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Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Jeu 7 Sep - 23:08
Toujours en vadrouille, je ne suis pas souvent informé des nouvelles du monde, des actualités. Enfin, ce n'est pas comme si j'essayais de me tenir au courant. Néanmoins, une annonce bien particulière parvint jusqu'à mes oreilles : un rassemblement. Ce n'était pas n'importe quel genre de rassemblement, on parlait de bestioles géantes et invincible et d'un moyen de les arrêter, un moyen de sauver le monde en quelque sorte. Je devais bien ça à cet endroit, j'étais libre grâce à la magie de ces lieux. De plus, il était hors de question de laisser une opportunité pareille de me rapprocher de ce que je désirais le plus maintenant, des remerciements. J'avais envie de devenir une sorte de héros à la manière de ceux qui m'ont porté, et peut être était ce un moyen de me rapprocher de mon but. Il était temps de sacrifier quelques jours d'activité pour pouvoir aider le monde entier.
J'étais donc partie seule en faisant du "stop" auprès de ceux qui passaient afin de me rapprocher de ce volcan, le pic d'Arcturus. Le chemin fut long, mais peu compliqué. La fin de celui-ci se fit d'ailleurs en rejoignant les donateurs d'énergie et leurs véhicules. On m'emmena donc directement à la montagne de feu où ensemble, nous descendîmes dans les entrailles bouillantes et empestant le souffre. Je ne pue empêcher un sourire en passant au dessus de la lave, me rappelant l'aspect du métal fondu dont je devais sûrement sortir. Des personnes quittaient les lieux, tandis que j'apercevais l'assemblée, assise autour de la chroniqueuse dite déesse. À ce que j'avais donc compris en voyant des gens partirent, j'avais raté le début de l'histoire. Je me demandais d'ailleurs pourquoi s'amuser à nous conter la vie de quelqu'un si c'était au final simplement pour prendre de notre énergie. Enfin, passons, je me plaçais donc à côté d'un type, changeant plusieurs fois de positions avant de trouver la plus confortable. Je me tournai et retournai en questionnant les personnes autour.
Euh... On peut me résumer le début ? Je n'arrive visiblement qu'à l'entracte.
J'étais donc partie seule en faisant du "stop" auprès de ceux qui passaient afin de me rapprocher de ce volcan, le pic d'Arcturus. Le chemin fut long, mais peu compliqué. La fin de celui-ci se fit d'ailleurs en rejoignant les donateurs d'énergie et leurs véhicules. On m'emmena donc directement à la montagne de feu où ensemble, nous descendîmes dans les entrailles bouillantes et empestant le souffre. Je ne pue empêcher un sourire en passant au dessus de la lave, me rappelant l'aspect du métal fondu dont je devais sûrement sortir. Des personnes quittaient les lieux, tandis que j'apercevais l'assemblée, assise autour de la chroniqueuse dite déesse. À ce que j'avais donc compris en voyant des gens partirent, j'avais raté le début de l'histoire. Je me demandais d'ailleurs pourquoi s'amuser à nous conter la vie de quelqu'un si c'était au final simplement pour prendre de notre énergie. Enfin, passons, je me plaçais donc à côté d'un type, changeant plusieurs fois de positions avant de trouver la plus confortable. Je me tournai et retournai en questionnant les personnes autour.
Euh... On peut me résumer le début ? Je n'arrive visiblement qu'à l'entracte.
- Hiryu
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Titre : Noble, Artisan, Cosmos, Perçant, Hotel, Kohë, Curo, Kesukuan, Tchi, Sarkina, Crépuscule, Précision, Chasseur
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Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Ven 8 Sep - 17:00
La projection dans l’histoire d’un lointain passé s’était avérée passionnante, Lilou ne vit pas le temps passer et fut surprise de retrouver son corps. Sortant de sa torpeur elle était encore abasourdie. Elle ne sentit pas immédiatement la fatigue, encore plongée dans le récit elle souhaitez connaître la suite.
C’est en se dirigeant vers les tentes de repos qu’elle sentie le poids de la fatigue la submergée. Même Higor qui était habituellement fringuant était étrangement calme. Lilou reconnue de très loin la fière allure de Kaïl. Les mains dans les poches, il s’avança vers elle avec ce fabuleux sourire malicieux qui lui faisait tourner la tête. Son cœur s’accéléra. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vue. Elle avait tellement de choses à lui raconter mais rien ne voulait franchir ses lèvres, la fatigue l’assaillait. Il lui mit dans les mains un tout petit Koala. La boule de poil était chaude et douce. Le Karamel escalada rapidement son bras et vint instinctivement se loger sur son épaule. Les yeux de Lilou scintillèrent.
- Oh il super choupiii ! Merci !
Elle n’eut pas le temps de dire autre choses les gens se pressait, et il lui fallait dormir sous peine de s’écrouler sur place.
- On se voit tout à l’heure.
Elle se dirigea vers les tentes et en se retournant elle constata qu’Higor avait retrouvé son entrain et suivait son créateur en effectuant de grand cercle autour de lui.
Lilou s’allongea sur un lit de camp, son nouvel ami accroché au bras, elle plongea ses yeux, dans les grands yeux noirs et humides du petit Karamel, elle devait le baptiser. * Freya ? Coca ? Falbala ? Dakota ? Didi ? Dona ? Avalon ? ….* et elle s’endormit…
Une heure plus tard toute pimpante, elle courrait en direction de la salle de méditation le petit koala suspendue à son cou. Elle voulait rejoindre Kaïl au plus vite. Il était là, assis en tailleur en train de griffonner sur son carnet.
- Qu’est ce que j’ai loupée ?
Elle s’assit à côté de lui, si prés que si elle inclinait légèrement la tête elle pouvait se lover sur son épaule.
- Tu m’as manqué, avoua t’elle dans un murmure
- Lilou
- Modérateur
- Suivi : Fiche , //Journal // Pims
Titre : Cosmos, Sapin, Kesukuan
Race : mi humain / mi esprit
Statut : Apprentie guèrisseuse
Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
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Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Sam 9 Sep - 19:23
.J'étais plutôt curieux de savoir ce qu'il se passe/s'est passé sur le pic d'Arcturus. Des invitations furent envoyées par monts et par vaux à tous ceux qui le veulent de pouvoir rebâtir la puissance magique de la prison qui s'y trouve. Et y découvrir un pan de l'Histoire. Chose qui me passionne au plus haut point : certes je peux le lire par le biais d'ouvrages, mais le vivre ! Je préparais quelques Stellar Cooler dans mon Sarkasier (Sarkina-casier), un ou deux pour moi, et quelques autre à vendre (si je pouvais me faire quelques Pims...). Une fois paré, mon Perçant à la main, direction le Pic.
