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Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Ven 6 Fév - 15:27
Je reviens à la tour avec mes équipements. Mon balluchon de vêtements se balance sur mon épaule jusqu’à ce que nous posions les pieds sur le vaisseau volant.
Je l’ai déjà vu une fois ou deux au-dessus de ma tête. De l’intérieur il avait l’air aussi étrange que depuis le sol.
J’écoute attentivement le discours que Corben me sert. Je me sens plus que jamais comme une étrangère.
Une bibliothèque qui dort. Dans le salon, je me retenais fortement d'aller la taquiner... L'interdiction de la réveiller me donnait d'autant plus envie de m'y essayer. Je me demande ce que fait une bibliothèque quand elle ne dort pas…
S’il n’y avait que ça.
Le vaisseau m’avait l’air immense et solide. A la fois branlant et dangereux. Les recoins sombres, les machines bizarres… J’en avais plein les yeux.
Mes pensées tournaient à plein régime. Je me demande quel genre d’homme peut vivre dans cet endroit ?
L’intéressé arrive avant que je ne cède à la tentation. La bibliothèque continue de dormir…
-Tout va bien pour l’instant.
Deux jours de voyage…
Je ne ressens pas trop le fait de prendre de l’altitude, mon estomac bourdonne un peu. Je l’ignore, rien ne me parait insurmontable.
J’ai même une chambre où loger le temps du voyage. Un vrai gentleman que ce technomage.
-Nous dinons ensemble ?
J’ai noté la configuration des lieux de vie. J’aimerais ne pas y rester seule. En même temps, voyager en compagnie me laisse perplexe. Je suis gênée de ne pas être aussi à l’aise que lui, aussi maniérée que les gens de la ville.
Timorée dans une machine magique…
-J’aimerai bien que nous discutions sur comment travailler une fois arrivés là-bas.
Je l’ai déjà vu une fois ou deux au-dessus de ma tête. De l’intérieur il avait l’air aussi étrange que depuis le sol.
J’écoute attentivement le discours que Corben me sert. Je me sens plus que jamais comme une étrangère.
Une bibliothèque qui dort. Dans le salon, je me retenais fortement d'aller la taquiner... L'interdiction de la réveiller me donnait d'autant plus envie de m'y essayer. Je me demande ce que fait une bibliothèque quand elle ne dort pas…
S’il n’y avait que ça.
Le vaisseau m’avait l’air immense et solide. A la fois branlant et dangereux. Les recoins sombres, les machines bizarres… J’en avais plein les yeux.
Mes pensées tournaient à plein régime. Je me demande quel genre d’homme peut vivre dans cet endroit ?
L’intéressé arrive avant que je ne cède à la tentation. La bibliothèque continue de dormir…
-Tout va bien pour l’instant.
Deux jours de voyage…
Je ne ressens pas trop le fait de prendre de l’altitude, mon estomac bourdonne un peu. Je l’ignore, rien ne me parait insurmontable.
J’ai même une chambre où loger le temps du voyage. Un vrai gentleman que ce technomage.
-Nous dinons ensemble ?
J’ai noté la configuration des lieux de vie. J’aimerais ne pas y rester seule. En même temps, voyager en compagnie me laisse perplexe. Je suis gênée de ne pas être aussi à l’aise que lui, aussi maniérée que les gens de la ville.
Timorée dans une machine magique…
-J’aimerai bien que nous discutions sur comment travailler une fois arrivés là-bas.
- Syel
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Sam 7 Fév - 0:37
-Si tel est votre souhait, je n’ai pas d’objection.
A dire vrai, ça m’arrangeait énormément : Il était hors de question de laisser les gobelins ou Raku s’occuper du service de plats dans la chambre (surtout Raku, quand l’invitée était une femme) et Sash’ avait clairement indiqué dès son arrivée -à coups de crocs- son refus de servir de bonne dans le Vandavel. Son job à elle, c’était de naviguer le zeppelin.
Invitant la demoiselle à me suivre, et prenant soin d’éviter de la faire passer devant le labo où les coffres à pattes faisaient surement un somme, je m’arrêtais devant l’une des quelques portes de bois blanc. L’une des chambres d’hôtes pour les clients tardifs où qui voulaient absolument obtenir leur commande dès leur arrivée – surplus pour nuitée et petit-déj.
La chambre de Syel était somme toute assez simple, mais le minimum y était installé : Un dressing vide, un lit à l’air confortable et une table de chevet avec une lampe constituaient le mobilier. Une porte au fond donnait sur une salle de bain privatisée avec douche et lavabo. J’avais pris le soin de ne rien enchanter pour ne pas effrayer les clients. Si j’appréciais que mon lit se fasse tout seul, pas sûr que les gens s’habituent en un jour à voir des draps se mouvoir sur la literie.
– Je vous laisse vous y installer et voir si vous avez besoin de quelque chose. Je vais aller faire préparer le diner. Nous discuterons du plan dans quelques minutes.
Pendant la petite demi-heure qui précéda le repas, j'informais le service de garde -le régiment de soldat de plombs-, mon valet -le balais à bras- et mon mobilier de laboratoire -mes coffrapattes- la présence d'une invitée à bord. Et pendant que mon balais préparait une rapide poëllée de légume, je m'afférais à récupérer des cartes et des livres dans la bibliothèque du salon. Les pages volantes se dispersèrent et s'accrochèrent à différent endroits de la salle, pliées comme des chauves-souris, haut de page dirigé vers le bas, battant des ailes par moment.
La carte de la zone fut étalée sur la table et j'allais chercher Syel afin de commencer le débriefing d'avant mission. Sous nos yeux reposait une représentation géographique de la zone à surveiller, ainsi que de nombreux livres de la région.
– Le groupe a été appreçu dans ces environs, mais nous n'avons pas plus de précisions. Nous ne savons même pas s'il s'agit d'un groupe d'éclaireur... Je propose de poser quelques questions, d'aviser et de prendre des décisions en fonction de. S'il s'agit vraiment d'espions ou d'éclaireurs, nous devons faire en sorte de trouver d'où ils viennent.
