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Re: Chateau de sables et noix aux nems
Jeu 20 Déc - 14:38
Ce petit épisode clos, le charmant quatuor s'en alla gaiement inspecter le reste de l'hôtel. Il y avait encore un certain nombres d'étage à passer au peigne fin et ils n'en avaient pas fini de se faire insulter et d'essuyer les plaintes des autres clients de l'établissement.
-Pfff... J'aurai su qu'on allait devoir se farcir la sécurité de l'hôtel, j'aurai choisi un petit cottage à la campagne au lieu d'un palace dans une ville touristique!
Nini commençait à devenir irritable et avait hâte de terminer l'inspection générale. Elle découvrit aussi l'effet déstressant des zombies. Quelques macchabées passant par là, elle sauta sur l'occasion pour leur refaire le portait et les exploser contre les murs, avec des chaises ou des bustes en marbre. Rien de mieux pour se passer les nerfs qu'effectuer une bonne action et assurer la sécurité de ses concitoyens. Surtout quand on ne peut pas frapper les con(s )citoyens en question. Et non, elle n'avait absolument pas l'air dangereuse ni barbare. Même recouverte de sucs de morts-vivants et de petits morceaux de chaires pourries elle restait une gracieuse et souriante androïde domestique. Enfin, en théorie. Parce que pour le coup, plus ils visitaient de chambres et de placards à balais, plus elle était ronchons. Heureusement, ils terminèrent par arriver au dernier sous-sol.
-Hourra! A la douche maintenant!
Un énorme sourire éclairait son visage maculé de... il vaut mieux pas savoir de quoi. Énergiquement, elle fit un V avec ses bras avant de repartir en sautillant vers l'ascenseur. Comme quoi, il en faut peut pour être heureux. Chantonnant, elle entra dans l’ascenseur. Fredonnant elle ouvrit la porte de la chambre. Faisant des lalala, elle se déshabilla en laissant ses vêtements irrécupérables trainer sur le carrelage de la salle de bain. Riant doucement d'une manière un tout petit peu inquiétante, elle ouvrit le robinet de la baignoire. Continuant à rire comme si elle était pas très bien dans sa tête, elle mit le bout du pied sous l'eau pour voir si la température était convenable. En poussant un "Noooooooooooooooon" à fendre le ciel, elle sauta hors de la baignoire et plusieurs rapports d'anomalies et alarmes apparurent derrière ses yeux synthétiques. Elle s'enroula dans une serviette blanche comme un nem s'enroule dans sa galette de riz (les seules différences notables étant que sa serviette était loin de la recouvrir entièrement et que Nini n'était pas comestible) et elle sortit en trombe de la salle de bain.
-Septembre! C'est horrible! Horrible! Je suis plus étanche! Un de ces débiles de zombies m'a écorché, du coup je suis pas imperméable. Je peux pas me doucher! Je fais comment pour me laver maintenant? Tu crois que je peux faire un nettoyage à sec, comme les vêtements? C'est la cata!!
Oui, c'était la catastrophe. Elle était dans un état ignoble et elle ne pouvait pas se laver sans mouiller ses circuits. Autant aller à la casse tout de suite. Complétement désespérée, paniquée, avec une expression qu'on pourrait décrire comme "au bord des larmes", Nini regardait et s'accrochait à Septembre comme s'il était le messie capable de lui accorder un miracle. Ou du moins de l'aider à trouver une solution à son problème de douche et d'imperméabilité.
-Pfff... J'aurai su qu'on allait devoir se farcir la sécurité de l'hôtel, j'aurai choisi un petit cottage à la campagne au lieu d'un palace dans une ville touristique!
Nini commençait à devenir irritable et avait hâte de terminer l'inspection générale. Elle découvrit aussi l'effet déstressant des zombies. Quelques macchabées passant par là, elle sauta sur l'occasion pour leur refaire le portait et les exploser contre les murs, avec des chaises ou des bustes en marbre. Rien de mieux pour se passer les nerfs qu'effectuer une bonne action et assurer la sécurité de ses concitoyens. Surtout quand on ne peut pas frapper les con(s )citoyens en question. Et non, elle n'avait absolument pas l'air dangereuse ni barbare. Même recouverte de sucs de morts-vivants et de petits morceaux de chaires pourries elle restait une gracieuse et souriante androïde domestique. Enfin, en théorie. Parce que pour le coup, plus ils visitaient de chambres et de placards à balais, plus elle était ronchons. Heureusement, ils terminèrent par arriver au dernier sous-sol.
-Hourra! A la douche maintenant!
Un énorme sourire éclairait son visage maculé de... il vaut mieux pas savoir de quoi. Énergiquement, elle fit un V avec ses bras avant de repartir en sautillant vers l'ascenseur. Comme quoi, il en faut peut pour être heureux. Chantonnant, elle entra dans l’ascenseur. Fredonnant elle ouvrit la porte de la chambre. Faisant des lalala, elle se déshabilla en laissant ses vêtements irrécupérables trainer sur le carrelage de la salle de bain. Riant doucement d'une manière un tout petit peu inquiétante, elle ouvrit le robinet de la baignoire. Continuant à rire comme si elle était pas très bien dans sa tête, elle mit le bout du pied sous l'eau pour voir si la température était convenable. En poussant un "Noooooooooooooooon" à fendre le ciel, elle sauta hors de la baignoire et plusieurs rapports d'anomalies et alarmes apparurent derrière ses yeux synthétiques. Elle s'enroula dans une serviette blanche comme un nem s'enroule dans sa galette de riz (les seules différences notables étant que sa serviette était loin de la recouvrir entièrement et que Nini n'était pas comestible) et elle sortit en trombe de la salle de bain.
-Septembre! C'est horrible! Horrible! Je suis plus étanche! Un de ces débiles de zombies m'a écorché, du coup je suis pas imperméable. Je peux pas me doucher! Je fais comment pour me laver maintenant? Tu crois que je peux faire un nettoyage à sec, comme les vêtements? C'est la cata!!
Oui, c'était la catastrophe. Elle était dans un état ignoble et elle ne pouvait pas se laver sans mouiller ses circuits. Autant aller à la casse tout de suite. Complétement désespérée, paniquée, avec une expression qu'on pourrait décrire comme "au bord des larmes", Nini regardait et s'accrochait à Septembre comme s'il était le messie capable de lui accorder un miracle. Ou du moins de l'aider à trouver une solution à son problème de douche et d'imperméabilité.
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Jeu 17 Jan - 15:16
S'étaler sur le lit et mettre tous les moteurs au repos. Mauvais plan ! Avec toutes les souillures de mort-vivant chaque pas dans cette pièce forcerait le propriétaire de l'hôtel à refaire les moquettes et les tapisseries. Je vais juste attendre là, dans l'entrée, sur mes deux jambes sans rien toucher. Une petite veille avec le minimum enclenché apaiserait mes circuits en surchauffe.
Sauf que même les robots bien dans leurs unité centrale doivent restés éveillés. Au cas où un loup d'un mètre soixante dix de haut ne viendrait se pendre à votre bras pendant que vous tentiez de vous reposer après avoir tant travaillé en une seule journée...
-Heing ?
Et les robots ne viendront pas pleurer parce qu'ils ont une écharde, un bouton, un cheveux blanc -ajoutez une option-. Pour une première raison évidente à moins d'être dôté d'un synthétiseur de larmes, ils en sont incapables et aussi parce que la plupart des robots sont entièrement synthétiques : du métal, une pseudo peau pour les chanceux... Mais un robot serait capable de pleurer si : il était en surcharge électrique ou si ses circuits vitaux étaient trop proches d'une source d'eau (la proximité avec l'eau pourraient influer sur la quantité des larmes versée -c'est l'inondation !).
