Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Jeu 14 Oct - 22:10
En cette belle après-midi, le travail semblait moins dur dans la cité d'Entre-Monde. Pourtant, avec les récents évènements qui secouèrent la ville, il était facile de penser que ses habitants étaient plus enclins à se cloitrer chez eux. Seulement, la majorité d'entre eux décida de s'occuper à reconstruire les bâtiments détruits il y avait quelques mois de cela. Debout sur le large rempart qu'était le quartier du Cerclon, un homme observait ces fameuses personnes s'affairer à la reconstruction de la ville. Surplombant le quartier médiéval d'Ordae, cet individu en blouson de cuir brun pouvait apercevoir des paysans, soldats en armures et autres mages user d'outils rudimentaires ou de magie pour rebâtir une route, réparer un toit ou sauver les dernières cultures d'un champs. Il pouvait aussi voir les différentes machines et autres entités mécaniques travailler sur le quartier-rempart dans un vacarme métallique. Bref, cet être, apparemment humain, avait une vue splendide, mais il ne semblait pas vouloir en profiter.
En effet, depuis plusieurs minutes, ses grands yeux noisettes fixaient un boulon posé au bord de la muraille d'acier tandis que ses bras balançaient lentement un fer 7 quelques centimètres au-dessus de ce même boulon. Vous l'aurez sans doute compris, l'homme avait dans l'idée de faire un petit golf. Mais pourquoi chercher à golfer dans un endroit pareil, me diriez-vous ? Et bien la réponse était simple. Cet être nommé Swing était un fervent pratiquant de ce sport pour lequel il avait déjà traversé une partie de l'univers. D'un geste fluide, il frappa le boulon tout en regardant un point précis au loin. L'ustensile s'envola alors, prenant une bonne hauteur. Puis, après avoir avoir parcouru deux bonnes centaines de mètres, il redescendit à toute vitesse, chutant directement dans la cheminée d'une chaumière situé plusieurs centaines de mètres plus bas. Ravi de son coup, Swing serra le poing :
"Encore une fois, la cible est atteinte. Quel superbe spot avant de reprendre le boulot !"
Un léger sourire se dessina alors sur son visage. Tranquillement, ce Vagabond de l'espace se retourna en jonglant avec son club de golf. Après une matinée de recherche infructueuse, rien de tel qu'un petit spot pour le remettre d'aplomb. Il pouvait maintenant redescendre dans le Cerclon et reprendre son activité principale depuis qu'il était coincé dans l'Entre-Monde, à savoir, retrouver un objet très important pour lui. Alors qu'il descendait les étages, Swing repensait à ce fameux objet capable de lui faire faire les plus beaux spots de sa vie, de lui faire vivre de grandes aventures et de lui offrir toujours un moyen de s'en sortir. Pour lui, cet objet était comme un compagnon de voyage qui avait disparu il y avait dix ans de cela et qu'il n'abandonnerai jamais. Connaissant la valeur technologique de son ami inanimé, le Vagabond passait régulièrement quelques jours à Cerclon afin de voir si personne ne l'aurait récupéré. Il questionnait les commerçants, les ferrailleurs ou des fois les simples passants à la recherche du moindre petit indice. Ainsi, quand il arriva dans une rue plutôt animée, il questionna le premier androïde qu'il croisa, sans porter attention au miroir que ce dernier portait entre ses lambeaux de peau artificiel et ses parties métalliques :
"Excusez-moi, vous n'auriez pas vu quelqu'un vendre, acheter ou se vanter d'avoir une mobylette spatiale dans le coin ? C'est un véhicule une place avec deux petites roues, un guidon et un gros réacteur sous la selle. Ça vous dit quelque chose ?"
En effet, depuis plusieurs minutes, ses grands yeux noisettes fixaient un boulon posé au bord de la muraille d'acier tandis que ses bras balançaient lentement un fer 7 quelques centimètres au-dessus de ce même boulon. Vous l'aurez sans doute compris, l'homme avait dans l'idée de faire un petit golf. Mais pourquoi chercher à golfer dans un endroit pareil, me diriez-vous ? Et bien la réponse était simple. Cet être nommé Swing était un fervent pratiquant de ce sport pour lequel il avait déjà traversé une partie de l'univers. D'un geste fluide, il frappa le boulon tout en regardant un point précis au loin. L'ustensile s'envola alors, prenant une bonne hauteur. Puis, après avoir avoir parcouru deux bonnes centaines de mètres, il redescendit à toute vitesse, chutant directement dans la cheminée d'une chaumière situé plusieurs centaines de mètres plus bas. Ravi de son coup, Swing serra le poing :
"Encore une fois, la cible est atteinte. Quel superbe spot avant de reprendre le boulot !"
