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Re: Frontières de l'Entre-Monde
Mer 8 Avr - 14:45
Les gobelins protègent le vaisseau. Si je veux m'occuper d'eux je dois m'assurer que vandavel est loin et eux deux coincés sur le sol.
Mais le balais aurait peut-être entendu quelque chose de compromettant... Du sang sortait de ma plaie et mit fin à mes réflexions.
Le jour où je voudrais que mon secret soit de nouveau parfaitement secret, je vais devoir faire exploser le vandavel et tout son équipage.
Corben revint avec ses gadgets. Je jetais un regard à Sash'. Ces bandages pouvaient être un stratagème pour m'endormir. C'est vraiment dangereux. Je ne crois pas vouloir prendre ce risque.
Je lui rendis ses jouets.
-Emmène-moi au vaisseau, j'ai seulement besoin d'eau, d'une aiguille et d'un briquet.
Je posais ensuite les yeux sur le pylône.
-Ils étaient prêts à mourir pour défendre ce truc. Je me demande à quoi ça peut servir ?
Corben était le mieux placer pour l'examiner. Mes connaissances sur la magie et la mécanique étaient limitées. Beaucoup trop pour une expertise. J'étais par contre plutôt douée pour me charger du survivant.
Il faudrait que les gobelins restituent le soldat pour l'interroger.
-Si on sait où ils l'emportaient ça nous avancerait bien.
Cette fois je regarde Corben avec insistance. Je veux interroger ce soldat, qu'il aille se faire obéir de son équipage ou je me charge de leur apprendre l'autorité.
Mais le balais aurait peut-être entendu quelque chose de compromettant... Du sang sortait de ma plaie et mit fin à mes réflexions.
Le jour où je voudrais que mon secret soit de nouveau parfaitement secret, je vais devoir faire exploser le vandavel et tout son équipage.
Corben revint avec ses gadgets. Je jetais un regard à Sash'. Ces bandages pouvaient être un stratagème pour m'endormir. C'est vraiment dangereux. Je ne crois pas vouloir prendre ce risque.
Je lui rendis ses jouets.
-Emmène-moi au vaisseau, j'ai seulement besoin d'eau, d'une aiguille et d'un briquet.
Je posais ensuite les yeux sur le pylône.
-Ils étaient prêts à mourir pour défendre ce truc. Je me demande à quoi ça peut servir ?
Corben était le mieux placer pour l'examiner. Mes connaissances sur la magie et la mécanique étaient limitées. Beaucoup trop pour une expertise. J'étais par contre plutôt douée pour me charger du survivant.
Il faudrait que les gobelins restituent le soldat pour l'interroger.
-Si on sait où ils l'emportaient ça nous avancerait bien.
Cette fois je regarde Corben avec insistance. Je veux interroger ce soldat, qu'il aille se faire obéir de son équipage ou je me charge de leur apprendre l'autorité.
- Syel
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Lun 13 Avr - 16:40
La Naga serre avec hargne le bandage autour de sa queue, comprimant la plaie sanguinolente créée par le couteau dentelé. Le gel et les bandages effaceront vite ce mauvais souvenir, mais la douleur encore présente joue sur les nerfs de la femme serpent. Le tunnel qu’a créé la balle dans son flanc ne semble pas avoir touché d’organe, aussi se contente-t-elle d’un bandage de fortune.
Plus loin, les gobelins semblent se taper dessus pour celui qui aura la plus grosse part du soldat.
La Naga feule de colère en trainant difficilement les deux cadavres des créatures difformes. Après deux ou trois menaces et quelques cris de paniques de la part de l’équipage, le soldat assommé est abandonné par la meute criarde qui rabat sa faim sur les deux morts de leur propre espèce.
De mon côté, j’avais amené Syel sur le Vandavel et l’avait laissé saloper le parquet de l’entrée et la salle de bain avec ses mains couvertes de sang. Madame voulait jouer les barbares qui ne craignent pas la douleur, j’allais pas m’opposer à quelqu’un qui voulait avoir mal volontairement.
Lui apportant tout ce qu’elle avait demandé – et même une mallette de soins d’urgence contenant des compresses stériles, des bandages classiques et autres trucs tout à fait normaux-, je la laissais faire ses petites affaires en espérant qu’elle n’allait pas non plus tomber en syncope si elle avait sous-estimé la tâche qu’elle s’était donnée.
Pour ma part, je redescendais m’occuper du Pylône, armé de mes grimoires, de mon balai et de tout un barda d’instruments de mesures piqués dans le labo.
Etonnement, le Pylône semblait avoir été enchanté d’une façon assez sommaire, mais totalement différente des miens. Le système de glyphes semblait indiquer un système de transport. Mais quel en était la nature ? Il était trop petit pour être suffisamment chargé en magie pour transporter assez de troupes pour une invasion. Une observation très attentive révéla que de nombreuses graines étaient contenues dans de petites fenêtres de cristal.
Un genre d’incubateur ? Mais pour quoi ? Des maladies ? Des plantes ? Des animaux en poudre ?
Des maladies semblaient problématiques, mais je craignais surtout la capacité de nos ennemis à pouvoir créer une deuxième Taehon en plein centre de l’Entre-Monde. Quant aux animaux, s’ils possédaient une technologie capable de faire naitre des horreurs avec un claquement de doigts…
Je m’acharnais à la tâche pour trouver un moyen de stopper ce truc.
Sur le bateau, Sash’ surveille l’homme avec un regard glacial. Celui-ci lui rend de la même façon. Les deux semblent être remplis de la même haine, et si Syel n’en avait pas fait la demande auprès de Corben, ce mâle serait déjà en train de cuire sur les broches des gobelins. L’homme est dépouillé de toute son armure et de ses armes. La Naga a vérifié que l’espion n’avait pas de poison sur lui, avant de l’attacher fermement sur une chaise. La corde est enchantée pour ne se délier que par son utilisateur, et celle-ci n’est pas pressée de desserrer les liens qui abiment les articulations du soldat.
¤ Mâle dire à Sarressinashira comment eux être arrivés là et elle peut-être lui donner mort rapide.
Le garde reste de marbre, et cela même quand la Naga laisse ses griffes trainer le long du cou à nu du soldat, sa langue râpeuse et fourchue fouettant la joue droite tandis qu’elle plonge son regard fendu dans celui de son adversaire. Et malgré les menaces physiques et psychologiques, le soldat lui rend un sourire moqueur.
Plus loin, les gobelins semblent se taper dessus pour celui qui aura la plus grosse part du soldat.
La Naga feule de colère en trainant difficilement les deux cadavres des créatures difformes. Après deux ou trois menaces et quelques cris de paniques de la part de l’équipage, le soldat assommé est abandonné par la meute criarde qui rabat sa faim sur les deux morts de leur propre espèce.
De mon côté, j’avais amené Syel sur le Vandavel et l’avait laissé saloper le parquet de l’entrée et la salle de bain avec ses mains couvertes de sang. Madame voulait jouer les barbares qui ne craignent pas la douleur, j’allais pas m’opposer à quelqu’un qui voulait avoir mal volontairement.
Lui apportant tout ce qu’elle avait demandé – et même une mallette de soins d’urgence contenant des compresses stériles, des bandages classiques et autres trucs tout à fait normaux-, je la laissais faire ses petites affaires en espérant qu’elle n’allait pas non plus tomber en syncope si elle avait sous-estimé la tâche qu’elle s’était donnée.
Pour ma part, je redescendais m’occuper du Pylône, armé de mes grimoires, de mon balai et de tout un barda d’instruments de mesures piqués dans le labo.