Le camp se dresse à flanc du Pic, sur une plate-forme près d'une grotte, l'entrée de la prison. Le sol est tiède, et quelques gargouillis se font entendre du plus profond de la terre. Dans le camp, j'aperçois Lilou... elle est partie sans même me demander.... Il va falloir que je cadre un peu ses allées et venues (qu'elle me demande au moins si elle peut, je ne lui aurait pas dit non, je ne suis pas horrible.... pas à ce point....).
Le chemin qui s'engouffre dans le ventre du pic est étroit, et les murs de basalte et d'obsidienne refroidie forme une mosaïque. La nature, même dans sa furie la plus grande, peut se montrer harmonieuse et artistique.
Au bout du chemin, une chaleur étouffante remonte d'une gorge où coule un torrent de lave, et le seul moyen de le traverser est un pont, qui je l'espère est suffisamment solide, car mon Perçant n'a plus de jus. Je le traverse, avec précaution et appréhension (j'espère qu'il est solide pour 3), et ce que je vis à la fin de ma traversée me souffla.
Une salle immense abritait suffisamment d'habitations pour abriter la population d'un village ! Les couleurs étaient passées, mais les maisons étaient toujours là. Qui que soient ceux qui ont bâti ceci, leur œuvre était clairement faite pour durer. Je n'ose imaginer un peuple ayant pu choisir un lieu de vie aussi dangereux et reculé, quel était leur mode de vie ? Et pourquoi s'installer ici ? Il y avait une myriade de lieux plus hospitaliers qu'ici, et avec des ressources plus abondantes. Mais j'imagine qu'être le geôlier de cette prison n'était pas forcément de tout repos
Une porte dorée plus tard, j'entamais la descente de la cheminée de lave. Malgré d'important rejet de fumée, de souffre, l'air restait respirable.
Au fin fond de la cheminée, une salle réunissait une foule entière de personnes venues méditer, mais la plupart étaient déjà à bout de forces. J'ai dû louper le début. Et au fond de la salle, une dame qui patientait, debout. Était-ce Témari ?
Peu importe, je m'installais et commençais la méditation.
Le camp se dresse à flanc du Pic, sur une plate-forme près d'une grotte, l'entrée de la prison. Le sol est tiède, et quelques gargouillis se font entendre du plus profond de la terre. Dans le camp, j'aperçois Lilou... elle est partie sans même me demander.... Il va falloir que je cadre un peu ses allées et venues (qu'elle me demande au moins si elle peut, je ne lui aurait pas dit non, je ne suis pas horrible.... pas à ce point....).
Le chemin qui s'engouffre dans le ventre du pic est étroit, et les murs de basalte et d'obsidienne refroidie forme une mosaïque. La nature, même dans sa furie la plus grande, peut se montrer harmonieuse et artistique.
Au bout du chemin, une chaleur étouffante remonte d'une gorge où coule un torrent de lave, et le seul moyen de le traverser est un pont, qui je l'espère est suffisamment solide, car mon Perçant n'a plus de jus. Je le traverse, avec précaution et appréhension (j'espère qu'il est solide pour 3), et ce que je vis à la fin de ma traversée me souffla.
Une salle immense abritait suffisamment d'habitations pour abriter la population d'un village ! Les couleurs étaient passées, mais les maisons étaient toujours là. Qui que soient ceux qui ont bâti ceci, leur œuvre était clairement faite pour durer. Je n'ose imaginer un peuple ayant pu choisir un lieu de vie aussi dangereux et reculé, quel était leur mode de vie ? Et pourquoi s'installer ici ? Il y avait une myriade de lieux plus hospitaliers qu'ici, et avec des ressources plus abondantes. Mais j'imagine qu'être le geôlier de cette prison n'était pas forcément de tout repos
Une porte dorée plus tard, j'entamais la descente de la cheminée de lave. Malgré d'important rejet de fumée, de souffre, l'air restait respirable.
Au fin fond de la cheminée, une salle réunissait une foule entière de personnes venues méditer, mais la plupart étaient déjà à bout de forces. J'ai dû louper le début. Et au fond de la salle, une dame qui patientait, debout. Était-ce Témari ?
Peu importe, je m'installais et commençais la méditation.
- Richye Erelm
- Alchimiste
- Suivi : Description
Fiche de suivi
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Demeure
Titre : Artisan, Perçant, Curo, Sarkina, Cosmos, Précision, Cuisto, Cie, Challenger, Daya, Altera, Titan, Tchi, Hermés, Boleo
Race : Humain
Statut : Alchimiste de l'Entre-Monde
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Titre débile : Le pourfendeur de chauve-souris/Le PGM du thé
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Sam 9 Sep - 21:08
Joe était dans la salle de la caserne en train de subir un programme tv médiocre lorsque celui-ci fut interrompu pour un flash spécial : Un appel à la reconstruction de la prison d'Arcturus, le volcan avait besoin d'énergie qui serait saisi à chaque participant qui prêterait de ses ressources lors d'une méditation. Tout être d'Entre-Monde était convié à venir soutenir la semi-divinité Témari.
La jeune fille était coincée à la Caserne encore une journée le temps que sa garde se termine. Elle était avec Raph, qui lui racontait les potins des Sanctuaris. C'est fou comme un si petit organisme pouvait regorger d'histoires de c... cœur, d'embrouilles ... Digne d'un des feuilletons qu'il lui était obligé de regarder pour passer le temps.
Dès le lendemain Joe prépara ses affaires, c'est-à-dire pas grand chose, et utilisa le miroir pour se rendre vers le Pic d'Arcturus. Ce badge était bien pratique tout de même, elle ne regrettait pas son choix de devenir Sanctuari.
Les tentes au dehors se remplissaient d'individus épuisés, l'ancienne boxeuse marcha à contre courant jusqu'à arriver au fin fond d'un puits où une large plateforme s'étendait sous les fesses d'être assis prêt à méditer.
