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Re: Kozy : le singe blanc
Mer 22 Nov - 21:48
L'androïde commença par secouer notre premier informateur avant même qu'il n'ai ouvert la bouche. Je l'obligeais à lâcher le SDF ayant pour objectif de me faire passer pour la plus aimable du groupe. Chose facile, à côté d'un robot cabossé et d'une femme serpent.
-On a eu des jours meilleurs… faut l'excuser.
L'homme était tétanisé et regardait tour à tour Sash et Septembre. Il n'avait pas tort s'il pensait que quelque chose de mauvais lui était tombé dessus.
-Nous cherchons des chasseurs ou des mercenaires qui se seraient vantés de chasser un singe géant. Ça vous parle ?
Mais il avait les yeux sur Sash. À un moment de la discussion, il s'était dit que c'était elle qui l'inquiétait le plus.
Je me tournais vers elle avec une moue déçue.
-J'aurais essayé… tu veux peut-être tenter ta chance.
Je regardais le sol au delà de la naga. Derrière nous, Enki faisait briller un chemin vers une destination inconnue. Sans savoir vers où cette route menait je fis quelques pas dans cette direction. Et si Enki avait trouvé quelque chose…
-On a eu des jours meilleurs… faut l'excuser.
L'homme était tétanisé et regardait tour à tour Sash et Septembre. Il n'avait pas tort s'il pensait que quelque chose de mauvais lui était tombé dessus.
-Nous cherchons des chasseurs ou des mercenaires qui se seraient vantés de chasser un singe géant. Ça vous parle ?
Mais il avait les yeux sur Sash. À un moment de la discussion, il s'était dit que c'était elle qui l'inquiétait le plus.
Je me tournais vers elle avec une moue déçue.
-J'aurais essayé… tu veux peut-être tenter ta chance.
Je regardais le sol au delà de la naga. Derrière nous, Enki faisait briller un chemin vers une destination inconnue. Sans savoir vers où cette route menait je fis quelques pas dans cette direction. Et si Enki avait trouvé quelque chose…
- Azura Ninsun
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Re: Kozy : le singe blanc
Dim 26 Nov - 1:12
La Naga regarde Asura avec un regard entendu. Elle s'approche du Faune les bras croisés et les yeux fermement fixé dans ceux de son interlocuteur.
¤ Faune dire tout csss[i]e que Faune s[i]sssavoir concernant question de femelle précédente et groupe disparaître de vie de Faune. Faune ne pas mentir, oui ?
Elle penche la tête sur le coté, en un léger sourire qui laisse apercevoir ses crochets glissants lentement de leur fourreaux de chair. Le pauvre Kan n'a rien a se reprocher et leur avoue qu'il ne sait rien – Il ne serait pas à la rue s'il était braconnier- mais que tous les chasseurs ou traqueurs du coin se fournissent chez un même vendeur. Le nom de Sethi tombe, mais le SDF n'assure pas entièrement sa fiabilité : Il a uniquement entendu ce nom alors qu'il traînait ses frusques dans le quartier marchand.
D'un geste de menton, Sarressniashira fait signe a Septembre de laisser partir leur indic improvisé.
¤ Ça ne pas être grand chose, mais être un début... Tu vraiment pensssser que sans-abri avoir informatsssions ?
Azura est partie dans une direction qui semble correspondre au sud. Quelques quart d'heure de voyage au travers de la ville les font arriver dans un marché à ciel ouvert, qui rappelle à la Naga l'ambiance très étouffante de Magna. Retrouver quelqu'un ici va être une sacré histoire. Elle fronce les sourcils, un brin contrariée de devoir faire un bain de foule.
¤ Sarressinashira proposer que chassssseurs se séparent. Sarressinashira ne pas aimer idée, mais chassssseurs pouvoir couvrir plus de terrain. Septembre pouvoir se débrouiller seul. Azura venir avec Sarresinashira, oui ?
La Naga ne tient pas particulièrement à laisser la jeune femelle seule. Même si elle ne doute pas de ses capacités, la présence de la femme serpent découragera les hommes les plus téméraires.
¤ Faune dire tout csss[i]e que Faune s[i]sssavoir concernant question de femelle précédente et groupe disparaître de vie de Faune. Faune ne pas mentir, oui ?
Elle penche la tête sur le coté, en un léger sourire qui laisse apercevoir ses crochets glissants lentement de leur fourreaux de chair. Le pauvre Kan n'a rien a se reprocher et leur avoue qu'il ne sait rien – Il ne serait pas à la rue s'il était braconnier- mais que tous les chasseurs ou traqueurs du coin se fournissent chez un même vendeur. Le nom de Sethi tombe, mais le SDF n'assure pas entièrement sa fiabilité : Il a uniquement entendu ce nom alors qu'il traînait ses frusques dans le quartier marchand.
D'un geste de menton, Sarressniashira fait signe a Septembre de laisser partir leur indic improvisé.
¤ Ça ne pas être grand chose, mais être un début... Tu vraiment pensssser que sans-abri avoir informatsssions ?
Azura est partie dans une direction qui semble correspondre au sud. Quelques quart d'heure de voyage au travers de la ville les font arriver dans un marché à ciel ouvert, qui rappelle à la Naga l'ambiance très étouffante de Magna. Retrouver quelqu'un ici va être une sacré histoire. Elle fronce les sourcils, un brin contrariée de devoir faire un bain de foule.
