De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Mer 14 Juil - 15:43
Gabriel n’était pas un ange heureux. Enfin si, habituellement il était de bonne humeur et il avait tendance à ne prendre que la vie du bon côté, mais là tout de suite, il se disait que franchement, ça pourrait aller mieux. Non parce que bon, après des millénaires d’incarnations successives où il se rappelait vaguement avoir passé une grande partie de son temps à voleter dans les nuages céleste en gratouillant de la lyre quand il n’était pas envoyé en mission spéciale nécessitant de grands effets spéciaux à coups d’épées de feu, il en était vraiment arrivé à se dire que rester coincé à Entre-Monde, ce n’était franchement pas si mal. Il faut dire que depuis dix ans qu’il y trainait ses plumes, il s’amusait plutôt pas mal. Il avait découvert le libre-arbitre et, comme tout individu normal, en avait aussitôt profité en faisant n’importe quoi. Juste parce qu’il le pouvait et que personne n’était là pour lui donner des ordres. Bon, cela avait été marrant les premières années. Très marrant même. Surtout la phase avec les champignons qui font rire, mais il avait su ne pas en abuser. D’autant qu’au final, il les préférait sur les pizzas, les champignons.
Les pizzas. C’était devenu sa partie, son domaine, sa chasse gardée : dans Tern et ailleurs, on en disait souvent le plus grand bien. Du moins à ce qu’il lui semblait. Les clients s’en repartaient presque toujours satisfaits, en tout cas, et les affaires tournaient bien. Les affaires… C’était un concept qu’il avait mis pas mal de temps à appréhender. Son ami Sharah, le demi-géant du froid, lui avait expliqué en long et en large le concept, à coup de phrases choc telles que « Tu vois, l’advertising, c’est mega vendeur quand c’est bien flashy » ou encore « Nan mais la pizza hardcore, c’est dépassé ! Maintenant, il faut viser large, tout le monde veut de l’user friendly ! ». Une fois le franglais bien particulier du business man à la peau d’ébène déchiffré avec peine, Gabriel avait plus moins compris le principe, et s’était attelé à faire tourner sa boutique le mieux possible. Parce que certes, ne plus être coincé sur son Paradis d’origine, c’était la liberté, mais que la liberté, ben c’était quand même vachement contraignant. Déjà, il fallait bosser. Bon, son boulot, il aimait bien. La cuisine, il trouvait ça très chouette, et les pizzas n’avaient plus de secrets pour lui. Et puis il avait les horaires qu’ils voulaient, il rencontrait plein de monde et profitait de leurs nombreuses histoires. Il avait en plus bien assez de temps libre, et c’était peut-être cela le problème.
Car si Gabriel n’était pas un ange heureux là tout de suite, c’était parce qu’il s’ennuyait. Quand on avait passé la dernière décennie à faire la fête et à se lâcher les ailes, il finissait par y avoir de ces moments où, et bien, on ne savait plus trop quoi faire. Et en se levant ce début d’après-midi, Gabriel avait tout de suite su qu’aujourd’hui serait un de ses jours. Déjà, en se levant, il avait marché sur l’équivalent d’une sorte de tout petit légo (Gabriel avait amassé nombres de fanfreluches, trucs et autres machins juste parce que c’était rigolo), et si ça, ce n’était pas un mauvais signe, et bien qu’il soit damné ! Il avait fait une rapide toilette en essayant de décoller ses paupières lourdes de sommeil, s’était habillé un peu n’importe comment (il avait sacrifié ses tenues habituellement plus ternes, enfilant cette fois-ci une chemise hawaïenne trop large et aux motifs colorés trop criards pour être honnêtes, un short du même tonneau et une paire de sandalettes mal assorties). Puis il s’était traîné jusqu'à la petite pièce qu’il occupait pour faire ses pizzas, où il avait allumé le four avant de se mettre mollement au travail, étalant quelques boulettes de pate sur le plan de travail, dès fois que travailler le mettrait d’entrain. Puis, las, il alla s’asseoir à l’extérieur sur l’un des tabourets fixés à même le trottoir, devant l’allée des nombreuses boutiques et autres cafés et restaurants. Il agitait lentement ses ailes de temps, histoire d’éviter de s’endormir, regardant d’un air vaguement intéressé les divers passants qui cheminaient dans la rue au milieu du brouhaha habituel. Puis, poussant un gros soupir et comme personne ne semblait avoir envie de commander une pizza là tout de suite, l’ancien archange du feu sortir une sucette à la fraise de sa poche, la déballa et la fourra dans sa bouche. Cette journée, y a pas à dire, il la sentait plutôt moyen. Du moins pour l’instant…
Les pizzas. C’était devenu sa partie, son domaine, sa chasse gardée : dans Tern et ailleurs, on en disait souvent le plus grand bien. Du moins à ce qu’il lui semblait. Les clients s’en repartaient presque toujours satisfaits, en tout cas, et les affaires tournaient bien. Les affaires… C’était un concept qu’il avait mis pas mal de temps à appréhender. Son ami Sharah, le demi-géant du froid, lui avait expliqué en long et en large le concept, à coup de phrases choc telles que « Tu vois, l’advertising, c’est mega vendeur quand c’est bien flashy » ou encore « Nan mais la pizza hardcore, c’est dépassé ! Maintenant, il faut viser large, tout le monde veut de l’user friendly ! ». Une fois le franglais bien particulier du business man à la peau d’ébène déchiffré avec peine, Gabriel avait plus moins compris le principe, et s’était attelé à faire tourner sa boutique le mieux possible. Parce que certes, ne plus être coincé sur son Paradis d’origine, c’était la liberté, mais que la liberté, ben c’était quand même vachement contraignant. Déjà, il fallait bosser. Bon, son boulot, il aimait bien. La cuisine, il trouvait ça très chouette, et les pizzas n’avaient plus de secrets pour lui. Et puis il avait les horaires qu’ils voulaient, il rencontrait plein de monde et profitait de leurs nombreuses histoires. Il avait en plus bien assez de temps libre, et c’était peut-être cela le problème.
