Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Mer 29 Juil - 13:19
Doucement, je secouais la tête, réprimant un sourire. Cela aurait du m'amuser, et quelque part, ça m'amusait. D'une certaine façon, quoiqu'un peu différemment que pour les autres.
"Non je ne mange pas. Ni ne bois. Je n'ai besoin que de respirer."
Je ne m'étendis pas sur le sujet, volontairement... Il n'était peut-être pas nécessaire de lui expliquer la différence entre mon peuple et les autres peuples... Ce qui faisait que je ne me nourrissait pas.
"Mais il peut même respirer sous l'eau, et la fumée ne l'étouffe pas!"
Abel s'était accroupi à côté de moi, posant ses mains sur ma cuisse pour regarder l'elfe, les yeux brillants. Emerveillé de pouvoir apprendre ceci à cet apprenti alchimiste, qui l'impressionnait tant. Parce que lui, il était quelque chose, alors que l'enfant n'était rien. Rien de plus qu'un petit orphelin, que personne ne regardait, à qui personne n'attachait d'importance. Ainsi entouré, de cet elfe, de moi, il devait avoir l'impression de fréquenter des gens exceptionnels. Je posai une main sur son épaule d'enfant, le priant sans un mot de ne pas en rajouter. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais expliqué à Abel ces différences physiques, entre lui, et moi.
Comme je ne disais rien, il se chargea de continuer, répondant à la question posée à son sujet. Et après tout, c'était lui qui était concerné. Alors, il pouvait bien répondre...
"Moi je suis né ici, enfin je crois... J'ai pas des parents ou de famille, je suis tout seul. Et Briac, c'est juste mon ami. Tu as des amis toi?"
Abel parlait vite, comme souvent. Je l'écoutai sans l'interrompre... Je ne savais pas non plus d'où il venait. Il était né après mon arrivée ici, jamais je n'aurais pu savoir. Chez moi, les miens le savaient. Je tournai la tête vers l'elfe, pour le plaisir de voir la conversation se poursuivre. Abel se pencha d'avantage en avant, lentement je portai une main à la tempe de mon masque, mon visage dissimulé se crispant légèrement. Mais je gardai le silence, espérant que ce bruit sourd que j'entendais dans ma tête de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, n'était du qu'à l'éloignement des miens...
"Non je ne mange pas. Ni ne bois. Je n'ai besoin que de respirer."
Je ne m'étendis pas sur le sujet, volontairement... Il n'était peut-être pas nécessaire de lui expliquer la différence entre mon peuple et les autres peuples... Ce qui faisait que je ne me nourrissait pas.
"Mais il peut même respirer sous l'eau, et la fumée ne l'étouffe pas!"
Abel s'était accroupi à côté de moi, posant ses mains sur ma cuisse pour regarder l'elfe, les yeux brillants. Emerveillé de pouvoir apprendre ceci à cet apprenti alchimiste, qui l'impressionnait tant. Parce que lui, il était quelque chose, alors que l'enfant n'était rien. Rien de plus qu'un petit orphelin, que personne ne regardait, à qui personne n'attachait d'importance. Ainsi entouré, de cet elfe, de moi, il devait avoir l'impression de fréquenter des gens exceptionnels. Je posai une main sur son épaule d'enfant, le priant sans un mot de ne pas en rajouter. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais expliqué à Abel ces différences physiques, entre lui, et moi.
Comme je ne disais rien, il se chargea de continuer, répondant à la question posée à son sujet. Et après tout, c'était lui qui était concerné. Alors, il pouvait bien répondre...
"Moi je suis né ici, enfin je crois... J'ai pas des parents ou de famille, je suis tout seul. Et Briac, c'est juste mon ami. Tu as des amis toi?"
Abel parlait vite, comme souvent. Je l'écoutai sans l'interrompre... Je ne savais pas non plus d'où il venait. Il était né après mon arrivée ici, jamais je n'aurais pu savoir. Chez moi, les miens le savaient. Je tournai la tête vers l'elfe, pour le plaisir de voir la conversation se poursuivre. Abel se pencha d'avantage en avant, lentement je portai une main à la tempe de mon masque, mon visage dissimulé se crispant légèrement. Mais je gardai le silence, espérant que ce bruit sourd que j'entendais dans ma tête de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, n'était du qu'à l'éloignement des miens...
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Mer 29 Juil - 22:21
Oloef apprit que Briac, ne pouvait vivre sans manger ni boire. Il avait simplement besoin de respirer. Mais ce qui étonna le plus l'elfe c'était que Briac pouvait aussi respirer sous l'eau ! D'après les informations d'Abel, que l'elfe ne mit pas en doute. Cet homme masqué venait d'un peuple passionnant, Oloef aurai aimé en apprendre davantage, mais la sagesse prit le dessus, il ne demanda rien de plus. Bien qu'il appréciait ce peuple avec le peu d'information qu'il savait, son peuple à lui restait le plus beau. Un silence pesait sur le haut de la tour. Oloef partit alors dans ses pensées. Les festivités, les chants et la mélodie des elfes lui manquaient. Ses proches, enfin ceux qu'ils considéraient comme ses proches. Ses amies, mais aussi Tia, une jeune et belle elfe à la chevelure argentée, aux yeux turquoises et...
-"Moi je suis né ici, enfin je crois... J'ai pas des parents ou de famille, je suis tout seul. Et Briac, c'est juste mon ami. Tu as des amis toi?"
Un échange silencieux s'était fait entre les deux amis, car Abel avait prit la parole alors que la question avait été posée à Briac. La réponse fut vague, mais l'elfe comprit que cet enfant n'avait quasiment aucun souvenir de son enfance. Aucun ami, mis à part ce Briac qui paraissait très proche de l'enfant. Oloef acquisa de la tête et répondit à la question posé par l'enfant.
-"Je suis nouveau dans ce miroir. Je connais seulement mon maître et quelques rencontres. Caliope, une jeune demoiselle très charmante. Puis aussi Selene, une démonne emplie de gentillesse, et de politesse. Mais de là où je viens, je connaissais énormément de monde, nous nous connaissions tous et nous saluons tous. Je n'avais pas de rival, mais deux amis très proche, Elwë et Finwë. Ce sont deux frères jumeaux. J'avais aussi une petite amie...Tia."
Il n'avait parlé à personne en particulier, ne s'adressant pas plus à Briac qu'à Abel. On peut même dire qu'il parlait seul, comme s'il cherchait à se convaincre lui-même, que ces amis-là avaient bien existé. Loin de son peuple, Oloef se sentait bien seul. Prenant une intonnation douce il demanda au jeune.
-"Et toi Abel ? Tu n'as aucun souvenir de ton passé ?"
-"Moi je suis né ici, enfin je crois... J'ai pas des parents ou de famille, je suis tout seul. Et Briac, c'est juste mon ami. Tu as des amis toi?"
Un échange silencieux s'était fait entre les deux amis, car Abel avait prit la parole alors que la question avait été posée à Briac. La réponse fut vague, mais l'elfe comprit que cet enfant n'avait quasiment aucun souvenir de son enfance. Aucun ami, mis à part ce Briac qui paraissait très proche de l'enfant. Oloef acquisa de la tête et répondit à la question posé par l'enfant.