¤ Sarressinashira proposer que chassssseurs se séparent. Sarressinashira ne pas aimer idée, mais chassssseurs pouvoir couvrir plus de terrain. Septembre pouvoir se débrouiller seul. Azura venir avec Sarresinashira, oui ?
La Naga ne tient pas particulièrement à laisser la jeune femelle seule. Même si elle ne doute pas de ses capacités, la présence de la femme serpent découragera les hommes les plus téméraires.
- Sarressinashira
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Re: Kozy : le singe blanc
Mer 29 Nov - 21:26
- Je pense qu'on a eu les infos qu'il nous manquait.
Appuyée par un sourire, mon affirmation avait assez de poids uniquement car Azura avait trouvé une piste à suivre. SI ce SDF s’était contenté d’être terrifié, mon moment “détective viril” aurait fait un flop. Échaudé par une batterie de sanctuaris indécrottables, il fallait bien que mes circuits évacuent la tension émotionnelle… Ou pas ?
Suis-je vraiment un robot quand je pense ainsi ?
- Je ne connais pas la ville, aucun de nous en fait. Maintenant nous savons qu'il y a un quartier marchand et qu'il y a un marchand réputé pour faire du commerce illégal pour arrondir ses fins de mois.
Le meilleur moyen d'obtenir des infos sont toujours ceux qui traînent dehors. Aussi cliché qu'une série B télévisée ! Mais néanmoins efficace.
- On se serait pointés à la taverne du coin qu'on aurait rien eu sinon plus de méfiance envers nous. Et l'enquête aurait été plus compliquée.
Il accepta sans rechigner de se séparer. Ce n'était pas plus mal s'ils pouvaient gagner du temps. Un clin d'oeil taquin à Sash il s'engouffra dans le flot tumultueux du quartier. Un bain de foule qui se révélait être une source inépuisable d'informations.
Les chocs sourds des gens distraits qui tentaient de me bousculer me donnait le signal pour me saisir de chacun d'eux et les interrompre dans leur courses.
Malheureusement, le nom de Séthi ne disait pas grand chose à ceux que je croisais. J’optais pour une nouvelle tactique.
- Les bas quartiers ? Remontez la rue, suivez les ruelles. Vous y serez.
Je le remerciais et le libérais. Il avait l'air trop soulagé pour être honnête. Tandis que je mémorisais son visage, mon processeur logique m'informa que c'était peut être dû à l'absence de ma moitié de visage. Mes bots réparaient encore les dégâts de la veille.
Par acquis de conscience, je le mémorisais tout de même.
Appuyée par un sourire, mon affirmation avait assez de poids uniquement car Azura avait trouvé une piste à suivre. SI ce SDF s’était contenté d’être terrifié, mon moment “détective viril” aurait fait un flop. Échaudé par une batterie de sanctuaris indécrottables, il fallait bien que mes circuits évacuent la tension émotionnelle… Ou pas ?
Suis-je vraiment un robot quand je pense ainsi ?
- Je ne connais pas la ville, aucun de nous en fait. Maintenant nous savons qu'il y a un quartier marchand et qu'il y a un marchand réputé pour faire du commerce illégal pour arrondir ses fins de mois.
Le meilleur moyen d'obtenir des infos sont toujours ceux qui traînent dehors. Aussi cliché qu'une série B télévisée ! Mais néanmoins efficace.
- On se serait pointés à la taverne du coin qu'on aurait rien eu sinon plus de méfiance envers nous. Et l'enquête aurait été plus compliquée.
Il accepta sans rechigner de se séparer. Ce n'était pas plus mal s'ils pouvaient gagner du temps. Un clin d'oeil taquin à Sash il s'engouffra dans le flot tumultueux du quartier. Un bain de foule qui se révélait être une source inépuisable d'informations.
Les chocs sourds des gens distraits qui tentaient de me bousculer me donnait le signal pour me saisir de chacun d'eux et les interrompre dans leur courses.
Malheureusement, le nom de Séthi ne disait pas grand chose à ceux que je croisais. J’optais pour une nouvelle tactique.
- Les bas quartiers ? Remontez la rue, suivez les ruelles. Vous y serez.
Je le remerciais et le libérais. Il avait l'air trop soulagé pour être honnête. Tandis que je mémorisais son visage, mon processeur logique m'informa que c'était peut être dû à l'absence de ma moitié de visage. Mes bots réparaient encore les dégâts de la veille.
Par acquis de conscience, je le mémorisais tout de même.
- Septembre
- Sanctuari
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Re: Kozy : le singe blanc
Mer 6 Déc - 12:08
Septembre allait de son côté et j’allais avec Sash’. Je me sentais plus en sécurité avec elle. Ce devait être la conséquence de trainer avec une femme dont la queue de serpent fait plusieurs mètres et dont les crochets venimeux ne sont qu’un tout petit exemple des armes naturelles qu’elle possède.
Elle devait être sécurisante comme présence.
Je n’avais jamais eu d’amour spécial pour les serpents. Par le passé, ils étaient les exécuteurs de la colère des dieux. Dans mon esprit, c’était l’image qui revenait le plus souvent.
Etrangement, je trouvais qu’elle allait bien à Sash. D’une manière plus noble. Comme une guerrière, une championne même.
Nous ne mîmes pas longtemps à nous éloigner de Septembre et de ses manières de sanctuari, je proposais d’emblée le bar le plus proche.
