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Nuage métallique
Mar 2 Avr - 22:40
Si le métal était plus légé que l'air, il flotterait.
Les métaux de Dinu Mihai le pouvaient. Assez pour emmener une femme sur Ciel par d'autres moyens qu'un zeppelin bondé ou qu'un Hi-bou au parfum incommodant. Car Ciel est une ville située dans les nuages. Un archipel au plus près des Dieux.
Que n'aurait pas donné la déesse pour avoir eu l'idée la première. Si elle avait de son temps et de son monde bâtit une cité céleste en son hommage. Si ceux qui y vivaient n'auraient dû leur existence qu'à sa bonté et sa protection. Elle aurait été plus forte que Dinu, le dieu solaire n'aurait jamais, jamais, pu l'expulser.
L'humeur partagé entre une sensation agréable d'avoir gagné une belle distance pour retrouver ses anciens pouvoirs, et celle bien moins joyeuse du regret, elle posa ses mocassins sur le dallage inégale d'une vaste place.
La foule bruyante avait envahi les rues aux premiers rayons d'un timide soleil printanier. Des gens vêtus de couleurs clairs et de sandales. Ciel était un tropique à lui seul.
Dans ses robes blanches elle passait inaperçue, les étales à même le sol s’égayaient en la voyant passer.
Dans Tern on l'aurait reconnu à un kilomètre, ici pour toutes ces personnes qui n'avaient ni journaux ni télévision rares étaient ceux qui connaissaient son visage assez bien pour la resituer au beau milieu de la foule.
Voilà pourquoi elle se tenait dans cette rue. Elle savait qu'ici elle pourrait réfléchir. Longuement.
La disparition du Ken précédent fut un soulagement, la disparition de Tchen ne lui était pas tout à fait étrangère. Mais voilà que de plus en plus de maitres disparaissaient et que des personnes dont le statut d'Artisan était reconnu s'envolaient à leur tour sans laisser de trace.
Quand l'Entre-Monde craignait les dieux. Quand le territoire entier tremblait devant les Arcturiens.
La déesse, elle, pressentait un autre problème. Nul Noble ou titré des hautes sphères n'était à l'abris. Et s'il y a bien une chose qu'elle détestait par dessus tout c'était le sentiment de vulnérabilité.
Plus elle y pensait, plus son pas ralentissait. Plus elle ralentissait et plus elle perdait le contrôle d'elle-même. Ses bijoux se déformaient en vagues désordonnées. Les pavés inégaux se trouvaient comblés de chapes mouvantes d'argent le plus pur. Ainsi pouvait-elle marcher sans qu'une aspérité de manque de la faire trébucher.
Un petit homme trapu la bouscula. Elle sentit un bracelet se détacher de son poignet comme s'il lui avait ôté un membre. L'homme se précipita pour s'enfuir mais quelque chose le retint à quelques mètres de là. Immobile, il penchait dangereusement en arrière, son regard baissé vers une lame semi circulaire caressant sa gorge.
Dinu Mihai, main levée l'approchait. De l'index elle récupéra la lame devenue eau vive, devenu bijou. Et gratifia le voleur d'un sourire blanc. Un silence et le mépris de son pas s'éloignant à nouveau.
En terrain couvert, celui là n'aurait pas vécu longtemps. Et cette nuit, elle savait qu'il n'aurait guère plus de temps que cela.
Les métaux de Dinu Mihai le pouvaient. Assez pour emmener une femme sur Ciel par d'autres moyens qu'un zeppelin bondé ou qu'un Hi-bou au parfum incommodant. Car Ciel est une ville située dans les nuages. Un archipel au plus près des Dieux.
Que n'aurait pas donné la déesse pour avoir eu l'idée la première. Si elle avait de son temps et de son monde bâtit une cité céleste en son hommage. Si ceux qui y vivaient n'auraient dû leur existence qu'à sa bonté et sa protection. Elle aurait été plus forte que Dinu, le dieu solaire n'aurait jamais, jamais, pu l'expulser.
L'humeur partagé entre une sensation agréable d'avoir gagné une belle distance pour retrouver ses anciens pouvoirs, et celle bien moins joyeuse du regret, elle posa ses mocassins sur le dallage inégale d'une vaste place.
La foule bruyante avait envahi les rues aux premiers rayons d'un timide soleil printanier. Des gens vêtus de couleurs clairs et de sandales. Ciel était un tropique à lui seul.
Dans ses robes blanches elle passait inaperçue, les étales à même le sol s’égayaient en la voyant passer.
Dans Tern on l'aurait reconnu à un kilomètre, ici pour toutes ces personnes qui n'avaient ni journaux ni télévision rares étaient ceux qui connaissaient son visage assez bien pour la resituer au beau milieu de la foule.
Voilà pourquoi elle se tenait dans cette rue. Elle savait qu'ici elle pourrait réfléchir. Longuement.
La disparition du Ken précédent fut un soulagement, la disparition de Tchen ne lui était pas tout à fait étrangère. Mais voilà que de plus en plus de maitres disparaissaient et que des personnes dont le statut d'Artisan était reconnu s'envolaient à leur tour sans laisser de trace.
