Re: Le loup, le renard et la belle [PV Lya]

-- Euuh .. mer..merci d'être intervenu ... Mais ... comment as tu réussi à ... me redonner mes vêtements et ... à te placer devant moi ?

La jeune femme fût sortie de sa confusion. Et eût un sourire complice.

-Oh ça de la simple prestidigitation. Le docteur ne regarde pas vraiment les filles dans les yeux. Je crois qu'il est timide. Mais c'est pour ça que ça marche. Il n'a pas vu ton visage donc quand il est venu te faire un gros câlin, j'ai simplement mis la tunique sur toi et fermé la ceinture. Au passage elle te va vraiment bien. Ensuite, j'ai mis les sous- vêtements sous le drap. Donc il a naturellement couru vers moi. Je n'ai pas eu à bouger. Par contre ça m'etonne6 que tu n'ais pas senti quand je t'ai mis ta tunique. C'est peut-être les anesthésiqu

La simplicité même, le plus dur était surtout de se déshabiller en un temps records, cela demandait à la fois une économie de mouvement et un timing parfait. Vous avez déjà essayé de dégraffer un soutif en moins d'une seconde? Technique d'habillement éclair. Une technique qui semble inutile mais qui devient vite indispensable.

Puis Lya eût une poussée de fièvre ou quelque chose, elle était rouge et elle regarda ailleurs. La rouquine se pencha à côté pour voir ce qui intéressait la blonde. Mais à part d'autres lits vides... Elle ne voyait pas ce qui pouvait l'intéresser. Elle lui tendit ensuite un drap. L'infirmière arqua un sourcil.

-Tu ... devrais te couvrir ... pour pas attraper froid

[i] C'était très généreux de sa part de donner son drap pour qu'elle n'ait pas froid. Il est vrai que le carrelage était plutôt glacé. Mais elle n'allait pas prendre son drap alors qu'elle faisait de la fièvre. Et elle savait exactement où trouver de quoi se couvrir.

-Non garde ton drap c'est toi la malade. Je dois avoir un uniforme ou deux qui trainent ici.

Elle se dirigea vers le placard penderie et sortit une tenue d'infirmière qui lui irait trop grande ainsi que des sous vêtements en dentelles. C'était le doc qui avait décidé de lui garder cette tenue, il la lui avait aussi faite confectionner pour le jour où elle déciderait d'arrêter les voyages et de travailler pour lui.

Comme prévu la tenue lui allait bien trop grande mais en un instant celle-ci épousa ses formes, ou plutôt ses formes s'étaient adaptées a la tenue. Grande de longues jambes qui n'en finissaient plus, une taille de guêpe qui mettait en valeur la courbe de ses hanches et le décolleté vertigineux sur sa poitrine, deux boutons n'étaient pas fermés sur le haut. Elle reajusta son badge où etait écrit Nina Sanchez infirmière et enfile ses chaussures blanches.

-C'est vrai qu'il fait tout de suite plus chaud. Merci Lya.

Je passa la main sur mon bandage pour palper la plaie à travers le tissu mais j'arreta rapidement en sentant une douleur me traverser l'épaule et le bras. Au moins ma transformation ne semblait pas avoir rouvert ma blessure ..

-Oh ça de la simple prestidigitation. Le docteur ne regarde pas vraiment les filles dans les yeux. Je crois qu'il est timide. Mais c'est pour ça que ça marche. Il n'a pas vu ton visage donc quand il est venu te faire un gros câlin, j'ai simplement mis la tunique sur toi et fermé la ceinture. Au passage elle te va vraiment bien. Ensuite, j'ai mis les sous- vêtements sous le drap. Donc il a naturellement couru vers moi. Je n'ai pas eu à bouger. Par contre ça m’étonne que tu n’ai pas senti quand je t'ai mis ta tunique. C'est peut-être les anesthésiques

Il... elle m'avait touché ? En effet je n'avais vraiment rien senti ... à peine un courant d'air et le tissu qui se retrouvait sur moi. Elle me désigna mes sous vêtements posés sur le lit. Je rougis ... Je me demandais si elle les avait porter ... mais surtout comment j'allais les remettre avec une main.