-A cette heure-ci il y aura assez d’hommes là-bas pour qu’ils ne se sentent pas en danger. On peut essayer de leur tirer quelques vers du nez avant qu’ils ne comprennent que nous sommes là pour la Caserne. T’en dis quoi ?
J’aimais bien Septembre mais il était trop sanctuari et pas assez polyvalent. Ses méthodes éclusées par des générations de détectives étaient trop faciles à anticiper. Moi, si j’étais mercenaire, je me mettrais les traînards dans la poche et j’aurais un ou deux voleurs de rue payé à surveiller les allées et venues des sanctuaris.
Je n’aurais rien à craindre des gens dans les bars, dans une petit ville, tout le monde se connait et tout le monde se tait par principe. Pour les faire parler, il faut, au moins, une naga plantureuse et une enfant d’enki élevée dans un temple.
J’espère qu’il me reste un peu de cette vie là… Où j’aurais l’air ridicule.
Un bar de quartier n’était pas très éloigné de notre point d’arrivée. Quelques hommes dehors finissais leurs gobelets en fumant. A l’intérieur, une fumée épaisse et des tables bondées.
Elle devait être sécurisante comme présence.
Je n’avais jamais eu d’amour spécial pour les serpents. Par le passé, ils étaient les exécuteurs de la colère des dieux. Dans mon esprit, c’était l’image qui revenait le plus souvent.
Etrangement, je trouvais qu’elle allait bien à Sash. D’une manière plus noble. Comme une guerrière, une championne même.
Nous ne mîmes pas longtemps à nous éloigner de Septembre et de ses manières de sanctuari, je proposais d’emblée le bar le plus proche.
-A cette heure-ci il y aura assez d’hommes là-bas pour qu’ils ne se sentent pas en danger. On peut essayer de leur tirer quelques vers du nez avant qu’ils ne comprennent que nous sommes là pour la Caserne. T’en dis quoi ?
J’aimais bien Septembre mais il était trop sanctuari et pas assez polyvalent. Ses méthodes éclusées par des générations de détectives étaient trop faciles à anticiper. Moi, si j’étais mercenaire, je me mettrais les traînards dans la poche et j’aurais un ou deux voleurs de rue payé à surveiller les allées et venues des sanctuaris.
Je n’aurais rien à craindre des gens dans les bars, dans une petit ville, tout le monde se connait et tout le monde se tait par principe. Pour les faire parler, il faut, au moins, une naga plantureuse et une enfant d’enki élevée dans un temple.
J’espère qu’il me reste un peu de cette vie là… Où j’aurais l’air ridicule.
Un bar de quartier n’était pas très éloigné de notre point d’arrivée. Quelques hommes dehors finissais leurs gobelets en fumant. A l’intérieur, une fumée épaisse et des tables bondées.
- Azura Ninsun
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Re: Kozy : le singe blanc
Mer 13 Déc - 21:03
La ruse de la jeune femelle fit sourire Sarressinashira. Il est vrai que Septembre faisait un peu trop soldat, ou tout du moins policier en civil, ne serait-ce que par sa simple silhouette d'androïde de guerre.
La Naga relâche ses épaules, passe une langue fourche sur ses fines lèvres afin de les faire briller et se cambre légèrement afin d'accentuer les courbes de son corps humain.
L'avantage d'avoir une colonne vertébrale aussi souple qu'un joint de caoutchouc. Elle réarrange néanmoins son équipement pour que les deux lames qui se croisent dans son dos soient ostensiblement visibles.
¤ Azura et Sarressinashira être désormais un peu sur paille et dont chasses ne suffisent plus à subvenir besoin, oui ? Sarressinashira passer devant.
Elle entre dans le bar d'une ondulation décidée, indifférente aux regards glissants qu'elle déclenche sur son passage. Elle garde un œil sur Azura, vérifiant que la jeune femelle suit bien la Naga. L'intérieur du bâtiment est bien moins bruyant qu'elle se l'est imaginée. La présence de beaucoup de touristes fait siffler Sarressinashira discrètement. Elle se dirige droit vers les tabourets et commande un café en posant une pièce jaunâtre sur le bar. Tout en se tournant vers la salle, elle soupire en se massant un point de coté imaginaire.
¤ Chasser taupes géantes être toujours aussi amusant, mais prix revente viande commencer à être inintéressant... Entretient armes devenir problème si proie plus intéressante ne pas se présenter...
Elle tourne la tête vers Azura et essaye de créer une fausse conversation parsemée d'indications concernant des missions de traque ou autre.
La Naga relâche ses épaules, passe une langue fourche sur ses fines lèvres afin de les faire briller et se cambre légèrement afin d'accentuer les courbes de son corps humain.
L'avantage d'avoir une colonne vertébrale aussi souple qu'un joint de caoutchouc. Elle réarrange néanmoins son équipement pour que les deux lames qui se croisent dans son dos soient ostensiblement visibles.
¤ Azura et Sarressinashira être désormais un peu sur paille et dont chasses ne suffisent plus à subvenir besoin, oui ? Sarressinashira passer devant.
Elle entre dans le bar d'une ondulation décidée, indifférente aux regards glissants qu'elle déclenche sur son passage. Elle garde un œil sur Azura, vérifiant que la jeune femelle suit bien la Naga. L'intérieur du bâtiment est bien moins bruyant qu'elle se l'est imaginée. La présence de beaucoup de touristes fait siffler Sarressinashira discrètement. Elle se dirige droit vers les tabourets et commande un café en posant une pièce jaunâtre sur le bar. Tout en se tournant vers la salle, elle soupire en se massant un point de coté imaginaire.