Car si Gabriel n’était pas un ange heureux là tout de suite, c’était parce qu’il s’ennuyait. Quand on avait passé la dernière décennie à faire la fête et à se lâcher les ailes, il finissait par y avoir de ces moments où, et bien, on ne savait plus trop quoi faire. Et en se levant ce début d’après-midi, Gabriel avait tout de suite su qu’aujourd’hui serait un de ses jours. Déjà, en se levant, il avait marché sur l’équivalent d’une sorte de tout petit légo (Gabriel avait amassé nombres de fanfreluches, trucs et autres machins juste parce que c’était rigolo), et si ça, ce n’était pas un mauvais signe, et bien qu’il soit damné ! Il avait fait une rapide toilette en essayant de décoller ses paupières lourdes de sommeil, s’était habillé un peu n’importe comment (il avait sacrifié ses tenues habituellement plus ternes, enfilant cette fois-ci une chemise hawaïenne trop large et aux motifs colorés trop criards pour être honnêtes, un short du même tonneau et une paire de sandalettes mal assorties). Puis il s’était traîné jusqu'à la petite pièce qu’il occupait pour faire ses pizzas, où il avait allumé le four avant de se mettre mollement au travail, étalant quelques boulettes de pate sur le plan de travail, dès fois que travailler le mettrait d’entrain. Puis, las, il alla s’asseoir à l’extérieur sur l’un des tabourets fixés à même le trottoir, devant l’allée des nombreuses boutiques et autres cafés et restaurants. Il agitait lentement ses ailes de temps, histoire d’éviter de s’endormir, regardant d’un air vaguement intéressé les divers passants qui cheminaient dans la rue au milieu du brouhaha habituel. Puis, poussant un gros soupir et comme personne ne semblait avoir envie de commander une pizza là tout de suite, l’ancien archange du feu sortir une sucette à la fraise de sa poche, la déballa et la fourra dans sa bouche. Cette journée, y a pas à dire, il la sentait plutôt moyen. Du moins pour l’instant…
- Gabriel Sollers
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Ange, anciennement Archange du Feu
Statut : Coursier-pizzaiolo angélique (et au sourire qui va avec)
Notes : Archange du Feu: dans son Paradis d'origine, Gaby était l'Archange du Feu, l'un des premiers anges de puissance aux infinies incarnations. Il était le bras du Seigneur et le détenteur de l'Epée de Flammes et son boulot consistait surtout à foutre une mandale à son frangin Samaël quand il piquait sa crise et à se faire crier dessus par ses autres frères archanges. Autant dire qu'il est bien content d'être un simple ange en Entre-Mondes et qu'il compte bien se la couler douce le plus longtemps possible.
Messages : 29
Titre débile : Serviteur des allumettes, Ami des briquets et Maître des bonnes flambées
Re: De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Ven 16 Juil - 19:45
Avenka traînait dans les rues depuis quelques heures déjà, mais n'ayant d'autres choix que de rester dans le quartier.
Parce que dans le sien, de quartier, elle venait de subir des moqueries et cela l'ennuyait fortement, elle n'aimait pas chercher querelle, enfin bref. Pas envie, pour l'instant, de rentrer chez elle.
Mais alors qu'elle passait, le nez en l'air, scrutant le ciel noirci de gaz carbonique (pour son plus grand malheur), elle buta dans quelque chose. Baissant le nez, l'air distrait, elle s'excusa avant de s'apercevoir qu'elle parlait à un tabouret. Puis une odeur monta jusqu'à ses narines, une odeur agréable de poivron chaud qui lui donna faim. Elle s'assit, fouilla dans ses poches et n'y trouva qu'une boulette de papier et une feuille sèche. Elle soupira puis, appuyant son coude sur le comptoir et sa tête sur sa main, regarda d'un air curieux l'échoppe. Une pizzeria, peut-être ?
