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Re: L'épreuve du feu [quête pv Augure Corben Krayt]
Mer 4 Juin - 11:16
La chaleur des flammes suffit à me faire sécher en quelques minutes. L’eau était peu profonde, juste assez pour m’immerger entièrement, et à part un bon coup de chaud, je n’avais pas de blessures graves à signaler. Par contre, mon chargeur de balle enfers était humide et les munitions restantes était dans le sac qui était resté dans le buisson… buisson qui était de l’autre coté du brasier.
Augure me hurlait des directives dont je ne compris qu’une partie, entre les cris de la bête et le bois brulé qui claquait. L’enfer sur terre en moins de 10 secondes. Ces Arcturus avaient le don de reverser une situation calme en catastrophe générale en rès peu de temps. Tu m’étonnes que K’ouen voulait les renvoyer d’où ils venaient…
J’eu de la chance : Le sol du promontoire était constitué de terre et d’herbes basses, et à part quelques zones bien embrasées, plusieurs zones sans feu étaient praticables. Mon manteau trempé me fournit une protection suffisante pendant les premiers mètres mais rapidement, la chaleur devint difficilement supportable, ajoutant à cela les fumées provenant de la forêt proche qui commençait à brûler. Au prix de mon manteau et de mon veston, je traversais la zone pour récupérer le sac roussi et brulant. Le projetant sous les arbres je rejoignais une zone fraiche et respirais un air pas trop chargé pendant quelques temps en attendant que ma peau refroidisse. En sueur et un peu sonné, je chargeais une balle classique. Le dragon me faisait dos, occupé à tourner autour de la viande chauffée tout en sifflant et rugissant sur les deux autres chasseurs en bas. Je tirais dans son aile, le faisant se retourner, alerté par le bruit et le choc et rechargeais le plus vite possible en deux halètements. La deuxième balle ripa contre les écailles, entre sa joue et son œil. Bon sang ce truc était vif !
Quelque chose le fit tourner à nouveau sa tête, surement Marc ou Augure le distrayant, et il rugit, laissant les membranes translucides qui relaient ses mâchoires à vue. Une nouvelle fois je fis de mon mieux pour viser et ce tir fut cette fois parfaitement exécuté. Presque trop. La balle transperça la fine membrane et se planta dans la mâchoire inférieure, le faisant reculer de quelques pas sous la surprise et la douleur. Ses yeux s’injectèrent de sang et il rugit de rage, laissant claquer dans l'air une langue rocailleuse et noirâtre. Une langue couverte de souffre.
Je hurlais à mes compères ma découverte, en profitant du temps ou le monstre reprenait sa respiration.
– SA LANGUE CONTRE SES DENTS !! C’EST CA, L’ÉTINCELLE !
L’odeur de gaz remonta à mes narines. Mais cette fois, la vague de flamme ne vint pas du premier coup. Le sang qui emplissait la bouche du monstre devrait gêner la création de l’étincelle nécessaire à la combustion. J’eu suffisamment de temps pour m’éloigner avant que le feu ne dévore mon ancienne position de tir.
Augure me hurlait des directives dont je ne compris qu’une partie, entre les cris de la bête et le bois brulé qui claquait. L’enfer sur terre en moins de 10 secondes. Ces Arcturus avaient le don de reverser une situation calme en catastrophe générale en rès peu de temps. Tu m’étonnes que K’ouen voulait les renvoyer d’où ils venaient…
J’eu de la chance : Le sol du promontoire était constitué de terre et d’herbes basses, et à part quelques zones bien embrasées, plusieurs zones sans feu étaient praticables. Mon manteau trempé me fournit une protection suffisante pendant les premiers mètres mais rapidement, la chaleur devint difficilement supportable, ajoutant à cela les fumées provenant de la forêt proche qui commençait à brûler. Au prix de mon manteau et de mon veston, je traversais la zone pour récupérer le sac roussi et brulant. Le projetant sous les arbres je rejoignais une zone fraiche et respirais un air pas trop chargé pendant quelques temps en attendant que ma peau refroidisse. En sueur et un peu sonné, je chargeais une balle classique. Le dragon me faisait dos, occupé à tourner autour de la viande chauffée tout en sifflant et rugissant sur les deux autres chasseurs en bas. Je tirais dans son aile, le faisant se retourner, alerté par le bruit et le choc et rechargeais le plus vite possible en deux halètements. La deuxième balle ripa contre les écailles, entre sa joue et son œil. Bon sang ce truc était vif !
