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Chateau de sables et noix aux nems
Sam 4 Aoû - 22:43
Les trucs bidules muches achetés à l'alchimiste, la main capturée par celle de Septembre qui l'entrainait à sa suite hors de la tour d'Elantra, Nini eu le droit de tester la télé-transportation pour faire un rapide saut à la caserne, mais vraiment rapide. Elle n'avait pas eu le temps de regarder autours d'elle, d'aller fouiner dans les bureaux, dans les réserves d'arme ou la salle aux objets confisqués, ou même de lancer des cacahuètes et des oranges aux détenus. Non non non, rien de tout ça! A peine arrivée que quartier général des sanctuaris qu'elle se téléportait déjà ailleurs : à Kamph. Ou plus exactement, devant l'entrée d'un hôtel de Kamph. Avec plein d'étoiles accrochées à la suite de son nom. Sa main toujours dans celle de l'autre androïde, elle n'hésita pas à entrer dans l'établissement et à se diriger droit vers la réception. Au moins un avantage d'avoir été conçue pour s'occuper des petits vieux croulant de la haute société : elle savait comment se comporter dans ce genre d'endroit sans faire (trop) d'impairs. Impressionnant quand on connait la bête! En tout cas, Nini traversa le hall en marbre sans être le moins du monde impressionnée par la décoration sobre, de bon goût, certainement choisie par un designer de renom, mais qui respirait le luxe et laissait imaginer le porte-feuille prêt à exploser des clients qu'il voyait passé. Si Septembre s'était chargée de faire les courses chez l'alchimiste, Nini reprenait les commandes.
-Bonsoir. On vient de la part de l'auberge qui a organisé l'évènement Speed Dating. Nous souhaiterions une chambre pour deux.
Clair, net et concis. Le tout dit d'un ton suave mais ne laissant pas la place à la discussion, agrémenté d'un sourire cordial mais tout de même chaleureux, histoire de rester en bon terme avec les réceptionnistes et de mieux faire passer leur demande. Le temps de choisir quel type de chambre ils voulaient (la simple, la de luxe ou la VIP... je vous laisse deviner quel a été le choix spontané et d'un naturel désarmant de Nini) qu'il se retrouvait dans les derniers étages, devant une porte à ouverture magnétique, en compagnie d'un employé de l'hôtel qui ne tarda pas à leur faire faire une courte visite avant de se retirer discrètement.
-Wouah! Le lit est immense! Mais euuh... Il y a qu'un seul lit?
Son sourire rayonnant était quelque peu figé lorsqu'elle se tourna vers Septembre. Le staff avait sûrement cru bon de les mettre dans une chambre avec un lit double, vue qu'ils arrivaient du speed dating et tout ça... Ils avaient sûrement été pris un gentil petit couple d'amoureux venu ici pour renforcer leurs liens ou quelque chose du genre. Du coup, ils se retrouvaient avec un lit pour deux. Un grand lit, certes, mais un lit unique. Ils n'allaient tout de même pas se battre pour savoir qui allait dormir par terre, si?
-Hummm... ça te dérange pas qu'on dorme ensemble, hein?
Et hop, un nouveau regard tout timide en direction de Septembre, avec ses grands yeux entre le rouge et le rose.
-Bonsoir. On vient de la part de l'auberge qui a organisé l'évènement Speed Dating. Nous souhaiterions une chambre pour deux.
Clair, net et concis. Le tout dit d'un ton suave mais ne laissant pas la place à la discussion, agrémenté d'un sourire cordial mais tout de même chaleureux, histoire de rester en bon terme avec les réceptionnistes et de mieux faire passer leur demande. Le temps de choisir quel type de chambre ils voulaient (la simple, la de luxe ou la VIP... je vous laisse deviner quel a été le choix spontané et d'un naturel désarmant de Nini) qu'il se retrouvait dans les derniers étages, devant une porte à ouverture magnétique, en compagnie d'un employé de l'hôtel qui ne tarda pas à leur faire faire une courte visite avant de se retirer discrètement.
-Wouah! Le lit est immense! Mais euuh... Il y a qu'un seul lit?
Son sourire rayonnant était quelque peu figé lorsqu'elle se tourna vers Septembre. Le staff avait sûrement cru bon de les mettre dans une chambre avec un lit double, vue qu'ils arrivaient du speed dating et tout ça... Ils avaient sûrement été pris un gentil petit couple d'amoureux venu ici pour renforcer leurs liens ou quelque chose du genre. Du coup, ils se retrouvaient avec un lit pour deux. Un grand lit, certes, mais un lit unique. Ils n'allaient tout de même pas se battre pour savoir qui allait dormir par terre, si?
-Hummm... ça te dérange pas qu'on dorme ensemble, hein?
Et hop, un nouveau regard tout timide en direction de Septembre, avec ses grands yeux entre le rouge et le rose.
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Dim 5 Aoû - 15:37
Salut les collègues ! Au revoir les collègues !
Il va falloir prévenir Stern que je prends une semaine de vacances, sur les nombreuses semaines que la caserne me doit. Une longue semaine dans un hôtel plus étoilé que la voûte céleste.
-Ils se sont pas foutus de nous...
Mes globes optiques ne savaient plus où donner de la tête. Nini profita de ma distraction pour échanger les rôles. Elle savait drôlement bien y faire avec les hôtels luxueux. Si étonnante que durant une seconde je faillis croire que c'était une autre personne avec la même chevelure en bonbon qui se tenait à mes côtés.
Elle m'emmena loin dans les étages pour trouver une chambre magnifique mais surtout un lit double.
C'est la première fois de ma vie que je me pose une telle question : est-ce que ça me dérangerait de dormir avec elle ?
Si je dormais j'aurais dis "non" sans hésitation. Mais je suis un androïde, je ne dors pas. Je peux me mettre en veille pendant les réparations...
Si je pouvais rougir, j'aurais même les cheveux rouges écrevisse.
-Non. Dormir ensemble c'est bien...
Mais je ne dors pas moi !
Maladroit, mon processeur vint à mon secours avec une autre question :
-Ce qui me fait peur c'est si le lit va supporter notre poids à tous les deux.
Je pèse combien deux cents kilogrammes à tout casser. Ma carcasse est entièrement métallique et repose sur une petite surface.
Il y a les noix aussi. Beaucoup de noix, bien assez pour essayer de dormir comme un vrai être humain. Ah oui si j'étais humain j'aurais rougis jusqu'aux bouts des doigts de pieds.
Dans ma tête des alertes de tout type commençaient à faire surchauffer mes circuits. Il y avait les noix pour devenir humain, j'appréhendais déjà de changer de peau (au sens propre) de ne pas redevenir moi-même ou d'être incapable de faire un pas devant l'autre (je suis programmé pour la protection). Puis il y avait l'androïde, le toute première fille avec qui je vais passer du temps. Et qui sait ce qui se passera ! Rien que ça suffit à retourner toute ma carcasse.