Elle se leva, s'avança mais ne trouvant personne, retourna s'asseoir. Elle sortit la boulette de papier, la déplia et, à l'aide d'un bout de charbon piqué au bord du four se mit à dessiner...
Parce que dans le sien, de quartier, elle venait de subir des moqueries et cela l'ennuyait fortement, elle n'aimait pas chercher querelle, enfin bref. Pas envie, pour l'instant, de rentrer chez elle.
Mais alors qu'elle passait, le nez en l'air, scrutant le ciel noirci de gaz carbonique (pour son plus grand malheur), elle buta dans quelque chose. Baissant le nez, l'air distrait, elle s'excusa avant de s'apercevoir qu'elle parlait à un tabouret. Puis une odeur monta jusqu'à ses narines, une odeur agréable de poivron chaud qui lui donna faim. Elle s'assit, fouilla dans ses poches et n'y trouva qu'une boulette de papier et une feuille sèche. Elle soupira puis, appuyant son coude sur le comptoir et sa tête sur sa main, regarda d'un air curieux l'échoppe. Une pizzeria, peut-être ?
Elle se leva, s'avança mais ne trouvant personne, retourna s'asseoir. Elle sortit la boulette de papier, la déplia et, à l'aide d'un bout de charbon piqué au bord du four se mit à dessiner...
- Avenka Siaiyone
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Humaine (?)
Notes :
La belle dague d'Avenka, pendue à sa ceinture dans son fourreau de cuir =)
Messages : 227
Titre débile : Loveuse de nuages, Nez-en-l'air
Re: De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Lun 19 Juil - 16:56
"Dis, si tu recherches la finesse du trait, je crois que tu pourrais trouver mieux qu'un bout de charbon."
Il n'y avait que peu de monde sur la terrasse du trottoir devant la toute petite échoppe de Gabriel, et si on cherchait l'origine de la voix on ne tardait pas à s'arrêter sur un ange assis sur le tabouret le plus proche du mur. Il s'était laissé aller contre celui, s'y adossant les mains derrière la tête. Un grand journal déplié cachait son visage, comme s'il avait voulu s'en servir pour protéger ses yeux de la lumière ambiante afin de faire un petit somme. En fait, l'un des souffles de vent chaud qui sévissait parfois dans les rues de Tern avant emporté avec lui un quotidien oublié qui 'était venu se plaquer sur le visage de l'ange. Gabriel -car c'était bien lui- y avait vu là un mauvais présage de plus concernant cette morne journée et, après quelques secondes passée à délibérer avec lui-même, avait fini par décider que cela ne valait pas la peine de se fatiguer à s'en débarrasser. Soulever un bras lui paraissait être d'une tâche épuisante, et il préférait nettement mariner dans son ennui. D'autant que le journal s'était ouvert sur une rubrique économique et qu'il n'avait même pas eu la chance de tomber sur la page des petites bandes dessinées.
Néanmoins, du coin de l'oeil entre deux feuillets de papier qui voletait, il avait pu voir cette jeune fille, l'air un peu déplacée dans le coin, se diriger du côté de sa cuisine. Elle n'avait pas l'air d'être du quartier, et comme Gabriel ne l'avait jamais vue avant, il concentra une partie de son attention à l'observer, jusqu'à ce qu'elle s'installe à une table et se mette à dessiner avec un bout de charbon qu'elle avait semble-t-il chaparder près de son four. Non pas que cela dérange foncièrement Gabriel. La propriété privée était encore un concept avec lequel il avait parfois un peu de mal, et il n'était pas homme -enfin ange- à s'en faire pour si peut. Mais cette jeune fille qui s'occupait à dessiner avec tant d'implications l'intriguait, aussi s'était-il décidé à signaler sa présence avec ces quelques mots. Il arracha le journal de son visage, le froissa en une petite boule de papier qu'il mit dans une poche de son short, histoire de le jeter plus tard. Puis, s'étirant les bras et déployant ses ailes courbaturées, il se redressa brusquement, sauta à terre et fit les quelques pas qui le séparaient de l'endroit où la jeune femme s'était attablée.
"Je dois avoir un truc mieux que du charbon, attends..." Si Gabriel la tutoyait d'office, ce n'était pas parce qu'il lui manquait de respect ou parce qu'il la trouvait jeune, mais uniquement parce que toute cette histoire de formules de politesse l'avait toujours profondément ennuyé. Quand on a passé plusieurs millénaires d'incarnations archangélique dans un Paradis comme celui duquel il venait, les coutumes de ce genre avaient toujours beaucoup de peine à se faire comprendre. Il fouilla dans la poche de poitrine de sa chemise hawaïenne aux motifs bigarrés et en sortit un grand crayon avec lequel il lui arrivait de prendre note des commandes. Il le lui tendit, sourire aux lèvres:
"Ca devrait mieux aller non? Tu peux l'avoir si tu veux. Je suis Gabriel au fait, mais dans le coin, tout l'monde m'appelle Gaby. Je m'occupe de cette petite cuisine, derrière, avec le grand four à bois. J'y fais des pizzas, c'est ma partie. Si ça te dit, d'ailleurs, hésite pas à commander: j'offre toujours la première aux nouveaux clients!"
