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Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Dim 31 Oct - 15:56


Spoiler:

Enfin, le Vagabond de l'Espace, Swing, et son interlocuteur robotique était arrivé dans l'endroit le plus mal famé de la cité d'Entre-Monde, le Marché noir de Magna. Le voyage jusqu'au quartier fut assez tranquille, mais terriblement long à cause d'un vieil homme d'Ordae n'avait pas eut l'idée de se perdre, avec son troupeau de vaches, en plein milieu des rues sinueuses de Magna. Il bloqua l'accès au Marché Noir pendant plusieurs dizaines de minutes. Un temps précieux que Swing passa à répondre aux questions que l'androïde, qui s'était gentiment proposé pour l'accompagner, lui avait posé dans l'ascenseur. Tout d'abord, quand l'être mécanique lui demanda s'il était déjà venu au Marché Noir, le Vagabond répondit tranquillement :

- Quelques fois, en fait, mais je n'ai jamais eut de bons souvenirs là-bas et mon cerveau a sûrement voulu me faire une faveur en faisant oublier l'emplacement du Marché Noir. Et maintenant que je me rappel ce qui s'est passé je comprend pourquoi ma mémoire fut prévenante. Et vous, vous y êtes déjà allé au Marché Noir ?

Apparemment, l'androïde n'avait pas vraiment une grande estime de Swing pour croire qu'une escapade dans les tréfonds de Magna, signait obligatoirement son arrêt de mort. C'est vrai, que comparer à lui, le Vagabond ressemblait à un gamin ayant piquer le club de golf de son père pour jouer au chevalier. Mais bon, il était membre de l'équipage du Fenrir, un vaisseau remplit de farouches guerriers capable d'affronter n'importe quel ennemi sans sourciller. En parlant de ne pas sourciller, Swing répondit de cette manière à son interlocuteur :

- N'ayez crainte, mon Capitaine m'a formellement interdit de mourir bêtement. De plus, si j'avais été un boulet en combat, jamais elle ne m'aurait accueillit sur son navire. Toutefois comme on dit sur une petite planète pleine d'escargots géant : "un grand allié baveux peut t'éviter de te casser la carapace inutilement."

Un dicton tellement vrai. Avec un grand type mécanique à ses côtés, Swing était certain que même le plus baraquer des Trolls ne viendrait pas chercher la bagarre pour rien. Peu de temps avant que le paysan ne dégage ses bovidés, le Vagabond décida de répondre à la dernière question de son interlocuteur robotique à propos de sa mobylette spatiale. Comme pour chaque fois que quelqu'un abordait le sujet de la possible destruction de son moyen de transport, le tempérament détendu de Swing laissait la place à plus de passion :

- Aucune chance que cela arrive. Les mobylettes spatiales possèdent un système qui empêche toute personne, hormis son propriétaire et un garagiste de l'espace agréé, de la modifier. Il leur sera donc impossible d'en faire des pièces détachées, de la tuner ou de la repeindre sans ma présence. Ils peuvent la détruire, mais pas la modifier. Mais pourquoi la détruirait-elle ? Il n'y a pas de raison...hein qu'il n'y a pas de raison ?


Le Vagabond fixa son interlocuteur avec des yeux pleins d'espoirs, limite hystérique. Il lui fallait être rassuré ou que le paysan finisse enfin sa transhumance. Par chance, il la termina plus rapidement que prévu et le duo pu se rendre au Marché Noir. Arrivé dans les allées sombres et les rues remplies d'étales désordonnés et de boutiques plus ou moins légales, Swing eut un petit soupir nostalgique. Voilà longtemps qu'il était pas venu et l'endroit n'avait pas changé, toujours aussi bordélique. Tout en observant la foule, il finit par demander à l'androïde :

- Vous avez une idée par où commencé les recherches, monsieur...comment vous appelez-vous au fait ?
Swing
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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Ven 5 Nov - 14:36


-Je ne dis pas que tu te ferais mettre en pièce au moindre mouvement là bas. Je dis qu'on risque notre peau rien qu'à y aller. Fort ou non ça n'a plus d'importance quand on est dans ce quartier.