Avec le voyage chez l'alchimiste et le bref passage à la caserne, la nuit était bien avancée.
-Tu es fatiguée ?
Elle mange, elle dort ?
-Ou on peut visiter un peu la ville, ce doit être calme au milieu de la nuit...
Mon cher Sept, tu n'es qu'un lâche.
Oui mais, les filles on verra demain.
Il va falloir prévenir Stern que je prends une semaine de vacances, sur les nombreuses semaines que la caserne me doit. Une longue semaine dans un hôtel plus étoilé que la voûte céleste.
-Ils se sont pas foutus de nous...
Mes globes optiques ne savaient plus où donner de la tête. Nini profita de ma distraction pour échanger les rôles. Elle savait drôlement bien y faire avec les hôtels luxueux. Si étonnante que durant une seconde je faillis croire que c'était une autre personne avec la même chevelure en bonbon qui se tenait à mes côtés.
Elle m'emmena loin dans les étages pour trouver une chambre magnifique mais surtout un lit double.
C'est la première fois de ma vie que je me pose une telle question : est-ce que ça me dérangerait de dormir avec elle ?
Si je dormais j'aurais dis "non" sans hésitation. Mais je suis un androïde, je ne dors pas. Je peux me mettre en veille pendant les réparations...
Si je pouvais rougir, j'aurais même les cheveux rouges écrevisse.
-Non. Dormir ensemble c'est bien...
Mais je ne dors pas moi !
Maladroit, mon processeur vint à mon secours avec une autre question :
-Ce qui me fait peur c'est si le lit va supporter notre poids à tous les deux.
Je pèse combien deux cents kilogrammes à tout casser. Ma carcasse est entièrement métallique et repose sur une petite surface.
Il y a les noix aussi. Beaucoup de noix, bien assez pour essayer de dormir comme un vrai être humain. Ah oui si j'étais humain j'aurais rougis jusqu'aux bouts des doigts de pieds.
Dans ma tête des alertes de tout type commençaient à faire surchauffer mes circuits. Il y avait les noix pour devenir humain, j'appréhendais déjà de changer de peau (au sens propre) de ne pas redevenir moi-même ou d'être incapable de faire un pas devant l'autre (je suis programmé pour la protection). Puis il y avait l'androïde, le toute première fille avec qui je vais passer du temps. Et qui sait ce qui se passera ! Rien que ça suffit à retourner toute ma carcasse.
Avec le voyage chez l'alchimiste et le bref passage à la caserne, la nuit était bien avancée.
-Tu es fatiguée ?
Elle mange, elle dort ?
-Ou on peut visiter un peu la ville, ce doit être calme au milieu de la nuit...
Mon cher Sept, tu n'es qu'un lâche.
Oui mais, les filles on verra demain.
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
Messages : 355
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Dim 5 Aoû - 16:19
Un index tendu vint tapoter les lèvres de Nini. La résistance du lit était un problème, c'est vrai. Néanmoins, vue l'établissement dans lequel ils se trouvaient, ils étaient en droit d'attendre le meilleur service possible et la réceptionniste n'avait pas été assez cruche pour les mettre dans une chambre au mobilier trop fragile pour eux, n'est-ce pas? Quoiqu'il valait mieux prévenir que guérir comme dirait certains. Une ou deux secondes de réflexions, et son doigt quitta ses lèvres comme son air pensif quitta son visage. Un grand sourire, elle se tourna vers Septembre.
-On a qu'à prendre des noix chérumènes! Tu en as acheté pas mal, non? Si on devient humain, on aura pas à se soucier de casser le lit.
Et voilà, la solution était trouvée. C'était aussi facile que dire "bonjour" : il suffisait d'avaler une de ces noix achetées chez l'alchimiste et le tour était joué. Et bien évidemment, le fait qu'elle allait passé une semaine entière à dormir (ou du moins c'est ce que le grand lit double lui laissait penser) à coté d'un homme tant que Septembre mangeait des noix, ce fait là elle n'avait pas tout à fait réalisé ce que ça pouvait impliqué. Innocence et pureté, quand vous nous tenez... Aussi, même si elle avait déjà été transformée en humaine, elle n'aurait absolument pas rougi de la situation qu'elle était en train de créer...
-Fatiguée? Pas vraiment...
C'est juste qu'elle avait pris l'habitude de se mettre en veille à partir d'une certaine heure. Vieille habitude qu'elle tenait de sa première demeure et qu'elle n'avait toujours pas changée, comme si elle voulait garder une trace de sa vie avant l'Entre-Monde. Un petit rien, un peu ridicule et complétement inutile pour une androïde, mais qui lui rappelait d'où elle venait.
-Ah! Bonne idée! On pourra faire un repérage ds lieux en même temps que la promenade comme ça! Laisse moi juste une seconde...
Tout émoustillée, Nini alla s'assoir au bureau, là où il y avait toute sorte de prise. Elle sortit un fil d'un cache qui se fondait à merveille avec sa peau et se brancha sur le réseau de l'hôtel, juste le temps de télécharger un plan des environs avec les attractions touristiques et les recommandations annotées, les itinéraires des transports en commun et leurs horaires, plus quelques autres informations annexes tel que les meilleures heures pour aller à la plage et autres broutilles. Uns fois fait, elle se débrancha et attrapa la main de Septembre tout en se dirigeant vers la porte.
-C'est bon? tu as tout?
Et les voilà qui prenaient l’ascenseur avec miroir sans tâche et moquette rouge et or au sol. A nouveau, il traversèrent le hall d’entrée comme si de rien n'était. Et une fois de plus, ils se trouvèrent devant l'hôtel. Une rapide lecture de ses données nouvellement acquises et Nini se mettait en route.
-Normalement, il devrait y avoir le centre ville dans cette direction : quartier plus ou moins historique truffé de boutiques et de cafés. Et par là-bas, c'est le bord de mer avec quelques bars, lounges et restaurant. Et évidemment, il y a la plage. On peut laisser la plage et compagnie pour quand on sera devenu humain, non?
-On a qu'à prendre des noix chérumènes! Tu en as acheté pas mal, non? Si on devient humain, on aura pas à se soucier de casser le lit.
Et voilà, la solution était trouvée. C'était aussi facile que dire "bonjour" : il suffisait d'avaler une de ces noix achetées chez l'alchimiste et le tour était joué. Et bien évidemment, le fait qu'elle allait passé une semaine entière à dormir (ou du moins c'est ce que le grand lit double lui laissait penser) à coté d'un homme tant que Septembre mangeait des noix, ce fait là elle n'avait pas tout à fait réalisé ce que ça pouvait impliqué. Innocence et pureté, quand vous nous tenez... Aussi, même si elle avait déjà été transformée en humaine, elle n'aurait absolument pas rougi de la situation qu'elle était en train de créer...