DIre que Gabriel tenait sa boutique avec un certain laxisme revenait à énoncer une évidence; il avait tendance à distribuer ses services au petit bonheur la chance, se faisant payer ou pas en fonction de son humeur fantasque, du temps qu'il faisait ou encore si la fille était jolie. Là, il était simplement content de cette distraction dans une journée qui en était jusque là fort dépourvue, et il était vrai que chez Gabriel Sollers, la première pizza pour une nouvelle tête état toujours un cadeau de la maison. Il attendit la réponse de la jeune fille, lui tendant toujours le crayon.
Il n'y avait que peu de monde sur la terrasse du trottoir devant la toute petite échoppe de Gabriel, et si on cherchait l'origine de la voix on ne tardait pas à s'arrêter sur un ange assis sur le tabouret le plus proche du mur. Il s'était laissé aller contre celui, s'y adossant les mains derrière la tête. Un grand journal déplié cachait son visage, comme s'il avait voulu s'en servir pour protéger ses yeux de la lumière ambiante afin de faire un petit somme. En fait, l'un des souffles de vent chaud qui sévissait parfois dans les rues de Tern avant emporté avec lui un quotidien oublié qui 'était venu se plaquer sur le visage de l'ange. Gabriel -car c'était bien lui- y avait vu là un mauvais présage de plus concernant cette morne journée et, après quelques secondes passée à délibérer avec lui-même, avait fini par décider que cela ne valait pas la peine de se fatiguer à s'en débarrasser. Soulever un bras lui paraissait être d'une tâche épuisante, et il préférait nettement mariner dans son ennui. D'autant que le journal s'était ouvert sur une rubrique économique et qu'il n'avait même pas eu la chance de tomber sur la page des petites bandes dessinées.
Néanmoins, du coin de l'oeil entre deux feuillets de papier qui voletait, il avait pu voir cette jeune fille, l'air un peu déplacée dans le coin, se diriger du côté de sa cuisine. Elle n'avait pas l'air d'être du quartier, et comme Gabriel ne l'avait jamais vue avant, il concentra une partie de son attention à l'observer, jusqu'à ce qu'elle s'installe à une table et se mette à dessiner avec un bout de charbon qu'elle avait semble-t-il chaparder près de son four. Non pas que cela dérange foncièrement Gabriel. La propriété privée était encore un concept avec lequel il avait parfois un peu de mal, et il n'était pas homme -enfin ange- à s'en faire pour si peut. Mais cette jeune fille qui s'occupait à dessiner avec tant d'implications l'intriguait, aussi s'était-il décidé à signaler sa présence avec ces quelques mots. Il arracha le journal de son visage, le froissa en une petite boule de papier qu'il mit dans une poche de son short, histoire de le jeter plus tard. Puis, s'étirant les bras et déployant ses ailes courbaturées, il se redressa brusquement, sauta à terre et fit les quelques pas qui le séparaient de l'endroit où la jeune femme s'était attablée.
"Je dois avoir un truc mieux que du charbon, attends..." Si Gabriel la tutoyait d'office, ce n'était pas parce qu'il lui manquait de respect ou parce qu'il la trouvait jeune, mais uniquement parce que toute cette histoire de formules de politesse l'avait toujours profondément ennuyé. Quand on a passé plusieurs millénaires d'incarnations archangélique dans un Paradis comme celui duquel il venait, les coutumes de ce genre avaient toujours beaucoup de peine à se faire comprendre. Il fouilla dans la poche de poitrine de sa chemise hawaïenne aux motifs bigarrés et en sortit un grand crayon avec lequel il lui arrivait de prendre note des commandes. Il le lui tendit, sourire aux lèvres:
"Ca devrait mieux aller non? Tu peux l'avoir si tu veux. Je suis Gabriel au fait, mais dans le coin, tout l'monde m'appelle Gaby. Je m'occupe de cette petite cuisine, derrière, avec le grand four à bois. J'y fais des pizzas, c'est ma partie. Si ça te dit, d'ailleurs, hésite pas à commander: j'offre toujours la première aux nouveaux clients!"
DIre que Gabriel tenait sa boutique avec un certain laxisme revenait à énoncer une évidence; il avait tendance à distribuer ses services au petit bonheur la chance, se faisant payer ou pas en fonction de son humeur fantasque, du temps qu'il faisait ou encore si la fille était jolie. Là, il était simplement content de cette distraction dans une journée qui en était jusque là fort dépourvue, et il était vrai que chez Gabriel Sollers, la première pizza pour une nouvelle tête état toujours un cadeau de la maison. Il attendit la réponse de la jeune fille, lui tendant toujours le crayon.