Ce qui remettait tout à fait en cause son dicton qui laissa dans mes fichiers la trace d'une limace à m'en couper l'appétit ça tombe bien, je ne mange pas.
Je résume ce que ma tête à retenu. Impossible de la repeindre, de la modifier ou de la découper. Elle était franchement pas pratique comme mobylette. Passant une main sur mon menton, nous déboulions dans le marché noir, et je n'avais strictement aucune idée de par où commencer les recherches.
Un garagiste pourrait avoir déjà entendu parler de ce genre d'engins. N'importe quel revendeur d'appareils volés aussi. Il y avait un petit centre que je connaissais pour y avoir déjà fais quelques allées et retours dans l'espoir qu'ils pourraient remédier à quelques soucis mécaniques d'un androide humanisé mais mal bâtit. Les gens s'y connaissaient plutôt bien en matériel futuriste alors si je devais chercher un appareil assez difficile à exploiter, j'irais là bas en premier.

-Si ta mobylette est aussi compliquée que tu le dis, et si on a un peu de chance, quelqu'un l'aura revendu à un labo que je connais. Ils sont spécialisés en matos futuristes donc ils l'ont peut-être déjà eu entre les mains.

J'essayais de sourire. Le petit gars avait l'air paniqué dès qu'on parlait de la suppression de sa mobylette. Je n'étais pas adapté pour faire preuve de compassion mais si sa machine avait tant d'importance pour lui, je pouvais faire un effort, au moins pour ne pas trop l'enfoncer jusqu'à ce qu'une triste vérité lui réserve une chambre individuelle et capitonnée au sanctuaire des braves.

-Appelle moi Sept. Et tu es ?

En parlant, je me dirigeais automatiquement dans les ruelles bondées. Le labo n'était pas très éloigné en terme de distance, mais en terme de temps nous en aurions pour un moment à le rejoindre si nous devions nous frayer un passage parmi les passants. En y repensant il parlait de son capitaine, j'en connaissais deux ou trois qui dirigeaient des navires de marchandises ou de convoi. Sur la côte ouest principalement, il y avait bien quelques vaisseaux volants à Tern.

-Au fait, tu bosses sur un navire ou quelque chose comme ça ?
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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Dim 7 Nov - 22:08


Voilà enfin une bonne nouvelle sortit de la bouche de l'interlocuteur de Swing. Apparemment il connaissait un laboratoire spécialisé dans dans les technologies de pointes. Cet être mécanique était décidément bien utile bien que très mystérieux. Ainsi, il ne précisa pas s'il s'agissait de sa première visite au Marché Noir, même si le fait qu'il y connaisse quelqu'un signifiait implicitement qu'il y avait déjà mit les pieds. En même temps, il était normal ne jamais trop parler du Marché Noir en publique, afin de ne pas attirer l'attention des Sanctuaris. Avouer se rendre là-bas était presque avouer plusieurs délits, il valait mieux donc garder tout historique de visite secret. D'ailleurs, plusieurs terriens aimait à adapter l'un de leur dicton planétaire à propos de cette partie d'Entre-Monde : "Tout ce qui se passe à Magna, reste à Magna". Ravi que son interlocuteur est une piste, le Vagabond de l'Espace retrouva son air détendu et lui dit :

- Très bien, allons-y de ce pas.

Restant quelques pas derrière l'androïde, Swing le suivait en le laissant frayer un chemin dans une foule de plus en plus dense. Rient de mieux qu'un mastodonte de métal pour ouvrir une route jalonnées de trolls, homme-poulpe ou autres éléphant à six pattes. Pendant l'avancée, l'être mécanique se présenta sous le nom de Sept, un prénom plutôt facile à retenir venant d'un robot qui devait avoir un numéro de série long comme le fer 7 du Vagabond. En parlant de l'individu organique, il répondit à son tour à la question de son interlocuteur :

- Enchanté Sept, moi je suis Swing. Je suis un Vagabond de l'Espace.

Alors que la marche continuait au ralenti, l'androïde questionna le golfeur sur son métier. Il était vrai qu'il avait souvent parlé de son Capitaine et dut ainsi attirer la curiosité de Sept. N'aillant rien à caché de ce côté là, Swing répondit tranquillement :

- Je suis membre de l'équipage du Fenrir, l'un des plus beau navire de cette planète. Vous en avez sûrement déjà entendu parlé ? Enfin, ça dépend du métier que vous faites. D'ailleurs, vous travaillez dans quoi ?
Swing
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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Lun 8 Nov - 18:20


Swing. Ce nom allait bien avec le club de golf, ça s'accordait. Un sourire passa sur mon visage, le hasard fait bien les choses parfois. Donc il bossait sur le Fenrir. Ma mémoire me définit sans que je le demande ce qu'était que le "Fenrir". En gros je pourrais lui dire : ah ça y est je m'en souviens ! Alors qu'en réalité je n'ai jamais oublié. Un énorme bâteau connu pour son système de voiles extraordinaires et particulièrement imposant. Rapide, efficace. un valkyrie comme capitaine. Il a pas choisi le bâteau le plus tranquille, l'entreprise faisait dans le transport de personnes et de biens, mais sa vocation première était l'exploration, aérienne, terrestre et sous-marine. J'en sifflais d'admiration.