-Fatiguée? Pas vraiment...
C'est juste qu'elle avait pris l'habitude de se mettre en veille à partir d'une certaine heure. Vieille habitude qu'elle tenait de sa première demeure et qu'elle n'avait toujours pas changée, comme si elle voulait garder une trace de sa vie avant l'Entre-Monde. Un petit rien, un peu ridicule et complétement inutile pour une androïde, mais qui lui rappelait d'où elle venait.
-Ah! Bonne idée! On pourra faire un repérage ds lieux en même temps que la promenade comme ça! Laisse moi juste une seconde...
Tout émoustillée, Nini alla s'assoir au bureau, là où il y avait toute sorte de prise. Elle sortit un fil d'un cache qui se fondait à merveille avec sa peau et se brancha sur le réseau de l'hôtel, juste le temps de télécharger un plan des environs avec les attractions touristiques et les recommandations annotées, les itinéraires des transports en commun et leurs horaires, plus quelques autres informations annexes tel que les meilleures heures pour aller à la plage et autres broutilles. Uns fois fait, elle se débrancha et attrapa la main de Septembre tout en se dirigeant vers la porte.
-C'est bon? tu as tout?
Et les voilà qui prenaient l’ascenseur avec miroir sans tâche et moquette rouge et or au sol. A nouveau, il traversèrent le hall d’entrée comme si de rien n'était. Et une fois de plus, ils se trouvèrent devant l'hôtel. Une rapide lecture de ses données nouvellement acquises et Nini se mettait en route.
-Normalement, il devrait y avoir le centre ville dans cette direction : quartier plus ou moins historique truffé de boutiques et de cafés. Et par là-bas, c'est le bord de mer avec quelques bars, lounges et restaurant. Et évidemment, il y a la plage. On peut laisser la plage et compagnie pour quand on sera devenu humain, non?
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Dim 5 Aoû - 17:45
Alerte rouge ! Alerte rouge ! Septembre ralenti les tours du processeur ou tu finis sur le carreau.
Penser à autre chose. Voilà, c'est ça, une promenade tranquille. Si j'étais humain j'aurais descendu un litre de vodka et mon cerveau me coulerait des oreilles. Si, bien sûr, il est encore placé en altitude et pas au pied de la montagne.
Ce fut le moment que choisi mes iris pour une danse de rumba sous ecstasy. Une claque faciale de plus, je voyais clair et mon processeur prenait un rafraichissement bien mérité dans l'air frais d'une nuit au bord de mer.
*ah bah oui j'ai tout, ma tête, ma raison... et ce qui reste de mes circuits.*
Tâtant ma carcasse, il me semblait bien que j'étais entier... Aussi entier que je peux l'être !
-On peut marcher sur le front de mer alors ! On passe par le centre ville, on repère les lieux, et après on va profiter de la vue nocturne. Qu'en dis-tu ?
Son avis n'était le plus important, je lui tendais le bras et l'emportais à grandes enjambées vers les lumières de Kamph.
Rien ne fait peur à un grand robot comme moi. Ou presque. J'ai peur de voir ce que je serais humain. Ce qu'elle sera humaine (moins rouge ? plus calme ? Ce serait tellement dommage...). Être humain c'est avoir faim, avoir envie de dormir, envie d'autres choses aussi, avoir soif. Pouvoir sentir une brûlure, pouvoir sentir le froid.
-Ah ma vision nocturne refuse de s'enclencher !
Une nouvelle claque, mes iris clignotèrent dans un bref espoir de se mettre sur la bonne position puis plus rien. Mes yeux gardèrent leur teinte initiale.
-J'suis bon pour une visite chez le mécano... Je dois avoir du sable dans le circuit.
Depuis ma visite dans l'arène je n'ai jamais réussi à tout enlever. Parfois mes genoux grincent. Il me faudra un jour ou deux de veille pour laisser les nano-robots se charger d'une révision intégrale et d'une remise à neuf. Mais on verra ça après les vacances. Je suis quasiment certain que Nini me réserve d'excellentes raison de me réserver une période de formatage et de grand ménage...
-Bon ! Que fait-on pour commencer ? On peut visiter un club ou quelque chose d'ouvert à cette heure ci.
*Ce serait drôle tiens, deux grille pains qui dansent dans une discothèque !*
-Ou on avance et on voit...
J'avais sans aucun doute ralenti l'allure. La promenade devait durer assez longtemps pour laisser au soleil le temps de se lever.
Penser à autre chose. Voilà, c'est ça, une promenade tranquille. Si j'étais humain j'aurais descendu un litre de vodka et mon cerveau me coulerait des oreilles. Si, bien sûr, il est encore placé en altitude et pas au pied de la montagne.
Ce fut le moment que choisi mes iris pour une danse de rumba sous ecstasy. Une claque faciale de plus, je voyais clair et mon processeur prenait un rafraichissement bien mérité dans l'air frais d'une nuit au bord de mer.
*ah bah oui j'ai tout, ma tête, ma raison... et ce qui reste de mes circuits.*
Tâtant ma carcasse, il me semblait bien que j'étais entier... Aussi entier que je peux l'être !
-On peut marcher sur le front de mer alors ! On passe par le centre ville, on repère les lieux, et après on va profiter de la vue nocturne. Qu'en dis-tu ?
Son avis n'était le plus important, je lui tendais le bras et l'emportais à grandes enjambées vers les lumières de Kamph.
Rien ne fait peur à un grand robot comme moi. Ou presque. J'ai peur de voir ce que je serais humain. Ce qu'elle sera humaine (moins rouge ? plus calme ? Ce serait tellement dommage...). Être humain c'est avoir faim, avoir envie de dormir, envie d'autres choses aussi, avoir soif. Pouvoir sentir une brûlure, pouvoir sentir le froid.
-Ah ma vision nocturne refuse de s'enclencher !
Une nouvelle claque, mes iris clignotèrent dans un bref espoir de se mettre sur la bonne position puis plus rien. Mes yeux gardèrent leur teinte initiale.
-J'suis bon pour une visite chez le mécano... Je dois avoir du sable dans le circuit.
Depuis ma visite dans l'arène je n'ai jamais réussi à tout enlever. Parfois mes genoux grincent. Il me faudra un jour ou deux de veille pour laisser les nano-robots se charger d'une révision intégrale et d'une remise à neuf. Mais on verra ça après les vacances. Je suis quasiment certain que Nini me réserve d'excellentes raison de me réserver une période de formatage et de grand ménage...
-Bon ! Que fait-on pour commencer ? On peut visiter un club ou quelque chose d'ouvert à cette heure ci.
*Ce serait drôle tiens, deux grille pains qui dansent dans une discothèque !*
-Ou on avance et on voit...
J'avais sans aucun doute ralenti l'allure. La promenade devait durer assez longtemps pour laisser au soleil le temps de se lever.