Quelque chose le fit tourner à nouveau sa tête, surement Marc ou Augure le distrayant, et il rugit, laissant les membranes translucides qui relaient ses mâchoires à vue. Une nouvelle fois je fis de mon mieux pour viser et ce tir fut cette fois parfaitement exécuté. Presque trop. La balle transperça la fine membrane et se planta dans la mâchoire inférieure, le faisant reculer de quelques pas sous la surprise et la douleur. Ses yeux s’injectèrent de sang et il rugit de rage, laissant claquer dans l'air une langue rocailleuse et noirâtre. Une langue couverte de souffre.
Je hurlais à mes compères ma découverte, en profitant du temps ou le monstre reprenait sa respiration.
– SA LANGUE CONTRE SES DENTS !! C’EST CA, L’ÉTINCELLE !
L’odeur de gaz remonta à mes narines. Mais cette fois, la vague de flamme ne vint pas du premier coup. Le sang qui emplissait la bouche du monstre devrait gêner la création de l’étincelle nécessaire à la combustion. J’eu suffisamment de temps pour m’éloigner avant que le feu ne dévore mon ancienne position de tir.
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: L'épreuve du feu [quête pv Augure Corben Krayt]
Lun 21 Juil - 15:29
Ce lézard est une teigne ! Pas moyen de faire une diversion digne de ce nom. Une vraie girouette, dès qu'il a bobo, il fonce vers le responsable. Il commence à sérieusement me mettre en rogne. Il est trop vif pour le prendre de vitesse et trop puissant pour rentrer dedans... Sa queue fouette l'air. Trop vite, trop près, pas le temps. Elle me percute au flanc. Je vole et m'écrase sans pouvoir rien y faire. Je vois le bleu un peu plus loin. Il est étalé par terre et ne bouge plus...
Sang et larmes.
Je me relève. La douleur résonne dans tout mon corps, mais elle semble si lointaine. Daya fait son effet. Je me retourne et vois le dragon embraser un nouveau pan de la falaise. Sûrement en voulant buter Corben. Lâche comme il est, le lézard est pas près de l'avoir.
- HEY !
Je hurle à plein poumons. Le monstre fait volte face et me regarde. Je cours. Je fonce vers lui. Il gonfle sa gorge. Je ne suis plus qu'à quelques pas de lui. Je me concentre et Kohë s'active. Le temps ralenti. Je suis leste. De mes deux cestes collées à la membrane blessée, j'envoie une décharge. Elle se déchire sous le choc et déverse un flot de sang dans la gueule de l'animal. J'entends un craquement sinistre. D'autant plus qu'il est ralenti lui aussi. D'un bon je suis devant le saurien. J'ouvre mon briquet et l'allume. Kohë s'arrête. Le temps retrouve son flot ordinaire.
Sang et larmes.
Je jette mon briquet dans la gueule béante du dragon et je disparais. Je suis loin désormais mais je vois très bien le gaz comprimé dans la gorge du dragon s'enflammer. Le monstre n'y comprend rien et ferme la gueule pour retenir un feu qu'il n'a pas demandé, pas encore. La suite est inévitable. Sa mâchoire inférieure fragilisée se démet, se déboîte et pendouille. La créature est folle de rage et de douleur. Ce que je vois, c'est que sa langue est pleine de sang et bien trop loin de ses dents pour enflammer quoi que ce soit. Le problème du feu est réglé.