-"Je suis nouveau dans ce miroir. Je connais seulement mon maître et quelques rencontres. Caliope, une jeune demoiselle très charmante. Puis aussi Selene, une démonne emplie de gentillesse, et de politesse. Mais de là où je viens, je connaissais énormément de monde, nous nous connaissions tous et nous saluons tous. Je n'avais pas de rival, mais deux amis très proche, Elwë et Finwë. Ce sont deux frères jumeaux. J'avais aussi une petite amie...Tia."
Il n'avait parlé à personne en particulier, ne s'adressant pas plus à Briac qu'à Abel. On peut même dire qu'il parlait seul, comme s'il cherchait à se convaincre lui-même, que ces amis-là avaient bien existé. Loin de son peuple, Oloef se sentait bien seul. Prenant une intonnation douce il demanda au jeune.
-"Et toi Abel ? Tu n'as aucun souvenir de ton passé ?"
Dernière édition par Oloef le Mer 5 Aoû - 13:28, édité 5 fois
- Invité
- Invité
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Ven 31 Juil - 10:33
Du coin de l'oeil, j'observai le visage mobile de l'enfant, passer de l'émerveillement à l'étonnement, à la compassion. Moi, je n'eus aucune réaction, je ne pris même pas la peine de faire semblant, contrairement à d'habitude. J'avais autre chose en tête, cette autre chose dont j'avais de plus en plus de mal à me défaire.
"Tu les retrouveras un jour. Les amis, on les retrouve toujours."
Il se basait sur sa propre expérience pour parler, sauf que ce qu'il savait sur l'amitié était plus que limité... J'étais son seul ami. Et j'étais loin d'être un ami comme les autres. C'était vrai que nous deux, on s'était toujours retrouvé, même sans prendre rendez-vous. Alors oui, pour Abel, les amis n'étaient jamais définitivement perdus...
L'enfant se rassit les jambes dans le vide, les mains posées bien à plat de part et d'autre de ses jambes. Il baissa les yeux vers la rue, battant des pieds. Les enfants humains savaient être si simple que ça en devenait fascinant...
"Moi je me souviens juste que j'ai grandi ici. Mon passé il est tout petit, je suis pas très vieux. Plus tard j'aurais pleins de choses à rac..."
Il s'arrêta, comme un grondement bizarre nous parvenait. Je ne me levai pas, Abel si, s'approchant de l'endroit d'où était venu le bruit.
"Vous avez entendu?"
Il tendit la main vers une poutre qui avait servi à la construction de la tour, comptant d'appuyer dessus pour pouvoir regarder à l'étage du dessous. A cet endroit, des pierres avaient été retirée du sol, probablement pas un habitant du coin. A peine je me retournais pour observer sa progression, que le bruit se fit de nouveau entendre. J'ouvris la bouche pour conseiller à l'enfant de revenir vers nous...
Je n'eus pas le temps de prononcer un mot, que la poutre cédait. Dans un grand fracas qui me fit porter les mains à mes oreilles, le sol s'effondra sous Abel alors qu'il lâchait un cri strident. Je me redressais sur un genou, et pour une fois la peur que je sentis fut bien réelle et mienne. Sans le vouloir, sans appeler quoique ce soit, un quelconque sentiment. Toutes les peurs que j'avais vu, que j'avais croisé dans les yeux des gens, toutes ces peurs je les sentis m'envahir. Je vis le sol continuer de se fendre jusqu'à moi, et resta immobile.
Je ne savais pas contrôler la peur, celle des autres ou la mienne. Je ne contrôlais aucun sentiment, parce que je n'en avais aucun... D'habitude. Je m'attendis à avoir mal, sachant que si je tombais je ne m'en sortirais pas indemne. Nous étions un peuple de spectateur, fragile... J'espérais juste que la chute ne me serait pas fatale.
J'en étais là dans mes pensées, quand j'eus le réflexe de poser une main sur le bras de l'elfe. Instinct de conservation... Puis ma peur changea. J'écarquillai les yeux, sentant que si quelque chose clochait ici, sous mes yeux, quelque chose clochait également dans ma tête... Quelque chose n'y était pas à sa place... Quelque chose était entrain de s'installer dans la plaine qui vivait en moins, et qui, dans notre dimension, contenait les miens. Ici elle était vide... Elle l'était, d'une certaine façon. Ma main libre se porta à la tempe de mon masque.
Jamais je n'avais eut le sentiment d'être un individu. Jamais je n'avais eut aussi peur de moi-même...
"Tu les retrouveras un jour. Les amis, on les retrouve toujours."
Il se basait sur sa propre expérience pour parler, sauf que ce qu'il savait sur l'amitié était plus que limité... J'étais son seul ami. Et j'étais loin d'être un ami comme les autres. C'était vrai que nous deux, on s'était toujours retrouvé, même sans prendre rendez-vous. Alors oui, pour Abel, les amis n'étaient jamais définitivement perdus...
L'enfant se rassit les jambes dans le vide, les mains posées bien à plat de part et d'autre de ses jambes. Il baissa les yeux vers la rue, battant des pieds. Les enfants humains savaient être si simple que ça en devenait fascinant...
"Moi je me souviens juste que j'ai grandi ici. Mon passé il est tout petit, je suis pas très vieux. Plus tard j'aurais pleins de choses à rac..."
Il s'arrêta, comme un grondement bizarre nous parvenait. Je ne me levai pas, Abel si, s'approchant de l'endroit d'où était venu le bruit.
"Vous avez entendu?"
Il tendit la main vers une poutre qui avait servi à la construction de la tour, comptant d'appuyer dessus pour pouvoir regarder à l'étage du dessous. A cet endroit, des pierres avaient été retirée du sol, probablement pas un habitant du coin. A peine je me retournais pour observer sa progression, que le bruit se fit de nouveau entendre. J'ouvris la bouche pour conseiller à l'enfant de revenir vers nous...
Je n'eus pas le temps de prononcer un mot, que la poutre cédait. Dans un grand fracas qui me fit porter les mains à mes oreilles, le sol s'effondra sous Abel alors qu'il lâchait un cri strident. Je me redressais sur un genou, et pour une fois la peur que je sentis fut bien réelle et mienne. Sans le vouloir, sans appeler quoique ce soit, un quelconque sentiment. Toutes les peurs que j'avais vu, que j'avais croisé dans les yeux des gens, toutes ces peurs je les sentis m'envahir. Je vis le sol continuer de se fendre jusqu'à moi, et resta immobile.
Je ne savais pas contrôler la peur, celle des autres ou la mienne. Je ne contrôlais aucun sentiment, parce que je n'en avais aucun... D'habitude. Je m'attendis à avoir mal, sachant que si je tombais je ne m'en sortirais pas indemne. Nous étions un peuple de spectateur, fragile... J'espérais juste que la chute ne me serait pas fatale.