Une belle femme se tenait debout, regardant tout ce beau monde d'un regard satisfait. Joe s'approcha d'un blondinet qui se proposait de raconter le début de l'histoire contée, à un autre individu subjugué par la semi-divinité.
- Je ne sais pas s'il t'a entendu mais je veux bien t'écouter. Je m'appelle Joe, se présenta-t-elle en tendant la main.
Elle remit sa mèche de cheveux et s'assit à côté de l'homme.
La jeune fille était coincée à la Caserne encore une journée le temps que sa garde se termine. Elle était avec Raph, qui lui racontait les potins des Sanctuaris. C'est fou comme un si petit organisme pouvait regorger d'histoires de c... cœur, d'embrouilles ... Digne d'un des feuilletons qu'il lui était obligé de regarder pour passer le temps.
Dès le lendemain Joe prépara ses affaires, c'est-à-dire pas grand chose, et utilisa le miroir pour se rendre vers le Pic d'Arcturus. Ce badge était bien pratique tout de même, elle ne regrettait pas son choix de devenir Sanctuari.
Les tentes au dehors se remplissaient d'individus épuisés, l'ancienne boxeuse marcha à contre courant jusqu'à arriver au fin fond d'un puits où une large plateforme s'étendait sous les fesses d'être assis prêt à méditer.
Une belle femme se tenait debout, regardant tout ce beau monde d'un regard satisfait. Joe s'approcha d'un blondinet qui se proposait de raconter le début de l'histoire contée, à un autre individu subjugué par la semi-divinité.
- Je ne sais pas s'il t'a entendu mais je veux bien t'écouter. Je m'appelle Joe, se présenta-t-elle en tendant la main.
Elle remit sa mèche de cheveux et s'assit à côté de l'homme.
- Joe
- Sanctuari
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Sam 16 Sep - 0:53
Témari déclara une pause de quelques heures avant de reprendre le conte de la légende d’Arcturus. Certains dormaient sur place, mais la plupart profitèrent du confort offert à la surface pour se reposer. Elle-même aurait opté pour l’air frais. La prison des Arcturiens, quand bien-même elle l’avait créé, lui filait des frissons désagréables.
-Coucou Nij’aku !
Elle lui fit de grands signes des mains depuis son perchoir, heureuse de voir que le Maitre de Souen était toujours partant pour une aventure, surtout lorsqu’elle en était l’organisatrice.
De là-haut, elle s’ennuyait à mourir. Elle se laissa glisser au sol et arpenta la salle. Il y avait de quoi s’occuper. Entre deux inspections des gravures reconstituées, elle confisqua le carnet de croquis d’un garçon, elle joua avec un animal adorablement fou, elle salua l'ancienne boxeuse et nouvelle sanctuari d'une amicale mais douloureuse claque dans le dos et enfin, seulement, elle participa au résumé du début de l’aventure. Pensant sûrement que les nouveaux arrivants auraient besoin de ça pour suivre correctement la deuxième étape.
Puis, le temps filant rapidement, elle retrouva son bout d’oeuf et s’y installa confortablement.
En tailleur, la jeune femme accueillit les retardataires de quelques rires et moqueries de son cru. Dès lors que chacun eût trouvé sa place, l’air se chargea de magie. Le silence se déploya dans la salle des Echos et les entre-mondiens glissèrent lentement dans les limbes d’une profonde méditation.
-Coucou Nij’aku !
Elle lui fit de grands signes des mains depuis son perchoir, heureuse de voir que le Maitre de Souen était toujours partant pour une aventure, surtout lorsqu’elle en était l’organisatrice.
De là-haut, elle s’ennuyait à mourir. Elle se laissa glisser au sol et arpenta la salle. Il y avait de quoi s’occuper. Entre deux inspections des gravures reconstituées, elle confisqua le carnet de croquis d’un garçon, elle joua avec un animal adorablement fou, elle salua l'ancienne boxeuse et nouvelle sanctuari d'une amicale mais douloureuse claque dans le dos et enfin, seulement, elle participa au résumé du début de l’aventure. Pensant sûrement que les nouveaux arrivants auraient besoin de ça pour suivre correctement la deuxième étape.
Puis, le temps filant rapidement, elle retrouva son bout d’oeuf et s’y installa confortablement.
En tailleur, la jeune femme accueillit les retardataires de quelques rires et moqueries de son cru. Dès lors que chacun eût trouvé sa place, l’air se chargea de magie. Le silence se déploya dans la salle des Echos et les entre-mondiens glissèrent lentement dans les limbes d’une profonde méditation.
* * *
Il y avait des cendres dans l’air. L’odeur du bois calciné, étouffante, s’insinuait dans chaque cellule de son corps. Les fumées épaisses transformaient le monde en un brouillard illuminé de flammes dansantes.
Arcturus courait. Il filait droit devant lui, sautant par-dessus les racines, bousculant les jeunes arbres et se faisait attraper ça et là par les épines invisibles des ronces. Sa respiration le trahissait, il se sentait faiblir et à une centaine de mètres de lui, un monstre de ténèbres et de feu se rapprochait inexorablement.
Le nuage de grisaille et d’ocre se fendit sur la nuit. Arcturus à toute allure bascula dans le vide. Il glissa sur les arbres du ravin, il rebondit sur leurs courbes feuillues et atterrit dans l’eau saumâtre. Hébété et endoloris de toute part.
Au-dessus de lui, le dragon plongea. Son corps immense percuta la paroi opposée et déclencha une avalanche de roches et de poussières sur eux deux. Il n’avait plus qu’à tendre le cou et Arcturus serait broyé.
Le jeune homme avait les yeux écarquillés de terreur, il rampa dans la boue sans jamais s’éloigner assez du dragon. Autour de lui les restes démembrés d’auberades par centaines saillaient dans la fange ; c’était un champ de ruines. Un nid et un charnier à la fois.
