Découverte de Northrives [PV Lya]

J'ignorai combien de temps que je n'avais pas mit les pieds dans un bar.

La dernière fois datait de mes premières escapades à Magna, j'ai eu une très mauvaise expérience de ce qu'était la population de cet endroit. Les troubles faits qui traînaient là bas étaient des sujets d'études fort intéressants mais bon nombre sont ceux qui ont essayé de me piller - ce qui était inutile vu que je ne possédait rien sur moi ...

Il fallait que je change la donne. Le temps était clément, j'ai pu laisser les gants au placard et porter juste une simple chemise blanche avec mon pantalon dit "bordeaux". J'ai toujours trouvé ces noms de couleurs étranges ... et le tout accompagné de mon fidèle haut de forme qui se mariait au pantalon.

J'avais repéré un lieu fort sympathique dans le quartier de Northrives. Et quel quartier ! Un endroit charmeur et enchanté où les gens n'avaient qu'un maître mot : allégresse. Tout l'opposé du "Drapeau de l'Ombre".

J'eu le temps d'enlever mon haut de forme que j'étais entrée dans la taverne qui ne se détachait pas du décor habituel : incrusté dans un arbre gigantesque avec l'intérieur comme structure principale. Les gens riaient, jouaient aux cartes pour certains tandis que d'autres écoutaient le groupe de musique au fond de la salle. Il jouaient des instruments à vent plus qu'étranges qui ne correspondaient en rien avec ce que j'ai connu auparavant. L'ambiance était là en tout cas.

Je me rendit au comptoire et demanda à la charmante barmaid un hydromel. Une très jolie rouquine au cheveux ondulés et aux doux yeux vert. Le genre de fille simple mais non dénuée de charme. Je sirotais ma boissons et balaya du regard la salle pour observer quels genres de personnes pouvaient bien venir ici.

La petite clochette de la boutique de bijou d'Elliot tinta quand je rouvris la porte pour sortir, lui faisant un dernier signe de la main avant de m'engager dans la ruelle. Ma petite promenade dans ce fabuleux quartier m'avait irrémédiablement mené vers Elliot et je pris plaisir à lui dire bonjour, à papoter quelques minutes avec cette pipelette mais les clients étaient arrivés et, ne voulant pas l'importuner plus longtemps, me revoilà dans la ruelle à marcher sans bu, ma petite sacoche en cuir, se balançant contre ma hanche.
Pour une fois d'ailleurs, je ne portais pas de robe que le vent aurais pu relever. Je riais intérieurement de cela, comme si j'avais vaincu le vent aujourd'hui. Portant un long pantalon noir avec un petit haut rose dont le décolleté laisser à peine entrevoir la naissance de ma poitrine, je marchais donc fièrement dans la rue, riant de ma propre bêtise, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Il faisait bon dehors et la légère brise apportait une fraicheur agréable , soulevant mes cheveux dans mon dos. Je m’arrêta devant l'étal d'un fleuriste, appréciant l'odeur des fleurs fraîches. Le vendeur s'approcha et malgré mon hormone ne semblait pas être trop touché. Je ne força pas sur mon pouvoir, je n'étais pas d'humeur à jouer aujourd'hui. Et après que l'homme dans la trentaine m'expliqua avoir ouvert sa boutique depuis 5 ans avec sa femme, je compris que son cœur était alors insensible à mon pouvoir. Je lui souhaitais bon courage et lui promis de repasser à l'occasion !

Traversant une rue parallèle , je tombais sur un bar dans un arbre. Décidément, Northrives arrivait toujours à me surprendre.

J'entrais dans le bar , observant la structure de l'arbre avec émerveillement. Je portais toujours un regard d'enfant subjugué par toutes ces merveilles quand j'étais dans ce quartier. Je ne m'en lassais pas...

Ma contemplation m'amena vers le comptoir et la barmaid après avoir servi un client qui avait un haut de forme se tourna vers moi me demandant ce que je voulais boire.