J'en étais là dans mes pensées, quand j'eus le réflexe de poser une main sur le bras de l'elfe. Instinct de conservation... Puis ma peur changea. J'écarquillai les yeux, sentant que si quelque chose clochait ici, sous mes yeux, quelque chose clochait également dans ma tête... Quelque chose n'y était pas à sa place... Quelque chose était entrain de s'installer dans la plaine qui vivait en moins, et qui, dans notre dimension, contenait les miens. Ici elle était vide... Elle l'était, d'une certaine façon. Ma main libre se porta à la tempe de mon masque.
Jamais je n'avais eut le sentiment d'être un individu. Jamais je n'avais eut aussi peur de moi-même...
Dernière édition par Briac le Sam 1 Aoû - 9:45, édité 1 fois
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Ven 31 Juil - 16:02
Abel racontait que plus tard, il aura des aventures à raconter. Mais avant même qu'il eût le temps de finir sa phrase. Un craquement sonore retentit. Un craquement lourd et abasourdissant. Oloef tous ses sens aux aguets, regarda le bas de la tour. De la poussière tombait doucement puis grace à sa vision élevée il pouvait voir sur le sol un amas de pierre. Abel regarda l'elfe et Briac. Dans son regard se lisait la peur et la surprise. Briac se leva la main sur l'épaule du jeune. Celui-ci anxieux demanda.
"Vous avez entendu?"
-"Oui j'ai entendu... et c'est inquiétant. La tour n'est pas solide, ce n'est pas un bon présage."
Bien sûr que l'elfe avait entendu, le grondement avait dû se faire entendre dans toute la vallée. Briac lui ne répondit pas. Abel qui devait être de nature curieuse, car il avança afin de regarder en bas. Doucement l'enfant progressa s'en prêter attention au moindre danger. Oloef vit Briac ouvrir la bouche, mais avant qu'il puisse dire nul mot. Un éboulement emporta le petit accompagné de son cri perçant. Un énorme fissure rampait vers les deux hommes à vitesse grand V. Les yeux d'Oloef s'écarquilla par la stupéfaction. C'était arrivé si vite. La main de Briac s'accrocha au bras de l'elfe. Il paraissait paralysé, il ne bougeait plus et ne voulait plus réagir.
Tout n'était pas encore perdu. Oloef ne réfléchit pas et attrapa Briac et le lança dans le vide. Oloef ne s'en fit pas pour lui, c'était un homme sûr de lui et Oloef en était sur, il était plein de ressources. Il trouvera une solution lors de sa descente et au pire des cas, l'elfe pourra le guérir de ses blessure à l'aide de son don, qui n'avait jamais dévoilé. Puis courant à une vitesse surnaturelle due à sa race Oloef sauta dans le trou dans lequel Abel était tombé. Le petit était toujours en chute libre et le sol se rapprochait dangereusement de lui. L'elfe apparut à ses côtés, prit l'enfant et amortit la chute de ses longues jambes. Ses genoux fléchirent, l'enfant les yeux clos paraissait dormir dans ses bras, mais il ne dormait pas.
De la poussière s'élevait des murs et des pierres tombaient de partout. Couvrant la tête de l'enfant de ses mains, Oloef courut à travers les débris, essayant au maximum d'éviter les chutes de pierres. Les escaliers étaient là ! Juste devant lui. Il les traversa sautant les marches quatre à quatre à grande vitesse. Il était enfin arrivé en bas de la tour, la porte toujours au sol, n'était pas un obstacle pour l'elfe, il l'enjamba et sortit. Il courru le plus loin possible dans la clairière, voulant à tout prix s'éloigner de la tour qui tombait en ruine. Il vit à quelques mètres de lui, Briac debout entre les arbres. Il le rejoignit.
"Vous avez entendu?"
-"Oui j'ai entendu... et c'est inquiétant. La tour n'est pas solide, ce n'est pas un bon présage."
Bien sûr que l'elfe avait entendu, le grondement avait dû se faire entendre dans toute la vallée. Briac lui ne répondit pas. Abel qui devait être de nature curieuse, car il avança afin de regarder en bas. Doucement l'enfant progressa s'en prêter attention au moindre danger. Oloef vit Briac ouvrir la bouche, mais avant qu'il puisse dire nul mot. Un éboulement emporta le petit accompagné de son cri perçant. Un énorme fissure rampait vers les deux hommes à vitesse grand V. Les yeux d'Oloef s'écarquilla par la stupéfaction. C'était arrivé si vite. La main de Briac s'accrocha au bras de l'elfe. Il paraissait paralysé, il ne bougeait plus et ne voulait plus réagir.
Tout n'était pas encore perdu. Oloef ne réfléchit pas et attrapa Briac et le lança dans le vide. Oloef ne s'en fit pas pour lui, c'était un homme sûr de lui et Oloef en était sur, il était plein de ressources. Il trouvera une solution lors de sa descente et au pire des cas, l'elfe pourra le guérir de ses blessure à l'aide de son don, qui n'avait jamais dévoilé. Puis courant à une vitesse surnaturelle due à sa race Oloef sauta dans le trou dans lequel Abel était tombé. Le petit était toujours en chute libre et le sol se rapprochait dangereusement de lui. L'elfe apparut à ses côtés, prit l'enfant et amortit la chute de ses longues jambes. Ses genoux fléchirent, l'enfant les yeux clos paraissait dormir dans ses bras, mais il ne dormait pas.
De la poussière s'élevait des murs et des pierres tombaient de partout. Couvrant la tête de l'enfant de ses mains, Oloef courut à travers les débris, essayant au maximum d'éviter les chutes de pierres. Les escaliers étaient là ! Juste devant lui. Il les traversa sautant les marches quatre à quatre à grande vitesse. Il était enfin arrivé en bas de la tour, la porte toujours au sol, n'était pas un obstacle pour l'elfe, il l'enjamba et sortit. Il courru le plus loin possible dans la clairière, voulant à tout prix s'éloigner de la tour qui tombait en ruine. Il vit à quelques mètres de lui, Briac debout entre les arbres. Il le rejoignit.
- Invité
- Invité
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Sam 1 Aoû - 10:27
N'ayant pas vécu assez longtemps, l'enfant ne vit pas vraiment sa vie défiler sous ses yeux. Il n'eut que le temps de se dire "alors, je vais mourir?" avant d'imaginer son corps s'écraser parmi les pierres et les poutres qui s'effondraient autour de lui. Il s'attendit au choc, à avoir mal, souhaita mourir vite... Mais rien ne vint. Le sol ne se fit pas sentir sous son dos. Aucune douleur.
A travers ses yeux mi clos, il aperçu l'elfe... Soulagé, mais encore terrifié par le bâtiment qui s'écroulait peu à peu, et qu'ils n'avait pas encore quitté, il se blottit dans les bras de l'apprenti alchimiste, comme s'il s'agissait d'un refuge dans lequel rien ne pourrait l'atteindre.