Un léger sourire se dessina alors sur son visage. Tranquillement, ce Vagabond de l'espace se retourna en jonglant avec son club de golf. Après une matinée de recherche infructueuse, rien de tel qu'un petit spot pour le remettre d'aplomb. Il pouvait maintenant redescendre dans le Cerclon et reprendre son activité principale depuis qu'il était coincé dans l'Entre-Monde, à savoir, retrouver un objet très important pour lui. Alors qu'il descendait les étages, Swing repensait à ce fameux objet capable de lui faire faire les plus beaux spots de sa vie, de lui faire vivre de grandes aventures et de lui offrir toujours un moyen de s'en sortir. Pour lui, cet objet était comme un compagnon de voyage qui avait disparu il y avait dix ans de cela et qu'il n'abandonnerai jamais. Connaissant la valeur technologique de son ami inanimé, le Vagabond passait régulièrement quelques jours à Cerclon afin de voir si personne ne l'aurait récupéré. Il questionnait les commerçants, les ferrailleurs ou des fois les simples passants à la recherche du moindre petit indice. Ainsi, quand il arriva dans une rue plutôt animée, il questionna le premier androïde qu'il croisa, sans porter attention au miroir que ce dernier portait entre ses lambeaux de peau artificiel et ses parties métalliques :
"Excusez-moi, vous n'auriez pas vu quelqu'un vendre, acheter ou se vanter d'avoir une mobylette spatiale dans le coin ? C'est un véhicule une place avec deux petites roues, un guidon et un gros réacteur sous la selle. Ça vous dit quelque chose ?"
Re: Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Ven 15 Oct - 14:13
Heing ?
Mes capteurs visuels trop sensibles depuis la dernière réparation tressautent subitement, de l'extérieur mes yeux jaunes passent au rouge un bref instant. Mieux qu'un feu tricolor sauf que je fais pas dans le vert.
J'ai eu le temps d'apercevoir la masse de chaleur, être vivant et organique à en coire par la tache rouge qui me colle à la rétine malgré le retour en vision normal. La caméra bug, elle descend, remonte. Ah non, elle marche bien. Je l'ai juste regardé de la tête au pieds et les circuits imprimés qui me servent de neurones s'exclamment en coeur : Heing ?
-Une mobylette de quoi ?
J'ai l'air d'un annuaire "Pages jaunes" ? Il fait quoi avec un club de golf à la ceinture ? Les nanos pucent surchauffent déjà, le mal de tête assuré en trois mots. Je suis un robot. Les robots ne font jamais dans le simple. Je ne fais jamais dans le simple. Donc j'ai la migraine quand les idées tournent trop vite dans ma tête artificielle, je bug, deux secondes, sur lui et son visage singulier. Je ne suis pas prêt de l'oublier, encore plus que d'habitude en fait.
Mon regard traine sur son club de golf, encore. Rangé comme une épée ? Il faut avouer que les bretteurs font dans le pratique, lui aussi je suppose. Mais se trimballer avec un club. J'ai la profession qui me titille les narines. Les joueurs de golf ne courent pas les rues, alors son club il me fait pas envie. Un mot du chef et on serait déjà à la caserne. Mais techniquement y a rien dans mes fichiers contre lui.
J'arme un grand sourire à demi métallique.
-Des engins avec de gros réacteurs ça pullule ici.
Je pourrais lui montrer ceux que j'ai dans les mains mais c'est risquer un vol plané par dessus le rempart.
-Donnez plus de détails pour une recherche moins vaste.
Les gens me regardent toujours de travers quand je parle comme ça. Quand on voit le grand robot souriant, on oublie vite que dedans c'est un super ordinateurs qui travaille (voire plusieurs) mais la blague marche mieux à Tern qu'à Ordae. Souci de contexte temporel... Et ça marche pas très bien à Cerclon : souci d'humour mécanique. La moitié des androides du coin n'ont pas encore intégré le concept, je dois être l'un des rares idiots à qui on a greffé un système destiné à faire le zouave... Les autres sont du genre pratiques et utiles, mais pas très drôle. Je suis l'inverse.
Mes capteurs visuels trop sensibles depuis la dernière réparation tressautent subitement, de l'extérieur mes yeux jaunes passent au rouge un bref instant. Mieux qu'un feu tricolor sauf que je fais pas dans le vert.
J'ai eu le temps d'apercevoir la masse de chaleur, être vivant et organique à en coire par la tache rouge qui me colle à la rétine malgré le retour en vision normal. La caméra bug, elle descend, remonte. Ah non, elle marche bien. Je l'ai juste regardé de la tête au pieds et les circuits imprimés qui me servent de neurones s'exclamment en coeur : Heing ?
-Une mobylette de quoi ?
J'ai l'air d'un annuaire "Pages jaunes" ? Il fait quoi avec un club de golf à la ceinture ? Les nanos pucent surchauffent déjà, le mal de tête assuré en trois mots. Je suis un robot. Les robots ne font jamais dans le simple. Je ne fais jamais dans le simple. Donc j'ai la migraine quand les idées tournent trop vite dans ma tête artificielle, je bug, deux secondes, sur lui et son visage singulier. Je ne suis pas prêt de l'oublier, encore plus que d'habitude en fait.
Mon regard traine sur son club de golf, encore. Rangé comme une épée ? Il faut avouer que les bretteurs font dans le pratique, lui aussi je suppose. Mais se trimballer avec un club. J'ai la profession qui me titille les narines. Les joueurs de golf ne courent pas les rues, alors son club il me fait pas envie. Un mot du chef et on serait déjà à la caserne. Mais techniquement y a rien dans mes fichiers contre lui.
J'arme un grand sourire à demi métallique.
-Des engins avec de gros réacteurs ça pullule ici.
Je pourrais lui montrer ceux que j'ai dans les mains mais c'est risquer un vol plané par dessus le rempart.
-Donnez plus de détails pour une recherche moins vaste.
