Re: Toute taxe comprise

Les filles sont compliquées. Vraiment compliquées. Je pensais qu'elle souhaitait parler de Virgile. Mais non, elle revient sur Trinity. Pas difficile de lui tirer les vers du nez, maintenant que je sais pourquoi...

-C'est stupide.

Elle voulait que je dise quoi au juste ? Là tout ce qui me vient c'est qu'elle devrait boire son diabolo et laisser mes commissaires se charger de fouiller la zone du dehors pour retrouver son père et ses frères. Je connais un chasseur de tête qui se ferait un plaisir de chercher ce petit monde si je sais comment le payer en retour.

-Tu vas t'attirer des ennuis pour une chimère. Depuis tout ce temps, tu te doutes bien que...

Attend. Ce n'est pas à moi de lui dire ça. Mais peut-être que si finalement. Parce que Eönwë ne le fait pas et que personne ne songe à le faire. C'est peut-être pour ça que Virgile nous m'a prévenu, parce que c'était important. Dix ans. Les miroirs étaient déjà fermés, donc ils sont encore sur cette planète. Et comme on ne disparait pas sans raison...
Il y a beaucoup de possibilités, mais la plus évidente reste leur mort.
Ma situation était différente. Caleb est une carne. Immangeable pour les monstres insupportable pour les humains. Je le connaissais assez pour savoir qu'il aurait survécu à une troupeau de dragons enragés. Mais son père à elle, est-il de cette trempe lui aussi ?

Mon verre est presque vide quand je le repose. Elle m'énerve. Partir à l'aventure toute seule, et pourquoi pas se lancer dans une carrière de chasseuse de monstres pendant qu'on y est. Au mieux elle se trouvera de quoi revenir en courant, au pire...
Dans la montagne c'était une autre histoire. Kallistrat était à côté d'elle, j'étais là aussi et Caliope, et Imma et Fafnir. Nous étions assez forts pour nous protéger les uns les autres.

-Emmènes quelqu'un avec toi. N'y va pas seule. Je regarderai dans les archives de K'ouen si j'ai quelque chose sur ton père ou tes frères.

Le soleil nous cogne dessus comme un forcené. Brûlant sur la peau, étouffant sous les vêtements.

-Comment tu es depuis l'hôpital ? Eönwë a dit que... C'était de ma faute, pour la douleur.

J'ai baissé les yeux. Coupable était écrit sur mon front.

"Tu n'es pas plus responsable qu'Ez, rentre toi ça bien dans le crâne, puis à ce que je sache, ni toi ni lui n'êtes responsable de mon don, enfin... De ce truc que je possède alors stop!"

Oui stop, les gens qui s'en voulait parce que ceci où cela elle en avait un peu marre, puis de toute façon... Elle ne regrettait rien de ce qui avait pu se passer lors de cet après-midi là sur K'ouen alors franchement, puis Eönwë il racontait parfois nawak ce qui là, l’énerva.

"Et laisse Eönwë et ces suppositions à deux balles là où il est. Dans ce cas, précisément, c'est plutôt le plaquage musclé de ce cher prétorien qui a été déclencheur."

Prenant son verre, elle bu une gorgée de son diabolo et vrilla son regard ailleurs, parce que ce souvenir lui était pas franchement très très gai, surtout qu'elle était là, responsable de sa colère envers elle, à l'origine, il était disons, aussi aimable qu'Ez peut l'être donc...
Poussant un soupir et reposant son verre, Aliénor haussa les épaules, folie, oui cela l'était, mais elle en avait assez d'attendre, de rester dans l'incertitude où l'ignorance, de faire comme si rien s'était passé, comme si son père n'avait pas existé alors que ce n'était pas vrai...
Une chimère... Ce mot lui fit mal malgré la réalité de ce qu'il apportait et la fin de la phrase de Wergeld amena des frissons involontaire sur les bras et dans tout le corps de la guérisseuse qui ferma les yeux sous la réalité de ces paroles.