Après cela, je lui tendis le drap pour qu'elle se couvre mais elle me regardais bizarrement, ne semblant pas comprendre ma gène. Elle refusa mon drap, prétextant que j'étais malade (alors que j'étais seulement blessée) et se dirigea vers l'armoire pour prendre un uniforme d’infirmière.

Je ne pus m'empêcher de l'observer s'habiller ... Elle était vraiment jolie ... et ses sous vêtements en dentelle épousait ses formes voluptueuses ... mon regard sur elle en devenait indécent ... Je devais arrêter de l'observer comme ça mais je ne pouvais pas m'en empêcher ... Je finis par me secouer la tête pour calmer mes pensées un peu trop ... volatiles. Je profitais qu'elle ne regarde pas dans ma direction pour remettre ma culotte. Chose un peu compliquée à une main et en essayant de ne pas relever trop ma robe mais je finis par la remettre. Pour le soutien-gorge ça risquerait d'être plus compliqué ... voir impossible à une main.
Elle finit par se vêtir et je pus lire sur le petit badge épinglé au dessus de sa poitrine "Nina" C'est comme ça que Marc s'appelait sous sa forme féminine ?

-C'est vrai qu'il fait tout de suite plus chaud. Merci Lya.

- Oh ... euh ce n'est rien... Nina.

Un petit silence s'installa entre nous et je regardais mon soutien gorge, gênée ... n'osant demander son aide.
Elle avait beau avoir un corps de femme ... en était elle une pour autant ? Elle n'avait pas eu de réaction quand j'avais été nue ... elle me semblait pas être quelqu'un de pudique ... c'est moi qui en faisait tout un plat...

- Est ce que ... tu peux m'aider à remettre mon soutien gorge si ça te dérange pas .. ? A une main je n'y arriverais pas ...

- Oh ... euh ce n'est rien... Nina.

Un silence s'installa entre elles deux. L'infirmière arqua un sourcil. Qu'est ce qui se passait exactement? Il semblait que la sorte de camaraderie entre Lya et elle avait été compromise. Ou plutôt comme si l'harmonie avait été brisée. Elle s'apprêtait à lui demander ce qui n'allait pas, mais Lya fût plus rapide.

- Est ce que ... tu peux m'aider à remettre mon soutien gorge si ça te dérange pas .. ? A une main je n'y arriverais pas ...[/b

Ou peut-être tout simplement qu'elle avait t=endance à suranalyser les choses. Après tout, c'était sur ces compressions que la vie et la mort pouvaient dépendre, mais ici, elle n'était pas à l'extérieur.

Elle sourit donc maternellement à la petite blonde et récupéra le sous-vêtement.

[b]- Bien sûr! Dis moi juste quand ça fait mal.

Avec d'infinies précautions, l'infirmière fit glisser les manches de la tunique avec douceur. Puis elle abaissa la tunique jusqu'à la ceinture, dévoilant la poitrine de la Kitsune.

-Tends les bras devant toi.

Elle fit glisser les emmanchures le long de ses bras, ralentissant au niveau des bandages. Puis après les avoir mises aux épaules , elle permit à la blonde de relâcher ses bras. Elle passa dans son dos et attache les agrafes avant de serrer les bretelles. Pas trop loose, pas trop serré. Elle tira ensuite sur les bretelles et l'armature pour s'assurer de l'avoir bien attaché et serré.

-Maintenant penche toi en avant.

Elle passa ensuite ses mains sous les aisselles de lya et ramena l'intégralité de sa poitrine dans ses bonnets. Elle passa ensuite ses mains sous les seins de la blonde et les souleva plus sur le côté et en hauteur afin de placer la poitrine de la jeune fille au centre de ses bonnets. Les gestes de la rouquine n'étaient ni empressés, ni hésitants, ils étaient méthodiques et précis. Elle s'assura que les armatures étaient bien sous les seins et qu'il n'y avait ni creux ni chaire dépassant des bonnets.

-Tu peux te redresser.

Elle passa ensuite deux doigts pour aplanir le haut dude la gorge de Lya et la recouvrir de sa tunique avant de glisser délicatement ses bras dans ses manches et de lisser le tout.