Etonnement, le Pylône semblait avoir été enchanté d’une façon assez sommaire, mais totalement différente des miens. Le système de glyphes semblait indiquer un système de transport. Mais quel en était la nature ? Il était trop petit pour être suffisamment chargé en magie pour transporter assez de troupes pour une invasion. Une observation très attentive révéla que de nombreuses graines étaient contenues dans de petites fenêtres de cristal.
Un genre d’incubateur ? Mais pour quoi ? Des maladies ? Des plantes ? Des animaux en poudre ?
Des maladies semblaient problématiques, mais je craignais surtout la capacité de nos ennemis à pouvoir créer une deuxième Taehon en plein centre de l’Entre-Monde. Quant aux animaux, s’ils possédaient une technologie capable de faire naitre des horreurs avec un claquement de doigts…
Je m’acharnais à la tâche pour trouver un moyen de stopper ce truc.
Sur le bateau, Sash’ surveille l’homme avec un regard glacial. Celui-ci lui rend de la même façon. Les deux semblent être remplis de la même haine, et si Syel n’en avait pas fait la demande auprès de Corben, ce mâle serait déjà en train de cuire sur les broches des gobelins. L’homme est dépouillé de toute son armure et de ses armes. La Naga a vérifié que l’espion n’avait pas de poison sur lui, avant de l’attacher fermement sur une chaise. La corde est enchantée pour ne se délier que par son utilisateur, et celle-ci n’est pas pressée de desserrer les liens qui abiment les articulations du soldat.
¤ Mâle dire à Sarressinashira comment eux être arrivés là et elle peut-être lui donner mort rapide.
Le garde reste de marbre, et cela même quand la Naga laisse ses griffes trainer le long du cou à nu du soldat, sa langue râpeuse et fourchue fouettant la joue droite tandis qu’elle plonge son regard fendu dans celui de son adversaire. Et malgré les menaces physiques et psychologiques, le soldat lui rend un sourire moqueur.
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Jeu 23 Avr - 18:50
Depuis la salle de bain des jurons fleuris faisait écho à quelques bruits inquiétants.
L'alcool était très important dans cette aventure, aucun chasseur ne part sans eau de vie dans sa besace. Ce n'est pas très classe mais ça aide à tenir le coup quand l'hiver est trop rude ou quand on a malencontreusement marché sur le piège à ours d'un collègue qui s'est éloigné de son territoire.
L'aiguille chauffée à blanc dans la chair, j'extirpais la balle d'un geste rapide. Ce qui ne voulait pas dire que c'était agréable. Ma main me faisait souffrir autant que ma plaie alors que je serrais le rebord du lavabo de toute mes forces.
Semi-ivre, pour oublier la douleur. Je désinfectais généreusement ma blessure avant de la recoudre. Les jurons plurent de plus bel.
Quand j'en eus terminé je n'avais plus une goutte à boire et mon épaule endoloris était aussi passablement insensible.
-Saressinashira, je prends le relais.
Il n'avait pas peur de mourir. L'ennemi était bien entrainé. Mais personne n'est aussi bien entrainé qu'un donjion !
J’amenais avec moi le tabouret que j'avais utilisé dans la salle de bain. J'étais groggy, juste assez pour savoir que lorsque je commencerai à torturer ce gars rien ne m'arrêtera. Je posais mon siège juste devant lui, j'étais si proche que nos têtes penchées auraient pu se cogner.
J'essayais de faire comprendre silencieusement à la Naga de s'éloigner pour ne plus être dans le champ de vision du soldat...
Très rapidement, je claquais des doigts à sept points différents autour du visage de l'homme, répétant l'opération jusqu'à ce que ses yeux perdent pour repère les miens et essayent de choper mes doigts en mouvement.
Quand il me sembla se déstabiliser, je le giflais.
Sa tête balança sur le côté et il perdit son souffle pendant un instant.
-Tous les deux nous allons discuter, tu vas me parler de ce que vous transportiez et où vous le transportiez. Tu vas me dire par où vous êtes entrés sur ce territoire et combien vous êtes en tout...
Avant qu'il ne réponde, je le giflais à nouveau, sa tête alla dans l'autre sens.
Mon bras me lançait vigoureusement. Je ne tiendrais pas ce rythme longtemps. Ce qui ne posait aucun problème à ce rythme il perdrait conscience dans quelques instants à force d'être envoyé dans tous les sens. A moins qu'il ne vomisse.
Je devrais m'éloigner un peu...
Je continuais à le malmener, lui rappelant que tous ses collègues étaient morts avant que l'alerte ne soit donné. Je lui dis aussi que nous finirons rapidement par savoir ce qu'ils comptaient faire de la chose qu'il transportait et quand nous saurons, nous anéantirons leurs plans.
Une fois ou deux, je lui expliquais que je n'étais pas là pour le tuer. Je lui parlais des conditions de détention dans cette partie du monde, plutôt propre et calme comparée à d'autres. Que cela ne durerait qu'un temps, l'Entre-Monde était plus civilisé que ce soldat ne le méritait...
Je n'étais pas bien patiente et je ne voulais pas non plus qu'il prenne ça pour de la pitié.
Après quoi, il finit comme prévu par perdre conscience. C'était donc la pause...
-Saressinashira, tu pourrais me trouver quelques petits couteaux de table ?
L'alcool était très important dans cette aventure, aucun chasseur ne part sans eau de vie dans sa besace. Ce n'est pas très classe mais ça aide à tenir le coup quand l'hiver est trop rude ou quand on a malencontreusement marché sur le piège à ours d'un collègue qui s'est éloigné de son territoire.
L'aiguille chauffée à blanc dans la chair, j'extirpais la balle d'un geste rapide. Ce qui ne voulait pas dire que c'était agréable. Ma main me faisait souffrir autant que ma plaie alors que je serrais le rebord du lavabo de toute mes forces.
Semi-ivre, pour oublier la douleur. Je désinfectais généreusement ma blessure avant de la recoudre. Les jurons plurent de plus bel.
Quand j'en eus terminé je n'avais plus une goutte à boire et mon épaule endoloris était aussi passablement insensible.
-Saressinashira, je prends le relais.
Il n'avait pas peur de mourir. L'ennemi était bien entrainé. Mais personne n'est aussi bien entrainé qu'un donjion !
J’amenais avec moi le tabouret que j'avais utilisé dans la salle de bain. J'étais groggy, juste assez pour savoir que lorsque je commencerai à torturer ce gars rien ne m'arrêtera. Je posais mon siège juste devant lui, j'étais si proche que nos têtes penchées auraient pu se cogner.
J'essayais de faire comprendre silencieusement à la Naga de s'éloigner pour ne plus être dans le champ de vision du soldat...
Très rapidement, je claquais des doigts à sept points différents autour du visage de l'homme, répétant l'opération jusqu'à ce que ses yeux perdent pour repère les miens et essayent de choper mes doigts en mouvement.
Quand il me sembla se déstabiliser, je le giflais.
Sa tête balança sur le côté et il perdit son souffle pendant un instant.
-Tous les deux nous allons discuter, tu vas me parler de ce que vous transportiez et où vous le transportiez. Tu vas me dire par où vous êtes entrés sur ce territoire et combien vous êtes en tout...
Avant qu'il ne réponde, je le giflais à nouveau, sa tête alla dans l'autre sens.
Mon bras me lançait vigoureusement. Je ne tiendrais pas ce rythme longtemps. Ce qui ne posait aucun problème à ce rythme il perdrait conscience dans quelques instants à force d'être envoyé dans tous les sens. A moins qu'il ne vomisse.
Je devrais m'éloigner un peu...
