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Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Dim 28 Mar - 22:30
"Ce que je dissimule dans mon dos ... hum ... pas grand chose à vrai dire, juste une paire d'ailes tout au plus. Donc en effet même si je le souhaitais j'aurais du mal à m'en séparer, mais à vrai dire elles me sont très utiles."
C'était la première fois que je rencontrais un ange et qu'il m'était donné de parler avec lui. Avoir des ailes, voila qui m'aurait été utile il y a fort longtemps, mais je m'en était parfaitement bien tiré.
"Serait-ce trop indiscret de vous demander, j'aurais voulu savoir en tant que Druchii, j'ose imaginer que vous avez d'autres compétences que la simple herboristerie."
S'il semblait connaître mon peuple de nom, je n'aurais su dire jusqu'où s'étendait cette connaissance. Imaginait-il simplement que je puisse pratiquer la magie ou savait-il que les yeux mauves d'un noble Druchii signifiait qu'il connaissait les arcanes de l'Aethyr ? Je le dévisageait en songeant à cette question. S'il avait été au courant pour la magie Druchii et le rapport avec la couleur des yeux, il aurait forcément entendu parlé de l'enclin que nous avions à nous trahir et à pratiquer le meurtre. Pourtant, il ne semblait pas craindre pour sa vie, il était même plutôt confiant et parlait sans hésitations.
Je levais la main droite à la hauteur de ma poitrine pour la regarder. Mon gantelet qui ne me quittait presque jamais m'enserrait l'avant bras et je me demandais si je pouvais lui faire une démonstration de quelque chose sans trop lui en révéler. J'esquissai un demi sourire en pensant à la combinaison magique que j'avais incanté la veille. Je m'approchais donc d'Arcanta, toujours assis sur ma couche et lui passait la main autour du cou. La chainette que j'avais repéré attachait un médaillon, une sorte d'amulette bleue.
"Avec votre permission..."
Je posais ma main sur le bijou et me laissait aller à contempler l'histoire de l'objet. Je voyais Arcanta, le portant autour de son cou et décidait de remonter le passé comme si je remontais le cour d'un fleuve. Je trouvai une femme aux yeux verts et aux cheveux noirs. Je la voyais couverte de sang, des mains protectrices autour d'elle. Je décidai de ne pas en voir plus.
Durant le moment ou je lisais l'histoire de l'objet, les yeux du serpent que représentait mon gantelet émirent la même lueur mauve que mes yeux. L'obsidienne, cette pierre noire volcanique chantait en même temps que moi au son de l'Aethyr en une silencieuse mélopée que seuls les nobles Druchii entendent.
"Je crois que la précédente propriétaire de cette amulette a connu une triste fin. Espérons que le médaillon vous soit de meilleure augure."
Je lâchai le collier et fit trois pas en arrière en fixant Arcanta dans les yeux.
C'était la première fois que je rencontrais un ange et qu'il m'était donné de parler avec lui. Avoir des ailes, voila qui m'aurait été utile il y a fort longtemps, mais je m'en était parfaitement bien tiré.
"Serait-ce trop indiscret de vous demander, j'aurais voulu savoir en tant que Druchii, j'ose imaginer que vous avez d'autres compétences que la simple herboristerie."
S'il semblait connaître mon peuple de nom, je n'aurais su dire jusqu'où s'étendait cette connaissance. Imaginait-il simplement que je puisse pratiquer la magie ou savait-il que les yeux mauves d'un noble Druchii signifiait qu'il connaissait les arcanes de l'Aethyr ? Je le dévisageait en songeant à cette question. S'il avait été au courant pour la magie Druchii et le rapport avec la couleur des yeux, il aurait forcément entendu parlé de l'enclin que nous avions à nous trahir et à pratiquer le meurtre. Pourtant, il ne semblait pas craindre pour sa vie, il était même plutôt confiant et parlait sans hésitations.
Je levais la main droite à la hauteur de ma poitrine pour la regarder. Mon gantelet qui ne me quittait presque jamais m'enserrait l'avant bras et je me demandais si je pouvais lui faire une démonstration de quelque chose sans trop lui en révéler. J'esquissai un demi sourire en pensant à la combinaison magique que j'avais incanté la veille. Je m'approchais donc d'Arcanta, toujours assis sur ma couche et lui passait la main autour du cou. La chainette que j'avais repéré attachait un médaillon, une sorte d'amulette bleue.
"Avec votre permission..."
Je posais ma main sur le bijou et me laissait aller à contempler l'histoire de l'objet. Je voyais Arcanta, le portant autour de son cou et décidait de remonter le passé comme si je remontais le cour d'un fleuve. Je trouvai une femme aux yeux verts et aux cheveux noirs. Je la voyais couverte de sang, des mains protectrices autour d'elle. Je décidai de ne pas en voir plus.
Durant le moment ou je lisais l'histoire de l'objet, les yeux du serpent que représentait mon gantelet émirent la même lueur mauve que mes yeux. L'obsidienne, cette pierre noire volcanique chantait en même temps que moi au son de l'Aethyr en une silencieuse mélopée que seuls les nobles Druchii entendent.
"Je crois que la précédente propriétaire de cette amulette a connu une triste fin. Espérons que le médaillon vous soit de meilleure augure."
Je lâchai le collier et fit trois pas en arrière en fixant Arcanta dans les yeux.
- Ravëfanwen
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Héros
Race : Druchii
Statut : Nix Nivis
Messages : 432
Titre débile : Maître Assassin par défaut
Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Lun 29 Mar - 13:23
"Avec votre permission..."
Ma permission ? me demandais-je, de quoi voulait-elle bien parler ? Aussitôt ma méfiance revint et alors qu'elle tendait sa main vers moi, je reculais instinctivement pour l'éviter. Malheureusement, je n'avais pas calculé que j'étais toujours sur la couche et que derrière moi, se situait un mur qui m'empêchait donc de fuir.
Dès que Ravëfanwen posa la main sur mon médaillon, je pu voir les yeux du serpent qui ornaient son gantelet s'illuminer soudainement d'une lueur mauve. Il n'y avait pas de doute, elle faisait appel à sa magie et j'avais vu juste en me doutant qu'elle possédait d'autres capacités que la simple herboristerie. Mais je ne lui avais pas demandé de m'en faire la démonstration sur moi et encore moins en touchant à un objet auquel je tenais plus que tout. De plus je ne savais pas quelle magie elle utilisait et déjà une colère sourde montait en moi.
"Je crois que la précédente propriétaire de cette amulette a connu une triste fin. Espérons que le médaillon vous soit de meilleure augure."
Je la foudroyais aussitôt du regard, sentant mes nerfs craqués. Comment avait-elle osé lire mon passé à travers mon médaillon ?
"Je vous interdis d'y toucher !"
La phrase était sortis avec fureur et animé d'une froideur incommensurable. Aussitôt mes yeux s'animèrent, ne prenant pas l'habituelle couleur bleu océan mais celle du gris des orages les plus violents. Je crispais la main sur l'amulette à m'en faire blanchir les phalanges, sentant celle-ci lacéré mes chairs et je regrettais amèrement que la brûlure ne me lançait plus. La dernière fois que mes yeux étaient devenu ainsi, j'avais presque tué l'homme qui avait provoqué ma colère.
