Un Maître en son quartier [pv libre]

Cela faisait plus d'une matinée que je parcourrai avec Essaidel les galeries des Fumeroles, enfin les, disons que nous avions commencer par celles qui se situaient en dessous des quartier de Magna et de Northrives et que nous n'avions même pas encore terminer, cela allait de soi. Je devais être béni des dieux, car j'avais hériter de la charge du quartier le plus vaste de l'Entre-Monde, que du bonheur quoi.
Je laissa mon regard errer autour de moi, étrangement je ne me sentait pas à l'étroit où confiner dans ce lieu souterrain, bien au contraire. Cette chaleur, cette ambiance, je l'appréciais. Nous étions non loin des quatre galeries principale d'extraction des matières premières, je m'étais donner pour objectif de visité ces lieux qui s'élevait au nombre de huit dans l'ensemble du quartier, quatre principales et quatre secondaire. Face à moi, deux hommes de forte stature ainsi que trois nains expliquaient leurs doléances à une Essaidel qui essayait de prendre en note l'ensemble des remarques sous mon regard plus qu'amusé. J'avais parfaitement compris ce qu'ils désiraient, plus de considération par les personnes du dessus pour leurs travaux et plus de sécurité pour leurs conditions de travail, ce que je pouvait aisément comprendre.
Je les laisse à leur pourparlers et m'avance un peu vers une de ces galeries. Il y a du monde pour sûr, pas certains que tous vivent dans ce quartier d'ailleurs, nous devons forcément engagé des gens du dessus. Inévitable en même temps.
Je croise un wagonnet qui remonte d'une des galerie, ce dernier est plein de matière précieuse, qui n'attende que d'être trié. Une voix s'élève derrière moi, bourru et forte en tonalité:

"C'est l'or, celui qui ensuite est changé pour devenir ces pièce que nous connaissons et avec lesquels ont vie. Là, il est pas encore passé à la nettoyeuse."

Je me tourne et vois face à moi une personne d'une cinquantaine d'année environ, il a les cheveux grisonnant et me fixe comme si j'étais un alien dans un monde d'humain.

"Merci du renseignement."

"De rien Maître, je me nomme Gripsec, je suis le contremaître de la galerie AY78."

Je lui tend la main, il semble surpris par ce geste, je le vois se frotter l'une des siennes contre son pantalon et me la prendre pour la serrer:

"Enchanté Gripsec, inutile que moi je me présente n'est-ce pas?"

Il m'offre un sourire gêné, je détourne le regard pour regarder autour de moi une nouvelle fois, une sirène se met à résonner et sa voix retentit une nouvelle fois:

"Pause syndicale, sans quoi, c'est pas la peine on les tiendrait pas."

Je place mes mains dans mon dos, puis, tournant mon regard vers Gripsec, je lui demande:

"Mon brave, si vous me parliez de vos besoin et de vos attentes les plus urgentes?"

Et en sa compagnie je me mis à marcher dans cette zone de galerie, où les wagonnet remontaient et descendaient la majorité du temps, où l'ont pouvait entendre des voix donner des ordres ainsi que des bruits divers qui témoignaient du travail dans les galerie.

Nous partîmes avec Essaidel sur les coup d'une heure de l'après-midi, après avoir partager le repas de ces ouvriers, après tout, ça allait pas nous tuer. J'avais refuser qu'on remonte dans le train qui parcourait l'ensemble du quartier afin de découvrir par moi même et à pieds, ce qui avait tout son charme aussi, cette zone qui pourtant m'était familière depuis des années. Mais, on a tendance à ne pas s'attarder justement, quand on connait depuis des années, il y a des choses qui nous échappes et d'autre auxquels on ne fait pas attention.
Tout en marchant, je désignai des endroits à ma secrétaire, endroits qu'il allait falloir consolider, d'autre qu'il allait falloir réaménager. Derrière nous, les galeries d'extraction s'estompaient et laissait place aux différentes rues et habitations. Les gens semblaient content de me voir, et je me promis de rester au maximum près d'eux à leur service.
Je connaissais quelques visages, pour les avoir déjà croisés aux Urgences, je pus aussi constaté certaines inégalités, mais bon, là, dans tout les quartiers cela devait être pareil.

Et nous continuions à marcher, Essaidel écoutant mes suggestions, les personnes nous interpellant parfois, même souvent il fallait l'avouer si bien qu'au final, je finis par désigner une gare d'arrêt du fameux train à Essaidel qui paru fort soulager:

"Nous allons prendre le train jusqu'au Sanctuaire des Braves, si j'ai bonne mémoire, mon bureau ce trouve dans un bâtiment face à ce dernier."