Sauf moi. Je suis imperméable à l'eau. J'ai pensé un jour de grande lumière qu'un robot qui peut finir à la décharge à cause d'une averse, c'était vraiment pas crédible. Mais Nini, étanche jusqu'à maintenant, n'a pas songé à s'immuniser contre notre ennemi naturel : l'eau.
Souriant, je dégainais un pansement (un peu sale) et avec tout l'humour possible je lui dis simplement :
-Tu veux qu'on bouche les trous ?
Mais Nini avait ce regard plein de larmes qu'une belle machine, forte et programmée comme un homme protecteur et machiste, ne pouvait ignorer. Un soupir, j'allais fouiller dans nos sacs, je fichais des saletés partout mais puisque c'était une question de vie ou de mort, j'allais assurer, comme un grille-pain !
Le paquet trouvé, je l'envoyais à Nini.
Il contenait tout l'assortiment de noizumènes qui devaient nous aider à passer des vacances agréables.
-Tu devrais goûter une noix, ça t'aidera à supporter l'eau !
Et maintenant je fais quoi ? J'attends sa transformation ?Je mâte et je vois si elle peut aller se laver sans mourir d'un terrible court-circuit ? Je file à la salle d'eau pendant qu'elle essaiera d'avaler sa noix ?
C'était drôlement tentant tout ça...
Sauf que même les robots bien dans leurs unité centrale doivent restés éveillés. Au cas où un loup d'un mètre soixante dix de haut ne viendrait se pendre à votre bras pendant que vous tentiez de vous reposer après avoir tant travaillé en une seule journée...
-Heing ?
Et les robots ne viendront pas pleurer parce qu'ils ont une écharde, un bouton, un cheveux blanc -ajoutez une option-. Pour une première raison évidente à moins d'être dôté d'un synthétiseur de larmes, ils en sont incapables et aussi parce que la plupart des robots sont entièrement synthétiques : du métal, une pseudo peau pour les chanceux... Mais un robot serait capable de pleurer si : il était en surcharge électrique ou si ses circuits vitaux étaient trop proches d'une source d'eau (la proximité avec l'eau pourraient influer sur la quantité des larmes versée -c'est l'inondation !).
Sauf moi. Je suis imperméable à l'eau. J'ai pensé un jour de grande lumière qu'un robot qui peut finir à la décharge à cause d'une averse, c'était vraiment pas crédible. Mais Nini, étanche jusqu'à maintenant, n'a pas songé à s'immuniser contre notre ennemi naturel : l'eau.
Souriant, je dégainais un pansement (un peu sale) et avec tout l'humour possible je lui dis simplement :
-Tu veux qu'on bouche les trous ?
Mais Nini avait ce regard plein de larmes qu'une belle machine, forte et programmée comme un homme protecteur et machiste, ne pouvait ignorer. Un soupir, j'allais fouiller dans nos sacs, je fichais des saletés partout mais puisque c'était une question de vie ou de mort, j'allais assurer, comme un grille-pain !
Le paquet trouvé, je l'envoyais à Nini.
Il contenait tout l'assortiment de noizumènes qui devaient nous aider à passer des vacances agréables.
-Tu devrais goûter une noix, ça t'aidera à supporter l'eau !
Et maintenant je fais quoi ? J'attends sa transformation ?Je mâte et je vois si elle peut aller se laver sans mourir d'un terrible court-circuit ? Je file à la salle d'eau pendant qu'elle essaiera d'avaler sa noix ?
C'était drôlement tentant tout ça...
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
Messages : 355
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Sam 30 Mar - 22:24
-Que.. quoi? Mais...
Nini, désemparée, fixa deux longues secondes le pansement sale et porteur de bon nombre de germes et bactéries en tout genre. Sérieusement? Le grand Septembre, destructeur de zombies, chasseur de vilains méchants, protecteur des innocents, Sanctuari en vacances; lui, il lui présentait un vieux pansement devenu gris et dont le film protecteur était à moitié décollé. C'était pas avec ça que l'androïde allait pouvoir se rafistoler! Mais pourquoi diantre ne l'avait-on pas muni de nano-robots ou autre accessoire exotique pour qu'elle puisse se réparer toute seule. Glissant sur la pente savonneuse du désespoir, elle laissa Septembre retirer son bras de ses mains pour aller fouiller dans leurs affaires. Par réflexe, elle attrapa ce qu'il avait dénicher dans un sa et lui avait lancé. Et là, miracle! Son problème fut réglé!
-Les noix! Merci! Avec ça, plus de problème d'étanchéité!
Elle gratifia l'autre robot d'un sourire rayonnant de joie et de soulagement avant d'ouvrir le sachet. Elle se saisit d'une noix dont elle cassa la coque de quelque coups de poing bien sentis après l'avoir posée par terre. Nini récupéra la partie comestible et la goba en la mâchant juste le strict minimum. Ses senseurs s'affolèrent, envoyant des informations délirantes et contradictoires qui submergèrent ses processeurs. Un blanc, un bug, avec un arrêt forcé des programmes pour éviter une surchauffe.
Et là, Nini battit des paupières. Bizarre, elle ressentait un truc étrange. Le back up n'était pas comme d'habitude : aucun rapport d'erreurs n'était à traiter, pas de récupération de données qui tournent au deuxième plan... L'androïde qui n'en était plus une se précipita dans la salle de bain pour se regarder dans le miroir. Elle s'émerveilla de se voir sous les traits d'une jeune femme en chair et en os. Elle commença par examiner son visage sous tous les angles, faisant de drôles de grimaces, massant ses joues du bout des doigts. D'un geste hâtif, elle ôta sa serviette et la lança sur l'évier avant de tourner sur elle-même sans lâcher la glace du regard. Elle poussait des petits "Oooh!" et "Wouaou!" admiratifs.
-Ça a marché! Je suis vraiment devenue humaine! Regarde, regarde!
Nini continua à observer son nouveau corps organique avant de se décider à aller se doucher. Une fois dans la baignoire, elle s'amusa à changer la température de l'eau, allant du froid au chaud, testant les sensations que cela lui procuraient. Elle découvrit rapidement qu'elle préférait entre entourée de vapeurs que claquer des dents sous la douche! L'humaine temporaire se rendit aussi compte que l'effet délassant de l'eau chaude n'était pas une légende urbaine. Elle renifla le savon, le shampooing et l'après-shampooing avant de les appliquer avec délicatesse. Une fois bien propre et sentant bon, Nini se décida à sortir de la douche. Elle se frictionna avec l'une de ces grandes serviettes moelleuses brodées au nom de l'hôtel avant de se glisser dans un peignoir tout aussi doux et molletonné portant les même broderies.
-C'est bon! Je te laisse la place.
Ainsi vêtue, elle sortit de la salle de bain dont les miroirs étaient recouverts de buées. Elle passa devant Septembre l'aire de rien et alla se jeter sur le lit. Maintenant qu'elle pesait moins de 100 kg, elle pouvait se le permettre. Allongée sur le ventre, elle rampa sur la couverture jusqu'à la table de chevet où se trouvait la télécommande de l'écran plat et alluma le téléviseur.
