brioche façon pain perdu [PV Ys]
Ven 2 Avr - 23:36
Je baille et je me frotte les yeux. Comme d'habitude, je suis resté toute la nuit l'œil collé à la lunette de mon télescope. J'ai observé les étoiles et le ciel nocturne à travers la lentille du plus gros et du plus puissant des télescopes que l'on puisse trouver sur cette planète. Il trône fièrement au milieu des autres appareils sophistiqués que je stocke tout en haut de mon observatoire et il n'y a que moi qui suis autorisé à le toucher. Oui, après tout,j'ai passé beaucoup de temps à le mettre au point et faire tous les petits réglages dont il a besoin pour bien fonctionner. Et le pire, c'est pas tant les calcules compliqués que j'ai dû faire pour le fabriquer, mais le fait d'avoir dû demander de l'aide aux étoiles pour qu'elles m'expliquent les subtilités de ces gros engins. Dans leur grande mesquinerie et leur drôle de manière de s'amuser (à mes dépends, comme d'habitude); il bien fallu qu'elles m'embrouillent encore plus à chaque fois que je leur posais une question! Oui, elles se sont toutes mises d'accord pour me jouer des tours : elles faisaient exprès de m'embrouiller en répondant à mes questions par d'autres questions, ou en me donnant des réponses détournées, ou en me répondant dans une langue que je maitrise pas bien ce qui m'a obligé à passer de longues heures le nez coincés dans les dictionnaires, ou en me donnant des explications encore plus compliquées que celles que je trouvais dans les livres spécialisées, ou en faisant exprès de dévier la conversation pour me distraire, ou en m'énumérant tous les risques et les dangers qu'il y a dans l'utilisation des télescopes et dans leur construction et en me faisant faire des cauchemars après, ou en... Bref, elles ont été méchantes avec moi et ont bien rigolé en me faisant tourner en bourrique. Du coup, ça a été super difficile de faire ce super télescope super puissant et au réglage super sensible. Du coup, il y a que moi qui y touche! Pas question que je laisse mes assistants le traficoter : ce serait trop compliqué pour le réparer et refaire les réglages à nouveau! Parce que je suis pas sûr de pouvoir le faire tout seul et je risque de devoir demander aux étoiles de m"aider et je sais qu'elles s'amuseront encore à m'embêter... Rien que d'y penser et de l'imaginer, j'ai les larmes aux yeux, des nœuds dans le ventre et la gorge qui sert. Je me colle machinalement contre ma peluche géante de lapin rose, cherchant un peu de réconfort, et j'essaie de penser à... à des gâteaux, pour me distraire! Oui, les gâteaux que mamie va me cuisiner bientôt. Ils vont être tout beaux, tout chauds, sucrés et doux au palais, fondant dans la bouche ou peut-être croustillant sous la dent.
Hummm... Somnolant, je me dirige vers les escaliers. Je crois que je me cogne dans deux ou trois trucs au passage, mais c'est pas grave. Ça ne doit être que des tas de livres sur des trucs super intelligents et que je lirais pas avant un certain temps, ou des tables recouvertes de compas, de cartes du ciel et des constellations, des feuilles sur lesquelles sont gribouillées des annotations incompréhensibles et des calcules absurdes. Bref, des trucs d'assistant. Oups... Je viens de renverser un tas de feuilles volantes avec mon lapin. Les assistants sont pas contents, et ils vont me sermonner... Je dois rester fort et... et ne pas pleurer! Oui, ne pleure pas! Tu es grand, maintenant, Erwann, ne fond pas en larme. Aujourd'hui, tu vas y arriver. Tu vas pas faire comme hier. Ne pas pleurer, ne pas pleurer. Mais, il est vraiment pas content et il me gronde. Demain, je serais fort et je ne pleurerais pas. Aujourd'hui, c'est pas possible : je tremblotte, serrant mon lapin dans les bras. L'assistant qui me gronde fait peur... Je ne peux pas me retenir, c'est plus fort que moi : de grosses larmes commencent à rouler le long de mon visage. J'essaie de m'excuser, mais même si j'arrive à ouvrir la bouche, aucun son n'en sort. J'ai trop peur et je suis trop nerveux pour arriver à articuler quoique ce soit. Finalement, je n'arrive qu'à articuler un pathétique et pitoyable "...Uhwaaa..." entre deux hoquets. L'assistant qui me gronde a l'air de se calmer un peu et il arrête de me crier dessus. A la place, il se frotte les yeux et, l'air résigné, il me fait signe de m'en aller avant qu'il ne commence à ramasser ce qui est tombé en lâchant d'un air blasé "D'accord, d'accord, je sais. Je n'aurais pas dû m'énerver, désolé. Et pourquoi tu irais pas voir si Mamie a pas fait des gâteaux, hein..." Je hoche timidement la tête et je descend avec précipitation les escaliers pour aller au rez-de-chaussé, là où il y a le salon qui fait aussi office de salle à manger, et la cuisine. D'ailleurs, il y a une merveilleuse odeur de gâteau au chocolat entrain de cuir dans le four...