Au coin de l’œil, le chasseur perçut la gueule irradiante s’ouvrir pour lui. Puis, des ténèbres jaillit une lueur. Une étoile enfermée dans le corps trapu d’une autre bête. Elle percuta le dragon en pleine tête. Puis une autre la suivit et le ravin se changea en arène. Le dragon n’avait plus assez de cette gueule énorme pour se défaire des deux fauves. Leurs yeux et leurs dents luisaient dans l’incendie, terrifiantes et malgré tout, si petites face au dragon…
Les titans combatirent longuement et un simple ravin devint un cratère. Le feu coulait en flots intarissables, dont l'embrun était ponctué des rugissements dévastateurs de la créature. Arcturus, que les éboulis et la fumée blessaient toujours, ne trouva aucun abri dans l'arène.
Ses forces l'abandonnèrent. L'enfant s'échoua dans les cendres ne voyant plus tout à fait les démons lutter, ne sentant plus réellement les tremblements de la terre, ne percevant plus précisément l'instant où les couleurs disparurent de ses yeux.
Le soleil était déjà haut dans le ciel, il amorçait sa propre chute vers l’horizon lorsque le jeune chasseur ouvrit les yeux. Il n’était pas seul, loin de là. Une fourrure chaude et épaisse l’encerclait. Elle était noire comme la nuit.
-Suis-je mort ?
L’odeur de brûlé tapissait sa gorge, il sentait la puissante odeur du soufre dans l’air. Ses membres étaient terriblement douloureux. Arcturus se releva lentement et sentit la nausée, la raideur de ses membres, le flottement qu’il vivait dans ses pensées qui, chacun, soulignaient beaucoup de choses et le traumatisme de cette nuit d’enfer n’en était qu’une petite partie.
Une voix lui répondit et en un sursaut de peur il bondit sur ses pieds.
- Je ne l'espère pas ! On aurait fait tout ça pour rien ?
La voix était grave et sourde et pourtant rieuse. Elle semblait prendre sa source au fond d’une caverne immense et s'écoulait en gouttelettes depuis les plafonds hérissés de pointes.
- Je crois que notre petit ami est réveillé.
D’un même mouvement, deux loups se mirent debout. Ils étaient semblables en tout point. Même dans leurs regards intenses qu'ils posaient sur lui. Arcturus levait haut la tête pour les regarder avec respect. Il lui sembla observer des astres comme deux lunes noires penchées sur lui.
Arcturus ne savait plus s’il devait reculer ou s’effondrer. Il tremblait sur ses jambes et restait muet de peur. Oui, ces bêtes étaient grandes. Plus que tout ce qu'il connaissait jusqu'à cette soirée en enfer.
-Allons, garçon, si nous voulions te tuer nous n’aurions pas empêché Darhien de te dévorer.
-Lui, c’est un dragon soupe-au-lait, commenta le second loup dont la voix était plus ténue, mais non moins caverneuse.
D’une voix blanche qu’il aurait aimé assurée, Arcturus parla, regrettant aussitôt de l’avoir fait lorsqu’il s’entendit au travers de ses tremblements nerveux.
-Que me voulez-vous ?
-Nous, rien de bien intéressant, mais elle veut te voir. Elle nous a envoyés pour te trouver. Je suis Astérion, fit le loup. Et voici mon frère.
-Charra.
-Que voulez-vous dire ? Que… Mais il réfléchissait et les événements se succédaient en cascade dans ses pensées.
-Les auberades ! Sont-elles toutes mortes ?
-Non, n’ai crainte, Charra a repoussé le reste du groupe vers un lieu moins exposé. Tes compagnons les trouveront dans quelques jours. Je ne te cache pas que ton peuple ne pourra profiter du troupeau avant quelques années.
-Et le dragon… Un dragon, répétait-il dans un souffle. Un monstre immense… Etait-ce un dieu ou une créature du monde des morts ?
Ils ne lui répondirent rien à sa dernière question. Mais puisqu'il tremblait comme une feuille, Astérion pencha vers lui sa tête dont la fourrure adoucissait le trait.
- Tu n’as plus rien à craindre de lui pour le moment, nous avons invité Darhien à rejoindre les montagnes, il ne devrait pas redescendre de sitôt. Les loups échangèrent un regard qu'il perçut comme de la malice. S'il recommençait... Je crois qu'elle s'en chargerait elle-même. Ils ne se sont jamais bien entendus ces deux-là.
Mais Charra eut ce rire en gouttelette si surprenant et ajouta :
- Il n'y a pas grand monde qui s'entend avec elle non-plus.
Arcturus leva sur Astérion un regard empli de peur et de questions sans réponse.
-Tu en sauras plus très bientôt, je te le promets petit homme. A présent, j'ai besoin de savoir si tu acceptes-tu son invitation ?
L’enfant fut aussitôt sur ses gardes et si les deux loups ne semblaient pas vouloir le dévorer, il n’en restait pas moins terrifié. Arcturus était bien plus malin qu'il n'était doué à l'arc. S'il acceptait d'accompagner les loups, il sentait au fond de lui qu'il ne reverrait pas sa tribu avant longtemps. Sa volonté ne l'engageait pas à boire le thé avec deux loups gigantesques, elle le conduirait sur un chemin difficile, des difficultés qu'il n'osait imaginer.
Un instant, il jeta un oeil sur la forêt dévastée. L'incendie s'était essoufflé mais les arbres n'étaient plus qu'une ligne sur l'horizon. Il n'y avait autour d'eux que les charbons et un désert de poussière.
-Qui est-ce, cette femme qui me cherche ?
Charra ronronna d’un rire à peine contenu tout en s’allongeant.
-Grimpe sur mon dos et tu sauras. C’est toujours plus facile de la rencontrer que d’essayer de savoir qui elle est avant.
-C’est qu’elle est un peu… Mais Astérion se tut et observa le jeune homme se hisser souplement sur le dos de Charra. Bien. Accroche-toi car le voyage sera long.
La forêt autour d’eux n’était plus que cadavres de bois et cendres fumantes. Les loups s’élancèrent au travers de l’enfer et plus vite que tous les oiseaux du monde, Arcturus se retrouva de nouveau sur la plaine verdoyante des tribus Varathiel, au sud s'étendaient les plateaux florissant et une autre forêt dans laquelle personne ne mettait jamais les pieds. Au-delà, encore, c'était plus loin que tous les voyages que les tribus ont accomplis depuis la nuit des temps. Alors Arcturus ignorait ce qui se trouvait au delà de la forêt de Ingkr, il ne pouvait même imaginer quelles merveilles l'entoureront tout au long de sa vie.