-Ça doit pas être facile comme boulot ! Il faut aimer l'aventure je suppose. Tu y bosses depuis longtemps ?

Moi ? La circulation ? Ce sera sûrement le cas quand je rentrerais, quitter son lieu de travail sans aller chercher ses ordres, c'est pas très fair play. Tiens, en y pensant, je ne peux même pas me justifier avec un certificat médical... La vie est injuste. Revenons au sujet : mon job. Il n'a donc pas vu le miroir que je portais ? Il est lent à la détente le petit gars.

-Je suis sanctuaris, j'ai rangé mon insigne tout à l'heure, tu l'as vu pourtant...

J'allais tourner la tête vers lui, afin d'observer sa réaction mais déjà les petites tourelles crachant des gerbes d'électricité, comme une cheminée crache de la fumée, se dessinaient sous nos yeux. Nous approchions du but, le laboratoire était tout proche. Coupant la discussion je pressais le pas, jouant de mes épaules métallique pour forcer la foule à nous laisser passer.

Deux grande portes métallique, un large hangar et... plus grand chose dedans. Je regardais les deux portes ouvertes sur un vide et quelques déchets de robots non finis.

-Mince ! Il était là le labo pourtant !

Je passais les deux portes et un fusil, très, gros calibre vint me piquer le nez. Réflexe instinctif : lever les mains.

-Septembre ! Tiens, te voilà toi !

Le tout prononcé avec un accent italien à couper au couteau.

-T'as balancé Maglini et tu reviens mettre ton derrière métallique chez moi. C'est bien petit ! Approche donc encore peu que je t'enfonce mon joujou dans le pif !

-Balancé ? Tu te trompes...


-Je-ne-me-trompe-pas. Maglini ne se trompe JAMAIS !

Me postilla-t-il dessus. Le laboratoire avait été vidé, et à voir le travail méticuleux et l'avis de passage des autorités sur la porte, je compris que Maglini avait enfin payé ses impôts... en quelque sorte.

-Tu reviens juste après qu'EUX soient passés ! T'es culoté androide de mes deux ! Après tout ce que j'ai fais pour toi !

-Mais j'ai rien fais, baisse ton arme, on va discuter, hein ?

Le "non!" sonore qui vint derrière aurait fait trembler toute la caserne. Il allait me refaire quelques aérations gratuitement en plus si on le laissait faire. Si j'avais su, je lui aurais envoyé une lettre avant.
En même temps, il se vante mais il a pas fais grand chose. Il m'a bidouillé deux ou trois câbles coincés et il devait bosser sur un système de nettoyage interne pour que je puisse de nouveau bosser dans une zone ensablé sans crisser comme un vieux diesel fatigué. Seulement, les nanorobots considèrent que tout corps étranger doit être mis à la porte, à chaque tentative de m'intégrer un système nouveau, il a finit en poussière au bout de quelques heures...



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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Mer 10 Nov - 23:18


Comment Swing avait-il pu laisser passer un tel détail ? Le bijou que possédait son interlocuteur mécanique était le symbole de Sanctuaris. C'est vrai qu'il n'avait pas beaucoup vu de représentant de l'ordre pendant dix ans, mis à part pour deux ou trois carreaux cassés. la nouvelle fut accueillit de manière mitigée par le Vagabond de l'Espace. Même si son visage restait toujours aussi détendu, il se disait que, d'un côté, le statut de Sept aller effrayer pas mal de revendeurs à la sauvette ou contrebandier. mais de l'autre côté, la simple vue de son insigne suivie d'une menace d'arrestation ou de contrôle par une quelconque agence gouvernementale pouvait délier pas mal de langues. Toutefois, qui disait représentant de l'ordre pouvait aussi dire cible pour toute personne malhonnête et avide de vengeance, comme ce type à l'accent italien qui se mit à menacer l'androïde avec un fusil à l'emplacement supposé du fameux labo. Par réflexe, Swing leva les mains en voyant le canon pointait vers lui et son équipier de recherche. L'agresseur baragouina ensuite des phrases concernant une descente dans son labo et le fait qu'il accusé Septembre de l'avoir balancé. Avec un calme toujours aussi assuré, le Vagabond décida de se joindre à la discussion après que l'Italien eut hurlé son mécontentement :

- Calmez-vous monsieur, je crois que vous faites une erreur. Il est évident que Sept n'y est pour rien là-dedans.