- Septembre
- Sanctuari
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Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
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Re: Chateau de sables et noix aux nems
Lun 6 Aoû - 14:59
Et paf! Septembre qui se mettait une claque sans préavis. Et Nini qui sursaute tel un hamster frôlant la crise cardiaque lorsque son maitre hurle des insultes devant son écran de télévision, explosant sa manette au sol, parce qu'il vient de se faire tuer pour le cinquième fois consécutive par le grand méchant vilain pas beau qui garde prisonnière la jolie et gentille princesse. Même si elle l'avait déjà vu faire, il n'en restait pas moins surprenant de voir le sanctuari s'asséner des coups pour... pour une raison connue de lui seul. Peut-être un petit problème technique? Ou peut-être qu'il aimait bien ça? Il faudra voir s'il continue à s'autoflagéler comme ça lorsqu'il aura avaler une noix chérumène pour savoir si c'est par nécessité technique ou par plaisir qu'il le fait. La fille mécanique observa son compagnon se tâter en long, en large et en travers comme s'il cherchait quelque chose ou comme s'il s'assurait que tous ses boulons étaient bien là.
-D'accord, pourquoi pas!
Au bras du justicier pas masqué et payé par la caserne, Nini se faisait entrainer vers les lumières de Kamph. Ça valait bien la peine qu'elle télécharge une carte. Bon, ça pourrait toujours servir : le moment où elle sera seule, sans Septembre, perdue au milieu de la ville elle sera bien contente d'avoir mémorisé un plan aussi grossier soit-il des environs. La pauvre poupée se voyait obligé de faire de grandes enjambées rapides pour arriver à soutenir le rythme de son cavalier. Il avait l'air bien pressé, tout de même, pour marcher aussi vite lors d'une simple promenade nocturne. Il avait peur de prendre son temps ou quoi?
-Tu as une vision nocturne?!
On reconnaissait bien là un modèle de combat. Jamais un androïde de maison ne serait doté d'une vision nocturne. Oh, Nini pouvait bien voir un peu dans le noir, mais juste ce qu'il faut pour distinguer quelques contours ou quelques mouvements. A condition qu'il y est tout de même une petite source de lumière... Alors que Septembre, lui, il était doté d'une vraie vision nocturne, pour être opérationnel tout le temps. Même si en ce moment sa vision avait du mal : le sable, un ennemi terrible pour toutes les mécaniques, étaient passé par là. N'empêche que ça lui embouchait un petit coin, à l'androïde domestique. Elle aurait bien aimé voir dans le noir, elle aussi. Pas que cela lui aurait été véritablement utile, mais ça aurait été sympa. Elle aurait pu continuer ses promenades même une fois la nuit tombée sans risquer de se prendre les pieds dans quoique ce soit, par exemple. Elle aurait aussi pu espionner les gens se donnant rendez-vous à minuit sur un quai sombre, entre deux conteneurs. Elle aurait pu faire plein de choses amusantes et intéressantes avec une vision nocturne!
-Je suis pour avancer et voir! Le club se serait pour plus tard... avec des noix chérumènes...
Quitte à aller dans une discothèque, autant y aller en tant qu'humaine et profiter comme il se devait de ce lieu tout particulier. Autrement dit, tester la boisson pour aller se déhancher en étant pompette avant de reprendre un ou deux verres; exactement comme ce que Nini avait pu voir à la télé. Elle était tombée par hasard sur une série relatant la vie palpitante de jeunes gens fortunés (ou moins fortunés vue que papa et maman étaient pas contents et ne leur laissaient plus qu'une seule carte de crédit) qui allaient de fêtes en buvettes, sans oublier de passer par les soirées Black and White, les after-works et les after tout court. Et entre temps, ils trouvaient le temps de se chamailler parce que Machin s'était un peu trop rapprocher de Truc, et Bidule était tombée enceinte mais elle ne savait plus de qui. Bref, dans tous les cas, la petite androïde avait décidé de ne pas laissé cette opportunité lui échapper : elle allait aller s'amuser dans un club, ça c'était sûr, et profiter des joies et distractions que cette activité apportait aux humains mais ne pouvait pas offrir aux machines. Sérieusement, vous avez déjà vu des robots ivres danser jusqu'à 5 heure du matin? Non? Hé bien c'est parce qu'il y a une raison à ça!
Bras dessus, bras dessous, les deux êtres artificiels continuèrent donc de déambuler dans les rues de Kamph, mais cette fois à une allure tranquille, décontractée. Une allure de promenade. Les lampadaires illuminaient le cœur de la ville encore animé à cette heure tardive, de telle façon que même sans vision nocturne, Nini y voyait assez bien. Quelques joyeux lurons s'attardaient à une terrasse de restaurant, un vitrine de décorations d'intérieur présentait des objets forts élégants et aussi bien trop chers pour ce qu'ils étaient, mais ça qui s'en souciait...
-Un parc! On y va?
Un petit parc était planté là, au milieu de la ville. Des lumières tamisées stratégiquement placées éclairaient la route principale comme les petits chemins annexes. On entendait le bruit des insectes, on sentait le parfum des fleurs. Et Nini regardait tous avec des yeux grands ouverts ne cillant pas. Elle y voyait des fleurs épanouies en pleine nuit, des arbres dans la pénombre, quelques papillons de nuit voletaient de-ci de-là. Au milieu de tout ça : deux androïde. Dans une ville de plaisance. Le tout avait un petit coté surréel et fantastique que la fille mécanique adorait.
-D'accord, pourquoi pas!
Au bras du justicier pas masqué et payé par la caserne, Nini se faisait entrainer vers les lumières de Kamph. Ça valait bien la peine qu'elle télécharge une carte. Bon, ça pourrait toujours servir : le moment où elle sera seule, sans Septembre, perdue au milieu de la ville elle sera bien contente d'avoir mémorisé un plan aussi grossier soit-il des environs. La pauvre poupée se voyait obligé de faire de grandes enjambées rapides pour arriver à soutenir le rythme de son cavalier. Il avait l'air bien pressé, tout de même, pour marcher aussi vite lors d'une simple promenade nocturne. Il avait peur de prendre son temps ou quoi?
-Tu as une vision nocturne?!
On reconnaissait bien là un modèle de combat. Jamais un androïde de maison ne serait doté d'une vision nocturne. Oh, Nini pouvait bien voir un peu dans le noir, mais juste ce qu'il faut pour distinguer quelques contours ou quelques mouvements. A condition qu'il y est tout de même une petite source de lumière... Alors que Septembre, lui, il était doté d'une vraie vision nocturne, pour être opérationnel tout le temps. Même si en ce moment sa vision avait du mal : le sable, un ennemi terrible pour toutes les mécaniques, étaient passé par là. N'empêche que ça lui embouchait un petit coin, à l'androïde domestique. Elle aurait bien aimé voir dans le noir, elle aussi. Pas que cela lui aurait été véritablement utile, mais ça aurait été sympa. Elle aurait pu continuer ses promenades même une fois la nuit tombée sans risquer de se prendre les pieds dans quoique ce soit, par exemple. Elle aurait aussi pu espionner les gens se donnant rendez-vous à minuit sur un quai sombre, entre deux conteneurs. Elle aurait pu faire plein de choses amusantes et intéressantes avec une vision nocturne!