Par chance, un train arrivait en gare, nous montions à l'intérieur, créant ainsi une nouvelle fois la surprise. Je me plia de bonne grâce à cette sorte de bain de foule qui se transformais encore en bain de doléance, faisant au mieux, mais sans pour autant faire de promesses que je ne pourrai tenir.
Derrière moi, je sentais ma secrétaire fort amusé mais aussi légèrement épuisée. Je ne pus m'empêcher de sourire et bien une demi-heure passa quand nous arrivâmes à l'arrêt.

Face à nous, une fois sortis du train et de la petite gare, deux bâtiments aussi imposant l'un que l'autre au niveau des façades. Cependant, à mes yeux, le Sanctuaire était beaucoup plus vaste, logique en même temps. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'oeil là-bas, à l'entrée des Urgences où visiblement il y avait du monde. J'aperçus dans cette foule des cheveux blancs et une silhouette reconnaissable sans mal. Elle allait de l'un à l'autre malades avec rapidité ce qui me fit pensé que nous avions là une excellente recrue de premier choix.
Sentit-elle ma présence? Je l'ignore, mais elle se tourna dans ma direction, près d'elle, je reconnu ma fidèle infirmière en chef et d'un mouvement de la tête, elles me saluèrent de concert avant de filer vers l'intérieur.

Pour ma part, je pris la direction opposé et bientôt entra dans un bâtiment qui risquait fort d'être mon lieu principal de travail à partir de maintenant.

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Je fus agréablement surpris à mon entrée dans mon bureau, le décor était exactement le même que celui sur l'Ile de K'an. Je jette un regard à Essaidel qui me sourit en échange et je secoue la tête, ma tresse jouant ainsi dans mon dos. Ôtant ma veste longue noir, je la dépose sur un des fauteuil et me dirige vers le bureau, je m'assois derrière et pousse un petit soupir:

"C'est malgré tout déroutant."

"Tu t'y feras."

Elle avait adopté le tutoiement et cela me ravis, je tendis la main pour saisir un dossier et lui indiqua un des fauteuils face à moi:

"Bon, alors, commençons. Il est visiblement plus que primordial de revoir la sécurité dans les galeries principales d'extractions tout comme le renforcement de certaines parties du quartier sont nécessaire..."

Et nous voilà partis pour quelques bonnes heures de travail, nous échangeons les idées, les remarques, les éventuels solutions, bref, tout ce que nous pourrions éventuellement faire. Malgré l'étendue du quartier, je ne désespérai pas.

Par contre, je ne pus m'empêcher de remarquer que ma secrétaire semblait pas bien connaitre les lieux, ce que je me fis, pour devoir de lui expliquer. Le quartier était un savant mélange entre le médiéval et le moderne, et cela se ressentait sur les différentes zones. Prenant une carte, je lui expliqua les différents point, tout en précisant que les nervures principales du quartier étaient les galeries d'extractions ainsi que le Sanctuaire des Braves.

Les heures passèrent donc, non pas doucement mais studieusement.

J'étais depuis quelques instant seul, penchés sur les comptes du quartier. Pas brillant, mais pas catastrophique non plus, nous n'avions pas à pâtir des soucis qu'ils pouvaient avoir au dessus... Mais nous en avions d'autres, tout aussi important, les différents coups de grisou, les instabilité qu'entrainait certains dégâts du dessus bref... Situation pas idyllique non plus. Posant mon crayon, je pris la tasse encore un peu fumante de café que m'avait apporté Essaidel avant de partir et je me dirigea vers une des fenêtre de mon bureau, cette dernière donnait sur une sorte de place principale où l'ont pouvait voir la deuxième entrée du Sanctuaire ainsi que des commerces.
Et je resta là, à contempler ce paysage tout en pensant à ce que je pourrai faire pour améliorer la vie des habitants...

Je ne savais même pas ce qui m'avait poussé à venir ici. L'ennui d'une mise à pied qui commençait déjà à me gonfler ? Peut-être. L'envie de me retrouver encerclée par mes amies de toujours ? Après mon escapade montagneuse, pas vraiment. Un certain remord ? Sûrement. J'avais mal agi vis à vis du maître de K'an en en faisant l'exutoire de ma colère conte Wergeld. Mon voyage récent ne m'avait pas vraiment laissé à loisir de repenser à la chose mais je sentais en moi comme un froissement au cœur. Une fois le recul pris, je m'étais décidée à venir voir Eönwë mais trouver un maître dans un quartier aussi grand n'était pas chose facile.

Toute la journée durant j'avais traversé les Fumeroles suivant les dires des pierres. A croire que le maître n'avait fait que se déplacer parce que, moi, c'est bien ce que j'avais fais. Et lorsque que j'arrivais sur ce qui semblait être une place, j'étais complètement fourbue. Mes pieds me faisaient souffrir, mon dos était tendu au possible et je commençais à ressentir des courbatures dans des zones de mon corps qui n'avaient jusqu'alors manifesté aucune activité musculaire notable.