- Tu es sourd ou quoi le tatoué ?! J'ai dit que Magliani ne fait jamais d'erreur et il est sûr que ce tas de ferraille est un sale vendu ! Il nous a balancé aux Sanctuaris de Magna !

- C'est justement ce qui prouve qu'il n'y est pour rien.

Le bonhomme grimaça alors face à la remarque de Swing et, d'un geste de la tête, il lui demanda de continuer :

- Septembre est un Sanctuaris de Cerclon, il n'irait jamais dénoncer quelqu'un à un Sanctuaris d'un autre quartier de son plein gré. C'est bien connu, il y a une sacrée concurrence entre les Sanctuaris en charge de quartiers différents. C'est comme vous, vous êtes sûrement en concurrence avec les labos clandestins de Cerclon et vous n'irez jamais les aider à vendre plus de marchandises que vous.

- Mon beau-frère travaille dans un labo à Cerclon...

Le canon du fusil se tourna alors vers le Vagabond de l'Espace qui resta le plus détendu possible. Il cru que son baratin n'avais pas marché, du moins jusqu'à ce que l'italien ne reprenne :

- ...et je ne peux pas le blairer.

L'homme baissa alors son arme mais gardait un air sceptique. Il se tourna vers l'androïde et lui demanda :

- Alors comme ça, c'est vrai que tu n'aiderais pas un de tes collègue bossant ici par simple esprit de concurrence ?

-Évidemment, c'est bien connu, n'est ce pas Sept ?

Toujours tranquille, Swing espérait que Septembre est la bonne idée de corroborer toutes les idioties qu'il venait de raconter. Sinon, ils retourneraient au point de départ avec un italien encore plus énervé qu'auparavant. Dommage, parce qu'il semblait s'être bien calmé. Maintenant, tout se joué sur l'aptitude à mentir de l'être mécanique ou bien sur le fait qu'il y est effectivement une espèce de concurrence entre les Sanctuaris. Peut être qu'un clin d'œil aurait été le bienvenu ?
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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Jeu 11 Nov - 13:53


-Mais qu'est-ce...

Je l'ai fermé immédiatement. J'ai écouté attentivement Swing parler de concurrence entre sanctuaris venant de différents quartiers. C'était pas trop mal trouvé, enfin mieux que de passer deux heures ligotés à une chaise pendant Maglini aurait vider ma mémoire pour vérifier si je mentais ou non. Je préfère la version du golfeur, ça semblait bien moins douloureux.
Quand l'ingénieur revint vers moi, mon sourire ressemblait à une grimace. Je hochais vigoureusement du menton.

-Chacun chez soi ! Et sérieusement, vu le mauvais boulot des laboratoires de Cerclon, en te balançant, j'aurais vendu le meilleur des ingénieurs que je connaisse. Ça m'aurait pas servit du tout au contraire, surtout après tout ce que t'as fais pour moi.

De la concurrence entre Sanctuaris ? Il n'y en a pas que je sache. On bosse tous pour le même patron, le Prétorien. Et il peut décider de nous inter-changer de quartier comme bon lui semble vu que grâce à nos miroirs et à la capacité de téléportation de la Caserne on peut aller et venir sur tout le territoire en quelques instants. Mais ça Magliani le sait pas pas, ou s'il le sait ça ne lui a pas tilté qu'on se foutait de sa tronche. Tant qu'il s'en rend compte seulement après notre départ, ça ira.
Le fusil baissé j'avais baissé les mains. C'était toujours assez folklorique de passer dans le marché noir, un ultra-concentré de Magna sur un tout petit bout de territoire.

L'homme se détourna de nous et laisse trainer son fusil. Il s'enfonça dans son labo vide et sacrément grand ! Quand j'y venais avant tout le hangar était encombré de vieille machines et d'outils de toutes sortes. Des lumières crépitaient de partout. Maintenant il faisait sombre comme jamais, tant que j'enclenchais automatiquement la vision nocturne. Mes yeux passèrent au orange vif en une fraction de seconde.
J'ai suivi Magliani dans son antre, récupérant le fusil au passage, vidant les balles dans ma main et reposant l'arme sur le côté, vidée. Autant faire attention à ce qu'il ne nous tire pas dessus en sortant.