Arcturus courait. Il filait droit devant lui, sautant par-dessus les racines, bousculant les jeunes arbres et se faisait attraper ça et là par les épines invisibles des ronces. Sa respiration le trahissait, il se sentait faiblir et à une centaine de mètres de lui, un monstre de ténèbres et de feu se rapprochait inexorablement.
Le nuage de grisaille et d’ocre se fendit sur la nuit. Arcturus à toute allure bascula dans le vide. Il glissa sur les arbres du ravin, il rebondit sur leurs courbes feuillues et atterrit dans l’eau saumâtre. Hébété et endoloris de toute part.
Au-dessus de lui, le dragon plongea. Son corps immense percuta la paroi opposée et déclencha une avalanche de roches et de poussières sur eux deux. Il n’avait plus qu’à tendre le cou et Arcturus serait broyé.
Le jeune homme avait les yeux écarquillés de terreur, il rampa dans la boue sans jamais s’éloigner assez du dragon. Autour de lui les restes démembrés d’auberades par centaines saillaient dans la fange ; c’était un champ de ruines. Un nid et un charnier à la fois.
Au coin de l’œil, le chasseur perçut la gueule irradiante s’ouvrir pour lui. Puis, des ténèbres jaillit une lueur. Une étoile enfermée dans le corps trapu d’une autre bête. Elle percuta le dragon en pleine tête. Puis une autre la suivit et le ravin se changea en arène. Le dragon n’avait plus assez de cette gueule énorme pour se défaire des deux fauves. Leurs yeux et leurs dents luisaient dans l’incendie, terrifiantes et malgré tout, si petites face au dragon…
Les titans combatirent longuement et un simple ravin devint un cratère. Le feu coulait en flots intarissables, dont l'embrun était ponctué des rugissements dévastateurs de la créature. Arcturus, que les éboulis et la fumée blessaient toujours, ne trouva aucun abri dans l'arène.
Ses forces l'abandonnèrent. L'enfant s'échoua dans les cendres ne voyant plus tout à fait les démons lutter, ne sentant plus réellement les tremblements de la terre, ne percevant plus précisément l'instant où les couleurs disparurent de ses yeux.
Le soleil était déjà haut dans le ciel, il amorçait sa propre chute vers l’horizon lorsque le jeune chasseur ouvrit les yeux. Il n’était pas seul, loin de là. Une fourrure chaude et épaisse l’encerclait. Elle était noire comme la nuit.
-Suis-je mort ?
L’odeur de brûlé tapissait sa gorge, il sentait la puissante odeur du soufre dans l’air. Ses membres étaient terriblement douloureux. Arcturus se releva lentement et sentit la nausée, la raideur de ses membres, le flottement qu’il vivait dans ses pensées qui, chacun, soulignaient beaucoup de choses et le traumatisme de cette nuit d’enfer n’en était qu’une petite partie.
Une voix lui répondit et en un sursaut de peur il bondit sur ses pieds.
- Je ne l'espère pas ! On aurait fait tout ça pour rien ?
La voix était grave et sourde et pourtant rieuse. Elle semblait prendre sa source au fond d’une caverne immense et s'écoulait en gouttelettes depuis les plafonds hérissés de pointes.
- Je crois que notre petit ami est réveillé.
D’un même mouvement, deux loups se mirent debout. Ils étaient semblables en tout point. Même dans leurs regards intenses qu'ils posaient sur lui. Arcturus levait haut la tête pour les regarder avec respect. Il lui sembla observer des astres comme deux lunes noires penchées sur lui.
Arcturus ne savait plus s’il devait reculer ou s’effondrer. Il tremblait sur ses jambes et restait muet de peur. Oui, ces bêtes étaient grandes. Plus que tout ce qu'il connaissait jusqu'à cette soirée en enfer.
-Allons, garçon, si nous voulions te tuer nous n’aurions pas empêché Darhien de te dévorer.
-Lui, c’est un dragon soupe-au-lait, commenta le second loup dont la voix était plus ténue, mais non moins caverneuse.
D’une voix blanche qu’il aurait aimé assurée, Arcturus parla, regrettant aussitôt de l’avoir fait lorsqu’il s’entendit au travers de ses tremblements nerveux.
-Que me voulez-vous ?
-Nous, rien de bien intéressant, mais elle veut te voir. Elle nous a envoyés pour te trouver. Je suis Astérion, fit le loup. Et voici mon frère.
-Charra.
-Que voulez-vous dire ? Que… Mais il réfléchissait et les événements se succédaient en cascade dans ses pensées.
-Les auberades ! Sont-elles toutes mortes ?
-Non, n’ai crainte, Charra a repoussé le reste du groupe vers un lieu moins exposé. Tes compagnons les trouveront dans quelques jours. Je ne te cache pas que ton peuple ne pourra profiter du troupeau avant quelques années.
-Et le dragon… Un dragon, répétait-il dans un souffle. Un monstre immense… Etait-ce un dieu ou une créature du monde des morts ?
Ils ne lui répondirent rien à sa dernière question. Mais puisqu'il tremblait comme une feuille, Astérion pencha vers lui sa tête dont la fourrure adoucissait le trait.
- Tu n’as plus rien à craindre de lui pour le moment, nous avons invité Darhien à rejoindre les montagnes, il ne devrait pas redescendre de sitôt. Les loups échangèrent un regard qu'il perçut comme de la malice. S'il recommençait... Je crois qu'elle s'en chargerait elle-même. Ils ne se sont jamais bien entendus ces deux-là.
Mais Charra eut ce rire en gouttelette si surprenant et ajouta :
- Il n'y a pas grand monde qui s'entend avec elle non-plus.
Arcturus leva sur Astérion un regard empli de peur et de questions sans réponse.
-Tu en sauras plus très bientôt, je te le promets petit homme. A présent, j'ai besoin de savoir si tu acceptes-tu son invitation ?
L’enfant fut aussitôt sur ses gardes et si les deux loups ne semblaient pas vouloir le dévorer, il n’en restait pas moins terrifié. Arcturus était bien plus malin qu'il n'était doué à l'arc. S'il acceptait d'accompagner les loups, il sentait au fond de lui qu'il ne reverrait pas sa tribu avant longtemps. Sa volonté ne l'engageait pas à boire le thé avec deux loups gigantesques, elle le conduirait sur un chemin difficile, des difficultés qu'il n'osait imaginer.