De mon côté, j'avais été poussé dans le vide sans comprendre ce qui m'arrivait... Je n'étais pas un être habitué à l'action, mais depuis dix ans que j'étais ici, j'avais réussi à apprivoiser certains réflexes. Entrainé vers le sol par mon poids, je tendis une main, effleurant le mur, de plus en plus vite, de plus en plus longtemps, pour ralentir ma chute. Je n'avais pas l'impression de bouger volontairement... C'était plus comme si mon corps se mouvait naturellement... Ou à la demande de quelqu'un d'autre.
Un instant, je tentai de me suspendre des deux mains à une poutre, mais du abandonner l'idée en sentant mes épaules gémirent sous mon poids ainsi que le choc. Sans insister, je lâchai prise, ralenti encore un peu plus... Quoique probablement pas suffisamment pour éviter une quelconque blessure. Quand je touchai le sol, encore une fois je réagis sans même y penser. Je me reçu sur l'épaule, roulant sur moi-même jusqu'à quelques mètres de la tour. J'étais en bas, et chose surprenante, j'étais vivant...
Ce ne fut qu'après, que je sentis la douleur, à travers l'épaule, le long du bras, le long de la clavicule, dans les côtes de ce côté-ci, dans la hanche. Un gémissement triste m'échappa, alors que tant bien que mal, je me relevais, boitillant jusqu'aux arbres en me tenant le bras.
*Replis-toi dans la plaine... Là-bas, tu échapperas à la douleur...*
Je n'étais pas un aventurier, avoir mal m'était quasiment inconnu. Je ne prenais jamais de risque, j'étais toujours extrêmement prudent dans ce monde où un accident était si vite arrivé. Mécaniquement, et ne souhaitant plus qu'une chose: ne plus avoir mal, je me réfugiai dans la plaine des miens, m'y tapissant comme une bête terrifié. Je ne pensais plus avec le sang froid des miens, je ne pensais plus du tout. Je savais seulement, que j'avais mal, et que je ne voulais plus le sentir.
Lentement... Il passa l'une de ses mains d'esprit, au dessus de l'âme de mon âme, refermant sur moi le piège qu'il avait tissé, depuis qu'il avait trouvé cet endroit... Immense, au coeur d'un être... Peuplé, et si vide... Idéal. Un corps enfin en mesure de recevoir son âme... La tour effondrée, la chute... Moi, j'en avais tout oublié. Immobile dans un coin de la plaine, j'étais devenu une proie facile.
Avec un rire intérieur, il s'étira à la place de mon âme, ouvrit mes yeux, écarta mes doigts. Il n'y avait plus que lui. Il jeta un bref regard à son côté gauche, épaule, bras, clavicule et côtes, hanche... Il ignorait la douleur, mais ne pouvait presque pas bouger ce côté. Souriant malgré tout sous son masque, il se retourna, juste à temps pour voir l'elfe arriver. Son esprit fusa dans ma mémoire, à la recherche du bon souvenir. Oloef, cet elfe... Il était bien là. Comme tant d'autres.
"Oloef... Je crains de devoir solliciter tes talents de guérisseur..."
Sous mon masque, son sourire s'agrandit... Enfin, c'était de nouveau son tour de vivre.
A travers ses yeux mi clos, il aperçu l'elfe... Soulagé, mais encore terrifié par le bâtiment qui s'écroulait peu à peu, et qu'ils n'avait pas encore quitté, il se blottit dans les bras de l'apprenti alchimiste, comme s'il s'agissait d'un refuge dans lequel rien ne pourrait l'atteindre.
De mon côté, j'avais été poussé dans le vide sans comprendre ce qui m'arrivait... Je n'étais pas un être habitué à l'action, mais depuis dix ans que j'étais ici, j'avais réussi à apprivoiser certains réflexes. Entrainé vers le sol par mon poids, je tendis une main, effleurant le mur, de plus en plus vite, de plus en plus longtemps, pour ralentir ma chute. Je n'avais pas l'impression de bouger volontairement... C'était plus comme si mon corps se mouvait naturellement... Ou à la demande de quelqu'un d'autre.
Un instant, je tentai de me suspendre des deux mains à une poutre, mais du abandonner l'idée en sentant mes épaules gémirent sous mon poids ainsi que le choc. Sans insister, je lâchai prise, ralenti encore un peu plus... Quoique probablement pas suffisamment pour éviter une quelconque blessure. Quand je touchai le sol, encore une fois je réagis sans même y penser. Je me reçu sur l'épaule, roulant sur moi-même jusqu'à quelques mètres de la tour. J'étais en bas, et chose surprenante, j'étais vivant...
Ce ne fut qu'après, que je sentis la douleur, à travers l'épaule, le long du bras, le long de la clavicule, dans les côtes de ce côté-ci, dans la hanche. Un gémissement triste m'échappa, alors que tant bien que mal, je me relevais, boitillant jusqu'aux arbres en me tenant le bras.
*Replis-toi dans la plaine... Là-bas, tu échapperas à la douleur...*
Je n'étais pas un aventurier, avoir mal m'était quasiment inconnu. Je ne prenais jamais de risque, j'étais toujours extrêmement prudent dans ce monde où un accident était si vite arrivé. Mécaniquement, et ne souhaitant plus qu'une chose: ne plus avoir mal, je me réfugiai dans la plaine des miens, m'y tapissant comme une bête terrifié. Je ne pensais plus avec le sang froid des miens, je ne pensais plus du tout. Je savais seulement, que j'avais mal, et que je ne voulais plus le sentir.
Lentement... Il passa l'une de ses mains d'esprit, au dessus de l'âme de mon âme, refermant sur moi le piège qu'il avait tissé, depuis qu'il avait trouvé cet endroit... Immense, au coeur d'un être... Peuplé, et si vide... Idéal. Un corps enfin en mesure de recevoir son âme... La tour effondrée, la chute... Moi, j'en avais tout oublié. Immobile dans un coin de la plaine, j'étais devenu une proie facile.
Avec un rire intérieur, il s'étira à la place de mon âme, ouvrit mes yeux, écarta mes doigts. Il n'y avait plus que lui. Il jeta un bref regard à son côté gauche, épaule, bras, clavicule et côtes, hanche... Il ignorait la douleur, mais ne pouvait presque pas bouger ce côté. Souriant malgré tout sous son masque, il se retourna, juste à temps pour voir l'elfe arriver. Son esprit fusa dans ma mémoire, à la recherche du bon souvenir. Oloef, cet elfe... Il était bien là. Comme tant d'autres.
"Oloef... Je crains de devoir solliciter tes talents de guérisseur..."
Sous mon masque, son sourire s'agrandit... Enfin, c'était de nouveau son tour de vivre.
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Sam 1 Aoû - 21:18
L'enfant était toujours immobile dans les bras de l'elfe lorsque celui-ci progressait vers Briac. Oloef ne laissait parraître aucun signe d'essoufflement ou encore de fatigue. Il ralentit puis finit par marcher afin de rejoindre Briac. Quand à lui, Briac semblait être blessé. Son épaule gauche semblait être déboîté, ou encore cassé. Son bras était plié anormalement. Quand à sa main droite, elle était posée sur son flanc gauche, qui laissait penser que quelques côtes étaient cassées. Puis il arriva face à lui, Olef lui lança un bref sourire. Un sourire d'excuse, car quelques minutes auparavant, l'elfe avait balancé Briac du haut de la tour. D'après les réactions de Briac, Oloef avait déduit que celui-ci ne lui en voulait nullement. Oloef frotta du pied le sol afin de le rendre lisse pour ensuite déposer le petit homme.