- Je vais vous prendre une Sivienne s'il vous plaît.

La barmaid me sourit et me fit un petit clin d'oeil sous entendu. Tiens ? Une future touche ?

Enfin elle posa devant moi mon cocktail : un mélange d'alcool de framboise agrémenté d'un lait à la vanille relevé par de la limonade.
J'avais découvert ce curieux mélange lors d'une soirée et depuis j'amais le prendre de temps en temps.
Je bus et longue gorgée : sucré mais rafraichissant.

Les glaçons s'entrechoquaient contre les bords du verre et je les fis tourner lentement avec ma paille avant de relever mon regard dans celui de mon voisin qui semblait m'avoir observé.

J'Hésitais entre l'accoster ou l'ignorer. Mais comme toujours la curiosité prit les devants et me tournant vers le jeune homme qui était plutôt agréable à regarder, je relevais mon verre avec un sourire éclatant .

- Il est de coutume de trinquer dans les bars, mais je n'ai personne avec qui le faire. Voudriez- vous trinquer avec moi ?

Pour appuyer ma demande, j'avais légèrement renforcer mon hormone sur le jeune homme. Mon sourire était innocent, mes intentions ne l'étaient pas...

J'étais trop occupée à boire et observer les alentours – et surtout la barmaid, soyons franc – lorsque la jeune femme assise à côté de moi m’interpellait d'un sourire chaleureux pour trinquer avec elle. C'était une coutume que j'avais apprise dans mon ancien monde. Je n'ai pourtant jamais su quelle était l'origine de celle-ci.

Je lui adresse un grand sourire en retour.

- Ce sera avec plaisir mademoiselle.

Ce doux bruit du verres qui s'entrechoque marquera peut-être le début d'une amitié intéressante, il est vrai que la jeune fille n'était pas dénuée de charme. Mais je ressentais quelque chose d'étrange pourtant, quelque chose qui flotte dans l'air. Était-ce cette femme qui dégageait ça ? Ma curiosité prenant le dessus, je lui posa la question.

- Mais dites moi, vous n'auriez pas mit un parfum ou quelque chose de ce genre ? Ne voyez pas d'offense dans ma question …

Il m'était déjà arrivé d'offusquer quelqu'un à cause d'une question trop indiscrète ou d'une remarque qui ne semblait pas déplacée à première vue, sauf pour la personne en face de moi. Il faut dire que les humains sont si compliqués.

Le jeune homme accepta aisément de trinquer et m'offrit un joli sourire. Nous trinquons donc ensemble et je savoure mon cocktail si sucré mais si délicieux.

Je me permet de détailler rapidement mon interlocuteur, évitant de trop le fixer pour éviter de paraitre trop insistante. Sa chevelure a une couleur assez atypique qui s'associe bien à son regard gris. Il ne me semble pas bien grand mais j'aime la manière dont il se tient, le coté légèrement sophistiqué de sa tenue sans qu'elle soit trop excessive. Et son haut de forme apporte une touche de gentleman. Cela me laisse un peu rêveuse mais il me coupe dans ma rêverie en me posant une question qui me laisse légèrement mal à l'aise.

- Mais dites moi, vous n'auriez pas mit un parfum ou quelque chose de ce genre ? Ne voyez pas d'offense dans ma question …

Ainsi donc, il percevait bien mon hormone. Je cache mon malaise en sirotant mon cocktail, me laissant quelques secondes pour réfléchir.

Lui mentir ... Dévoiler mon pouvoir au risque qu'il perde un peu de son effet et que le charmant jeune homme ne prenne peur ... ou lui dire tout simplement la vérité avec 100% de chance de passer pour une fine manipulatrice ... ?

La seule personne qui le savait officiellement était Morgan ... et je ne lui avais dit qu'à cause de ma confiance en lui et du fait qu'il avait su m’accepter comme j'étais ...