Sash’ passa dans le couloir, l’air endormie. Elle bailla, laissant trainer un sifflement tremblotant résonner dans l’air, passa une main sur ses yeux et la lassa glisser vers la gauche, se massant l’intérieur de la collerette. Elle leva un regard brumeux dans notre direction et nous salua avec un geste de la main, avant continuer sa route dans son chuintement d’écailles. La nuit n'était pas faite pour les serpents, et ma naga de timonière ne dérogeait pas à la règle. Elle aussi devait dormir.
Heureusement, le navire était équipé d'un gréement conscient, mon ancien poulpe-cravate de nettoyage, et celui-ci servait de pilote automatique : Sash' lui avait surement communiqué la direction, et celui-ci fixait vaillamment le point de repère en faisant en sorte de rester dans le cap.
Le balais à bras arriva peu après pour nous apporter notre repas. Je fis un peu de place sur la table du salon pour que les assiètes chaudes puissent être servies, et invitais Syel à s'installer.
- J'espère juste que nous ne tomberons pas sur un régiment ou un groupe d'éclaireurs plus aguerris que prévus. Mince, j'aimerais d'autant plus tomber sur une intox... Que ce soit juste une hallucination d'une homme avec un peu trop d'alcool dans le sang Mais en ces temps de guerre...
A dire vrai, ça m’arrangeait énormément : Il était hors de question de laisser les gobelins ou Raku s’occuper du service de plats dans la chambre (surtout Raku, quand l’invitée était une femme) et Sash’ avait clairement indiqué dès son arrivée -à coups de crocs- son refus de servir de bonne dans le Vandavel. Son job à elle, c’était de naviguer le zeppelin.
Invitant la demoiselle à me suivre, et prenant soin d’éviter de la faire passer devant le labo où les coffres à pattes faisaient surement un somme, je m’arrêtais devant l’une des quelques portes de bois blanc. L’une des chambres d’hôtes pour les clients tardifs où qui voulaient absolument obtenir leur commande dès leur arrivée – surplus pour nuitée et petit-déj.
La chambre de Syel était somme toute assez simple, mais le minimum y était installé : Un dressing vide, un lit à l’air confortable et une table de chevet avec une lampe constituaient le mobilier. Une porte au fond donnait sur une salle de bain privatisée avec douche et lavabo. J’avais pris le soin de ne rien enchanter pour ne pas effrayer les clients. Si j’appréciais que mon lit se fasse tout seul, pas sûr que les gens s’habituent en un jour à voir des draps se mouvoir sur la literie.
– Je vous laisse vous y installer et voir si vous avez besoin de quelque chose. Je vais aller faire préparer le diner. Nous discuterons du plan dans quelques minutes.
Pendant la petite demi-heure qui précéda le repas, j'informais le service de garde -le régiment de soldat de plombs-, mon valet -le balais à bras- et mon mobilier de laboratoire -mes coffrapattes- la présence d'une invitée à bord. Et pendant que mon balais préparait une rapide poëllée de légume, je m'afférais à récupérer des cartes et des livres dans la bibliothèque du salon. Les pages volantes se dispersèrent et s'accrochèrent à différent endroits de la salle, pliées comme des chauves-souris, haut de page dirigé vers le bas, battant des ailes par moment.
La carte de la zone fut étalée sur la table et j'allais chercher Syel afin de commencer le débriefing d'avant mission. Sous nos yeux reposait une représentation géographique de la zone à surveiller, ainsi que de nombreux livres de la région.
– Le groupe a été appreçu dans ces environs, mais nous n'avons pas plus de précisions. Nous ne savons même pas s'il s'agit d'un groupe d'éclaireur... Je propose de poser quelques questions, d'aviser et de prendre des décisions en fonction de. S'il s'agit vraiment d'espions ou d'éclaireurs, nous devons faire en sorte de trouver d'où ils viennent.
Sash’ passa dans le couloir, l’air endormie. Elle bailla, laissant trainer un sifflement tremblotant résonner dans l’air, passa une main sur ses yeux et la lassa glisser vers la gauche, se massant l’intérieur de la collerette. Elle leva un regard brumeux dans notre direction et nous salua avec un geste de la main, avant continuer sa route dans son chuintement d’écailles. La nuit n'était pas faite pour les serpents, et ma naga de timonière ne dérogeait pas à la règle. Elle aussi devait dormir.
Heureusement, le navire était équipé d'un gréement conscient, mon ancien poulpe-cravate de nettoyage, et celui-ci servait de pilote automatique : Sash' lui avait surement communiqué la direction, et celui-ci fixait vaillamment le point de repère en faisant en sorte de rester dans le cap.
Le balais à bras arriva peu après pour nous apporter notre repas. Je fis un peu de place sur la table du salon pour que les assiètes chaudes puissent être servies, et invitais Syel à s'installer.
- J'espère juste que nous ne tomberons pas sur un régiment ou un groupe d'éclaireurs plus aguerris que prévus. Mince, j'aimerais d'autant plus tomber sur une intox... Que ce soit juste une hallucination d'une homme avec un peu trop d'alcool dans le sang Mais en ces temps de guerre...
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Jeu 19 Fév - 11:50
Mon sac contenait moins de chose que ma cabine... J'avais pris un change, une bouteille d'eau, mes équipements. Tout ça entrait sans problème dans l'armoire disponible.
J'aurais voulu garder ma besace sur le dos, mon arbalète accrochée dessus me rassurait, pas sûr que l'équipage soit rassuré par contre...
On m'emmena dans le fameux salon où la bibliothèque dormait.
Surprise, je mis plusieurs secondes à passer le pas de la porte, je regardais fixement les chauve-souris en papier.
Ils sont complètement dingues dans l'Entre-Monde ! Pourquoi créer des choses pareilles ? Si l'Infini ne les a pas créé c'est bien qu'elles ne sont pas utiles à l'humanité ...
"Pourquoi" est une question qui revient trop souvent.
Ce que je ne comprends pas ne me rassure pas. Cette fois j'étais persuadée que mon arbalète serait mieux au bout de mon bras que dans ma cabine.
-En posant trop de questions on va se faire remarquer…
Je me tus.
Je regardais la femme serpent glisser dans le couloir.