Un instant, il jeta un oeil sur la forêt dévastée. L'incendie s'était essoufflé mais les arbres n'étaient plus qu'une ligne sur l'horizon. Il n'y avait autour d'eux que les charbons et un désert de poussière.
-Qui est-ce, cette femme qui me cherche ?
Charra ronronna d’un rire à peine contenu tout en s’allongeant.
-Grimpe sur mon dos et tu sauras. C’est toujours plus facile de la rencontrer que d’essayer de savoir qui elle est avant.
-C’est qu’elle est un peu… Mais Astérion se tut et observa le jeune homme se hisser souplement sur le dos de Charra. Bien. Accroche-toi car le voyage sera long.
La forêt autour d’eux n’était plus que cadavres de bois et cendres fumantes. Les loups s’élancèrent au travers de l’enfer et plus vite que tous les oiseaux du monde, Arcturus se retrouva de nouveau sur la plaine verdoyante des tribus Varathiel, au sud s'étendaient les plateaux florissant et une autre forêt dans laquelle personne ne mettait jamais les pieds. Au-delà, encore, c'était plus loin que tous les voyages que les tribus ont accomplis depuis la nuit des temps. Alors Arcturus ignorait ce qui se trouvait au delà de la forêt de Ingkr, il ne pouvait même imaginer quelles merveilles l'entoureront tout au long de sa vie.
* * *
-Vous semblez déjà épuisés, s’interrompit Témari.
La magie du lieu se retira et le groupe sortit de sa torpeur. Des visages se tournaient de tous côtés pour y trouver les repères du monde réel.
-Allez vous reposer, j’attendrais quelques heures avant de conter la troisième partie.
Témari se releva et entreprit de se dégourdir les jambes en se promenant parmi ses invités. Elle saluait les uns, se moquaient des autres et parfois aidait l’un d’eux moins éveillé à se relever.
Ceux qui vivaient l’aventure pour la seconde fois sentaient en eux une lourdeur nouvelle. Comme si la peur d’Arcturus les habitait encore...
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Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Sam 16 Sep - 16:18
Ayant été aux premières loges de la libération des Arcturiens, il ne vint pas une seconde à l'esprit de Xénon de ne pas participer à la réparation de leur prison.
Quant à HK, il n'eut besoin de lui glisser qu'une seule allusion pour que le droïde se présente à son bureau à l'heure dite. Difficile de dire si lui aussi ressentait de la culpabilité devant le rôle qu'ils avaient joué en lâchant par mégarde une pareille menace sur l'Entre-Monde, mais au moins prenait-il ses responsabilités. Il n'eut pas un seul commentaire à faire sur le terrible ennui de la démarche et les mille et unes choses plus intéressantes qui requéraient son attention sur Ken.
C'est donc à deux qu'ils apparurent par Perçant dans le camp à flanc de volcan. Xénon interrogea un commissaire pour apprendre que la deuxième séance s'achèverait bientôt. En effet, ils ne tardèrent pas à voir revenir un flot de volontaires épuisés. Ils s'engagèrent donc à contre-courant dans la caverne, retrouvant un décor qui ne leur était pas inconnu. Le silence pesait entre eux, s'alourdissant de mauvais souvenirs à mesure qu'ils descendaient dans le puits.
Ce fut presque une surprise de trouver l'immense salle résonnant des murmures des gens qui s'installaient pour un somme ou pour la suite de la méditation. Les œufs étaient toujours là, rappel imposant de leur échec ; mais il était plus difficile de les trouver sinistres quand on s'agitait à leurs pieds.
Ils se posèrent dans un coin, et HK reprit enfin assez du poil de la bête pour râler :
"On en a pour une heure d'attente. J'aurai pu régler trois affaires sur Ken si K'ouen daignait donner des horaires fiables."
Xénon tourna la tête pour rouler des yeux sans qu'il le voie.
Quant à HK, il n'eut besoin de lui glisser qu'une seule allusion pour que le droïde se présente à son bureau à l'heure dite. Difficile de dire si lui aussi ressentait de la culpabilité devant le rôle qu'ils avaient joué en lâchant par mégarde une pareille menace sur l'Entre-Monde, mais au moins prenait-il ses responsabilités. Il n'eut pas un seul commentaire à faire sur le terrible ennui de la démarche et les mille et unes choses plus intéressantes qui requéraient son attention sur Ken.
C'est donc à deux qu'ils apparurent par Perçant dans le camp à flanc de volcan. Xénon interrogea un commissaire pour apprendre que la deuxième séance s'achèverait bientôt. En effet, ils ne tardèrent pas à voir revenir un flot de volontaires épuisés. Ils s'engagèrent donc à contre-courant dans la caverne, retrouvant un décor qui ne leur était pas inconnu. Le silence pesait entre eux, s'alourdissant de mauvais souvenirs à mesure qu'ils descendaient dans le puits.
Ce fut presque une surprise de trouver l'immense salle résonnant des murmures des gens qui s'installaient pour un somme ou pour la suite de la méditation. Les œufs étaient toujours là, rappel imposant de leur échec ; mais il était plus difficile de les trouver sinistres quand on s'agitait à leurs pieds.
Ils se posèrent dans un coin, et HK reprit enfin assez du poil de la bête pour râler :
"On en a pour une heure d'attente. J'aurai pu régler trois affaires sur Ken si K'ouen daignait donner des horaires fiables."
Xénon tourna la tête pour rouler des yeux sans qu'il le voie.
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Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Dim 17 Sep - 20:39
Je voyais assez de bonnes têtes, mignonnes et douces, pour regretter de ne pas avoir participé au deuxième round. J'aurais été bien mieux installé sur les jambes confortables de l'une de ces dames plutôt que dans le panier à salade qu'on m'a permis d'utiliser.
Ces bipèdes, n'ont véritablement aucun sens de la reconnaissance. J'avais donner de ma précieuse énergie pour cette prison et j'étais remercié de la pire manière qui soi.
La montagne, le volcan, la lave et la salle, enfin. Peu nombreux étaient ceux déjà arrivés sur place. Le choix était maigre, j'avais le droit entre un androïde mâle et un tas de ferraille à la mauvaise foi écrite sur ses diodes optiques.