-Mamie! Tu fais du gâteau au chocolat? Je peux avoir du chocolat chaud aussi?
Mes larmes ont disparu, et à la place, ce sont des éclats de joie et d'émerveillement qui font briller mes yeux vairons. Mamie, petit bout de bonne femme tout ridé, me fait un grand sourire en acquiesçant. Je prends mon lapin dans les bras, un sourire ravi aux lèvres, et tourne sur moi-même lorsqu'une petite voix astrale chuchote à mon oreille que quelqu'un s'approche de chez moi...
[HRJ : humm... si tu veux que je change quelque chose ou que je rallonge le poste, n'hésite pas à me le dire!]
Hummm... Somnolant, je me dirige vers les escaliers. Je crois que je me cogne dans deux ou trois trucs au passage, mais c'est pas grave. Ça ne doit être que des tas de livres sur des trucs super intelligents et que je lirais pas avant un certain temps, ou des tables recouvertes de compas, de cartes du ciel et des constellations, des feuilles sur lesquelles sont gribouillées des annotations incompréhensibles et des calcules absurdes. Bref, des trucs d'assistant. Oups... Je viens de renverser un tas de feuilles volantes avec mon lapin. Les assistants sont pas contents, et ils vont me sermonner... Je dois rester fort et... et ne pas pleurer! Oui, ne pleure pas! Tu es grand, maintenant, Erwann, ne fond pas en larme. Aujourd'hui, tu vas y arriver. Tu vas pas faire comme hier. Ne pas pleurer, ne pas pleurer. Mais, il est vraiment pas content et il me gronde. Demain, je serais fort et je ne pleurerais pas. Aujourd'hui, c'est pas possible : je tremblotte, serrant mon lapin dans les bras. L'assistant qui me gronde fait peur... Je ne peux pas me retenir, c'est plus fort que moi : de grosses larmes commencent à rouler le long de mon visage. J'essaie de m'excuser, mais même si j'arrive à ouvrir la bouche, aucun son n'en sort. J'ai trop peur et je suis trop nerveux pour arriver à articuler quoique ce soit. Finalement, je n'arrive qu'à articuler un pathétique et pitoyable "...Uhwaaa..." entre deux hoquets. L'assistant qui me gronde a l'air de se calmer un peu et il arrête de me crier dessus. A la place, il se frotte les yeux et, l'air résigné, il me fait signe de m'en aller avant qu'il ne commence à ramasser ce qui est tombé en lâchant d'un air blasé "D'accord, d'accord, je sais. Je n'aurais pas dû m'énerver, désolé. Et pourquoi tu irais pas voir si Mamie a pas fait des gâteaux, hein..." Je hoche timidement la tête et je descend avec précipitation les escaliers pour aller au rez-de-chaussé, là où il y a le salon qui fait aussi office de salle à manger, et la cuisine. D'ailleurs, il y a une merveilleuse odeur de gâteau au chocolat entrain de cuir dans le four...
-Mamie! Tu fais du gâteau au chocolat? Je peux avoir du chocolat chaud aussi?
Mes larmes ont disparu, et à la place, ce sont des éclats de joie et d'émerveillement qui font briller mes yeux vairons. Mamie, petit bout de bonne femme tout ridé, me fait un grand sourire en acquiesçant. Je prends mon lapin dans les bras, un sourire ravi aux lèvres, et tourne sur moi-même lorsqu'une petite voix astrale chuchote à mon oreille que quelqu'un s'approche de chez moi...
[HRJ : humm... si tu veux que je change quelque chose ou que je rallonge le poste, n'hésite pas à me le dire!]