J'avais la bouche ouverte et le regard fixe.
Dans la pièce, il n’y avait pas beaucoup d’arme potentielle et surtout d’arme efficace.
La cerise arriva avec un balai à bras portant le repas. Mon arbalète serait inutile face à cette chose. Je refusais inconsciemment l’invitation à m’assoir. Debout, j’étais plus capable de me défendre.
J’observais l’aisance de Corben au milieu de toute cette folie. L’homme derrière tout ça était ce magicien habillé en violet… Eva ne m’aurait pas laissée m’inscrire si elle se doutait d’une manigance sournoise de la part du mage, n’est-ce pas ?
J’allais m’assoir au bord de la chaise. Aussi peu rassurée qu’il était possible de l’être dans le zeppelin peuplé par autre chose que des personnes normales.
Il me fallait un moment pour me reprendre et discuter de la mission.
Elle était un point de repère facile à saisir pour ne plus penser à ce bateau sorti de la forêt enchantée… Dans le cas où ce n'est pas le fruit d'une hallucination d'un ivrogne :
-Si c'est un groupe qui tente de passer inaperçu, nous devrions rester ensemble tant que nous n'aurons pas plus d'informations et éviter d’être repérable une fois au sol.
J’aimerai que nous descendions de ce rafiot rapidement, s’il vous plait.
-Je ne pense pas que quelqu’un d’autre que ce berger les ai vus, ils ont dû faire consciencieusement le ménage derrière eux. Pour passer la frontière et se cacher dans les montagnes… Si j’étais à leur place je voyagerai de nuit, j’effacerai mes traces ou bien j’en créerai des fausses pour détourner l’attention. Ce berger qui les a vu en plein jour, c’est déjà bien qu’il soit encore en vie pour en parler. Ils n’ont pas dû s’approcher de zones habitées ni des sentiers fréquentés. En plus, s’ils sont moins prudents c’est qu’ils approchent de leur but.
Il y a toujours les feuilles chauve-souris et le balai dans le coin…
-C'est sympa chez vous...
J'aurais voulu garder ma besace sur le dos, mon arbalète accrochée dessus me rassurait, pas sûr que l'équipage soit rassuré par contre...
On m'emmena dans le fameux salon où la bibliothèque dormait.
Surprise, je mis plusieurs secondes à passer le pas de la porte, je regardais fixement les chauve-souris en papier.
Ils sont complètement dingues dans l'Entre-Monde ! Pourquoi créer des choses pareilles ? Si l'Infini ne les a pas créé c'est bien qu'elles ne sont pas utiles à l'humanité ...
"Pourquoi" est une question qui revient trop souvent.
Ce que je ne comprends pas ne me rassure pas. Cette fois j'étais persuadée que mon arbalète serait mieux au bout de mon bras que dans ma cabine.
-En posant trop de questions on va se faire remarquer…
Je me tus.
Je regardais la femme serpent glisser dans le couloir.
J'avais la bouche ouverte et le regard fixe.
Dans la pièce, il n’y avait pas beaucoup d’arme potentielle et surtout d’arme efficace.
La cerise arriva avec un balai à bras portant le repas. Mon arbalète serait inutile face à cette chose. Je refusais inconsciemment l’invitation à m’assoir. Debout, j’étais plus capable de me défendre.
J’observais l’aisance de Corben au milieu de toute cette folie. L’homme derrière tout ça était ce magicien habillé en violet… Eva ne m’aurait pas laissée m’inscrire si elle se doutait d’une manigance sournoise de la part du mage, n’est-ce pas ?
J’allais m’assoir au bord de la chaise. Aussi peu rassurée qu’il était possible de l’être dans le zeppelin peuplé par autre chose que des personnes normales.
Il me fallait un moment pour me reprendre et discuter de la mission.
Elle était un point de repère facile à saisir pour ne plus penser à ce bateau sorti de la forêt enchantée… Dans le cas où ce n'est pas le fruit d'une hallucination d'un ivrogne :
-Si c'est un groupe qui tente de passer inaperçu, nous devrions rester ensemble tant que nous n'aurons pas plus d'informations et éviter d’être repérable une fois au sol.
J’aimerai que nous descendions de ce rafiot rapidement, s’il vous plait.
-Je ne pense pas que quelqu’un d’autre que ce berger les ai vus, ils ont dû faire consciencieusement le ménage derrière eux. Pour passer la frontière et se cacher dans les montagnes… Si j’étais à leur place je voyagerai de nuit, j’effacerai mes traces ou bien j’en créerai des fausses pour détourner l’attention. Ce berger qui les a vu en plein jour, c’est déjà bien qu’il soit encore en vie pour en parler. Ils n’ont pas dû s’approcher de zones habitées ni des sentiers fréquentés. En plus, s’ils sont moins prudents c’est qu’ils approchent de leur but.
Il y a toujours les feuilles chauve-souris et le balai dans le coin…
-C'est sympa chez vous...
- Syel
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Ven 27 Fév - 13:29
Elle avait clairement plus d’expérience guerrière - ou du moins de pistage que moi. Je ne la connaissais pas plus que deux remplacement d’Artisans, et l’écouter balancer tous ces termes techniques sur la préparation à de l’espionnage me laissa sans voix. Je restais debout, à regarder la carte d’un air vide alors que je prenais un peu plus conscience d’une chose :
Pour la guerre qui arrivait, j’allais surement ne servir à rien. En tant que Demi-dieu, j’entends. En tant que Technomage, je pouvais essayer d’améliorer le quotidien de la vie des futurs réfugiés, mais en tant que Corben Krayt, beaucoup de chose m’échapperaient quant aux rouages cruels de la guerre.
Introspection dans ta face, Corb’.
– Vous semblez préparée à ce genre de situation, c’est impressionnant. Je crains malheureusement pour ma part de ne pouvoir que vous approuver en hochant la tête pour faire bonne mesure. Si je me base sur vos observations toutefois, ils ont du éviter les villes et les routes. Je propose de chercher des indices près des lacs ou des rivières éloignées des zones de passage. Malgré toutes leurs précautions, ils doivent boire et manger.