-Excusez-moi, monsieur.
Ainsi j'introduisais mon arrivée d'une voix ampoulée. Je m'adressais directement à l'homme blond qui dégageait juste assez de chaleur pour me satisfaire.
-Permettez...
Je bondis sur ses genoux et tournaient sur moi-même pour en vérifier le moelleux.
-Voilà pourquoi je choisi des femelles quand elles sont disponibles. Les mâles humains. Vous êtes aussi confortables que du bois sec...
Un coup d'oeil à la salle me suffit à deviner que le choix arriverait plus tard et donc trop tard.
Je vais m'en contenter.
Je me laissais choir en travers de ses cuisses dans la position la plus optimale pour piquer un demi-sommeil.
-Ne bougez pas trop pendant le récit, je vous prie. Vous me réveilleriez. Je suis d'humeur irritable au levé, ni vous ni moi n'avons envie de vivre un instant aussi embarrassant.
Un ronronnement de plus, je dormais.
Ces bipèdes, n'ont véritablement aucun sens de la reconnaissance. J'avais donner de ma précieuse énergie pour cette prison et j'étais remercié de la pire manière qui soi.
La montagne, le volcan, la lave et la salle, enfin. Peu nombreux étaient ceux déjà arrivés sur place. Le choix était maigre, j'avais le droit entre un androïde mâle et un tas de ferraille à la mauvaise foi écrite sur ses diodes optiques.
-Excusez-moi, monsieur.
Ainsi j'introduisais mon arrivée d'une voix ampoulée. Je m'adressais directement à l'homme blond qui dégageait juste assez de chaleur pour me satisfaire.
-Permettez...
Je bondis sur ses genoux et tournaient sur moi-même pour en vérifier le moelleux.
-Voilà pourquoi je choisi des femelles quand elles sont disponibles. Les mâles humains. Vous êtes aussi confortables que du bois sec...
Un coup d'oeil à la salle me suffit à deviner que le choix arriverait plus tard et donc trop tard.
Je vais m'en contenter.
Je me laissais choir en travers de ses cuisses dans la position la plus optimale pour piquer un demi-sommeil.
-Ne bougez pas trop pendant le récit, je vous prie. Vous me réveilleriez. Je suis d'humeur irritable au levé, ni vous ni moi n'avons envie de vivre un instant aussi embarrassant.
Un ronronnement de plus, je dormais.
- Spoiler:
- je te propose de m'envoyer un message afin que j'édite mon texte au cas où il ne te conviendrait pas.
Souhaiterais-tu que ton PNJ ou toi-même se charge de me remettre à ma place que ça m'irait tout à fait.
- Pwyll Des Thoran
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Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Mar 19 Sep - 10:03
J'eus plus de mal à revenir à moi cette fois et la fatigue était un peu plus intense. Je comptais retourner en surface pour bénéficier d'un lit plus confortable que ce sol froid et dur mais la flemme s'empara de chacun de mes muscles.
J'installais à nouveau mon sac sous ma tête, bus la deuxième potion et m'endormis aussitôt mes paupières fermées.
Le dragon, les loups, la forêt, le feu ... Tout se mélangeait dans un rêve étrange et oppressant. Je courais pour fuir les loups qui finirent par fusionner en une énorme bête assoiffée de sang qui me rattrapait à chaque pas. Quand soudain le dragon me bloqua la route, m'observant de son oeil rouge sanguin. Il ouvrit la gueule et lança une gerbe de feu qui brûla mon corps jusqu'à ce que ma peau s'effrite en des centaines de cendres. J'étais en train de disparaître, le loup attrapa ce qui restait de moi, un rire sortit du fond de ma gorge avant de me gronder un "ton heure est venu petit Phoenix, Ark est mort, à ton tour de rendre ton âme corrompue". Un nouveau rire tonitruant et sa gueule se referma sur ma tête.
Je me réveillais en sursaut, une goutte de sueur perlait sur mon front. Le sol inconfortable courbaturait mon corps. Je demandais à l'un de mes voisins depuis combien de temps je dormais, plus d'une heure et demi me répondit-il ... Je me levais et marchais dans la salle pour détendre mes muscles. Il me faudrait sortir d'ici au prochain chapitre histoire de ne pas rester enfermer dans une spirale imaginaire sanguinolente. De toute façon je n'avais plus de potion.
J'allais vers Témari :
- Comment connaissez-vous l'histoire d'Arcturus ? Lui demandai-je avec curiosité.
J'installais à nouveau mon sac sous ma tête, bus la deuxième potion et m'endormis aussitôt mes paupières fermées.
Le dragon, les loups, la forêt, le feu ... Tout se mélangeait dans un rêve étrange et oppressant. Je courais pour fuir les loups qui finirent par fusionner en une énorme bête assoiffée de sang qui me rattrapait à chaque pas. Quand soudain le dragon me bloqua la route, m'observant de son oeil rouge sanguin. Il ouvrit la gueule et lança une gerbe de feu qui brûla mon corps jusqu'à ce que ma peau s'effrite en des centaines de cendres. J'étais en train de disparaître, le loup attrapa ce qui restait de moi, un rire sortit du fond de ma gorge avant de me gronder un "ton heure est venu petit Phoenix, Ark est mort, à ton tour de rendre ton âme corrompue". Un nouveau rire tonitruant et sa gueule se referma sur ma tête.
Je me réveillais en sursaut, une goutte de sueur perlait sur mon front. Le sol inconfortable courbaturait mon corps. Je demandais à l'un de mes voisins depuis combien de temps je dormais, plus d'une heure et demi me répondit-il ... Je me levais et marchais dans la salle pour détendre mes muscles. Il me faudrait sortir d'ici au prochain chapitre histoire de ne pas rester enfermer dans une spirale imaginaire sanguinolente. De toute façon je n'avais plus de potion.
J'allais vers Témari :
- Comment connaissez-vous l'histoire d'Arcturus ? Lui demandai-je avec curiosité.
- Ayren
- Forgeron
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Titre débile : Hareng
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Mer 20 Sep - 9:35
Carine n’avait pas du tout apprécié la descente dans le volcan. Son poil se hérissait intérieurement et je pouvais le sentir se presser aussi près du sol mental que possible, ratissant mes pensées et mes souvenirs de ses griffes dans une panique incontrôlable.