¤ Chasser taupes géantes être toujours aussi amusant, mais prix revente viande commencer à être inintéressant... Entretient armes devenir problème si proie plus intéressante ne pas se présenter...
Elle tourne la tête vers Azura et essaye de créer une fausse conversation parsemée d'indications concernant des missions de traque ou autre.
- Sarressinashira
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Re: Kozy : le singe blanc
Sam 13 Jan - 11:17
Le pire restait à venir. Trouver le marchand dans les bas quartiers serait aussi difficile que de trouver une personne recommandable dans le coin. Un vrai trou à rat !
Septembre marchait depuis quelques instants sur tout et sur rien. Tout et rien ayant parfois l’odeur, la texture ou l’apparence d’immondices.
Ça le tuait d’enregistrer toutes ces horreurs juste pour la constitution de son dossier final. Il aurait préféré avancer là-dedans en fermant les yeux et ne surtout jamais repenser aux bruits gluants sous ses semelles.
D’une certaine manière, c’était un androïde plutôt sensible, surtout lorsqu’il s’agissait d’évaluer le potentiel destructeur d’une matière organique pourrissant non loin de sa haute-technologie…
Le sanctuari n’eut aucune difficulté à trouver le fameux Sethi. Son enseigne portait son nom. Comme dans un film de série B, il entra dans le local au son d’un carillon criard.
Long bec et petit yeux blancs, Sethi le dévisageait.
-Je peux vous aider ?
Septembre approcha.
-Peut-être. J’ai une histoire à vous raconter et vous me direz si ça vous parle.
-Je vends des armes ici, par des informations.
-Je viens acheter une arme. Mais je dois vous la décrire avant.
Septembre commença alors le récit d’une pseudo chasse au singe géant dans la forêt, il se laissa à quelques compliment. Piochant des infos ça et là sur ce qu’il voyait dans la boutique. Il avait l’air enthousiaste du client naïf qui débute dans la profession. Il avait une face bien trop laide pour accentuer ce trait et un corps trop imposant pour jouer les ingénus, l’androïde se contenta de décrire ce qu’il avait vu, reprenant des expressions déjà entendues dans la bouche d’un ou deux gamins perdus.
-Je ne sais pas s’ils ont réussi leur coup. Les commissaires sont arrivés. Mais fallait voir la tête du singe. On m’a conseillé de venir vous voir si je voulais une arme qui vaut le coup d’oeil.
L’homme n’était pas malheureux d’avoir un pigeon de disponible, mais il était sceptique.
-Pourquoi ne pas aller au laboratoire, vous y trouveriez de quoi épater la galerie.
-Si je voulais seulement jouer avec des gadgets, j’irais au labo. Ce que je veux c’est ne pas finir en tas de ferrailles la prochaine fois que je croise une créature digne d’être chassée.
Il n’ajouta rien sur la traçabilité des armes du labo. Le patron vendait déjà assez d’armes illégalement pour ne pas avoir besoin d’en rajouter sur ses autorisations.
De l’autre côté du comptoir, le commerçant ne pouvait plus mettre en doute la parole de son client au risque de le perdre. Une mauvaise pub est pire que tout dans un métier où la publicité est si difficile à faire. Il s’éloigna de sa caisse pour s’approcher du droïde et évaluer sa taille.
-C’est pour chasser quoi, au juste ?
-Si je vous le dis, vous n’allez pas me croire…
Septembre sourit.
Septembre marchait depuis quelques instants sur tout et sur rien. Tout et rien ayant parfois l’odeur, la texture ou l’apparence d’immondices.
Ça le tuait d’enregistrer toutes ces horreurs juste pour la constitution de son dossier final. Il aurait préféré avancer là-dedans en fermant les yeux et ne surtout jamais repenser aux bruits gluants sous ses semelles.
D’une certaine manière, c’était un androïde plutôt sensible, surtout lorsqu’il s’agissait d’évaluer le potentiel destructeur d’une matière organique pourrissant non loin de sa haute-technologie…
Le sanctuari n’eut aucune difficulté à trouver le fameux Sethi. Son enseigne portait son nom. Comme dans un film de série B, il entra dans le local au son d’un carillon criard.
Long bec et petit yeux blancs, Sethi le dévisageait.
-Je peux vous aider ?
Septembre approcha.
-Peut-être. J’ai une histoire à vous raconter et vous me direz si ça vous parle.
-Je vends des armes ici, par des informations.
-Je viens acheter une arme. Mais je dois vous la décrire avant.
Septembre commença alors le récit d’une pseudo chasse au singe géant dans la forêt, il se laissa à quelques compliment. Piochant des infos ça et là sur ce qu’il voyait dans la boutique. Il avait l’air enthousiaste du client naïf qui débute dans la profession. Il avait une face bien trop laide pour accentuer ce trait et un corps trop imposant pour jouer les ingénus, l’androïde se contenta de décrire ce qu’il avait vu, reprenant des expressions déjà entendues dans la bouche d’un ou deux gamins perdus.
-Je ne sais pas s’ils ont réussi leur coup. Les commissaires sont arrivés. Mais fallait voir la tête du singe. On m’a conseillé de venir vous voir si je voulais une arme qui vaut le coup d’oeil.