-Voilà une bonne chose de faite. Tu n'as pas eu trop mal?

- Bien sûr ! Dis moi juste quand ça fait mal.

Nina me sourit et prit mon soutien-gorge puis s'approcha de moi. Je détournais le regard, bien trop gênée pour la regarder faire, essayant de me concentrer sur le mur blanc derrière elle ... Je devais me retenir de plaquer mes mains sur ma poitrine quand elle baissa le haut de ma tunique ... mince j'étais toute rouge et j'espérais que mon corps ne réagirait pas trop ... Mais quand Nina posa ses mains sur moi, manipulant mon vêtement avec une infinie douceur, mon torse se couvrit de frissons .Je devais me mordre la lèvres pour ne pas émettre de bruits , continuant de regarder le mur sur le coté.

Je faisais ce qu'elle me disait quand je devais tendre les bras ou me cambrer .. Mais je ne pus retenir un petit cri quand elle plaça ses mains sous mes seins, remplissant les bonnet avec ... les palpant ... les soupesants ...

Oh ... faites que ça s'arrête vite ... pitié ...

Mon corps était littéralement en feu et se tendait vers les mains de la jeune femme . Je devais fermer les yeux pour essayer de calmer les battements furieux de mon corps et rester immobile ...

-Tu peux te redresser.

Ce calvaire était enfin fini ... ma peau sensibilisée était teintée de rose et couvertes d'une myriade de frissons ... je souffla un long moment, Mais j'eus un hoquet de surprise quand elle me remit le haut de ma tunique, l’aplatissant et la lissant non sans passer sa paume sur ma poitrine tendue ...
Je pus reprendre enfin mon souffle quand elle se recula , me laissant un peu pantelante ... Elle avait vraiment eu une attitude d'infirmière ... sans arrière pensée alors que moi je m'étais enflammée toute seule

- Voilà une bonne chose de faite. Tu n'as pas eu trop mal?

- N...non non... Merci beaucoup .. tu as été très ... douce ..

Je n'arrivais pas à la regarder en face ... je me répétais qu'elle avait fait ça en habituée et avec un grand professionnelle ... mais pourtant ... je me sentais encore trop chaude pour réussir à passer outre .

Eh bien, il semblerait que la blonde avait peut être été d'avantage blessée qu'elle ne l'avait tout d'abord imaginée. Elle était parcourue de frissons à chaque contact et avait même crié deux fois de douleur. Elle avait essayé de se montrer douce. Mais peut-être qu'elle avait été trop brutale.

- N...non non... Merci beaucoup .. tu as été très ... douce ..

Pas assez douce manifestement vu qu'elle lui avait fait mal. C'était très gentil de la part de la kitsune de tenter de ne pas la faire se sentir mal, mais elle preferait amplement qu'elle lui dise comment elle se sentait. Plutôt que d'essayer d'epargner ses sentiments.

- Lya, c'est très gentil de ta part d'essayer de ne pas me faire culpabiliser, mais j'ai des yeux, et je t'ai bien vue détourner les yeux alors que je te touchais. Je t'ai aussi entendue crier.Alors j'aimerais que tu ne me mentes pas.

Elle avait croisé les bras sous sa généreuse poitrine et regardait sévèrement la blonde. Faisant temporairement oublier qu'elles avaient le même âge.Un ange passa.

Puis comme si le sort était rompu, elle regarda par terre, le visage coupable, les bras ballants.

- Je t'ai fais mal pas vrai?

Honnêtement, elle faisait une piètre infirmière, si elle faisait mal aux patients qu'elle devait soigner. Et une encore plus piètre amie, si Lya se sentait obligé de lui mentir.

Mon corps reprenait enfin un rythme cardiaque et une température normale et je m'assis sur le lit pour souffler encore un peu. Mais le repos fut de courte durée car Nina me regardait étrangement ...

- Lya, c'est très gentil de ta part d'essayer de ne pas me faire culpabiliser, mais j'ai des yeux, et je t'ai bien vue détourner les yeux alors que je te touchais. Je t'ai aussi entendue crier.Alors j'aimerais que tu ne me mentes pas..