Je continuais à le malmener, lui rappelant que tous ses collègues étaient morts avant que l'alerte ne soit donné. Je lui dis aussi que nous finirons rapidement par savoir ce qu'ils comptaient faire de la chose qu'il transportait et quand nous saurons, nous anéantirons leurs plans.
Une fois ou deux, je lui expliquais que je n'étais pas là pour le tuer. Je lui parlais des conditions de détention dans cette partie du monde, plutôt propre et calme comparée à d'autres. Que cela ne durerait qu'un temps, l'Entre-Monde était plus civilisé que ce soldat ne le méritait...
Je n'étais pas bien patiente et je ne voulais pas non plus qu'il prenne ça pour de la pitié.
Après quoi, il finit comme prévu par perdre conscience. C'était donc la pause...
-Saressinashira, tu pourrais me trouver quelques petits couteaux de table ?
- Syel
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Sam 25 Avr - 20:35
La Naga observe silencieusement les techniques de la sœur de la Silnà. Elle laisse sa langue darder d'un air appréciatif par moment, mais n'oublie pas que quoiqu'il arrive, cet homme va payer pour la mort de ses deux gobelins. Syel à beau dire ce qu'elle veut, l'homme ne quittera pas le navire vivant.
Et s'il ne doit pas quitter le navire, elle s'arrangera pour que Corben teste de nouveaux enchantement sur de la matière organique.
Elle se courbe avec grâce et remonte dans la cuisine pour récupérer les couteaux demandés. Elle profite aussi du fait que l'homme soit assommé pour prévenir la femme.
¤ Peut-être Ssssyel ne pas ôter vie de mâle, mais Sarressinashira n'avoir rien promis de tel. Quand guerrière avoir fini, être au tour de Sarressinashira de jouer avec ssssoldat.
Elle ne relâche les couteaux qu'une fois sure de s'être fait comprendre.
Je bataillais sec avec les glyphes à l'extérieur. J'avais reussi à trouver un sens de celle qui trônait au milieu, et le mot «étendre» quand on manipulait une potentielle arme de l'ennemi quelques temps avant une guerre ne me rassurait pas.
En espérant que les demoiselles obtiennent plus de résultat, je continuais à fouiller mes bouquins quand le pylône, resté au soleil, sembla vibrer de magie.
Un de mes appareils de mesure s'emballa et je restais là à hésiter sur la conduite a tenir quand l'une des graines contenus dans le cristal brisa sa cellule et tomba au sol.
Je m'empressais de fouiller le sol pour la récupérer avec une plaque de verre, de peur que ce végétal soit une arme toxique et fourrait la graine tremblotant dans un pot que je fermais hermétiquement. Celle-ci éclata et l'intérieur du pot se transforma en un nuage poisseux, comme un brouillard trop épais.
J'eu à peine le temps de lever un sourcil que l'appareil recommença d'enregistrer ses données affolantes.
Pris de panique, j'enfermais le pylône dans mon Sakrina, et tous les appareils se calmèrent.
Livide, je regardais l'intérieur du pot où la buée verdâtre tournoyait doucement à chaque mouvement.
Je poussais la porte de la salle d'interrogation et posait mon échantillon involontaire, désormais enfermé dans pas moins de 3 sacs scellés dans le champ de vision du soldat, qui blémit soudainement et semblait vouloir s'en éloigner.
Quoi que cela puisse être, ils voulaient éviter d'en être au contact. Mais il sembla retrouver une certaine assurance et sourit faiblement.
Je désignais le petit pot de verre à Syel et lui fit par de mes analyses.
– On a le choix : Virus pour détruire la population ou les végétaux, des spores d'une espèce végétale -ou animale- pullulante, ou peut-être autre chose, mais à la vue du fonctionnement du pylône, ce n'est pas fait pour projeter cette fumée très loin. Je penche pour la deuxième solution, et ce qu'il me ferait peur, c'est qu'ils puissent créer une deuxième Taehon ici même. Vu le mal qu'on eu l'équipe d'exploration pour la traverser la dernière fois, et vu qu'elle ne semble pas vouloir de mal aux soldats de Pyrapolys, une deuxième frontière filtre serait impossible a surveiller aussi efficacement.
J'ai aussi peur que ce ne soit pas le seul. Ce pylône peut couvrir rapidement une grosse distance, mais pas au point de couvrir toute la frontière. Il va falloir qu'on fouille les forêts environnantes à la recherche de petites clairières, ou carrément les flancs de montagne.
Et s'il ne doit pas quitter le navire, elle s'arrangera pour que Corben teste de nouveaux enchantement sur de la matière organique.
Elle se courbe avec grâce et remonte dans la cuisine pour récupérer les couteaux demandés. Elle profite aussi du fait que l'homme soit assommé pour prévenir la femme.
¤ Peut-être Ssssyel ne pas ôter vie de mâle, mais Sarressinashira n'avoir rien promis de tel. Quand guerrière avoir fini, être au tour de Sarressinashira de jouer avec ssssoldat.
Elle ne relâche les couteaux qu'une fois sure de s'être fait comprendre.
Je bataillais sec avec les glyphes à l'extérieur. J'avais reussi à trouver un sens de celle qui trônait au milieu, et le mot «étendre» quand on manipulait une potentielle arme de l'ennemi quelques temps avant une guerre ne me rassurait pas.
En espérant que les demoiselles obtiennent plus de résultat, je continuais à fouiller mes bouquins quand le pylône, resté au soleil, sembla vibrer de magie.
Un de mes appareils de mesure s'emballa et je restais là à hésiter sur la conduite a tenir quand l'une des graines contenus dans le cristal brisa sa cellule et tomba au sol.
Je m'empressais de fouiller le sol pour la récupérer avec une plaque de verre, de peur que ce végétal soit une arme toxique et fourrait la graine tremblotant dans un pot que je fermais hermétiquement. Celle-ci éclata et l'intérieur du pot se transforma en un nuage poisseux, comme un brouillard trop épais.
J'eu à peine le temps de lever un sourcil que l'appareil recommença d'enregistrer ses données affolantes.
Pris de panique, j'enfermais le pylône dans mon Sakrina, et tous les appareils se calmèrent.
Livide, je regardais l'intérieur du pot où la buée verdâtre tournoyait doucement à chaque mouvement.
Je poussais la porte de la salle d'interrogation et posait mon échantillon involontaire, désormais enfermé dans pas moins de 3 sacs scellés dans le champ de vision du soldat, qui blémit soudainement et semblait vouloir s'en éloigner.
Quoi que cela puisse être, ils voulaient éviter d'en être au contact. Mais il sembla retrouver une certaine assurance et sourit faiblement.
Je désignais le petit pot de verre à Syel et lui fit par de mes analyses.
– On a le choix : Virus pour détruire la population ou les végétaux, des spores d'une espèce végétale -ou animale- pullulante, ou peut-être autre chose, mais à la vue du fonctionnement du pylône, ce n'est pas fait pour projeter cette fumée très loin. Je penche pour la deuxième solution, et ce qu'il me ferait peur, c'est qu'ils puissent créer une deuxième Taehon ici même. Vu le mal qu'on eu l'équipe d'exploration pour la traverser la dernière fois, et vu qu'elle ne semble pas vouloir de mal aux soldats de Pyrapolys, une deuxième frontière filtre serait impossible a surveiller aussi efficacement.
J'ai aussi peur que ce ne soit pas le seul. Ce pylône peut couvrir rapidement une grosse distance, mais pas au point de couvrir toute la frontière. Il va falloir qu'on fouille les forêts environnantes à la recherche de petites clairières, ou carrément les flancs de montagne.
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
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Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Mer 6 Mai - 21:30
Je pris les couteaux, un léger sourire se formait au bas de mon visage.
