Quelques notes de musique [Libre]

" Revenez quand vous aurez de quoi me payer! "

Edward n'avait pas assez d'argent pour payer le loyer de l'appartement, il n'avait même pas assez d'argent pour ce nourrir. Depuis la mort de son père, la vie avait été plus que difficile pour l'ange, et aujourd'hui c'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Il était à la rue. un tout petit sac sur le dos, sa guitare et son violon dans les mains, Edward déambula dans les rues, l'esprit totalement vide, complètement perdu.

La nuit commençait à tomber, l'ange s'assit au pied d'une vitrine éclairait, sortit sa guitare de son étui et commença à jouer un air. La musique le rassurait, c'était le meilleur remède contre les problèmes. Les passants jetaient une pièce quand ils passaient devant Edward, mais ils n'écoutaient que d'une oreille distraite et ne regardait pas l'ange. Dans leur tête, il avait fait une bonne action, pas besoin d'en rajouter.

Il se mit à jouer la musique préférer de son père. Les souvenirs remontèrent à la surface, faisant surgir des larmes au coins de ses yeux. Il baissa la tête pour que les passants ne remarques rien. Edward était mort de faim, se qu'il avait récoltait en jouant pendant deux heure, ne lui permettait même pas d'acheter un petit bout de pain. Il était démoralisé, les yeux rivés sur le sol. Alors qu'il allait arrêtait de jouer, il vit deux pieds, une personne s'était enfin arrêté pour écouter se qu'il faisait. L'ange leva la tête pour voir qui était cette personne, mais dans la pénombre, il n'arriva pas à voir son visage. Intriguait, il arrêta de jouer, mais la personne qui lui faisait face avait l'air déçu, prête à repartir. Edward se remit aussitôt à jouer, captant à nouveau l'attention de cette personne.

Mais qui était-ce et que voulait-elle exactement? Écouter simplement une chanson d'un mendiant ou voulait-elle autre chose? Cette personne intriguait vraiment Edward qui débutait un nouveau morceau.

Mais qu'est ce que je fais là, moi? Mais qu'est ce que je fais là? Pourquoi je suis venu, déjà? C'est vrai, pourquoi pourquoi, pourquoi, ô grand dieu pourquoi ai-je quitté mon petit, mignon, agréable et sûr observatoire et suis-je venu m'engouffrer dans cette ville étrangère et hostile? J'aurais dû rester à la maison! Qu'est ce qui m'a pris de croire que je pourrais me débrouiller dans une grande ville comme Tern, hein? J'aurais pas dû écouter mamie! Elle a menti : je vais jamais y arriver! Jamais! Elle m'a clairement surestimé! Je n'arriverais jamais à trouver mon chemin, je n'arriverais jamais à aller jusqu'à la banque...

Et en plus, en débarquant du Fenrir, je me suis fait happer par la foule et j'ai perdu de vue assistant numéro 4 qui était censé m'escorter... Et maintenant, maintenant bin je me retrouve perdu en plein centre ville... C'est que, en débarquant du Fenrir, je me suis retrouvé au milieu de pleins de gens pressés qui n'arrêtaient pas de me pousser dans tous les sens pour que j'avance ou que je les laisse passer. Et comme Assistant number four a refuser de me donner la mais sous prétexte que c'est embarrassant et que j'étais un grand garçon maintenant, on s'est vite retrouvé séparer et je n'ai strictement aucune idée de l'endroit où j'ai atterri et de là où je pourrais retrouver l'assistant qui m'a lâchement abandonner. Comment je vais faire, maintenant, moi? Snif snif. Il faut que je sois fort. Ne pas pleurer. Mais c'est dur. Vraiment. Heureusement, j'ai garder mon lapin (oui oui, celui de deux mètres et rose) avec moi. D'ailleurs, les gens me fixent bizarrement. Mais pourquoi ils me regardent comme ça? Il y a quelque chose qui ne va pas avec moi? J'ai quelque chose sur mon visage? Ou je suis habillé bizarrement? Je profite d'avoir une vitrine à coté de moi et j'y regarde mon reflet. Non, ça va niveau vêtement : une chemise blanche avec un fine cravater noir et un pantalon noir, mais pas l'un de ceux qui trainent par terre. Après tout, j'ai rendez-vous à la banque, donc il faut que je sois à peu près présentable. Sinon, ils n'hésiteront pas à se moquer de moi dans mon dos et ils feront rien qu'à me proposer des choses qui ne me profiteront pas vraiment. Et si ça se trouve, ils me forceront peut-être à signer des contrats bizarres! Je vois mes yeux horrifiés, remplis de larmes prêtes à rouler le long de mes joues se refléter dans la vitrine. Pour éviter de me mettre à trembler comme une feuille, enfin plus que je ne le fais déjà, je sers mon lapin rose tout contre moi, cachant à moitié mon visage dans son pelage tout doux.