"Chimère... Peut être, mais est-ce un crime de vouloir enfin connaitre la vérité? Je suis pas faite de porcelaine tu le sais, j'ai suffisamment prouvé de quoi je suis capable."

Rouvrant les yeux, elle tourna la tête vers le maître de K'ouen et posa son verre sur la table. Elle avait prouver qu'elle était capable, et cela même avec son don. Oui elle serait seule et alors? Elle n'allait pas être assisté toute sa vie si?!

"A 28 ans je trouve légitime de vouloir comprendre certaines choses."

Certes avec des années de retard et alors? On lui avait toujours disons, empêcher de pensée posément à tout ça, au village, elle avait limite du temps pour elle, s'abrutissant au travail, comme elle l'avait fait jusqu'ici au Sanctu, mais là, elle en avait besoin, vraiment.

"Je demande pas à ce que ni toi ni personne ne comprenne, j'en ai besoin c'est tout. Et j'en ai jamais clairement parler à personne, Eö à deviner visiblement, mais m'en a jamais parlé. J'en ai besoin Wu, et j'ai besoin d'un soutiens. Merci de me dire franchement que c'est stupide, suicidaire où complètement débile, mais voilà, j'en ai besoin... Tout comme toi tu as besoin d'aller au devant des trucs les plus dingue pour te sentir vivant."

Elle ne s'expliquait pas cette volonté qu'elle avait depuis quelques mois, de plus, elle s'était accrue depuis son séjour à l'hôpital, elle avait continué à chercher, à définir des chemins, des pistes.

"Qui veux tu qui m'accompagne? Eö? Ez? Toi? Vous avez d'autres chats à fouetter et bien d'autres soucis que moi et mes crises existentielle."

Détournant de nouveau la tête, la jeune femme leva les yeux au ciel, un bruit de tôle ce fit entendre un peu plus loin, sans doute un chauffard, et elle grimaça légèrement, ressentant comme une légère douleur, signe qu'il y avait sans doute des blessés.

"Je vais bien sinon, et toi? J'ai lu bien des choses mais j'ignore si elles sont vraies. Raconte moi un peu..."

Je n'ai plus touché à mon verre. Je sentais cette pression dans mes muscles qui me racontent une histoire violente et de mauvaise augure. Si j'étais ce proche d'Aliénor que j'aurais pu être je ne l'aurais jamais laissé partir seule pour quelque chose dans ce goût là. En même temps, Trinity est une ville comme une autre, si elle voyage par perçant elle n'aura rien à craindre des prédateurs... Oui mais c'est Trinity. Oui mais je vais buter Ez.
D'abord Neythen, parce que ce type me gonfle. Ensuite Ez. Parce qu'il n'a pas à apprendre à Aliénor les rudiments du rugby.
Je ne touche pas au verre parce que je sens qu'il finira en miettes d'ici peu, que la douleur réveillera un mal aise chez Aliénor, une douleur dont je me ficherai mais pas si elle lui fait du mal.

-Je t'accompagnerai... Si je le pouvais.

Trop de choses à faire. Toutes plus urgentes. Préparer l'expédition, penser à passer sur Harmony voir si tout s'est bien calmé, remonter vers Termer pour vérifier le début des travaux d'endiguement avant les prochaines crues printanières. Des soucis dans le désert, des incendies en pagailles. Un bronze à Vink. Non. ça c'est réglé. Le Brihm toujours en déblaiement. Et quoi d'autre au juste ?
J'ai regardé la surface vitrée d'une tour immense; la BCP, visible depuis notre terrasse. J'ai aussi revu Dinu Mihai. Une belle femme elle aussi, pleine d'assurance.

-Pourquoi tu n'attends pas ? Tu pourrais attendre, j'ai quelques semaines en hiver.

Mais elle n'attendra pas si longtemps. Il y a des choses qu'on a besoin de savoir. On ne peut pas s'empêcher d'aller voir. Je l'ai vécu l'an dernier en allant à Atlantis, en allant chercher une mère amnésique et morte. Ayame m'a prévenu. Il me l'avait répété, fouiller le passé n'aide à rien sinon à déterrer des douleurs qu'on a pu éviter.
Finalement, je n'ai pas attendu de réponse.