- Vous êtes vraiment sûres qu'il est là cette fois ? Parce que moi je commence à en avoir assez là. J'ai passé la journée à marcher à cause de vous. Et j'ai faim en plus.

Du maigre encas pris sur l'ongle dans une taverne, il ne restait que l'ombre fugace d'un sentiment agréable. Mon estomac n'allait pas tarder à éprouver des crampes mémorables. Accroupie au sol, l'oreille tendue vers les pierres du sol, j'avais l'air d'une folle. Bah, ça change pas beaucoup.

Chuchotichuchotichuchotischuchotis

Redressant mes lunettes sur mon nez, je jetais un œil dubitatif à un imposant bâtiment proche du Sanctuaire des Braves.

- Là dedans ? Mais comment je rentre moi hein ? Faites-lui passer un message de ma part. Dites-lui que je l'attends en bas.

Chuchotichuchotichuchotischuchotis

- Faites pas vos mauvaises têtes, c'est sérieux, s'il vous plait.

Je me relevais en rajustant ma chevelure folle. Il faudrait vraiment que j'aille voir un coiffeur un de ces jours, la tignasse ça va un temps mais, vacances ou non, faut pas pousser. Avisant des bancs en périphérie de la place, j'allais m'asseoir sur l'un d'eux, sachant pertinemment au tiraillement dans mon pouvoir que les pierres transmettraient le message. Enfin, s'ils n'avaient pas placé un magicien dans le bureau pour les contraindre au silence...

Pourtant la tasse de café à mes lèvres, je ne pus m'empêcher de froncer les yeux quand je vis une silhouette que je reconnus sans trop de peine, à genoux parterre, écoutant le sol comme si il était en train de lui murmurer quelque chose. Posant ma tasse sur un petit meuble non loin de moi, j'ouvrit la fenêtre, afin de mieux voir. Autour d'elle, quelques passants la regardait étrangement, sans pour autant s'en approcher.
Fronçant un peu les yeux, je reconnu la personne une fois mon regard stabilisé et une sorte de légère colère s'insinua en moi. Que faisait-elle ici? Attendait-elle une personne en particulier?

Faisant volte face avec pour objectif de l'ignorer, je referma la fenêtre, saisit ma tasse et retourna m'asseoir quand Essaidel revint dans la pièce, l'air un peu gênée:

"Je te croyais partie chère amie."

Relevant la tête, je croisa son regard, elle ne semblait pas très à l'aise, hésitante presque:

"Un problème?"

"Tout dépend du point de vue."

"Et bien dis toujours..."

Posant mes coudes sur mon bureau, je leva les yeux vers elle et planta mon regard dans le sien, le silence s'installa quelques secondes durant avant qu'elle ne me dise:

"Maître Immacolata est en bas et désire te voir."

"Me voir?"

"Oui, c'est ce qui m'a été soufflé..."

"Soufflé?!"

Je la voyais vraiment mal à l'aise, devant sa réaction, je n'ajouta rien et poussa un soupir. A dire vrai je ne gardais pas vraiment un bon souvenir d'elle et j'étais toujours en colère face à sa réaction. Je n'avais pas encore pris de décision quand à une éventuelle réplique en même temps, j'avais d'autre chat à fouetté que les humeurs d'un maître sur les dents.
M'enfin, j'allais pas non plus la laisser à la porte:

"Va la chercher et conduit là ici, je ne descendrai pas, c'est elle qui montra."

Essaidel hocha la tête et disparut, je prit ma tasse de café et la termina avant de me relevé. Je portai un pantalon gris perle et une chemise blanche, par dessus, une de ces longues robes argenté que j'affectionnait tant, elle était ceinturé à la taille par un bandeau de tissu noir et ouverte de ma taille à mes cheville, laissant ainsi apparaitre mon pantalon. Ce genre de tenue n'était pas banal, mais c'était de loin celle que je préférai. Quand à mes cheveux, une fois n'est pas coutume, ils étaient attaché en une tresse qui retombait le long de mon dos.
Je me dirigea de nouveau vers la fenêtre et plaça mes mains dans mon dos, attendant l'arrivée de l'impétueuse maître de Li. Mon visage était devenu impassible, autant conservé mes émotions pour moi-même.

Je suivis des yeux l'arrivée en bas d'Essaidel et à partir de là, j'attendis.

En bas, et après avoir descendu les trois immenses escaliers du bâtiments, Essaidel arriva au pas de course sur la place. De là, elle se dirigea vers la silhouette assise et eu un léger signe de la tête de respect:

"Bonjour Maître Immacolata du Miroir de Li, si vous voulez bien me suivre, maître Eönwë vous attend là haut."

Elle désigna d'un vague geste le bâtiment et une fenêtre en particulier, la seule où il y avait un balcon d'ailleurs et où une silhouette pouvait se deviner au travers.