Quand l'Entre-Monde craignait les dieux. Quand le territoire entier tremblait devant les Arcturiens.
La déesse, elle, pressentait un autre problème. Nul Noble ou titré des hautes sphères n'était à l'abris. Et s'il y a bien une chose qu'elle détestait par dessus tout c'était le sentiment de vulnérabilité.
Plus elle y pensait, plus son pas ralentissait. Plus elle ralentissait et plus elle perdait le contrôle d'elle-même. Ses bijoux se déformaient en vagues désordonnées. Les pavés inégaux se trouvaient comblés de chapes mouvantes d'argent le plus pur. Ainsi pouvait-elle marcher sans qu'une aspérité de manque de la faire trébucher.
Un petit homme trapu la bouscula. Elle sentit un bracelet se détacher de son poignet comme s'il lui avait ôté un membre. L'homme se précipita pour s'enfuir mais quelque chose le retint à quelques mètres de là. Immobile, il penchait dangereusement en arrière, son regard baissé vers une lame semi circulaire caressant sa gorge.
Dinu Mihai, main levée l'approchait. De l'index elle récupéra la lame devenue eau vive, devenu bijou. Et gratifia le voleur d'un sourire blanc. Un silence et le mépris de son pas s'éloignant à nouveau.
En terrain couvert, celui là n'aurait pas vécu longtemps. Et cette nuit, elle savait qu'il n'aurait guère plus de temps que cela.
- Spoiler:
- Je ne sais pas du tout quel genre de rp tu attends, j'espère qu'une rencontre avec une promeneuse t'ira
- Dinu Mihai
- Banquière
- Suivi :
Titre : Optimus, Epargne, Héros, Noble, Artisan, Daya, Précision, Tchi, Hermès, Ka, Kohë, Zelva
Race : Déesse
Statut : Banquière
Messages : 2136
Re: Nuage métallique
Mer 3 Avr - 22:21
En cet Entre-Monde,
Il était un étranger.
En cette ville,
Il était inconnu de tous.
Une canne rythmant chacun de ses pas.
Une protection contre de futurs dangers.
Une arme achetée avec l'argent d'un autre.
Autant de préoccupations inutiles.
Autant de réponses à aller chercher.
Par cette journée fraiche,
Par cette journée ensoleillée,
Le pèlerin blanc s'en alla à Tern.
Une banque à trouver.
Une banquière à questionner.
Un nom à obtenir.
Le frère de la Silnà ne perdrait pas de temps.
Mais une fois dans la banque entré,
Nulle trace de la Banquière.
Zakariann d'abord s'en amusa.
Puis, il se renseigna.
Enfin, il s'en alla.
Alors que le zeppelin s'envolait, Zak n'en menait pas large.
Alors que Ciel se rapprochait lentement, il se surprit à aimer voler.
Alors qu'il posait le pied sur l'une des îles volantes, il était mal à l'aise.
Seule la magie pouvait faire tenir la roche dans les cieux.
Seule la magie rendait un endroit pareil viable pour tous.
Seule la magie provoquait chez lui ce frisson si malsain.
L'air aussi assuré que possible, Zakariann se fondit dans la foule.
Parmi les marchands et les badauds, il faisait partie d'un tout.
Pourtant bien étranger pour qui y attardait son regard.
Blanc pèlerin au milieu d'un blanc quartier,
Le frère de la Silnà se mit en quête de cette femme.
Blanche banquière au milieu d'un blanc quartier.
Un petit homme courant comme s'il avait la mort aux trousses.
Une femme faite de blanc et d'argent à l'autre bout du pont.
Une quête de moins pour laquelle se préoccuper.
L'homme de blanc vêtu pas à pas s'approcha.
Zak ne savait trop comment aborder cette femme.
Le frère de la Silnà n'hésita pourtant qu'un instant.
Souriante et intimidante.
Jeune, mais sans âge.
D'une beauté trop... parfaite.
Difficile de décrire cette femme.
Impossible de la croire humaine.
Mais cela avait peu d'importance.
Il n'y aurait pas d'autres choix.
Il n'y aurait pas de compromis.
Il n'y aurait pas de coexistence.
Ce sera eux ou nous.
Il était un étranger.
En cette ville,
Il était inconnu de tous.
Enfin c'est ce que je croyais.
Une canne rythmant chacun de ses pas.
Une protection contre de futurs dangers.
Une arme achetée avec l'argent d'un autre.
Mais qui ?
Ami ou manipulateur ?
Et surtout pourquoi ?
Autant de questions sans réponses.Ami ou manipulateur ?
Et surtout pourquoi ?
Autant de préoccupations inutiles.
Autant de réponses à aller chercher.
Par cette journée fraiche,
Par cette journée ensoleillée,
Le pèlerin blanc s'en alla à Tern.
Une banque à trouver.
Une banquière à questionner.
Un nom à obtenir.
Le frère de la Silnà ne perdrait pas de temps.
Mais une fois dans la banque entré,
Nulle trace de la Banquière.
Il serait dommage que ce soit trop simple, n'est-ce pas ?
Zakariann d'abord s'en amusa.
Puis, il se renseigna.
Enfin, il s'en alla.
Ciel...