-Je suis pour avancer et voir! Le club se serait pour plus tard... avec des noix chérumènes...
Quitte à aller dans une discothèque, autant y aller en tant qu'humaine et profiter comme il se devait de ce lieu tout particulier. Autrement dit, tester la boisson pour aller se déhancher en étant pompette avant de reprendre un ou deux verres; exactement comme ce que Nini avait pu voir à la télé. Elle était tombée par hasard sur une série relatant la vie palpitante de jeunes gens fortunés (ou moins fortunés vue que papa et maman étaient pas contents et ne leur laissaient plus qu'une seule carte de crédit) qui allaient de fêtes en buvettes, sans oublier de passer par les soirées Black and White, les after-works et les after tout court. Et entre temps, ils trouvaient le temps de se chamailler parce que Machin s'était un peu trop rapprocher de Truc, et Bidule était tombée enceinte mais elle ne savait plus de qui. Bref, dans tous les cas, la petite androïde avait décidé de ne pas laissé cette opportunité lui échapper : elle allait aller s'amuser dans un club, ça c'était sûr, et profiter des joies et distractions que cette activité apportait aux humains mais ne pouvait pas offrir aux machines. Sérieusement, vous avez déjà vu des robots ivres danser jusqu'à 5 heure du matin? Non? Hé bien c'est parce qu'il y a une raison à ça!
Bras dessus, bras dessous, les deux êtres artificiels continuèrent donc de déambuler dans les rues de Kamph, mais cette fois à une allure tranquille, décontractée. Une allure de promenade. Les lampadaires illuminaient le cœur de la ville encore animé à cette heure tardive, de telle façon que même sans vision nocturne, Nini y voyait assez bien. Quelques joyeux lurons s'attardaient à une terrasse de restaurant, un vitrine de décorations d'intérieur présentait des objets forts élégants et aussi bien trop chers pour ce qu'ils étaient, mais ça qui s'en souciait...
-Un parc! On y va?
Un petit parc était planté là, au milieu de la ville. Des lumières tamisées stratégiquement placées éclairaient la route principale comme les petits chemins annexes. On entendait le bruit des insectes, on sentait le parfum des fleurs. Et Nini regardait tous avec des yeux grands ouverts ne cillant pas. Elle y voyait des fleurs épanouies en pleine nuit, des arbres dans la pénombre, quelques papillons de nuit voletaient de-ci de-là. Au milieu de tout ça : deux androïde. Dans une ville de plaisance. Le tout avait un petit coté surréel et fantastique que la fille mécanique adorait.
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Lun 6 Aoû - 16:30
Avec des noix, avec des noix... Avec des noix. Point, pas de commentaire. Point. J'aurais dû y réfléchir à deux fois avant de l'emmener chez l'alchimiste. Elle m'avait listé tout ce qu'elle voulait pour s'amuser durant les vacances, avec en premier lieu : les noix.
Mais, j'aime ma carcasse ! Même si j'aimerai aussi tester les plaisirs de la vie. J'aime être solide, quasiment immortel. Certes, pour un oeil humain, je n'ai pas beaucoup de sex appeal... Il y a des boites de conserve qui me trouve mignon. C'est déjà bien, non ?
-Vision nocturne, iris analytiques et vision normale... C'est ça qui clignote. Quand ça commence ça ne s'arrête pas, et ça fait planter l'unité d'étude... Bref. Ça me donne mal au crâne.
Penaud. Je la suivais dans le parc, cette fois la vision nocturne s'enclencha d'un coup, pouf!. Elle faisait sa maligne...
J'y voyais déjà beaucoup mieux, le chemin sablé me paraissait blanc, comme un bout de lune qui serpenterait sur le sol. L'herbe bougeait comme des millions de fourmis.
-Ah !
Je sursautais quand un criquet de la taille d'un pied tentait de me prendre pour un perchoir. Il percuta de plein fouet ma pommette. On entendit le choc de la bestiole contre le métal et le résultat quand il tombait sur le sol totalement assommé.
-Mais c'est quoi ce machin énorme ?
Hurlait un androïde qui travaille surtout en ville.
-Ils agressent les robots maintenant, on aura tout vu...
Ecraser ou ne pas écraser.
Question : conscient ou pas conscient ?
Vrai question : prison ou nettoyage malencontreux de la faune locale ?
Je frottais ma pommette pour vérifier que le peu de "peau" que j'avais sur le visage ne soit pas abîmée. Les nano-robots me faisaient la macarena revisitée à l'échelle des bactéries tout en balançant dans tout mon cortex informatique l'alerte : "Septembre, imbécile ! T'es censé éviter les projectiles ! Pourquoi on t'a foutu deux jambes à ton avis !".
Mal de tête.
L'arrivée du criquet avait décidé le reste de la faune à venir s'occuper de mon cas. Des papillons appréciaient les lueurs de mes iris.
Un moineau réveillé par le chahut se précipitait sur ma tête en piétinant allègrement mes capteurs capillaires
Attendez... Cet oiseau je le connais ! Le colibri avait certainement suivi mes déambulations depuis le début de la journée et voilà que Noah bricolait de ses griffes dans mes capteurs les plus sensibles : mes cheveux.
-Noah tire-toi de là !
Ma main n'empêcha pas les lucioles de s'en prendre à ma carcasse... Elle voletait tout autour de nous intriguées par la présence de ces deux machines dans le parc.
Le precious entreprit de chasser les papillons de son perchoir favoris : moi.
*au secours*
Ma toute première invasion animale... On m'avait déjà parlé de ce phénomène. Les cœurs à fusion froide et certains générateurs produisent des vibrations qui peuvent attirer les insectes. Si j'avais su j'aurais réduis mes cycles de renouvellement énergétique !
Mais, j'aime ma carcasse ! Même si j'aimerai aussi tester les plaisirs de la vie. J'aime être solide, quasiment immortel. Certes, pour un oeil humain, je n'ai pas beaucoup de sex appeal... Il y a des boites de conserve qui me trouve mignon. C'est déjà bien, non ?
-Vision nocturne, iris analytiques et vision normale... C'est ça qui clignote. Quand ça commence ça ne s'arrête pas, et ça fait planter l'unité d'étude... Bref. Ça me donne mal au crâne.
Penaud. Je la suivais dans le parc, cette fois la vision nocturne s'enclencha d'un coup, pouf!. Elle faisait sa maligne...