-L'an dernier j'ai fais cette erreur. J'ai voyagé jusqu'à Atlantis. Je n'ai rien gagné sinon un borgne de plus qui me colle aux basques et des blessures qui refusent de cicatriser. Tu es sûre d'avoir besoin de ça ?

Haussement d'épaules. Impossible de dire si c'était calculé, si c'était de l'indifférence ou...

-Je pars pour Mirinar dès que l'assignation à résidence se termine. Et après je ne remets plus les pieds à K'ouen sans avoir refait mon tableau de chasse. Et si je mène correctement cette chasse, la prochaine fois que tu me verras ce sera à bord d'un vaisseau en partance pour la zone inconnue.

Je ne pense pas la bassiner avec Fafnir et ses manies. Celle de prendre toute la couverture, de laisser trainer des serviettes partout (les domestiques s'en plaignent et moi aussi quand je me prends les pieds dedans) et aussi ce truc qu'il fait sans arrêt, apparaitre par les fenêtres non stop. Je pense faire condamner les fenêtres. Ayame l'ignore superbement et c'est toujours très amusant quand on doit partager la même table. Mortel à souhait.
Et mes points de sutures me grattent. Mon bras a bien guéri mais j'ai encore du mal à écrire avec ma main droite. J'ai un souvenir de tauracle au dessus de la nouvelle cheminée qui trône dans le bureau. Aya trouve ça horrible et je suis d'accord mais comme la corne a en partie absorbé mon sang, on a préféré me la donner plutôt que de la laisser trainer. Sait-on jamais avec tous ces magiciens fous dans le désert.
Je n'ai finalement pas grand chose à raconter. Ma vie est plutôt tranquille en ce moment.

"Pour info j'ai acquis le perçant."

Si ça pouvait le rassurer hein, enfin la guérisseuse émis un petite doute mais bon, elle haussa les épaules avant de reprendre:

"Et je peux même demander à Cerclon si ils ont pas un de ces appareils portable ultra sophistiqué qui permet de rester en contact de n'importe où! Tu sais, les Itineris là, y en a la pub en ce moment dans les journaux..."

Là s'était plus le ton humour, quoi que, il serait capable de dire oui, elle médita quelques secondes avant de secouer la tête, non elle n'attendrait pas jusqu'à l'hiver, s'était trop loin, et elle voulait enfin régler ça, elle s'étira légèrement et avec un léger sourire espiègle demanda:

"J'ai une requête à te faire... "

Parce quelle voulait pas partir à l'aveuglette, elle tenait à savoir se défendre, mais ces réflexes étaient disons, un peu rouillés. En un an, elle n'avait pas eu à se battre et lors de son périple dans les Montagnes, s'était plutôt les autres qui s'étaient battus... Donc elle voulait une légère remise à niveau et qui de plus apte que ce nou... Non, elle secoua la tête quand elle pensa au terme avec lequel elle venait de penser à lui.

"... Je sais qu'il y a des stages de perfectionnement au colisé, mais je n'ai pas pu y participer étant donné que j'étais à l'hôpital. Dis moi, tu accepterai de me remettre à niveau au combat à l'épée?"

Elle omit de dire que Lucas lui avait préconisé du calme, elle omit aussi de dire qu'elle souhaitait en chemin, se rendre à l'Observatoire pour voir ce que l'astronome pourrait faire avec ces capacités puis elle n'était pas certaine de savoir si elle le désirait vraiment en fait et ce malgré ce que Dolhan avait pu lui dire.

"Tu passeras au Sanctu prendre une trousse de premier secours made in moi hein, à force je commence à te connaitre, puis avant que tu partes, j'voudrais m'assurer que tout est en ordre."

Même si elle savait qu'Eö s'en occuperai si besoin, elle voulait pour le coup que ce soit elle, comme si le suivit de son ami lui était cher et important.