*Un peu de tenue ! Je te croyais sans peur et sans reproche, qu’as-tu donc aujourd’hui ? Ce n’est qu’un tunnel… Vraiment, cesse de te comporter comme un louveteau !*
La brimade fit effet, le loup s’énerva et un petit rappel de notre passé commun avec Augure le calma. Les menaces ne servaient d’ailleurs qu’à ça. Lui faire peser le pour et le contre d’une nouvelle confrontation. L’animal n’avait pas digéré la défaite et craignait encore de ne pouvoir prendre le dessus. Il attendait un moment plus propice pour renverser de nouveau la tendance. Pour le moment j’étais dominante et la situation ne lui plaisait pas. Il se contenta de couiner dans son coin d’esprit en s’entrainant au mélodrame.
Je débarquais pour le troisième chapitre de l’histoire, à mon grand regret, j’avais perdu trop de temps sur le vandavel.
Le duvet magique acheté chez le technomage était soigneusement enroulé et tenu par une sangle dans mon dos. C’était mon seul bagage, comptant sur les équipes arrangées par K’ouen pour satisfaire les autres besoins pouvant survenir durant les prochains jours.
La salle s’était déjà remplie avant mon arrivée. Je repérais quelques têtes connues et d’autres moins connues. Ayren venait de s’approcher de Témari pour discuter. Je ne pus retenir un hochement de tête désapprobateur. Qui ose s’approcher de Témari sans craindre ses excentricités ?
Pas moi !
Je m’installais discrètement dans un coin, me promettant de le retrouver sur le chemin de la sortie.
*Un peu de tenue ! Je te croyais sans peur et sans reproche, qu’as-tu donc aujourd’hui ? Ce n’est qu’un tunnel… Vraiment, cesse de te comporter comme un louveteau !*
La brimade fit effet, le loup s’énerva et un petit rappel de notre passé commun avec Augure le calma. Les menaces ne servaient d’ailleurs qu’à ça. Lui faire peser le pour et le contre d’une nouvelle confrontation. L’animal n’avait pas digéré la défaite et craignait encore de ne pouvoir prendre le dessus. Il attendait un moment plus propice pour renverser de nouveau la tendance. Pour le moment j’étais dominante et la situation ne lui plaisait pas. Il se contenta de couiner dans son coin d’esprit en s’entrainant au mélodrame.
Je débarquais pour le troisième chapitre de l’histoire, à mon grand regret, j’avais perdu trop de temps sur le vandavel.
Le duvet magique acheté chez le technomage était soigneusement enroulé et tenu par une sangle dans mon dos. C’était mon seul bagage, comptant sur les équipes arrangées par K’ouen pour satisfaire les autres besoins pouvant survenir durant les prochains jours.
La salle s’était déjà remplie avant mon arrivée. Je repérais quelques têtes connues et d’autres moins connues. Ayren venait de s’approcher de Témari pour discuter. Je ne pus retenir un hochement de tête désapprobateur. Qui ose s’approcher de Témari sans craindre ses excentricités ?
Pas moi !
Je m’installais discrètement dans un coin, me promettant de le retrouver sur le chemin de la sortie.
- Eva Carine
- Bibliothécaire
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Race : Loup Garou
Statut : Bibliothécaire
Notes : .
Messages : 1185
Re: [Scénario] La Légende d'Arcturus
Sam 23 Sep - 17:16
-Toi aussi tu m'as manqué. Mais pas Higor...
Je fusillais l'animal du regard, ça ne l'empêcha pas de me faire la fête comme un chien surexcité après l'absence de son maitre. Sauf que je n'étais pas son maitre. Lilou l'était. Du moins, tant que le dessin continuerait d'exister.
J'avais presque terminé mon dessin quand Témari me chipa mon carnet. Je protestais vaillamment, luttant pour m'extraire de la prise de catch Liloussienne. Sans réussir car le moindre mouvement aurait réveillé la fillette.
Finalement, la légende d'Arcturus je la trouvais très surfaite. Des chiens géants, des dragons, du feu et des énigmes faciles à deviner. L'ennui le plus total. Je ronflais déjà lorsque l'histoire s'acheva.
Au réveil, j'étais toujours dans la salle et le nouvel épisode n'allait plus tarder à commencer. Cela dit, ma position avait à peine changé. J'étais toujours encadré de Lilou dont l'animal s'assurait qu'elle dorme à point fermer. Higor ne s'était pas fait prier pour faire la sieste lui aussi. Je le réveillais en le bousculant.
-Franchement ! Comment je peux compter sur toi pour la protéger si tu dors autant !
L'animal tout penaud baissa la tête en me regardant de ses yeux humides.
-Non. Il n'y a qu'avec elle que ça marche. N'essaye même pas...
Le sol trop dur et mon sac pas assez moelleux, firent que j'avais juste assez mal au dos pour réveiller Lilou.
Je fusillais l'animal du regard, ça ne l'empêcha pas de me faire la fête comme un chien surexcité après l'absence de son maitre. Sauf que je n'étais pas son maitre. Lilou l'était. Du moins, tant que le dessin continuerait d'exister.
J'avais presque terminé mon dessin quand Témari me chipa mon carnet. Je protestais vaillamment, luttant pour m'extraire de la prise de catch Liloussienne. Sans réussir car le moindre mouvement aurait réveillé la fillette.
Finalement, la légende d'Arcturus je la trouvais très surfaite. Des chiens géants, des dragons, du feu et des énigmes faciles à deviner. L'ennui le plus total. Je ronflais déjà lorsque l'histoire s'acheva.
Au réveil, j'étais toujours dans la salle et le nouvel épisode n'allait plus tarder à commencer. Cela dit, ma position avait à peine changé. J'étais toujours encadré de Lilou dont l'animal s'assurait qu'elle dorme à point fermer. Higor ne s'était pas fait prier pour faire la sieste lui aussi. Je le réveillais en le bousculant.
-Franchement ! Comment je peux compter sur toi pour la protéger si tu dors autant !
L'animal tout penaud baissa la tête en me regardant de ses yeux humides.
-Non. Il n'y a qu'avec elle que ça marche. N'essaye même pas...
Le sol trop dur et mon sac pas assez moelleux, firent que j'avais juste assez mal au dos pour réveiller Lilou.
- Kaïl
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