Merygosa la Flamboyante

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Merygosa

• GENRE : Femelle

• AGE : 98 ans en cet an 17. Une goutte d’eau pour un dragon, c’était comme si la draque venait à peine d’entrer dans l’âge adulte pour un humain. Et elle est censée rester à ce stade encore très longtemps.

• RACE : Dragon, coincée sous sa forme humanoïde.

• POUVOIR, COMPÉTENCE, ATTRIBUT Dans son monde, lorsque l’on parlait d’un jeune dragon coincé sous sa forme humaine, on parlait le plus souvent d’un dragon mort. En effet, en pleine croissance les jeunes dragons savent à peine cracher des flammes, alors il est difficile de s’imaginer cette jeune draque pouvoir maîtriser à la perfection quelle que sorte de magie à travers son enveloppe humanoïde. Elle peut à peine allumer un feu de camps rapidement, en faisant prendre les débuts de braises un peu plus vite. En revanche il lui reste ses griffes, qui prennent la place des ongles humains, tranchantes. Elle ne pourrait bien sûr pas scier net un bras par exemple, mais bien placées les entailles peuvent devenir un atout en combat.

• STATUT : Chasseuse de trésors

• AVATAR :Yndris de White Mantis (deviantart)

II. LES DESCRIPTIONS.

La jeune dragonne est dotée de la fougue, du courage et de l’impertinence de son jeune âge. Elle a confiance en elle et ça se lit sur son visage. C’est aussi ça qui lui attire parfois quelques soucis : Elle ne recule pas devant les affronts et a même parfois tendance à commencer les bagarres. Avec ceci, son caractère est saupoudré d’une dose très importante de la fierté naturelle et reconnue des dragons. Attaquez son égo et c’est elle qui vous attaquera, verbalement si vous avez de la chance, sinon … Physiquement.

Bon, que l’on soit d’accord : Mery est loin d’être intenable. Elle n’est pas une draque cinglée qui s’attaque à tout ce qui bouge, mais elle a son petit caractère, quoi. Pour lui trouver des qualités, elle sait se montrer très respectueuse des personnes qui arrivent à lui offrir ce respect. Elle a longtemps eu l’habitude que les humains de son monde l’honorent avec politesse et échanges égaux alors elle continue à en attendre de même avec la plupart des races humanoïdes de l’Entre-Monde. Elle peut se montrer très, très protectrice avec les personnes qui ont gagné son amitié. Même si elle a tendance à être solitaire, notamment dans ses excursions, elle se battra corps et âmes pour ceux qu’elle aime.

Très très indépendante, elle ne supporte pas qu’on lui donne des ordres directs, surtout ceux contraires à ce qu’elle souhaite faire ou à ces idées. Elle pèse alors les conséquences si elle doit se rebeller mais il faut vraiment que celles-ci soient graves pour la voir se plier à contre coeur à un ordre. Elle a du mal à travailler en équipe à cause de ça. En revanche c’est une fine stratège qui, en cas de problèmes, aura souvent de bonnes propositions.

“Pour vous ce ne sont que des babioles, mais pour moi c’est un trésor” est son crédo. Elle a un sens du commerce bien à elle : Vous avez besoin d’un service ? Non, ne lui donnez pas de l’argent, pour elle ça n’a aucune valeur. Par contre, donnez lui ce petit cheval taillé dans du bois. Ah et pourquoi pas cette petite carafe, elle crève d’envie de l’avoir pour l’entreposer dans un coffre chez elle. Elle a un besoin hors du commun de posséder toutes sortes d’objets, même les plus inutiles, et de les empiler dans un coin. C’est dans ses gènes de dragons, c’est bien plus fort qu’une lubie, c’est un besoin essentiel pour elle. Plus un dragon a un trésors impressionnant, plus il a de chance de trouver un ou une compagne et de former une couvée. C’est resté ancré en elle, et ça arrange bien les locaux qui en profitent pour lui demander des services plus ou moins dangereux tout en pouvant se débarrasser de leur quincaillerie.

Enfin, Merygosa est gourmande : Elle ne dira jamais non à un repas bien préparé, elle qui est une bien piètre cuisinière. Elle aime particulièrement les plats très épicés qui ravissent ses papilles. Chez elle, elle ne prenait que très très rarement sa forme humaine alors elle mangeait les animaux dès qu’ils étaient tués : Crus et encore tièdes. Alors pour elle, chaque nouveau plat cuisiné est une délicieuse découverte. Elle s’est révélée une passion pour l’alcool et particulièrement la bière, on peut ainsi souvent la trouver dans une auberge avec un bon petit plat et de nombreuses choppes. C’est qu’elle a une bonne descente la jolie draque.