Puis, la secrétaire s'inclina une nouvelle fois et fit:

"Je suis Essaidel, la secrétaire de maître Eönwë, il ne descendra pas, c'est à vous de monter."

Elle lui désigna l'entrée principale, avant de commencer à marcher tout en faisant:

"Suivez moi je vous pri..."

En réponse à ma requête, une elfe se présenta à moi. Pas exactement celui que j'attendais mais qu'importe. Apparemment, elle était là pour me voir, et elle semblait avoir couru. Bizarre, je n'ai pourtant demandé à personne de se dépêcher. Bah... Elle m'appris qu'Eönwë ne descendrait pas mais que j'étais invité à la suivre dans Son bureau. Levant les yeux à son invite, je devinais en ombrage la haute stature du maître de Kan nous observant. Si ça l'amusait, après tout, ici ou dans son bureau, c'était du pareil au même pour moi. Je suivis donc la demoiselle dans le haut bâtiment, siège du pouvoir des Fumeroles. Une administration comme tant d'autres. Ça réveillait tout juste en moi une certaine nostalgie de mon bureau dans Cerclon, juste assez pour imposer à mon esprit l'image d'un Grizbo tyrannique et de tuer dans l'œuf mes envies de retour au travail. Faut pas pousser quand même.

Tout juste vêtue d'un minuscule short qui dénudait mes grandes jambes fines, d'un tee-shirt informe qui dissimulait mes attributs féminins, des chaussures de marche au pied, je n'étais pas franchement dans une tenue très protocolaire. Comme si ça allait m'arrêter. Je laissais l'assistante me guider sans vraiment prêter attention au chemin emprunté. Juste des escaliers et d'autres couloirs, des portes et surtout des escaliers. A chaque marche, mes muscles pleuraient un peu plus un repos qui ne viendrait pas de suite. J'en étais presque à me demander si j'avais eu une bonne idée de venir quand on arriva au bureau du chef chef. J'entrais sans en mener bien large, comme une adolescente prise en faute et convoquée au bureau du directeur. Toute raide, j'attendis que l'assistante nous quitte pour esquisser un salut dans les règles.

- Bonsoir Eönwë, maître de Kan et des Fumeroles. Ayez l'amabilité de bien vouloir excuser l'heure tardive de ma visite. Mais je tenais à tout prix à vous présenter mes plus humbles excuses pour mon comportement aussi injustifié qu'inhabituel pour moi. Je n'aurai jamais du faire de vous l'exutoire de mes colères vis à vis de notre confrère.

Plus raide et tendue qu'une zone de conflit sismique sur le point de craquer, je n'osais bouger, attendant patiemment le couperet d'une réponse que je redoutais.

Spoiler:

Je la sentis entrée, mais je resta face à la fenêtre. En contre bas, il y avait du mouvement sur la place. L'heure du marché du soir. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres quand je vis un groupe d'enfant. Qu'on leur préserve leur innocence, enfin, là s'est rêver.
Elle parle, je l'écoute mais ne fais pas un geste. Le souvenir de la cuisante gifle était toujours en moi et, bien que surpris par ces excuses venant, tout de même un peu tardivement, je garda un masque d'indifférence.
Me retournant, je fis face au Maître de Li, hochant simplement la tête, je l'invite à prendre place sur un des fauteuils, avant de faire un signe de la main à Essaidel pour qu'elle nous laisse seule.

"Là n'est pas mon problème Dame Immacolata. Je me fiche de vos colères tout comme je me fiche de leurs origines."

Contournant mon bureau, je reste debout derrière le vaste meuble, les main toujours dans le dos.

"Lors de ce Conseil des Maîtres, qui fut mon premier, je venais pas pour me recevoir ce genre d'humiliation car oui, s'en fut une. Comment auriez vous réagis, si l'un d'entre nous aurait oser un tel geste envers vous?"

On aurait été réduis en pâté pour chien en moins de deux secondes, ça s'est sur, mais en aurait-elle pas été blessé en son orgueil?

"Savez vous que je suis guérisseur avant d'être maître? J'avais bien sentis les manifestation incontrôlé de votre hôte et s'était uniquement dans un optique de vous évitez une bévue que je vous ai invité au calme. Mais bon, il faut croire que je ne dois pas avoir beaucoup d'intérêt pour pas que l'on m'écoute."

Je m'assois enfin et place mes coudes sur le bureau, je vrille mon regard sur la personne face à moi et prend une autre inspiration:

"Mais je suppose que je dois prendre en compte que vous venez vous excuser. Bon sang, mais comment Wergled et vous en êtes vous arrivez là? Non, au final je crois que je ne veux pas le savoir... J'en ai assez entendu."

Je pousse un soupir et secoue la tête:

"Depuis combien de temps êtes vous maître de Li?"

RP Abandonné...

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