Je baisse les yeux et me remet à avancer à l'aveuglette. Je n'ai aucune idée de là où je vais, de là où je dois aller et je n'ose pas demander au passant mon chemin. Je suis sûr qu'ils ne me répondront pas de toute façon : ils sont trop pressés et ils aiment pas aider les gens. C'est ce que les étoiles m'ont dit. Ils n'hésiteront pas à me traiter d'imbéciles, à se moquer de moi et ils me prendront pour un idiot. Et si ça se trouve, ils risqueraient même de se mettre à me frapper d'un seul coup, juste parce que je les ai dérangé. Ou ils feront exprès de me dire d'aller quelque part, alors que la banque sera de l'autre coté de la ville. C'est ce qu'on m'ont dit les étoiles sur les grandes villes et les gens qui y habitaient. Je sens leur regard peser sur moi... je suis sûr qu'ils sont entrain de se moquer de moi, entrain de se dire que je suis juste un crétin qui a réussi à se perdre et que je suis une proie facile. Du coup, j'avance de plus en plus vite, les jambes tremblantes. Sous le coup du stress, causé principalement par une panique qui m'a submergé depuis que je suis arrivé à Tern, j'ai du mal à ravaler mes larmes. Je suis obliger de me forcer à respirer profondément alors qu'un nœud me serre la gorge et que ma poitrine semble peser une tonne. Tout le bruit qui m'entoure et qui m'est inconnu ne fait rien pour m'aider. Au contraire, ça ne fait que me rendre plus nerveux. Je sursaute à chaque fois que j'entends une voiture accélérer trop près de moi, à chaque fois que quelqu'un crie ou qu'une sirène retentit... Non, en fait, il y a un autre bruit, moins agressif, plus gentil. Après m'être concentré dessus, j'arrive à l'identifier : une guitare. Je décide de le suivre : il me fait un peu oublier toutes ces méchantes choses qui rôdent autours de moi! Tout en l'écoutant, j'avance donc, jusqu'à ce que j'arrive devant un mendiant. Alors c'est ça, un mendiant... tout sale et pas très beau. Il a pas l'air très marrant non plus, et je ne vois pas son visage. Encore tout fébrile, j'écoute la musique : bizarrement ça m'aide un peu à me relaxer.

Mais voilà qu'il arrête... C'est l'heure de repartir, c'est ça? En fait, si ça se trouve, il voulait pas que je reste là, planté devant lui, hein? Je dois partir, c'est ça? Je m'apprête donc à repartir d'un pas fébrile, ne sachant toujours pas où il faut aller, lorsque le monsieur super pauvre se remet à jouer. Ouf... je ne le dérangeais pas alors... Si je ne le dérange pas, peut-être que... oui, peut-être que je peux lui demander où est la banque? Peut-être qu'il me répondra et qu'il me le dira? Allez, je me prépare psychologiquement, je m'encourage en me disant que je peux le faire, je respire profondément, ressert mon étreinte autours de mon lapin (au cas où il faudrait partir en courant) et je me jette à l'eau.

-Bon...bonjour monsieur... C'est par où.. la banque? S'il-vous-plait?

Forcément, je n'ai pas réussi à parler aussi fort et aussi suavement que je le voulait. En fait, j'ai même parler avec une voix faiblarde et tremblotante, hésitant tout les deux mots alors que je sentais le rouge me monter aux joues et une boule se former dans mon estomac. D'ailleurs, je suis tellement nerveux que je n'ose pas regarder le clochard dans les yeux. Maintenant que j'y pense, les étoiles m'ont raconté que les SDF étaient pratiquement tous des ivrognes, haineux et qui hésitent pas à t'insulter! C'était peut-être pas une si bonne idée que ça de lui demander mon chemin!