Re: brioche façon pain perdu [PV Ys]
Sam 3 Avr - 16:28
[ HRJ : non, c'est très bien comme ça, je vais avoir un peu de mal à me mettre à ton niveau on va dire T-T]
La journée avait assez bien commencée. Le soleil avait comme d'habitude réveillée Ys qui s'était étendue sous la stature imposante d'un arbre centenaire qui semblait l'avoir protégée pendant son sommeil où rêves et souvenirs s'étaient allégrement mélangés. Les rayons de l'astre solaire s'étaient amusés à réchauffer le corps tiède de la demoiselle, la tirant d'une douce somnolance en appuyant trop fortement leur éclat sur ses paupières closes, l'obligeant à plisser les yeux avant de les ouvrir. Comme d'habitude, Ys s'était étirée en baillant et en écoutant les oiseaux chanter. Elle se sentait parfaitement bien, mais ne savait pas encore où aller, et il allait sans dire qu'elle commençait à s'ennuyer ferme sans avoir personne pour discuter. Cela devait faire une ou deux semaines qu'elle avait rencontré Arcanta, et elle n'avait plus rencontré personne depuis. Elle aimait certes être seule, mais pas pendant deux semaines d'affilé quand même ! Bon, ok, elle s'était mainte fois écartée du chemin de terre qui semblait ne mener nulle part, et alors ? Etait-ce de sa faute si elle avait eue une soudaine envie de follâtrer joyeusement parmit les arbres centenaires qui étendaient leurs branches vers l'éclat ardent de l'astre du jour ? De plus, elle aimait à rêvasser auprès des troncs qui lui offraient un fauteuil confortable et dont les feuilles frémissants sous le vent la berçaient par leur méloppée.
Se levant avec grâce, elle entreprit de chercher autours d'elle de quoi manger. En farfouillant un peu partout, elle finit par trouver des fruits des bois qu'elle adorait. Heureusement qu'elle en trouvait de temps en temps, cela lui mettait du baume au coeur après de nombreuses journées sans fruits rouges et acides qui titillaient son palais. Les fraises sauvages et les framboisiers qui s'offraient à elle dans leur couleurs éclatantes qui contrastaient avec le vert des herbes et des différentes mousses qui tapissaient le sol de la forêt lui mettait l'eau à la bouche. Faisant une cueillette abondante de fraises rouges sang et de framboises jaunes ( si si, des framboises jaunes ça existe ! ), elle entreprit de reprendre sa route tout en mangeant goulument les fruits qui tachaient de leur jus les commissures de ses lèvres ainsi que ses vêtements qui se trouvaient déjà en bien mauvais état. Mais cela lui importait peu, car étant tout à fait seule, elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle devrai y prêter une attention particulière. Et de toute manière, elle n'avait ni argent ni quoi que ce soit pour acheter de nouveaux vêtements qui se retrouveraient bien vite dans l'état de ceux qu'elle portait à cause de sa vie de vagabonde.
La demoiselle mit un certain temps avant de retrouver la route de terre battue qu'elle arpentait depuis maintenant de nombreuses années. Elle avait d'ailleurs fait un crochet afin d'aller voir la mer, seule chose qui ne cessait de l'appeler de toute son âme. L'air iodé l'avait revigorée et l'avait plongée dans son passé qu'elle ne voudrait, au grand jamais, abandonné, même si elle savait pertinement qu'elle ne reverrait sans doute plus jamais sa famille et ses amis. A cette pensée, une chape de tristesse se posa sur ses fines épaules, avant que la joie que portait l'air ambiant n'enlève ce sentiment desdites épaules de la jeune femme.
Aux alentours de midi une heure, elle apperçue au loin une tour qui semblait aller jusqu'au ciel. Piquée par la curiosité, Ys décida d'aller voir ce qui s'y passait et qui y habitait ou y travaillait, c'était au choix. Le chemin lui parut long et harassant sous le soleil qui commençait sérieusement à lui taper sur le crâne. Heureusement pour elle, une petite pluie revigorante entreprit de la rafraîchir avant de repartir humidifer d'autres personnes qui elles seront sans doute beaucoup moins contentes de se faire tremper par la petite ondée.
Elle arriva enfin à l'Observatoire, totalement sèche, ses cheveux courts plus ébouriffés que jamais à cause du vent qui s'amusait à jouer avec. Espérant mentalement qu'elle serait bien reçue, elle s'approcha de la porte et y frappa trois coups avant d'attendre, sagement postée dans l'entrée...