Je plongeais mon regard ambré dans le gris de ces yeux ... J'étais toujours indécise et ne sachant pas si je pouvais lui faire confiance, je décidais de rester vague, me laissant la possibilité de "tâter le terrain"

- Il n'y a aucune offense, ne vous en faites pas . Mais non, je ne porte pas de parfum.

Je ris doucement tant pour le fait que je n'avais, de toute façon, pas les moyens de m'acheter du parfum mais aussi pour ces manières exquises. J'avais croisé bien peu d'homme aussi polis.

- Mais je manque à tous mes devoirs en vous parlant sans me présenter. Je m’appelle Lya. Enchanté de faire votre rencontre , monsieur ... ?

Je reposa mon verre et lui tendis la main en guise de salutation, lui laissant ainsi la parole pour se présenter et également ... changer de sujet.

Etrange … Bon après, ce n'étais pas ce qu'il y avait de plus étrange ici, dans l'Entre-Monde. Sans poser mon verre – comme le veut la tradition – je buvais ma boisson et reposait mon verre qu'après sur le comptoir. Alors que la barmaid me faisait une fois de plus détourner le regard, la jeune femme aux yeux ambrés me tandis l'une de ses mains en guise de présentation. Mais où avais-je la tête de ne pas avoir pensé à ça plus tôt !

Dans un sursaut de gêne suite à mon oublie des bases élémentaires de politesse, je lui prit délicatement la main et l'approcha de mon visage, sans lui faire de baise-main. Tout le monde n'appréciait pas de cette méthode pour dire bonjour, il fallait bien que je m'adapte en fonction des gens.

- Je m'appelle Tybalt Cooper, enchanté Lya. Très joli prénom d'ailleurs.

Je lui lâcha la main pour en revenir à ma bière, j'étais toujours tourné dans sa direction, elle plongeait son regard dans le mien et je souriais de plus bel. Je commençais réellement à me poser des questions sur ses intentions. J'ai déjà croisé ce genre de regard chez beaucoup de femmes et ça, c'est généralement mauvais signe.

Je me mettais à regarder les alentours, non pas à la recherche d'un moyen d'empêcher le contact visuel avec Lya mais plus d'un sujet de conversation, il faut dire que je n'ai jamais été très fort dans ce domaine … Après tout, je pouvais commencer par le lieux.

- Non dans mon intention d'être indiscret, vous habitez dans le quartier ?

C'était déjà un début, qui sait un peu plus tard, nous pourrons parler de choses bien plus intéressantes. Et puis décidément, les humains sont vraiment compliqués …

Poli mais guindé ... A la suite de ma présentation, le jeune homme prit ma main et je crus qu'il allait me faire un baise main ... mais non. Il ne fit que mimer le geste. Quoi qu'un peu déçue, je ne laissa rien paraître si ce n'est un léger rougissement des joues.

"Tybalt" Son prénom était original, c'était la première fois que je l'entendais.

Bien qu'il répondit à mon sourire, le regard qu'il me porta ensuite me crispa un peu ... un regard ... qui m'analysait ... mais cela ne dura que quelques secondes car déjà il regardait ailleurs.

uhm ... Étrange homme que celui là ... Je me demandais de quelle race il appartenait. J'observais la porte d'entrée en buvant une autre gorgée de mon cocktail , suivant du regard le flot des clients entrants ou sortants du bar. Il y avait un léger brouhaha, mélange de conversation, de bruits de pas, des verres s'entrechoquant ou tapant sur les tables en bois. Ce n'était pas un bruit de fond trop important mais sa rendait le bar vivant et chaleureux.

Mon voisin finit par rompre le silence en me posant une question :

- Non dans mon intention d'être indiscret, vous habitez dans le quartier ?

- Je vis à l'Ordae. Mais je vous avoue avoir un réel coup de cœur pour ce quartier-ci. J'aimerais y emménager bientôt. Et vous , d’où êtes vous Monsieur Cooper ?

Je venais de me coller l'étiquette de pouilleuse sur la tête avec mon quartier ... mais bon ... j'en étais plus à une honte près ... il fallait vraiment que je trouve un logement ici...