Les gens me regardent toujours de travers quand je parle comme ça. Quand on voit le grand robot souriant, on oublie vite que dedans c'est un super ordinateurs qui travaille (voire plusieurs) mais la blague marche mieux à Tern qu'à Ordae. Souci de contexte temporel... Et ça marche pas très bien à Cerclon : souci d'humour mécanique. La moitié des androides du coin n'ont pas encore intégré le concept, je dois être l'un des rares idiots à qui on a greffé un système destiné à faire le zouave... Les autres sont du genre pratiques et utiles, mais pas très drôle. Je suis l'inverse.
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
Messages : 355
Re: Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Dim 17 Oct - 16:20
Décidément, Swing trouvait les robots androïdes et autres créatures peuplant Cerclon très amusante. Voir un de ces êtres mécaniques aux allures sérieuses et froides avec des yeux qui clignotaient à la manière d'une guirlande de Noël terrienne ou d'un ver de Rusifilian 5, rien de tel pour distraire le Vagabond de l'Espace. Certes, comme il était d'un naturel très détendu, son amusement se traduisit par un simple sourire. S'en suivit la première réponse, ou plutôt question, du fameux androïde. Encore plus étrange que les pupilles guirlandes, l'ignorance de cet être, apparemment de dernier cris, fit écarquiller les yeux de l'entité organique :
"Une Mobylette Spatiale. Un véhicule de haute technologie permettant le voyage dans l'Espace. Vous ne connaissez pas ?"
Pendant qu'il questionnait son interlocuteur, Swing remarqua qu'il était perturbé par ce qu'il portait à la ceinture, son club de golf. Au début, il était content de voir une personne s'intéresser à un sport si distrayant et risqué que le golf. Puis, le Vagabond se rappela des paroles d'un vieux gnomes qu'il avait rencontré dans un bar, comme quoi certains habitants de Cerclon se mettait des tiges de métal, ou des manche à balai dans le postérieur pour avoir l'air plus coincé. Une pensée peu entraînante vint alors à l'esprit de Swing : et si l'androïde avait dans l'idée de s'enfoncer le club de golf du Touen dans l'arrière-train ? Le Vagabond commença discrètement à se méfier, tranquillement certes, mais il se méfiait quand même, posant fermement la main sur son fer 7. Surtout quand son interlocuteur lui fit un grand sourire avant de lui parler de gros réacteurs. Serait-ce un sous entendu ? Il voulait vraiment devenir un coincé ? Non, par chance, il ne s'agissait que d'une blague. En effet, juste après son sourire, l'androïde prit une voix robotique, parlant comme les distributeurs de vases de Pop 2. Se remettant à faire un sourire assez léger pour montrer qu'il avait pigé le trait d'humour de l'être mécanique, il répondit :
"Et bien ma mobylette a un guidon en forme de tuyau en métal formant une espèce de V vertical et dont les extrémité, recouvertes de caoutchouc, repartent à l'horizontale..."
Bref, un guidon de Harley Davidson terrienne, mais version mobylette :
"Le chassie est apparent et peint en rouge avec des flammes noirs..."
Trop la classe pour draguer les Autostoppeuses de l'Espace :
"La selle est posée sur un réacteur Vapatrovitt Mk II, débridé, je tiens à le préciser..."
Ne sachant pas s'il était illégal sur Entre-monde, comme sur vingt six autres planètes dont trois pouvaient le condamner à mort, Swing ne préféra pas mentionner le pot SuperNinja qu'il avait installé :
"Elle a un phare rond à l'avant dont la puissance est d'environ 16000 kWatts..."
Bien oui, allez traverser un champs d'astéroïdes dans le noir, vous :
"Contrôle technique OK, prix à débattre...euh...non, qu'est ce que je raconte. Elle n'est pas à vendre. Par contre, vous avez assez d'informations maintenant ? Ce véhicule vous dit quelque chose ?"
"Une Mobylette Spatiale. Un véhicule de haute technologie permettant le voyage dans l'Espace. Vous ne connaissez pas ?"
Pendant qu'il questionnait son interlocuteur, Swing remarqua qu'il était perturbé par ce qu'il portait à la ceinture, son club de golf. Au début, il était content de voir une personne s'intéresser à un sport si distrayant et risqué que le golf. Puis, le Vagabond se rappela des paroles d'un vieux gnomes qu'il avait rencontré dans un bar, comme quoi certains habitants de Cerclon se mettait des tiges de métal, ou des manche à balai dans le postérieur pour avoir l'air plus coincé. Une pensée peu entraînante vint alors à l'esprit de Swing : et si l'androïde avait dans l'idée de s'enfoncer le club de golf du Touen dans l'arrière-train ? Le Vagabond commença discrètement à se méfier, tranquillement certes, mais il se méfiait quand même, posant fermement la main sur son fer 7. Surtout quand son interlocuteur lui fit un grand sourire avant de lui parler de gros réacteurs. Serait-ce un sous entendu ? Il voulait vraiment devenir un coincé ? Non, par chance, il ne s'agissait que d'une blague. En effet, juste après son sourire, l'androïde prit une voix robotique, parlant comme les distributeurs de vases de Pop 2. Se remettant à faire un sourire assez léger pour montrer qu'il avait pigé le trait d'humour de l'être mécanique, il répondit :
"Et bien ma mobylette a un guidon en forme de tuyau en métal formant une espèce de V vertical et dont les extrémité, recouvertes de caoutchouc, repartent à l'horizontale..."