Malgré tout je ne voulais pas redevenir l'homme de ce passé, passant sa fureur en détruisant tout ce qui l'entourait. Je serrais donc les dents, ma main augmentant son étau autour de la pierre de l'amulette, du sang commençant à couler le long de ma main. Il ne fallait pas que je craque, il fallait que je me maitrise et encore moins que je n'utilise mon pouvoir du vent.
Cette femme n'avait en aucun cas le droit de fouiller mon passé ainsi et bien que je voulais me déchainer, je parvins tout de même à retrouver un calme apparent, mes yeux retrouvants leur couleur azur. Relevant là tête, je plongeais un regard froid dans les yeux de Ravëfanwen, lui répondant d'un ton plus glacial que je ne l'aurais voulu.
-"Je vous prierais de ne pas faire usage de votre magie sur moi ... surtout pour lire mon passé, je crois que je ne me permet pas de faire autant à votre égard...."
La colère redescendant, elle se faisait remplacer peu à peu par une douleur que je connaissais plus que bien et j'essayais de la dissimuler sous un masque impassible. Il était hors de question que quelqu'un puisse voir cette faiblesse et que je ne craque.
Ma permission ? me demandais-je, de quoi voulait-elle bien parler ? Aussitôt ma méfiance revint et alors qu'elle tendait sa main vers moi, je reculais instinctivement pour l'éviter. Malheureusement, je n'avais pas calculé que j'étais toujours sur la couche et que derrière moi, se situait un mur qui m'empêchait donc de fuir.
Dès que Ravëfanwen posa la main sur mon médaillon, je pu voir les yeux du serpent qui ornaient son gantelet s'illuminer soudainement d'une lueur mauve. Il n'y avait pas de doute, elle faisait appel à sa magie et j'avais vu juste en me doutant qu'elle possédait d'autres capacités que la simple herboristerie. Mais je ne lui avais pas demandé de m'en faire la démonstration sur moi et encore moins en touchant à un objet auquel je tenais plus que tout. De plus je ne savais pas quelle magie elle utilisait et déjà une colère sourde montait en moi.
"Je crois que la précédente propriétaire de cette amulette a connu une triste fin. Espérons que le médaillon vous soit de meilleure augure."
Je la foudroyais aussitôt du regard, sentant mes nerfs craqués. Comment avait-elle osé lire mon passé à travers mon médaillon ?
"Je vous interdis d'y toucher !"
La phrase était sortis avec fureur et animé d'une froideur incommensurable. Aussitôt mes yeux s'animèrent, ne prenant pas l'habituelle couleur bleu océan mais celle du gris des orages les plus violents. Je crispais la main sur l'amulette à m'en faire blanchir les phalanges, sentant celle-ci lacéré mes chairs et je regrettais amèrement que la brûlure ne me lançait plus. La dernière fois que mes yeux étaient devenu ainsi, j'avais presque tué l'homme qui avait provoqué ma colère.
Malgré tout je ne voulais pas redevenir l'homme de ce passé, passant sa fureur en détruisant tout ce qui l'entourait. Je serrais donc les dents, ma main augmentant son étau autour de la pierre de l'amulette, du sang commençant à couler le long de ma main. Il ne fallait pas que je craque, il fallait que je me maitrise et encore moins que je n'utilise mon pouvoir du vent.
Cette femme n'avait en aucun cas le droit de fouiller mon passé ainsi et bien que je voulais me déchainer, je parvins tout de même à retrouver un calme apparent, mes yeux retrouvants leur couleur azur. Relevant là tête, je plongeais un regard froid dans les yeux de Ravëfanwen, lui répondant d'un ton plus glacial que je ne l'aurais voulu.
-"Je vous prierais de ne pas faire usage de votre magie sur moi ... surtout pour lire mon passé, je crois que je ne me permet pas de faire autant à votre égard...."
La colère redescendant, elle se faisait remplacer peu à peu par une douleur que je connaissais plus que bien et j'essayais de la dissimuler sous un masque impassible. Il était hors de question que quelqu'un puisse voir cette faiblesse et que je ne craque.
Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Lun 29 Mar - 18:25
"Je vous interdis d'y toucher !"
Le ton employé n'avait rien de rassurant et l'humeur confiante et sereine de mon client s'effaça en même temps que la couleur bleue de ses yeux. J'avais, aussi bien que les Druchii puissent le faire, remué une épée tranchante dans une plaie qui, bien que refermée depuis un moment, avait laissé visiblement laissé une amère cicatrice. Mon instinct me criait au danger ; je ne pensais pas provoquer une telle fureur en agissant ainsi, mais c'était trop tard maintenant pour me repentir ou me faire pardonner, le mal était fait. De toute façon, je n'avais guère l'habitude de m'excuser de quoi que ce soit et ne regrettait pas mon action ; mon client cachait au fond de lui la douleur immense qu'est la perte d'un être cher. J'avais quelques expériences dans ce domaine et avais fermé mon coeur pour éviter que l'on se serve de mon partenaire contre moi.
Arcanta prit sur lui et fit preuve d'une grande concentration ; il parut retrouver son calme, mais sa voix trahissait son amertume.
"Je vous prierais de ne pas faire usage de votre magie sur moi ... surtout pour lire mon passé, je crois que je ne me permet pas de faire autant à votre égard...."
La colère provoquée par ma démonstration faisait maintenant place à la douleur des souvenirs que j'avais fait ressurgir. Il serrait tellement fort l'amulette qu'elle lui avait coupé la main, du sang commençait à couler le long de sa main. Impassible, je me retournais et prenais un linge trempé dans une décoction de plantain que je lui tendit en m'approchant. il était toujours assis, occupé à résorber sa fureur.
a"Bien sûr que vous ne le vous permettriez pas, vous êtes une meilleur personne que ce que votre apparence et votre air inquiétant veulent le laisser croire. A mon avis, vous êtes plutôt altruiste, cette douleur que vous dissimulez ne regarde que vous et vous vous battez pour que ça le reste et vous vous empêchez de libérer votre colère avec force violence. C'est une décision louable et je vous remercie pour ne pas avoir ruiné mon échoppe. Une chance pour moi que vous fussiez un Ange. Maintenant lâchez votre amulette et nettoyez la coupure que vous venez de vous faire avec cette compresse."
Je lui présentait le linge et soutenait son regard sans ciller. Au fond de moi, j'espérais ne pas avoir à me battre contre un ange, j'avais encore la tête un peu embrumée par mon réveil tardif et souhaitait qu'Arcanta retrouve son calme avant de saccager mes réserves. J'ajoutai pour l'inciter à s'exécuter :
"Je ne peux défaire ce que j'ai fait, il vous faut maintenant l'accepter et faire pour le mieux. Vous aurez remarqué que je suis réticente à donner des information à autrui, je ne gagnerai rien à raconter ce que je sais sur tous les toits."
Je marquai une pose pour qu'il songe à mes propos, mais sans laisser le temps pour lui de répondre, je le pressai :
"Nettoyez cette coupure avant qu'elle ne s'infecte."
Le ton employé n'avait rien de rassurant et l'humeur confiante et sereine de mon client s'effaça en même temps que la couleur bleue de ses yeux. J'avais, aussi bien que les Druchii puissent le faire, remué une épée tranchante dans une plaie qui, bien que refermée depuis un moment, avait laissé visiblement laissé une amère cicatrice. Mon instinct me criait au danger ; je ne pensais pas provoquer une telle fureur en agissant ainsi, mais c'était trop tard maintenant pour me repentir ou me faire pardonner, le mal était fait. De toute façon, je n'avais guère l'habitude de m'excuser de quoi que ce soit et ne regrettait pas mon action ; mon client cachait au fond de lui la douleur immense qu'est la perte d'un être cher. J'avais quelques expériences dans ce domaine et avais fermé mon coeur pour éviter que l'on se serve de mon partenaire contre moi.