Bon, j'attisais sa curiosité, c'était déjà un bon début.

- Ordae, je connais ce quartier mais je n'y suis allé que très peu de fois. Je compte tout de même y retourner lorsque l'occasion se présentera pour rendre une petite visite au forgeron.

Et par occasion, je voulais parler de « Quand j'aurai suffisamment de Pims. » mais ce n'était vraiment pas le genre de chose à dire dans un tel entretient et encore moins devant une charmante femme.

- Je suis cependant bien d'accord avec vous. Le quartier de Northrives est l'un des plus charmeur de l'Entre-Monde.

Je repris une nouvelle gorgé de douceur ambrée avant de continuer mon monologue.

- Ce n'est pourtant pas pour celui-là que j'ai craqué. Étant un homme qui préfère les hauteurs, j'ai eu un véritable coup de cœur pour le quartier de Ciel. Certes, je suis très dépendant des transports en commun aériens pour pouvoir descendre dans les autres quartiers, mais les demeures y sont magnifiques et l'air y est pur.

C'est certainement cela qui manquait à la cité où j'ai passé une bonne partie de mes années de vie dans mon ancien monde, la hauteur. Le tout sur une île géante et pouvoir sociabiliser avec tout genre de spécimens d'oiseaux, ça aurait été le rêve.

Je finis par me perdre dans son regard ambrée et lui adresser un sourire chaleureux qui me caractérisait si bien.

- Je pourrai vous y emmener faire un tour à une prochaine occasion si le cœur vous en dis, ça vous changera d'Ordae !

Ainsi donc Tybalt connaissais l'Ordae. Je n'en tirais aucune fierté bien au contraire mais je ne pus qu'acquiescer quand il parla du forgeron. C'était bien une de seules choses que l'Ordae était en mesure d'offrir de correct. Mais rien ne valait, à mes yeux Northrives. Je n'avais certes pas explorer tous les quartiers de l'Entre-Monde et j’étais curieuse au point de partir à l'aventure pour les voir mais à ce jour c'est toujours à Northrives que je venais me réfugier, me promener, flâner ou juste venir regarder les maisons fleuris, les étalages couverts de toutes sortes de choses incroyables et farfelues.
Le bel homme était d'accord avec moi quand au charme de ce quartier et je répondis à sa dernière remarque avec un petit sourire espiègle tout en levant mon verre comme pour trinquer à sa parole.

- Ce n'est pourtant pas pour celui-là que j'ai craqué. Étant un homme qui préfère les hauteurs, j'ai eu un véritable coup de cœur pour le quartier de Ciel. Certes, je suis très dépendant des transports en commun aériens pour pouvoir descendre dans les autres quartiers, mais les demeures y sont magnifiques et l'air y est pur.

Voilà un quartier que je n'avais pas visité. Mon coté Kitsune ressortait pas mal quand il s'agissait de hauteur et j'avais rapidement le vertige. J'étais plus à l'aise sur le plancher des vaches.. Mais je devais reconnaitre qu'en effet, il devait y avoir une vue imprenable sur l'ensemble des quartiers avec un peu de hauteurs.

Je sirotais mon cocktail en essayant d'imaginer ce quartier dans les airs, tournée face à l'entrée, le bar dans mon dos contre lequel j'étais adossée, faisant tourner la petite ombrelle rose en papier entre mon index et mon pouce, que la barmaid avait ajouté sur le haut de mon cocktail pour y ajouter une touche de vacances. Mais en tournant la tête vers mon voisin de chaise, son regard croisait le mien. Il me regarda de longues secondes sans se défaire de son sourire. J'avais envie de détourner le regard, mais il restait accroché à celui de Tybalt. Uhm ... Il faudrait que je fasse attention, dans cette situation l'alcool n'était pas mon allié.

- Je pourrai vous y emmener faire un tour à une prochaine occasion si le cœur vous en dis, ça vous changera d'Ordae !