-Tu es la maîtresse de ce navire, je me plierais à ta décision concernant ton prisonnier.
Je jouais négligemment avec l'un des couteaux. Mon bras m'élançait et l'odeur du fer me rappela que les sutures ne tendraient pas des jours.
-Mais... Je ne suis pas obligée d'être d'accord avec toi.
L'homme est déjà mort. La guerre ne fait pas de cadeau, s'il retourne chez lui il est mort et la prison ne lui sauvera pas la vie. Sauf s'il est chanceux et que personne ne dise qu'il vient de Pyrapolis. Si c'était un frère, je lui aurais tout pardonné, je l'aurais ramené à la Citadelle et j'aurais tout fait pour l'aider à se repentir et à se refaire une vie digne.
Mais les autres peuples pensent différemment de nous. Ils emprisonnent les leurs, ils les envoient à la mort sans les soutenir, sans les protéger.
-Chez moi, on ne tue pas facilement ceux qui portent le même sang... Ce serait comme décider à la place de l'Infini de l'heure de sa mort.
L'homme emis un bruit entre la parole et le gémissement. Je retournais à mon poste. Il ouvrit lentement les yeux, ses paupières disparaissant progressivement quand il remarqua paniqué la présence des couteaux dans mes mains.
C'est là que Corben fit son petit effet.
Des spores... Ils essaient donc de créer forêt hostile dans les montagnes. Ce serait un second point d'invasion, le mal venant de l'intérieur !
Le couteau que je tenais se planta profondément dans la cuisse du soldat. Il versa des larmes et son cris me déchira les tympans.
-Tu vois, plus tu tardes à parler et moins j'ai envie de te garder en vie. Je te laisse une dernière chance de me convaincre que ta mort ne servirait à rien... Combien de pylones sont sur notre territoire ? Parle et parle vite, j'ai encore quelques couteaux et tu as assez de doigts pour m'occuper quelques heures.
Son corps tremblait, il ferma les yeux. Quand il les ouvrait, il me regardait comme un monstre. Pour le décider à parler, il me rester à tourner le couteau dans son logement. Le sang coula abondamment le long de son mollet.
-Quatre ! Il y en a quatre.
Je m'emparais de son poignet et je comptais.
-J'ai l'impression que tu me mens alors je vais ouvrir quatre doigts, je séparerai la peau des tissus, les tissus des os un par un.
Il supplia, plaidant la vérité sur les faux dieux et sur ses ancêtres. Je lançais un regard neutre à Corben et me tournais vers la Naga.
-Je ne suis toujours pas convaincue qu'il dit la vérité, et toi ?
-Tu es la maîtresse de ce navire, je me plierais à ta décision concernant ton prisonnier.
Je jouais négligemment avec l'un des couteaux. Mon bras m'élançait et l'odeur du fer me rappela que les sutures ne tendraient pas des jours.
-Mais... Je ne suis pas obligée d'être d'accord avec toi.
L'homme est déjà mort. La guerre ne fait pas de cadeau, s'il retourne chez lui il est mort et la prison ne lui sauvera pas la vie. Sauf s'il est chanceux et que personne ne dise qu'il vient de Pyrapolis. Si c'était un frère, je lui aurais tout pardonné, je l'aurais ramené à la Citadelle et j'aurais tout fait pour l'aider à se repentir et à se refaire une vie digne.
Mais les autres peuples pensent différemment de nous. Ils emprisonnent les leurs, ils les envoient à la mort sans les soutenir, sans les protéger.
-Chez moi, on ne tue pas facilement ceux qui portent le même sang... Ce serait comme décider à la place de l'Infini de l'heure de sa mort.
L'homme emis un bruit entre la parole et le gémissement. Je retournais à mon poste. Il ouvrit lentement les yeux, ses paupières disparaissant progressivement quand il remarqua paniqué la présence des couteaux dans mes mains.
C'est là que Corben fit son petit effet.
Des spores... Ils essaient donc de créer forêt hostile dans les montagnes. Ce serait un second point d'invasion, le mal venant de l'intérieur !
Le couteau que je tenais se planta profondément dans la cuisse du soldat. Il versa des larmes et son cris me déchira les tympans.
-Tu vois, plus tu tardes à parler et moins j'ai envie de te garder en vie. Je te laisse une dernière chance de me convaincre que ta mort ne servirait à rien... Combien de pylones sont sur notre territoire ? Parle et parle vite, j'ai encore quelques couteaux et tu as assez de doigts pour m'occuper quelques heures.
Son corps tremblait, il ferma les yeux. Quand il les ouvrait, il me regardait comme un monstre. Pour le décider à parler, il me rester à tourner le couteau dans son logement. Le sang coula abondamment le long de son mollet.
-Quatre ! Il y en a quatre.
Je m'emparais de son poignet et je comptais.
-J'ai l'impression que tu me mens alors je vais ouvrir quatre doigts, je séparerai la peau des tissus, les tissus des os un par un.
Il supplia, plaidant la vérité sur les faux dieux et sur ses ancêtres. Je lançais un regard neutre à Corben et me tournais vers la Naga.
-Je ne suis toujours pas convaincue qu'il dit la vérité, et toi ?
- Syel
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Jeu 28 Mai - 15:30
Je posais un poing sur mes lèvres et fit demi –tour quand Syel commença à charcuter le type assis de force sur la chaise.
La dernière fois que j’ai été témoin d’un peu de torture, j’en étais l’un des principaux sujets et je n’en gardais pas un super souvenir. Surtout quand la fille que j’avais l’intention d’épouser disparut à la suite de cette super soirée… Je blanchissais à vue d’œil au fur et à mesure des menaces et sortit précipitamment en direction des toilettes, puis du bar quand Syel commença a menacer le type de l’écorcher vif.
Sarressinashira regarde le Technomage sortir avec un air de pitié. Elle connait la faible résistance à la douleur du Demi-dieu et surtout soupire d’avance au rôle d’épaule qu’elle va surement devoir tenir quand elle récupérera Corben à la petite cuiller. Elle le félicite silencieusement d’avoir tenu jusque-là.
Elle recentra son attention sur le prisonnier, et se frotte le menton lentement dans un crissement d’écailles. Puis sans dire un mot, elle ondula vers le soldat et déchire lentement le tissu de ses griffes tout en enroulant sa queue autour de la jambe blessée, et compresse doucement le membre, les écailles douces glissant tendrement contre la peau désormais mise à nu.
D’un geste rapide elle retire le couteau et comprime immédiatement la plaie avec un air désolé sur le visage, et fait tout pour que le soldat reprenne un peu contrôle sur son propre corps.
Le saignement abondant diminue lentement, et la Naga pose un doigt sur ses lèvres en regardant Syel, puis le soldat tremblant de répulsion, à qui elle susurre lentement en laissant sa langue volontairement râper l’oreille :
¤ Ssssssshhhh… Sarressinashira ssssavoir que mâle ssssouffrir. Aussi Sarressinashira prévenir. Écailles Naga être faites pour ne glisser que dans un sens.
Et lentement, centimètres par centimètres, elle déroule sa queue dans l’autre sens, laissant les miriades d’écailles griffer, puis se planter dans la chair de la jambe, tirant toujours plus lentement, et déchirant les plaies créées par le couteau. Sous la queue serrée de Sarresinashira, la jambe du soldat n’est plus que coupures et hémorragies. Toutefois la pression exercée par les mucles de la Naga empêche le sang de couler vite.
La Naga laisse son doigt griffu suivre le sourcil de l’homme avec un sourire entre le plaisir et la cruauté.