"Tu as prévu de retourner avec Aya et Lys où bien je peux me permettre de te kidnapper en tout bien tout honneur?"

Oui, tout bien tout honneur et le regard qu'elle lui lança voulait tout dire. Elle amorça un mouvement pour ce lever après avoir déposer quelques pièces sur la table et murmura de sorte que lui seul put entendre:

"Mes blessures tout comme les tiennes mettront des années à cicatriser Wu, parce que ce son des blessure de l'âme, mais merci, parce qu'entendre ce que tu viens de me dire est important..."

Ah non, personnellement, mes mâchoires ont du mal à se desserrer. L'humour, très peu pour moi. Je hoche la tête et la regarde. Ses yeux n'ont pas tant l'air de sourire que ça. Mais c'est peut-être aussi un effet d'optique.
L'entrainer, moi ? La dernière fois que j'ai levé mon épée contre un être humain c'était contre Ayame, et l'elfe n'a gardé sa tête qu'en raison de son agilité...

-Ayame t'apprendra. Moi... Je serais capable de tuer couper la tête sans faire attention.

Je me lève pour la suivre. En regardant vers la chaussée, je vois Ayame et Lys sortir d'un taxi, ils sont encombrés de sacs et Lys ne cesse de regarder l'intérieur d'une cage qu'elle tient dans ses bras. Je crois comprendre pourquoi il tire une tête d'enfer... Lys a souvent des... lubies impressionnantes. Comme la fois où elle décida de nous déguiser en centurion et sénateur romain, longue macération d'une envie folle d'aller vivre à Ciel. Ayame a refusé de déménager, il a bien fait, la semaine qui suivait Lys se passionnait pour l'Egypte antique...

-Attend. Ils nous rejoignent.

Ils traversèrent et dès qu'ils nous virent s'approchèrent, s'installant à notre table sans se soucier de voir qu'on allait partir. Ayame interpella la serveuse et le temps qu'elle arrive :

-Lys voulait passer par l'épicerie, j'ai trouvé un cyliong pour les voyages.

Pas de réponse. La serveuse arrive et c'est un "qu'est-ce que j'vous sers" essoufflé qu'elle laisse tomber sur la table. Lys commande deux limonades et dégaine son chat en boite devant Aliénor. Un grand sourire rayonnant étirant ses lèvres.

-C'est pas courant d'offrir des chats mais, de la compagnie c'est jamais un mal !

Elle m'arrache un sourire. C'est une situation de déjà vu. Ayame qui ramène un chaton pour m'occuper l'esprit, pour tirer de mon visage fermé quelques cris de guerre ou ces sourires perdus en chemin.
Et Lys qui lui ressemble tellement. Qui offre un chat comme si de rien n'était, pour ceux qui vont mal c'est le meilleur des remèdes, non ?
Je remarque que Ayame croise les doigts. Si j'ai bien compris le chat est pour lui si Aliénor le refuse... Outch...
Quoi que la guérisseuse pouvait dire la jeune femme lui fourait déjà la cage dans les bras avec les quelques informations qui venaient avec. Un chat télépathe, qui communique ses émotions uniquement, petit mais bientôt grand... Et en cas de besoin elle se ferait une joie de venir l'aider, les chats ça la connait.
Bienvenue dans la famille Aliénor.

La guérisseuse n'eut le temps de rien dire, rien faire qu'elle se retrouva de nouveau assise avec un chat dans les bras, enfin la cage qui contenait ledit chat...
Le regard violet se pose sur Wergeld, puis sur Ayamé, ces yeux ce froncent... Un chat?! Télépathe de surcroît? Non mais s'était une plaisanterie ?

Quelques instant éberluée, la jeune femme ne sut quoi dire si bien qu'elle resta silencieuse ce qui était quand même un scoop venant d'elle. Un chat transmettant ces émotions?!
Reconnectant son regard sur le félin, Aliénor en ouvrit doucement la cage et attrapa la petite boule de poile qui était apeurée, pas de doute, elle le sentait bien là!
Machinalement, elle le prit contre lui et ce mit à le caresser avec affection...