Alors que le zeppelin s'envolait, Zak n'en menait pas large.
Alors que Ciel se rapprochait lentement, il se surprit à aimer voler.
Alors qu'il posait le pied sur l'une des îles volantes, il était mal à l'aise.
Les étrangers et leur magie...
Seule la magie pouvait faire tenir la roche dans les cieux.
Seule la magie rendait un endroit pareil viable pour tous.
Seule la magie provoquait chez lui ce frisson si malsain.
L'air aussi assuré que possible, Zakariann se fondit dans la foule.
Parmi les marchands et les badauds, il faisait partie d'un tout.
Pourtant bien étranger pour qui y attardait son regard.
Il va falloir que je m'adapte et vite.
Blanc pèlerin au milieu d'un blanc quartier,
Le frère de la Silnà se mit en quête de cette femme.
Blanche banquière au milieu d'un blanc quartier.
Un petit homme courant comme s'il avait la mort aux trousses.
Une femme faite de blanc et d'argent à l'autre bout du pont.
Une quête de moins pour laquelle se préoccuper.
Il y en a tant d'autres.
Pourtant seule deux m'importent.
Pourtant seule deux m'importent.
L'homme de blanc vêtu pas à pas s'approcha.
Zak ne savait trop comment aborder cette femme.
Le frère de la Silnà n'hésita pourtant qu'un instant.
Madame, puis-je vous parler un instant ?
Souriante et intimidante.
Jeune, mais sans âge.
D'une beauté trop... parfaite.
Difficile de décrire cette femme.
Impossible de la croire humaine.
Mais cela avait peu d'importance.
Elle devra partir... ou mourir.
Comme tous ici.
Comme tous ici.
Il n'y aurait pas d'autres choix.
Il n'y aurait pas de compromis.
Il n'y aurait pas de coexistence.
Ce sera eux ou nous.
- Spoiler:
- ça me va parfaitement. Désolé, c'est un peu long, je me suis laissé emporté. -_-
- Zakariann Al'Silnà
Re: Nuage métallique
Ven 5 Avr - 17:42
Elle avait repris son chemin. L'évènement avait eu l'agréable conséquence de lui faire oublier quelques secondes durant ses mauvaises pensées. Impassible en croisant les passants, elle ignorait les visages interpellés : elle n'était pas femme que l'on détrousse facilement.
Un visage l'aborda pourtant.
Un homme tout en blanc.
A Tern ceux qui vous abordent le font pour trois raisons possibles : L'intérêt, le crime, la loisir. Ceux qui vous veulent du bien, ceux qui veulent vous vider les poches, ceux qui ne parlent que pour ne rien dire.
Méfiante, elle arrêta sa marche. Jaugeant l'individu que rien dans son apparence ne semblait accuser du moindre crime. Elle lui offrit un léger sourire qui égaya son visage pâle.
Dinu Mihai savait que les meilleurs escrocs étaient les plus beaux.
C'est à cette tournure qu'elle ne se permit aucune faille dans sa garde : "puis-je vous parler un instant ?".
Face à un interlocuteur compliqué elle avait appris les rudiments de la manipulation.
Afin de recueillir l'adhésion d'un sujet, il faut toujours commencer par des questions anodines, des interpellations simples qui vont faire vivre chez lui d'autres sentiments que l'angoisse ou la méfiance. Ainsi, commencer une conversation par "Vous avez bonne mine, il me semble que les premiers jours de printemps vous ont apporté de bonnes nouvelles !"
A cette personne qui sourira et vous répondra oui, vous pourrez insister sur ces choses là "Effectivement vos affaires s'en portent biens ! Quelle chance avez-vous en ces temps compliqués !" Alors qu'il acquiesce, il est déjà tout à vous. Insister sur sa chance. Car la chance est passagère. Risquée. "Il serait judicieux de protéger tout cela !"
S'il opine, le contrat est fait. Sinon, il est venu pour autre chose et dans ce cas une autre question principale s'impose : "A moins que vous ne souhaitiez en faire quelque chose de mieux ?"
Ainsi on augmente ses chances d'obtenir une réponse positive du sujet. Tout est une question de discours.
Commencer les mots par "je souhaite vous parler" impose une ambiance grave.
Au fond d'elle même elle savait, ce qui lui avait fait arrêter sa ballade n'était pas l'avenance de la personne mais ce ton là. L'importance qu'il y a dans la phrase "vous parler". Car, elle amène à un sujet : De quoi peut-on me parler qui puisse m'intéresser ?
La nuance est faible. Cette même nuance décida la déesse à rester sereine mais sans jamais oublié qu'elle parlait à un inconnu.
Ce n'était pas une "rencontre anodine".
-Que puis-je pour vous ?
Mais Dinu Mihai n'a peur de rien.
Un visage l'aborda pourtant.
Un homme tout en blanc.
A Tern ceux qui vous abordent le font pour trois raisons possibles : L'intérêt, le crime, la loisir. Ceux qui vous veulent du bien, ceux qui veulent vous vider les poches, ceux qui ne parlent que pour ne rien dire.
Méfiante, elle arrêta sa marche. Jaugeant l'individu que rien dans son apparence ne semblait accuser du moindre crime. Elle lui offrit un léger sourire qui égaya son visage pâle.
