Le loup, le renard et la belle [PV Lya]

-Et voilà, il faut faire plus attention à Mistigri quand tu joues avec . D'accord?

Une jeune femme à la longue chevelure flamboyante et habillée d'une tunique qui mettait en valeur ses formes tendait un chat tigré à un petit garçon de dix ans. Sur sa tête, un chapeau cornet
blanc avecc une croix rouge indiquait que sa vocation était de soigner les gens.

-Oh oui oui! Merci Madame d'avoir soigné mon Mistigri. C'est mon meilleur ami vous savez!

La jeune femme lui caressa les cheveux avec un grand sourire.

-Je n'en doute pas! Mais c'est le docteur qu'il faut remercier !

-Merci docteur !

-Ouais, ouais. Y a pas de problème gamin, maintenant à moins de m'obtenir un rendez vous avec ta charmante maman, fiche moi le camp!

Le gamin ne se le fit pas dire deux fois et partit en courant de la porte ouverte, tandis que l'infirmière lui faisait au revoir de la main. Celle-ci fermée, elle se dirigea vers la porte et retourna le panneau ouvert avant de le retourner indiquant qu'enfin le cabinet était fermé. Elle laissa échapper un soupir de satisfaction et verrouilla la porte.

-Felicitations doc! Encore une journée rondement menée !

Un individu habillé d'une blouse bleue et portant un masque médical autour du cou sortit de la salle. Il était vite évident que cet individu n'appartenait pas au genre humain, avec son long museau, ses canines aiguisés et ses yeux brillants, il ne faisait pas des doutes que l'on avait à faire à un individu de la famille canis lupus. De ceux qui dévoraient, cochons, grands-mères, gamine et villageois idiot qui criait au loup.

-Je te rappelle qu'on était fermé!

La jeune femme prit un air penaud et utilisa un ton de petite fille.

{color=orange]-Oui, mais ils avaient besoin d'aide... Et puis... De voir leurs yeux plein de reconnaissance. N'est ce pas une récompense en soi?[/color]

Le loup roula des yeux. Il n'allait certainement pas tenté de débattre avec son infirmière sur ce sujet. C'était peine perdue et elle était du genre à plonger dans le vide pour sauver un chaton tombé d'une branche. Ou porter une kitsune à travers toute la ville dans ses bras jusqu'à une clinique fermée.

***
Il devait facilement être une heure de l'après-midi. Et à une heure pareille un loup qui s'entretient, ronflait à faire trembler la charpente de son établissement. On était dimanche et la clinique avait à peine eu de quoi payer le loyer la veille. De plus son profil Tender était désespérément vide de réponses. Ce genre de journée ne donnait simplement pas envie de se lever.

Ding Dong!

-On est fermés ! Savez pas lire!

Ding Dong !

Raah!

Le loup sortit du lit en chemise de nuit et enfila ses chatentaises. Il se dirigea vers la fenêtre le regard encore embrumé de sommeil. Puis il ouvrit la fenêtre.

-Savez pas lire! C'est fermé !

-Eh Doc! Mon amie à besoin de ton aide.

Une superbe poupée, une rousse en plus se tenait sur le pas de sa porte et lui adressait un sourire dévastateur. Ses yeux sortirent de ses orbites et sa gueule toucha le plancher. Il s'agrippa au plancher et poussa un hurlement à la lune .

-Aoooouh!

-Doc? Tu m'ouvres?

Il sortit un clairon pour jouer la charge et sonna la charge. Il se précipita ensuite vers l'entrée de sa clinique la vitesse le rendant flou.

La jeune fille n'eut pas à attendre très longtemps car devant elle se trouvait ouvrant la porte un loup coiffé, gominé, en queue de pie. La moustache soigneusement ourlée, un bouquet de rose à la main.

-Eh bien ma jolie, on a entendu parler du Grand Méchant Loup? Docteur Granmechant mais vous pouvez m'appeler Lou. Alors on veut jouer au docteur?