"Oloef... Je crains de devoir solliciter tes talents de guérisseur..."
-" Oui oui ! Bien-sûr. Briac... je suis désolé, je ne voulais pas. Non je n'avais pas le choix. Je ne savais pas ce que tu comment réagir j'ai donc pris l'initiative. Excuse moi."
Laissant les justifications de côté il demanda à Briac de s'assoir afin d'analyser les blessures. Oloef s'installa face à Briac, fermant les yeux. Sa méditation commençait. Son maître, son père adoptif lui avait apprit à maitriser son pouvoir jusqu'au contrôle total.
Les yeux d'Oloef étant fermés, il voyait les ténèbres, puis la lumière vint. Une nouvelle vision s'offrait à lui. Il pouvait dès maintenant parcourir la totalité du corps de Briac. Il pouvait voir chaques molécules qui parcouraient le corps de Briac, chaques cellules. Ce qu'il fit. Il commença par la tête. Aucun signe inquiétant s'était présenté à lui. Peut-être un léger mal de tête. Il descendit au visage, aucune blessure physique et intérieure. Le cou, idem. Le haut du dos avait subit un choc violent qui avait mené au cassement de la clavicule gauche et à la déchirure du ligament de l'épaule gauche, ah ! Une fracture se cachait dérière le déboitement de l'épaule. La cage thoracique, c'était de très peu enfoncée, mais fort heureusement les poumons ainsi que le coeur étaient intacts. Trois côtes étaient cassées. Le bassin n'avait rien subi ainsi que les hanches. Quand aux jambes, elles étaient intinctes ! Un exploit, seule une entorse à la cheville paraissait.
-" Ta clavicule est cassée, tes ligaments de l'épaule gauche se sont déchirés ainsi que fracturé. Ta cage thoracique est légèrement enfoncée, mais aucun soucis si je puisse dire, tes organes vitaux ne sont pas touchés. Trois côtes sont cassées. Le plus étonnant sont tes jambes ! Aucune fracture, rien ! Par contre, tu as une entorse à la cheville droite."
Il avait parlé sans ouvrir ses yeux, toujours en totale concentration. Puis après avoir prévenue Briac qu'il allait intervenir, il passa à l'acte. Aussitôt de l'énergie quitta son corps pour pénétrer dans celui du blessé. Oloef se concentra sur les ligaments déchirés de Briac, une nouvelle vague de puissance s'enfuya du corps de l'elfe pour se réfugier dans celui de l'homme masqué. Lentement les ligaments se rejoignirent pour ne faire qu'un. Une masse osseuse se reforma dans la fracture réparant l'épaule ainsi que la clavicule. La cage thoracique ressortie pour se replacer à sa place d'origine, laissant l'oxygène pénétrer dans les poumons de Briac plus aisément. Le moment qui allait être le plus douloureux pour Briac était le soin des côtes. Celle-ci allaient se ressoudaient en très peu de temps, ne laissant aucun répit au corps humain. Enfin si le corps de la personne était bien humain...
Des gouttes de sueurs commençaient à perler du front de l'elfe et sa respiration haletante.
Dans un effort très épuisant Oloef déferla ses dernières ressources dans l'abdomen de Briac. Oloef était en manque d'énergie, donc instinctivement il puisa dans sa bague magique lui redonnant la force de continuer. Seulement sa fatigue était encore là, elle ! Oloef laissa échapper un haut le coeur. Aussitôt il sortit de sa transe et quitta le corps de Briac. Des nausées le prenaient, l'empêchant d'accomplir la fin de sa tâche.
-"Excuse moi encore une fois Briac" Sa respiration fâcheuse l'empêcha de finir sa phrase. " Ta cheville... Je n'ai pas pu."
"Oloef... Je crains de devoir solliciter tes talents de guérisseur..."
-" Oui oui ! Bien-sûr. Briac... je suis désolé, je ne voulais pas. Non je n'avais pas le choix. Je ne savais pas ce que tu comment réagir j'ai donc pris l'initiative. Excuse moi."
Laissant les justifications de côté il demanda à Briac de s'assoir afin d'analyser les blessures. Oloef s'installa face à Briac, fermant les yeux. Sa méditation commençait. Son maître, son père adoptif lui avait apprit à maitriser son pouvoir jusqu'au contrôle total.
Les yeux d'Oloef étant fermés, il voyait les ténèbres, puis la lumière vint. Une nouvelle vision s'offrait à lui. Il pouvait dès maintenant parcourir la totalité du corps de Briac. Il pouvait voir chaques molécules qui parcouraient le corps de Briac, chaques cellules. Ce qu'il fit. Il commença par la tête. Aucun signe inquiétant s'était présenté à lui. Peut-être un léger mal de tête. Il descendit au visage, aucune blessure physique et intérieure. Le cou, idem. Le haut du dos avait subit un choc violent qui avait mené au cassement de la clavicule gauche et à la déchirure du ligament de l'épaule gauche, ah ! Une fracture se cachait dérière le déboitement de l'épaule. La cage thoracique, c'était de très peu enfoncée, mais fort heureusement les poumons ainsi que le coeur étaient intacts. Trois côtes étaient cassées. Le bassin n'avait rien subi ainsi que les hanches. Quand aux jambes, elles étaient intinctes ! Un exploit, seule une entorse à la cheville paraissait.
-" Ta clavicule est cassée, tes ligaments de l'épaule gauche se sont déchirés ainsi que fracturé. Ta cage thoracique est légèrement enfoncée, mais aucun soucis si je puisse dire, tes organes vitaux ne sont pas touchés. Trois côtes sont cassées. Le plus étonnant sont tes jambes ! Aucune fracture, rien ! Par contre, tu as une entorse à la cheville droite."
Il avait parlé sans ouvrir ses yeux, toujours en totale concentration. Puis après avoir prévenue Briac qu'il allait intervenir, il passa à l'acte. Aussitôt de l'énergie quitta son corps pour pénétrer dans celui du blessé. Oloef se concentra sur les ligaments déchirés de Briac, une nouvelle vague de puissance s'enfuya du corps de l'elfe pour se réfugier dans celui de l'homme masqué. Lentement les ligaments se rejoignirent pour ne faire qu'un. Une masse osseuse se reforma dans la fracture réparant l'épaule ainsi que la clavicule. La cage thoracique ressortie pour se replacer à sa place d'origine, laissant l'oxygène pénétrer dans les poumons de Briac plus aisément. Le moment qui allait être le plus douloureux pour Briac était le soin des côtes. Celle-ci allaient se ressoudaient en très peu de temps, ne laissant aucun répit au corps humain. Enfin si le corps de la personne était bien humain...
Des gouttes de sueurs commençaient à perler du front de l'elfe et sa respiration haletante.