Dinu Mihai savait que les meilleurs escrocs étaient les plus beaux.
C'est à cette tournure qu'elle ne se permit aucune faille dans sa garde : "puis-je vous parler un instant ?".
Face à un interlocuteur compliqué elle avait appris les rudiments de la manipulation.
Afin de recueillir l'adhésion d'un sujet, il faut toujours commencer par des questions anodines, des interpellations simples qui vont faire vivre chez lui d'autres sentiments que l'angoisse ou la méfiance. Ainsi, commencer une conversation par "Vous avez bonne mine, il me semble que les premiers jours de printemps vous ont apporté de bonnes nouvelles !"
A cette personne qui sourira et vous répondra oui, vous pourrez insister sur ces choses là "Effectivement vos affaires s'en portent biens ! Quelle chance avez-vous en ces temps compliqués !" Alors qu'il acquiesce, il est déjà tout à vous. Insister sur sa chance. Car la chance est passagère. Risquée. "Il serait judicieux de protéger tout cela !"
S'il opine, le contrat est fait. Sinon, il est venu pour autre chose et dans ce cas une autre question principale s'impose : "A moins que vous ne souhaitiez en faire quelque chose de mieux ?"
Ainsi on augmente ses chances d'obtenir une réponse positive du sujet. Tout est une question de discours.
Commencer les mots par "je souhaite vous parler" impose une ambiance grave.
Au fond d'elle même elle savait, ce qui lui avait fait arrêter sa ballade n'était pas l'avenance de la personne mais ce ton là. L'importance qu'il y a dans la phrase "vous parler". Car, elle amène à un sujet : De quoi peut-on me parler qui puisse m'intéresser ?
La nuance est faible. Cette même nuance décida la déesse à rester sereine mais sans jamais oublié qu'elle parlait à un inconnu.
Ce n'était pas une "rencontre anodine".
-Que puis-je pour vous ?
Mais Dinu Mihai n'a peur de rien.
- Spoiler:
- C'est un peu alambiqué, désolé
- Dinu Mihai
- Banquière
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Titre : Optimus, Epargne, Héros, Noble, Artisan, Daya, Précision, Tchi, Hermès, Ka, Kohë, Zelva
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Re: Nuage métallique
Lun 8 Avr - 17:16
Elle s'arrêta.
Elle le jaugea.
Elle lui sourit.
Zakariann n'avait pas prévu ce sourire.
Un sourire, qui lui en rappelait un autre.
Quelque peu troublé, le pèlerin l'était.
Instinctivement, il porta la main sur son torse.
Du bout des doigts, il effleura le pendentif d'argent,
Il caressa la goutte de verre empli de sang.
Il revit le visage de sa femme.
Il replongea au jour de son départ.
Il se rappela ce ventre qui abritait la vie.
Le pèlerin blanc s'arracha à la mélancolie.
Il était homme qui serait bientôt père.
Mais il se devait de rester concentré.
Le frère de la Silnà répondit au sourire de la banquière.
D'un geste de la main, il lui proposa de marcher.
Enfin, sa canne calée sous son bras, il répondit.
Le pas du pèlerin était mesuré et détendu.
Il prenait soin de ne pas paraître pressé.
Pourtant il aurait déjà voulu pouvoir rentrer...
Il avait le mal du pays, mais n'en laissa rien paraître.
Il ne pouvait se permettre de trahir ses origines.
Pas plus qu'il ne pouvait trahir la promesse qu'il s'était faite.
Le pèlerin blanc raconta à la banquière qu'il venait de Dun.
Il lui expliqua qu'il avait récemment ouvert un compte.
Compte qui avait été approvisionné par un inconnu.
Le frère de la Silnà marqua une petite pause.
Le temps de regarder à la déesse.
Le temps aussi d'observer sa réaction.
Un compliment franc et sans arrière-pensée,
Tout comme le sourire qui l'accompagnait.
Mais surtout une pensée exprimée avec sincérité.
Elle le jaugea.
Elle lui sourit.
Zakariann n'avait pas prévu ce sourire.
Un sourire, qui lui en rappelait un autre.
Quelque peu troublé, le pèlerin l'était.
Instinctivement, il porta la main sur son torse.
Du bout des doigts, il effleura le pendentif d'argent,
Il caressa la goutte de verre empli de sang.
Sang de mon sang...
Il revit le visage de sa femme.
Il replongea au jour de son départ.
Il se rappela ce ventre qui abritait la vie.
Tu me manques lune de mes jours.
Le pèlerin blanc s'arracha à la mélancolie.
Il était homme qui serait bientôt père.
Mais il se devait de rester concentré.
Le frère de la Silnà répondit au sourire de la banquière.
D'un geste de la main, il lui proposa de marcher.
Enfin, sa canne calée sous son bras, il répondit.
Je ne veux pas vous déranger, mais j'ai besoin de votre aide.
Le pas du pèlerin était mesuré et détendu.
Il prenait soin de ne pas paraître pressé.
Pourtant il aurait déjà voulu pouvoir rentrer...
... chez moi.
Il avait le mal du pays, mais n'en laissa rien paraître.