Loin de le rejeter, elle lui adressa un sourire plus lumineux. Le docteur tomba en pièce détachées.

Coucou Doc! C'est pas pour moi c'est pour Lya.

Le docteur avisa enfin le monceau de fourrure que la jeune femme tenait avec délicatesse et remarqua que oui c'était bien un animal encore vivant.

-Je suis désolé ma jolie, mais aujourd'hui on est fermé... Cela dit je veux bien jeter un coup d'œil à ta bestiole si on déjeune en tête à tête après !

-Ok Doc! J'ai rien mangé depuis hier. J'en profiterai pour te raconter ce qui s'est passé depuis ma dernière visite. Okay Doc?

Depuis la dernière fois, une attitude complètement ouverte et Doc? Oh nooon!

-Marc?

Le petit lot fit coucou de la main.

-Hiya Doc!

Les yeux du docteur devinrent gris et se couvrirent de statique à la manière des anciens téléviseurs.

***
Le docteur était en train d'amener la Kitsune en salle de réveil. L'un dans l'autre l'opération s'était bien passée même s'il avait trouvé des organes dans un état de nécrose avancée complètement fonctionnels. Évidemment, il fallait qu'il fasse copains copains avec des animaux morts vivants.

Mais bon, les loups vivaient en meute, et Marc en faisait partie. Il le conaissait depuis qu'il était louveteau, enfin enfant. On disait enfant chez les humains. Et il avait très souvent eu à le soigner. Ou la soigner. Plus souvent à cause de sa curiosité qu'autre chose. Marc et Hernando étaient les deux seuls humain qui voulaient se faire soigner dans sa clinique vétérinaire. Il était un excellent practicien et savait honorer la relation patient-medecin. Mais parce qu'il était un loup ou peut-être à cause de son attitude, on venait le voir, rarement, en tant que vétérinaire. Un animal qui en soigné d'autres que c'était cocasse.

Mais il y avait plus que ça, Marc et Hernando, ils avaient ce désir réel d'aider les gens. Une sorte d'aura qui faisait qu'on avait envie de leur faire confiance et ils rendaient au centuple la confiance donnée. Alors oui, il avait fini par voir ces deux là comme sa famille d'Entremonde. Et maintenant, il ne lui restait plus que le louveteau. Chaque fois qu'il revenait se faire rafistoler, il tentait au moins de le convaincre de s'établir quelque part. Son mode de vie nomade le tuerait bien avant la vieillesse. Et en parlant de dangers... il reconnaissait les balles utilisées sur la Kitsune. Il les avait déjà extraites du Louveteau.

Il soupira. Cette idiote! Le cœur sur la main et capable d'aider n'importe qui. Il l'avait envoyée faire des courses pour le dîner et il se demandait ce qu'elle allait encore lui faire. Tout donner à une œuvre de charité ? Devenir la meilleure amie d'une caissière ?

-Heya Doc! Je t'ai ramené de nouveaux patients !

***

Pendant que le loup allait se changer après une journée de travail éreintante, la jeune femme était retournée en salle de réveil et observait la kitsune.

Eh Doc! Je crois qu'elle se réveille.

J'avais eu cette impression ...fugace... presque imperceptible .. de m'être retrouvé appuyé contre moi même. Ma propre odeur m'entourait ... c'était étrange...
Ma tête avait ballottée dans le vide et j'avais vu défiler les pavés sous moi alors que j'étais maintenu en l'air... j'en avais comptais 27 je crois.. ou 12 ... pendant quelques secondes... heures ?

Mais toujours cette même douleur lancinante dans l'épaule.
Puis le noir revenait , plaquant mes paupières de sa lourdeur sombre.
Parfois je ressortais un peu de ces ténèbres vide pour percevoir des voix autour de moi.
Je ne comprenais rien ... je sentais à peine mon corps se faire déplacer.
J'avais mal avec l'impression de trembler de la tête aux pattes mais ce n'était qu'une impression.