Nini, désemparée, fixa deux longues secondes le pansement sale et porteur de bon nombre de germes et bactéries en tout genre. Sérieusement? Le grand Septembre, destructeur de zombies, chasseur de vilains méchants, protecteur des innocents, Sanctuari en vacances; lui, il lui présentait un vieux pansement devenu gris et dont le film protecteur était à moitié décollé. C'était pas avec ça que l'androïde allait pouvoir se rafistoler! Mais pourquoi diantre ne l'avait-on pas muni de nano-robots ou autre accessoire exotique pour qu'elle puisse se réparer toute seule. Glissant sur la pente savonneuse du désespoir, elle laissa Septembre retirer son bras de ses mains pour aller fouiller dans leurs affaires. Par réflexe, elle attrapa ce qu'il avait dénicher dans un sa et lui avait lancé. Et là, miracle! Son problème fut réglé!
-Les noix! Merci! Avec ça, plus de problème d'étanchéité!
Elle gratifia l'autre robot d'un sourire rayonnant de joie et de soulagement avant d'ouvrir le sachet. Elle se saisit d'une noix dont elle cassa la coque de quelque coups de poing bien sentis après l'avoir posée par terre. Nini récupéra la partie comestible et la goba en la mâchant juste le strict minimum. Ses senseurs s'affolèrent, envoyant des informations délirantes et contradictoires qui submergèrent ses processeurs. Un blanc, un bug, avec un arrêt forcé des programmes pour éviter une surchauffe.
Et là, Nini battit des paupières. Bizarre, elle ressentait un truc étrange. Le back up n'était pas comme d'habitude : aucun rapport d'erreurs n'était à traiter, pas de récupération de données qui tournent au deuxième plan... L'androïde qui n'en était plus une se précipita dans la salle de bain pour se regarder dans le miroir. Elle s'émerveilla de se voir sous les traits d'une jeune femme en chair et en os. Elle commença par examiner son visage sous tous les angles, faisant de drôles de grimaces, massant ses joues du bout des doigts. D'un geste hâtif, elle ôta sa serviette et la lança sur l'évier avant de tourner sur elle-même sans lâcher la glace du regard. Elle poussait des petits "Oooh!" et "Wouaou!" admiratifs.
-Ça a marché! Je suis vraiment devenue humaine! Regarde, regarde!
Nini continua à observer son nouveau corps organique avant de se décider à aller se doucher. Une fois dans la baignoire, elle s'amusa à changer la température de l'eau, allant du froid au chaud, testant les sensations que cela lui procuraient. Elle découvrit rapidement qu'elle préférait entre entourée de vapeurs que claquer des dents sous la douche! L'humaine temporaire se rendit aussi compte que l'effet délassant de l'eau chaude n'était pas une légende urbaine. Elle renifla le savon, le shampooing et l'après-shampooing avant de les appliquer avec délicatesse. Une fois bien propre et sentant bon, Nini se décida à sortir de la douche. Elle se frictionna avec l'une de ces grandes serviettes moelleuses brodées au nom de l'hôtel avant de se glisser dans un peignoir tout aussi doux et molletonné portant les même broderies.
-C'est bon! Je te laisse la place.
Ainsi vêtue, elle sortit de la salle de bain dont les miroirs étaient recouverts de buées. Elle passa devant Septembre l'aire de rien et alla se jeter sur le lit. Maintenant qu'elle pesait moins de 100 kg, elle pouvait se le permettre. Allongée sur le ventre, elle rampa sur la couverture jusqu'à la table de chevet où se trouvait la télécommande de l'écran plat et alluma le téléviseur.
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Dim 31 Mar - 17:42
La noix eut un destin tragique. Parti me charger des obsèques de la pauvre coque dont la moelle avait été sucée par une androïde avide, je prononçais son éloge funèbre en revoyant les débris dans la corbeille jouxtant un secrétaire encore fermé.
De biais à la salle de bain, mon regard porta sur la porte grande ouverte.
J'ai été programmé à l'image humaine. Et cette image manque cruellement de subtilité.
*regarde !*
Deux écrans rétiniens dardé sur la jeune femme, je regardais, ça oui. Je n'en loupais pas une miette.
Fort heureusement, le métal ne rougit pas. Aucune déformation à l'horizon, sinon la candide androïde nouvellement humaine pour les trois prochaines heures.
-Ah !
Après cette seconde d'hésitation qui grava ad vitam Nini en tenu d'Eve dans ma mémoire infaillible je retrouvais un semblant de savoir dans cette seule interjection. Un "A" long. Du fond de ma gorge subitement enrouée (Je dois manquer d'huile - de graissage pas de massage, à bon entendeur). Une main posée sur les yeux je pivotais sur mes talons et pris la fuite vers la baie vitrée.
Le paysage n'avait aucun intérêt, mes programmes venaient d'être piratés par des images normalement censurées à la télévision. Les données inutiles se compilaient sur son poids, sa taille et ses mensurations sans que ce ne soit très pertinent dans notre affaire.
Si j'avais dû l'immobiliser pour lui passer les menottes (pour le boulot ! C'est pas bien d'imaginer des choses pareilles...) certes dans ce cas donc ça aurait été utile. Même si la différence de gabarit suffisait comme information.
Seulement, là. Précisément dans cette chambre, ces données transformaient l'ambiance. De quoi créer des démangeaisons imaginaires sous les plaques d'acier.
Quand elle quitta la salle de bain et que mes circuits aient enfin pu retrouver une température plus commode, je lui lançais un regard assassin d'une loupiote-rétinienne ayant encore un petit raté.
Grommelant entre mes dents des :
-C'est déjà assez dur d'être mal programmé si en plus tu me nargues !
Récupérant une serviette propre et l'une des brosses propres qu'une femme de ménage avait stockée au fond d'un placard je gagnais la salle de bain bien décidé à écumer toutes les saletés fichées dans les replis de ma noble mais dure carrosserie.
Cela pris une bonne heure. L'eau chaude avait cette particularité de dissoudre les déchets perméables, mais tous les caoutchouc des peaux et protéines en décompositions devenaient des chewing gum aux couleurs improbables qu'un apprenti sorcier ne porterait jamais à sa bouche.
Les décoller ressemblaient à arracher des sangsues. A la défense des sangsues, elles se décollent toutes seules avec de l'eau salée. Ici, je dus même recourir à la javel pour réussir à venir à bout de certaines moisissures dans les fines rainures des articulations les moins souples de mon dos.
La salle de bain était un chantier quand j'en sortis. Mais j'étais rutilant. Mes genoux et la brosse s'aimèrent assez pour expulser tout le sable qui s'y était logé comme des squatteur au milieu de l'hiver.
Je trouvais Nini affalée sur le lit devant l'écran plat ornant le mur opposé.
-Alors l'humaine ? Tu découvres les joies de la procrastination ? Y a quoi de bien à la télé ?
Mon poids fit grincer les bois du lit. Nous avions bien mérités du repos !
De biais à la salle de bain, mon regard porta sur la porte grande ouverte.
J'ai été programmé à l'image humaine. Et cette image manque cruellement de subtilité.
*regarde !*
Deux écrans rétiniens dardé sur la jeune femme, je regardais, ça oui. Je n'en loupais pas une miette.
Fort heureusement, le métal ne rougit pas. Aucune déformation à l'horizon, sinon la candide androïde nouvellement humaine pour les trois prochaines heures.
-Ah !
Après cette seconde d'hésitation qui grava ad vitam Nini en tenu d'Eve dans ma mémoire infaillible je retrouvais un semblant de savoir dans cette seule interjection. Un "A" long. Du fond de ma gorge subitement enrouée (Je dois manquer d'huile - de graissage pas de massage, à bon entendeur). Une main posée sur les yeux je pivotais sur mes talons et pris la fuite vers la baie vitrée.