L’homme n’était pas malheureux d’avoir un pigeon de disponible, mais il était sceptique.
-Pourquoi ne pas aller au laboratoire, vous y trouveriez de quoi épater la galerie.
-Si je voulais seulement jouer avec des gadgets, j’irais au labo. Ce que je veux c’est ne pas finir en tas de ferrailles la prochaine fois que je croise une créature digne d’être chassée.
Il n’ajouta rien sur la traçabilité des armes du labo. Le patron vendait déjà assez d’armes illégalement pour ne pas avoir besoin d’en rajouter sur ses autorisations.
De l’autre côté du comptoir, le commerçant ne pouvait plus mettre en doute la parole de son client au risque de le perdre. Une mauvaise pub est pire que tout dans un métier où la publicité est si difficile à faire. Il s’éloigna de sa caisse pour s’approcher du droïde et évaluer sa taille.
-C’est pour chasser quoi, au juste ?
-Si je vous le dis, vous n’allez pas me croire…
Septembre sourit.
- Spoiler:
- je vous laisse continuer de votre côté, je finirai sur un autre post
- Septembre
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Re: Kozy : le singe blanc
Dim 21 Jan - 11:13
C’est à cette vie -à que je faisais appelle. Saressinashira avait l’allure d’une Naga armée, j’avais celle d’une errante, une femme du voyage à la réputation d’être facile à aimer durant une nuit. J’avais ôté les parements des mes vêtements afin de ne laisser libre que l’essentiel, mon bustier et ma jupe courte. Mes sandales gravissait mes jambes jusqu’à mi-mollet. Une tenue idéale pour ce climat et tout aussi idéale pour séduire.
-Ce n’est pas ici qu’on trouvera une chasse qui vaille le coup d’œil.
Ils nous regardaient en coin, derrière leurs verres ou par alternance. Comme ça, ils nous prenaient bien pour des voyageuses, des chasseuses de monstres sans le sous. Y a-t-il plus facile que deux femmes ennuyées dans une oasis en plein désert aux heures les plus chaudes… Je ne crois pas.
-Je vais trouver de quoi m’amuser. Lorsque tu nous auras trouvé du travail, je serais à l’étage.
Pour occuper l’ennui, rien de mieux qu’un homme qui n’a rien à faire non plus. Pas besoin de lui faire un dessin non plus. En me levant, j’étais bousculée par un humain. L’homme attrapa mon bras et s’excusa vertueusement.
-Vous êtes nouvelle par ici.
-Tout juste.
Comme il tenait mon bras, je glissais ma main sur le sien. Pas d’écaille, pas de m’étal et une peau assez souple pour espérer qu’il soit propre. Jackpot ! Il baissa les yeux sur ma poitrine partiellement découverte et escalade du regard mon cou et mon visage. Scrabble !
-Je vous offre un verre ?
Il se tourna vers Sash et attendit son accord. L’un de ses camarades l’avait rejoint et nous regardait glissant un sourire à mon équipière. Et nous en sommes à un mot compte double. Vers ma comparse, j’envoyais un sourire entendu. S’il elle n’était pas décidée à s’occuper de ces messieurs, je n’étais pas contre l’idée de me charger d’eux jusqu’à obtenir les informations qui m’intéressent.
-Je crois que j’ai trouvé de quoi occuper mon temps libre !
-Ce n’est pas ici qu’on trouvera une chasse qui vaille le coup d’œil.
Ils nous regardaient en coin, derrière leurs verres ou par alternance. Comme ça, ils nous prenaient bien pour des voyageuses, des chasseuses de monstres sans le sous. Y a-t-il plus facile que deux femmes ennuyées dans une oasis en plein désert aux heures les plus chaudes… Je ne crois pas.
-Je vais trouver de quoi m’amuser. Lorsque tu nous auras trouvé du travail, je serais à l’étage.
Pour occuper l’ennui, rien de mieux qu’un homme qui n’a rien à faire non plus. Pas besoin de lui faire un dessin non plus. En me levant, j’étais bousculée par un humain. L’homme attrapa mon bras et s’excusa vertueusement.
-Vous êtes nouvelle par ici.
-Tout juste.
Comme il tenait mon bras, je glissais ma main sur le sien. Pas d’écaille, pas de m’étal et une peau assez souple pour espérer qu’il soit propre. Jackpot ! Il baissa les yeux sur ma poitrine partiellement découverte et escalade du regard mon cou et mon visage. Scrabble !
-Je vous offre un verre ?
Il se tourna vers Sash et attendit son accord. L’un de ses camarades l’avait rejoint et nous regardait glissant un sourire à mon équipière. Et nous en sommes à un mot compte double. Vers ma comparse, j’envoyais un sourire entendu. S’il elle n’était pas décidée à s’occuper de ces messieurs, je n’étais pas contre l’idée de me charger d’eux jusqu’à obtenir les informations qui m’intéressent.
-Je crois que j’ai trouvé de quoi occuper mon temps libre !
- Azura Ninsun
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Re: Kozy : le singe blanc
Ven 2 Fév - 0:30
Un sourire se dessine sur les lèvres de la Naga. Elle apprécie de plus en plus cette femelle qui est capable d'improviser en fonction de la situation. Le second mâle analyse le rehaussement des lèvres comme un bon signe. La Naga fait un signe de la main, laissant Azura libre de ses mouvements. Un petit clin d’œil pour approfondir leur soi-disant relation amicale et elle tourne son attention vers le deuxième mâle.