Bref, un guidon de Harley Davidson terrienne, mais version mobylette :
"Le chassie est apparent et peint en rouge avec des flammes noirs..."
Trop la classe pour draguer les Autostoppeuses de l'Espace :
"La selle est posée sur un réacteur Vapatrovitt Mk II, débridé, je tiens à le préciser..."
Ne sachant pas s'il était illégal sur Entre-monde, comme sur vingt six autres planètes dont trois pouvaient le condamner à mort, Swing ne préféra pas mentionner le pot SuperNinja qu'il avait installé :
"Elle a un phare rond à l'avant dont la puissance est d'environ 16000 kWatts..."
Bien oui, allez traverser un champs d'astéroïdes dans le noir, vous :
"Contrôle technique OK, prix à débattre...euh...non, qu'est ce que je raconte. Elle n'est pas à vendre. Par contre, vous avez assez d'informations maintenant ? Ce véhicule vous dit quelque chose ?"
Re: Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Lun 18 Oct - 17:42
Je ne peux empêcher mes circuits d'imprimer chaque mot, je retiens les descriptifs parfois un par un et enfin tous associés les uns aux autres. Ma cervelle mécanique fait un montage à sa sauce et je me retrouve avec la vision d'une bicyclette montée d'un réacteur de fusée. C'est pas interdit ces choses là ?
Physiquement cela se traduit par un regard vide bien que je le dévisage pendant toute sa description. J'en viens à me frotter les yeux pour les décoincer -limite- et un tic agacé se peint sur mon visage. Je l'avais dis, la blague ne fonctionne jamais à Cerclon... Et puisqu'il ne rit pas, ma vanne n'a vraiment pas fonctionné. Ou j'ai loupé un moment. Je rembobine ma mémoire. Rien. Je n'ai loupé que le vague sourire que je suis incapable d'interpréter.
-C'était...
à quoi bon lui dire que s'en était une je passerai juste pour le robot avec l'humour le plus pourri de tout le rempart. C'est sûrement déjà le cas.
-Jamais vu.
J'ai l'air d'une banque de donnée ? D'un dépôt-vente ? Du service des objets perdus de la mairie ? Oui ! Enfin Non ! Je suis un sanctuari, pas un chien de chasse.
Des flammes sur la carrosserie, une selle sur un gros réacteur, je m'en serais souvenu, surtout vu le bruit que ça doit faire et sans compter les excès de vitesse que ce truc doit être capable de produire. Je n'oublie jamais une prune quand j'en mets une (même si ça fait très longtemps que je n'ai pas fais la circulation. Encore heureux, les gosses venaient suspendre des boules de noël à mes doigts quand à force de garder le bras tendu mon articulation bloquait... Humiliante et triste profession).
-Si je peux te donner un conseil c'est de fouiller la décharge, mais t'en as pour des siècles vu la quantité de saloperies qu'il y a là bas. Et pas sûr que tu l'as retrouve le système de tri des déchets du quartier a déjà dû tout recycler pour d'autres utilisation.
Je regarde le sol, les métaux qui forment les murs... Avec de la chance elle est sous ses yeux ! Certes pas dans l'état auquel il s'attend mais il est probable qu'elle ne soit pas si loin.
-Sinon tu peux chercher au marché noir. si elle était encore en état de marche tu retrouveras peut-être les pièces détachées là bas. Ils y vendent tout et n'importe quoi de toute façon.
Sans coeur et sans pitié, je souris pour finalement lui avouer.
-Enfin, tu peux toujours essayer.
L'adoption du tutoiement c'était fait de manière automatique. Il m'arrive d'avoir un circuit qui grille là haut. En réalité, rien ne grille ni ne coince là haut, mais si je dois l'avouer une fois dans ma vie -très longue- d'androïde, c'est surtout qu'il m'arrive d'être pris d'une flemme soudaine. Je suis comme les humains en moins organique et comme eux je m'ennuie parfois, je me sens l'envie de ne rien faire et de présumé d'une absence totale de mes forces. La flemingite aigue touche aussi les robots... Et quand les gamins du quartier débarquaient pour me transformer en bonhomme de neige c'était plus drôle de les regarder faire en faisant mine d'être coincé que de les renvoyer dans les jupes de leur mère. Quoique maintenant, le patron s'amuse à m'envoyer dans des zones soit trop humide soit ensablée... Et quand je reviens on croirait que j'ai développé la maladie de Parkinson en version mécanique (avec des grincements dignes du poids de métal qui fait mon corps de rêve), finalement la circulation c'était tranquille comme mission.
Physiquement cela se traduit par un regard vide bien que je le dévisage pendant toute sa description. J'en viens à me frotter les yeux pour les décoincer -limite- et un tic agacé se peint sur mon visage. Je l'avais dis, la blague ne fonctionne jamais à Cerclon... Et puisqu'il ne rit pas, ma vanne n'a vraiment pas fonctionné. Ou j'ai loupé un moment. Je rembobine ma mémoire. Rien. Je n'ai loupé que le vague sourire que je suis incapable d'interpréter.
-C'était...
à quoi bon lui dire que s'en était une je passerai juste pour le robot avec l'humour le plus pourri de tout le rempart. C'est sûrement déjà le cas.
-Jamais vu.
J'ai l'air d'une banque de donnée ? D'un dépôt-vente ? Du service des objets perdus de la mairie ? Oui ! Enfin Non ! Je suis un sanctuari, pas un chien de chasse.