Merygosa est coincée dans une enveloppe charnelle de la forme d’une jeune femme humaine où elle se trouve très à l’étroit. Il lui est impossible de reprendre sa forme draconique, ici, dans l’Entre Monde. Si les débuts furent difficile, elle semble s’y être habituée.

De cette apparence on remarque tout de suite sa longue chevelure flamboyante qu’elle a l’habitude d’attacher en haute queue de cheval. De ces cheveux en sortent deux cornes, fines mais toutes en hauteur, d’une couleur brunâtre un peu plus foncée que celle de ses écailles. De longues oreilles pointues en émergent, percées tout du long par de simples petits anneaux décoratifs.
Son visage, son buste et ses bras sont totalement humains, de peau rose très fade à tendance grise. De petites écailles rouges éparses sont apparentes sur son front, ses joues, ses épaules et descendent de sa nuque au bas de sa colonne vertébrale, en fine ligne. Jusque là, mis à part les quelques écailles rouges dispersées du buste au visage, son côté dragon reste en infériorité comparé aux apparences humaines classiques.

En revanche à partir de la ceinture, sa race ne fait plus aucun doutes : A partir de ses cuisses plus une seule trace de peau, tout y est recouvert d’écailles rouges, très serrées, alternant des teintes plus claires à plus foncées, un peu comme les rayures d’un tigre. Elle n’a pas de pieds mais deux pattes écailleuses et griffues, dont une griffes plus petite et comparable à un pouce qui ne touche pas le sol. Elle donne l’impression de marcher “sur la pointe des pattes”. Elle est munie d’une queue reptilienne de la même couleur que le reste de ses écailles et dont la face interne est blanche. Ses yeux sont jaunes et leur iris noir est de la forme d’une fente, similaire aux reptiles. Pour finir, elle est plus grande que la taille d’une femme moyenne, atteignant presque le mètre quatre vingt-dix, ce qui lui vaut d’être assez impressionnante auprès des plus petites races.

Côté vêtements, elle est arrivée il y’a 17 ans avec de simples habits en peau de bête, classiques dans son monde. Ses épaules sont couvertes par une courte cape de fourrure marron. Pour tout chandail, elle ne porte qu’une bande de cuir souple renforcé à l’intérieur par de la fourrure comme celle de sa cape. De cette même façon est faite sa longue jupe qui la couvre de la ceinture jusqu’aux chevilles. Seul un trou laisse passer sa queue, au niveau du bas de ses reins.

III. L'HISTOIRE.

Dans son monde humains et dragons vivent en paix grâce au troc que l’une et l’autre race entreprennent. Les humains offrent leur babioles que les dragons voient eux comme des trésors, contre leur protection. Des monstres non dotés d’intelligence rôdent et s’attaquent aux villages humains. les dragons sont de très bons et agréables protecteurs. Les humains les honorent presque à l’instar de dieux.
L’argent pour eux est inutile et simplement curieux : Ils n’utilisent pas de devises et ne mangent pas de métaux. Non, ils chassent, mangent les animaux de leur faune et flore et partagent même parfois leur repas sous forme de banquets avec les humains, plusieurs fois par ans.

Un miroir disposé tout en haut d’une des montagnes les plus hautes du continent permettait d’accéder à l’entre-monde et aux différents autres mondes. Leur coutume était d’y envoyer les jeunes dragons, dès qu’ils étaient en âge de quitter leur couvée, en quête de nouveaux trésors à troquer avec d’autres civilisations, comme une sorte de formation. Lorsqu’ils atteignaient l’âge adulte et avaient gagnés en sagesse à force de rencontrer de nouvelles races et de se heurter à différentes coutumes, ils obtenaient le droit de fonder leur propre couvée. Merygosa était en plein apprentissage lorsque les miroirs ont cessés de fonctionner et qu’elle s’est retrouvée dans l’Entre Monde sans pouvoir retourner chez elle. Elle a passé ses premiers mois coincée ici à s’habituer à sa forme humaine que les dragons et tout particulièrement les draques évitent de prendre. Comme tous les non-natifs de l’Entre Monde, elle a passé ses premiers temps à essayer de chercher un moyen de rentrer chez elle, sans perdre espoir. Et puis, au fur et à mesure, la routine aidant, elle a commencé à s’habituer à cet endroit qui lui avait paru si hostile les premiers temps.

Elle a repris ici ce qu’elle faisait dans son monde : Chasseuse de trésors. Comme une collectionneuse compulsive, elle cherche à amasser chez elle toute sortes de babioles inutiles aux yeux des différentes races de ce monde mais d’une grande valeur pour elle. Elle a encore très hâte de voir les miroirs refonctionner et pouvoir ramener ses trésors chez elle, les exposer à ses comparses. Si elle peut aider d’une manière ou d’une autre à percer le mystère qui entourent cet événement survenu il y’a dix sept ans, elle le fera de tout son feu qui anime son coeur et son corps.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.