Re: Espionnage dans les rues de Tern [Pv : Taranya]

La jeune femme sembla plus coopérative bien qu'elle posait toujours autant de questions. L'assassin avait donné d'une certaine manière son aval pour mener une discussion plutôt qu'un interrogatoire, il ne pouvait donc pas lui en vouloir. Par contre, la demoiselle qui se tenait face à lui devait comprendre qu'elle avait tout intérêt à répondre à ses questions. Bien que patient, le démon appréciait moyennement qu'on se joue de lui en tentant d'éviter de lui répondre.

« Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais ces immeubles paraissent désaffectés. Personne n'est censé y vivre et donc personne n'est censé savoir que je suis ici. De plus je ne loue que des hôtels lors de mes déplacements, évitant soigneusement de dormir plus d'une nuit dans le même. »

Quant à la réponse qui suivit, Ryner fut assez mécontent, même si aucun changement visible sur son visage ne pu être décelés. Il l'avait pourtant prévenu qu'il voulait savoir le nom de son employeur. Il comprenait qu'elle voulait cacher son identité, mais ce secret avait-il plus de valeur que sa vie? Pire, elle croyait peut être le duper avec une réponse aussi bancale, ce qui avait l'avantage de l'énerver un peu plus.

« Ne me prenez pas pour un idiot, je suis patient, mais cette patience à des limites. Si vous étiez venu de votre propre chef pour me trouver, ça aurait été pour me tuer et recevoir la prime. Vu que vous n'êtes là que pour des informations, vous avez forcément un employeur. On ne recherche pas des informations qui ne peuvent être vendues .. »

Quittant sa chaise, l'assassin s'approcha doucement d'elle, prêtant attention à ce qu'elle ne fasse aucune action inconsidérée. Après tout, il la tenait toujours en joue, elle avait beau être rapide serait-elle capable d'éviter un projectile à bout portant? Pas sûr. De plus, il voulait surtout voir le visage de cette femme qui osait essayer de lui mentir, venant river ses yeux dans les siens.

« Je répéterai donc une dernière fois ma question, le nom de l'employeur? »

Face à elle, Ryner ne bougeait plus, attendant une réponse correcte cette fois-ci de la jeune femme.

Ah bah évidemment, si on ne me donnait pas toutes les informations aussi… Oui ces immeubles sont un piteux état, mais de là à dire qu’ils sont désaffectés. Je sens qu’il ait de plus en plus énervé. Je ne pourrais pas jouer encore très longtemps ce petit jeu avec lui… Je décroisais les jambes, histoire d’être prête pour… Je ne sais pas trop quoi, mais être prête si besoin est, je posais les mains sur le rebord du lit, sans pour autant quitté Ryner des yeux.
Etant reparti dans un monologue, court, mais un monologue quand même, je préparais ma réponse au fur et à mesure qu’il avançait dans son explication.

Il ne va surement pas aimer, mais je vais lui démontrer qu’il pouvait y avoir une autre solution. Je comprenais qu’il désirait apprendre le nom de mon employeur, qui était d’ailleurs, une personne que je ne portais nullement en sympathie. Mais, pour une personne dans mon statut, comme celui de Ryner, dévoiler nos employeurs n’était pas une chose que l’on faisait aisément. Surement la force de l’habitude…

Il avait quitté sa chaise et se rapprochait de moi, avec prudence. Il me reposa encore un fois sa question. J’attendis quelques secondes, le temps qu’il soit à la distance voulu, soutenant son regard sans ciller. Puis, sans aucune intention de lui sauter dessus, de l’agresser ou autres, je me levai du lit et m’avança vers lui. Je ne m’arrêtai que lorsque son arme entra en contact avec moi.
Je plongeai mon regard dans le sien et commença à expliquer mon point de vue.