¤ Sarressinashira juste demander combien de pylônes resssster, et elle tout arrêter. Mais si mâle ne pas parler, Sarressinashira devoir ssssalir ses ongles…
L’œil fou du garde s’affole encore plus quand la griffe rase les tempes. La torture mentale et physique commence à porter ses fruits et dans un dernier sursaut de dégout, le garde hurle, paniqué.
- 6 ! Il y en 2 de l’autre côté des montagnes ! Et pas plus ! Je le jure !
Sarresinashira plonge son regard dans celui du soldat et laisse Syel vérifier son pouls. Une fois les demoiselles assurées que cette information est la bonne, la Naga laisse ses mains courir le long du visage de l’homme avec un sourire avant de relâcher brutalement la pression qui compresse de jambe, laissant plaies et blessure ouvrir la voie au saignement abondant qui reprendre de plus belle.
Elle se tourne vers Syel et ouvre une conversation d’un ton détaché en ignorant les cris de terreur et de douleur du soldat.
¤ Sarressinashira déployer voiles du Vandavel. Si Syel veut resssster pour obtenir nouvelles informations, elle faire vite. Gobelins arriver dans 15 minutes.
Quelques minutes plus tard, le Vandavel avancait à grande vitesse pour se rapprocher des flancs de montagnes. J’ignorais ce qu’il s’était passé dans la pièce, mais je préférais l’ignorer. Ca et la trace de sang qui partait de la salle et qui serpentait jusqu’au poste de pilotage. J’avais travaillé sur le pylône –sous lumière rouge- pour éviter une surexposition aux UV, ce que je supposais être la source de l’énergie nécessaire à l’activation.
Leur signature magique, différente de la nôtre allait me premettre de mettre au point un genre de renifleur à Pylône.
Une course contre la montre pour éviter une contamination de nos frontières par une forêt enchantée. Le tout dans un environnement agréable, avec odeur de sang prépondérante, et une Naga et une sœur de la Silnà qui jouaient avec les hommes comme un gamin avec une loupe au-dessus d’une fourmi.
Joie.
La dernière fois que j’ai été témoin d’un peu de torture, j’en étais l’un des principaux sujets et je n’en gardais pas un super souvenir. Surtout quand la fille que j’avais l’intention d’épouser disparut à la suite de cette super soirée… Je blanchissais à vue d’œil au fur et à mesure des menaces et sortit précipitamment en direction des toilettes, puis du bar quand Syel commença a menacer le type de l’écorcher vif.
Sarressinashira regarde le Technomage sortir avec un air de pitié. Elle connait la faible résistance à la douleur du Demi-dieu et surtout soupire d’avance au rôle d’épaule qu’elle va surement devoir tenir quand elle récupérera Corben à la petite cuiller. Elle le félicite silencieusement d’avoir tenu jusque-là.
Elle recentra son attention sur le prisonnier, et se frotte le menton lentement dans un crissement d’écailles. Puis sans dire un mot, elle ondula vers le soldat et déchire lentement le tissu de ses griffes tout en enroulant sa queue autour de la jambe blessée, et compresse doucement le membre, les écailles douces glissant tendrement contre la peau désormais mise à nu.
D’un geste rapide elle retire le couteau et comprime immédiatement la plaie avec un air désolé sur le visage, et fait tout pour que le soldat reprenne un peu contrôle sur son propre corps.
Le saignement abondant diminue lentement, et la Naga pose un doigt sur ses lèvres en regardant Syel, puis le soldat tremblant de répulsion, à qui elle susurre lentement en laissant sa langue volontairement râper l’oreille :
¤ Ssssssshhhh… Sarressinashira ssssavoir que mâle ssssouffrir. Aussi Sarressinashira prévenir. Écailles Naga être faites pour ne glisser que dans un sens.
Et lentement, centimètres par centimètres, elle déroule sa queue dans l’autre sens, laissant les miriades d’écailles griffer, puis se planter dans la chair de la jambe, tirant toujours plus lentement, et déchirant les plaies créées par le couteau. Sous la queue serrée de Sarresinashira, la jambe du soldat n’est plus que coupures et hémorragies. Toutefois la pression exercée par les mucles de la Naga empêche le sang de couler vite.
La Naga laisse son doigt griffu suivre le sourcil de l’homme avec un sourire entre le plaisir et la cruauté.
¤ Sarressinashira juste demander combien de pylônes resssster, et elle tout arrêter. Mais si mâle ne pas parler, Sarressinashira devoir ssssalir ses ongles…
L’œil fou du garde s’affole encore plus quand la griffe rase les tempes. La torture mentale et physique commence à porter ses fruits et dans un dernier sursaut de dégout, le garde hurle, paniqué.
- 6 ! Il y en 2 de l’autre côté des montagnes ! Et pas plus ! Je le jure !
Sarresinashira plonge son regard dans celui du soldat et laisse Syel vérifier son pouls. Une fois les demoiselles assurées que cette information est la bonne, la Naga laisse ses mains courir le long du visage de l’homme avec un sourire avant de relâcher brutalement la pression qui compresse de jambe, laissant plaies et blessure ouvrir la voie au saignement abondant qui reprendre de plus belle.
Elle se tourne vers Syel et ouvre une conversation d’un ton détaché en ignorant les cris de terreur et de douleur du soldat.
¤ Sarressinashira déployer voiles du Vandavel. Si Syel veut resssster pour obtenir nouvelles informations, elle faire vite. Gobelins arriver dans 15 minutes.
Quelques minutes plus tard, le Vandavel avancait à grande vitesse pour se rapprocher des flancs de montagnes. J’ignorais ce qu’il s’était passé dans la pièce, mais je préférais l’ignorer. Ca et la trace de sang qui partait de la salle et qui serpentait jusqu’au poste de pilotage. J’avais travaillé sur le pylône –sous lumière rouge- pour éviter une surexposition aux UV, ce que je supposais être la source de l’énergie nécessaire à l’activation.
Leur signature magique, différente de la nôtre allait me premettre de mettre au point un genre de renifleur à Pylône.
Une course contre la montre pour éviter une contamination de nos frontières par une forêt enchantée. Le tout dans un environnement agréable, avec odeur de sang prépondérante, et une Naga et une sœur de la Silnà qui jouaient avec les hommes comme un gamin avec une loupe au-dessus d’une fourmi.
Joie.
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Jeu 11 Juin - 16:14
-Non merci.
Je restituais les couteaux à leur propriétaire. Le sang avait éclaboussé mes cuirs, je me sentais sale.
-Je vais trouver Corben et voir s’il… Et bien, s’il n’est pas trop secoué.
Ironie, sourire entendu… Je ne pensais pas beaucoup de bien de Corben en ce moment même. Torturer ce type va nous permettre de sauver des milliers de vie, en quoi est-ce mal ? Si on était capturés, on aurait vécu cent fois pire que ça avant de mériter une mort lente et douloureuse mais salvatrice !
Bardé de principes et de préjugés… Si chacun d’eux étaient une écaille il serait plus carapacé que Saressinashira juste avant une mue.
Je quittais la salle d’interrogatoire.
-Corben !
J’ai fais ce que je devais faire. Ce n’est pas dur à comprendre !
Incapable de le trouver dans ce trou, je vagabondais jusqu’à trouver un siège et un peu de repos. Je réfléchissais à la situation des pylones. Ils se trouveraient forcément dans des zones éclairées et fertiles. Les montagnes à prédominance rocheuse sont à écarter. Pour que les spores aillent le plus loin possible il faut utiliser l’altitude, de plus là où l’air est plus riche en oxygène… Et surtout, le plus ouvert possible sur l’Entre-Monde.