J'y voyais déjà beaucoup mieux, le chemin sablé me paraissait blanc, comme un bout de lune qui serpenterait sur le sol. L'herbe bougeait comme des millions de fourmis.
-Ah !
Je sursautais quand un criquet de la taille d'un pied tentait de me prendre pour un perchoir. Il percuta de plein fouet ma pommette. On entendit le choc de la bestiole contre le métal et le résultat quand il tombait sur le sol totalement assommé.
-Mais c'est quoi ce machin énorme ?
Hurlait un androïde qui travaille surtout en ville.
-Ils agressent les robots maintenant, on aura tout vu...
Ecraser ou ne pas écraser.
Question : conscient ou pas conscient ?
Vrai question : prison ou nettoyage malencontreux de la faune locale ?
Je frottais ma pommette pour vérifier que le peu de "peau" que j'avais sur le visage ne soit pas abîmée. Les nano-robots me faisaient la macarena revisitée à l'échelle des bactéries tout en balançant dans tout mon cortex informatique l'alerte : "Septembre, imbécile ! T'es censé éviter les projectiles ! Pourquoi on t'a foutu deux jambes à ton avis !".
Mal de tête.
L'arrivée du criquet avait décidé le reste de la faune à venir s'occuper de mon cas. Des papillons appréciaient les lueurs de mes iris.
Un moineau réveillé par le chahut se précipitait sur ma tête en piétinant allègrement mes capteurs capillaires
Attendez... Cet oiseau je le connais ! Le colibri avait certainement suivi mes déambulations depuis le début de la journée et voilà que Noah bricolait de ses griffes dans mes capteurs les plus sensibles : mes cheveux.
-Noah tire-toi de là !
Ma main n'empêcha pas les lucioles de s'en prendre à ma carcasse... Elle voletait tout autour de nous intriguées par la présence de ces deux machines dans le parc.
Le precious entreprit de chasser les papillons de son perchoir favoris : moi.
*au secours*
Ma toute première invasion animale... On m'avait déjà parlé de ce phénomène. Les cœurs à fusion froide et certains générateurs produisent des vibrations qui peuvent attirer les insectes. Si j'avais su j'aurais réduis mes cycles de renouvellement énergétique !
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
Messages : 355
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Lun 6 Aoû - 17:05
Ahah! Pour une fois ce n'était pas Nini qui sursautait, mais Septembre, le valeureux sanctuari! Totalement ahuri, le pauvre robot hurlait face à un criquet à terre. Certes, l'insecte ne faisait pas parti des plus petits. Néanmoins, avec ces températures chaudes toute l'année et la proximité de l'eau, il aurait été naïf de s'attendre à ce que les criquets, sauterelles, libellules et coccinelles soient des modèles réduits. La fille à rouage, plus amusée par la situation qu'autre chose, attrapa un petit bout de bois - non, elle n'a pas cassé un bout de branche... et puis, la branche elle était fine, et de toute façon les arbres ont pas mal... enfin, pas trop... pas aux dernières nouvelles du moins - et s'agenouilla de façon à pouvoir piquer la pauvre bête en carapace du bout de son bâton. Le criquet était KO. Il ne réagissait pas et se balançait de gauche à droite à chaque fois que Nini lui donnait un petit coup. L'androïde pas fini avait indubitablement gagné le duel d'un coup foudroyant, pourtant c'était lui le plus halluciné et le plus choqué des deux. Un sourire moqueur aux lèvres, le robot ménager fit de son mieux pour ne pas exploser de rire. Ce qu'elle termina par faire de toute façon.
-Pfffrt! Bwahahahhahahhaha! Septembre, l'ami de la nature! Ahahahah! On dirait bien que tu es populaire! Ahahahah!
Nini fit quelque pas en arrière afin d'avoir une meilleure vue. Quel spectacle ravissant. Un grand, fort et brave sanctuari, pourfendeur des criminels les plus dangereux, défenseur de la veuve et de l'orphelin, paniquant à cause d'un oiseau - le sien - et de quelques insectes. Voilà qui avait de quoi faire rire à gorge déployée la fille mécanique. Ces vacances commençaient bien. Enfin, elles commençaient bien pour elle : à peine arrivés qu'ils avaient trouvé un hôtel fort plaisant et que Septembre faisait ami-ami avec les petites bêtes du quartier. Nini se félicita d'avoir choisi d'aller au parc plutôt qu'en boite de nuit : elle n'aurait pas vu pareil spectacle dans une salle bondée, sentant la cigarette, entourée de gens plus ou moins éméchés. Si elle aurait pu avoir mal, elle aurait eu mal aux côtes et au ventre, à force de rire.
-Toi tu... Pfffrt!... tu combats des méchants mais tu... tu flippes devant un criquet! Bwahahahah! En tout cas, tu es très mignon avec les tucioles... Bwahahahha
Crise de fou rire, quand tu nous tiens! N'y tenant plus, Nini termina par tourner le dos à Septembre et avança lentement, faisant de son mieux pour se calmer. Oui, bon, c'était pas très sympa de se moquer de lui mais tout de même, la situation était cocasse. Et même si une ou deux lucioles ou un papillon de nuit venaient tourner autours de l'androïde aux cheveux roses, elle ne devenait pas non plus un perchoir à oiseau possessif et monopolisateur. Elle ne se faisait pas non plus sauvagement sauter dessus par un criquet. Un peu calmée, elle entreprit de continuer l'exploration du parc sans se retourner vers l'autre boite de conserve. Pas tout de suite. Si elle le voyait servir de repère lumineux à la faune du coin, elle allait à nouveau exploser de rire. Allez, on continue la promenade. Et si un jour elle a le le cafard, elle n'aura qu'à se repasser cette scène de Septembre sauvagement agressé par un criquet et devenant l'ami des animaux... Et vlan! Voilà qu'elle tombe par terre, face la première, à force d'essayer de retenir son rire. Aïe?
-Pfffrt! Bwahahahhahahhaha! Septembre, l'ami de la nature! Ahahahah! On dirait bien que tu es populaire! Ahahahah!
Nini fit quelque pas en arrière afin d'avoir une meilleure vue. Quel spectacle ravissant. Un grand, fort et brave sanctuari, pourfendeur des criminels les plus dangereux, défenseur de la veuve et de l'orphelin, paniquant à cause d'un oiseau - le sien - et de quelques insectes. Voilà qui avait de quoi faire rire à gorge déployée la fille mécanique. Ces vacances commençaient bien. Enfin, elles commençaient bien pour elle : à peine arrivés qu'ils avaient trouvé un hôtel fort plaisant et que Septembre faisait ami-ami avec les petites bêtes du quartier. Nini se félicita d'avoir choisi d'aller au parc plutôt qu'en boite de nuit : elle n'aurait pas vu pareil spectacle dans une salle bondée, sentant la cigarette, entourée de gens plus ou moins éméchés. Si elle aurait pu avoir mal, elle aurait eu mal aux côtes et au ventre, à force de rire.