Je suis le sang. Je suis les larmes. Je suis un Nephilim et cette bête est ma proie !
Sang et larmes.
Je me relève. La douleur résonne dans tout mon corps, mais elle semble si lointaine. Daya fait son effet. Je me retourne et vois le dragon embraser un nouveau pan de la falaise. Sûrement en voulant buter Corben. Lâche comme il est, le lézard est pas près de l'avoir.
- HEY !
Je hurle à plein poumons. Le monstre fait volte face et me regarde. Je cours. Je fonce vers lui. Il gonfle sa gorge. Je ne suis plus qu'à quelques pas de lui. Je me concentre et Kohë s'active. Le temps ralenti. Je suis leste. De mes deux cestes collées à la membrane blessée, j'envoie une décharge. Elle se déchire sous le choc et déverse un flot de sang dans la gueule de l'animal. J'entends un craquement sinistre. D'autant plus qu'il est ralenti lui aussi. D'un bon je suis devant le saurien. J'ouvre mon briquet et l'allume. Kohë s'arrête. Le temps retrouve son flot ordinaire.
Sang et larmes.
Je jette mon briquet dans la gueule béante du dragon et je disparais. Je suis loin désormais mais je vois très bien le gaz comprimé dans la gorge du dragon s'enflammer. Le monstre n'y comprend rien et ferme la gueule pour retenir un feu qu'il n'a pas demandé, pas encore. La suite est inévitable. Sa mâchoire inférieure fragilisée se démet, se déboîte et pendouille. La créature est folle de rage et de douleur. Ce que je vois, c'est que sa langue est pleine de sang et bien trop loin de ses dents pour enflammer quoi que ce soit. Le problème du feu est réglé.
Je suis le sang. Je suis les larmes. Je suis un Nephilim et cette bête est ma proie !
- Augure
- Maitre du Miroir
- Suivi :
Titre : Noble, Optimus, Terreur des Cimetières, Lin, Tchi, Daya, Titan, Kohë, Joyeux Noël, Unelma, Hermès, Brume, Itxi, Minor, Domus, Oxygène, Salva, Incontrôlable
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Titre débile : La méchante fée frustrée
Re: L'épreuve du feu [quête pv Augure Corben Krayt]
Jeu 24 Juil - 14:12
Respirer calmement, respirer silencieusement.
Caché derrière un tronc d’arbre, le fusil serré contre moi, je me faisais le plus petit possible alors que le dragon charcutait le flanc de la falaise, rugissant et reniflant la zone pour réussir à trouver l’insecte qui lui avait percé la mâchoire.
Pour la suite des monstres d’Arturus, le K’ouen se débrouillera seul. J’avais envie d’être dans le silence de ma maison au beau milieu des marais, en train de boire un verre de vin en face de la cheminée. Au calme. Loin de tous ces monstres de destruction totale. J’aurais jamais dû avoir l’idée de chasser un deuxième de ces colosses. La prochaine fois, j’écouterais Éva.
Le dragon-chauve-souris se retourna brutalement, l’attention captée par quelque chose en bas. Augure et Marc avaient l’air encore en vie. A moins qu’il n’ait fini par comprendre qu’il y aura plus intéressant à manger le tas de viande qui ne se débat pas plutôt que moi.
En m’approchant doucement de la falaise, j’eu le temps de voir Augure bouger plus rapidement que d’habitude et faire sauter –dans les deux sens- la mandibule du monstre. Je le disais souvent, mais là ça dépassait les bornes des limites : ce type était complètement jeté.
Toujours était-il que la bestiole n’apprécia pas vraiment le massage improvisé que lui avait donné Augure et joua des ailes pour repousser l’attaquant et le sable s’envola sur la en contrebas. Un épais nuage se souleva. Malheureusement pour lui, je le voyais parfaitement bien depuis le haut. Le problème c’est que mes balles ne lui faisaient rien. Donc, fallait utiliser des « munitions » de plus gros calibre.