Le paysage n'avait aucun intérêt, mes programmes venaient d'être piratés par des images normalement censurées à la télévision. Les données inutiles se compilaient sur son poids, sa taille et ses mensurations sans que ce ne soit très pertinent dans notre affaire.
Si j'avais dû l'immobiliser pour lui passer les menottes (pour le boulot ! C'est pas bien d'imaginer des choses pareilles...) certes dans ce cas donc ça aurait été utile. Même si la différence de gabarit suffisait comme information.
Seulement, là. Précisément dans cette chambre, ces données transformaient l'ambiance. De quoi créer des démangeaisons imaginaires sous les plaques d'acier.
Quand elle quitta la salle de bain et que mes circuits aient enfin pu retrouver une température plus commode, je lui lançais un regard assassin d'une loupiote-rétinienne ayant encore un petit raté.
Grommelant entre mes dents des :
-C'est déjà assez dur d'être mal programmé si en plus tu me nargues !
Récupérant une serviette propre et l'une des brosses propres qu'une femme de ménage avait stockée au fond d'un placard je gagnais la salle de bain bien décidé à écumer toutes les saletés fichées dans les replis de ma noble mais dure carrosserie.
Cela pris une bonne heure. L'eau chaude avait cette particularité de dissoudre les déchets perméables, mais tous les caoutchouc des peaux et protéines en décompositions devenaient des chewing gum aux couleurs improbables qu'un apprenti sorcier ne porterait jamais à sa bouche.
Les décoller ressemblaient à arracher des sangsues. A la défense des sangsues, elles se décollent toutes seules avec de l'eau salée. Ici, je dus même recourir à la javel pour réussir à venir à bout de certaines moisissures dans les fines rainures des articulations les moins souples de mon dos.
La salle de bain était un chantier quand j'en sortis. Mais j'étais rutilant. Mes genoux et la brosse s'aimèrent assez pour expulser tout le sable qui s'y était logé comme des squatteur au milieu de l'hiver.
Je trouvais Nini affalée sur le lit devant l'écran plat ornant le mur opposé.
-Alors l'humaine ? Tu découvres les joies de la procrastination ? Y a quoi de bien à la télé ?
Mon poids fit grincer les bois du lit. Nous avions bien mérités du repos !
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
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Re: Chateau de sables et noix aux nems
Dim 31 Mar - 19:15
-Hum? Qu'est-ce que tu as dis?
Allongée sur le lit, la télécommande dans les mains et les bras tendus en direction du téléviseur, Nini n'avait pas bien entendu ce que Septembre venait de marmonner dans la barbe qu'il n'avait pas. Et heureusement qu'il n'en avait pas parce que sinon on aurait pu avoir de sérieux doute quant à son sens du style.... une carcasse en métal avec une barbe de père noël, franchement, ça aurait pas été crédible. Bref, dans tous les cas, la nouvellement humaine n'avait pas saisi un traître mot de ce que venait de dire le Sanctuari, ce qui n'était pas plus mal au final. Il ne fait aucun doute que si elle avait entendu clairement son ronchonnement, elle lui aurait demandé de s'expliquer. C'est vrai ça, qu'est-ce qu'il voulait dire par "mal programmé"? Et pourquoi l'accusait-il de le narguer, quand elle n'avait rien fait du tout à part aller se laver et se zyeuter dans le miroir, hein? On se le demande...
Ne recevant pas de réponse à se réponse, l'androïde momentanément organique regarda l'autre toujours robotique se traîner à la salle de bain. Elle se demanda ce qu'il lui passait par la tête, mais dès qu'il eu franchi le seuil de la pièce d'eau toute son attention se concentra sur les images criardes projetés par le téléviseur. Elle monta légèrement le son pour mieux entendre les commentateurs d'un présentateur subtilement vulgaire et malsain qui présentaient des invités tout bonnement idiots et à la limite de l’indécence. Le bon goût et la délicatesse n'étaient pas les ingrédients magiques de cette émission, ni d'aucun des autres programmes diffusés sur cette chaîne ciblant les adolescents plus ou moins attardés. Nini trouva ça d'abord amusant avant de se dire que c'était franchement débile et que la pouffe aux seins refaits et aux cheveux brûlés à l'eau oxygénée était juste insupportable. Et sou, on zappe. Pour tomber sur une chaîne de sport diffusant un tournoi ô combien pas passionnant de billard. Enfin pas passionnant pour la non-initiée que Nini était. Ni une ni deux, elle appuya à nouveau sur la télécommande pour se tomber sur un reportage sur les nouvelles réformes économiques qui devraient rentrer en vigueurs d'ici trois mois et qui suscitaient une vive polémique dans les hautes sphères. Barbant. Ce petit manège continua un petit moment. La jeune femme passait de chaîne en chaîne, s'attardant sur quelques émissions pas très intelligente, regardant une ou deux publicités amusantes, prenant peur devant la retransmission d'un opéra contemporain ou des gens déguisés en palmiers bleus et roses faisaient des roulades avant de courir dans tous les sens...
Nini bailla sans mettre sa main devant sa bouche et se frotta les yeux. L'émission qu'elle avait finalement décidée de regarder (un truc avec une adolescente avec trop d'argent à dépasser pour son propre bien qui organise sa fête d'anniversaire et fait des cacas nerveux à ses parents parce qu'elle n'a pas eu le poney qu'elle voulait ou parce que Tressy, qui est même plus sa copine depuis qu'elle est venue à l'école avec la même robe de marque qu'elle, s'est incrustée dans sa soirée), n'était pas des plus stimulante. Quelque chose d'étrange se produisit. Peu à peu, Nini déconnectait. Elle perdait sa concentration sans même s'en rendre compte et ses yeux se fermaient tout seul. Pour la première fois de sa vie, elle s'endormait sans avoir besoin d'enclencher le mode veille. Et elle ne s'en rendait même pas compte!
-Alors l'humaine ? Tu découvres les joies de la procrastination ? Y a quoi de bien à la télé ?
Nini sursauta.
-Gnéh?
Voilà qu'on venait de la sortir de sa torpeur. Ou plutôt que Septembre venait d'éviter qu'elle s'endorme comme une masse sur le couvre lit. Nini se frotta à nouveau les yeux et s'étira, assise en plen milieu du lit. Son peignoir glissa légèrement, accompagnant le mouvement de ses bras qu'elle leva au ciel avant de les laisser retomber mollement. Naïve comme elle l'était, elle ne fit pas attention au fait que le tissu moelleux dont elle s'était parée révélait plus de peau qu'elle avait prévu. Et pas un seul instant se dit-elle qu'une jeune fille vêtu d'un simple peignoir trop grand pour elle et baillant, seule dans une chambre d'hôtel avec un monsieur (certes tout ce qu'il y a de plus robotique mais monsieur tout de même) pouvait porter à confusion.
-Rien de bien intéressant...
La jeune femme tendit la télécommande au sanctuari, au cas où il voudrait tenter sa chance et essayer de trouver un programme intéressant, ou au moins amusant.
-Oh, on peut peut-être louer un film? Il y a pas une option spéciale pour ça?
Maintenant qu'elle était réveillée, Nini ne se sentait plus fatiguée et regarder un film sur ce bel écran plat d'une taille assez impressionnante la tentait bien! Enfin, pour l'instant...