- Gabriel Sollers
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Ange, anciennement Archange du Feu
Statut : Coursier-pizzaiolo angélique (et au sourire qui va avec)
Notes : Archange du Feu: dans son Paradis d'origine, Gaby était l'Archange du Feu, l'un des premiers anges de puissance aux infinies incarnations. Il était le bras du Seigneur et le détenteur de l'Epée de Flammes et son boulot consistait surtout à foutre une mandale à son frangin Samaël quand il piquait sa crise et à se faire crier dessus par ses autres frères archanges. Autant dire qu'il est bien content d'être un simple ange en Entre-Mondes et qu'il compte bien se la couler douce le plus longtemps possible.
Messages : 29
Titre débile : Serviteur des allumettes, Ami des briquets et Maître des bonnes flambées
Re: De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Lun 19 Juil - 17:10
Avenka, aux premiers mots de l'ange, avait sursauté avant de se mettre à sourire. Lorsqu'il s'approcha d'elle, elle réprima un éclat de rire. Enfin un peu de gaité dans cette maudite ville ! Un ange en short, et avec une chemise hawaïenne! Elle prit le crayon, non sans hésiter avant.
- Merci ! J'aime bien dessiner...
Elle voulut mettre le crayon dans sa poche, mais dût se lever parce que son pantalon était moulant, et qu'elle ne pouvait pas élargir la poche, assise. Puis elle se remit sur le tabouret, regarda encore l'ange et éclata de rire. Ses cheveux lui couvrirent le visage à cause du vent, et en les écartant elle dit :
- Foutu vent ! Je suis désolée. Ce n'est pas poli. Mais avouez qu'une chemise à fleurs, pour un ange, ce n'est pas commun !
Elle jeta un coup d'oeil à l'intérieur de l'échoppe.
- Je veux bien un pizza, c'est gentil de l'offrir ! C'est très commerçant de votre part. Mais une petite, alors ! Je ne mange pas beaucoup habituellement.
Elle prit son dessin, s'apprêtait à le laisser s'envoler lorsque quelque chose lui vint à l'esprit. Elle hésita, se retourna vers l'ange et lui dit :
- Euuh... Excusez-moi pour cette question, elle peut vous paraître idiote mais... ça vous arrive d'aller voir les nuages ?
- Merci ! J'aime bien dessiner...
Elle voulut mettre le crayon dans sa poche, mais dût se lever parce que son pantalon était moulant, et qu'elle ne pouvait pas élargir la poche, assise. Puis elle se remit sur le tabouret, regarda encore l'ange et éclata de rire. Ses cheveux lui couvrirent le visage à cause du vent, et en les écartant elle dit :
- Foutu vent ! Je suis désolée. Ce n'est pas poli. Mais avouez qu'une chemise à fleurs, pour un ange, ce n'est pas commun !
Elle jeta un coup d'oeil à l'intérieur de l'échoppe.
- Je veux bien un pizza, c'est gentil de l'offrir ! C'est très commerçant de votre part. Mais une petite, alors ! Je ne mange pas beaucoup habituellement.
Elle prit son dessin, s'apprêtait à le laisser s'envoler lorsque quelque chose lui vint à l'esprit. Elle hésita, se retourna vers l'ange et lui dit :
- Euuh... Excusez-moi pour cette question, elle peut vous paraître idiote mais... ça vous arrive d'aller voir les nuages ?
- Avenka Siaiyone
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Humaine (?)
Notes :
La belle dague d'Avenka, pendue à sa ceinture dans son fourreau de cuir =)
Messages : 227
Titre débile : Loveuse de nuages, Nez-en-l'air
Re: De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Mer 21 Juil - 19:30
Kitsune avait laissé la jeune fille au crayon et à son dessin, et s'en retournait en direction de son petit coin de cuisine quand la question, venue de nulle part, le stoppa dans son élan. Ses ailes s'agitèrent brièvement sans qu'il le décide, comme par réflexe, et ses yeux étincelèrent. Il se retourna, le sourire aux lèvres, l'air franchement surpris et amusé de l'être.
"C'est une question très étrange. Enfin, disons que j'l'entends pas souvent. Je n'crois pas qu'on me l'ait déjà posée, en fait."
Sans s'asseoir, il appuya néanmoins ses coudes sur la table, en face de la fille, et fit reposer son menton dans le creux de ses mains. Il observa un instant son interlocutrice, comme pour essayer de la percer à jour, et une joyeuse curiosité scintillait dans les yeux de l'ange.
"Mais ta question n'est pas idiote. Peut-être même qu'elle est légitime, pour quelqu'un qui ne peut pas voler. J'ai tendance à oublier que tout le monde n'en est pas capable... et quelque part, je ne me rends pas compte du privilège. J'ai déjà volé parmi les nuages. Toutes sortes de nuages. De plusieurs mondes, et de plusieurs vies. Enfin je crois. Je n'ai que peu de souvenirs de mes incarnations passées. Mais je me souviens de beaucoup de nuages."