Dans un effort très épuisant Oloef déferla ses dernières ressources dans l'abdomen de Briac. Oloef était en manque d'énergie, donc instinctivement il puisa dans sa bague magique lui redonnant la force de continuer. Seulement sa fatigue était encore là, elle ! Oloef laissa échapper un haut le coeur. Aussitôt il sortit de sa transe et quitta le corps de Briac. Des nausées le prenaient, l'empêchant d'accomplir la fin de sa tâche.
-"Excuse moi encore une fois Briac" Sa respiration fâcheuse l'empêcha de finir sa phrase. " Ta cheville... Je n'ai pas pu."
Dernière édition par Oloef le Dim 2 Aoû - 22:57, édité 1 fois
- Invité
- Invité
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Sam 1 Aoû - 22:38
Il sentit mon corps se ressouder, guérir peu à peu grâce à l'elfe.
Je voulu relever la tête, quitter notre plaine... Et n'en fut pas capable. Je voulu appeler, mais ne le pu. Je voulu bouger, tendre la main vers Oloef... Oloef? Il ne m'avait même pas donné son nom... Je tentai de parler à Abel, mais ma bouche, comme le reste de mon corps, ne m'appartenait plus. Je ne connaissais pas la tristesse, pourtant j'en aurais pleuré.
"Ne t'excuse pas. Sans toi je serais mort. Et puis, mon peuple possède un physique fragile, tu n'es pas responsable."
C'était comme lire un livre, ou regarder un film. On voit, on entend, mais on ne peut rien faire. Incapable de quoique ce soit, je m'en retournai au fin fond de ma plaine, sentant plus que jamais le poids du vide qui l'habitait. Tapis dans un coin, mon âme se recroquevilla sur elle-même, se laissant aller au désespoir soudain qui m'envahissait. Et j'entendis, raisonner autour de moi l'écho de ma voix, prononçant des mots que ne pensait pas, pardonnant avec la grâce d'un grand prince...
"Oublie ma cheville, tu as fait plus que je n'en demandai."
Il sourit avec la gentillesse d'un Judas, tendant une main pour la poser sur l'épaule du jeune elfe. Son pouvoir de guérison était assez impressionnant, et il n'avait pas espéré se retrouvait avec, en tout et pour tout, une cheville foulée. Il avait senti chaque os se ressouder, et il en aurait crier de douleur s'il n'avait été si euphorique, de nouveau dans un corps tout à lui.
Abel, remit de ses émotions, se mit debout, attendit que ses jambes arrêtent de trembler, avant de venir à côté de l'elfe. Nausées ou pas, l'enfant passa ses bras autour du coup de l'apprenti alchimiste.
"Merci..."
"Abel, l'intéressé tourna la tête vers moi, va chercher de l'eau je te prie."
Il ne se le fit pas répéter, et parti en courant dans les bois, en direction d'un court d'eau où il pourrait remplir sa gourde vide. L'Inconnu se retourna vers l'elfe, restant assis près de lui. Abel loin, il reprit la parole à l'intention d'Oloef, sentant avec satisfaction mon âme rester immobile et passive. Qu'y pouvait-je? Bon sang... Je n'étais pas un battant, un guerrier... J'étais aussi incapable devant lui, qu'au sommet de la tour s'écroulant.
A l'aise comme un poisson dans l'eau, mes yeux verts pétillèrent de sa propre joie.
"Demande-moi ce que tu veux... Je ne possède rien, mais tu nous as sauvé. Parle, et dis-moi comment te remercier..."
Je voulu relever la tête, quitter notre plaine... Et n'en fut pas capable. Je voulu appeler, mais ne le pu. Je voulu bouger, tendre la main vers Oloef... Oloef? Il ne m'avait même pas donné son nom... Je tentai de parler à Abel, mais ma bouche, comme le reste de mon corps, ne m'appartenait plus. Je ne connaissais pas la tristesse, pourtant j'en aurais pleuré.
"Ne t'excuse pas. Sans toi je serais mort. Et puis, mon peuple possède un physique fragile, tu n'es pas responsable."
C'était comme lire un livre, ou regarder un film. On voit, on entend, mais on ne peut rien faire. Incapable de quoique ce soit, je m'en retournai au fin fond de ma plaine, sentant plus que jamais le poids du vide qui l'habitait. Tapis dans un coin, mon âme se recroquevilla sur elle-même, se laissant aller au désespoir soudain qui m'envahissait. Et j'entendis, raisonner autour de moi l'écho de ma voix, prononçant des mots que ne pensait pas, pardonnant avec la grâce d'un grand prince...
"Oublie ma cheville, tu as fait plus que je n'en demandai."
Il sourit avec la gentillesse d'un Judas, tendant une main pour la poser sur l'épaule du jeune elfe. Son pouvoir de guérison était assez impressionnant, et il n'avait pas espéré se retrouvait avec, en tout et pour tout, une cheville foulée. Il avait senti chaque os se ressouder, et il en aurait crier de douleur s'il n'avait été si euphorique, de nouveau dans un corps tout à lui.
Abel, remit de ses émotions, se mit debout, attendit que ses jambes arrêtent de trembler, avant de venir à côté de l'elfe. Nausées ou pas, l'enfant passa ses bras autour du coup de l'apprenti alchimiste.
"Merci..."
"Abel, l'intéressé tourna la tête vers moi, va chercher de l'eau je te prie."
Il ne se le fit pas répéter, et parti en courant dans les bois, en direction d'un court d'eau où il pourrait remplir sa gourde vide. L'Inconnu se retourna vers l'elfe, restant assis près de lui. Abel loin, il reprit la parole à l'intention d'Oloef, sentant avec satisfaction mon âme rester immobile et passive. Qu'y pouvait-je? Bon sang... Je n'étais pas un battant, un guerrier... J'étais aussi incapable devant lui, qu'au sommet de la tour s'écroulant.
A l'aise comme un poisson dans l'eau, mes yeux verts pétillèrent de sa propre joie.
"Demande-moi ce que tu veux... Je ne possède rien, mais tu nous as sauvé. Parle, et dis-moi comment te remercier..."
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Dim 2 Aoû - 23:30
Tout en posant sa main sur l'épaule de l'elfe, Briac exprima ses pensées. Il était reconnaissant envers Oloef de ce soin. C'est vrai, Oloef n'avait jamais soigné de tels blessures. Celles qui l'avaient toujours soignées n'étaient qu'artificielles ou peu importante. Aussitôt la différence se vit pour l'elfe, il avait été jusqu'au bout de ses forces, il a même été jusqu'à puiser dans sa précieuse bague. Oloef s'était promis d'utiliser sa bague que lorsqu'une urgence s'offrait à lui. C'était le cas. Lorsque l'elfe regarda Briac, aucun regret ne fut surface.
-"C'est normal, sans moi la tour ne se serait pas effondrée et tu n'aurais pas chuté de la tour non plus."