Edward était concentré sur se qu'il jouait, faisant de son mieux pour que cette personne reste encore un moment. La présence de quelqu'un avait quelque chose de rassurant. Soudain, l'ange entendit quelque chose, on aurait dit que la personne avait parlé, mais Edward n'était pas sur, avec le bruit de la guitare il n'avait pas compris. Que faire? Lui demander de répéter avec le risque de l'effrayer et de le faire fuir? L'ange hésitait, pourtant, s'il ne faisait rien, cette personne allait le prendre pour un de ces clochards ivrognes et haineux.

Edward arrêta à nouveau de jouer, essuya une larme qui allait couler sur sa joue et leva encore une fois la tête. Cette fois, il arriva à voir le visage de l'homme qui lui faisait face. Il n'avait vraiment pas l'air rassuré et on aurait dit qu'il attendait quelque chose. L'ange se dit alors qu'il n'avait pas du rêver et que cet homme lui avait s'en doute vraiment parlé.

" Oh excusez moi monsieur, vous m'avez parlé? Veuillez m'excuse si c'est le cas, je n'ai pas répondu car avec le bruit de ma guitare j'ai cru que j'avais rêvé. "

L'homme devint rouge écarlate, on aurait dit que ses joues avaient pris feu au moment où Edward lui avait adressé la parole. Mais il ne réagissait pas. Edward se dit que finalement il avait vraiment rêvé, pourtant il gardait en lui cette impression que l'homme voulait quelque chose, qu'il était complètement perdu et qu'il demandait de l'aide. Inquiet, l'ange insista.

" Monsieur? Vous avez besoin de quelque chose? "

Toujours pas de réponse, mais l'homme rougissait encore plus. Il y avait quelque chose de pas normal. Si c'était simplement de la timidité, ça devenait très grave.

" Oh hé! Monsieur? Vous allez bien? "

L'homme entrouvrit la bouche, il allait enfin parler.

Ohoh... Le monsieur ne me répond pas. Il m'ignore totalement. Alors c'était vrai : les gens de la ville sont tous très individualistes et ne prennent même pas la peine de répondre aux gentils enfants perdus, comme moi. Ils se content de nous ignorer, de faire comme si on existait pas. Ils ne nous regardent même pas! je le savais, je le savais! Les gens de la ville sont tous méchants et terrifiants. Au bord des larmes, les genoux tremblant, se transformant de plus en plus en guimauve - ou en gelée à la citron en fonction de nos préférences et de nos envies du moment. C'était pas une bonne idée de m'arrêter et de demander des indications au musicien des rues... Pourquoi est-ce que je n'ai pas réfléchi avant de lui parler, hein? Et puis, voilà où ça mène de jouer les héros en adressant la parole aux inconnus! On se retrouve à être ignoré avec plein de dédains et de mépris... Zut de zut, voilà que je me retrouve à deux doigts de fondre en larmes... Mais d'un autre coté, c'est pas ma faute... Ils sont méchants, ici. Et ils font peurs. Et il fait pas chaud. Et j'ai faim... L'espoir qui était apparu en mon sein lorsque j'ai demandé au clochard où est la banque, cet espoir là a totalement disparu et a laissé place au désespoir... Snif snif... Voilà, je me retrouve à serrer mon lapin géant très fort très fort tout en y enfonçant le bas de son visage pour éviter de commencer à pleurer.

Oh non! Voilà que monsieur SDF m regarde! Est-ce que... est-ce que par hasard il voudrait que je parte? Peut-être que ma présence le dérange. Après tout, c'est pas parce qu'il joue de la musique dans la rue qu'il veut quelqu'un vienne se planter en face de lui. Peut-être que c'est pas quelque chose qui se fait dans les grandes villes comme Tern. Ohlalaaaa... Je pense, non je crois, qu'il faut que j'y aille. Il a pas l'air très content. Il est peut-être en fâché. Oui, il doit certainement être en colère parce que je l'ai interrompu. Et maintenant, il me fixe et me jauge pour savoir comment il va me chasser. Peut-être qu'il va m'insulter, me crier dessus, ou me cracher dessus. Ou même me lancer des cailloux. J'ai peur... je ferais mieux de partir et très vite mais... mes jambes refusent de bouger. Ouiiiin!