Une balle siffla dans le tourbillon de sable, ripant sur le haut du crâne de la bête. Celle-ci leva les yeux de rage, et vit par une fenêtre, un homme agiter sa main par l’une des fenêtres, armer un fusil, et tirer à nouveau. Le monstre recula, fouetta, l’air de sa queue et se précipita sur la falaise, toutes griffes dehors, prêt à faire voler en éclat l’homme et sa cachette.
Quand la première griffe traversa le bois du manoir, un grincement de fin du monde retentit dans toute la maison et je courais pour tenter d'atteindre la sortie… Désormais éloignée de deux bons mètres de la falaise. Le sol pencha dangereusement, et dans un craquement de bois sinistre, un gémissement étonné et mes cris de terreurs, l’ensemble de la maisonnée bascula dans le vide.
Myra allait m’engueuler…. Si jamais je survivais.
Caché derrière un tronc d’arbre, le fusil serré contre moi, je me faisais le plus petit possible alors que le dragon charcutait le flanc de la falaise, rugissant et reniflant la zone pour réussir à trouver l’insecte qui lui avait percé la mâchoire.
Pour la suite des monstres d’Arturus, le K’ouen se débrouillera seul. J’avais envie d’être dans le silence de ma maison au beau milieu des marais, en train de boire un verre de vin en face de la cheminée. Au calme. Loin de tous ces monstres de destruction totale. J’aurais jamais dû avoir l’idée de chasser un deuxième de ces colosses. La prochaine fois, j’écouterais Éva.
Le dragon-chauve-souris se retourna brutalement, l’attention captée par quelque chose en bas. Augure et Marc avaient l’air encore en vie. A moins qu’il n’ait fini par comprendre qu’il y aura plus intéressant à manger le tas de viande qui ne se débat pas plutôt que moi.
En m’approchant doucement de la falaise, j’eu le temps de voir Augure bouger plus rapidement que d’habitude et faire sauter –dans les deux sens- la mandibule du monstre. Je le disais souvent, mais là ça dépassait les bornes des limites : ce type était complètement jeté.
Toujours était-il que la bestiole n’apprécia pas vraiment le massage improvisé que lui avait donné Augure et joua des ailes pour repousser l’attaquant et le sable s’envola sur la en contrebas. Un épais nuage se souleva. Malheureusement pour lui, je le voyais parfaitement bien depuis le haut. Le problème c’est que mes balles ne lui faisaient rien. Donc, fallait utiliser des « munitions » de plus gros calibre.
Une balle siffla dans le tourbillon de sable, ripant sur le haut du crâne de la bête. Celle-ci leva les yeux de rage, et vit par une fenêtre, un homme agiter sa main par l’une des fenêtres, armer un fusil, et tirer à nouveau. Le monstre recula, fouetta, l’air de sa queue et se précipita sur la falaise, toutes griffes dehors, prêt à faire voler en éclat l’homme et sa cachette.
Quand la première griffe traversa le bois du manoir, un grincement de fin du monde retentit dans toute la maison et je courais pour tenter d'atteindre la sortie… Désormais éloignée de deux bons mètres de la falaise. Le sol pencha dangereusement, et dans un craquement de bois sinistre, un gémissement étonné et mes cris de terreurs, l’ensemble de la maisonnée bascula dans le vide.
Myra allait m’engueuler…. Si jamais je survivais.
- Corben Krayt
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Re: L'épreuve du feu [quête pv Augure Corben Krayt]
Mer 17 Sep - 15:44
Dans ce foutu brouillard de poussière je n'y vois que dalle. Le lézard peut fondre sur moi sans crainte. Un coup de feu retentit, mais on a vu l'efficacité des balles tirées par Corben... Il est peut-être temps qu'il réfléchisse un peu à ce qu'il fait ! Foutu abr... Un second coup de feu.
Sang et larmes.