Si les éclaireurs étaient déjà partis, que cherchions-nous vraiment ? Des trous dans la montagne en guise d’éventuels tunnels ? Des campements nomades ? Une faille dans nos frontières ?
J’acceptais le compliment de Syel sur mon vaisseau avec un hochement de tête absorbé par la contemplation de la carte avant de me reprendre, quand je me rendais –enfin ? Depuis combien de temps était-elle mal à l’aise ? – compte de la gêne de la demoiselle.
– Hum ? Oh ! Mes compagnons vous sont-ils indésirables ? Je peux comprendre que tout le monde ne se sente pas totalement à l’aise ici… J’ai fini par avoir l’habitude, mais…
Je me levais pour aller chuchoter quelque chose à mon balai sur se tourna vers Syel, puis vers moi, puis à nouveau vers Syel avant de croiser les bras dans un air boudeur. Pourquoi mes inventions étaient-elles toutes si susceptibles ?
Les feuilles elles même semblaient désormais regarder Syel avec un air mauvais, et l’une d’elle se permis même de tenter une attaque suicide en se pliant en avion et en planant lentement vers elle.
Le kamikaze le plus motivé de l’histoire…
Pourvu que Sash’ soit un peu plus ouverte d’esprit…
– Si jamais elles vous embêtent, appelez ma timonière. Ou moi, si Sash’ est occupée. Elles ne sont pas méchantes, elles sont juste peu habituées aux invitées.
Le service d’ordre des petits soldats fut envoyé pour guider les pages et les coffres curieux hors de la salle, et le repas pu être pris dans un cadre beaucoup plus tranquille.
J’en profitais pour poser d’autres questions concernant la mission.
– Que pensez-vous qu’ils cherchent, dans cette région reculée ? Voir si cette zone est faible pour y débarquer ? Vu la proximité de la mer et des montagnes vers l’Est, ils pourraient profiter de l’absence de population pour tenter une invasion par ici.
Pour la guerre qui arrivait, j’allais surement ne servir à rien. En tant que Demi-dieu, j’entends. En tant que Technomage, je pouvais essayer d’améliorer le quotidien de la vie des futurs réfugiés, mais en tant que Corben Krayt, beaucoup de chose m’échapperaient quant aux rouages cruels de la guerre.
Introspection dans ta face, Corb’.
– Vous semblez préparée à ce genre de situation, c’est impressionnant. Je crains malheureusement pour ma part de ne pouvoir que vous approuver en hochant la tête pour faire bonne mesure. Si je me base sur vos observations toutefois, ils ont du éviter les villes et les routes. Je propose de chercher des indices près des lacs ou des rivières éloignées des zones de passage. Malgré toutes leurs précautions, ils doivent boire et manger.
Si les éclaireurs étaient déjà partis, que cherchions-nous vraiment ? Des trous dans la montagne en guise d’éventuels tunnels ? Des campements nomades ? Une faille dans nos frontières ?
J’acceptais le compliment de Syel sur mon vaisseau avec un hochement de tête absorbé par la contemplation de la carte avant de me reprendre, quand je me rendais –enfin ? Depuis combien de temps était-elle mal à l’aise ? – compte de la gêne de la demoiselle.
– Hum ? Oh ! Mes compagnons vous sont-ils indésirables ? Je peux comprendre que tout le monde ne se sente pas totalement à l’aise ici… J’ai fini par avoir l’habitude, mais…
Je me levais pour aller chuchoter quelque chose à mon balai sur se tourna vers Syel, puis vers moi, puis à nouveau vers Syel avant de croiser les bras dans un air boudeur. Pourquoi mes inventions étaient-elles toutes si susceptibles ?
Les feuilles elles même semblaient désormais regarder Syel avec un air mauvais, et l’une d’elle se permis même de tenter une attaque suicide en se pliant en avion et en planant lentement vers elle.
Le kamikaze le plus motivé de l’histoire…
Pourvu que Sash’ soit un peu plus ouverte d’esprit…
– Si jamais elles vous embêtent, appelez ma timonière. Ou moi, si Sash’ est occupée. Elles ne sont pas méchantes, elles sont juste peu habituées aux invitées.
Le service d’ordre des petits soldats fut envoyé pour guider les pages et les coffres curieux hors de la salle, et le repas pu être pris dans un cadre beaucoup plus tranquille.
J’en profitais pour poser d’autres questions concernant la mission.
– Que pensez-vous qu’ils cherchent, dans cette région reculée ? Voir si cette zone est faible pour y débarquer ? Vu la proximité de la mer et des montagnes vers l’Est, ils pourraient profiter de l’absence de population pour tenter une invasion par ici.
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Ven 27 Fév - 16:46
Je n’avais tellement pas besoin de ça… Les choses, les créatures magiques de la pièce venaient de me prendre en grippe. Je me pinçais l’arête du nez en signe de fatigue, c’était tout ce que je pouvais faire. Peut-être que je pourrais faire flamber le navire et mourir en héros.
Je ne me ferai pas descendre sans me battre, qu’ils le sachent ! Comme on me le répète souvent, je suis une donjion, si pour eux ça ne veut rien dire pour moi c’est une raison de vivre et de mourir.
- Ca ira vous savez, c’est chez vous, je m’y ferais.
Au départ gênée, l’attaque de la chauve-sourire-de-chasse révélait ma vraie nature. Je suis une survivante. Je le leur apprendrai si ça devient nécessaire !
- Je me demande pouvoir ils ont débarqué si bas… La capitale est au Nord et la grande ville la plus proche est sur une île ou dans le désert. Si j’étais eux, j’oublierai le désert, les batailles dans ces coins-là sont perdues d’avance quand on n’est pas équipé.
En fait, je suis un peu perdue aussi. Le but de ces gens-là me semble assez mystérieux.
- Pyrapolis est plutôt habituée au climat aride mais pas de là à vouloir mener un combat dans un coin qu’elle ne connait pas. C’est ce que je penserai à leur place.
Je mangeais, un couteau dans la main droite était rassurant.
- Il y a quoi au sud de si important ? Peut-être un point de passage non surveillé mais c’est compliqué de faire un tel détour pour attaquer, ils seront arrêtés au milieu du territoire sans compter que chez vous, les monstres pullulent. Ils perdront des hommes à traverser des régions qu’ils ne connaissent pas du tout. Ni en terrain, ni en faune.