« Essayez de réfléchir. Venant de mon propre chef et découvrant l’un des lieux où vous vous posez par moment, imaginez un peu le prix d’une telle information. Imaginez, combien de personnes seraient prêts à faire grimper les enchères pour être les seuls à la posséder, hormis moi. Cela vous parait si absurde que ça ? »

Bon certes, ce n’était pas la réponse qu’il désirait, je ne le savais que trop bien. Mais je le laissais un peu mijoter avant d’ajouter ce qui pourrait un peu le détendre.

« Mon employeur est une femme… Vous connaissez beaucoup de femme qui pourrait engager quelqu’un comme moi pour vous espionner ? »

Je ne savais que très peu de chose sur mon employeur, alors j’espère qu’il n’a pas trop de questions…

Ryner ne cilla pas lorsqu'il la vit se lever pour venir poser son buste contre son arme à feu. Dans cette action il n'avait vu aucune intention d'hostilité, mais au contraire plus de courage mal placé pour lui tenir tête. A croire qu'il tombait toujours sur des femmes à fort caractère et têtue de surcroît. Étrangement, un léger sourire naquit sur ses lèvres, cette femme l'amusait et lui plaisait par certains aspects.

« Une femme donc ... En général ce sont plutôt des hommes qui veulent me retrouver. Mais j'ai bien un nom de femme en tête en effet .. »

Enfin, la dénommé Angel venait de lui donner une réponse valable. Il ne connaissait pas nécessairement le nom de toutes les personnes qui le chassaient, mais il ne fallait pas être devin pour trouver la personne qui l'avait engagée. A vrai dire, il aurait parié que la jeune femme n'avait jamais vu le visage de son employeur, ce qui pouvait expliquer le peu d'informations qu'elle lui apportait. Mais de son côté, il ne pensait pas se tromper en pensant que ladite employeuse s'appelait Rania. Il ne connaissait que cette femme qui puisse lui en vouloir autant dans magna après que le Styx ait décimé une bonne partie de sa mafia lors d'une mission. Maintenant que son visage était assez connu, elle n'avait pas du y réfléchir à deux fois pour envoyer quelqu'un se renseigner sur lui dans l'objectif de le tuer.

« Sinon je peux savoir ce que vous allez faire ensuite? Vous tuer sur le canon de mon arme? Rejoindre votre employeuse qui va probablement chercher à vous descendre après votre échec? Ou bien peut être fuir? »

Son regard toujours plongé dans celui de son interlocutrice, Ryner veillait à ce qu'elle ne tente rien de désespéré. Vu la position dans laquelle elle s'était mise, il n'y avait plus vraiment moyen pour elle de s'enfuir dans la situation actuelle. D'ailleurs, vu qu'elle avait raté sa mission, il se demandait surtout ce qu'elle allait faire par la suite, car Rania n'était pas le genre de femme à accepter l'échec et poursuivre une personne de plus ne devait pas vraiment la déranger.

Tiens ? Il se déride un peu. Ce n’est pas trop tôt ! C’était ce que j’avais dit ou mon comportement qui avait fait naître ce sourire ? Aucune importance, il avait souri, ça ne pouvait pas forcément être à mon désavantage.
Ah, ça m’arrange qu’il ait un nom de femme en tête, ça m’évite de le lui dire. Il faut dire que de la façon dont j’avais reçu mes directives était faite de telle façon que je ne vois pas le visage de cette femme, je savais son nom, si c’était son vrai bien sûr. J’avais reçu, de la façon qu’il faut faire pour que je prenne rendez-vous, une demande pour une rencontre dans une rue un peu à l’écart. Une voiture noire m’avait attendue aux vitres teintées… Cliché quoi.

Son arme toujours en joue, ses yeux encore dans les miens, il me posa quatre questions consécutives auxquelles il faudrait que je réponde sans doute… Son regard sur moi, je n’avais pas le droit à l’erreur.