Il ne pouvait se permettre de trahir ses origines.
Pas plus qu'il ne pouvait trahir la promesse qu'il s'était faite.
Chaque chose en son temps.
Patience. Patience.
Patience. Patience.
Je m'appelle Zakariann Al'Silnà.
...
...
Le pèlerin blanc raconta à la banquière qu'il venait de Dun.
Il lui expliqua qu'il avait récemment ouvert un compte.
Compte qui avait été approvisionné par un inconnu.
...
J'ignore qui est cette personne et j'aimerais la retrouver.
Voilà pourquoi je suis venu vers vous.
J'ignore qui est cette personne et j'aimerais la retrouver.
Voilà pourquoi je suis venu vers vous.
Le frère de la Silnà marqua une petite pause.
Le temps de regarder à la déesse.
Le temps aussi d'observer sa réaction.
Je vous présente d'ailleurs mes excuses, car la seule raison
qui devrait pousser un homme à se promener à vos côtés devrait être
le simple plaisir de votre compagnie.
qui devrait pousser un homme à se promener à vos côtés devrait être
le simple plaisir de votre compagnie.
Un compliment franc et sans arrière-pensée,
Tout comme le sourire qui l'accompagnait.
Mais surtout une pensée exprimée avec sincérité.
- Zakariann Al'Silnà
Re: Nuage métallique
Mar 9 Avr - 17:31
Je lui rendis son sourire. Je cherchais les mots pour lui répondre.
Comme une bague brille au soleil, je suis agréable à la vue mais froide au touché. Tant qu'il me parle, mon allure copiait la sienne au point de mimer ses pas.
Les humains le font comme ça, n'est-ce pas ? Ils déclinent leur sympathie dans la manière de se comporter. Le pas, la parole, le sourire, les gestes...
Malgré cette étude minutieuse de la race humaine, et du comportement de tous ces humanoïdes, j'en étais là de devoir me contrôler.
Encore un naïf venu du fin fond de la campagne qui pense qu'un croisant son banquier dans la rue il pourrait lui demander n'importe quoi. Hélas...
-Je crains de ne pouvoir vous aider, il vous serait plus rapide de gagner la banque de Tern et de demander la provenance de la donation. Si bien entendu l'émetteur n'a pas choisi de dissimuler son identité.
Si j'étais un androïde je me serais connectée à distance au terminal et peut-être, si mes protocoles ne m'en auraient pas empêché, j'aurais pu lui donner cette information.
Ces créatures ont de la chance, elles peuvent expédier les affaires courantes et les épines plus vite que toutes les autres choses de l'entre-monde.
Mais j'étais une déesse, non une base de donnée.
Il aurait pu venir de la Lune, je n'aurais pu lui répondre. Je ne me chargeais pas de ces affaires là. Pour tout dire, je ne m'en souciais guère.
Bien sûr s'il était un investisseur avec du potentiel il aurait eu droit à un rendez-vous officiel et j'aurais été sa conseillère.
Comme son visage ne me disait rien, j'en conclu que son compte en banque n'avait pas la moitié de la valeur qui pourrait donner de la consistance à mon sourire.
Il était venu l'heure de l'abandonner là. Mais l'homme avait eu l'intelligence de marcher. Nous allions tous deux dans la même direction. Je ne m'esquiverai pas si facilement.
-Mais que cela ne vous empêche pas de profiter de cette marche.
Sourire.
Je me maudirai moi-même si je le pouvais.
Comme une bague brille au soleil, je suis agréable à la vue mais froide au touché. Tant qu'il me parle, mon allure copiait la sienne au point de mimer ses pas.
Les humains le font comme ça, n'est-ce pas ? Ils déclinent leur sympathie dans la manière de se comporter. Le pas, la parole, le sourire, les gestes...
Malgré cette étude minutieuse de la race humaine, et du comportement de tous ces humanoïdes, j'en étais là de devoir me contrôler.
Encore un naïf venu du fin fond de la campagne qui pense qu'un croisant son banquier dans la rue il pourrait lui demander n'importe quoi. Hélas...
-Je crains de ne pouvoir vous aider, il vous serait plus rapide de gagner la banque de Tern et de demander la provenance de la donation. Si bien entendu l'émetteur n'a pas choisi de dissimuler son identité.
Si j'étais un androïde je me serais connectée à distance au terminal et peut-être, si mes protocoles ne m'en auraient pas empêché, j'aurais pu lui donner cette information.
Ces créatures ont de la chance, elles peuvent expédier les affaires courantes et les épines plus vite que toutes les autres choses de l'entre-monde.
Mais j'étais une déesse, non une base de donnée.
Il aurait pu venir de la Lune, je n'aurais pu lui répondre. Je ne me chargeais pas de ces affaires là. Pour tout dire, je ne m'en souciais guère.
Bien sûr s'il était un investisseur avec du potentiel il aurait eu droit à un rendez-vous officiel et j'aurais été sa conseillère.
Comme son visage ne me disait rien, j'en conclu que son compte en banque n'avait pas la moitié de la valeur qui pourrait donner de la consistance à mon sourire.