Allongée sur le lit, la télécommande dans les mains et les bras tendus en direction du téléviseur, Nini n'avait pas bien entendu ce que Septembre venait de marmonner dans la barbe qu'il n'avait pas. Et heureusement qu'il n'en avait pas parce que sinon on aurait pu avoir de sérieux doute quant à son sens du style.... une carcasse en métal avec une barbe de père noël, franchement, ça aurait pas été crédible. Bref, dans tous les cas, la nouvellement humaine n'avait pas saisi un traître mot de ce que venait de dire le Sanctuari, ce qui n'était pas plus mal au final. Il ne fait aucun doute que si elle avait entendu clairement son ronchonnement, elle lui aurait demandé de s'expliquer. C'est vrai ça, qu'est-ce qu'il voulait dire par "mal programmé"? Et pourquoi l'accusait-il de le narguer, quand elle n'avait rien fait du tout à part aller se laver et se zyeuter dans le miroir, hein? On se le demande...
Ne recevant pas de réponse à se réponse, l'androïde momentanément organique regarda l'autre toujours robotique se traîner à la salle de bain. Elle se demanda ce qu'il lui passait par la tête, mais dès qu'il eu franchi le seuil de la pièce d'eau toute son attention se concentra sur les images criardes projetés par le téléviseur. Elle monta légèrement le son pour mieux entendre les commentateurs d'un présentateur subtilement vulgaire et malsain qui présentaient des invités tout bonnement idiots et à la limite de l’indécence. Le bon goût et la délicatesse n'étaient pas les ingrédients magiques de cette émission, ni d'aucun des autres programmes diffusés sur cette chaîne ciblant les adolescents plus ou moins attardés. Nini trouva ça d'abord amusant avant de se dire que c'était franchement débile et que la pouffe aux seins refaits et aux cheveux brûlés à l'eau oxygénée était juste insupportable. Et sou, on zappe. Pour tomber sur une chaîne de sport diffusant un tournoi ô combien pas passionnant de billard. Enfin pas passionnant pour la non-initiée que Nini était. Ni une ni deux, elle appuya à nouveau sur la télécommande pour se tomber sur un reportage sur les nouvelles réformes économiques qui devraient rentrer en vigueurs d'ici trois mois et qui suscitaient une vive polémique dans les hautes sphères. Barbant. Ce petit manège continua un petit moment. La jeune femme passait de chaîne en chaîne, s'attardant sur quelques émissions pas très intelligente, regardant une ou deux publicités amusantes, prenant peur devant la retransmission d'un opéra contemporain ou des gens déguisés en palmiers bleus et roses faisaient des roulades avant de courir dans tous les sens...
Nini bailla sans mettre sa main devant sa bouche et se frotta les yeux. L'émission qu'elle avait finalement décidée de regarder (un truc avec une adolescente avec trop d'argent à dépasser pour son propre bien qui organise sa fête d'anniversaire et fait des cacas nerveux à ses parents parce qu'elle n'a pas eu le poney qu'elle voulait ou parce que Tressy, qui est même plus sa copine depuis qu'elle est venue à l'école avec la même robe de marque qu'elle, s'est incrustée dans sa soirée), n'était pas des plus stimulante. Quelque chose d'étrange se produisit. Peu à peu, Nini déconnectait. Elle perdait sa concentration sans même s'en rendre compte et ses yeux se fermaient tout seul. Pour la première fois de sa vie, elle s'endormait sans avoir besoin d'enclencher le mode veille. Et elle ne s'en rendait même pas compte!
-Alors l'humaine ? Tu découvres les joies de la procrastination ? Y a quoi de bien à la télé ?
Nini sursauta.
-Gnéh?
Voilà qu'on venait de la sortir de sa torpeur. Ou plutôt que Septembre venait d'éviter qu'elle s'endorme comme une masse sur le couvre lit. Nini se frotta à nouveau les yeux et s'étira, assise en plen milieu du lit. Son peignoir glissa légèrement, accompagnant le mouvement de ses bras qu'elle leva au ciel avant de les laisser retomber mollement. Naïve comme elle l'était, elle ne fit pas attention au fait que le tissu moelleux dont elle s'était parée révélait plus de peau qu'elle avait prévu. Et pas un seul instant se dit-elle qu'une jeune fille vêtu d'un simple peignoir trop grand pour elle et baillant, seule dans une chambre d'hôtel avec un monsieur (certes tout ce qu'il y a de plus robotique mais monsieur tout de même) pouvait porter à confusion.
-Rien de bien intéressant...
La jeune femme tendit la télécommande au sanctuari, au cas où il voudrait tenter sa chance et essayer de trouver un programme intéressant, ou au moins amusant.
-Oh, on peut peut-être louer un film? Il y a pas une option spéciale pour ça?
Maintenant qu'elle était réveillée, Nini ne se sentait plus fatiguée et regarder un film sur ce bel écran plat d'une taille assez impressionnante la tentait bien! Enfin, pour l'instant...
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Mar 2 Avr - 19:33
Maintenant qu'elle avait un pouls palpitant et qu'elle dégageait de la chaleur, ce n'était plus pareil. Avant j'aurais pu m'étendre à côté d'elle sans ne rien penser d'autre qu'au lit pouvant s'effondrer sous plus de trois cent kilos de métal.
Mais les noix changeaient tout.
Déjà elle changeait le potentiel destructeur de cette naïveté très singulière. C'est vrai ça ! Un humain c'est un peu plus limité.
Rassuré, j'évitais soigneusement de l'observer sous toute les coutures.
Sauf qu'en s'étirant elle révélait quelque chose de tout nouveau pour un robot : le bien être d'étirer les articulations. Le simple fait que le corps pouvait s'alanguir était une incohérence pour n'importe quel construction mécanique. Mais le corps humain sombrait dans la torpeur pendant le sommeil.
Est-ce qu'elle rêverait si elle s'endormait maintenant ?
-heu...
Pris de cours. Je cachais mon embarras en laissant la télévision distraire mon attention. Triturer la télécommande ne m'aida pas à trouver le service de vidéo à la demande.
-Pour un robot c'est la honte... Je comprends rien à cette télécommande !
Je lui cédais volontiers le contrôle des opérations. Et puis :
-J'y pense tu dois avoir super faim !
Pour moi, et sûrement parce que je ne côtoyais que des estomacs sur pattes, humain était synonyme de faim perpétuelle.
Je décollais le téléphone sans fil de son réceptacle et la voix au bout du fil eu bien du mal à assimiler que je commandais la carte : entière.
Les frais étaient pour l'Entre-Monde et j'attendais avec impatience de voir cette gamine manger tant qu'elle ne pourrait plus soulever sa carcasse après la retransformation.
Voilà qu'il me démangeais de goûter ces noix aussi.
Mais les noix changeaient tout.
Déjà elle changeait le potentiel destructeur de cette naïveté très singulière. C'est vrai ça ! Un humain c'est un peu plus limité.
Rassuré, j'évitais soigneusement de l'observer sous toute les coutures.
Sauf qu'en s'étirant elle révélait quelque chose de tout nouveau pour un robot : le bien être d'étirer les articulations. Le simple fait que le corps pouvait s'alanguir était une incohérence pour n'importe quel construction mécanique. Mais le corps humain sombrait dans la torpeur pendant le sommeil.
Est-ce qu'elle rêverait si elle s'endormait maintenant ?
-heu...
Pris de cours. Je cachais mon embarras en laissant la télévision distraire mon attention. Triturer la télécommande ne m'aida pas à trouver le service de vidéo à la demande.
-Pour un robot c'est la honte... Je comprends rien à cette télécommande !
Je lui cédais volontiers le contrôle des opérations. Et puis :
-J'y pense tu dois avoir super faim !
Pour moi, et sûrement parce que je ne côtoyais que des estomacs sur pattes, humain était synonyme de faim perpétuelle.