On dirait qu’ils les élèvent. Il y a une couveuse à monstres mangeurs d’homme dans leurs sous-sols ?
- Je suis d’accord pour débarquer près des points d’eau potable. On verra bien s’ils ont laissé des traces.
S’ils débarquent au sud pour trouver un point de passage praticable pour envahir, ç’eut été plus pertinent de passer par l’extrémité nord des montagnes, au niveau du cercle neigeux. Le froid les aurais ralenti mais il n’y a rien là-bas à part de la neige. Peu de monstres, peu de curieux.
En plus la distance entre le passage et la capitale aurait été moindre.
On en saura plus une fois qu’on les aura trouvés.
Je ne me ferai pas descendre sans me battre, qu’ils le sachent ! Comme on me le répète souvent, je suis une donjion, si pour eux ça ne veut rien dire pour moi c’est une raison de vivre et de mourir.
- Ca ira vous savez, c’est chez vous, je m’y ferais.
Au départ gênée, l’attaque de la chauve-sourire-de-chasse révélait ma vraie nature. Je suis une survivante. Je le leur apprendrai si ça devient nécessaire !
- Je me demande pouvoir ils ont débarqué si bas… La capitale est au Nord et la grande ville la plus proche est sur une île ou dans le désert. Si j’étais eux, j’oublierai le désert, les batailles dans ces coins-là sont perdues d’avance quand on n’est pas équipé.
En fait, je suis un peu perdue aussi. Le but de ces gens-là me semble assez mystérieux.
- Pyrapolis est plutôt habituée au climat aride mais pas de là à vouloir mener un combat dans un coin qu’elle ne connait pas. C’est ce que je penserai à leur place.
Je mangeais, un couteau dans la main droite était rassurant.
- Il y a quoi au sud de si important ? Peut-être un point de passage non surveillé mais c’est compliqué de faire un tel détour pour attaquer, ils seront arrêtés au milieu du territoire sans compter que chez vous, les monstres pullulent. Ils perdront des hommes à traverser des régions qu’ils ne connaissent pas du tout. Ni en terrain, ni en faune.
On dirait qu’ils les élèvent. Il y a une couveuse à monstres mangeurs d’homme dans leurs sous-sols ?
- Je suis d’accord pour débarquer près des points d’eau potable. On verra bien s’ils ont laissé des traces.
S’ils débarquent au sud pour trouver un point de passage praticable pour envahir, ç’eut été plus pertinent de passer par l’extrémité nord des montagnes, au niveau du cercle neigeux. Le froid les aurais ralenti mais il n’y a rien là-bas à part de la neige. Peu de monstres, peu de curieux.
En plus la distance entre le passage et la capitale aurait été moindre.
On en saura plus une fois qu’on les aura trouvés.
- Syel
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Ven 27 Fév - 17:32
Je ralentissais mes mouvements jusqu’à reposer lentement les couverts en écoutant Syel parler. Ma respiration se voulait calme mais je ne pouvais m’empêcher de prendre des grandes inspirations.
Les yeux rivés sur mon assiette, je croisais les doigts et agrippait discrètement le tissu de mon gant droit.
La raison de ce soudain malais. Elle avait dit « chez vous », en parlant de l’Entre-Monde. Soit je comprenais de travers et elle parlait du Vandavel, mais dans le contexte c’était impossible, soit elle venait de l’extérieur des frontières… Et pouvait très bien appartenir à ce fameux groupe que l’on cherchait.
D’un certain point de vue, ça se tenait. Elle avait une grande connaissance de ce genre d’opération, semblait diriger les recherches vers des points particuliers et surtout, elle s’était quasiment jeté sur la mission en criant à travers la Bibliothèque.
Si jamais elle avait fait un rapport sur la ville d’Entre-Monde et profitait de mon navire pour retrouver ses pairs et tout balancer… J’étais en train ni plus ni moins en train de vendre le pays.
Le silence seulement couvert par le vrombissement lointain des machines s’épaissit, et je dus me racler la gorge pour être sûr que ma voix ne soit pas voilée par le stress.
- Syel… Qui êtes-vous, exactement ? Vous dites que chez « nous », les montres pullulent. J’en conclus que vous n’êtes pas originaire de l’entre-Monde. Vous semblez bien connaitre Pyrapolis, vous êtes rodée aux exercices du genre…
Je regrette presque d’avoir congédié ma bibliothèque. J’avais déséquipé mes protèges-bras, mais beaucoup de choses ici étaient enchantées. Pas toutes utiles mais elle n’avait pas à le savoir. Le simple fait d’être entouré de mes créations semblait la gêner et je comptais me servir de cet atout.
– Vous vous êtes jetée sur cette mission. Pourquoi ? Qu’avez-vous à y gagner ? Mes picotements digitaux me permirent de rajouter un effet théâtral alors que je me levais, dégantant ma main droite qui fumait sous les effluves de ma magie. Ce navire n’ira pas plus loin tant que je saurais pas la vérité.
Autre coup de bluff, à vrai dire. Le navire se pilotait tout seul, Sash’ dormait et ma main déganté m’empêchait désormais de me saisir de la barre. Mais une fois encore… Elle ne le savait pas. Du moins, j’espérais. Et si elle restait vague… Je pouvais toujours reveiller Sash’.
Allons bon, voilà que je devenais comme Augure.
Les yeux rivés sur mon assiette, je croisais les doigts et agrippait discrètement le tissu de mon gant droit.
La raison de ce soudain malais. Elle avait dit « chez vous », en parlant de l’Entre-Monde. Soit je comprenais de travers et elle parlait du Vandavel, mais dans le contexte c’était impossible, soit elle venait de l’extérieur des frontières… Et pouvait très bien appartenir à ce fameux groupe que l’on cherchait.
D’un certain point de vue, ça se tenait. Elle avait une grande connaissance de ce genre d’opération, semblait diriger les recherches vers des points particuliers et surtout, elle s’était quasiment jeté sur la mission en criant à travers la Bibliothèque.