Il était venu l'heure de l'abandonner là. Mais l'homme avait eu l'intelligence de marcher. Nous allions tous deux dans la même direction. Je ne m'esquiverai pas si facilement.
-Mais que cela ne vous empêche pas de profiter de cette marche.
Sourire.
Je me maudirai moi-même si je le pouvais.
- Dinu Mihai
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Re: Nuage métallique
Dim 28 Avr - 15:04
Malgré sa courtoisie, la banquière avait été claire.
Elle ne pouvait rien faire d'ici pour l'aider.
Pire encore, elle le renvoyait vers...
Une chose qui n'avait pas de sens.
Une inconnue qu'il n'aurait su anticiper.
Un labyrinthe nommé bureaucratie.
L'évidence s'imposait d'elle-même.
Le frère de la Silnà pouvait perdre sa journée,
Ou bien en profiter pour en apprendre plus.
Plus sur ce monde.
Plus sur cette ville.
Plus sur cette femme.
Aussi sourit-il en réponse à la Déesse.
Ainsi lui présenta-t-il son bras.
Alors reprit-il la parole.
Tournant à droite, ils quittèrent les rues bondées.
Leurs pas foulaient désormais un blanc gravier.
Leurs silhouettes longeaient un parc fleuri.
Autour d'eux le bleu du ciel.
Autour d'eux le blanc de la pierre.
Autour d'eux le sifflement du vent.
Elle ne pouvait rien faire d'ici pour l'aider.
Pire encore, elle le renvoyait vers...
Ceux-là mêmes qui m'ont envoyé ici.
Une chose qui n'avait pas de sens.
Une inconnue qu'il n'aurait su anticiper.
Un labyrinthe nommé bureaucratie.
L'évidence s'imposait d'elle-même.
Le frère de la Silnà pouvait perdre sa journée,
Ou bien en profiter pour en apprendre plus.
Plus sur ce monde.
Plus sur cette ville.
Plus sur cette femme.
Aussi sourit-il en réponse à la Déesse.
Ainsi lui présenta-t-il son bras.
Alors reprit-il la parole.
Ciel est un quartier magnifique. Mais je dois avouer que
marcher au beau milieu du ciel a quelque chose de... déroutant.
marcher au beau milieu du ciel a quelque chose de... déroutant.
Tournant à droite, ils quittèrent les rues bondées.
Leurs pas foulaient désormais un blanc gravier.
Leurs silhouettes longeaient un parc fleuri.
Autour d'eux le bleu du ciel.
Autour d'eux le blanc de la pierre.
Autour d'eux le sifflement du vent.
Il n'y a rien de semblable à Dun. L'on y trouve que sable et poussière.
Il y a quelque chose d'apaisant en ce lieu ne trouvez-vous pas ?
Il y a quelque chose d'apaisant en ce lieu ne trouvez-vous pas ?
- Zakariann Al'Silnà
Re: Nuage métallique
Mer 15 Mai - 18:03
-Ici, je redeviens une déesse.
Marcher sur les nuages ainsi baignée dans la lumière, elle pouvait fermer les yeux, se rappeler Welgaia et le royaume des dieux. Les particules de lumière s'accrochant à sa silhouette, un vent frais s'engouffraient entre les colonnes. Des carillons du cristal le plus pur chantaient dans tous les couloirs.
La musique s'éteint. Les colonnes se transforme en dunes rousses, le vent se fait sec et brûlant, il soulève des marées de sable...
L'image de Dun se superposa à son souvenir, le recouvrit totalement. Cela suffit à lui rappeler pourquoi elle était dans ce monde précisément, privée de tous ses pouvoirs. L'amertume crispa sa main sur le bras de...
-Zakariann Al'Silnà.
Une drôle de coïncidence tout de même. Qui pouvait ignorer le nom de la "Silnà" ? Les rentiers en parlaient autour d'un verre comme une caissière parlerait de la couleur à la mode cette année. C'était le sujet en vogue.
De nouveau sérieux et pleinement conscience de la réalité, elle arma sur son visage un léger sourire.
-Votre nom à quelque à voir avec cette Silnà dont on entend parler sans savoir ce qu'elle est ?
Dinu Mihai n'aimait pas tourner autour du pot. Autant poser ses questions franchement pour obtenir les réponses désirées. Elle aurait bien aimé savoir qui était ces gens, ce qu'ils voulaient. Au moins pour savoir si elle devait protéger son empire ou au contraire voir en eux des investissements au rendement intéressant...
Marcher sur les nuages ainsi baignée dans la lumière, elle pouvait fermer les yeux, se rappeler Welgaia et le royaume des dieux. Les particules de lumière s'accrochant à sa silhouette, un vent frais s'engouffraient entre les colonnes. Des carillons du cristal le plus pur chantaient dans tous les couloirs.
La musique s'éteint. Les colonnes se transforme en dunes rousses, le vent se fait sec et brûlant, il soulève des marées de sable...
L'image de Dun se superposa à son souvenir, le recouvrit totalement. Cela suffit à lui rappeler pourquoi elle était dans ce monde précisément, privée de tous ses pouvoirs. L'amertume crispa sa main sur le bras de...
-Zakariann Al'Silnà.