-Pourquoi t'es là Sept, si t'as besoin d'une réparation c'est mort pour un moment, j'ai perdu tout mon matériel, l'huissier a tout saisie.


-En fait, j'ai besoin de rien, c'est mon ami, là, qui a besoin de ton aide.

J'indiquais du pouce Swing un peu plus petit que ma carcasse d'androïde. Magliani sourit, il dégaina une bouteille de vin pétillant et remplit deux verres, il tendit le second au golfeur dans un "C'est fait maison ! Bois t'es tout chétif ça t'aidera à devenir fort !" ... Il ne me proposait rien. Il était bien le seul à ne jamais rien me proposer sachant pertinemment que je ne pouvais rien avaler... Sa sollicitude était touchante... Et triste à la fois. Un jour, quand je me réincarnerais je me taperai une cuite infernale, pour rattraper toute mon existence de robot.
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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Sam 13 Nov - 21:07


Quel soulagement ! Le camarade de recherche de Swing était un bon menteur aussi. En même temps, quand votre interlocuteur est un robot Sanctuaris, avouez que même vous vous avez du mal à croire qu'il puisse mentir. En tout cas, l'homme nommé Magliani devait sûrement penser qu'un représentant mécanique de la loi ne pouvait que dire la vérité, car il baissa son arme et accepta de faire entrer le duo dans son labo. Enfin, plutôt son hangar complètement désert. les seuls traces d'activités étaient de vieilles tâches d'huiles sur le sol et une odeur de mécanique encore bien présente. L'italien, le Vagabond et l'Androïde s'enfoncèrent donc dans le bâtiment, perdant petit à petit de la visibilité. Arrivant à un endroit où l'obscurité était presque totale, Swing déclara :

- Et bien, l'huissier à même saisit les ampoules. Ils font vraiment leur travail jusqu'au bout.

- Ce rapace aurait prit les murs s'il en avait eut le temps ! Heureusement, comme tout bon fonctionnaire, il aime respecter ses horaires de travail.


- C'est bien vrai, enfin, je dis pas ça pour vous Sept. Tiens, pourquoi vous avez les pupilles qui ont changé de couleur ?

En attendant d'en savoir plus, le trio arriva dans un petit étrangement meublé. Oui, dans un hangar vide, la présence d'une glacière, d'une table basse et de vieux verres pouvaient paraître étrange. Après avoir demandé à l'androïde ce qu'il voulait et que celui-ci répondit que c'était moi qui avait besoin d 'aide, Magliani servit un verre d'un petit vin pétillant à Swing. Poliment, le Vagabond remercia son interlocuteur et en bu une gorgée. Il ne réagit pas vraiment au fort degré d'alcool qui aurait sûrement annihiler le palais d'un être humain normal. Ayant passé beaucoup de temps à voyager, Swing avait goûté à des gnôles, piquettes et autres alcool fait maison au quatre coins de la galaxie et avait habitué son palais. Ce pétillant était bon et bien placé dans le palmarès du tatoué qui avala le verre d'une traite avant d'expliquer son problème :

- Voilà, je suis Vagabond de l'Espace et je suis à la recherche de mon moyen de transport, une Mobylette Spatiale.

- Une mobylette spatiale tu dis ? Malheureusement, je crois que je n'en ait jamais vu une ici. Peut être ce fainéant d'Alberto en a croisé. C'est lui qui s'occupe de la partie véhicule du labo.

- Très bien et, où pourrais-je trouver ce Alberto.

- Ah ça, faut demander à Septembre, car ce sont ses petits potes les Sanctuaris qui l'ont embarqué avec ma marchandise.

Instantanément, Swing se tourna vers l'androïde. Il était peu probable qu'il sache où se trouvait le dénommé Alberto, mais Swing pouvait toujours essayer :

- Vous savez où sont mit vos prisonniers ?
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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Dim 14 Nov - 15:29


Je ne suis pas fonctionnaire. En fait si, sauf que je bosse à la commission et que je n'ai pas d'horaires fixes...

-Y a pas de mal... Il fait sombre alors je vois en infrarouge.