Des flammes sur la carrosserie, une selle sur un gros réacteur, je m'en serais souvenu, surtout vu le bruit que ça doit faire et sans compter les excès de vitesse que ce truc doit être capable de produire. Je n'oublie jamais une prune quand j'en mets une (même si ça fait très longtemps que je n'ai pas fais la circulation. Encore heureux, les gosses venaient suspendre des boules de noël à mes doigts quand à force de garder le bras tendu mon articulation bloquait... Humiliante et triste profession).
-Si je peux te donner un conseil c'est de fouiller la décharge, mais t'en as pour des siècles vu la quantité de saloperies qu'il y a là bas. Et pas sûr que tu l'as retrouve le système de tri des déchets du quartier a déjà dû tout recycler pour d'autres utilisation.
Je regarde le sol, les métaux qui forment les murs... Avec de la chance elle est sous ses yeux ! Certes pas dans l'état auquel il s'attend mais il est probable qu'elle ne soit pas si loin.
-Sinon tu peux chercher au marché noir. si elle était encore en état de marche tu retrouveras peut-être les pièces détachées là bas. Ils y vendent tout et n'importe quoi de toute façon.
Sans coeur et sans pitié, je souris pour finalement lui avouer.
-Enfin, tu peux toujours essayer.
L'adoption du tutoiement c'était fait de manière automatique. Il m'arrive d'avoir un circuit qui grille là haut. En réalité, rien ne grille ni ne coince là haut, mais si je dois l'avouer une fois dans ma vie -très longue- d'androïde, c'est surtout qu'il m'arrive d'être pris d'une flemme soudaine. Je suis comme les humains en moins organique et comme eux je m'ennuie parfois, je me sens l'envie de ne rien faire et de présumé d'une absence totale de mes forces. La flemingite aigue touche aussi les robots... Et quand les gamins du quartier débarquaient pour me transformer en bonhomme de neige c'était plus drôle de les regarder faire en faisant mine d'être coincé que de les renvoyer dans les jupes de leur mère. Quoique maintenant, le patron s'amuse à m'envoyer dans des zones soit trop humide soit ensablée... Et quand je reviens on croirait que j'ai développé la maladie de Parkinson en version mécanique (avec des grincements dignes du poids de métal qui fait mon corps de rêve), finalement la circulation c'était tranquille comme mission.
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
Messages : 355
Re: Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Mer 20 Oct - 21:06
Finalement, après avoir cru que son interlocuteur s'était littéralement déconnecté, ce dernier finit par répondre à Swing. Comme le Vagabond de l'Espace aurait pu s'en douter, la description précise de son cher véhicule n'aida l'androïde à s'en souvenir. Connaissant à peu près les êtres mécaniques, le jeune homme savait que leur mémoire était souvent extrêmement bonne et, s'il ignoré le nom de mobylette spatiale, il y avait fort à parier qu'une description détaillée ne lui ferait rien. Pour Swing avait espéré qu'un individu aussi proche de la technologie qu'un robot puisse connaître le fleuron de l'industrie spatiale des Vagabond de l'Espace. Tout en baissant les yeux d'un air légèrement déçu, l'être organique dit :
- Ah, tant pis, merci quand même...
Il soupira alors et se prépara alors à reprendre ses recherches quand l'androïde eut l'idée de lui donner un conseil. Il lui parla de la décharge du quartier, émettant l'hypothèse que la mobylette avait était détruite. Quelle mauvaise l'entité mécanique venait d'avoir, déclenchant une réaction incontrôlable. Le visage de Swing passa de sa détente habituelle à un air ahuri. En un instant, il sauta sur le robot qui, sous le poids de son interlocuteur, avait peu de chances de vaciller. Le Vagabond de l'Espace attrapa le col en métal de l'androïde et tenta de le secouer en déclarant terrifié :
- Non ! Pas ma mobylette ! Ils n'ont tout de même pas recyclé ma mobylette !!
Et oui, c'est qu'il y tiens comme la prunelle de ses yeux à son moyen de transport. L'évocation de sa destruction totale était bien l'une des seules chose qui sortait Swing de son flegme naturel. Il ne pouvait pas supporté d'avoir ainsi perdu un ami de près de cinquante ans. Par chance, l'androïde parla ensuite d'une autre hypothèse impliquant le marché noir. La mobylette serait encore en pièce détachés là-bas ? Pas grave, le Vagabond pouvait toujours les ré-assembler sans problèmes. Aussi rapidement qu'elle était apparue, la frayeur de Swing disparue, laissant la place à un visage nettement plus détendu, comme après avoir abusé de champignons rigolos. Calmement, il descendit du robot, essaya de remettre son col de métal en place, même si ce dernier n'avait sûrement pas bougé, et dit :
- Merci beaucoup du conseil mon ami. Je vais de ce pas au marché noir.
Sur ces mots, le Vagabond quitta son interlocuteur et reprit sa marche avec espoir. Puis, après quelques secondes, il revint vers l'androïde et lui demanda d'un air légèrement embarrassé :
- Euh...au fait...vous sauriez pas où il se trouve se marché noir, par hasard ?
- Ah, tant pis, merci quand même...