Il souriait franchement, heureux de tromper son ennui.
"A mon arrivée à Entre-Monde, j'ai passé pas mal de temps à explorer les cieux, entre autres choses. Mais ca fait longtemps que je ne suis pas allé voir les nuages. Et je me rappelle de ceux de mon paradis d'origine. Ils étaient magnifiques. Il le sont toujours, j'imagine. Je me souviens quand on les traversait, avec Zarakiel. Même Sariel en souriait..."
L'ange se tut soudain. Aussi ravi qu'il fut de se retrouver coincé à Entre-Monde et d'avoir ainsi découvert le libre-arbitre. itout au fond de lui, il arrivait à son paradis de lui manquer. De penser à ses frères, de ce qu'ils faisaient depuis son absence... Gabriel était saisi par un de ces moments de mélancolie dont il avait le secret, et qui devenaient de plus en plus fréquents ces derniers temps. L'espace d'un court instant, on put lire une grande nostalgie teintée de tristesse dans son regard, mais il se reprit vite, souriant et secouant la tête.
"Oui, je suis déjà allé voir les nuages. Et tu me rappelles que je ne l'ai pas fait depuis longtemps. Au fait, je ne sais même pas quel est ton nom. Ni ce que tu veux sur ta pizza, d'ailleurs." finit-il par dire, sa bonne humeur revenant aussi vite qu'elle avait été assombrie.
"C'est une question très étrange. Enfin, disons que j'l'entends pas souvent. Je n'crois pas qu'on me l'ait déjà posée, en fait."
Sans s'asseoir, il appuya néanmoins ses coudes sur la table, en face de la fille, et fit reposer son menton dans le creux de ses mains. Il observa un instant son interlocutrice, comme pour essayer de la percer à jour, et une joyeuse curiosité scintillait dans les yeux de l'ange.
"Mais ta question n'est pas idiote. Peut-être même qu'elle est légitime, pour quelqu'un qui ne peut pas voler. J'ai tendance à oublier que tout le monde n'en est pas capable... et quelque part, je ne me rends pas compte du privilège. J'ai déjà volé parmi les nuages. Toutes sortes de nuages. De plusieurs mondes, et de plusieurs vies. Enfin je crois. Je n'ai que peu de souvenirs de mes incarnations passées. Mais je me souviens de beaucoup de nuages."
Il souriait franchement, heureux de tromper son ennui.
"A mon arrivée à Entre-Monde, j'ai passé pas mal de temps à explorer les cieux, entre autres choses. Mais ca fait longtemps que je ne suis pas allé voir les nuages. Et je me rappelle de ceux de mon paradis d'origine. Ils étaient magnifiques. Il le sont toujours, j'imagine. Je me souviens quand on les traversait, avec Zarakiel. Même Sariel en souriait..."
L'ange se tut soudain. Aussi ravi qu'il fut de se retrouver coincé à Entre-Monde et d'avoir ainsi découvert le libre-arbitre. itout au fond de lui, il arrivait à son paradis de lui manquer. De penser à ses frères, de ce qu'ils faisaient depuis son absence... Gabriel était saisi par un de ces moments de mélancolie dont il avait le secret, et qui devenaient de plus en plus fréquents ces derniers temps. L'espace d'un court instant, on put lire une grande nostalgie teintée de tristesse dans son regard, mais il se reprit vite, souriant et secouant la tête.
"Oui, je suis déjà allé voir les nuages. Et tu me rappelles que je ne l'ai pas fait depuis longtemps. Au fait, je ne sais même pas quel est ton nom. Ni ce que tu veux sur ta pizza, d'ailleurs." finit-il par dire, sa bonne humeur revenant aussi vite qu'elle avait été assombrie.
- Gabriel Sollers
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Ange, anciennement Archange du Feu
Statut : Coursier-pizzaiolo angélique (et au sourire qui va avec)
Notes : Archange du Feu: dans son Paradis d'origine, Gaby était l'Archange du Feu, l'un des premiers anges de puissance aux infinies incarnations. Il était le bras du Seigneur et le détenteur de l'Epée de Flammes et son boulot consistait surtout à foutre une mandale à son frangin Samaël quand il piquait sa crise et à se faire crier dessus par ses autres frères archanges. Autant dire qu'il est bien content d'être un simple ange en Entre-Mondes et qu'il compte bien se la couler douce le plus longtemps possible.
Messages : 29
Titre débile : Serviteur des allumettes, Ami des briquets et Maître des bonnes flambées
Re: De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Jeu 22 Juil - 18:28
Les paroles de l'ange la faisaient rêver. Avenka aurait aimé en être un, elle aussi pour aller dans le ciel. Elle cerna l'air triste et nostalgique de l'ange-pizzaiolo.
- Je m'appelle Avenka... et des tomates et des anchois, s'il-vous-plait monsieur. Et vous ? comment vous vous appelez ?