Arcanta prit sur lui et fit preuve d'une grande concentration ; il parut retrouver son calme, mais sa voix trahissait son amertume.
"Je vous prierais de ne pas faire usage de votre magie sur moi ... surtout pour lire mon passé, je crois que je ne me permet pas de faire autant à votre égard...."
La colère provoquée par ma démonstration faisait maintenant place à la douleur des souvenirs que j'avais fait ressurgir. Il serrait tellement fort l'amulette qu'elle lui avait coupé la main, du sang commençait à couler le long de sa main. Impassible, je me retournais et prenais un linge trempé dans une décoction de plantain que je lui tendit en m'approchant. il était toujours assis, occupé à résorber sa fureur.
a"Bien sûr que vous ne le vous permettriez pas, vous êtes une meilleur personne que ce que votre apparence et votre air inquiétant veulent le laisser croire. A mon avis, vous êtes plutôt altruiste, cette douleur que vous dissimulez ne regarde que vous et vous vous battez pour que ça le reste et vous vous empêchez de libérer votre colère avec force violence. C'est une décision louable et je vous remercie pour ne pas avoir ruiné mon échoppe. Une chance pour moi que vous fussiez un Ange. Maintenant lâchez votre amulette et nettoyez la coupure que vous venez de vous faire avec cette compresse."
Je lui présentait le linge et soutenait son regard sans ciller. Au fond de moi, j'espérais ne pas avoir à me battre contre un ange, j'avais encore la tête un peu embrumée par mon réveil tardif et souhaitait qu'Arcanta retrouve son calme avant de saccager mes réserves. J'ajoutai pour l'inciter à s'exécuter :
"Je ne peux défaire ce que j'ai fait, il vous faut maintenant l'accepter et faire pour le mieux. Vous aurez remarqué que je suis réticente à donner des information à autrui, je ne gagnerai rien à raconter ce que je sais sur tous les toits."
Je marquai une pose pour qu'il songe à mes propos, mais sans laisser le temps pour lui de répondre, je le pressai :
"Nettoyez cette coupure avant qu'elle ne s'infecte."
- Ravëfanwen
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Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Lun 29 Mar - 20:18
Bien sûr que vous ne le vous permettriez pas, vous êtes une meilleur personne que ce que votre apparence et votre air inquiétant veulent le laisser croire. A mon avis, vous êtes plutôt altruiste, cette douleur que vous dissimulez ne regarde que vous et vous vous battez pour que ça le reste et vous vous empêchez de libérer votre colère avec force violence. C'est une décision louable et je vous remercie pour ne pas avoir ruiné mon échoppe. Une chance pour moi que vous fussiez un Ange. Maintenant lâchez votre amulette et nettoyez la coupure que vous venez de vous faire avec cette compresse."
Elle déballait ses constatations comme si elle me connaissait déjà et je n'appréciais pas beaucoup cela. Pourquoi cherchait-elle tellement à en savoir plus sur moi ? Elle avait beau être aussi méfiante que moi et avoir provoqué ma colère, je n'allais pas pour autant essayer de la tuer et elle n'avait donc pas de raisons de s'informer plus à mon égard. De plus que lui importait mon passé, la douleur n'étais pas plus d'avoir perdu un être cher que de n'avoir pas pu tenir une promesse. En effet, c'était peut être triste et immonde à dire, mais Tinuthiel était morte et ne reviendrait jamais. Bien sur, j'éprouvais une grande tristesse en repensant à ce moment, mais j'avais réussi à surmonter cet évènement. Donc oui, ce qui me faisait le plus mal avait été d'être incapable de la protéger, de protéger ce qui m'était cher. Mais maintenant il était trop tard et pourtant c'était à cette idée que je me raccrochais depuis des années et qui m'avait permis de me sortir de ma mauvaise passe par le passé. Si j'avançais, c'était pour devenir plus fort et surtout utiliser mon pouvoir à une fin protectrice, réussir là où j'avais échoué par le passé, il était juste risible que je n'avais plus rien de précieux à protéger.
-"Un ange ... vous vous moquez encore de moi, qu'est ce qui peut bien vous faire croire que les anges sont la vertu incarnée ? J'ai connu beaucoup d'anges et ils n'étaient pas vraiment des enfants de chœur.."
Ma voix avait retrouvée son calme et ne paraissait plus aussi froide et cinglante qu'elle l'avait été il y a quelques instants.
"Je ne peux défaire ce que j'ai fait, il vous faut maintenant l'accepter et faire pour le mieux. Vous aurez remarqué que je suis réticente à donner des information à autrui, je ne gagnerai rien à raconter ce que je sais sur tous les toits."
Je souriais légèrement, cette femme ne se serait excusée pour rien au monde et à vrai dire je la comprenais, le plus fautif dans l'histoire c'était moi pour n'avoir pas su l'éviter.
-"Faites ce que bon vous semble de cette information, je n'en ai que faire, ce n'est pas parce que je n'en parle pas que je cherche à la dissimuler à tout prix ... Et puis après tout, en parler n'assurera pas plus de chances à mes ennemis de m'avoir."
Bizarrement elle avait beau m'avoir mis en colère, je ne ressentais plus d'animosité à son égard, peut être parce que par quelques points elle me ressemblait. Enfin je devais l'avouer même si cela m'en coutait, ses paroles n'étaient pas dénuées de sens et cette mésaventure me permettrait surement d'avancer un peu plus.
"Nettoyez cette coupure avant qu'elle ne s'infecte."
Je tendis la main vers le linge qu'elle me tendait puis pris soudainement son poignet, l'empêchant de se défaire de mon emprise.
-"Peut être devrais-je utiliser mon pouvoir à mon tour ?"
J'affichais un sourire sincère, puis la relâchais doucement avant de prendre le linge et commencer à éponger le sang qui coulait de ma main.
-"Je pourrais espérer que vous faites cela par bonté de cœur ou pour vous faire pardonner, mais il m'est avis que vous vous inquiétez plus de votre parterre."
De toute façons je ne me rappelle pas que quelqu'un ce soit inquiétez à mon égard un jour, j'avais surement plus de gens voulant ma tête, que voulant m'aider.
Elle déballait ses constatations comme si elle me connaissait déjà et je n'appréciais pas beaucoup cela. Pourquoi cherchait-elle tellement à en savoir plus sur moi ? Elle avait beau être aussi méfiante que moi et avoir provoqué ma colère, je n'allais pas pour autant essayer de la tuer et elle n'avait donc pas de raisons de s'informer plus à mon égard. De plus que lui importait mon passé, la douleur n'étais pas plus d'avoir perdu un être cher que de n'avoir pas pu tenir une promesse. En effet, c'était peut être triste et immonde à dire, mais Tinuthiel était morte et ne reviendrait jamais. Bien sur, j'éprouvais une grande tristesse en repensant à ce moment, mais j'avais réussi à surmonter cet évènement. Donc oui, ce qui me faisait le plus mal avait été d'être incapable de la protéger, de protéger ce qui m'était cher. Mais maintenant il était trop tard et pourtant c'était à cette idée que je me raccrochais depuis des années et qui m'avait permis de me sortir de ma mauvaise passe par le passé. Si j'avançais, c'était pour devenir plus fort et surtout utiliser mon pouvoir à une fin protectrice, réussir là où j'avais échoué par le passé, il était juste risible que je n'avais plus rien de précieux à protéger.