Il soupira alors et se prépara alors à reprendre ses recherches quand l'androïde eut l'idée de lui donner un conseil. Il lui parla de la décharge du quartier, émettant l'hypothèse que la mobylette avait était détruite. Quelle mauvaise l'entité mécanique venait d'avoir, déclenchant une réaction incontrôlable. Le visage de Swing passa de sa détente habituelle à un air ahuri. En un instant, il sauta sur le robot qui, sous le poids de son interlocuteur, avait peu de chances de vaciller. Le Vagabond de l'Espace attrapa le col en métal de l'androïde et tenta de le secouer en déclarant terrifié :
- Non ! Pas ma mobylette ! Ils n'ont tout de même pas recyclé ma mobylette !!
Et oui, c'est qu'il y tiens comme la prunelle de ses yeux à son moyen de transport. L'évocation de sa destruction totale était bien l'une des seules chose qui sortait Swing de son flegme naturel. Il ne pouvait pas supporté d'avoir ainsi perdu un ami de près de cinquante ans. Par chance, l'androïde parla ensuite d'une autre hypothèse impliquant le marché noir. La mobylette serait encore en pièce détachés là-bas ? Pas grave, le Vagabond pouvait toujours les ré-assembler sans problèmes. Aussi rapidement qu'elle était apparue, la frayeur de Swing disparue, laissant la place à un visage nettement plus détendu, comme après avoir abusé de champignons rigolos. Calmement, il descendit du robot, essaya de remettre son col de métal en place, même si ce dernier n'avait sûrement pas bougé, et dit :
- Merci beaucoup du conseil mon ami. Je vais de ce pas au marché noir.
Sur ces mots, le Vagabond quitta son interlocuteur et reprit sa marche avec espoir. Puis, après quelques secondes, il revint vers l'androïde et lui demanda d'un air légèrement embarrassé :
- Euh...au fait...vous sauriez pas où il se trouve se marché noir, par hasard ?
Re: Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Ven 22 Oct - 18:58
Tout juste déséquilibré, mes senseurs ont intégré le risque à la seconde où il me bondissait dessus pour chercher à me secouer. Léger comme garçon, un peu hystérique aussi. Mes genoux se sont fléchis sous la pression des alertes qui rugissaient dans ma caboche, j'ai ré-équilibré ma position quand il beuglait contre le recyclage. Il faudrait lui expliquer qu'un appareil paumé dans la cambrousse, si on ne le recycle pas ça devient un polluant très dangereux. Un zèbre courant au vent pourrait trébuché sur le métal rouillé et se trancher la tête ! Les métaux lourds contenus là dedans pourraient polluer une nappe d'eau et empoisonner les poissons qui seraient mangé par une bande d'homme-lions en forêt et là Bang! une série de morts pas empoisonnement ! Son réacteur avec ce qu'il contient pourrait faire muter une plante apparemment inoffensive et re-bang! des pollens dangereux qui viennent créer une pandémie dans notre beau territoire ou une invasion de cette plante mutante très encombrante.
Sauf que j'ai pas le temps de lui expliquer la thèse qui peut prendre un certain temps, ma montre indique l'heure du commencement pas sûr qu'elle fonctionne encore quand j'aurais terminé. Il s'en va déjà et me laisse comme un robot ahuri à la tension très basse... Je le regarde partir, un oeil sur ma montre en me disant qu'elle est peut-être mal réglée quand il revient. Un sourire, bref, un peu forcé, un peu désolé, fugace s'imprime sur ma demi lèvre de "peau" et ma lèvre métallique.
-Magna, tout droit vers le Nord. Je t'accompagne ?
Il est pourtant bien visible mon miroir de sanctuari... Passons outre, je le range dans ma poche et j'engage la marche. Depuis le rempart c'est pas bien compliqué d'y aller suffit de tourner jusqu'à un ascenseur et de descendre sur la terre ferme. De là, on peut marcher jusqu'au marché (ils ont un peu merder sur l'algorithme censé m'aider à travailler ma syntaxe) ou on peut aller jusqu'à une plateforme d'embarquement d'une montgolfière, descendre dans Magna et finir par trouver l'endroit. Sauf que je ne peux pas prendre ni de Hi-bou, ni de montgolfière. Ils sont déjà forcé de lâcher du lest quand je monte dans un zeppelin... Trop lourd il parait.
-Prend l'ascenseur, descend sur Magna. C'est au Nord. Précisément, c'est tellement grand que tu trouveras facilement. Fais attention c'est un quartier dangereux et... Je vais venir avec toi c'est plus sûr.
Si ce gars ressort avec un truc louche de là bas j'aurais de nouveau du travail à donner à Stern -ou à Ez, c'est kif-kif- ou je peux ignorer le boulot à venir...
On s'en fiche un peu du marché noir. Le patron il m'a toujours pas payé pour ma dernière mission, j'attendrai mon salaire avant de reprendre du service.
Sauf que j'ai pas le temps de lui expliquer la thèse qui peut prendre un certain temps, ma montre indique l'heure du commencement pas sûr qu'elle fonctionne encore quand j'aurais terminé. Il s'en va déjà et me laisse comme un robot ahuri à la tension très basse... Je le regarde partir, un oeil sur ma montre en me disant qu'elle est peut-être mal réglée quand il revient. Un sourire, bref, un peu forcé, un peu désolé, fugace s'imprime sur ma demi lèvre de "peau" et ma lèvre métallique.
-Magna, tout droit vers le Nord. Je t'accompagne ?