Je me relevais et cherchais Corben avec toutes ces idées en tête. Une fois l’exploit du lui tomber dessus par hasard, j’ignorais mon envie de justifier mes actes et je parlais boulot :
-On élimine les sommets trop froids, on élimine les vallées et les espaces où le vent est faibles, je dirais tout l’ouest des montagnes, mais aussi où le vent est trop fort, le sud est donc hors de propos les spores seraient disséminés jusque dans la mer. Les pertes… Bref. Pour ma part je chercherais à flanc de montagne, en dessous des milles mètres, uniquement dans les zones où la terre est fertile. Exit les carrières de marbre et de granites (ces montagnes grises là-bas) dis-je en pointant du doigt l’horizon. Les forêts denses aussi, les vieux arbres étoufferaient le déploiement des plus jeunes.
Enfin, après mûre réflexion :
-Ils sont loins des villes et proches de l’eau pour nourrir les graines. Sur la carte que tu m’as montré, ça n’offre qu’un seul endroit où les pylones seraient efficaces.
Les montagnes formaient un arc de cercle, une partie face au désert : pas d’eau, pas d’arbre.
Une autre face à la faille : niet. Trop de roche, aucune ouverture sur la frontière.
A l’extrême ouest le temple et les villes risquent l’exposition du champ avant son développement complet. Au sud, les vents engouffrés de la faille dans les gorges explosent à une telle vitesse que les spores éparpillés iraient se noyer dans la mer. Sans compter la forêt Hourva, dense et humide, les arbres étoufferaient les pousses.
Donc, la face Nord de cette partie est la seule possible.
-Ici, à l’est du temple du taureau, côté Nord. En dessous des mille mètres au dessus de 500 pour profiter des vents et de l’oxygène, et puis ça réduit la population de choisir un peu d’altitude.
Je restituais les couteaux à leur propriétaire. Le sang avait éclaboussé mes cuirs, je me sentais sale.
-Je vais trouver Corben et voir s’il… Et bien, s’il n’est pas trop secoué.
Ironie, sourire entendu… Je ne pensais pas beaucoup de bien de Corben en ce moment même. Torturer ce type va nous permettre de sauver des milliers de vie, en quoi est-ce mal ? Si on était capturés, on aurait vécu cent fois pire que ça avant de mériter une mort lente et douloureuse mais salvatrice !
Bardé de principes et de préjugés… Si chacun d’eux étaient une écaille il serait plus carapacé que Saressinashira juste avant une mue.
Je quittais la salle d’interrogatoire.
-Corben !
J’ai fais ce que je devais faire. Ce n’est pas dur à comprendre !
Incapable de le trouver dans ce trou, je vagabondais jusqu’à trouver un siège et un peu de repos. Je réfléchissais à la situation des pylones. Ils se trouveraient forcément dans des zones éclairées et fertiles. Les montagnes à prédominance rocheuse sont à écarter. Pour que les spores aillent le plus loin possible il faut utiliser l’altitude, de plus là où l’air est plus riche en oxygène… Et surtout, le plus ouvert possible sur l’Entre-Monde.
Je me relevais et cherchais Corben avec toutes ces idées en tête. Une fois l’exploit du lui tomber dessus par hasard, j’ignorais mon envie de justifier mes actes et je parlais boulot :
-On élimine les sommets trop froids, on élimine les vallées et les espaces où le vent est faibles, je dirais tout l’ouest des montagnes, mais aussi où le vent est trop fort, le sud est donc hors de propos les spores seraient disséminés jusque dans la mer. Les pertes… Bref. Pour ma part je chercherais à flanc de montagne, en dessous des milles mètres, uniquement dans les zones où la terre est fertile. Exit les carrières de marbre et de granites (ces montagnes grises là-bas) dis-je en pointant du doigt l’horizon. Les forêts denses aussi, les vieux arbres étoufferaient le déploiement des plus jeunes.
Enfin, après mûre réflexion :
-Ils sont loins des villes et proches de l’eau pour nourrir les graines. Sur la carte que tu m’as montré, ça n’offre qu’un seul endroit où les pylones seraient efficaces.
Les montagnes formaient un arc de cercle, une partie face au désert : pas d’eau, pas d’arbre.
Une autre face à la faille : niet. Trop de roche, aucune ouverture sur la frontière.
A l’extrême ouest le temple et les villes risquent l’exposition du champ avant son développement complet. Au sud, les vents engouffrés de la faille dans les gorges explosent à une telle vitesse que les spores éparpillés iraient se noyer dans la mer. Sans compter la forêt Hourva, dense et humide, les arbres étoufferaient les pousses.
Donc, la face Nord de cette partie est la seule possible.
-Ici, à l’est du temple du taureau, côté Nord. En dessous des mille mètres au dessus de 500 pour profiter des vents et de l’oxygène, et puis ça réduit la population de choisir un peu d’altitude.
- Syel
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Ven 19 Juin - 16:27
J’avais passé quelques temps à éviter la présence de Syel, et à bosser sur les enchantements GPS destinés à indiquer la direction des sources de magie similaires. Un gros oiseau de bois noir s’agitait progressivement dans sa cage de métal au fur et à mesure qu’on s’approchait de la zone incriminée.
J’écoutais le regard fixe, droit devant moi, les indications de Syel, ne tournant la tête que pour regarder la position théorique des pylônes, tel qu’elle le pensait.
Ma réaction était un peu puérile, mais sincèrement, je commençais à avoir sincèrement peur de la demoiselle, et si je pouvais éviter son regard… Toujours fallut-il que je donne quelques ordres de direction à Sash’ qui suivait d’un œil vigilant le cap à suivre selon la direction du regard de l’oiseau.
J’avais disposé la cage à l’avant du cockpit, et le piaf articulé commençait à tourner en rond en piaillant dans sa prison. Nous étions très proche d’une source de la magie étrangère.
Je remettais à Syel un grand sac sans fond avec cordons. Faits selon la taille du premier pylône, le sac sans fond permettrait d’enfermer les sculptures dans un environnement sans lumière, et infiniment grand. Même en cas de bris des barrières de verre, les graines ne pourraient trouver sol où germer.
Je n’avais pas eu le temps d’installer un enchantement de plume, aussi allions-nous devoir remonter les sacs avec la Sun ou les barques d’amarrage pour les stocker dans la soute.
Je me justifiais dans la Sun :
– Je préfère essayer de les désactiver dans un environnement stérile, surveillé et qu’on peut faire brûler en cas d’urgence. Et les Maitres voudront peut-être en tirer des informations.
Au sol, deux pylônes étaient disposés relativement proches, et semblaient travailler en double. Peut-être une espèce particulière d’arbres travaillant en symbiose. Les deux piliers noirs terminèrent dans la dimension de rangement.
Les barques et la Sun firent le travail de monte-charge. J’en profitais pour descendre celui qui était resté dans mon laboratoire. Sur les 7 pylônes, déjà trois étaient mis en sécurité.
De nouveau en route, je commençais à reussir à pouvoir soutenir le regard de ma passagère. Son air de défi constemment planté sur son visage, je ne préferais faire aucun commentaires. Malgré ce que j’en pensais, il fallait avouer que la Sœur était efficace. Le coté torture m’avait un peu refroidi, mais au moins avait un début de preuve qu’elle voulait à tout prix éviter cette prolifération végétale.
Bon, elle était probablement pas du côté de Taehon…
La récupération des autres pylônes se poursuivaient quand à l’oreille, Sash’ me prévint d’un évènement étrange, alors que l’avant dernier pylône disparaissait dans un sac hermétique à la magie.