Si jamais elle avait fait un rapport sur la ville d’Entre-Monde et profitait de mon navire pour retrouver ses pairs et tout balancer… J’étais en train ni plus ni moins en train de vendre le pays.
Le silence seulement couvert par le vrombissement lointain des machines s’épaissit, et je dus me racler la gorge pour être sûr que ma voix ne soit pas voilée par le stress.
- Syel… Qui êtes-vous, exactement ? Vous dites que chez « nous », les montres pullulent. J’en conclus que vous n’êtes pas originaire de l’entre-Monde. Vous semblez bien connaitre Pyrapolis, vous êtes rodée aux exercices du genre…
Je regrette presque d’avoir congédié ma bibliothèque. J’avais déséquipé mes protèges-bras, mais beaucoup de choses ici étaient enchantées. Pas toutes utiles mais elle n’avait pas à le savoir. Le simple fait d’être entouré de mes créations semblait la gêner et je comptais me servir de cet atout.
– Vous vous êtes jetée sur cette mission. Pourquoi ? Qu’avez-vous à y gagner ? Mes picotements digitaux me permirent de rajouter un effet théâtral alors que je me levais, dégantant ma main droite qui fumait sous les effluves de ma magie. Ce navire n’ira pas plus loin tant que je saurais pas la vérité.
Autre coup de bluff, à vrai dire. Le navire se pilotait tout seul, Sash’ dormait et ma main déganté m’empêchait désormais de me saisir de la barre. Mais une fois encore… Elle ne le savait pas. Du moins, j’espérais. Et si elle restait vague… Je pouvais toujours reveiller Sash’.
Allons bon, voilà que je devenais comme Augure.
- Spoiler:
- J’écris ça à chaud, je ne sais pas si ton lapsus était involontaire, mais il m’a hypnotisé et j’ai pas réussi à m’en dépatouiller. Pseudo-méchant Corben est dans la place.
- Corben Krayt
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Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
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Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Sam 28 Fév - 11:40
- Spoiler:
- J'ai pas fais attention à mes dialogues... Mais c'est rien, au contraire je pense que ça peut être amusant à jouer
De la magie crépite autour de ses mains... Je raffermie ma prise sur le couteau.
Je suis tendue et prête à me lever au moindre signe de danger. J'ai été très imprudente. Toute cette magie à bord m'a fait perdre mes moyens. Si mon père voit ça il doit me maudire depuis l'au-delà. Quelle idiote j'ai été !
Mentir ne m'apportera rien de bon. S'il a un peu de recul il le comprendra et me jettera par dessus bord sans sommation. La vérité, parfois a du bon. Si je ne peux pas lui faire confiance alors bientôt je mourrai.
Qu'il en soit ainsi.
-La vérité...
Je scrute la pièce, les objets pouvant servir de bouclier.
-Je suis une sœur de la Silnà et si Il me l'ordonne je vouerai ma vie à empêcher l'invasion de l'Entre-Monde.
Voilà. C'est dit.
Le couteau est fichée dans ma main et je n'aime pas le silence qui suit. Je ne sais pas si je dois en dire plus ou non.
J'attends l'éclair foudroyant qui va me griller sur place. Les faux-dieux nous entendent peut-être parler en ce moment même. Il pourrait y avoir un monstre sur le pont du vaisseau qui n'attend plus que je daigne sortir pour me dévorer.
Ou bien la nourriture était empoisonnée et dans peu de temps je convulserai sur le sol avant de lâcher un dernier soupir...
Rien de tout ça n'arrive dans les quelques secondes qui vinrent.
-Je fais partie des éléments guerriers de mon peuple. J'ai traqué plus d'animaux que d'hommes au cours de ma vie, mais tous fonctionnent pareil.
Je n'ai pas envie de le dire, ces gens de l'Entre-Monde sont bizarres ou déjà fous...
-Si je peux vous aider, je vous aiderai.
Je me lève lentement.
-Je mets mes compétences à votre service.
Il me pensait être une vendeuse sans le sous. Que pense-t-il de moi maintenant ?
- Syel
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Lun 2 Mar - 23:13
Silence de mort.
C'était ce qu'on appelait «plomber l'ambiance ». Syel était donc -selon elle- l'un de ces fameux membres de la Silnà. Marrant, vu la description qu'on en donnait parfois, il étaient sensés fait 2m de haut, être baraqués comme des armoires a glace, ou alors avoir des cornes ou des yeux fendus. Il y avait même une rumeur Ken qui disait que c'étaient des bug indétectables et mortels.
Je restais quand même un peu dubitatif.
- ... Crachez un peu sur les 8, pour voir ?
Après tout, si elle arrivait à le faire facilement, Pyrapolis étant connu pour son fanatisme, ça me dirigerait déjà un peu sur une potentielle vérité.
– Je vous demanderais, compte-tenu des circonstances, d'accepter que votre porte de chambre soit verrouillée et gardée. Pour nos propres intérêts communs. Je dois aussi vous prévenir que Sash' nous accompagnera pendant la mission. Je ne demande qu'à vous croire, mais tant qu'il subsistera un doute, je ne veux courir aucun risque. De même, je vais devoir vous demander de me confier vos affaires, j'aimerai éviter que vous preniez d'assaut le vaisseau. Vous comprenez, j'espère.
Autrement dit, cette discussion était terminée. Je devais réfléchir.
Toujours armée de son couteau, droite et fière, elle ressemblait à une gardienne. Peut-être qu'elle ne mentait pas. Le problème avec ce genre de situation, c'est que même si elle mentait, je n'avais pas de moyen de le savoir. J'aurais du acheter un titre Verdad...
– Vos compétences nous seront surement utiles sur le terrain, si vous n'essayez pas de fuir bien sur. Je les accepte volontiers. Puis-je vous demander de reposer ce couteau ? Je m'engage à ne pas utiliser ma magie... En plus, cette argenterie m'a couté cher.
Je n'avais pas vraiment envie de croire qu'elle était un espion. Sa présence avait été agréable jusque là et il est possible qu'elle se soit trompé d'expression dans son déboussolement.