¤ Beau mâle ne pas proposer verre à Naraja ?
Des battements de cils et un sourire charmeur fait céder quelques défenses restantes. Quelques instants plus tard, voilà la Naga accoudée au bar, mains sous le menton, à échanger des histoire de chasses fictives et réelles.
L'homme réplique avec d'autres histoires encore plus incroyable, sa fierté de mâle heurtée par cette femme toute en rondeurs qui semble exceller dans les arts de la chasse.
¤ Naraja et Raza avoir tenté crabe-galet. Crabe-Galet menaçait route commerciale, alors femelles sauté sur occasion. Mais frais de réparation après coup être bien trop élevés. Et depuis, chassssseuses vivre avec proies plus petites...
- Le frisson de traquer une grosse proie vous manque à toutes les deux, hein ?
La Naga tourne doucement son doigt sur le sommet de son verre, le regard faussement rêveur. Elle apparaît soudainement nostalgique d'une ancienne époque.
¤ Naraja avoir clans et grands espaces de chassssse. Raza traquer prédateurs depuis jeunesse. Chassssseuses mériter mieux, mais proies manquer ici. Alors chassssseuses chassssser ce qui peut être, en attendant.
- Je connais ça. Je... L'homme semble se mordre la lèvre inférieure et jette un coup d’œil au dessus de son épaule. Écoute. J'ai été dans la même situation à un moment. Une réparation de trop, une facture de soin qui tombe au mauvais moment... On a tous nos petites astuces en cas de coups durs. Si jamais tu cherches un peu... d'exotisme, je pourrais peut-être te trouver quelque chose.
La Naga laisse flotter un sourire, posant une main sur le bras de son compagnon de boisson. Celui-ci frisonne imperceptiblement au contact des écailles froides, mais son sourire ne faiblit pas, son regard tentant vainement de ne pas descendre par moment.
¤ Naraja savoir être reconnaisssssante quand mâles aider pauvre chassssseuse...
Elle se penche en avant, chuchotant quelques mots dans l'oreille du mâle qui ouvre grand les yeux avant de se fendre d'un sourire bienheureux et de se faire tirer doucement vers les étages supérieurs de la salle par une Naga gloussante et souriante.
Plusieurs longues minutes s'écoulent avant que « Najara » ne sorte seule de la pièce. Elle referme doucement la porte, comme pour éclipser sur la pointe des pieds, puis redescend les étages en faisant signe au barman.
Elle lui tend quelques billets d'une monnaie en cours en précisant bien que le mâle de la chambre 18 a besoin de beaucoup de repos, indication qu'elle appuie d'un clin d’œil joueur. Le barman réfléchit quelques secondes avant que ses lèvres ne se retroussent en un sourire édenté, un air oscillant entre le vicieux et l’impressionné.
La Naga s'empresse de retrouver sa compagne pour lui faire un résumé des informations qu'elle à pu glaner.
¤ Naraja desssscendre au port dans 5 minutes. Raza être contente, Raza pouvoir peut-être enfin acheter pierre à affûter digne de nom.
Le clin d'oeil amical qu'elle adresse à la jeune femme est dénué de joie. Elle aimerait être loin d'ici quand le mâle de ladite chambre 18 se réveillera de son coma, et qu'il fera suffisamment de bruit à travers les baillons de tissus pour éveiller des soupçons.
¤ Beau mâle ne pas proposer verre à Naraja ?
Des battements de cils et un sourire charmeur fait céder quelques défenses restantes. Quelques instants plus tard, voilà la Naga accoudée au bar, mains sous le menton, à échanger des histoire de chasses fictives et réelles.
L'homme réplique avec d'autres histoires encore plus incroyable, sa fierté de mâle heurtée par cette femme toute en rondeurs qui semble exceller dans les arts de la chasse.
¤ Naraja et Raza avoir tenté crabe-galet. Crabe-Galet menaçait route commerciale, alors femelles sauté sur occasion. Mais frais de réparation après coup être bien trop élevés. Et depuis, chassssseuses vivre avec proies plus petites...
- Le frisson de traquer une grosse proie vous manque à toutes les deux, hein ?
La Naga tourne doucement son doigt sur le sommet de son verre, le regard faussement rêveur. Elle apparaît soudainement nostalgique d'une ancienne époque.
¤ Naraja avoir clans et grands espaces de chassssse. Raza traquer prédateurs depuis jeunesse. Chassssseuses mériter mieux, mais proies manquer ici. Alors chassssseuses chassssser ce qui peut être, en attendant.
- Je connais ça. Je... L'homme semble se mordre la lèvre inférieure et jette un coup d’œil au dessus de son épaule. Écoute. J'ai été dans la même situation à un moment. Une réparation de trop, une facture de soin qui tombe au mauvais moment... On a tous nos petites astuces en cas de coups durs. Si jamais tu cherches un peu... d'exotisme, je pourrais peut-être te trouver quelque chose.
La Naga laisse flotter un sourire, posant une main sur le bras de son compagnon de boisson. Celui-ci frisonne imperceptiblement au contact des écailles froides, mais son sourire ne faiblit pas, son regard tentant vainement de ne pas descendre par moment.
¤ Naraja savoir être reconnaisssssante quand mâles aider pauvre chassssseuse...