Le noir m'engloutit à nouveau...

Il y avait une drôle d'odeur ici. J'étais allongé sur quelque chose de lise, froid. J'ouvris timidement les yeux mais les referma immediatement ébloui par la blancheur des lieux.
Pourquoi tout était blanc ? Étais-je morte ? C'est ça la mort ? Tout lise, tout blanc , tout pur ? Mais alors pourquoi retrouvais-je peu a peu les sensations de mon corps ?
J'entends quelqu'un, je rouvre doucement les yeux.
Ou suis je ?
Marc ?
C'est le dernier que j'ai vu... ou est-il ?

J'essaye de me redresser mais mon épaule bien que bandé me fait mal et je retombe, secouant ma tête qui me semble si lourde... je me sens... comme si je nageais dans de la boue.
Il y a une femme à côte de moi qui me regarde avec insistance et elle appelle quelqu'un dans une autre pièce.
Ne pas pouvoir me redresser me mets mal à l'aise et je dois un peu me courber pour regarder derrière moi qui arrive.

Un loup.

Mon premier instinct et de me reculer, grondant furieusement face à un ennemi ancestral, crocs dévoilés et les pupilles fixé sur lui mais au moment ou je me sers de mes pattes avant pour reculer et me redresser, je sens la douleur irradier mon epaule jusqu'à la patte.
Je glapis de douleur mais la peur face à un prédateur me fait paniquer..

Je veux m'éloigner mais je suis tétanisée par la douleur.

En voyant la kitsune essayer de se redresser, d'abord confuse puis paniquée à la vue du loup. Marc ne pût s'empêcher de laisser unsoupir de soulagement. Il lui avait dit qu'elle était tirée d'affaire, mais bon, tant qu'elle ne l'avait pas vu, elle avait toujours cette part de doute en elle.

-Eh! Dis à ton amie de ne pas s'appuyer sur sa patte. Je suis toubib pas faiseur de miracles.

La voix venait d'un peu plus haut. Le docteur s'était accroché par miracle à une des lampes à néon du plafond. Le docteur n'était pas par nature un guerrier, donc face au danger, il préférait l'option de la fuite. Mais si on lui demandait, il avait une autre sorte de courage. Celle qui permettait de fouiller dans les entrailles des gens pour les faire vivre plus longtemps.

-Je crois qu'elle a peur de toi Doc.

La rouquine ramassa un des oreillers et le lança sous le bon docteur.

-Je lui fais peur? C'est pas moi qui montre les dents! Elle a pas la rage au moins?

Le docteur se rendit soudain compte qu'il était accroché au néon et regarda en dessous de lui avant que la gravité ne fasse son effet. Et le docteur tomba tête la première au sol et se fracassa comme du verre. L'infirmière prit un balais et mit le tas dans une autre salle. Elle revint avec un morceau de viande pour la patiente.

-Eh Lya, je ne sais pas si tu peux me comprendre. Mais je suis contente que tu ailles bien.

Elle tendit la pièce de viande à la kitsune.

A ma grande surprise, ce fut le loup qui eu peur de moi et se retrouva accroché à une lampe au plafond. La surprise me fit stopper mes grognements agressifs et je penchais la tête sur le coté, ne comprenant pas pourquoi il avait peur alors que dans le règne animal , le loup était un prédateur plus puissant que moi ... Mais le fait qu'il se tienne sur deux pattes aurait du me faire réagir.
Il parla d'ailleurs et parla à quelqu'un que je n'avais pas encore vu dans la pièce : Une rouquine bien jolie. Marc !!

Le voir me calma et je me sentis moins effrayé.

- Je crois qu'elle a peur de toi Doc.

Marc lança un coussin sur le doc qui avant de retomber au sol déclara , l'air un peu paniqué

- Je lui fais peur? C'est pas moi qui montre les dents! Elle a pas la rage au moins?