Elle leva la tête. L'atmosphère était lourde, ça sentait le carburant, la transpiration et le bitume. Avenka renifla. Quartier pourri ! Ici, on ne voyait pas les nuages. Ou plutôt, ceux que l'on voyait étaient gris, informes, un peu jaunâtres par endroits, voire même carrément noirs dans les rues les plus étroites.
- C'est affreux, ici. C'était comment ? Je veux dire... là-bas, dans les nuages ?
Avenka se rendit compte qu'elle devenait indiscrète, ou plutôt qu'elle posait des questions auxquelles l'ange n'avait pas forcément envie de répondre.
- Enfin... vous n'êtes pas obligé de me le dire, en fait, mon rêve c'est d'aller les voir, les nuages, et comme vous les connaissez bien, je pensais que vous pourriez me dire si c'est comme on se l'imagine... comme du coton ? ou de la mousse... ou alors, une montagne de chantilly ?
- Je m'appelle Avenka... et des tomates et des anchois, s'il-vous-plait monsieur. Et vous ? comment vous vous appelez ?
Elle leva la tête. L'atmosphère était lourde, ça sentait le carburant, la transpiration et le bitume. Avenka renifla. Quartier pourri ! Ici, on ne voyait pas les nuages. Ou plutôt, ceux que l'on voyait étaient gris, informes, un peu jaunâtres par endroits, voire même carrément noirs dans les rues les plus étroites.
- C'est affreux, ici. C'était comment ? Je veux dire... là-bas, dans les nuages ?
Avenka se rendit compte qu'elle devenait indiscrète, ou plutôt qu'elle posait des questions auxquelles l'ange n'avait pas forcément envie de répondre.
- Enfin... vous n'êtes pas obligé de me le dire, en fait, mon rêve c'est d'aller les voir, les nuages, et comme vous les connaissez bien, je pensais que vous pourriez me dire si c'est comme on se l'imagine... comme du coton ? ou de la mousse... ou alors, une montagne de chantilly ?
- Avenka Siaiyone
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Humaine (?)
Notes :
La belle dague d'Avenka, pendue à sa ceinture dans son fourreau de cuir =)
Messages : 227
Titre débile : Loveuse de nuages, Nez-en-l'air
Re: De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Mer 4 Aoû - 21:23
Gabriel fit rouler sa sucette à l'intérieur de sa joue, coinçant sa tige de plastique entre les dents tandis qu'il considérait la question de la jeune fille, plus amusé qu'autre chose. Il ne sentait pas le moins du monde importuné par les questions d'Avenka, qui venaient agréablement troubler la routine de cette journée. Et puis, la curiosité, cela le connaissait: les premières années qui avaient suivi la fermeture des miroirs, il n'avait cessé d'en savoir plus, sur tout et n'importe quoi - et n'importe qui. La flamme d'un réel désir de savoir, de découvertes, s'était embrasée en lui quand il avait compris qu'il était bloqué à Entre-Monde avec tous ces personnages et ces créatures étranges, et si elle avait parfois un peu diminué -comme ces derniers temps- elle ne s'était jamais éteinte.
Il déploya ses ailes, qui battirent paresseusement l'air derrière lui, faisant souffler l'espace d'un instant une petite brise bienvenue. A la simple mention du vol, elles s'animaient presque sans qu'il n'y pense, impatientes de l'emmener dans le ciel à nouveau. Loin, là-haut, où tout paraissait plus petit, plus simple et surtout bien loin de pouvoir vous causer des ennuis. Quant aux nuages... Gabriel réfléchit quelques instants, à la recherche du meilleur qualificatif, avant de se sortir la sucette à la fraise de la bouche et de répondre dans un grand sourire:
"Humide. C'est surtout humide."
Enfournant une fois de plus sa sucrerie dans la bouche, il repartit vers son petit coin de cuisine, où il étala joyeusement assez de pâte pour confectionner une belle pizza. Un tablier orange vif, presque fluo, noué autour de la taille, il se mit à chantonner doucement dans une sorte de latin de cuisine, disséminant ingrédients après ingrédients sur sa préparation après une généreuse arrosée de sauce tomate. Il plaça avec soin le dernier anchois et fit glisser son œuvre dans le four déjà chaud. Chantant toujours, les yeux mi-clos, le sourire aux lèvres, il usa de sa voix angélique pour contrôler le feu de la cuisson jusqu’à ce qu’il juge le résultat rien moins que parfait. Puis il fit glisser le plat dans une assiette, prit des couverts, une serviette et un petit panier qui contenait un poivrier et un flacon d’huile pimentée. Avec dextérité, il amena le tout dehors et déposa sur la petit table d’Avenka la pizza encore fumante dans son assiette, serviette, couteau et fourchette ainsi que poivre et huile.
« Bon appétit ! » dit-il avec un grand sourire...curieux de voir comment elle allait trouver la pizza.