La queue du monstre fouette l'air et disperse un peu le nuage. Fou de rage, le lézard escalade. Un craquement... Puis le Chaos. Je cours et me téléporte. Une pluie de bois et de pierres s'abat avec violence. Je ne peux tout éviter et je sens ma clavicule se briser sous le choc d'une pierre. Peu après, un éclat de bois long comme un bras vient se ficher dans ma jambe droite. Une dernière téléportation et je m'étale au sol, hors d'haleine, comme une loque. Je reste ainsi un bon moment, incapable de bouger. Je jure que si l'autre je-suis-un-bisounours se pointe sans un égratignure je le tue !
Sang et larmes.
Une larve. Je suis une larve à ramper tant bien que mal vers l'immense tas de gravas. Une aile en ressort. Elle a une sale gueule, alors j'imagine la gueule du monstre... ça suffira. Je récupère le parchemin et invoque le rhinocéros géant. Le colis est prêt. Je cherche même pas à repérer le chapelier. J'espère qu'il a mal cet enf*iré. Il m'a balancé un manoir dessus. J'ai bien envie de lui expliquer le principe du bon timing...
Sang et larmes.
Sang et larmes.
La queue du monstre fouette l'air et disperse un peu le nuage. Fou de rage, le lézard escalade. Un craquement... Puis le Chaos. Je cours et me téléporte. Une pluie de bois et de pierres s'abat avec violence. Je ne peux tout éviter et je sens ma clavicule se briser sous le choc d'une pierre. Peu après, un éclat de bois long comme un bras vient se ficher dans ma jambe droite. Une dernière téléportation et je m'étale au sol, hors d'haleine, comme une loque. Je reste ainsi un bon moment, incapable de bouger. Je jure que si l'autre je-suis-un-bisounours se pointe sans un égratignure je le tue !
Sang et larmes.
Une larve. Je suis une larve à ramper tant bien que mal vers l'immense tas de gravas. Une aile en ressort. Elle a une sale gueule, alors j'imagine la gueule du monstre... ça suffira. Je récupère le parchemin et invoque le rhinocéros géant. Le colis est prêt. Je cherche même pas à repérer le chapelier. J'espère qu'il a mal cet enf*iré. Il m'a balancé un manoir dessus. J'ai bien envie de lui expliquer le principe du bon timing...
Sang et larmes.
- Augure
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Re: L'épreuve du feu [quête pv Augure Corben Krayt]
Mar 21 Oct - 17:33
Vous savez, on dit souvent que lorsqu’on va mourir, on voit sa vie défiler devant ses yeux. La seule chose que j’ai vu défiler ce jour-là est la falaise.
J’avais raté le haut du précipice d’un quasi-mètre, et je n’avais pas eu le temps de m’accrocher à quoique ce soit. J’avais bien tenté d’hurler un « Chance ! » pour activer mon titre mais je ne savais pas si le bout de parchemin s’était déclenché.
Derrière moi, j’entendais des rugissements plaintifs et des craquelures, mais je n’avais pas le temps de comprendre ce qui se passait : je dégringolais le long de la pente de la falaise en roulant sur moi-même à une vitesse effarante, les branchages morts me fouettant le corps. C’était quand même préférable aux roches saillantes qui me lacéraient, elle-même préférables au piton rocheux qui me brisa la jambe.
Je crains que la situation n’est été un brin fouillis –pour rester poli- et ce qui me sauva la vie, cinquante mètres de roulades plus bas fut un renfoncement assez plat pour me stopper suffisamment brutalement, me cassant en contrepartie quatre côtes –dont une alla surement faire un tour dans un poumon, me fêlant surement une ou deux vertèbre.
La tête tournant, les oreilles bouchées, un gout de sang me remplissant la bouche et la respiration douloureuse et difficile, je mis quelques secondes à comprendre que la grimpette du dragon tout à l’heure avait laissé des traces profondes dans la roche et une m’avait sauvé. Toutefois, dons un bruissement sableux, l’avalanche de pierre et de sable que j’avais déclenché en roulant s’abattit sur moi et aggrava encore plus ma situation : je ne pouvais même pas tenter de rouler tellement la douleur m’avait paralysé. Le sable et les pierres m’entrainèrent dans leur chute et je retombais dans les gravats, 20 mètres plus bas. Une immense douleur me traversa la jambe et je perdis connaissance à ce moment-là.