Je sifflais mon balai qui arriva avec un air étonné. Je lui demandais d'aller chercher Sash' et celui-ci ne broncha pas : la lourde atmosphère qui régnait dans la pièce lui suffit à comprendre que quelque chose de grave était en train de se passer. Cette dernière arriva en grommelant depuis le couloir, m'inondant surement d'insultes Naga.
¤ [/i]Hisss[/s]sk'a ! Corben savoir l'heure qu'il est ? Sarressinashira avoir besoin de dormir... Quoi elle faire avec couteau?
C'était ce qu'on appelait «plomber l'ambiance ». Syel était donc -selon elle- l'un de ces fameux membres de la Silnà. Marrant, vu la description qu'on en donnait parfois, il étaient sensés fait 2m de haut, être baraqués comme des armoires a glace, ou alors avoir des cornes ou des yeux fendus. Il y avait même une rumeur Ken qui disait que c'étaient des bug indétectables et mortels.
Je restais quand même un peu dubitatif.
- ... Crachez un peu sur les 8, pour voir ?
Après tout, si elle arrivait à le faire facilement, Pyrapolis étant connu pour son fanatisme, ça me dirigerait déjà un peu sur une potentielle vérité.
– Je vous demanderais, compte-tenu des circonstances, d'accepter que votre porte de chambre soit verrouillée et gardée. Pour nos propres intérêts communs. Je dois aussi vous prévenir que Sash' nous accompagnera pendant la mission. Je ne demande qu'à vous croire, mais tant qu'il subsistera un doute, je ne veux courir aucun risque. De même, je vais devoir vous demander de me confier vos affaires, j'aimerai éviter que vous preniez d'assaut le vaisseau. Vous comprenez, j'espère.
Autrement dit, cette discussion était terminée. Je devais réfléchir.
Toujours armée de son couteau, droite et fière, elle ressemblait à une gardienne. Peut-être qu'elle ne mentait pas. Le problème avec ce genre de situation, c'est que même si elle mentait, je n'avais pas de moyen de le savoir. J'aurais du acheter un titre Verdad...
– Vos compétences nous seront surement utiles sur le terrain, si vous n'essayez pas de fuir bien sur. Je les accepte volontiers. Puis-je vous demander de reposer ce couteau ? Je m'engage à ne pas utiliser ma magie... En plus, cette argenterie m'a couté cher.
Je n'avais pas vraiment envie de croire qu'elle était un espion. Sa présence avait été agréable jusque là et il est possible qu'elle se soit trompé d'expression dans son déboussolement.
Je sifflais mon balai qui arriva avec un air étonné. Je lui demandais d'aller chercher Sash' et celui-ci ne broncha pas : la lourde atmosphère qui régnait dans la pièce lui suffit à comprendre que quelque chose de grave était en train de se passer. Cette dernière arriva en grommelant depuis le couloir, m'inondant surement d'insultes Naga.
¤ [/i]Hisss[/s]sk'a ! Corben savoir l'heure qu'il est ? Sarressinashira avoir besoin de dormir... Quoi elle faire avec couteau?
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
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Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
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Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Mar 3 Mar - 15:04
Il est sérieux ?
Insulter les 8 ne me pose pas de problème particulier. Mais le faire gratuitement sur demande… Je ne suis pas un automate ou l’un de ses bidules magiques.
Je serre les dents et le poing sur le manche du couteau.
-Plutôt mourir que de vivre enfermée.
J’ai peur. Bien sûr que j’ai peur. Mais de quoi ai-je peur ? D’un balai, d’un tas de papier et d’un magicien ? Je n’aurais jamais honte de dire qui je suis. On ne m’a pas élevée à me cacher mais à me battre.
J’ai survécu à pire que ça.
Maintenant je sais pourquoi je n’aimais pas ce navire. Il est petit et étriqué comme l’esprit de son propriétaire.
-Je ne suis pas montée sur ce vaisseau pour être faite prisonnière ou devenir un chien de chasse !
Pour qui me prend-il exactement ? Une vulgaire pisteuse à son service ? Cette simple pensée me donne envie de tuer tout ce beau monde et ne plus y penser.
Il mérite que je lui ouvre le ventre et que laisse les charognards en finir avec lui.
Je ne comprends pas comment l’Entre-Monde s’imagine être l’allié de la Silnà alors que la moindre mention de mon peuple provoque en eu l’envie de nous mettre des fers.
-Vous voulez sauver l’Entre-Monde des dieux et de Pyrapolis, ce n’est pas vos cales que vous devriez remplir d’ennemis mais vos chambres d’alliés !
Le couteau saute de ma main et y retombe à l’envers, lame vers l’intérieur de mon bras. Mes coups seront bien moins instables comme ça.
Ma voix grimpe en hauteur.
-Si vous voulez mon aide il faudra consentir à quelques compromis à votre tour. Je ne serais ni votre serviteur ni votre prisonnière. Déposez-moi au sol ou bien livrez-moi à vos faux-dieux si ça vous fait plaisir. Mais je vous préviens, je ne me laisserai pas tuer sans combattre.
Je resterai digne comme une sœur doit l’être.
-Que l’Infini me garde de l’Entre-Monde et de sa folie !
La Naga arrive en renfort.
Si je survie à ce jour, Mahaut sera le premier informé de la façon dont sont traités les nôtres maintenant que nous nous sommes alliés à l'Entre-Monde.
Insulter les 8 ne me pose pas de problème particulier. Mais le faire gratuitement sur demande… Je ne suis pas un automate ou l’un de ses bidules magiques.
Je serre les dents et le poing sur le manche du couteau.
-Plutôt mourir que de vivre enfermée.
J’ai peur. Bien sûr que j’ai peur. Mais de quoi ai-je peur ? D’un balai, d’un tas de papier et d’un magicien ? Je n’aurais jamais honte de dire qui je suis. On ne m’a pas élevée à me cacher mais à me battre.
J’ai survécu à pire que ça.
Maintenant je sais pourquoi je n’aimais pas ce navire. Il est petit et étriqué comme l’esprit de son propriétaire.
-Je ne suis pas montée sur ce vaisseau pour être faite prisonnière ou devenir un chien de chasse !
Pour qui me prend-il exactement ? Une vulgaire pisteuse à son service ? Cette simple pensée me donne envie de tuer tout ce beau monde et ne plus y penser.