-"Un ange ... vous vous moquez encore de moi, qu'est ce qui peut bien vous faire croire que les anges sont la vertu incarnée ? J'ai connu beaucoup d'anges et ils n'étaient pas vraiment des enfants de chœur.."
Ma voix avait retrouvée son calme et ne paraissait plus aussi froide et cinglante qu'elle l'avait été il y a quelques instants.
"Je ne peux défaire ce que j'ai fait, il vous faut maintenant l'accepter et faire pour le mieux. Vous aurez remarqué que je suis réticente à donner des information à autrui, je ne gagnerai rien à raconter ce que je sais sur tous les toits."
Je souriais légèrement, cette femme ne se serait excusée pour rien au monde et à vrai dire je la comprenais, le plus fautif dans l'histoire c'était moi pour n'avoir pas su l'éviter.
-"Faites ce que bon vous semble de cette information, je n'en ai que faire, ce n'est pas parce que je n'en parle pas que je cherche à la dissimuler à tout prix ... Et puis après tout, en parler n'assurera pas plus de chances à mes ennemis de m'avoir."
Bizarrement elle avait beau m'avoir mis en colère, je ne ressentais plus d'animosité à son égard, peut être parce que par quelques points elle me ressemblait. Enfin je devais l'avouer même si cela m'en coutait, ses paroles n'étaient pas dénuées de sens et cette mésaventure me permettrait surement d'avancer un peu plus.
"Nettoyez cette coupure avant qu'elle ne s'infecte."
Je tendis la main vers le linge qu'elle me tendait puis pris soudainement son poignet, l'empêchant de se défaire de mon emprise.
-"Peut être devrais-je utiliser mon pouvoir à mon tour ?"
J'affichais un sourire sincère, puis la relâchais doucement avant de prendre le linge et commencer à éponger le sang qui coulait de ma main.
-"Je pourrais espérer que vous faites cela par bonté de cœur ou pour vous faire pardonner, mais il m'est avis que vous vous inquiétez plus de votre parterre."
De toute façons je ne me rappelle pas que quelqu'un ce soit inquiétez à mon égard un jour, j'avais surement plus de gens voulant ma tête, que voulant m'aider.
Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Mar 30 Mar - 21:16
Le calme semblait être revenu, la tempête semblait passée lorsque Arcanta se saisit de mon poignet qui tendait vers lui la compresse de plantain. Une fraction de seconde me suffit pour repérer non loin sur la table de chevet, le carreau d'arbalète empoisonné au Lotus Noir que j'avais retiré à mon client précédent. Je pouvais l'atteindre et m'en servir d'arme au cas ou. J'avais incanté la magie du temps sur mes bottes et la magie de l'ombre sur ma cape, ce qui me permettrait de fuir rapidement et éventuellement reprendre l'avantage sur une situation qui s'engageait mal.
"Peut être devrais-je utiliser mon pouvoir à mon tour ?"
Je tendis mes muscles, mes sens en alerte, prête à me battre, mais ce ne fut pas la peine. Arcanta lâcha mon poignet et prit la compresse de ma main. Il se mit à nettoyer sa plaie. Je restai sur mes gardes pendant qu'il agissait, mais ne détournai pas le regard d'un pouce avant qu'il ne reprenne la parole.
"Je pourrais espérer que vous faites cela par bonté de cœur ou pour vous faire pardonner, mais il m'est avis que vous vous inquiétez plus de votre parterre."
Effectivement je venais de nettoyer, et cela m'embêterait de recommencer, mais après tout je n'étais plus à quelques gouttes près. Ce qui me poussait à faire cela ne puisait pas non plus sa raison dans le pardon, effectivement, et ce n'était vraiment non plus de tout coeur que je lui donnais de quoi nettoyer ses plaies.
"Vous êtes tout de même mon client, vous êtes venu dans cette boutique pour trouver de quoi soulager la douleur, ce ne serait pas professionnel de vous laisser repartir avec une nouvelle blessure infectée. Les blessures à la main sont gênantes en combat, elles empêchent de tenir correctement une arme, même si vous semblez capable de vous débrouiller sans. "
J'allais chercher de quoi faire un pansement : une petite bande de linge propre suffirait, le plantain aidait à la cicatrisation, cela irait vite. Je revins vers Arcanta m'accroupis et lui pris la main. Je fis le pansement sans réfléchir, je connaissais les gestes par coeur pour les avoir exécuté des centaines de fois sur à peu près toutes les parties de mon propre corps et celui de nombreux autres Druchii.
"Gardez le jusqu'à demain matin. Normalement, votre coupure sera cicatrisée. Et ne croyez pas que je m'imagine les anges comme l'incarnation du droit chemin, je me faisais la réflexion que si vous aviez été un Druchii, vous n'auriez pas hésité à tenter de m'égorger, et là j'aurai eu de quoi m'inquiéter pour mon parterre." Dis-je en me relevant.
"Soufrez vous autre part, sire Arcanta ?"
"Peut être devrais-je utiliser mon pouvoir à mon tour ?"
Je tendis mes muscles, mes sens en alerte, prête à me battre, mais ce ne fut pas la peine. Arcanta lâcha mon poignet et prit la compresse de ma main. Il se mit à nettoyer sa plaie. Je restai sur mes gardes pendant qu'il agissait, mais ne détournai pas le regard d'un pouce avant qu'il ne reprenne la parole.
"Je pourrais espérer que vous faites cela par bonté de cœur ou pour vous faire pardonner, mais il m'est avis que vous vous inquiétez plus de votre parterre."
Effectivement je venais de nettoyer, et cela m'embêterait de recommencer, mais après tout je n'étais plus à quelques gouttes près. Ce qui me poussait à faire cela ne puisait pas non plus sa raison dans le pardon, effectivement, et ce n'était vraiment non plus de tout coeur que je lui donnais de quoi nettoyer ses plaies.
"Vous êtes tout de même mon client, vous êtes venu dans cette boutique pour trouver de quoi soulager la douleur, ce ne serait pas professionnel de vous laisser repartir avec une nouvelle blessure infectée. Les blessures à la main sont gênantes en combat, elles empêchent de tenir correctement une arme, même si vous semblez capable de vous débrouiller sans. "
J'allais chercher de quoi faire un pansement : une petite bande de linge propre suffirait, le plantain aidait à la cicatrisation, cela irait vite. Je revins vers Arcanta m'accroupis et lui pris la main. Je fis le pansement sans réfléchir, je connaissais les gestes par coeur pour les avoir exécuté des centaines de fois sur à peu près toutes les parties de mon propre corps et celui de nombreux autres Druchii.
"Gardez le jusqu'à demain matin. Normalement, votre coupure sera cicatrisée. Et ne croyez pas que je m'imagine les anges comme l'incarnation du droit chemin, je me faisais la réflexion que si vous aviez été un Druchii, vous n'auriez pas hésité à tenter de m'égorger, et là j'aurai eu de quoi m'inquiéter pour mon parterre." Dis-je en me relevant.
"Soufrez vous autre part, sire Arcanta ?"