Il est pourtant bien visible mon miroir de sanctuari... Passons outre, je le range dans ma poche et j'engage la marche. Depuis le rempart c'est pas bien compliqué d'y aller suffit de tourner jusqu'à un ascenseur et de descendre sur la terre ferme. De là, on peut marcher jusqu'au marché (ils ont un peu merder sur l'algorithme censé m'aider à travailler ma syntaxe) ou on peut aller jusqu'à une plateforme d'embarquement d'une montgolfière, descendre dans Magna et finir par trouver l'endroit. Sauf que je ne peux pas prendre ni de Hi-bou, ni de montgolfière. Ils sont déjà forcé de lâcher du lest quand je monte dans un zeppelin... Trop lourd il parait.
-Prend l'ascenseur, descend sur Magna. C'est au Nord. Précisément, c'est tellement grand que tu trouveras facilement. Fais attention c'est un quartier dangereux et... Je vais venir avec toi c'est plus sûr.
Si ce gars ressort avec un truc louche de là bas j'aurais de nouveau du travail à donner à Stern -ou à Ez, c'est kif-kif- ou je peux ignorer le boulot à venir...
On s'en fiche un peu du marché noir. Le patron il m'a toujours pas payé pour ma dernière mission, j'attendrai mon salaire avant de reprendre du service.
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
Messages : 355
Re: Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Dim 24 Oct - 21:39
Enfin, Swing allait connaître l'emplacement de ce fameux marché noir. Enfin, il savoir où sa grande amie s'était cachée depuis dix ans et cette vertigineuse chute de près d'un kilomètre. Enfin, la mobylette du Vagabond était à portée de son fer 7. Avec sa décontraction habituelle, mais non sans laisser passer un petit tremblement d'excitation, l'être organique écouta son homologue mécanique avec attention. Ce dernier lui indiqua le quartier de Magna, situé au Nord de la Ville. Dans sa grande gentillesse cybernétique, il proposa même à Swing de l'accompagner, ceux à quoi notre ami répondit :
- Merci pour la proposition mais ne vous en faites pas, je sais me défendre tout seul. Et puis mon Capitaine m'en ferait voir de toutes les couleurs si elle apprenait que j'ai besoin d'aide pour me rendre dans un coupe-gorge comme Magna...attendez une minute, vous avez bien dit Magna ?
Par la roche volcanique coincée dans une gorge de Cerbère, Swing vint de réaliser où se situait le marché noir. Il mit alors sa main devant ses yeux tout en secouant la tête de gauche à droite. Le quartier de Magna, une partie de la ville que le Vagabond avait déjà visité et qui ne lui avait pas laissé de bons souvenirs. Si la première fois, un gobelin tenta de l'arnaquer en lui vendant une bicyclette à laquelle il avait attaché un vieux réacteur de fusée, Swing faillit perdre la vie lors de sa seconde visite parce qu'une masse gélatineuse s'était prise d'amour pour son club de golf. Il ne valait d'ailleurs pas mentionner les évènements qui lui valurent d'être mal vu par la communauté des receleurs de bijoux. Bref, la concentration de mauvaises expériences était si grande que le Vagabond n'avait même pas réaliser que quand quelqu'un parlait du Marché Noir, c'était évidemment celui de Magna. Après que l'androïde expliquait précisément la marche à suivre pour se rendre dans le quartier et proposa une nouvelle fois d'accompagner Swing, ce dernier déclara :
- Vous savez, finalement, c'est une bonne idée que vous m'accompagnez. J'ai quelques ardoises à Magna et je pense qu'un grand gaillard comme vous pourrait avoir son utilité. Merci à vous de vous proposer si gentiment.
Le Vagabond se mit alors à marché à côté du robot et réagit enfin quand il aperçu l'objet que l'être mécanique fourrait dans sa poche :
- Non, non, ne rangez pas votre bijou surtout. Ça fait gangster et ça inspire le respect à certains revendeurs mal lunés. D'ailleurs, c'est très joli comme breloque, qu'est ce que ça représente ?
Et oui, même au bout de dix ans passé dans l'Entre-Monde, il est possible de ne pas connaître les insignes des Sanctuaris, du moins jusqu'à maintenant...ou pas.
- Merci pour la proposition mais ne vous en faites pas, je sais me défendre tout seul. Et puis mon Capitaine m'en ferait voir de toutes les couleurs si elle apprenait que j'ai besoin d'aide pour me rendre dans un coupe-gorge comme Magna...attendez une minute, vous avez bien dit Magna ?
Par la roche volcanique coincée dans une gorge de Cerbère, Swing vint de réaliser où se situait le marché noir. Il mit alors sa main devant ses yeux tout en secouant la tête de gauche à droite. Le quartier de Magna, une partie de la ville que le Vagabond avait déjà visité et qui ne lui avait pas laissé de bons souvenirs. Si la première fois, un gobelin tenta de l'arnaquer en lui vendant une bicyclette à laquelle il avait attaché un vieux réacteur de fusée, Swing faillit perdre la vie lors de sa seconde visite parce qu'une masse gélatineuse s'était prise d'amour pour son club de golf. Il ne valait d'ailleurs pas mentionner les évènements qui lui valurent d'être mal vu par la communauté des receleurs de bijoux. Bref, la concentration de mauvaises expériences était si grande que le Vagabond n'avait même pas réaliser que quand quelqu'un parlait du Marché Noir, c'était évidemment celui de Magna. Après que l'androïde expliquait précisément la marche à suivre pour se rendre dans le quartier et proposa une nouvelle fois d'accompagner Swing, ce dernier déclara :
- Vous savez, finalement, c'est une bonne idée que vous m'accompagnez. J'ai quelques ardoises à Magna et je pense qu'un grand gaillard comme vous pourrait avoir son utilité. Merci à vous de vous proposer si gentiment.