« Je ne compte pas presser moi-même sur la détente pour me tuer sur votre arme, je n’ai pas d’envie suicidaire… J’avais un ton assez sérieux, et mes yeux ne quittaient pas les siens. Je pourrais rejoindre mon employeuse pour lui dire que j’ai trouvé, elle n’est pas censée savoir que je vous ai parlé. Regardant son arme et un peu à droite et à gauche puis refixe ses yeux dans ceux de Ryner. Je pourrais effectivement essayer quelque chose mais ça risque d’être dangereux pour nous deux. »

Ce serait bien risqué de tenter quelque chose, mais bon, il est vrai que ce serait faisable. Plusieurs secondes passées, je lui posais à mon tour une question.

« A moins que vous n’ayez une autre solution à me proposer ? »

Bien sûr qu'il se doutait qu'elle n'avait pas de tendances suicidaires, cela aurait été bien gênant pour le métier qu'elle faisait. Même si elle devait très certainement aimer le risque comme lui, elle ne l'était pas au point de vouloir y laisser sa vie dans cet appartement misérable. Ryner devait faire partie de ces rares personnes qui pouvaient se prendre plusieurs balles sans trop de dommages, mais il doutait beaucoup que ce soit le cas de Angel.

« En effet, vous pourriez la rejoindre. Mais je doute qu'elle apprécie quand elle verra au bout d'un certain temps que je ne reviendrai jamais dans cet appartement. Tant que j'y sois passé un jour .. car après tout, vous n'aurez rien pour prouver vos dires, puisque je ne serais plus là une fois notre discussion terminée.. »

Cette femme plaisait beaucoup à l'assassin, il aimait son fort caractère et son sang froid malgré la situation présente. Il n'avait aucune confiance en elle, mais s'il pouvait essayer de la convaincre de faire équipe avec lui, cela pourrait être une aide certaine. Par contre, si elle acceptait sa proposition, il allait devoir être vigilant en toutes circonstances, car rien ne l'empêcherait de saisir la moindre occasion pour attenter à sa vie. Mais avant de penser à cela, il devait la jauger pour savoir si elle serait d'accord...

« Vous m'intéressez je vous avoue, je vous proposerai bien de faire équipe avec moi .. »

Ryner marqua un temps d'arrêt pour la laisser un peu réfléchir vis à vis de ce qu'il lui avait dis. Elle ne devait probablement pas s'attendre à une telle proposition.

« Mais je vous le dis tout de suite, je n'ai pas confiance en vous. Après tout, vous étiez venu à la base pour m'espionner, mais je suis sûr que vous pourriez faire une très bonne partenaire. Après c'est à vous de voir si ça vous intéresse ou non. Je n'ai pas l'intention de vous tuer, je suis sûr que si je vous laisse repartir, d'autres personnes voudront s'acquitter de cette tâche. »

La dernière phrase ne se voulait nullement une menace, il l'avait dite car pour lui il s'agissait d'un fait et rien de plus. Quant à savoir ce qu'allait décider Angel, il la regardait silencieusement en attendant ses probables questions et peut être sa réponse.

Bonne remarque… Mais j’aurais rempli ma part du contrat en ce qui me concerne, mon contrat était de suivre Ryner dans Tern afin de découvrir où il se planque quand il en a besoin. Chose faite. Après ce n’est pas mon problème s’il avait décidé de changer de logement… Mais, évidemment s’il enlève toutes traces de son passage… j’aurais du mal à le prouver… Bref, voie sans-issue.

Ce Ryner commençait vraiment à me plaire… on avait la même façon de penser dans notre métier, enfin pour ce que je voyais pour le moment. On a apparemment le même genre de caractère, allant droit au but dans nos questions, enfin moi pas tout le temps, mais c’était fait exprès. Par la suite, il exprimait une chose qui me surprit… Je ne l’affichais certes pas sur mon visage, mais il me prit vraiment au dépourvu…
J’étais loin, très loin, de me douter qu’il serait prêt à s’associer avec moi. Idée ma foi intéressante, mais je n’aurais certainement pas vraiment le temps d’y réfléchir… Quelques secondes toutes au plus.