Je décollais le téléphone sans fil de son réceptacle et la voix au bout du fil eu bien du mal à assimiler que je commandais la carte : entière.
Les frais étaient pour l'Entre-Monde et j'attendais avec impatience de voir cette gamine manger tant qu'elle ne pourrait plus soulever sa carcasse après la retransformation.
Voilà qu'il me démangeais de goûter ces noix aussi.
- Spoiler:
- pas long, je me rattraperai au prochain
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
Messages : 355
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Mar 2 Avr - 21:51
Nini laissa l'autre robot se dépatouiller avec la télécommande. De toute évidence, il ne devait pas avoir la vidéo à la demande chez lui. Avait-il au moins un téléviseur digne de ce nom, avec des couleurs, et de quoi regarder das films dans sa petite chambre de la caserne? Pour le coup, la jeune femme avait un sérieux doute. Peut-être que Septembre n'était juste pas un adepte du petit écran, ce qui expliquerait sa difficulté à louer un film. Nini récupéra la baguette magique avec plein de touches d'un air entendu : il lui revenait la lourde tâche de trouver quoi regarder avant d'aller dormir. Elle examina rapidement l'engin, cherchant un bouton portant l'inscription "menu" ou quelque chose du genre. Et elle le trouva. Elle entra rapidement dans le menu que le Sanctuari avait vainement cherché et commença à passer en revue les titres et affiches des films disponibles dans la section "Nouveautés".
-Faim?
Interloquée, la petite tête encadrée par des cheveux roses pâles (une légère transformation allant avec son changement en être humain) se tourna vers le Neuvième Mois, qui d'ailleurs avait déjà le téléphone en main. Ah, peut-être que oui. C'était une possibilité. En tout cas, avoir faim expliquerait cette sensation désagréable qu'elle ressentait. Elle avait l'impression que son ventre, enfin la partie directement située sous sa cage thoracique, la lançait. Un peu comme si elle était enflée. Ou quelque chose. Bref, la faim était une explication tout à fait convenable quant à pourquoi son estomac lui faisait des misères.
-Tu as déjà commandé? Tu as pris quoi?
Surprise! Septembre n'avait pas attendu qu'elle lui dise si oui ou non elle voulait manger pour passer commande. Maintenant, il ne restait plus qu'à espérer qu'il est la main heureuse et qu'il ait choisi des plats qui lui plaisent. D'un autre coté, elle allait pour la première fois de sa vie découvrir le véritable goût des aliments. Elle ne pouvait pas vraiment prétendre avoir des préférences, pas encore.
En attendant que le groom arrive, Nini se concentra sur sa sélection de film. Elle en proposa 3 à son compagnon de chambre : que des navets, plus ou moins fantastiques, avec plein de scènes d'actions, des dialogues pas très intelligents, des méchants bien méchants et des gentils gentils mais pas trop. Bref, avec ça, elle était sûre de ne perdre aucun de ses nouveaux et temporaires neurones.
Ding dong
Nini abandonna, ou plutôt jeta, la télécommande dans les mains de Septembre et se dépêcha d'aller ouvrir. Comme prévu, un gentil jeune homme en costume venait de sonner. La jeune femme l’accueilli avec un grand sourire, se réjouissant à l'idée du festin qui l'attendait. L'employé, lui, ne put réprimer un sourire un peu niais et quelques rougeurs. Après une légère hésitation mais avec l'autorisation de la demoiselle, il entra en poussant un grand chariot sur lequel était présenté plusieurs plats protéger par des cloches argentées. Il fit pareil avec un deuxième, un troisième et un quatrième. Enfin, il apporta un cinquième chariot sur lequel trônaient tous types de boissons : jus de fruits, eaux, alcools, thés, cafés... Il y en avait pour tous les goûts, et plus qu'il n'en fallait! Un sourire gourmand aux lèvres, Nini enleva toutes les cloches une par une, humant chaque plat.
-Alors, tu as loué le film? Et... dit, c'est pour moi tout ça ou toi aussi tu en prends? - dit-elle en pointant la nourriture du doigt.
-Faim?
Interloquée, la petite tête encadrée par des cheveux roses pâles (une légère transformation allant avec son changement en être humain) se tourna vers le Neuvième Mois, qui d'ailleurs avait déjà le téléphone en main. Ah, peut-être que oui. C'était une possibilité. En tout cas, avoir faim expliquerait cette sensation désagréable qu'elle ressentait. Elle avait l'impression que son ventre, enfin la partie directement située sous sa cage thoracique, la lançait. Un peu comme si elle était enflée. Ou quelque chose. Bref, la faim était une explication tout à fait convenable quant à pourquoi son estomac lui faisait des misères.
-Tu as déjà commandé? Tu as pris quoi?
Surprise! Septembre n'avait pas attendu qu'elle lui dise si oui ou non elle voulait manger pour passer commande. Maintenant, il ne restait plus qu'à espérer qu'il est la main heureuse et qu'il ait choisi des plats qui lui plaisent. D'un autre coté, elle allait pour la première fois de sa vie découvrir le véritable goût des aliments. Elle ne pouvait pas vraiment prétendre avoir des préférences, pas encore.
En attendant que le groom arrive, Nini se concentra sur sa sélection de film. Elle en proposa 3 à son compagnon de chambre : que des navets, plus ou moins fantastiques, avec plein de scènes d'actions, des dialogues pas très intelligents, des méchants bien méchants et des gentils gentils mais pas trop. Bref, avec ça, elle était sûre de ne perdre aucun de ses nouveaux et temporaires neurones.
Ding dong
Nini abandonna, ou plutôt jeta, la télécommande dans les mains de Septembre et se dépêcha d'aller ouvrir. Comme prévu, un gentil jeune homme en costume venait de sonner. La jeune femme l’accueilli avec un grand sourire, se réjouissant à l'idée du festin qui l'attendait. L'employé, lui, ne put réprimer un sourire un peu niais et quelques rougeurs. Après une légère hésitation mais avec l'autorisation de la demoiselle, il entra en poussant un grand chariot sur lequel était présenté plusieurs plats protéger par des cloches argentées. Il fit pareil avec un deuxième, un troisième et un quatrième. Enfin, il apporta un cinquième chariot sur lequel trônaient tous types de boissons : jus de fruits, eaux, alcools, thés, cafés... Il y en avait pour tous les goûts, et plus qu'il n'en fallait! Un sourire gourmand aux lèvres, Nini enleva toutes les cloches une par une, humant chaque plat.
-Alors, tu as loué le film? Et... dit, c'est pour moi tout ça ou toi aussi tu en prends? - dit-elle en pointant la nourriture du doigt.
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Ven 5 Avr - 12:51
Le premier film avait un titre si long que l'écran l'affichait en trois lignes entières.
Le second film comment par "Et ils..." mais la sonnerie de l'entrée vint perturber mon choix du film. Les chariots se succédaient comme des voitures devant un drive.
Puis vint le sentiment d'envie. La tentation, pure et dure. Essayer les noix avant de voir quels effets dramatiques elles pourraient avoir sur Nini (cobaye du jour) ou bien attendre et retenter cette expérience demain quand mon courage de casserole sera revenu de vacances ?
Mon courage n'avait rien à voir avec ça, c'est rempli de curiosité que j'allais fouiller le sachet contenant les noix.
N'y tenant plus, je venais de décider que me transformerai aussi. Ce serait criminel de jeter toute cette nourriture puisqu'il était physiquement impossible que Nini la consomme entièrement ce soir. Je me dévouais pour la bonne cause : et pour l'envie de découvrir la sensation même du goût et de la satiété.