L'elfe avait été sincère. C'est vrai que sans lui, la tour aurait survécue. Briac et Abel avait l'habitude de venir régulièrement. Jamais elle ne s'était effondrée. Elle est tombée à l'arrivée d'Oloef. En parlant d'Abel, celui-ci se leva de son lit de fortune pour rejoindre Oloef. Le jeune garçon fit un geste qu'Oloef n'aurait jamais soupçonné. L'enfant avait passé son bras autour du coup de l'elfe, bien qu'il était sur le point de vomir. Abel dit un seul mot.
"Merci"
Un mot unique, dans lequel Oloef ressentit la gratitude. Briac reprit la parole afin de demander au jeune homme d'aller chercher de l'eau à la source la plus proche. L'elfe se douta que l'enfant savait où il allait. Lui qui avait toujours vécue dans ce lieu si triste, si seul. Puis contre tout attente Briac demanda une chose à Oloef.
"Demande-moi ce que tu veux... Je ne possède rien, mais tu nous as sauvé. Parle, et dis-moi comment te remercier..."
Jamais cette idée n'avait effleuré l'esprit de l'elfe. Pour l'elfe cela avait été tout naturel surtout que c'était lui le coupable ! Il fallait bien réparer les dégâts causés. Il avait été éduqué comme ça, tu fais une bêtise, tu répares du mieux que tu puisses faire. Oloef surprit répondit.
-"Je ne te demande rien... Chez moi un service est gratuit." Oloef réfléchit puis rajouta sur un ton jovial "Mais je ne refuse pas de détails de là où tu viens."
La fatigue prenait petit à petit l'elfe. Ses jambes ne le supportées plus. Elles tremblaient légèrement, obligeant Oloef à s'asseoir sur le sol. Il sentait qu'il n'avait plus la force de continuer sa route. Il allait devoir camper ici ce soir... Jamais il ne pourrait rejoindre Elantra sans perdre connaissance. Laissant échapper un soupir, Oloef demanda.
-"Mon ami, que direz-vous de conter votre récits à la belle étoile ?"
-"C'est normal, sans moi la tour ne se serait pas effondrée et tu n'aurais pas chuté de la tour non plus."
L'elfe avait été sincère. C'est vrai que sans lui, la tour aurait survécue. Briac et Abel avait l'habitude de venir régulièrement. Jamais elle ne s'était effondrée. Elle est tombée à l'arrivée d'Oloef. En parlant d'Abel, celui-ci se leva de son lit de fortune pour rejoindre Oloef. Le jeune garçon fit un geste qu'Oloef n'aurait jamais soupçonné. L'enfant avait passé son bras autour du coup de l'elfe, bien qu'il était sur le point de vomir. Abel dit un seul mot.
"Merci"
Un mot unique, dans lequel Oloef ressentit la gratitude. Briac reprit la parole afin de demander au jeune homme d'aller chercher de l'eau à la source la plus proche. L'elfe se douta que l'enfant savait où il allait. Lui qui avait toujours vécue dans ce lieu si triste, si seul. Puis contre tout attente Briac demanda une chose à Oloef.
"Demande-moi ce que tu veux... Je ne possède rien, mais tu nous as sauvé. Parle, et dis-moi comment te remercier..."
Jamais cette idée n'avait effleuré l'esprit de l'elfe. Pour l'elfe cela avait été tout naturel surtout que c'était lui le coupable ! Il fallait bien réparer les dégâts causés. Il avait été éduqué comme ça, tu fais une bêtise, tu répares du mieux que tu puisses faire. Oloef surprit répondit.
-"Je ne te demande rien... Chez moi un service est gratuit." Oloef réfléchit puis rajouta sur un ton jovial "Mais je ne refuse pas de détails de là où tu viens."
La fatigue prenait petit à petit l'elfe. Ses jambes ne le supportées plus. Elles tremblaient légèrement, obligeant Oloef à s'asseoir sur le sol. Il sentait qu'il n'avait plus la force de continuer sa route. Il allait devoir camper ici ce soir... Jamais il ne pourrait rejoindre Elantra sans perdre connaissance. Laissant échapper un soupir, Oloef demanda.
-"Mon ami, que direz-vous de conter votre récits à la belle étoile ?"
- Invité
- Invité
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Mar 4 Aoû - 14:11
Il rit, comme amusé par l'idée de dormir à la belle étoile, comme si l'idée de parler de mon peuple lui plaisait. Il allait trouver les mots que je n'avais pas eut, il allait expliquer ce que je n'avais pas pu dire.
"Je t'en parlerai avec plaisir."
Il sourit, s'assit en tailleur de pierre, plus confortablement. Je n'étais pas d'accord avec Oloef - puisque c'était son nom - si la tour était tombée, ce n'était en rien sa faute. Elle menaçait de s'effondrer depuis longtemps, et ce n'était pas la première fois que des pierres s'en détachaient. Même si ça n'avait jamais engendré la chute de quasiment tous les étages restant... Mais l'autre ne prononça pas un mot à ce sujet, trop heureux de pouvoir parler de mon peuple. Je le vis s'enfoncer dans ma mémoire et mes souvenirs, à la recherche du plus petit détail sur les miens.
J'étais si insensible d'habitude... Mais ma peau s'était teintée sous les assauts du soleil, et il en allait de même pour mon âme, qui se teintait d'émotion face à lui. J'avais peur, je commençais à sentir le besoin d'avoir à mes côtés la présence rassurante de mon peuple. La solitude, ignorée pendant dix ans, était entrain de se faire sentir. La nostalgie de chez moi... Chez moi, plus chez nous. Chez moi... Je n'avais jamais pensé à ma dimension ainsi. Je ne l'avais jamais considéré comme un lieu m'appartenant, à moi comme aux autres. Jusqu'à présent, ça avait été notre monde, à nous tous, tous ensemble. Mais même seul, j'aimais cet endroit...
"Je ne peux pas prétendre être né de la même façon que toi, mais disons que j'ai commencé à vivre il y a cent onze ans. Chez moi, tout est vide, transparent et léger. L'image même de la pureté, et de l'ennui aussi... Il n'y a pas de dehors, ni de dans. C'est comme une bulle, percée d'une infinité de miroir, par lesquels nous regardons les gens, des autres mondes."
Il ramena mes genoux contre ma poitrine, les entourant de mes bras. Je repensai à ça, revoyais tout au fur et à mesure qu'il parlait. Mon univers, où l'ennui n'existait pas, où nous étions si proches les uns des autres, si présents...
"Nous sommes une collectivité, le "je" n'existe pas pour nous. Nous partageons un seul esprit, une seule mémoire. Nous sommes une seule âme dispersée dans une multitude de corps."
Ce fut ce moment que choisi Abel pour revenir, tenant dans ses mains sa gourde remplie d'eau, qu'il déposa dans les mains de l'elfe avec un sourire.
"Si tu en reveux j'y retournerai, c'est pas loin."
Moi assis en face d'Oloef, l'enfant lui s'assit à côté. Il observa l'enfant qu'il découvrait réellement pour la première fois, et qu'il avait avant à plusieurs reprises, à travers mes yeux. Je le sentis se délecter de ce qu'il voyait, sentis ses pensées s'encombrer, se bousculer, comme si son imagination trop longtemps bridée cherchait à rattraper le temps perdu...