Le Vagabond se mit alors à marché à côté du robot et réagit enfin quand il aperçu l'objet que l'être mécanique fourrait dans sa poche :
- Non, non, ne rangez pas votre bijou surtout. Ça fait gangster et ça inspire le respect à certains revendeurs mal lunés. D'ailleurs, c'est très joli comme breloque, qu'est ce que ça représente ?
Et oui, même au bout de dix ans passé dans l'Entre-Monde, il est possible de ne pas connaître les insignes des Sanctuaris, du moins jusqu'à maintenant...ou pas.
Re: Dites, vous n'auriez pas vu... [PV Septembre]
Jeu 28 Oct - 15:49
*On y va, non ? Trop tard, je viens quand même ! *
C'était sans compter l'humeur très changeante du golfeur. Je tiquais au mot 'ardoises' et je ne sentis rien des risques que je prenais soudainement en l'accompagnant au marché noir. Qui sera le premier à se faire taper dessus si on attire les mauvais bougres ? Moi évidemment.
Et qui sera le premier robot à perdre patience ? Moi aussi. Je l'ai regardé de la tête aux pieds. Je ne sais pas, j'imaginais sûrement voir un bas de camisole ou quelque chose me faisant penser qu'il vaudrait mieux l'accompagner au sanctuaire plutôt qu'au marché noir. Pas de chance, pour moi, de l'extérieur il semblait tout à fait normal. Hormis un club de golf à sa ceinture en guise d'épée au fourreau. C'est sûr, pas avec ça qu'on sauvera notre peau si on s'attire des ennuis.
-Laisse ça représente rien, mais c'est fragile.
Un ting! plus tard nous étions dans l'ascenseur matelassé de rouge avec une musique digne d'un enterrement pour nous aider à patienter. Même avec des nerfs d'acier ça vous reste dans l'oreille et pendant des heures cette musique de mauvaise qualité vous trotte dans la tête. C'est comme chanter René la taupe pendant 3 ou 4 heures, ça devient vite... épuisant.
-Et sinon t'es déjà allé au marché noir ?
Je baissais les yeux sur lui l'air de rien. Sanctuari un jour...
-Ton capitaine te préfèrera en vie plutôt que mort, je suppose.
Le miens ? Il s'en fiche complètement, à chaque fois que je lui amène quelqu'un j'ai une chance sur deux qu'il oublie de me payer mon salaire. Ce grippe-sou... Un nouveau Ting! qui me grippa un circuit et les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. J'y songeais un peu tard, c'est vrai, mais cette mobylette même en pièces détachées je ne savais pas du tout à quoi elle ressemblait. J'imaginais... à peu près.
-S'ils ont repeints et modifiés les pièces tu feras comment sans ta mobylette ? Elle était si précieuse que ça ?
C'était sans compter l'humeur très changeante du golfeur. Je tiquais au mot 'ardoises' et je ne sentis rien des risques que je prenais soudainement en l'accompagnant au marché noir. Qui sera le premier à se faire taper dessus si on attire les mauvais bougres ? Moi évidemment.
Et qui sera le premier robot à perdre patience ? Moi aussi. Je l'ai regardé de la tête aux pieds. Je ne sais pas, j'imaginais sûrement voir un bas de camisole ou quelque chose me faisant penser qu'il vaudrait mieux l'accompagner au sanctuaire plutôt qu'au marché noir. Pas de chance, pour moi, de l'extérieur il semblait tout à fait normal. Hormis un club de golf à sa ceinture en guise d'épée au fourreau. C'est sûr, pas avec ça qu'on sauvera notre peau si on s'attire des ennuis.
-Laisse ça représente rien, mais c'est fragile.
Un ting! plus tard nous étions dans l'ascenseur matelassé de rouge avec une musique digne d'un enterrement pour nous aider à patienter. Même avec des nerfs d'acier ça vous reste dans l'oreille et pendant des heures cette musique de mauvaise qualité vous trotte dans la tête. C'est comme chanter René la taupe pendant 3 ou 4 heures, ça devient vite... épuisant.
-Et sinon t'es déjà allé au marché noir ?
Je baissais les yeux sur lui l'air de rien. Sanctuari un jour...
-Ton capitaine te préfèrera en vie plutôt que mort, je suppose.
Le miens ? Il s'en fiche complètement, à chaque fois que je lui amène quelqu'un j'ai une chance sur deux qu'il oublie de me payer mon salaire. Ce grippe-sou... Un nouveau Ting! qui me grippa un circuit et les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. J'y songeais un peu tard, c'est vrai, mais cette mobylette même en pièces détachées je ne savais pas du tout à quoi elle ressemblait. J'imaginais... à peu près.
-S'ils ont repeints et modifiés les pièces tu feras comment sans ta mobylette ? Elle était si précieuse que ça ?
- Spoiler:
- Je te propose de nous rejoindre au marché noir
- Septembre
- Sanctuari
- Suivi : Fiche journal
Titre : Lin, Curo, Altera, Hermes, Wyrd
Race : Androide
Statut : Sanctuari
Notes : Noah -Precious- (petit oiseau "colibri")
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