-Toi tu... Pfffrt!... tu combats des méchants mais tu... tu flippes devant un criquet! Bwahahahah! En tout cas, tu es très mignon avec les tucioles... Bwahahahha
Crise de fou rire, quand tu nous tiens! N'y tenant plus, Nini termina par tourner le dos à Septembre et avança lentement, faisant de son mieux pour se calmer. Oui, bon, c'était pas très sympa de se moquer de lui mais tout de même, la situation était cocasse. Et même si une ou deux lucioles ou un papillon de nuit venaient tourner autours de l'androïde aux cheveux roses, elle ne devenait pas non plus un perchoir à oiseau possessif et monopolisateur. Elle ne se faisait pas non plus sauvagement sauter dessus par un criquet. Un peu calmée, elle entreprit de continuer l'exploration du parc sans se retourner vers l'autre boite de conserve. Pas tout de suite. Si elle le voyait servir de repère lumineux à la faune du coin, elle allait à nouveau exploser de rire. Allez, on continue la promenade. Et si un jour elle a le le cafard, elle n'aura qu'à se repasser cette scène de Septembre sauvagement agressé par un criquet et devenant l'ami des animaux... Et vlan! Voilà qu'elle tombe par terre, face la première, à force d'essayer de retenir son rire. Aïe?
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Lun 6 Aoû - 19:22
La petite androïde était bien peu charitable avec ma pauvre carcasse envahie par les lucioles et les papillons, mais diablement généreusement en moquerie.
Noah attaqué par un papillon presque aussi gros que lui fila se cacher dans ma tignasse, faisant trembler toute l'unité d'étude. Pour dire, j'eus l'impression d'avoir le goût de ses plumes sur ma langue tant le bug était généralisé.
-Noah...
Faisant des moulinets dans le vide pour chasser les insectes, j'étais forcé d'éteindre mes loupiotes optiques. Il fit soudain très sombre.
Mais pas assez pour louper Nini, s'emmêlant les pieds et trébuchant la tête la première.
-Nini !
Je me précipitais vers l'androïde maladroite. Après avoir renverser la moitié de Northrives, elle venait de réussir l'exploit de se renverser elle-même.
Ces vacances s'annoncent drôlement marrantes ! Je me transforme en club branché pour papillon pendant qu'elle s'amuse à tester la salinité du sol.
-Ah c'est ça de ne pas regarder où on met les pieds...
Un bras, fort et viril (je me redonne un peu de fierté là), passé sous son ventre je la soulevais sans difficulté.
Une force de machine et la délicatesse qui allait avec, elle était de nouveau sur ses guiboles en un clin d'oeil de robot.
... Mince, ça ne cille pas les robots.
Il y en a qui ont cette option ! Ils ne sont pas nombreux et ce sont surtout des androïdes créés pour tenir compagnie. Ciller c'est naturel, ça fait partie du langage corporel. Mouai...
- Ça va ? Rien de cassé ?
Au sens propre du terme... Il doit bien y avoir un ingénieur expert en mécanique rose pour réparer les dégâts, dans le coin ?
Le colibri venait de s'envoler vers un massif de fleurs, comme si rien au monde ne pouvait le déranger...
Noah attaqué par un papillon presque aussi gros que lui fila se cacher dans ma tignasse, faisant trembler toute l'unité d'étude. Pour dire, j'eus l'impression d'avoir le goût de ses plumes sur ma langue tant le bug était généralisé.
-Noah...
Faisant des moulinets dans le vide pour chasser les insectes, j'étais forcé d'éteindre mes loupiotes optiques. Il fit soudain très sombre.
Mais pas assez pour louper Nini, s'emmêlant les pieds et trébuchant la tête la première.
-Nini !
Je me précipitais vers l'androïde maladroite. Après avoir renverser la moitié de Northrives, elle venait de réussir l'exploit de se renverser elle-même.
Ces vacances s'annoncent drôlement marrantes ! Je me transforme en club branché pour papillon pendant qu'elle s'amuse à tester la salinité du sol.
-Ah c'est ça de ne pas regarder où on met les pieds...
Un bras, fort et viril (je me redonne un peu de fierté là), passé sous son ventre je la soulevais sans difficulté.
Une force de machine et la délicatesse qui allait avec, elle était de nouveau sur ses guiboles en un clin d'oeil de robot.
... Mince, ça ne cille pas les robots.
Il y en a qui ont cette option ! Ils ne sont pas nombreux et ce sont surtout des androïdes créés pour tenir compagnie. Ciller c'est naturel, ça fait partie du langage corporel. Mouai...
- Ça va ? Rien de cassé ?
Au sens propre du terme... Il doit bien y avoir un ingénieur expert en mécanique rose pour réparer les dégâts, dans le coin ?
Le colibri venait de s'envoler vers un massif de fleurs, comme si rien au monde ne pouvait le déranger...
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
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Race : Androide
Statut : Sanctuari
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Re: Chateau de sables et noix aux nems
Mar 7 Aoû - 6:30
Etalee par terre, le nez dans la terre de bruyere, Nini sentit un truc passe sous elle, sous son ventre plus precisement. Sans qu'elle sache pourquoi voila qu'elle disait au-revoir aux racines des arbres et des petites fleurs. Septembre, en homme (enfin robot) fort et protecteur avait pris sur lui de la remettre sur ses petites jambes articulees. Et effectivement, il etait fort. La petite androide n'etait pas le plus lourd model qu'il existait, mais elle pesait tout de meme son poids... Un chouillat contrariee, Nini se frotta le bout du nez tout en faisant la moue, pincant ses levres et gonflant legerement ses joues. Mimique sagement recopiee sur celle des humains, mais qui exprimait bien sont ressenti. Elle qui se moquait allegrement du sanctuari pour s'etre transforme en un abris a petites betes, elle avait le droit a terminer par terre, la tete la pre;iere. Heureusement, Septembre n'etait pas du genre a se moquer. Du moins, il ne se moqua pas cette fois la. Au contraire, il avait presque l'air inquiet pour elle.
-Non, ca va. Ca a l'air d'aller du moins.
Une rapide analyse lui indiquait qu'elle n'avait pas subi de dommage. Nini s'epousseta hativement, avant de reprendre la promenade. Du coin de l'oeil, elle remarqua une sortie discretement mais bien eclairee. Ni un ni deux, elle partit en sa direction et sortit du parc, sans se soucier de savoir si l'autre machine avait envie de continuer a faire ami-ami avec la nature. Tranquillement, les deux humanoides plus ou moins complets continuerent d'arpenter les rues de Kamph. Nini se derida rapidement. Elle etait bien trop occupee a decouvrir cette ville en faisant des remarques de-ci de-la, discutant avec Septembre, pour bouder.
-Au fait, c'est ta premiere fois a Kamph? Avec ton metier, tu dois bouger regulierement non?