Je grogna légèrement sur le "Elle a pas la rage ?" pour signifier que non, je n'avais pas la rage.

Le docteur avait vraiment une drôle d'allure et j'hésitais entre le rire et rester perplexe mais une fois qu'il sorti de la pièce, je reportais mon attention sur Marc. L'infirmière me proposa un morceau de viande comme on propose ça a un simple animal ... et ça me frustra. J'avais certes une partie animale en moi, mais j'étais avant tout humaine ... et je ne voulais pas manger devant ces deux personnes. Je détourna la tête pour lui signifier que je n'en voulais pas, de toute façon encore trop comateuse pour avoir faim.
J'étais surtout frustrée de me sentir aussi coincée et dans l'incapacité de me redresser. J'étais obligée de rester allongé... comment j'allais rentrer .. ?

Mais pour l'instant, j'émis un petit glapissement à l'attention de Marc. Je voulais le remercier de m'avoir sauver et sa présence me calmais un peu.

La kitsune refusa la nourriture proposée. Ce qui fit hausser un sourcil à la rouquine. Maintenant qu'elle y pensait Lya n'avait pas semblé plus animale lors de leur escapade. Il semblerait qu'en fait la kitsune semblait comprendre ce qui était dit. Par contre, la conversation allait être à sens unique parce qu'elle ne parlait pas le renard.

Elle émit cependant un glappissement dont le contexte était plutôt claire. Enfin probablement, pas facile à savoir dans ces circonstances, mais bon quand elle sauvait des gens on lui demandait rarement où était le sucre.

-Tu aurais fait pareil pour moi, alors n'en parlons plus.

La jeune femme passa une main devant ses yeux, la prochaine fois que Gaston la defierait, il faudra aussi qu'elle lui explique à grand renforts d'images son profond mécontentement sur le fait de tirer sur une certaine Kitsune. Elle laissa ses pensées revenir à quelque chose de plus gai.

-Tu sais, le doc est un excellent toubib. Il me soigne depuis que je suis toute petite. C'est aussi un ami de la famille. Ou un membre... Je sais on est une famille bizarre.

Elle observa la Kitsune.Et fût frappée d'une idée subite.

-Tu veux peut-être récupérer tes vêtements non?

Tandis qu'elle parlait, elle défaisait sa ceinture.

Marc sembla comprendre mon glapissement et répondit d'une voix égale

-Tu aurais fait pareil pour moi, alors n'en parlons plus..

Je ne le voyais pas comme ça. Je lui étais redevable d'une vie et je comptais bien rembourser ma dette. Mais pour l'heure, sous cette forme et dans mon état, je ne pourrais pas faire grand chose.

Marc , changeant de sujet, parla du loup comme d'un très bon docteur et d'un membre de sa famille.
Je tiqua sur le "depuis que je suis petite" mais ... à bien y réfléchir, je supposais que Marc n'était peut-être pas tout le temps homme ... peut-être était-il plus souvent femme .. ?
A pouvoir se métamorphoser comme l'on désire, il y avait un risque de perdre son identité ... J'avais aussi perdu pendant un temps la mienne, devenant animal jusque dans mes pensées , oubliant que j'avais été humaine. C'est mon oncle qui m'avait ramené ma part humaine et depuis, c'était cette partie là que je faisais en sorte de toujours garder comme dominante sur ma part animale.

Mais j'avais regardé Marc avec curiosité... Il m'intriguait .. ou elle ... bref ... j'avais envie d'en apprendre d'avantage sur lui, son histoire, son caractère et sa famille.

Mais d'un coup elle m'observa et commença a défaire sa ceinture.

- Tu veux peut-être récupérer tes vêtements non?

Je n'étais pas sûre d'être en capacité de me retransformer. Je fis non de la tête, jetant un coup d’œil vers le docteur, attendant son feu vert. J'avais un peu peur que de me transformer ne rouvre la plaie mais c'est vrai que en Kitsune, je ne pouvais pas parler.
Je tourna la tête et lécha le bandage sur ma plaie, Ça me gênait un peu ... Je me demandais combien de temps, je devrais rester comme ça.