Mon esprit avait dû se dire « Oh maintenant ça suffit les co***ries, moi j’arrête de te prévenir que tu vas mourir, là. »
Je ne devais me réveiller que quelques jours plus tard au Sanctuaire des Braves complètement perdu et brnaché de partout, agrand coup de tupes et d'électrocardiogrammes. Je mis une bonne heure à comprendre où j'étais et une demi-journée a tenter de comprendre ce qui s'était passé. Le doc allongea la longue liste de ma condition avec un "comotion cérébrale".
Apparemment quelqu’un avait été envoyé pour venir récupérer mon corps en miette et j’étais passé près de trois fois sur le billard. J’eu même le droit à une claque monumentale de Myra lors de son passage.
Finalement, Chance avait été utile. Par deux fois il m’avait sauvé la vie : En stoppant ma chute et en faisant passer quelqu’un par là. A moins que ce fut Augure qui….
Nan. Aucun risque.
J’avais raté le haut du précipice d’un quasi-mètre, et je n’avais pas eu le temps de m’accrocher à quoique ce soit. J’avais bien tenté d’hurler un « Chance ! » pour activer mon titre mais je ne savais pas si le bout de parchemin s’était déclenché.
Derrière moi, j’entendais des rugissements plaintifs et des craquelures, mais je n’avais pas le temps de comprendre ce qui se passait : je dégringolais le long de la pente de la falaise en roulant sur moi-même à une vitesse effarante, les branchages morts me fouettant le corps. C’était quand même préférable aux roches saillantes qui me lacéraient, elle-même préférables au piton rocheux qui me brisa la jambe.
Je crains que la situation n’est été un brin fouillis –pour rester poli- et ce qui me sauva la vie, cinquante mètres de roulades plus bas fut un renfoncement assez plat pour me stopper suffisamment brutalement, me cassant en contrepartie quatre côtes –dont une alla surement faire un tour dans un poumon, me fêlant surement une ou deux vertèbre.
La tête tournant, les oreilles bouchées, un gout de sang me remplissant la bouche et la respiration douloureuse et difficile, je mis quelques secondes à comprendre que la grimpette du dragon tout à l’heure avait laissé des traces profondes dans la roche et une m’avait sauvé. Toutefois, dons un bruissement sableux, l’avalanche de pierre et de sable que j’avais déclenché en roulant s’abattit sur moi et aggrava encore plus ma situation : je ne pouvais même pas tenter de rouler tellement la douleur m’avait paralysé. Le sable et les pierres m’entrainèrent dans leur chute et je retombais dans les gravats, 20 mètres plus bas. Une immense douleur me traversa la jambe et je perdis connaissance à ce moment-là.
Mon esprit avait dû se dire « Oh maintenant ça suffit les co***ries, moi j’arrête de te prévenir que tu vas mourir, là. »
Je ne devais me réveiller que quelques jours plus tard au Sanctuaire des Braves complètement perdu et brnaché de partout, agrand coup de tupes et d'électrocardiogrammes. Je mis une bonne heure à comprendre où j'étais et une demi-journée a tenter de comprendre ce qui s'était passé. Le doc allongea la longue liste de ma condition avec un "comotion cérébrale".
Apparemment quelqu’un avait été envoyé pour venir récupérer mon corps en miette et j’étais passé près de trois fois sur le billard. J’eu même le droit à une claque monumentale de Myra lors de son passage.
Finalement, Chance avait été utile. Par deux fois il m’avait sauvé la vie : En stoppant ma chute et en faisant passer quelqu’un par là. A moins que ce fut Augure qui….
Nan. Aucun risque.
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