Je lui souris , à la fois ravie et surprise

- Ce serait avec plaisir , je serais curieuse de visiter d'autres quartiers. Peut-être aurais-je un autre coup de cœur pour d'autres zones de l'Entre-monde !

Jouer les touristes avec un si charmant guide pourrait être agréable !

Une journée à faire le guide touristique à Ciel en charmante compagnie ne peut qu'être intéressant. Je ne pourrai pas dire que je connais le quartier comme ma poche, ça ne faisait pas si longtemps que ça que j'avais aménagé, mais au moins l'emmener aux endroits les plus intéressants.

Mais quelque chose d'autre m'intriguait beaucoup trop chez cette demoiselle. Je veux dire, il y avait bon nombre de personnes présentes en ces lieux. Après une gorgé de mon breuvage, je m'osa à lui poser cette question.

- Mais ditres moi Lya, y a t-il une raison particulière à ce que vous soyez venu auprès de moi aujourd'hui ?

Il fallait que je trouve moyen de lui expliquer une telle question sans qu'elle me prenne pour quelqu'un de bizarre, si ce n'était pas déjà le cas d'ailleurs …

- Je veux dire, nombreuses sont les personnes dans ce bar aujourd'hui. Vous auriez pu aller voir cette table là bas – je montrais une table au hasard d'un doigt discret – ou encore la personne là bas – que je désignais de la tête – mais vous êtes venu vers moi.

Avais-je dégagé quelque chose qui attisait sa curiosité ? J'avais hâte de le savoir. Sauf que, comme à mon habitude, j'ai tiré avant de réfléchir. La pauvre allait être peut-être très mal à l'aise après ça.

- Ne vous sentez pas obligée de répondre si cela vous gêne.

Le bar se remplissait, se vider en un ressac de clients. Pourtant le bruit ne désenflait pas et les lieux semblaient être renouvelés à chaque instant par des vagues de vie. J'étais assez surprise de voir tant de diversité dans les clients qui peuplaient ce bar... Il y avait même des familles avec des enfants courant au milieu de tables en cirant ou en riant ... Mon regard passait d'une table à une autre ne s'attardant pas outre mesure.

Mon charmant voisin se tourna un peu plus vers moi et ce mouvement que je perçus du coin de l'oeil me fit également tourner vers lui

- Mais ditres moi Lya, y a t-il une raison particulière à ce que vous soyez venu auprès de moi aujourd'hui ?

Devait-il vraiment y avoir une raison ? Et pourquoi m'analysait il tant ?

Il essaya de se rattraper un peu sur sa demande en ajoutant que j'aurais pu aller voir d'autres tables. Il m'en désigna du doigt et je suivi du regard son geste, jetant un coup d’œil aux clients assis. Est ce que je le dérangeais pour qu'il me pose cette question ... était-ce sa manière de me faire prendre congé ?

Mais sa petite remarque quand au fait de ne pas répondre en cas de gêne me rassura légèrement... peut-être qu'il était juste curieux ... Je veillais quand même à faire attention à sa future réponse afin de savoir si ma crainte de le déranger s'avérait juste ou non.

- Et bien ... à vrai dire, vous étiez en premier lieu, mon voisin de bar le plus proche donc je vous avoue qu'il me suffisait de me tourner pour vous parler. Ensuite, pour être franche, c'est la couleur assez ... saisissante de votre chevelure qui a attiré mon regard et votre chapeau a fait le reste ! [ Je ris doucement ] On voit bien peu de haut de forme dans l'Ordae et pas plus ici à Northrives. Cela me fait penser à un chapeau de magicien duquel sort parfois un lapin ou une colombe blanche.

Je lui jette un petit regard et d'une voix plus douce, je demande timidement à mon voisin en l'enroulant dans le voile de mon hormone avec douceur mais force

- Mais si je vous ennuie, je peux vous laisser finir votre verre en paix, Monsieur Cooper.

Ne dis pas oui ....

J'attendis sa réponse en finissant de moitié mon cocktail.

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