Je regardais Marc puis mon bandage , et revint vers Marc, espérant qu'il comprendrait ma question silencieuse. Jappant à son égard , je couchais la tête contre l'espèce de lit sur lequel j'étais , soupirant de devoir rester aussi immobile ...

La kitsune fit non de la tête. Permettant à la rouquine de garder sa tenue. Il n'y avait pas à dire, Lya avait un sens de la mode bien plus développé qu'elle. Non qu'elle n'avait jamais enfilé de tunique. Mais elle enfilait toujours son armure de cuir par dessus, alors évidemment il y avait les jambière qui allaient avec. Alors elle n'avait jamais l'occasion de se promener les jambes à l'air sans paraître pour une exhibitionniste ou alors se retrouver empêchée dans ses mouvements de peur de salir ou déchirer sa tenue. Une tunique et une ceinture ! Elle pourrait enfin être active sans craindre de salir sa tenue. Pas avec celle de Lya bien sûr ! Mais elle connaissait une demoiselle qui allait revolutionner sa garde robe, une fois rentrée chez-elle.

Elle enfila la ceinture et serra de plusieurs crans, emprisonnant le tissu contre sa taille. Elle fit quelques écarts et tourna sur elle-même. Elle pût constater non sans ravissement qu'un elle pouvait atteindre son allonge maximal, deux la corolle de son vêtement ne remontait jamais jusqu'à la zone risquée et trois ça lui faisait de belles jambes. Elle s'amusait comme une gamine et s'émerveillait de voir ce qu'un peu d'ingéniosité féminine pouvait faire.

Elle remarqua toute fois le manège de la Kitsune et l'entendit japper et la vit coucher sa tête. C'était une bonne question, mais le problème c'est que le docteur était raide dingue des jolies poulettes dans son genre, s'il fallait le citer. Elle eût un soupir à son tour . Elle devait bien ça à son amie.

- Eh Doc. Mon amie Lya est un peu comme moi, et on se demandait quand elle pourrait retirer son bandage.

-Le bandage pas avant deux semaines. Mais je me doutais d'un truc du genre, tu peux te transformer, ils s'ajusteront.

Le docteur était en train de recoller les morceaux, avec de la colle forte. À part qu'il avait confondu sa tête et son pied et qu'en guise de bouche, la semelle de sa chaussure s'ouvrait et se fermait en rythme avec ses mots.

Marc semblait avoir compris ma question et se tourna vers le doc.
C'était vraiment une très étrange créature que ce doc. Un loup certes .... mais ... il s'était brisé comme du verre et là ... il se ... recollait ? Peut-être étais-ce son pouvoir ? ça serait vraiment très curieux mais après tout ... nous étions dans l'Entre-Monde.

- Le bandage pas avant deux semaines. Mais je me doutais d'un truc du genre, tu peux te transformer, ils s'ajusteront.

Je ne risquais rien ? Mon bandage allait s'ajuster , certes ... mais ma plaie ?

J'appréhendais un peu mais décida de faire confiance au Doc et me retransforma. Mes pattes s'allongèrent, ma fourrure disparut pour laisser à la place une peau claire, parsemé de frisson. Je me retrouvais nue (...) allongée sur le ventre à moitié recroquevillée. Mon épaule me faisait un peu mal et mon premier réflexe fut de poser la main tout contre le bandage qui entourait cette partie là. Mais ensuite, tournant la tête vers Marc et le loup, c'est de me couvrir qui devint plus important. Étant assise, il me suffisait de croiser mes jambes pour n'avoir plus que le haut de mon intimité à cacher et de l'autre main, cacher ma poitrine.

Bien qu'étant dans la capacité de me mouvoir à nouveau, j'avais oublié qu'en me transformant et bien ... je serais dans le plus simple appareil.