A peine eut-elle le temps d'ecouter la reponse du sanctuari que Nini apercut un petit chaton, cache sous une poubelle. Sans hesitee, elle s'approcha du petit animal dans l'espoir de pouvoir jouer avec et le caresser. PEtite bete qui detala des qu'elle fut a moins de trois metres de lui. Evidemment, Nini n'allait pas le laisser s'enfuir ainsi! Elle se lanca a sa poursuite et courit dans quelques rues, passant par des ruelles et des passages etroits, sans savoir si l'autre androide la suivait ou pas. Et lorsqu'elle s'arreta de courir, ayant definitivement perdu le chaton de vue, elle n'avait strictement aucune idee d'ou elle etait... a part pour le fait qu'elle se trouvait dans un ruelle sombre, peut-etre bien a l'arriere d'un restaurant peu regardant sur les conditions d'hygiene.
-Non, ca va. Ca a l'air d'aller du moins.
Une rapide analyse lui indiquait qu'elle n'avait pas subi de dommage. Nini s'epousseta hativement, avant de reprendre la promenade. Du coin de l'oeil, elle remarqua une sortie discretement mais bien eclairee. Ni un ni deux, elle partit en sa direction et sortit du parc, sans se soucier de savoir si l'autre machine avait envie de continuer a faire ami-ami avec la nature. Tranquillement, les deux humanoides plus ou moins complets continuerent d'arpenter les rues de Kamph. Nini se derida rapidement. Elle etait bien trop occupee a decouvrir cette ville en faisant des remarques de-ci de-la, discutant avec Septembre, pour bouder.
-Au fait, c'est ta premiere fois a Kamph? Avec ton metier, tu dois bouger regulierement non?
A peine eut-elle le temps d'ecouter la reponse du sanctuari que Nini apercut un petit chaton, cache sous une poubelle. Sans hesitee, elle s'approcha du petit animal dans l'espoir de pouvoir jouer avec et le caresser. PEtite bete qui detala des qu'elle fut a moins de trois metres de lui. Evidemment, Nini n'allait pas le laisser s'enfuir ainsi! Elle se lanca a sa poursuite et courit dans quelques rues, passant par des ruelles et des passages etroits, sans savoir si l'autre androide la suivait ou pas. Et lorsqu'elle s'arreta de courir, ayant definitivement perdu le chaton de vue, elle n'avait strictement aucune idee d'ou elle etait... a part pour le fait qu'elle se trouvait dans un ruelle sombre, peut-etre bien a l'arriere d'un restaurant peu regardant sur les conditions d'hygiene.
- Spoiler:
- J'ecris depuis mon bureau, soit sans correcteur et sur un clavier qwerty... Et vue que je suis une feignasse, je me relis pas! Desolee pour les manques d'accent et les fautes!
Re: Chateau de sables et noix aux nems
Mer 8 Aoû - 19:29
Une chose est sûre ce n'est pas moi qui me moquerait d'elle, du moins pas tout de suite. Je venais d'entrevoir la résistance de ce robot ménager. La prochaine fois je ne m'inquiéterais pas et je pourrais lui restituer ses moqueries.
Elle repris la traversé du parc, c'est qu'aucun boulon ne manquait à l'intérieur. Joli travail. En retrouvant la ville c'était comme sortir d'une épaisse forêt et poser les pieds au milieu d'une mégapole. La conscience est surprise, le processeur un instant s'interroge sur ce changement si soudain d'atmosphère et de relief.
-Je suis déjà venu une ou deux fois, je me repère un peu.
Pour le travail. Un relais de la caserne n'était pas loin, cela évite que les gens parcourent des centaines de kilomètres pour porter plainte ! Mais surtout c'est très pratique de ne pas être obligé de retourner à la caserne quand une enquête prend des airs d'année sabbatique tant les résultats sont maigres...
-Hey !
Déjà qu'elle ne m'écoute pas quand je réponds à ses questions mais voilà qu'elle prend la fuite subitement !
-Attends !
Je me précipite derrière elle, jusqu'à voir le chaton qui s'enfuyait pris de panique de voir une androïde lui courir après. Un mouvement sur le côté, je détournais les yeux et... je perdais de vue Nini le temps d'une brève seconde.
Une seconde largement suffisante pour me rendre compte que j'étais perdu dans la ville, sans Nini, sans chaton.
Pourquoi n'ai-je pas moi-même téléchargé ce fameux plan...
-Nini !
Le main en porte-voix, j'espérais qu'elle capterait.
Une fenêtre à l'étage d'un immeuble s'ouvrit subitement et une voix de femme me lançait : "Ils y en a qui dorment à cette heure ci !"
-Sanctuari madame, il y a un problème ?
Sourire mécanique, loupiotes de vision nocturne. Elle me souhaitait une bonne nuit et referma sa fenêtre.
La tyrannie de la caserne. Ca ferait un bon livre, non ?
-Nini !
Comment on peut perdre une androïde d'un mètre soixante dix, rose et bruyante ?!
Elle repris la traversé du parc, c'est qu'aucun boulon ne manquait à l'intérieur. Joli travail. En retrouvant la ville c'était comme sortir d'une épaisse forêt et poser les pieds au milieu d'une mégapole. La conscience est surprise, le processeur un instant s'interroge sur ce changement si soudain d'atmosphère et de relief.
-Je suis déjà venu une ou deux fois, je me repère un peu.
Pour le travail. Un relais de la caserne n'était pas loin, cela évite que les gens parcourent des centaines de kilomètres pour porter plainte ! Mais surtout c'est très pratique de ne pas être obligé de retourner à la caserne quand une enquête prend des airs d'année sabbatique tant les résultats sont maigres...
-Hey !
Déjà qu'elle ne m'écoute pas quand je réponds à ses questions mais voilà qu'elle prend la fuite subitement !
-Attends !
Je me précipite derrière elle, jusqu'à voir le chaton qui s'enfuyait pris de panique de voir une androïde lui courir après. Un mouvement sur le côté, je détournais les yeux et... je perdais de vue Nini le temps d'une brève seconde.
Une seconde largement suffisante pour me rendre compte que j'étais perdu dans la ville, sans Nini, sans chaton.
Pourquoi n'ai-je pas moi-même téléchargé ce fameux plan...
-Nini !
Le main en porte-voix, j'espérais qu'elle capterait.
Une fenêtre à l'étage d'un immeuble s'ouvrit subitement et une voix de femme me lançait : "Ils y en a qui dorment à cette heure ci !"
-Sanctuari madame, il y a un problème ?
Sourire mécanique, loupiotes de vision nocturne. Elle me souhaitait une bonne nuit et referma sa fenêtre.
La tyrannie de la caserne. Ca ferait un bon livre, non ?
-Nini !
Comment on peut perdre une androïde d'un mètre soixante dix, rose et bruyante ?!
- Septembre
- Sanctuari
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