¤ Corben. Enchantement être casssssé. Oiseau ne plus bouger. Lui s’être ssssoudainement arrêté…
- Arrêté ?... Pourtant cet enchantement n’a pas besoin de… – Je portais soudainement une main à mon oreille, un air paniqué sur le visage. Sash’ ! Pars devant et repère une zone ouverte bien ensoleillée !! Et prépare un lance-flamme !
¤ Pourqu-
–Le pylône n’a plus de magie ! Soit il est brisé, soit il a fini d’éjecter ses graines ! Dans les deux cas, les plantes vont germer !
Quelques instants après, les moteurs du Vandavel rugirent de colère et le zeppelin s’éloigna rapidement plus en avant. Je tournais déjà la clé dans le contact en répétant des injures paniquées. J’esérais que ces fichus végétaux ne possédaient pas une pousse rapide. Il faudrait de toute façon bruler une bonne partie de la zone alentour pour brûler tous les spores.
Une petite partie de moi espérait que le bloc de pierre avait glissé et était recouvert d’une immense couche de boue. Les chances n’étaient pas si mince que ça, à la vue de l’humidité proche du temple, mais je préférais prendre des mesures de sécurité drastiques.
J’écoutais le regard fixe, droit devant moi, les indications de Syel, ne tournant la tête que pour regarder la position théorique des pylônes, tel qu’elle le pensait.
Ma réaction était un peu puérile, mais sincèrement, je commençais à avoir sincèrement peur de la demoiselle, et si je pouvais éviter son regard… Toujours fallut-il que je donne quelques ordres de direction à Sash’ qui suivait d’un œil vigilant le cap à suivre selon la direction du regard de l’oiseau.
J’avais disposé la cage à l’avant du cockpit, et le piaf articulé commençait à tourner en rond en piaillant dans sa prison. Nous étions très proche d’une source de la magie étrangère.
Je remettais à Syel un grand sac sans fond avec cordons. Faits selon la taille du premier pylône, le sac sans fond permettrait d’enfermer les sculptures dans un environnement sans lumière, et infiniment grand. Même en cas de bris des barrières de verre, les graines ne pourraient trouver sol où germer.
Je n’avais pas eu le temps d’installer un enchantement de plume, aussi allions-nous devoir remonter les sacs avec la Sun ou les barques d’amarrage pour les stocker dans la soute.
Je me justifiais dans la Sun :
– Je préfère essayer de les désactiver dans un environnement stérile, surveillé et qu’on peut faire brûler en cas d’urgence. Et les Maitres voudront peut-être en tirer des informations.
Au sol, deux pylônes étaient disposés relativement proches, et semblaient travailler en double. Peut-être une espèce particulière d’arbres travaillant en symbiose. Les deux piliers noirs terminèrent dans la dimension de rangement.
Les barques et la Sun firent le travail de monte-charge. J’en profitais pour descendre celui qui était resté dans mon laboratoire. Sur les 7 pylônes, déjà trois étaient mis en sécurité.
De nouveau en route, je commençais à reussir à pouvoir soutenir le regard de ma passagère. Son air de défi constemment planté sur son visage, je ne préferais faire aucun commentaires. Malgré ce que j’en pensais, il fallait avouer que la Sœur était efficace. Le coté torture m’avait un peu refroidi, mais au moins avait un début de preuve qu’elle voulait à tout prix éviter cette prolifération végétale.
Bon, elle était probablement pas du côté de Taehon…
La récupération des autres pylônes se poursuivaient quand à l’oreille, Sash’ me prévint d’un évènement étrange, alors que l’avant dernier pylône disparaissait dans un sac hermétique à la magie.
¤ Corben. Enchantement être casssssé. Oiseau ne plus bouger. Lui s’être ssssoudainement arrêté…
- Arrêté ?... Pourtant cet enchantement n’a pas besoin de… – Je portais soudainement une main à mon oreille, un air paniqué sur le visage. Sash’ ! Pars devant et repère une zone ouverte bien ensoleillée !! Et prépare un lance-flamme !
¤ Pourqu-
–Le pylône n’a plus de magie ! Soit il est brisé, soit il a fini d’éjecter ses graines ! Dans les deux cas, les plantes vont germer !
Quelques instants après, les moteurs du Vandavel rugirent de colère et le zeppelin s’éloigna rapidement plus en avant. Je tournais déjà la clé dans le contact en répétant des injures paniquées. J’esérais que ces fichus végétaux ne possédaient pas une pousse rapide. Il faudrait de toute façon bruler une bonne partie de la zone alentour pour brûler tous les spores.
Une petite partie de moi espérait que le bloc de pierre avait glissé et était recouvert d’une immense couche de boue. Les chances n’étaient pas si mince que ça, à la vue de l’humidité proche du temple, mais je préférais prendre des mesures de sécurité drastiques.
- Corben Krayt
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Re: Frontières de l'Entre-Monde
Dim 21 Juin - 16:03
-UN lance-flamme !
J'insistais pour qu'il me soit fournis aussi le matériel nécessaire pour raser définitivement une possible Taehon dans l'Entre-Monde.
Je lançais à Sash' un regard qui en disait long. Soit on m'équipait, soit je prenais le lance-flamme dont Corben venait de mentionner l'existence.
Maintenant que le Vandavel s'élançait dans le ciel à toute allure, mon esprit aussi fonctionnait à grande vitesse.
-Corben, si les spores sont déjà dans l'air, ils vont s'étendre sur des kilomètres. Ce n'est avec un ou deux lance-flammes qu'on va empêcher la prolifération !
Je me surprenais à avoir un paquet de bonnes idées plus ou moins excentriques.
Ce qui voulait dire que je passais trop de temps dans ce navire de fous.
-On est pas si loin de villes en plus.
Je n'en reviens pas de dire ça à haute voix.
-Tes gobelins peuvent sûrement aider, ils sont assez nombreux et on pourrait circonscrire une large zone. Ensuite...
Je me massais l'arrête du nez.
-T'aurais pas des chèvres, ou un enchantement qui aurait le même effet ?
Je voulais un troupeau de chèvre pour arracher jusqu'à la plus petite racine d'un champ de la taille d'une petite forêt. Ça ne me semble pas si fou maintenant que je l'ai dis.
On pourrait même brûler une zone large autour de l'espace et laisser les chèvres faire le reste à l'intérieur. Ou son enchantement.
Ou les deux.
Mais à quoi je pense. Ces gens me rendent folles.
J'insistais pour qu'il me soit fournis aussi le matériel nécessaire pour raser définitivement une possible Taehon dans l'Entre-Monde.
Je lançais à Sash' un regard qui en disait long. Soit on m'équipait, soit je prenais le lance-flamme dont Corben venait de mentionner l'existence.
Maintenant que le Vandavel s'élançait dans le ciel à toute allure, mon esprit aussi fonctionnait à grande vitesse.
-Corben, si les spores sont déjà dans l'air, ils vont s'étendre sur des kilomètres. Ce n'est avec un ou deux lance-flammes qu'on va empêcher la prolifération !
Je me surprenais à avoir un paquet de bonnes idées plus ou moins excentriques.
Ce qui voulait dire que je passais trop de temps dans ce navire de fous.
-On est pas si loin de villes en plus.
Je n'en reviens pas de dire ça à haute voix.
-Tes gobelins peuvent sûrement aider, ils sont assez nombreux et on pourrait circonscrire une large zone. Ensuite...
Je me massais l'arrête du nez.
-T'aurais pas des chèvres, ou un enchantement qui aurait le même effet ?
Je voulais un troupeau de chèvre pour arracher jusqu'à la plus petite racine d'un champ de la taille d'une petite forêt. Ça ne me semble pas si fou maintenant que je l'ai dis.