En croquant la petite chose fragile, je me demandais bien à quoi je ressemblerai. Je n'avais pas une apparence humaine complète comme Nini : ma peau synthétique ayant rapidement été abandonnée (par manque de budget pour les uns, par praticité pour les autres, puisque de toute manière j'avais été créé pour servir la société : signifiant bien que je devais pouvoir prendre des coups sans coûter trop cher en réparation).
Si je savais quelle tête j'aurais après transformation. Il en était tout autrement du reste de mon anatomie.
Me découvrir des ongles et même un semblant de pilosité sur les bras était tout simplement improbable. La marée de capteur capillaires s'étaient changé en une masse de cheveux blancs comme neige. Et heureusement que même en robot je portais un pantalon, car des éléments nouveaux semblaient gêner ma marche.
Des muscles, des tendons, un pouls et une chaleur se dégageant de tout ça, je n'avais plus rien à voir avec le Septembre d'avant. Fini les loupiotes abîmées qui clignotent sans arrêt. Cette fois j'avais des yeux bleus, tout ce qu'il y a de plus normal.
-J'ai l'impression d'avoir piqué le corps d'un autre, fis-je en observant mes propres muscles encore à l'air libre.
Plus aucune interface ne venaient me décrire mon environnement. Je n'avais plus accès à ma base de données personnelle, n'en subsistait que des souvenirs lointains. Au moins me souvenais-je avoir emporter un tee-shirt noir d'abord destiné à protéger mes fragiles circuits du sable et du sel... Sauf que là, il me protègera surtout des coups de soleil.
Pour trois heures.
Un film au hasard se lança sur l'écran de télévision, quand je vérifiais l'oeil curieux ce que contenait les innombrables récipients odorant.
Test de gourmandise en cours, les prochaines heures seront donc occupées à tester aussi les boissons dont certaines, ambrées, ne me disait rien qui vaille pour deux humains tout neuf dont l'alcool n'était qu'une notion abstraite de drogue débilitante.
Le second film comment par "Et ils..." mais la sonnerie de l'entrée vint perturber mon choix du film. Les chariots se succédaient comme des voitures devant un drive.
Puis vint le sentiment d'envie. La tentation, pure et dure. Essayer les noix avant de voir quels effets dramatiques elles pourraient avoir sur Nini (cobaye du jour) ou bien attendre et retenter cette expérience demain quand mon courage de casserole sera revenu de vacances ?
Mon courage n'avait rien à voir avec ça, c'est rempli de curiosité que j'allais fouiller le sachet contenant les noix.
N'y tenant plus, je venais de décider que me transformerai aussi. Ce serait criminel de jeter toute cette nourriture puisqu'il était physiquement impossible que Nini la consomme entièrement ce soir. Je me dévouais pour la bonne cause : et pour l'envie de découvrir la sensation même du goût et de la satiété.
En croquant la petite chose fragile, je me demandais bien à quoi je ressemblerai. Je n'avais pas une apparence humaine complète comme Nini : ma peau synthétique ayant rapidement été abandonnée (par manque de budget pour les uns, par praticité pour les autres, puisque de toute manière j'avais été créé pour servir la société : signifiant bien que je devais pouvoir prendre des coups sans coûter trop cher en réparation).
Si je savais quelle tête j'aurais après transformation. Il en était tout autrement du reste de mon anatomie.
Me découvrir des ongles et même un semblant de pilosité sur les bras était tout simplement improbable. La marée de capteur capillaires s'étaient changé en une masse de cheveux blancs comme neige. Et heureusement que même en robot je portais un pantalon, car des éléments nouveaux semblaient gêner ma marche.
Des muscles, des tendons, un pouls et une chaleur se dégageant de tout ça, je n'avais plus rien à voir avec le Septembre d'avant. Fini les loupiotes abîmées qui clignotent sans arrêt. Cette fois j'avais des yeux bleus, tout ce qu'il y a de plus normal.
-J'ai l'impression d'avoir piqué le corps d'un autre, fis-je en observant mes propres muscles encore à l'air libre.
Plus aucune interface ne venaient me décrire mon environnement. Je n'avais plus accès à ma base de données personnelle, n'en subsistait que des souvenirs lointains. Au moins me souvenais-je avoir emporter un tee-shirt noir d'abord destiné à protéger mes fragiles circuits du sable et du sel... Sauf que là, il me protègera surtout des coups de soleil.
Pour trois heures.
Un film au hasard se lança sur l'écran de télévision, quand je vérifiais l'oeil curieux ce que contenait les innombrables récipients odorant.
Test de gourmandise en cours, les prochaines heures seront donc occupées à tester aussi les boissons dont certaines, ambrées, ne me disait rien qui vaille pour deux humains tout neuf dont l'alcool n'était qu'une notion abstraite de drogue débilitante.
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
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Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
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Re: Chateau de sables et noix aux nems
Mar 9 Avr - 23:48
Un plat, deux plats, trois plats... Autant de mets à humer et à goûter avec les yeux avant de tremper un doigt dans la sauce pour le suçoter. Il faut bien commencer la dégustation quelque part. Nini goûta des sauces blanches avec du citron légèrement acides, des sauces jaunes un peu piquantes, d'autres légèrement sucrées. Quelle variété dans les goûts! Un nouveau monde s'ouvrait à l'androïde devenue humaine, plein de subtilités, de petites choses qui l'air de rien mais qui font toute la différence. Bref, pour le faire sans fioriture, elle reniflait des plats, faisaient plouf-plouf du bout du doigt et le mettait dans sa bouche avant de recommencer l'opération dans une assiette différente. Pas très hygiénique, mais tellement bon. Et puis c'est connu, c'est toujours meilleurs avec les doigts. Ou du moins c'est ce que la première et la dernière propriétaire de Nini lui disait quand elle lui faisait la morale sur le nombre de germes qu'elle ingurgitait en faisant ça ou les risques de contamination. Toute en continuant ses expériences ô combien scientifiques, l'apparente jeune femme attrapa la télécommande et lança le visionnage d'un film dont elle ne se souvenait plus le synopsis. Et pourtant, il faisait partie des trois qu'elle avait sélectionné. Ce devait certainement être un navet. Ou un film trash. Ou un bon vieux film d'horreur.
-J'ai l'impression d'avoir piqué le corps d'un autre
Curieuse, un doigt dans la bouche, Nini tourna la tête vers Septembre.
- Ne t'inquiète pas. Cette sensation devrait vite passer. Enfin, c'est le cas pour moi en tout cas.
Un sourire légèrement taquin mais plutôt satisfait se dessina sur son visage alors qu'elle détaillait le sanctuari du regard.
-L'organique te va plutôt bien!
Et après avoir lâché ce commentaire parfaitement anodin, elle reporta son attention sur la nourriture. L'androïde d'origine déposa les bouteilles sur le lit : ça ne craignait rien tant qu'on les refermait bien. Ensuite, elle mit les plats des étages inférieurs des chariots sur les parties supérieurs sur lesquelles étaient auparavant disposer les bouteilles, carafes et verres remplis de boisson en tout genre. Une fois fait, elle disposa le tout contre le lit, de telles sortes qu'ils puissent atteindre n'importe quel plat sans avoir besoin de se lever.
Assise sur le lit, elle se munit d'un fourchette et d'un couteau. La dégustation (ou l'orgie) pouvait commencer.
-Bon appétit!