- Ravëfanwen
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Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Mar 30 Mar - 21:57
Mon geste avait paru la mettre mal à l'aise, comme si elle s'attendait à ce que je l'attaque soudainement. Elle n'avait surement pas du deviner le sens humoristique de ma précédente phrase et il fallait croire que j'avais perdu la capacité de faire de l'humour vu le résultat.
"Vous êtes tout de même mon client, vous êtes venu dans cette boutique pour trouver de quoi soulager la douleur, ce ne serait pas professionnel de vous laisser repartir avec une nouvelle blessure infectée. Les blessures à la main sont gênantes en combat, elles empêchent de tenir correctement une arme, même si vous semblez capable de vous débrouiller sans. "
Oui j'étais un client, mais cela m'étonnait quand même qu'elle s'inquiète du faite que ma blessure s'infecte. De ce que je me rappelais les Druchii n'était pas vraiment à aider leur prochain, mais Ravëfanwen leur ressemblait peut être moins sur ce point. Mais j'émettais encore quelques doutes à ce sujet au vu de sa manière d'être et de son caractère apparent.
-"Ne vous en faites pas, après tout j'en ai vu d'autres. Puis si cela peut vous intéresser, en effet je n'utilise pas d'armes en général. On va dire que je n'ai pas encore trouvé les moyens de m'en acheter."
Il était vrai que jusqu'à maintenant j'avais investis tout mon argent en divers logements pour mon métier et que je n'avais pas encore rassemblé de quoi me procurer des lames de bonnes factures, mais je ne désespérais pas de trouver l'argent nécessaire un jour.
"Gardez le jusqu'à demain matin. Normalement, votre coupure sera cicatrisée. Et ne croyez pas que je m'imagine les anges comme l'incarnation du droit chemin, je me faisais la réflexion que si vous aviez été un Druchii, vous n'auriez pas hésité à tenter de m'égorger, et là j'aurai eu de quoi m'inquiéter pour mon parterre."
Je la regardais panser ma plaie, me laissant faire et je trouvais la situation plutôt gênante. En effet même si c'était pour ma blessure, le faite de tenir ma main m'embarrassait quelque peu.
-"Je vous remercie, mais même sans je pense qu'elle aurait cicatrisée très vite. Quand aux Druchiis, j'ai en effet entendu qu'ils faisaient de très bon assassins, j'espère que vous n'aurez pas de telles pensées à mon égard." Je souriais doucement.
"Soufrez vous autre part, sire Arcanta ?"
Je relevais la tête vers elle, plongeant mon regard azur dans le sien.
-"Sire ? je crois que je ne peux m'enorgueillir de ce titre. Sinon merci je pense que ça ira, mes blessures me font me sentir vivant en quelque sorte et puis il y a certaines que vous n'arriverez surement pas à guérir."
"Vous êtes tout de même mon client, vous êtes venu dans cette boutique pour trouver de quoi soulager la douleur, ce ne serait pas professionnel de vous laisser repartir avec une nouvelle blessure infectée. Les blessures à la main sont gênantes en combat, elles empêchent de tenir correctement une arme, même si vous semblez capable de vous débrouiller sans. "
Oui j'étais un client, mais cela m'étonnait quand même qu'elle s'inquiète du faite que ma blessure s'infecte. De ce que je me rappelais les Druchii n'était pas vraiment à aider leur prochain, mais Ravëfanwen leur ressemblait peut être moins sur ce point. Mais j'émettais encore quelques doutes à ce sujet au vu de sa manière d'être et de son caractère apparent.
-"Ne vous en faites pas, après tout j'en ai vu d'autres. Puis si cela peut vous intéresser, en effet je n'utilise pas d'armes en général. On va dire que je n'ai pas encore trouvé les moyens de m'en acheter."
Il était vrai que jusqu'à maintenant j'avais investis tout mon argent en divers logements pour mon métier et que je n'avais pas encore rassemblé de quoi me procurer des lames de bonnes factures, mais je ne désespérais pas de trouver l'argent nécessaire un jour.
"Gardez le jusqu'à demain matin. Normalement, votre coupure sera cicatrisée. Et ne croyez pas que je m'imagine les anges comme l'incarnation du droit chemin, je me faisais la réflexion que si vous aviez été un Druchii, vous n'auriez pas hésité à tenter de m'égorger, et là j'aurai eu de quoi m'inquiéter pour mon parterre."
Je la regardais panser ma plaie, me laissant faire et je trouvais la situation plutôt gênante. En effet même si c'était pour ma blessure, le faite de tenir ma main m'embarrassait quelque peu.
-"Je vous remercie, mais même sans je pense qu'elle aurait cicatrisée très vite. Quand aux Druchiis, j'ai en effet entendu qu'ils faisaient de très bon assassins, j'espère que vous n'aurez pas de telles pensées à mon égard." Je souriais doucement.
"Soufrez vous autre part, sire Arcanta ?"
Je relevais la tête vers elle, plongeant mon regard azur dans le sien.
-"Sire ? je crois que je ne peux m'enorgueillir de ce titre. Sinon merci je pense que ça ira, mes blessures me font me sentir vivant en quelque sorte et puis il y a certaines que vous n'arriverez surement pas à guérir."
Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Mer 31 Mar - 15:53
"Sire ? je crois que je ne peux m'enorgueillir de ce titre. Sinon merci je pense que ça ira, mes blessures me font me sentir vivant en quelque sorte et puis il y a certaines que vous n'arriverez surement pas à guérir."
"Pour certaines choses en effet, les plantes ne peuvent rien, il faut plus que cela. Pour d'autre encore, seul le temps peut être utiles ; ces dernières laissent le plus de marques."
Mon client semblait satisfait. Enfin, de mes soins, je gage qu'il ne m'autoriserait pas à retenter une petite incursion dans son passé pour le plaisir. La tension semblait retombée un silence plutôt paisible régnait dans mon échoppe, troublé de temps à autre par les bruits habituels de la rue.
Ne sachant trop que dire, je n'étais pas d'un naturel loquace, je me mis à ranger le matériel que j'avais utilisé dans l'après midi, le soir tombait et je n'allais pas tarder à fermer boutique. Je m'étais levée sans avoir envie de travailler et pour finir, j'avais presque sauvé la vie d'un humain et manqué de peu un affrontement avec un ange. Je rêvais maintenant de manger un peu et de dormir, s'il me l'était permis ce soir. Peut être prendre un verre de ce vin que l'on vinifiait près du delta de l'Arcos qui me rappelait par la couleur autant que par la saveur, ce vin de Codem qui était servi à la table royale de Cahernas.
Je ne m'étais laissée aller dans mes souvenirs qu'une seule seconde et me repris aussitôt car dehors, une agitation soudaine attira mon attention. Arcanta était toujours assis, je me déplaçais sans bruits jusqu'à la porte encore ouverte et jetais un oeil à la ruelle. Un homme passa en courant devant ma boutique, il cherchait à fuir quelque chose et ne remarqua même pas ma présence. Je regardai furtivement d'où il venait avant de rentrer ma tête à l'intérieur de la pièce.
Je saisi le carreau d'arbalète empoisonné sur la table de chevet et regardai Arcanta droit dans les yeux.
"Peut être est-ce le moment de me montrer ce dont vous êtes capable, sire Arcanta."