On pourrait même brûler une zone large autour de l'espace et laisser les chèvres faire le reste à l'intérieur. Ou son enchantement.
Ou les deux.
Mais à quoi je pense. Ces gens me rendent folles.
- Syel
Re: Frontières de l'Entre-Monde
Mar 23 Juin - 19:43
Comment lutter contre une invasion végétale aéroportée, là était la question. Mon idée du lance-flamme avait été émise sous le feu de l'action, mais le problème venait du fait qu'il faudrait surement brûler le sol en profondeur, pour éviter que les spores ne se régénèrent même 15 ans plus tard.
Les Taehoniens ne semblaient pas pressés pour inventer une arme pareille. Leurs pylônes pouvait potentiellement faire naitre une armée non seulement à n'importe quel endroit où ils pouvaient survivre, mais aussi planter une armée en attente pour une invasion programmée.
Pourvu qu'ils n'aient inventé ce truc que le dernier mois, sinon, l'Entre-Monde au complet pouvait être « contaminé ».
– Je ne suis pas sûr que ça suffise. Il faudrait exposer le sol et l'air à très haute température pendant plus de 30 minutes si on veut être sur que tout soit détruit. La seule chose que je puisse faire pour l'instant, c'est créer des zones de sécheresses pour essayer de stériliser la terre sur une grande distance. Mais pour l'exposition au feu de toute cette zone... Faudra de la main d'oeuvre.
Sarressinashira tourna les yeux vers Syel, et sembla se mordiller la lèvre avant de prendre la parole.
¤ Sarressinashira ssssavoir que Silnà ne pas porter Huits dans sssson cœur, mais si idées ne pas marcher... Nous devoir demander aide de K'ränessssa. Après tout, lui être responsable du désert.
– J'y ai pensé aussi. Mais avec l'ultimatum qui circule en ce moment, la relation entre les Dieux et les Entre-Mondiens... Je vais m'inspirer des pylônes et créer des objets qui assècheront une zone sur une bonne centaine de mètres. Je ne sais pas combien de temps ca va me prendre, donc en attendant, il nous faut trouver le pylône et tout brûler alentour. Si les spores de Taehon marchent comme celle des champignons, ils leur faut beaucoup de spores adjacentes pour maximiser la chance de pousser. Autant commencer par les zones les plus infectées.
Je courrais m'enfermer dans mon labo en donnant l'ordre au balais de me ramener la quasi-totalité de la bibliothèque.
Sarressinashira laisse les commandes au navire qui fait de son mieux pour stabiliser le vol. Après quelques minutes de préparation, la Naga remonte dans le cockpit et confie un genre d'aspirateur rouge vif à la Sœur. Elle explique rapidement le fonctionnement du lance flamme avant de descendre dans la salle des canons et charger les gueules de munitions incendiaires.
¤ Gâchette pour cracher flammes. Bouton Bleu pour les absorber. Ssssyel faire en sorte que montagne ne parte entièrement pas en fumée.
Sur le flanc de la montagne naquit soudainement un enfer de flammes qui calcina la végétation sur une bonne zone. Je redescendais alors que le feu stérilisait les environs, et déposait une vingtaine d'épées au sol qui brillaient d'un éclat jaune. J'attendais que tout le monde soit en contact pour expliquer le fonctionnement. De profondes cernes creusaient mon visage et mes lèvres étaient complétement sèches. Cet enchantement de masse m'avait particulièrement épuisé, et je ne devais mon énergie qu'a l'urgence de la situation.
– A la vue du peu de vent qui circulait ces temps-ci, j'estime que les spores qui se sont envolées se sont déposés plus au nord. Ces épées calcineront la terre sur un grosso-modo rayon de 100 mètres. Faites très attention en les manipulant, elles ont été créées pour absorber l'humidité. Portez des gants en cuir. Une bonne disposition devrait assécher suffisamment d'espace pour contenir les potentiels plants qui arriverait à germer.
La Sun et les barques d'embarquement attendaient leurs pilotes. C'était désormais une course contre la montre. Sacrifier des terres arables pour la sécurité de nos frontières. Les ennemis y gagnaient dans les deux camps. Fichue forêt vivante.
Les Taehoniens ne semblaient pas pressés pour inventer une arme pareille. Leurs pylônes pouvait potentiellement faire naitre une armée non seulement à n'importe quel endroit où ils pouvaient survivre, mais aussi planter une armée en attente pour une invasion programmée.
Pourvu qu'ils n'aient inventé ce truc que le dernier mois, sinon, l'Entre-Monde au complet pouvait être « contaminé ».
– Je ne suis pas sûr que ça suffise. Il faudrait exposer le sol et l'air à très haute température pendant plus de 30 minutes si on veut être sur que tout soit détruit. La seule chose que je puisse faire pour l'instant, c'est créer des zones de sécheresses pour essayer de stériliser la terre sur une grande distance. Mais pour l'exposition au feu de toute cette zone... Faudra de la main d'oeuvre.
Sarressinashira tourna les yeux vers Syel, et sembla se mordiller la lèvre avant de prendre la parole.
¤ Sarressinashira ssssavoir que Silnà ne pas porter Huits dans sssson cœur, mais si idées ne pas marcher... Nous devoir demander aide de K'ränessssa. Après tout, lui être responsable du désert.
– J'y ai pensé aussi. Mais avec l'ultimatum qui circule en ce moment, la relation entre les Dieux et les Entre-Mondiens... Je vais m'inspirer des pylônes et créer des objets qui assècheront une zone sur une bonne centaine de mètres. Je ne sais pas combien de temps ca va me prendre, donc en attendant, il nous faut trouver le pylône et tout brûler alentour. Si les spores de Taehon marchent comme celle des champignons, ils leur faut beaucoup de spores adjacentes pour maximiser la chance de pousser. Autant commencer par les zones les plus infectées.
Je courrais m'enfermer dans mon labo en donnant l'ordre au balais de me ramener la quasi-totalité de la bibliothèque.
Sarressinashira laisse les commandes au navire qui fait de son mieux pour stabiliser le vol. Après quelques minutes de préparation, la Naga remonte dans le cockpit et confie un genre d'aspirateur rouge vif à la Sœur. Elle explique rapidement le fonctionnement du lance flamme avant de descendre dans la salle des canons et charger les gueules de munitions incendiaires.
¤ Gâchette pour cracher flammes. Bouton Bleu pour les absorber. Ssssyel faire en sorte que montagne ne parte entièrement pas en fumée.
Sur le flanc de la montagne naquit soudainement un enfer de flammes qui calcina la végétation sur une bonne zone. Je redescendais alors que le feu stérilisait les environs, et déposait une vingtaine d'épées au sol qui brillaient d'un éclat jaune. J'attendais que tout le monde soit en contact pour expliquer le fonctionnement. De profondes cernes creusaient mon visage et mes lèvres étaient complétement sèches. Cet enchantement de masse m'avait particulièrement épuisé, et je ne devais mon énergie qu'a l'urgence de la situation.
– A la vue du peu de vent qui circulait ces temps-ci, j'estime que les spores qui se sont envolées se sont déposés plus au nord. Ces épées calcineront la terre sur un grosso-modo rayon de 100 mètres. Faites très attention en les manipulant, elles ont été créées pour absorber l'humidité. Portez des gants en cuir. Une bonne disposition devrait assécher suffisamment d'espace pour contenir les potentiels plants qui arriverait à germer.
La Sun et les barques d'embarquement attendaient leurs pilotes. C'était désormais une course contre la montre. Sacrifier des terres arables pour la sécurité de nos frontières. Les ennemis y gagnaient dans les deux camps. Fichue forêt vivante.
- Corben Krayt
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