Relevant de nouveau les yeux, son regard se posa sur Lys qu'elle remercia d'un sourire, en fait, c'était peut être pas une si mauvaise idée...

"Merci Mademoiselle, je suis très touchée."

On ne lui avait jamais offert quelque chose de la sorte, surtout une personne qu'elle ne connaissait pas et ça... La jeune femme inclina la tête et baissa les yeux sur le felin qui venait de cacher sa tête dans le creux de son coude, on pouvait l'entendre ronronner alors que la main d'Aliénor allait et venait dans sa fourrure.

"Ayamé, Wu me conseil que ce soit vous qui vous chargiez d'une remise à niveau de ma façon de combattre, avant que j'entreprenne mon voyage j'en aurai besoin, vous avez des moments de disponible avant de repartir en vadrouille?"

Puis se tournant vers Wergeld, elle lui offrit un sourire, tout doux, tout simple mais qui voulait en dire long, elle commençait un peu à fatiguer, effet de ces médicaments, mais être en compagnie de gens qu'elle appréciait ça lui faisait du bien.
Et puis, Wu restait Wu malgré tout, une personne qu'elle aimait, certes pas comme elle aurait voulu, mais là, c'était la vie non? Elle préférait largement l'avoir comme ami, plutôt qu'ils s'ignorent vis à vis de ce qui s'était passé.
Puis elle eut une idée, conservant le chat sur ces genoux, elle se baissa vers son sac qu'elle saisit d'une main, le posa sur la table et se mit à farfouiller dedans, elle en extirpa une petit coffret qu'elle tenait de sa mère, elle ne s'en séparait jamais. Reposant son sac au sol, tout en continuant de son autre main à caresser le chaton, elle la tendit à Wergeld:

"C'est un coffret médicinal. Je le tiens de ma mère, dedans, il y a une sélection de feuille et de petit sachet d'extrait de plante qui pourrait être utile. Garde le avec toi Wergeld, j'y tiens..."

Façon très particulière de dire, j'tiens à toi...

Lys était toute fière de son effet. Elle souriait comme si cette torture annuelle lui procurait un plaisir sans limite. Elle se venge certainement pour le technomage éclot dans son salon, ou pour la/les beuveries avec Ayame à regarder le jardin et à finir sur les tapis... Ou pour toutes ces fois où j'embarque son père sans prévenir et que nous revenons un mois après avec des bleus et des contusions disséminées sur tout le corps.
Sans tout comprendre, j'avais un coffret médicinal dans la main. Et je l'ai regardé un moment sans savoir comment ça s'utilisait.

-Je te le rendrais, à ma retraite.

Promis, j’essaierai d'aller jusque là. Ayame qui glisse sur son siège -effet de la fatigue- ôte ses gants et réfléchi.

-T'entrainer. Pourquoi faire ? Tu es guérisseuse pas soldat, à moins que tu n'envisages de changer de profession ?

Je passe ma main sous mon menton, lui indique de se la fermer. Son sourire soulève à peine la commissure de ses lèvres. Traduis ça veut dire : ils sont tous givrés ces jeunes.

-Passe me voir à Northrives en soirée, je rentre vers dix-neuf heure la plupart du temps.
-Sauf quand Wu bois trop, là il le garde toute la nuit et ne rentre que le lendemain soir en râlant sur les maitres inconscient, ironisa Lys qui accueillait avec plaisir les deux limonades.

Ces deux là assoiffés, nous invitèrent à retourner à nos occupations, ils ne bougeraient pas avant que leurs pieds n'aient dégonflés. Le shopping et ses inconvénients... Je pouvais donc m'éclipser avec Aliénor sans protestations d'une quelconque nature.

-Aliénor, et si on allait manger un morceau, je suis affamé !
-Comme toujours, conclu l'hybride et le semi elfe à l'unisson.

Regard noir, un éclat de rire cristallin, un sourire bienveillant de l'elfe.
J'emporte Aliénor avec moi.

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