Sans plus attendre, je me précipitai dehors avec une vivacité étonnante si l'on ne tenait compte des bottes temporelles dont j'étais chaussée. Mon timing était presque bon : le volatile que j'avais aperçu au bout de la rue était maintenant à portée de frappe, ou presque ; il fit poussa un cri aigu en me voyant surgir de la boutique et tenta de redresser sa course. Je profitai de ce moment se surprise pour le frapper de toute mes forces avec le carreau. Touché à l'aile gauche, l'oiseau perdit le contrôle de sa trajectoire et alla s'encastrer dans une porte en bois tandis que je profitais de mon élan pour me camoufler dans un recoin sombre, bien cachée par ma cape. Le poison ferait le reste ; loué soit mon client de cet après midi. J'avais eu de la chance sur ce coup là, mais d'autres de ces hi-boux allaient sans doute rappliquer.
*Bah tiens, j'ai que ça à faire, moi...*
"Pour certaines choses en effet, les plantes ne peuvent rien, il faut plus que cela. Pour d'autre encore, seul le temps peut être utiles ; ces dernières laissent le plus de marques."
Mon client semblait satisfait. Enfin, de mes soins, je gage qu'il ne m'autoriserait pas à retenter une petite incursion dans son passé pour le plaisir. La tension semblait retombée un silence plutôt paisible régnait dans mon échoppe, troublé de temps à autre par les bruits habituels de la rue.
Ne sachant trop que dire, je n'étais pas d'un naturel loquace, je me mis à ranger le matériel que j'avais utilisé dans l'après midi, le soir tombait et je n'allais pas tarder à fermer boutique. Je m'étais levée sans avoir envie de travailler et pour finir, j'avais presque sauvé la vie d'un humain et manqué de peu un affrontement avec un ange. Je rêvais maintenant de manger un peu et de dormir, s'il me l'était permis ce soir. Peut être prendre un verre de ce vin que l'on vinifiait près du delta de l'Arcos qui me rappelait par la couleur autant que par la saveur, ce vin de Codem qui était servi à la table royale de Cahernas.
Je ne m'étais laissée aller dans mes souvenirs qu'une seule seconde et me repris aussitôt car dehors, une agitation soudaine attira mon attention. Arcanta était toujours assis, je me déplaçais sans bruits jusqu'à la porte encore ouverte et jetais un oeil à la ruelle. Un homme passa en courant devant ma boutique, il cherchait à fuir quelque chose et ne remarqua même pas ma présence. Je regardai furtivement d'où il venait avant de rentrer ma tête à l'intérieur de la pièce.
Je saisi le carreau d'arbalète empoisonné sur la table de chevet et regardai Arcanta droit dans les yeux.
"Peut être est-ce le moment de me montrer ce dont vous êtes capable, sire Arcanta."
Sans plus attendre, je me précipitai dehors avec une vivacité étonnante si l'on ne tenait compte des bottes temporelles dont j'étais chaussée. Mon timing était presque bon : le volatile que j'avais aperçu au bout de la rue était maintenant à portée de frappe, ou presque ; il fit poussa un cri aigu en me voyant surgir de la boutique et tenta de redresser sa course. Je profitai de ce moment se surprise pour le frapper de toute mes forces avec le carreau. Touché à l'aile gauche, l'oiseau perdit le contrôle de sa trajectoire et alla s'encastrer dans une porte en bois tandis que je profitais de mon élan pour me camoufler dans un recoin sombre, bien cachée par ma cape. Le poison ferait le reste ; loué soit mon client de cet après midi. J'avais eu de la chance sur ce coup là, mais d'autres de ces hi-boux allaient sans doute rappliquer.
*Bah tiens, j'ai que ça à faire, moi...*
- Ravëfanwen
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Héros
Race : Druchii
Statut : Nix Nivis
Messages : 432
Titre débile : Maître Assassin par défaut
Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Mer 31 Mar - 19:37
"Pour certaines choses en effet, les plantes ne peuvent rien, il faut plus que cela. Pour d'autre encore, seul le temps peut être utiles ; ces dernières laissent le plus de marques."
-"Je crois que le temps nécessaire pour les guérir est déjà passé, c'est juste que j'accorde encore beaucoup d'importance à cette amulette, cela me rappelle mon but ..."
Je regardais furtivement ma main, elle ne saignait plus et je me débarrassais donc du linge sur une table à proximité. La blessure avait été plutôt légère et finalement j'aurais beaucoup douté qu'elle s'infecte. Mais je n'allais pas me plaindre de la charité de la vendeuse, surtout qu'elle avait aussi guérit ma brûlure.
Je relevais la tête et aperçu Ravëfanwen près de la porte visiblement en train de regarder ce qui se passait dehors. Je ne l'avais pas remarqué mais le temps était passé très vite et la nuit commençait déjà à tomber. Combien de temps étais-je resté ici, une heure, deux heures ? Plus ? Je ne le savais pas vraiment mais il était sur que j'avais passé trop de temps ici et que j'importunais surement cette herboriste.
Alors que je me relevais pour prendre congé d'elle, m'apprêtant à m'en aller tout en la remerciant pour les soins qu'elle m'avait prodigués, je la vis soudainement s'élancer à l'extérieur du bâtiment me lançant une phrase.
"Peut être est-ce le moment de me montrer ce dont vous êtes capable, sire Arcanta."
*Hum de la magie encore, elle se déplace plutôt vite* Pensais-je, mais pas assez pour ne pas être visible par l'œil humain ou esquiver une de ses attaques.
Me dirigeant à mon tour vers la porte, je sortis quelques secondes après elle pour la voir se défaire d'un hiboux à la taille disproportionnée.
-"C'est pas vrai, il y a même de ces bestioles ici. Moi qui pensait qu'après l'évènement de Tern j'en serais débarrassé, je crois que je me suis trompé ..."
Fourrant mes mains dans les poches de mon manteau, j'avançais tranquillement dans la rue à découvert, non pas pour me mettre en valeur, mais surtout parce que je n'avais aucunes raisons de me cacher face à des oiseaux même de grande taille. Je me tournais alors en direction d'une zone où il n'y avait vraisemblablement personne et m'adressait à Ravëfanwen. Les vents étaient en effet très pratique pour repérer quelqu'un sur une faible distance.
-"Je crois que vous vouliez que je vous montre ce dont j'étais capable demoiselle ?"
Voyant arriver trois hiboux dans la ruelle, je fis aussitôt appel aux vents, créant une forte bourrasque les déviant de leur trajectoire les obligeants à percuter violemment les façades des bâtiments. Les oiseaux rebondissaient comme dans un flipper dans ces rues étroites, c'était encore plus risible qu'à Tern et j'affichais un visage dépité.
Ne laissant pas le temps aux hiboux à moitié assommés de reprendre leur esprit, je propulsais une lame d'air en découpant un au niveau de la tête et en acheva un deuxième de la même manière. Alors que je m'apprêtais à faire pareil avec le troisième, celui-ci s'envola aussitôt cherchant à fuir mais en prenant malheureusement la direction de Ravëfanwen.
*Pauvre bête, elle ne va surement pas comprendre ce qui lui arrive si elle décide de le tuer.*
[2]
-"Je crois que le temps nécessaire pour les guérir est déjà passé, c'est juste que j'accorde encore beaucoup d'importance à cette amulette, cela me rappelle mon but ..."
Je regardais furtivement ma main, elle ne saignait plus et je me débarrassais donc du linge sur une table à proximité. La blessure avait été plutôt légère et finalement j'aurais beaucoup douté qu'elle s'infecte. Mais je n'allais pas me plaindre de la charité de la vendeuse, surtout qu'elle avait aussi guérit ma brûlure.