Ah bin... A ma grande surprise et à mon grand soulagement, le monsieur des rues ne me jette pas de cailloux. Il ne me crache pas dessus ni m'insulte. Il me crie même pas dessus! Il doit être l'exception qui confirme la règle sur les gens de la ville, vue qu'il est même poli quand il me parle! Rien à voir avec ce que m'ont raconté les étoiles : les citadins sont tous impolis et cruels avec les gens comme moi, qui vivent à la campagne ou ceux qui ne sont pas "in" (encore comme, d'après ce que j'ai compris quand ces mêmes étoiles se sont moquées de ma coup de cheveux et de mes vêtements). Du coup, je me sens aussi un peu honteux de l'avoir mis dans la catégorie "méchant monsieur qui fait peur"... même si je trouve qu'il fait peur. Du coup, entre mon embarras, ma honte et ma légère timidité naturelle bin voilà que je deviens rouge comme une tomate. Et me sentir devenir tout rouge comme ça... ça ne fait que me donner encore plus envie de pleurer, tellement je me sens idiot. Et un peu nul. Et surtout super effrayé maintenant que je dois lui répondre. Olalaaaa... je me sens vraiment trop bête : j'arrive plus à parler. J'arrive même pas à desserrer les dents! Je suis trop nerveux pour arriver à ouvrir ma bouche tout en me retenant de pleurer... pourtant il va bien falloir que j'y arrive. Le gentil monsieur commence à avoir l'air de s'inquiéter un peu là... Allez, j'inspire profondément puis dans un excès de bravoure je me lance :

-Ça... hum... ça va... Hum... C'est par où, snif, la banque? Siouplait monsieur?

Et c'est sous le regard inquiet de cet étranger que je demande, haut et fort, avec autant de charisme que les orateurs des temps oubliés, mon chemin. Non, c'est faux : ma voie n'est pas tremblotante, secouée par des hoquets, et une larme ne vient pas de rouler sur ma joue alors que je papillonne des yeux pour me retenir de pleurer. Bon, d'accord, peut-être un peu...

Cet homme qui lui faisait face n'avait vraiment pas l'air d'être habitué à la ville. La banque était pourtant un lieu connu de tout les gens vivant ici. Edward ne pouvait laisser cet homme sans aide plus longtemps. Et puis, il n'avait rien d'autre à faire que de jouer les guides, alors pourquoi pas!

" La banque... Je vais vous y accompagner si vous le souhaitez. "

Le sourire de l'ange n'avait pas l'air de le rassurer. Merci à tout les mendiants désagréable et mal poli qui donne une sale réputation aux autres.! Il ne savait pas quoi lui dire pour le rassurer, il pouvait très bien dire qu'il était gentil, qu'il ne mangeait personne il doutait que cela aiderait le jeune monsieur qui lui faisait face, tremblant comme une feuille, rouge comme une tomate, les larmes aux bords des yeux accroché à son lapin Géant. Pourtant il fallait bien dire quelque chose.

" Ne vous inquiétez pas, je veux juste vous aider... Vous acceptez? "

L'homme secoua la tête très légèrement de haut en bas, Edward prit cela pour un oui. Il allait se lever quand une jeune femme s'avança vers eux, lui demandant si elle pouvait s'installer.

" Bien sur, si vous voulez, mais nous nous allons à la banque. "

Edward se leva regardant la jeune fille qui avait soudain prit un air triste. Il doutait qu'il arriverai à aider et à faire plaisir à tout le monde en même temps. Alors que personne ne s'était arrêté de la journée, voila que deux personnes en même temps était avec lui. Il ne savait absolument plus où donner de la tête.