Elle se penche en avant, chuchotant quelques mots dans l'oreille du mâle qui ouvre grand les yeux avant de se fendre d'un sourire bienheureux et de se faire tirer doucement vers les étages supérieurs de la salle par une Naga gloussante et souriante.
Plusieurs longues minutes s'écoulent avant que « Najara » ne sorte seule de la pièce. Elle referme doucement la porte, comme pour éclipser sur la pointe des pieds, puis redescend les étages en faisant signe au barman.
Elle lui tend quelques billets d'une monnaie en cours en précisant bien que le mâle de la chambre 18 a besoin de beaucoup de repos, indication qu'elle appuie d'un clin d’œil joueur. Le barman réfléchit quelques secondes avant que ses lèvres ne se retroussent en un sourire édenté, un air oscillant entre le vicieux et l’impressionné.
La Naga s'empresse de retrouver sa compagne pour lui faire un résumé des informations qu'elle à pu glaner.
¤ Naraja desssscendre au port dans 5 minutes. Raza être contente, Raza pouvoir peut-être enfin acheter pierre à affûter digne de nom.
Le clin d'oeil amical qu'elle adresse à la jeune femme est dénué de joie. Elle aimerait être loin d'ici quand le mâle de ladite chambre 18 se réveillera de son coma, et qu'il fera suffisamment de bruit à travers les baillons de tissus pour éveiller des soupçons.
- Sarressinashira
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Re: Kozy : le singe blanc
Ven 2 Fév - 13:55
Il m’a fait essayer une bonne douzaine d’armes forgées, métal de qualité, certes, mais un marché réglementé, tout de même. Depuis dix minutes, il insistait sur la nécessité d’avoir une bonne lance, faite d’un seul tenant.
-Les tauracles sont trop forts au corps à corps, avec une épée vous aller finir en bouts de ferrailles.
-Ils sont trop forts pour des “humains”, mes servomoteurs tiendront le choc en cas de confrontation directe.
Sans compter que mon armure extérieure est consolidée par l’armure interne et mon ossature en carbone modifié. Le truc avec la lance, c’est tout de même gênant passé un périmètre d’efficacité.
-En plus, l’allonge est trop grande, Je vais devoir recalibrer mes proc.
Si, dans un monde onirique et terrifiant, je veux capturer mes bestiaux je dois être à mi-distance pour tirer les seringues hypodermiques. Mais leur peau est aussi épaisse qu’une carapace.
-Je veux rester discret, des armes faciles à dissimuler. Ce sera déjà compliqué de faire passer mon chargement.
Dans ma petite histoire, j’ai décidé que j’allais sapé les efforts de protection animale de K’ouen et capturer les derniers couples de ces taureaux à trois cornes. Elevages, combats illégaux, mon commanditaire est resté vague, mais il veut tous les spécimens. S’ils “disparaissent” ils valent encore plus cher, non ? Le marchand avait l’air d’accord. Je le sentais chercher une issue de secours dans cette affaire. Son regard, onze fois s’était déporté vers la porte de sortie, la porte dérobée derrière l’étagère des graines et plantes séchées et quatre fois vers la porte donnant sur une arrière salle privée.
Avait-il quelqu’un à prévenir ? Au cas où, je lui tenais la jambe. Plus longtemps il resterait avec moi et plus je diminue le risque d’être vendu à nos amis mercenaires.
C’est là que j’ai eu une idée. En plus de le filmer me revendant une arme sans autorisation et enregistrer le moment où il m’affirme qu’il forge lui-même toutes les armes qu’il montre à ses clients, j’allais me laisser surprendre par ses petits camarades. Mais pas avant d’avoir acheté la fameuse arme. Les preuves ! Les preuves !
De mon compartiment de cuisse, je sors une boite qui contient deux petits saphirs noirs. Je les gardais pour les urgences de ce genre.
-Un sabre. D’accord, pas de lance. Je sais que je ne pourrais rien en faire. Et je veux du vrai cuir sur le manche.
Le marchand s’applique à accepter un saphir en échange de la commande. Il aurait l’autre quand j’aurais mon arme. Je quitte aussitôt la boutique et me dirige au hasard des ruelles vers le sud de la ville.
-Les tauracles sont trop forts au corps à corps, avec une épée vous aller finir en bouts de ferrailles.
-Ils sont trop forts pour des “humains”, mes servomoteurs tiendront le choc en cas de confrontation directe.
Sans compter que mon armure extérieure est consolidée par l’armure interne et mon ossature en carbone modifié. Le truc avec la lance, c’est tout de même gênant passé un périmètre d’efficacité.
-En plus, l’allonge est trop grande, Je vais devoir recalibrer mes proc.
Si, dans un monde onirique et terrifiant, je veux capturer mes bestiaux je dois être à mi-distance pour tirer les seringues hypodermiques. Mais leur peau est aussi épaisse qu’une carapace.
-Je veux rester discret, des armes faciles à dissimuler. Ce sera déjà compliqué de faire passer mon chargement.
Dans ma petite histoire, j’ai décidé que j’allais sapé les efforts de protection animale de K’ouen et capturer les derniers couples de ces taureaux à trois cornes. Elevages, combats illégaux, mon commanditaire est resté vague, mais il veut tous les spécimens. S’ils “disparaissent” ils valent encore plus cher, non ? Le marchand avait l’air d’accord. Je le sentais chercher une issue de secours dans cette affaire. Son regard, onze fois s’était déporté vers la porte de sortie, la porte dérobée derrière l’étagère des graines et plantes séchées et quatre fois vers la porte donnant sur une arrière salle privée.