Je relevais la tête et aperçu Ravëfanwen près de la porte visiblement en train de regarder ce qui se passait dehors. Je ne l'avais pas remarqué mais le temps était passé très vite et la nuit commençait déjà à tomber. Combien de temps étais-je resté ici, une heure, deux heures ? Plus ? Je ne le savais pas vraiment mais il était sur que j'avais passé trop de temps ici et que j'importunais surement cette herboriste.
Alors que je me relevais pour prendre congé d'elle, m'apprêtant à m'en aller tout en la remerciant pour les soins qu'elle m'avait prodigués, je la vis soudainement s'élancer à l'extérieur du bâtiment me lançant une phrase.
"Peut être est-ce le moment de me montrer ce dont vous êtes capable, sire Arcanta."
*Hum de la magie encore, elle se déplace plutôt vite* Pensais-je, mais pas assez pour ne pas être visible par l'œil humain ou esquiver une de ses attaques.
Me dirigeant à mon tour vers la porte, je sortis quelques secondes après elle pour la voir se défaire d'un hiboux à la taille disproportionnée.
-"C'est pas vrai, il y a même de ces bestioles ici. Moi qui pensait qu'après l'évènement de Tern j'en serais débarrassé, je crois que je me suis trompé ..."
Fourrant mes mains dans les poches de mon manteau, j'avançais tranquillement dans la rue à découvert, non pas pour me mettre en valeur, mais surtout parce que je n'avais aucunes raisons de me cacher face à des oiseaux même de grande taille. Je me tournais alors en direction d'une zone où il n'y avait vraisemblablement personne et m'adressait à Ravëfanwen. Les vents étaient en effet très pratique pour repérer quelqu'un sur une faible distance.
-"Je crois que vous vouliez que je vous montre ce dont j'étais capable demoiselle ?"
Voyant arriver trois hiboux dans la ruelle, je fis aussitôt appel aux vents, créant une forte bourrasque les déviant de leur trajectoire les obligeants à percuter violemment les façades des bâtiments. Les oiseaux rebondissaient comme dans un flipper dans ces rues étroites, c'était encore plus risible qu'à Tern et j'affichais un visage dépité.
Ne laissant pas le temps aux hiboux à moitié assommés de reprendre leur esprit, je propulsais une lame d'air en découpant un au niveau de la tête et en acheva un deuxième de la même manière. Alors que je m'apprêtais à faire pareil avec le troisième, celui-ci s'envola aussitôt cherchant à fuir mais en prenant malheureusement la direction de Ravëfanwen.
*Pauvre bête, elle ne va surement pas comprendre ce qui lui arrive si elle décide de le tuer.*
[2]
Dernière édition par Arcanta le Jeu 8 Avr - 20:14, édité 1 fois
Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Mer 31 Mar - 23:08
"Je crois que vous vouliez que je vous montre ce dont j'étais capable demoiselle ?"
Je m'étonnai qu'Arcanta me trouvasse aussi aisément, cela avait sans doute rapport avec le pouvoir qu'il avait précédemment évoqué. Ce que j'observai alors était très impressionnant : il envoya au tapis trois de ces créatures qui volaient en sa direction sans avoir lancé aucun projectile, du moins aucun que je ne puisse déceler, et sans avoir provoqué de sortilège qui aurait pu frapper ses cibles.
*Comme si l'air avait...*
A ce moment là, Arcanta fit voler le crâne de deux Hi-boux avec ce que j'imaginais être de l'air projeté violemment. Une magie puissante dont il fallait se méfier. Je ne pense pas que le troisième volatile lui ait échappé à cause d'une erreur de sa part ; quand j'y repense, cela me semble impossible. Je crois plutôt qu'il l'avait délibérément laisser filer, sachant pertinemment que je me trouvais dans l'axe de fuite de la bête, invisible à son oeil.
Au moment ou l'oiseau arrivait à ma hauteur, battant tant bien que mal des ailes pour regagner de l'altitude ce qui s'avérait difficile dans cette ruelle surplombée de bâtiments à encorbellement, je me révélai et lui portait un violent coup dans ce qui lui servait d'abdomen. A bout de souffle, l'oiseau échoua à mes pieds et je l'achevai rapidement. Si nous devions affronter d'autres de ces bêtes, mieux valait que je m'arme en conséquence. Le soleil se couchait et je pouvais me servir des dagues d'ombre. Permuterai donc la magie de l'ombre avec celle de l'esprit.
"Sire Arcanta, si vous désirez en apprendre plus sur mes compétences, c'est le moment ou jamais. Beau travail, par ailleurs, je reconnais que vous auriez mis mon échoppe dans un triste état." Dis-je en fermant la porte de ma boutique, bien décidée à m'embarquer dans une petite guérilla à travers les ruelles du quartier. Je me retournai, serrai les poings et toutes les pierres d'obsidienne de mes artefacts se mirent à luire d'une belle teinte mauve. Mes yeux s'éclaircirent de même, le temps de la permutation.
"Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul !"
Tout revint à la normale, je pouvais faire apparaître mes dagues d'ombre, de jolies lames presque droites, légèrement incurvées dans un sens puis dans l'autre pour donner à l'objet finit une silhouette profilée en forme de vague ; une petite garde, elle aussi en forme de vague protégeait la fusée. D'un joli noir possédant quelques reflets, on eut dit qu'elles avaient été façonnée dans la même pierre d'obsidienne que les gemmes de mes artefacts, mais elles étaient en fait le fruit de la magie des ombres, des lames aussi tranchantes que le meilleur acier.
"J'accepte de chasser à vos côtés ce soir, Sire Arcanta, si vous n'avez rien de mieux à faire. Cela fait un moment que je n'ai pas traqué de gibier à plume."
Je m'élançai dans les ombres grandissantes de la nuit, gageant que l'Ange saurait me suivre s'il en avait envie.
Je m'étonnai qu'Arcanta me trouvasse aussi aisément, cela avait sans doute rapport avec le pouvoir qu'il avait précédemment évoqué. Ce que j'observai alors était très impressionnant : il envoya au tapis trois de ces créatures qui volaient en sa direction sans avoir lancé aucun projectile, du moins aucun que je ne puisse déceler, et sans avoir provoqué de sortilège qui aurait pu frapper ses cibles.
*Comme si l'air avait...*
A ce moment là, Arcanta fit voler le crâne de deux Hi-boux avec ce que j'imaginais être de l'air projeté violemment. Une magie puissante dont il fallait se méfier. Je ne pense pas que le troisième volatile lui ait échappé à cause d'une erreur de sa part ; quand j'y repense, cela me semble impossible. Je crois plutôt qu'il l'avait délibérément laisser filer, sachant pertinemment que je me trouvais dans l'axe de fuite de la bête, invisible à son oeil.
Au moment ou l'oiseau arrivait à ma hauteur, battant tant bien que mal des ailes pour regagner de l'altitude ce qui s'avérait difficile dans cette ruelle surplombée de bâtiments à encorbellement, je me révélai et lui portait un violent coup dans ce qui lui servait d'abdomen. A bout de souffle, l'oiseau échoua à mes pieds et je l'achevai rapidement. Si nous devions affronter d'autres de ces bêtes, mieux valait que je m'arme en conséquence. Le soleil se couchait et je pouvais me servir des dagues d'ombre. Permuterai donc la magie de l'ombre avec celle de l'esprit.