Elle se servit une belle fourchette du plat le plus à sa droite et l'enfourna dans sa bouche. Mauvais calcule... Elle en avait un peu trop pris, du coup elle avait du mal à mâcher et à avaler. Par la même occasion, elle découvrait ce qu'était le piment : un truc qui pique et donne la sensation que sa bouche brûle. Vite! quelque chose pour calmer ça! Quelque chose comme... son regard parcouru les bouteilles entassées... comme ce que ce récipient couvert de givre contient! Ça, ça serait froid. Ça allait l'aider. Ou pas. Une bonne goulée et cette fois, c'était sa gorge puis sa poitrine qui brûlait. Et en plus ça avait un goût juste bizarre, surtout qu'il se superposait à celui du piment. D'un air pitoyable, la bouteille de vodka encore à la main, les yeux brillant, elle se tourna vers Septembre.
-Mais... C'est quoi ces trucs horribles? dit-elle d'un air misérable.
-J'ai l'impression d'avoir piqué le corps d'un autre
Curieuse, un doigt dans la bouche, Nini tourna la tête vers Septembre.
- Ne t'inquiète pas. Cette sensation devrait vite passer. Enfin, c'est le cas pour moi en tout cas.
Un sourire légèrement taquin mais plutôt satisfait se dessina sur son visage alors qu'elle détaillait le sanctuari du regard.
-L'organique te va plutôt bien!
Et après avoir lâché ce commentaire parfaitement anodin, elle reporta son attention sur la nourriture. L'androïde d'origine déposa les bouteilles sur le lit : ça ne craignait rien tant qu'on les refermait bien. Ensuite, elle mit les plats des étages inférieurs des chariots sur les parties supérieurs sur lesquelles étaient auparavant disposer les bouteilles, carafes et verres remplis de boisson en tout genre. Une fois fait, elle disposa le tout contre le lit, de telles sortes qu'ils puissent atteindre n'importe quel plat sans avoir besoin de se lever.
Assise sur le lit, elle se munit d'un fourchette et d'un couteau. La dégustation (ou l'orgie) pouvait commencer.
-Bon appétit!
Elle se servit une belle fourchette du plat le plus à sa droite et l'enfourna dans sa bouche. Mauvais calcule... Elle en avait un peu trop pris, du coup elle avait du mal à mâcher et à avaler. Par la même occasion, elle découvrait ce qu'était le piment : un truc qui pique et donne la sensation que sa bouche brûle. Vite! quelque chose pour calmer ça! Quelque chose comme... son regard parcouru les bouteilles entassées... comme ce que ce récipient couvert de givre contient! Ça, ça serait froid. Ça allait l'aider. Ou pas. Une bonne goulée et cette fois, c'était sa gorge puis sa poitrine qui brûlait. Et en plus ça avait un goût juste bizarre, surtout qu'il se superposait à celui du piment. D'un air pitoyable, la bouteille de vodka encore à la main, les yeux brillant, elle se tourna vers Septembre.
-Mais... C'est quoi ces trucs horribles? dit-elle d'un air misérable.
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Lun 15 Avr - 19:27
Ses rougeurs venaient du piment.
Les miennes d'un compliment.
J'expérimentais l'embarras, elle expérimentait la douleur. Cette soirée commencée avec des zombies terminaient dans une admirable descente de vodka. J'aurais pu le lui dire si :
Un, j'avais eu toutes mes facultés mentales au moment où elle a commencé à dîner.
Deux, j'avais eu ma base de donnée sous la main.
Je lui aurais confié que les particules rouges indiquent souvent la présence de piment et que le mot "Vodka" sur la bouteille se traduisait par "interdit aux moins de dix huit ans".
-Si tu voyais ta tête !
Je pouffais de rire en cachant le bas de mon visage derrière ma main. Tout le temps qu'elle mit à : Goûter du feu en poudre et à avaler ses goulées d'alcool pur, je n'avais pas même touché à une fourchette. Pour moi, ces choses vertes ou marron, ocres ou rouges avaient quelque chose peu fiable. Je me souvenais de la quantité de bactéries que contenait une seule tomate. C'est fou comme l'esprit ne se souvient que des choses inutiles !
Mais le plus drôle derrière les réactions physiques c'était leur incommensurable originalité. Un robot ça ne rougit pas, ça ne pleure pas, ça ne sue pas, ça ne tremble pas (sauf court circuit)... bref.
Et rire trop longtemps coupait le souffle, faisait tousser, et rendait la poitrine et les joues douloureuses. J'en avais les larmes aux yeux ! Avec tout ça, je ne contrôlais même pas mon euphorie.
-Pfiouh! Fis-je le calme revenu après dix bonnes secondes à ce train là.
J'étais encore secoué par des éclats de rires quand approchant mon nez d'un plat moins suspect que les autres je choisi de le substituer à celui qu'elle venait de goûter :
-Essaye plutôt celui là !
Le ragoût de bambou et viande devrait lui redonner le sourire.
C'est bien connu, les humains aiment la bonne viande ! Et si je salivais en le humant, elle devrait apprécier l'avoir dans la bouche.
Ne me restait qu'à goûter moi aussi. Je me servais prudemment de la vodka déjà entamé, senti les vapeurs volatiles qui s'échappaient du verre et me convainc simplement de laisser ce verre là sans y trop y toucher pour le moment. La fourchette à la main, je plongeais les pointes dans un sacré morceau de viande.
C'est bizarre, mais mon ventre vide gronda de satisfaction à ce choix très judicieux.
Les miennes d'un compliment.
J'expérimentais l'embarras, elle expérimentait la douleur. Cette soirée commencée avec des zombies terminaient dans une admirable descente de vodka. J'aurais pu le lui dire si :
Un, j'avais eu toutes mes facultés mentales au moment où elle a commencé à dîner.
Deux, j'avais eu ma base de donnée sous la main.
Je lui aurais confié que les particules rouges indiquent souvent la présence de piment et que le mot "Vodka" sur la bouteille se traduisait par "interdit aux moins de dix huit ans".
-Si tu voyais ta tête !
Je pouffais de rire en cachant le bas de mon visage derrière ma main. Tout le temps qu'elle mit à : Goûter du feu en poudre et à avaler ses goulées d'alcool pur, je n'avais pas même touché à une fourchette. Pour moi, ces choses vertes ou marron, ocres ou rouges avaient quelque chose peu fiable. Je me souvenais de la quantité de bactéries que contenait une seule tomate. C'est fou comme l'esprit ne se souvient que des choses inutiles !
Mais le plus drôle derrière les réactions physiques c'était leur incommensurable originalité. Un robot ça ne rougit pas, ça ne pleure pas, ça ne sue pas, ça ne tremble pas (sauf court circuit)... bref.
Et rire trop longtemps coupait le souffle, faisait tousser, et rendait la poitrine et les joues douloureuses. J'en avais les larmes aux yeux ! Avec tout ça, je ne contrôlais même pas mon euphorie.
-Pfiouh! Fis-je le calme revenu après dix bonnes secondes à ce train là.
J'étais encore secoué par des éclats de rires quand approchant mon nez d'un plat moins suspect que les autres je choisi de le substituer à celui qu'elle venait de goûter :
-Essaye plutôt celui là !
Le ragoût de bambou et viande devrait lui redonner le sourire.
C'est bien connu, les humains aiment la bonne viande ! Et si je salivais en le humant, elle devrait apprécier l'avoir dans la bouche.
Ne me restait qu'à goûter moi aussi. Je me servais prudemment de la vodka déjà entamé, senti les vapeurs volatiles qui s'échappaient du verre et me convainc simplement de laisser ce verre là sans y trop y toucher pour le moment. La fourchette à la main, je plongeais les pointes dans un sacré morceau de viande.
C'est bizarre, mais mon ventre vide gronda de satisfaction à ce choix très judicieux.
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
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