Tout ceci prononcé sans une once de volonté puisque j'étais déjà parti dans mes pensées. La technologie a fait un pas considérable en découvrant un moyen de permettre aux robots de penser par eux même. Depuis on a une volonté et on est responsable de nos actes, on a gagné le droit de vote et le droit d'aller en prison. La classe in-ter-na-tio-nale !
Repensons à ce trucs d'horaires... Pas d'horaire fixes ça signifie que je suis exploité ! Je peux travailler trois jour durant et être payé la même somme que lorsque je travaille quelques minutes. Je dois causer au patron là.
Septembre ? Oui c'est moi ! J'ai relevé les yeux sur les deux hommes. Un regard blasé sur le jeune homme. Puis sur le mécanicien. Je me remémorais... Alberto.

-Tu veux parler d'Alberto qui kidnappais les drônes de Cerclons pour leur piquer des pièces ?

Il hocha du menton. C'était quoi ça ? Un défi pour voir si je serais chiche d'embarquer Swing à la caserne pour qu'il rencontre Alberto, qui ne nous parlera qu'à condition qu'on le libère... Hors de question. J'ai déjà dit que j'avais le droit à la prison moi aussi ?

-Ah non. On ira pas à la caserne ! Je n'irais pas en prison pour une mobylette, investit dans un cheval de trois, il parait qu'ils sont très amicales !

Mais peureux, non ?
En y réfléchissant, on pourrait au moins le rencontrer mais si Alberto refuse de parler... Quoique si on lui propose d'alourdir sa peine s'il n'avoue pas ses secrets... hum, il est têtu comme un italien, mais on peut essayer.

-... T'y tiens tant que ça à ta machine ?

-Tu lui apporteras ça de ma part !

L'italien me donna un paquet enroulé d'un chiffon, je jetais un oeil dans le paquet pour voir une brioche de la taille de ma tête et deux oranges.

-Elle contient une lime à ongle ?

-Non, de la brioche.

Et il avait l'air sérieux en disant cela.
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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]

Jeu 18 Nov - 2:43


Tiens, apparemment, Sept se souvenait de ce cher Alberto, un petit kidnappeur. Bref, toutes les portes étaient ouvertes pour que Swing rencontre ce fameux voleur de pièces, du moins jusqu'à ce que l'androïde en décide autrement. Il ne voulait pas emmener de civil dans la caserne des Sanctuaris à première vue. Après tout c'était compréhensible, les représentant de la loi dans l'Entre-Monde n'aimait pas trop que leur QG, d'une technologie de pointe et capable de téléporter ses occupants, ne soit sujet à la visite de civils plus ou moins bien intentionné. Le Vagabond prit donc le refus de son interlocuteur de manière détendue. Cependant, quand il parla de l'éventualité d'acheter autre chose que sa mobylette, Swing vit rouge. Il bondit sur Sept, le prit par le col et tenta de le secouer comme il l'avait déjà fait à Cerclon un peu plus tôt :

- Mais qu'est ce que tu comprends pas dans la pointe de conserve qui te sert de caboche ?! S'énerva-t-il. Tu crois que j'aurais attendu dix ans pour acheter un cheval de trois si ça pouvait remplacer ma mobylette ?! RIEN ne peut remplacer ma mobylette !!!

Comme à Cerclon, la force du Vagabond ne suffisait pas à faire bouger le robot d'un centimètre. Lorsque ce dernier lui demanda s'il tenait tant que ça à son véhicule, Swing se calma. Il redescendit sur le sol et regarda le plafond avant de répondre d'une voix emplie d'émotion :

- Chez les Vagabonds de l'Espace, le véhicule spatial que nous recevons est considéré comme un membre de la famille. Ma mobylette m'a emmené et m'emmènera partout dans la galaxie. Elle est le seul moyen que j'ai pour atteindre mon but. Elle est comme ma sœur et je tiens à elle plus qu'à ma propre vie.

Ce discours émouvant fit verser une petite larme au receleur italien. Celui-ci fourni alors à Sept un paquet à remettre au fameux Alberto. Swing le remercia pour son aide et se tourna vers l'androïde. Son calme totalement retrouvé, il déclara :

- Je suis désolé de m'être emporté ainsi, mais je tiens beaucoup à retrouver cette mobylette. Alors, tu es d'accord pour m'emmener voir Alberto, sil te plait ?

En profitant pour passer du vouvoiement au tutoiement, le Vagabond espérait que son interlocuteur accepte de le faire entrer dans le saint des saints, ou le sein des saints...enfin bref, il espérer entendre une confirmation que le duo se rendait maintenant à la Caserne...ou pas

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Re: Et sinon ? Vous n'auriez pas vu des ennuis [Septembre]


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