Avait-il quelqu’un à prévenir ? Au cas où, je lui tenais la jambe. Plus longtemps il resterait avec moi et plus je diminue le risque d’être vendu à nos amis mercenaires.
C’est là que j’ai eu une idée. En plus de le filmer me revendant une arme sans autorisation et enregistrer le moment où il m’affirme qu’il forge lui-même toutes les armes qu’il montre à ses clients, j’allais me laisser surprendre par ses petits camarades. Mais pas avant d’avoir acheté la fameuse arme. Les preuves ! Les preuves !
De mon compartiment de cuisse, je sors une boite qui contient deux petits saphirs noirs. Je les gardais pour les urgences de ce genre.
-Un sabre. D’accord, pas de lance. Je sais que je ne pourrais rien en faire. Et je veux du vrai cuir sur le manche.
Le marchand s’applique à accepter un saphir en échange de la commande. Il aurait l’autre quand j’aurais mon arme. Je quitte aussitôt la boutique et me dirige au hasard des ruelles vers le sud de la ville.
- Septembre
- Sanctuari
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Re: Kozy : le singe blanc
Lun 5 Fév - 21:28
Le garçon me prit pas la taille et m'emmena avec lui. Un chérubin n'aurait pas eu si vite l'immense privilège de s'asseoir sur ses cuisses. Je laissais faire l'empressement du mercenaire. Ses mains baladeuses et les remarques des membres de son groupe, je suis un pain de viande pour eux. Ce n'est pas possible de le cuisiner en public, lorsque l'alcool a suffisamment fait d'effet sur lui je prends exemple sur Sash et je lui ordonne de m'emmner dans sa chambre.
Il y a un gars là-dedans qui refuse de partir. Sauf que s'il ne sort pas, l'heureux veinard devra se trouver une autre belle. Réfractaire mais vite mis à la porte. Je lui promets de m'occuper de lui plus tard avant de fermer la porte derrière moi.
L'autre vint vers moi les yeux humides d'envie et des dégâts de l'alcool. Il ne voit rien venir ! Car il ne voit rien de très net depuis déjà quelques minutes.
Ce n'est pas difficile de soutirer des informations en plus. Pour un baiser, il dirait tout ce qui lui passe par la tête... Quand je remarque qu'il invente n'importe quoi pour se faire payer, je le balance sur le lit et lui plante une fléchette paralysante dans le cou. Il a des spasmes et rougit avant de se figer. Je le couvre et je ressors pour aller chercher mon réfractaire.
Il ne se fait pas prier quand je parle de son ami imbécile trop ivre pour faire son travail. Dès qu'il est dans la chambre, il subit le même sort.
Avant de partir, je repiquais les deux maladroits pour qu'ils restent ainsi le temps que je m'en aille.
Sauf qu'en bas, Sash n'est pas encore redescendue. Je passe le temps sur une troisième paire de genoux quand elle me retrouve enfin. Nous quittons l'auberge à deux, suivis de quelques sifflets des jaloux qui n'ont pas eu le droit à leur fléchette paralysante.
Dehors, je préviens Sash.
-J'ai paralysé deux types. Ils vont se souvenir de nous... Mais j'ai confirmé qu'ils bossent pour un homme qui organise des safaris illégaux avec des animaux rares.
Tout comme elle, je presse le pas. J'ai vu les armes de ces types et...
-Je m'inquiète pour Septembre. Il n'a pas aurant de charme que nous pour s'en sortir...
Il y a un gars là-dedans qui refuse de partir. Sauf que s'il ne sort pas, l'heureux veinard devra se trouver une autre belle. Réfractaire mais vite mis à la porte. Je lui promets de m'occuper de lui plus tard avant de fermer la porte derrière moi.
L'autre vint vers moi les yeux humides d'envie et des dégâts de l'alcool. Il ne voit rien venir ! Car il ne voit rien de très net depuis déjà quelques minutes.
Ce n'est pas difficile de soutirer des informations en plus. Pour un baiser, il dirait tout ce qui lui passe par la tête... Quand je remarque qu'il invente n'importe quoi pour se faire payer, je le balance sur le lit et lui plante une fléchette paralysante dans le cou. Il a des spasmes et rougit avant de se figer. Je le couvre et je ressors pour aller chercher mon réfractaire.
Il ne se fait pas prier quand je parle de son ami imbécile trop ivre pour faire son travail. Dès qu'il est dans la chambre, il subit le même sort.
Avant de partir, je repiquais les deux maladroits pour qu'ils restent ainsi le temps que je m'en aille.
Sauf qu'en bas, Sash n'est pas encore redescendue. Je passe le temps sur une troisième paire de genoux quand elle me retrouve enfin. Nous quittons l'auberge à deux, suivis de quelques sifflets des jaloux qui n'ont pas eu le droit à leur fléchette paralysante.
Dehors, je préviens Sash.
-J'ai paralysé deux types. Ils vont se souvenir de nous... Mais j'ai confirmé qu'ils bossent pour un homme qui organise des safaris illégaux avec des animaux rares.
Tout comme elle, je presse le pas. J'ai vu les armes de ces types et...
-Je m'inquiète pour Septembre. Il n'a pas aurant de charme que nous pour s'en sortir...
- Azura Ninsun
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