"C'est peut-être dur d'imaginer tout ça, et d'imaginer que l'on peut se plaire dans ce genre d'univers. Mais nous avons été fait à l'image de notre monde, et nous sommes fait pour nous y adapter."
"Je t'en parlerai avec plaisir."
Il sourit, s'assit en tailleur de pierre, plus confortablement. Je n'étais pas d'accord avec Oloef - puisque c'était son nom - si la tour était tombée, ce n'était en rien sa faute. Elle menaçait de s'effondrer depuis longtemps, et ce n'était pas la première fois que des pierres s'en détachaient. Même si ça n'avait jamais engendré la chute de quasiment tous les étages restant... Mais l'autre ne prononça pas un mot à ce sujet, trop heureux de pouvoir parler de mon peuple. Je le vis s'enfoncer dans ma mémoire et mes souvenirs, à la recherche du plus petit détail sur les miens.
J'étais si insensible d'habitude... Mais ma peau s'était teintée sous les assauts du soleil, et il en allait de même pour mon âme, qui se teintait d'émotion face à lui. J'avais peur, je commençais à sentir le besoin d'avoir à mes côtés la présence rassurante de mon peuple. La solitude, ignorée pendant dix ans, était entrain de se faire sentir. La nostalgie de chez moi... Chez moi, plus chez nous. Chez moi... Je n'avais jamais pensé à ma dimension ainsi. Je ne l'avais jamais considéré comme un lieu m'appartenant, à moi comme aux autres. Jusqu'à présent, ça avait été notre monde, à nous tous, tous ensemble. Mais même seul, j'aimais cet endroit...
"Je ne peux pas prétendre être né de la même façon que toi, mais disons que j'ai commencé à vivre il y a cent onze ans. Chez moi, tout est vide, transparent et léger. L'image même de la pureté, et de l'ennui aussi... Il n'y a pas de dehors, ni de dans. C'est comme une bulle, percée d'une infinité de miroir, par lesquels nous regardons les gens, des autres mondes."
Il ramena mes genoux contre ma poitrine, les entourant de mes bras. Je repensai à ça, revoyais tout au fur et à mesure qu'il parlait. Mon univers, où l'ennui n'existait pas, où nous étions si proches les uns des autres, si présents...
"Nous sommes une collectivité, le "je" n'existe pas pour nous. Nous partageons un seul esprit, une seule mémoire. Nous sommes une seule âme dispersée dans une multitude de corps."
Ce fut ce moment que choisi Abel pour revenir, tenant dans ses mains sa gourde remplie d'eau, qu'il déposa dans les mains de l'elfe avec un sourire.
"Si tu en reveux j'y retournerai, c'est pas loin."
Moi assis en face d'Oloef, l'enfant lui s'assit à côté. Il observa l'enfant qu'il découvrait réellement pour la première fois, et qu'il avait avant à plusieurs reprises, à travers mes yeux. Je le sentis se délecter de ce qu'il voyait, sentis ses pensées s'encombrer, se bousculer, comme si son imagination trop longtemps bridée cherchait à rattraper le temps perdu...
"C'est peut-être dur d'imaginer tout ça, et d'imaginer que l'on peut se plaire dans ce genre d'univers. Mais nous avons été fait à l'image de notre monde, et nous sommes fait pour nous y adapter."
Re: Un soir sans nuage (pv Oloef)
Mar 4 Aoû - 21:25
Durant les explications de Briac, Abel revint une gourde, dégoulinant d'eau. Il proposa gentiment qu'il se portait volontaire pour retourner à la source. Pendant ce temps-là, Oloef écoutais avec passion le récit de Briac. Il venait d'un monde où... tout était accessible, mais tout en étant impossible. Chez lui, chez eux... l'elfe ne savait plus trop où il en était. Il pouvait tout voir, mais leur monde à eux, rien n'était visible. Cela plaisait à Oloef bien qu'il pensait fortement que ce monde-là ne lui conviendrait pas ! Le monde féerique des elfes, à ses yeux paraissait le plus beau. D'ailleurs, le monde de Briac paraissait très complexe à l'elfe, pour être franc, il ne comprenait pas tout ce que disait son partenaire.
-"Je vais t'avouer que ton monde me paraît toujours comme un mystère, mais dis moi si je me trompe, vous... tu enfin ton peuple, vous êtes des observateurs ? Si je puisse dire."
C'est vrai que pour Oloef, ce monde-là, jamais il n'en avait entendu parler. Jamais il n'avait lu ou aperçu un livre qui faisait allusion à ce monde qui lui était est si indéchiffrable. Après tout, peut-être que Briac ne lui disait pas tout, chaque peuple à ses propres mystères... Oloef regardait le ciel, la nuit était déjà tombée. Le ciel était parcheminé d'étoile. Par contre, aucune planète, aucun sattelite naturel ne paraissait. Peut-être parce que jamais les créatures peuplant l'entre monde n'avaient eu l'idée de parcourir au-delà de nos frontières communes. A ce même moment, une étoile filante passa. Oloef ferma les yeux et fit un voeux. *J'aimerais, un jour, retrouver les miens.*
-"Penses-tu un jour retrouver les tiens ?"
Oloef avait posé sa question avec nostalgie. Il avait en quelque sorte, peur de ne jamais revoir les siens. Pourquoi ? Lui-même ne serait pas répondre à cette question.
-"Je vais t'avouer que ton monde me paraît toujours comme un mystère, mais dis moi si je me trompe, vous... tu enfin ton peuple, vous êtes des observateurs ? Si je puisse dire."
C'est vrai que pour Oloef, ce monde-là, jamais il n'en avait entendu parler. Jamais il n'avait lu ou aperçu un livre qui faisait allusion à ce monde qui lui était est si indéchiffrable. Après tout, peut-être que Briac ne lui disait pas tout, chaque peuple à ses propres mystères... Oloef regardait le ciel, la nuit était déjà tombée. Le ciel était parcheminé d'étoile. Par contre, aucune planète, aucun sattelite naturel ne paraissait. Peut-être parce que jamais les créatures peuplant l'entre monde n'avaient eu l'idée de parcourir au-delà de nos frontières communes. A ce même moment, une étoile filante passa. Oloef ferma les yeux et fit un voeux. *J'aimerais, un jour, retrouver les miens.*
-"Penses-tu un jour retrouver les tiens ?"
Oloef avait posé sa question avec nostalgie. Il avait en quelque sorte, peur de ne jamais revoir les siens. Pourquoi ? Lui-même ne serait pas répondre à cette question.
- Invité
- Invité
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Nuage métallique
» Le duel d'Oloef et Virgile.
» Lors d'un soir, dans un bar
» Sans logement [PV Caethel]
» Doucement et sans bruit [reservé]
» Le duel d'Oloef et Virgile.
» Lors d'un soir, dans un bar
» Sans logement [PV Caethel]
» Doucement et sans bruit [reservé]
Entre-Monde Forum RPG :: Archives :: Archives :: Entre-Monde : Première époque :: Archives du RolePlay :: [RPG] La Ville Entre-Monde
Page 2 sur 3