Il n’a pas confiance en moi ? D’un côté il me rassure, en tant qu’assassin, j’espère bien qu’il ne me fait pas confiance ! Enfin pas encore.
Un léger sourire s’affichait sur mes lèvres lorsqu’il eut fini de parler, j’avais déjà une suite au moment présent en tête… Je sentais toujours sur arme contre moi, et je savais qu’il en tenait une deuxième dans l’autre main… Je n’aurais pas le droit à l’erreur, encore moins avec lui, mais je ne pense pas qu’il s’y attendra… Et puis il venait de dire qu’il n’avait pas l’intention de me tuer, il avait du relâcher

Sans quitter Ryner des yeux, d’un geste rapide, j’empoignai son arme au niveau de la gâchette pour la détourner vers le haut, tout en faisant légèrement pivoter mon corps pour me retrouver de profil. Mon autre main s’était positionnée pour arrêter son autre main si jamais il décidait de me pointer son autre arme sur moi. M’arrêtant, je lui répondais, reprenant mon sourire

« Je n’ai également pas confiance en vous. Cependant… Je dois vous avouer que c’est une proposition intéressante. »

Je ne savais pas, mais je ne voulais pas encore le lâcher… Peut-être pour voir comment il allait réagir… Je commençais à m’amuser moi en tout cas !

« Je pense que je pourrais vous dire oui, travaillons en équipe et voyons ce que ça donne. Mais il se peut qu’il y ait un petit souci… »

Je lui laissais le temps de réfléchir à ce que je venais de dire et à ce qui venait de se passer… Bien que je me doute qu’il n’est pas besoin de beaucoup de temps…

La jeune femme réagissant soudainement pour dévier son arme à feu, Ryner s'exécuta au quart du tour il exécuta un rapide saut arrière pour se mettre hors de sa portée et continue de la menacer avec sa seconde arme, son interlocutrice toujours dans sa ligne de mire. Angel était plutôt rapide, un vrai félin à la voir bouger et même s'il trouvait cela intéressant, il n'avait pas vraiment apprécié son précédent geste.

« J'apprécierai beaucoup si vous évitiez de recommencer ce genre de gestes, vous savez le conditionnement, appuyé sur la gâchette est si vite arrivé par réflexe. »

Cette phrase ne se voulait nullement une menace, il se doutait bien que la femme aimait le risque mais si elle voulait accepter sa proposition, elle n'était pas obligé de vouloir lui démontrer ses talents. Après tout, il était un assassin et il pouvait très bien tirer par réflexe s'il n'y faisait pas attention. Il fallait avouer que la situation était déjà assez tendue même si moins qu'au début.

« Par soucis, vous parlez de l'aspect sur la confiance ..? »

Ryner rangea ses armes dans ses poches sachant pertinemment que la jeune femme ne tenterait rien contre lui, de plus il avait assez confiance en ses capacités pour réagir rapidement en cas d'imprévu.

« Je suppose que ça viendra avec le temps, même si par le passé je n'ai jamais eu à faire confiance à personne. Je suis méfiant par nature, mais si vous ne cherchez pas à me tuer ce sera déjà une bonne chose. »

Le démon tourna son regard bleu vers elle.

« Avez vous d'autres questions, ou pouvons nous y aller? Il faut que je me trouve un autre logement après tout. »

On ne pouvait pas dire qu’il n’ait pas de bons réflexes, encore une chose en commun. Je me doutais bien que ça ne lui plairait pas, mais il faut avouer qu’à la longue, avoir une arme pointer sur moi par un pro…

« Pour ma part, plus le temps passe et moins j’apprécie voir une arme dans ma direction… Un léger sourire sur les lèvres. Et tenue par une personne qui sait s’en servir en plus… »

Qu’il ne prenne pas mon geste pour un tour de force, c’était vraiment que j’en avais assez de son arme. Cependant je vais éviter de recommencer, j’ai comme l’impression qu’il était tendu… Aucune raison, je n’étais pas venue ici pour le tuer, même si je savais tuer à main nue, contre une personne ayant les mêmes connaissances, loin d’être facile surtout dans une telle situation.