"Sire Arcanta, si vous désirez en apprendre plus sur mes compétences, c'est le moment ou jamais. Beau travail, par ailleurs, je reconnais que vous auriez mis mon échoppe dans un triste état." Dis-je en fermant la porte de ma boutique, bien décidée à m'embarquer dans une petite guérilla à travers les ruelles du quartier. Je me retournai, serrai les poings et toutes les pierres d'obsidienne de mes artefacts se mirent à luire d'une belle teinte mauve. Mes yeux s'éclaircirent de même, le temps de la permutation.
"Ash nazg thrakatulûk agh burzum-ishi krimpatul !"
Tout revint à la normale, je pouvais faire apparaître mes dagues d'ombre, de jolies lames presque droites, légèrement incurvées dans un sens puis dans l'autre pour donner à l'objet finit une silhouette profilée en forme de vague ; une petite garde, elle aussi en forme de vague protégeait la fusée. D'un joli noir possédant quelques reflets, on eut dit qu'elles avaient été façonnée dans la même pierre d'obsidienne que les gemmes de mes artefacts, mais elles étaient en fait le fruit de la magie des ombres, des lames aussi tranchantes que le meilleur acier.
"J'accepte de chasser à vos côtés ce soir, Sire Arcanta, si vous n'avez rien de mieux à faire. Cela fait un moment que je n'ai pas traqué de gibier à plume."
Je m'élançai dans les ombres grandissantes de la nuit, gageant que l'Ange saurait me suivre s'il en avait envie.
- Ravëfanwen
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Re: L'échoppe de l'herboriste [Libre]
Jeu 1 Avr - 21:14
Je la regardais invoquer son pouvoir, les pierres noires ornant son équipement luisant subitement d'une couleur mauve tout comme ses yeux. J'en déduisais donc que ce qui lui apportait ses différentes capacités tenait dans les divers objets qu'elle portait sur elle, ses bracelets, sa cape et surement d'autres encore.
Alors que je me perdais en spéculation sur l'origine de ses pouvoirs, je la vis faire apparaitre deux lames légèrement incurvées d'un noir profond. Apparemment elle avait maniée d'un certaine manière l'obscurité, les ombres où que sais-je d'autre pour les faire apparaitre, mais sa rapidité précédent relevait d'un autre type de magie. J'émettais donc l'hypothèse qu'elle pouvait utiliser différents type de magie selon les possibilités de ses possessions.
-"Je crois que je vais vous jalouser en vous voyant faire apparaitre ainsi deux aussi belles lames, dire que j'aimerais tellement en avoir."
J'affichais un de mes rares sourire sincère. Je trouvais la situation plutôt amusante et en même temps j'en apprenais plus sur les pouvoirs des Druchii, qui plus est, grâce à une charmante demoiselle aux talents guerriers.
"J'accepte de chasser à vos côtés ce soir, Sire Arcanta, si vous n'avez rien de mieux à faire. Cela fait un moment que je n'ai pas traqué de gibier à plume."
Venant de Ravëfanwen je prenais cela comme un compliment. Il m'était avis que les Druchii n'avait pas pour habitude d'accorder l'honneur de considérer une autre personne pour chasser, même si il s'agissait de stupides hiboux.
-"J'en serais honoré mademoiselle, je dois avouer que je commençais un peu à m'ennuyer."
A peine avais-je terminé ma phrase que je m'élançais derrière l'herboriste, la suivant à travers les ruelles de la cité médiévale. Nous avancions dans la lumière déclinante du jour et je regrettais quelque peu de ne pouvoir profiter du coucher de soleil, me devant de rester sur mes gardes à cause de ces maudits oiseaux. Je continuais donc inexorablement ma marche à travers la ville, essayant de ne pas perdre Ravëfanwen de vue.
Visiblement il y avait peu de monde dehors à cause de la tombée de la nuit mais plus surement à cause des hiboux qui se baladaient à la recherche de nourriture. Je regardais donc le peu de gens qui restaient, s'enfuyant affolés et terrorisé jusqu'à chez eux.
*Il est sur qu'on ne comptera pas sur les habitants pour protéger leur ville.*
Apercevant un hiboux qui fonçait soudainement sur moi, j'appelais un fort vent à contre-sens pour arrêter son vol, le voyant faire du surplace. Je pouvais voir le vent s'engouffrer dans ses ailes, faisant gonfler ses plumes tout en le maintenant dans une position stationnaire. Ces créatures étaient plutôt jolies avec leurs plumes blanches et duveteuses, dommage qu'elles étaient carnivore et je décidais de ne pas perdre plus de temps, lui lançant une de mes lames d'air pour en finir avec elle.
[3]
Alors que je me perdais en spéculation sur l'origine de ses pouvoirs, je la vis faire apparaitre deux lames légèrement incurvées d'un noir profond. Apparemment elle avait maniée d'un certaine manière l'obscurité, les ombres où que sais-je d'autre pour les faire apparaitre, mais sa rapidité précédent relevait d'un autre type de magie. J'émettais donc l'hypothèse qu'elle pouvait utiliser différents type de magie selon les possibilités de ses possessions.
-"Je crois que je vais vous jalouser en vous voyant faire apparaitre ainsi deux aussi belles lames, dire que j'aimerais tellement en avoir."
J'affichais un de mes rares sourire sincère. Je trouvais la situation plutôt amusante et en même temps j'en apprenais plus sur les pouvoirs des Druchii, qui plus est, grâce à une charmante demoiselle aux talents guerriers.
"J'accepte de chasser à vos côtés ce soir, Sire Arcanta, si vous n'avez rien de mieux à faire. Cela fait un moment que je n'ai pas traqué de gibier à plume."
Venant de Ravëfanwen je prenais cela comme un compliment. Il m'était avis que les Druchii n'avait pas pour habitude d'accorder l'honneur de considérer une autre personne pour chasser, même si il s'agissait de stupides hiboux.
-"J'en serais honoré mademoiselle, je dois avouer que je commençais un peu à m'ennuyer."
A peine avais-je terminé ma phrase que je m'élançais derrière l'herboriste, la suivant à travers les ruelles de la cité médiévale. Nous avancions dans la lumière déclinante du jour et je regrettais quelque peu de ne pouvoir profiter du coucher de soleil, me devant de rester sur mes gardes à cause de ces maudits oiseaux. Je continuais donc inexorablement ma marche à travers la ville, essayant de ne pas perdre Ravëfanwen de vue.
Visiblement il y avait peu de monde dehors à cause de la tombée de la nuit mais plus surement à cause des hiboux qui se baladaient à la recherche de nourriture. Je regardais donc le peu de gens qui restaient, s'enfuyant affolés et terrorisé jusqu'à chez eux.
*Il est sur qu'on ne comptera pas sur les habitants pour protéger leur ville.*
Apercevant un hiboux qui fonçait soudainement sur moi, j'appelais un fort vent à contre-sens pour arrêter son vol, le voyant faire du surplace. Je pouvais voir le vent s'engouffrer dans ses ailes, faisant gonfler ses plumes tout en le maintenant dans une position stationnaire. Ces créatures étaient plutôt jolies avec leurs plumes blanches et duveteuses, dommage qu'elles étaient carnivore et je décidais de ne pas perdre plus de temps, lui lançant une de mes lames d'air pour en finir avec elle.
[3]
Dernière édition par Arcanta le Jeu 8 Avr - 20:18, édité 1 fois
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