Il déploya ses ailes, qui battirent paresseusement l'air derrière lui, faisant souffler l'espace d'un instant une petite brise bienvenue. A la simple mention du vol, elles s'animaient presque sans qu'il n'y pense, impatientes de l'emmener dans le ciel à nouveau. Loin, là-haut, où tout paraissait plus petit, plus simple et surtout bien loin de pouvoir vous causer des ennuis. Quant aux nuages... Gabriel réfléchit quelques instants, à la recherche du meilleur qualificatif, avant de se sortir la sucette à la fraise de la bouche et de répondre dans un grand sourire:
"Humide. C'est surtout humide."
Enfournant une fois de plus sa sucrerie dans la bouche, il repartit vers son petit coin de cuisine, où il étala joyeusement assez de pâte pour confectionner une belle pizza. Un tablier orange vif, presque fluo, noué autour de la taille, il se mit à chantonner doucement dans une sorte de latin de cuisine, disséminant ingrédients après ingrédients sur sa préparation après une généreuse arrosée de sauce tomate. Il plaça avec soin le dernier anchois et fit glisser son œuvre dans le four déjà chaud. Chantant toujours, les yeux mi-clos, le sourire aux lèvres, il usa de sa voix angélique pour contrôler le feu de la cuisson jusqu’à ce qu’il juge le résultat rien moins que parfait. Puis il fit glisser le plat dans une assiette, prit des couverts, une serviette et un petit panier qui contenait un poivrier et un flacon d’huile pimentée. Avec dextérité, il amena le tout dehors et déposa sur la petit table d’Avenka la pizza encore fumante dans son assiette, serviette, couteau et fourchette ainsi que poivre et huile.
« Bon appétit ! » dit-il avec un grand sourire...curieux de voir comment elle allait trouver la pizza.
- Gabriel Sollers
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Ange, anciennement Archange du Feu
Statut : Coursier-pizzaiolo angélique (et au sourire qui va avec)
Notes : Archange du Feu: dans son Paradis d'origine, Gaby était l'Archange du Feu, l'un des premiers anges de puissance aux infinies incarnations. Il était le bras du Seigneur et le détenteur de l'Epée de Flammes et son boulot consistait surtout à foutre une mandale à son frangin Samaël quand il piquait sa crise et à se faire crier dessus par ses autres frères archanges. Autant dire qu'il est bien content d'être un simple ange en Entre-Mondes et qu'il compte bien se la couler douce le plus longtemps possible.
Messages : 29
Titre débile : Serviteur des allumettes, Ami des briquets et Maître des bonnes flambées
Re: De la pertinence des sucettes à la fraise lorsque l'on s'ennuie [Libre]
Jeu 28 Oct - 16:11
Avenka attendit avec impatience la réponse de l'ange. Lorsque celui-ci répondit "humide", elle manqua de tomber de sa chaise. Elle s'attendait à une description de douceur et de liberté, quelque chose d'un peu lyrique et de très impressionnant, mais certainement pas "humide" ! Dépitée, elle se repositionna sur sa chaise, saliva un peu devant sa pizza avant de la dévorer à grand renfort de coups de fourchettes et de dents aiguisées. Elle la termina en dix minutes.
- C'est délicieux ! Merci beaucoup ! Bon, faut que j'y aille, moi.
Elle se leva, un peu gueudée parce qu'elle n'avait pas l'habitude de manger beaucoup. Nullement gênée de n'avoir pas à payer pour sa première consommation, la jeune fille jeta un œil espiègle aux alentours avant de saluer le pizzaiolo et, dans un "bonne journée" lancée à la volée, elle disparut dans la circulation, se faufilant parmi les passants.
- C'est délicieux ! Merci beaucoup ! Bon, faut que j'y aille, moi.
Elle se leva, un peu gueudée parce qu'elle n'avait pas l'habitude de manger beaucoup. Nullement gênée de n'avoir pas à payer pour sa première consommation, la jeune fille jeta un œil espiègle aux alentours avant de saluer le pizzaiolo et, dans un "bonne journée" lancée à la volée, elle disparut dans la circulation, se faufilant parmi les passants.
- Avenka Siaiyone
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Race : Humaine (?)
Notes :
La belle dague d'Avenka, pendue à sa ceinture dans son fourreau de cuir =)
Messages : 227
Titre débile : Loveuse de nuages, Nez-en-l'air
Sujets similaires
» Lorsque tu détruis la moto de ton petit ami par arcturien interposé...
» Je me baladais sur l'avenue... [libre]
» L'air de la ville [libre]
» Rencontre [Libre]
» Zous le zoleil [libre]
» Je me baladais sur l'avenue... [libre]
» L'air de la ville [libre]
» Rencontre [Libre]
» Zous le zoleil [libre]
Entre-Monde Forum RPG :: Archives :: Archives :: Entre-Monde : Première époque :: Archives du RolePlay :: [RPG] La Ville Entre-Monde
Page 1 sur 1