Il mérite que je lui ouvre le ventre et que laisse les charognards en finir avec lui.
Je ne comprends pas comment l’Entre-Monde s’imagine être l’allié de la Silnà alors que la moindre mention de mon peuple provoque en eu l’envie de nous mettre des fers.
-Vous voulez sauver l’Entre-Monde des dieux et de Pyrapolis, ce n’est pas vos cales que vous devriez remplir d’ennemis mais vos chambres d’alliés !
Le couteau saute de ma main et y retombe à l’envers, lame vers l’intérieur de mon bras. Mes coups seront bien moins instables comme ça.
Ma voix grimpe en hauteur.
-Si vous voulez mon aide il faudra consentir à quelques compromis à votre tour. Je ne serais ni votre serviteur ni votre prisonnière. Déposez-moi au sol ou bien livrez-moi à vos faux-dieux si ça vous fait plaisir. Mais je vous préviens, je ne me laisserai pas tuer sans combattre.
Je resterai digne comme une sœur doit l’être.
-Que l’Infini me garde de l’Entre-Monde et de sa folie !
La Naga arrive en renfort.
Si je survie à ce jour, Mahaut sera le premier informé de la façon dont sont traités les nôtres maintenant que nous nous sommes alliés à l'Entre-Monde.
- Syel
Re: Une bibliothèque vivante, une naga timonière, dans le ventre du Vandavel...
Mar 3 Mar - 16:47
- Spoiler:
- han, c’est bête j’avais oublié que chronologiquement parlant, le conseil était terminé à ce moment. Bon bin paye tes tentatives pour te dépatouiller avec ça, Corb’ X)
La demoiselle s’énervait aussi vite que les Tauracles.
Ma timonière ne broncha pas devant les menaces de Syel, et posa son crâne contre l’encadrure de la porte, soupirant profondément.
¤Pffff… Corben ne pas pouvoir ramener persssssonnes normales, pour changer ? Lui sssse débrouiller, Sarressinashira ne mordre que si femelle endommager navire.
Elle restait là, à bailler en se couvrant la bouche du dos de la main, tandis que mon argenterie se transformait en arme de bataille. Je soupirais d’irritation, me pinçant l’arête du nez avec la main gauche. J’avais vraiment le service d’ordre le plus motivé. Je remettais mes gants et levait les mains devant moi, pour montrer que je n’allais pas l’attaquer ouvertement.
– Écoutez, je crois que la situation a dégénéré. Je ne veux en aucun cas vous manquer de respect ou autre chose, c’est juste que –comment dire… Disons que je… Vous – ah et puis flute. Vous êtes de la Silnà ? Ok très bien, d’accord, j’ai compris. Seulement, même si vous avez beau me le clamer haut et fort, j’aurais toujours un doute. Désolé, c’est comme ça. Vous m’auriez prévenu dans d’autres circonstances que j’en aurais rien eu à carrer. Seulement là –
Une queue écailleuse s’enroula autour de ma bouche et je fus réduit au silence par une Naga qui me foudroyait du regard. Les mains sur les hanches, elle se tenait à mon côté un air furieux sur le visage. La mention du peuple avec lequel l'alliance était fraîche l'avait apparement transformée en banshee.
¤ Sarressinashira ne pas tout comprendre, mais Corben être vraiment dernier des Je-suis-un-cornichon. Lui ne pas voir plus loin que bout de sssson nez !
Elle me feula plusieurs fois au visage, ses crocs brillants rasant mon front et me mis en retrait une fois calmée pour de se tourner alors vers Syel, la fixa longuement avant de reprendre la parole, alors que je me débattais pour que la queue de la femme-serpent me lâche un peu.
¤ Nagas ne pas comprendre mensonges, donc femelle – pardon, Silnà- probablement dire vérité. Sarressinashira demander de ne pas faire attentsssion à Corben. Si fe- Silnà! veut garder couteau, elle pouvoir, argenterie être à Corben de toute façssson.
La Naga s’appliquait à avoir une élocution posée et sans sifflements, en essayant de s’adresser à la sœur de la Silnà malgré quelques ratés. A vrai dire, elle commençait à stresser, sa queue vibrante frottant contre le sol. La guerrière avait clairement une habitude des combats. Contre un couteau de table, Sash’ savait se défendre mais la situation était déjà suffisamment bancale pour que l’invitée ne prenne tout mouvement brusque pour une attaque.
Derrière la porte le balai tremblait de tout son être en épiant les deux femmes depuis la porte.
Sarressinashira posa une main à droite de sa poitrine –le positionnement de son cœur- et s’inclina profondément, présentant le dos de sa collerette.
¤ Sarressinashira proposer à Silnà de travailler avec elle à la place du Technomage, et terminer mission dans meilleures conditions. Sinon, Sarressinashira fournir nacelle d’embarquement pour que Silnà puissssse retourner au sol. Sarressinashira préférer première solution. Guerres intestines ne pas avoir lieu d’être pendant invasion.
Les guerres de clans étant légions chez les Nagas, la timonière savait que mettre en confiance la partie adverse faisait souvent partie du cheminement long et difficile d’une entente entre deux peuples. Son interlocutrice l’avait dit elle-même, mieux valait une chambre d’allié qu’une geôle d’ennemi. Sans compter l’impact que cela aurait sur les futures interactions entre les deux civilisations. Prenant une inspiration, elle se redressa, faisant bien attention de ne pas dépasser la guerrière en taille. Elle joignit ses doigts devant elle, à l’horizontal, dans un geste marchand.
¤ Sarressinashira laisser guerrière libre de toute action sur le Vandavel. En échange, guerrière s’engager à ne pas abîmer vaisseau et résidents.
Derrière elle, Corben s’efforçait de se dégager de la queue. Peine perdue, car Sarressinashira l’enroula totalement dans ses anneaux, laissant le Technomage bâillonné et incapable de faire quoi que ce soit.
- Spoiler:
- Beaucoup de parole et pas beaucoup de mission, mais si la mission doit encore se faire, on doit d’abord trouver un terrain d’entente :mrgreen :
- Corben Krayt
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