Oh ... non ... elle veut quand même pas ... que je lui explique .. ?

Elle me regarda avec sévérité et les mains croisés sur sa poitrine. Elle .. elle faisait exprès ?
Le silence s'installa entre nous deux et finalement son expression sévère s’éclipsa pour ne laisser qu'une expression triste, perdant sa rigueur.

- Je t'ai fais mal pas vrai?

Son expression toute triste me sera le coeur et je me redressa pour m'approcher d'elle.

- Non ! Pas du tout Nina ! Je te promets, tu ne m'a pas fait mal ! A aucun moment ! C'est juste que ...

Je m'arrêtais , ne sachant pas comment lui faire comprendre sans être obligé de lui dire que ses caresses m'avait fait ... de l’effet ... et éviter de passer pour une ... uhm ... enfin ... voilà ...

- C'est juste que ... Tu m'as touché ... à des endroits sensibles ... et ... enfin ... voilà ! Mais .. ça ne faisait pas mal tu sais ...

Je relevais les yeux vers elle , honteuse et mal à l'aise .. mais je ne voulais pas qu'elle doute de sa douceur à cause de ma ... sensibilité. Et je ne pouvais pas non plus lui dire ... réellement le fond de ma pensée ... Elle me semblait encore bien trop innocente.

- Merci encore de ton aide , Nina ...

- Non ! Pas du tout Nina ! Je te promets, tu ne m'a pas fait mal ! A aucun moment ! C'est juste que ...

Elle s'interrompit, Lya était contrairement à elle une personne peu directe. Des quelques interactions qu'elles avaient eu ensemble. Elle avait pu remarqué que la blonde cherchait toujours le moyen de blesser une personne le moins possible avec ses mots. Du coup, son silence en disait long. Elle ne trouvait pas les mots pour lui dire qu'elle lui avait fait mal.

- C'est juste que ... Tu m'as touché ... à des endroits sensibles ... et ... enfin ... voilà ! Mais .. ça ne faisait pas mal tu sais ...

Bah oui elle venait de se prendre une balle, bien sûr que son épaule était plus sensible. Elle aurait dû être plus délicate et Lya cherchait à lui dire sans heurter sa sensibilité. Pour un peu elle l'aurait prise dans ses bras. Mais elle était blessée. Elle ne voulait pas la faire souffrir d'avantage.

- Merci encore de ton aide , Nina ...

Puisqu'elle essayait de ne pas la blâmer, elle ferait de même parce que Lya galérait à essayer de la ménafer, et c'était vraiment inutile de lui provoquer des stress supplémentaires. Aussi la rouquine lui présenta son propre sourire forcé.

-Pas de problèmes. Y a t il quelqu'un dans ton entourage que nous devons prévenir?

Il semblerait que Nina ne soit pas dupe sur mes paroles et ne me croit pas, vu le sourire forcé qu'elle m'offre, mais je ne décemment pas lui avouer la stricte vérité. Elle finit par me répondre.

- Pas de problèmes. Y a t il quelqu'un dans ton entourage que nous devons prévenir?

Je n'ai pas besoin de réfléchir bien longtemps

- La seule famille que j'ai est mon oncle mais il ne s'inquiètera pas de mon absence

Quand j'étais sortie de la maison, il gisait ivre mort dans une marre de sang ... je me doutais qu'il ne bougerait pas de la journée , le temps de se remettre de son "repas"

- Je me débrouillerais t'inquiète pas ! J'espère juste ne pas retomber sur Gaston !

Je fis un petit clin d'oeil amical à Nina. Je lui devais la vie ... et je comptais bien payer cette dette.

- Au fait ... tu travailles ici depuis longtemps ? je croyais que tu étais plutôt du genre aventurier .. enfin aventurière ! Et ce docteur ? C'est un de tes proches ? Tu crois qu'il va revenir d'ailleurs ? J'aimerais le remercier pour son travail et régler les frais médicaux aussi

Je m'étais approchée du trou dans le mur qui avait la forme du loup touib et regarda à travers mais ne vit rien à l'horizon.

- Je crois qu'il a eu sacrément peur ! Il est comme ça tout le temps ?