- Finalement ... je veux bien de quoi me couvrir ... s'il vous plait ...

Le loup, le renard et la belle [PV Lya] 1

Lya reprit donc forme humaine et se retrouva nu. Le docteur de nouveau intact réagit... violemment en voyant la miss nue. Il se mit à siffler comme au théâtre puis déchira sa veste avant de courir sur place et de courir vers la fille nue. Une traînée de flammes juste derrière.

Il la saisit par la taille et la fit basculer en arrière comme l'héroïne d'un certain film que le vent avait emporté des mémoires. Les yeux mi clos il passa la main dans ses cheveux.

-Ma chérie ne nous voilons pas la face, je t'aime. Tu m'aimes, partons loin et vivons notre amour. Je te ferai découvrir mille plaisirs. Le ciel sera notre couverture. Partons, partons maintenant.

-J'ai pas tout compris, mais ouais, je partirai bien voir du pays, tu veux aller où Doc?

Le docteur regarda le petit lot dans ses bras.Aucun vêtements houba houba! Longs cheveux roux check! Quoi? Roux? Et Doc? Ses yeux sortirent de ses orbites, il poussa un cri de fillette et traversa les murs dans un nuage de poussière.

-Ben et notre voyage.

La rouquine regardait confuse le trou dans le mur. Elle avait utilisé la technique d'habillement éclair sur Lya, utile pour être sûr son 31 le temps de le dire. Le docteur était parfois un peu trop câlin, mais vu l'état du bras de Lya, il aurait pu lui faire mal.

Je sus que de me retransformer avait été une mauvaise idée quand le docteur loup m'observa avec de grands yeux. Il siffla et déchira sa veste. Je lâchais un petit cri apeuré en le voyant courir droit sur moi, me recroquevillant sur moi même, tentant de cacher ma nudité , mal à l'aise.

Au moment ou je crus qu'il allait m'attraper, il se passa quelque chose que mes yeux ne parvinrent pas à distinguer. Mais d'un coup je me retrouvais avec mes vêtements à regarder le docteur faire basculer Marc dans ces bras, ces longs cheveux roux touchant le sol tant elle était cambrée.

Je regardais cette scène, interloquée, sans comprendre comment le docteur avait pu se tromper et surtout comment Marc avait réussi à me remettre mes vêtements sans que je le vois, ni ne le sente ...

-Ma chérie ne nous voilons pas la face, je t'aime. Tu m'aimes, partons loin et vivons notre amour. Je te ferai découvrir mille plaisirs. Le ciel sera notre couverture. Partons, partons maintenant.

Euuuh ... Il allait vraiment me dire ça ?
Mais la réaction de Marc me laissa encore plus sans voix

- J'ai pas tout compris, mais ouais, je partirai bien voir du pays, tu veux aller où Doc?

Elle ... enfin Marc répondait réellement "oui" ?? Cette scène était tellement irréaliste que je ne fus même pas surprise quand le loup, comprenant qu'il s'était trompé de cible cria comme une enfant et fonça dans le mur , ne laissant que sa silhouette..

Marc semblait aussi surpris ... surprise que moi

Ça me perturbais vraiment de ne pas savoir si dire "il" ou "elle" le concernant était juste ou non ...
Mais quand la surprise fut passé, je m'approchais timidement de la rouquine tout en observant le trou dans le mur.

- Euuh .. mer..merci d'être intervenu ... Mais ... comment as tu réussi à ... me redonner mes vêtements et ... à te placer devant moi ?

J'observais cette drôle de personne qui ne faisait qu'augmenter mes questions à son égard. Elle était toujours nue et mon regard glissa inconsciemment sur elle. Je rougis et détourna précipitamment le regard en me rendant compte de mon manque de discrétion. Je revins vers le lit et attrapa le drap blanc pour le tendre à Marc en évitant de le regarder

- Tu ... devrais te couvrir ... pour pas attraper froid

Pitoyable que mon excuse mais bon ...

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