Une drôle de coïncidence tout de même. Qui pouvait ignorer le nom de la "Silnà" ? Les rentiers en parlaient autour d'un verre comme une caissière parlerait de la couleur à la mode cette année. C'était le sujet en vogue.
De nouveau sérieux et pleinement conscience de la réalité, elle arma sur son visage un léger sourire.
-Votre nom à quelque à voir avec cette Silnà dont on entend parler sans savoir ce qu'elle est ?
Dinu Mihai n'aimait pas tourner autour du pot. Autant poser ses questions franchement pour obtenir les réponses désirées. Elle aurait bien aimé savoir qui était ces gens, ce qu'ils voulaient. Au moins pour savoir si elle devait protéger son empire ou au contraire voir en eux des investissements au rendement intéressant...
- Dinu Mihai
- Banquière
- Suivi :
Titre : Optimus, Epargne, Héros, Noble, Artisan, Daya, Précision, Tchi, Hermès, Ka, Kohë, Zelva
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Re: Nuage métallique
Sam 18 Mai - 17:34
Une déesse
Le frère de la Silnà resta silencieux.
Pas un mot ne franchit ses lèvres.
Il afficha un léger sourire amer.
Les dieux...
Il ne les avait jamais portés dans son cœur.
Il n'avait jamais eut fois en le divin.
Il n'avait jamais laissé l'Infini guidé ses pas.
Pourtant il comprenait Dinu Mihai.
Pourtant il savait ce qu'elle ressentait.
Pourtant il connaissait ce manque.
Seulement cette partie de lui qu'il avait quitté.
Ce trou, ce vide, bien plus vite il le comblerait.
Un jour prochain, il les retrouverait...
et je serais de nouveau complet.
La main de la déesse se crispa.
Sa voix de nouveau s'éleva.
Le nom du frère de la Silnà, prononça.
Une question inattendue suivie.
Ce fut au tour du pèlerin de se crisper.
Le monde sembla un instant vaciller.
Il avait été le premier à partir.
Il ignorait si d'autres avait suivi.
Il ne savait ce qu'ils faisaient.
Se pourrait-il que nous soyons déjà découvert ?
Je plaide coupable, votre honneur.
Inutile de nier une évidence.
Zak n'avait pas affaire à une niaise.
Au contraire, autant aborder le sujet.
Je serais curieux de savoir ce que l'on raconte sur nous.
Tout cela semble si mystérieux à vous entendre.
Je vous en prie dites-moi.
Tout cela semble si mystérieux à vous entendre.
Je vous en prie dites-moi.
Apprendre ce qu'elle sait et réagir.
Tuer dans l’œuf les rumeurs.
Protéger les siens.
- Zakariann Al'Silnà
Re: Nuage métallique
Ven 24 Mai - 22:05
-Vous vous sentez déjà accusé alors que je n'ai encore rien dit !
Dinu Mihai rit derrière le dos de sa main.
En filigrane elle sentait une légère tension un petit fil ténu. Ses mots trahissaient sa pensée aux yeux de la déesse : il était coupable. Evidemment, de la Silnà personne ne sait rien. Un jour quelqu'un a prononcé ce nom et depuis, nul n'a pu découvrir ce qu'il en était.
Même cette Eva venue de la zone inconnue ne put répondre à cette énigme.
Ce que Dinu Mihai savait maintenant d'eux s'incarnait en de la méfiance. S'ils étaient coupables, elle voulait savoir de quoi avant d'y investir ses forces.
-On ne dit rien de la Silnà, ce nom n'évoque pas grand chose sinon un mystère.
Il se livrait sans se livrer, un "nous" lui suggéra une organisation, au moins cela. Une population, une communauté, une secte peut-être. Au moins on ne s'était pas trompé sur la marchandise. La Silnà n'est pas le nom traduit d'un énième dieu ou d'une ville, c'était un peuple. Le nom renvoyait directement à un groupe de personnes.
De fil en aiguille, elle devinait alors que cet homme avait un bienfaiteur inconnu, ce même donateur qui semblait prendre parti pour la Silnà.
S'il s'agissait de quelqu'un de connu de lui, il ne serait pas allé jusqu'à la poursuivre sur Ciel pour lui demander son nom. Donc, quelqu'un a fait un don conséquent à une personne qui ne connait pas son existence. Ce même quelqu'un y trouve forcément un intérêt. Il y a une cause à épouser. Quelle cause ?
Elle voulait savoir qui il était.
S'il était riche, il était forcément de l'Entre-Monde.
Les nouveaux arrivant peinent encore à se faire une place de choix et souvent n'en veulent-ils pas.
Quelqu'un de l'Entre-Monde fait des dons important à un nouveau venu de l'extérieur, qui plus est de la Silnà... Son attention toute entière était tournée vers cette intrigue toute nouvelle. Elle en fronçait le nez et ne pensait plus du tout à la direction qu'ils prenaient.
-Un jour quelqu'un a prononcé ce nom. Peut-être un groupe l'a-t-il entendu en voyageant hors des frontières ou peut-être qu'un arrivant en a parlé à la taverne. Quoiqu'il en soit, cela m'intrigue. Qui sont ces gens de la Silnà et que désirez-vous en venant dans l'Entre-Monde ?