Guéh! Voilà, quelqu'un d'autre arrive! Cette fois, c'est hum, hum; hum une dame? J'ai pas l'habitude de voir des madames jeunes et comme elle. Celles que je vois d'habitude c'est ma mamie qui est toute vieille et toute fripée comme un raisin séché, ou des grosses cachées sous un masque de maquillages et des bijoux beaucoup trop gros. Est-ce que... est-ce qu'elle est aussi méchante que les hommes? Ou bien est-ce qu'il y a une différence entre les messieurs et les madames? Peut-être qu'elles sont un peu plus gentilles. Ou peut-être qu'elles sont plus méchantes que les hommes. Ou peut-être que... pire... peut-être qu'elles font semblants d'être gentilles et qu'elles attendent qu'on aie baissé la garde, qu'on leur fasse confiance pour nous poignarder dans le dos et tout nous prendre! De nos bonbons à moitié mangés cachés au fond de nos poches jusqu'à notre âme! Au moins, même si le monsieur a l'air moins doux et moins propre que la madame, je suis sûr qu'il est moins sournois qu'elle! C'est les étoiles qui me l'ont dit : les femmes sont des créatures adorables, aimantes, joyeuses et douces... tant que tu as quelque chose qui les intéressent! Comme de l'argent! Et de que tu n'en a plus, qu'elles t'ont dépouillé, elle te laisse tomber comme une vieille chaussette pourrie... Brrr... Elles font super peur, en fait, quand on y pense. Toutes des harpies et des sorcières, comme le disent les étoiles... J'ai peur! L'autre monsieur il a pas vraiment l'air de pouvoir être sa proie : il a l'air bien trop pauvre et puis il est pas très beau... Par contre, les étoiles et mamie me disent toujours que je suis mignon, beau comme un cœur, et puis surtout j'ai un peu d'argent. D'ailleurs, ça doit se voir vue la manière dont je suis déguisé : certes, c'est sobre et pas très flashy, mais le tissu est noble et de très bonne qualité. Le costume a même été fait sur mesure... Je le savais, que j'aurais dû venir habillé comme d'habitude, dans mes pulls trop grands, informes et élimés et mes jeans délavés!

Du coup, je suis plutôt heureux lorsqu'il me dit qu'il va m'aider. Je hoche très légèrement la tête. Je fais ce que je peux! C'est dur de ne pas me mettre à trembler encore plus alors que la prédatrice vient de faire son apparition. J'ai l'impression d'être un petit hamster à découvert faisant face à un tigre à dents de sabre affamé... J'ai même peur de bouger. Si je l'avais pu, si j'avais pas eu l'impression que mes jambes étaient sur le point de se dérober et mes larmes de couler à flot, je serais certainement parti en courant! Mais là, je suis bien trop intimidé face à ces deux personnes. Heureusement, je peu peut-être faire confiance à monsieur le mendiant. Et d'ailleurs, à mon grand soulagement, il vient de dire qu'on part à la banque. Et il n'invite même pas la fille à venir avec nous. Hourra! Je veux pas que la fille vienne avec nous... ça fait trop peur les filles... j'arrive même pas à regarder la nouvelle venue dans les yeux. J'espère qu'elle n'a pas pris trop mal le fait que l'on parte sans elle... Oulalala...

Edward commença à se mettre en marche, suivit de l'homme timide. La banque n'était pas très loin, deux ou trois rues à passer et ils y seraient. L'ange était heureux de pouvoir donner un coup de mains à quelqu'un, ça lui permettait d'oublier ses propres ennuies quelques instants, et puis laisser ce pauvre homme perdu au milieu de cette ville aurait vraiment été cruel et cela n'était pas dans sa nature. Et pourtant alors qu'il aidait cet homme il aurait du se sentir bien, mais quelque chose le dérangeait. Cette femme, la laisser seule, là, sur se bord de vitrine le dérangeait. Il se retourna et lança.

" Si vous voulez nous accompagner, vous pouvez. Enfin rejoignez nous quand vous aurez pris votre décision. "

Cette offre semblait gêner l'homme qui accompagnait l'ange. Edward se demandait bien se qui pouvait le déranger à l'idée que cette jeune femme les accompagnes, elle semblait charmante. Il hésitait à lui demander se qui le dérangeait, il avait peur de semblait impoli, après tout, ils ne se connaissaient pas. Pourtant, sa curiosité le titillait trop, il voulait savoir.

" Ça vous pose un problème qu'elle nous accompagne? "

Aucune agressivité dans le ton employé, juste de la curiosité. L'homme se mit à rougir comme s'il avait était prit la main dans la sac en train de voler un bonbon ce qui mal à l'aise Edward. Dans cette question, il n'avait pas voulu troubler l'homme. Il s'excusa aussitôt de sa maladresse.

" Je suis désolé si je vous ai mis mal à l'aise, ce n'était pas mon intention, c'est juste que je vous ai vous faire une tête bizarre quand j'ai proposé à cette jeune femme de nous accompagner et comme je suis extrêmement curieux, j'ai demandé. Je suis vraiment désolé. "