« Oui c’est ça, la confiance… »

Je le voyais alors ranger ses armes, et mon corps se détendit légèrement, mais pas complètement, on n’était jamais trop prudent après tout. Même si je pouvais faire confiance à mes réflexes et mon temps de réaction, il possédait surement les mêmes convictions. Cette coopération risque d’être vraiment très intéressante.

« Je ne chercherais pas à vous tuer tant que vous ne me donniez pas une raison de le faire. »

Le temps est ami de la confiance, ça tout le monde le savait. Il posa ses yeux bleu sur moi.

« J’ai bien une question, sa réponse ne nécessite pas l’immobilité… Pourquoi me le proposer à moi ? Vous ne me connaissiez même pas avant de me… rencontrer. »

Terme assez hilarant à utiliser pour la situation mais cela reste une rencontre malgré tout.

Évidement qu'elle n'appréciait pas de se faire menacer par une arme, le principe avec un Glock était de mettre en confiance son détenteur et non celui sur lequel était pointé ledit objet. Mais l'assassin avait compris que s'il voulait acquérir sa confiance, il allait devoir faire un effort de ce côté là et avait donc rangé ses armes en conséquence.

« Je vous le propose car je vous trouve intéressante comme je vous l'ai dis. Une espionne qui sait sûrement se défendre peut toujours être utile. Puis je dois avouer que fuir seul a de quoi être ennuyant au bout d'un moment, si je peux vous compter de mon côté cela rendrait cela sûrement moins pénible. »

Ryner commençait déjà à se diriger en direction de la sortie de l'appartement. Discuter avec Angel ne le dérangeait pas, mais il ne voulait pas prendre le risque de rester trop longtemps sur place, un second espion avait très bien pu être envoyé pour surveiller le premier. De plus, il fallait qu'il se dépêche à trouver un autre logement car au vu de l'heure il serait probablement difficile de trouver un hôtel de libre.

« C'est à donc à vous de choisir, mais si vous me suivez je ne vous promet pas une vie calme et paisible, loin de là ... »

Sur ces mots l'assassin passa le pas de la porte avant de se diriger vers les escaliers. Maintenant toutes les cartes étaient entre les mains de la jeune femme, ce qui allait se passer par la suite ne dépendait plus que d'elle.

Bien sûr que je savais me défendre, pour qui me prenait-il celui-là ! Il allait découvrir bien vite de quoi je suis capable, ce n’était qu’une question de temps. Oh, il s’ennuyait de sa solitude… Je devais avouer que la solitude peut être pesante par moment, même si on nous apprenait à faire le boulot seul et vivre seul également, on ne pouvait pas refouler le besoin humain pour l’éternité…

Il prenait maintenant la direction de la porte, il ne voulait surement pas rester encore des minutes de plus ici, il était vrai que ça commençait à faire trop de temps que l’on discutait en ces lieux. Même si converser avec lui ne me dérangeait pas, bizarrement, d’habitude je ne restais pas aussi longtemps avec un confrère, on devait se déplacer.

*C’est à moi de choisir…*

Après qu’il ait dit ces mots, il passa la porte et se déroba donc à ma vue. Il ne me fallut que quelques secondes pour prendre ma décision.
Je passai donc également le pas de cette porte en bien piteux état, et le suivit dans l’escalier. Comme il avait presque atteint le rez-de-chaussée, je m’arrêtai entre le deuxième et premier étage. Jugeant qu’il devait y avoir un peu plus de trois mètres, je sautai par la rambarde, atterrissant en pliant les genoux, sans faire de bruit pour une oreille non vigilante. Je le regardai dans les yeux.

« Je vous suis. »

[Rp clos]