Car Dinu Mihai n'aimait pas engourdir ses cibles. Elle préférait les réponses données dans l'impulsion, ces mêmes réponses qui valaient autant que des pages entières de théories.
Dinu Mihai rit derrière le dos de sa main.
En filigrane elle sentait une légère tension un petit fil ténu. Ses mots trahissaient sa pensée aux yeux de la déesse : il était coupable. Evidemment, de la Silnà personne ne sait rien. Un jour quelqu'un a prononcé ce nom et depuis, nul n'a pu découvrir ce qu'il en était.
Même cette Eva venue de la zone inconnue ne put répondre à cette énigme.
Ce que Dinu Mihai savait maintenant d'eux s'incarnait en de la méfiance. S'ils étaient coupables, elle voulait savoir de quoi avant d'y investir ses forces.
-On ne dit rien de la Silnà, ce nom n'évoque pas grand chose sinon un mystère.
Il se livrait sans se livrer, un "nous" lui suggéra une organisation, au moins cela. Une population, une communauté, une secte peut-être. Au moins on ne s'était pas trompé sur la marchandise. La Silnà n'est pas le nom traduit d'un énième dieu ou d'une ville, c'était un peuple. Le nom renvoyait directement à un groupe de personnes.
De fil en aiguille, elle devinait alors que cet homme avait un bienfaiteur inconnu, ce même donateur qui semblait prendre parti pour la Silnà.
S'il s'agissait de quelqu'un de connu de lui, il ne serait pas allé jusqu'à la poursuivre sur Ciel pour lui demander son nom. Donc, quelqu'un a fait un don conséquent à une personne qui ne connait pas son existence. Ce même quelqu'un y trouve forcément un intérêt. Il y a une cause à épouser. Quelle cause ?
Elle voulait savoir qui il était.
S'il était riche, il était forcément de l'Entre-Monde.
Les nouveaux arrivant peinent encore à se faire une place de choix et souvent n'en veulent-ils pas.
Quelqu'un de l'Entre-Monde fait des dons important à un nouveau venu de l'extérieur, qui plus est de la Silnà... Son attention toute entière était tournée vers cette intrigue toute nouvelle. Elle en fronçait le nez et ne pensait plus du tout à la direction qu'ils prenaient.
-Un jour quelqu'un a prononcé ce nom. Peut-être un groupe l'a-t-il entendu en voyageant hors des frontières ou peut-être qu'un arrivant en a parlé à la taverne. Quoiqu'il en soit, cela m'intrigue. Qui sont ces gens de la Silnà et que désirez-vous en venant dans l'Entre-Monde ?
Car Dinu Mihai n'aimait pas engourdir ses cibles. Elle préférait les réponses données dans l'impulsion, ces mêmes réponses qui valaient autant que des pages entières de théories.
- Dinu Mihai
- Banquière
- Suivi :
Titre : Optimus, Epargne, Héros, Noble, Artisan, Daya, Précision, Tchi, Hermès, Ka, Kohë, Zelva
Race : Déesse
Statut : Banquière
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Re: Nuage métallique
Lun 3 Juin - 20:22
Le pèlerin sourit en réponse au rire de Dinu Mihai.
Il ne croyais pas à la sincérité de cette plaisanterie.
La minauderie n'allait pas à cette femme, c'était flagrant.
Pourtant, Zak se détendit aux mots de la déesse.
Nulle fuite n'était venue compromettre son peuple.
Un secret la Silnà n'était plus, mais un mystère demeurait.
Ombre.
Intrigue.
Diversion.
Des pâles lèvres de la banquière,
Jaillie une nouvelle question.
Mais comment y répondre ?
Éluder n'apporterait que méfiance.
De la méfiance naitrait la suspicion.
De la suspicion, l’intérêt des puissants.
Le pèlerin blanc pris une longue inspiration.
Il arrêta leur ballade près d'une balustrade.
Il laissa le silence s'installer un instant.
Ne pas répondre tout de suite.
Construire quelque chose de plausible.
Intriguer cette femme pour qu'elle y croit.
Il ne croyais pas à la sincérité de cette plaisanterie.
La minauderie n'allait pas à cette femme, c'était flagrant.
Pourtant, Zak se détendit aux mots de la déesse.
Nulle fuite n'était venue compromettre son peuple.
Un secret la Silnà n'était plus, mais un mystère demeurait.
Ombre.
Intrigue.
Diversion.
Ce sont les seules armes dont nous disposons pour l'instant.
Des pâles lèvres de la banquière,
Jaillie une nouvelle question.
Mais comment y répondre ?
Éluder n'apporterait que méfiance.
De la méfiance naitrait la suspicion.
De la suspicion, l’intérêt des puissants.
Il me faut mentir.
Être convainquant.
Être convainquant.
Le pèlerin blanc pris une longue inspiration.
Il arrêta leur ballade près d'une balustrade.
Il laissa le silence s'installer un instant.
Retourneriez-vous dans votre monde si cela était possible ?
Ne pas répondre tout de suite.
Construire quelque chose de plausible.
Intriguer cette femme pour qu'elle y croit.
- Zakariann Al'Silnà
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