La journée avait assez bien commencée. Le soleil avait comme d'habitude réveillée Ys qui s'était étendue sous la stature imposante d'un arbre centenaire qui semblait l'avoir protégée pendant son sommeil où rêves et souvenirs s'étaient allégrement mélangés. Les rayons de l'astre solaire s'étaient amusés à réchauffer le corps tiède de la demoiselle, la tirant d'une douce somnolance en appuyant trop fortement leur éclat sur ses paupières closes, l'obligeant à plisser les yeux avant de les ouvrir. Comme d'habitude, Ys s'était étirée en baillant et en écoutant les oiseaux chanter. Elle se sentait parfaitement bien, mais ne savait pas encore où aller, et il allait sans dire qu'elle commençait à s'ennuyer ferme sans avoir personne pour discuter. Cela devait faire une ou deux semaines qu'elle avait rencontré Arcanta, et elle n'avait plus rencontré personne depuis. Elle aimait certes être seule, mais pas pendant deux semaines d'affilé quand même ! Bon, ok, elle s'était mainte fois écartée du chemin de terre qui semblait ne mener nulle part, et alors ? Etait-ce de sa faute si elle avait eue une soudaine envie de follâtrer joyeusement parmit les arbres centenaires qui étendaient leurs branches vers l'éclat ardent de l'astre du jour ? De plus, elle aimait à rêvasser auprès des troncs qui lui offraient un fauteuil confortable et dont les feuilles frémissants sous le vent la berçaient par leur méloppée.
Se levant avec grâce, elle entreprit de chercher autours d'elle de quoi manger. En farfouillant un peu partout, elle finit par trouver des fruits des bois qu'elle adorait. Heureusement qu'elle en trouvait de temps en temps, cela lui mettait du baume au coeur après de nombreuses journées sans fruits rouges et acides qui titillaient son palais. Les fraises sauvages et les framboisiers qui s'offraient à elle dans leur couleurs éclatantes qui contrastaient avec le vert des herbes et des différentes mousses qui tapissaient le sol de la forêt lui mettait l'eau à la bouche. Faisant une cueillette abondante de fraises rouges sang et de framboises jaunes ( si si, des framboises jaunes ça existe ! ), elle entreprit de reprendre sa route tout en mangeant goulument les fruits qui tachaient de leur jus les commissures de ses lèvres ainsi que ses vêtements qui se trouvaient déjà en bien mauvais état. Mais cela lui importait peu, car étant tout à fait seule, elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle devrai y prêter une attention particulière. Et de toute manière, elle n'avait ni argent ni quoi que ce soit pour acheter de nouveaux vêtements qui se retrouveraient bien vite dans l'état de ceux qu'elle portait à cause de sa vie de vagabonde.
La demoiselle mit un certain temps avant de retrouver la route de terre battue qu'elle arpentait depuis maintenant de nombreuses années. Elle avait d'ailleurs fait un crochet afin d'aller voir la mer, seule chose qui ne cessait de l'appeler de toute son âme. L'air iodé l'avait revigorée et l'avait plongée dans son passé qu'elle ne voudrait, au grand jamais, abandonné, même si elle savait pertinement qu'elle ne reverrait sans doute plus jamais sa famille et ses amis. A cette pensée, une chape de tristesse se posa sur ses fines épaules, avant que la joie que portait l'air ambiant n'enlève ce sentiment desdites épaules de la jeune femme.
Aux alentours de midi une heure, elle apperçue au loin une tour qui semblait aller jusqu'au ciel. Piquée par la curiosité, Ys décida d'aller voir ce qui s'y passait et qui y habitait ou y travaillait, c'était au choix. Le chemin lui parut long et harassant sous le soleil qui commençait sérieusement à lui taper sur le crâne. Heureusement pour elle, une petite pluie revigorante entreprit de la rafraîchir avant de repartir humidifer d'autres personnes qui elles seront sans doute beaucoup moins contentes de se faire tremper par la petite ondée.
Elle arriva enfin à l'Observatoire, totalement sèche, ses cheveux courts plus ébouriffés que jamais à cause du vent qui s'amusait à jouer avec. Espérant mentalement qu'elle serait bien reçue, elle s'approcha de la porte et y frappa trois coups avant d'attendre, sagement postée dans l'entrée...
- Ys Aer
Re: brioche façon pain perdu [PV Ys]
Ven 9 Avr - 23:25
Qui c'est? Qui vient chez moi? Et pourquoi? A ce qu'il parait, ce serait une fille. Enfin, ça c'est ce que la petite étoile me murmure à l'oreille, mais qui sait si c'est la vérité. Il arrive souvent que ces petites taches de lumières parsemant le ciel nocturne s'amuse à mes dépends : elles jouent à me poser des énigmes, ou à me dire que des bribes de vérités me rendant encore plus confus que si elles me mentaient. Mieux vaut ne rien savoir que posséder une connaissance partielle : on y voit plus claire comme ça. Je commence à me tortiller en serrant mon doudou géant très fort dans les bras alors que l'étoile me servant de voix off pour la journée me souffle à l'oreille la distance, qui soit dit en passant diminue un peu beaucoup trop vite à mon goût, séparant la visiteuse de mon observatoire, ma maison, ma forteresse. J'essaie de réfléchir et de ne pas trop paniquer. Il est rare que je reçoive de la visite, d'autant plus si ce n'est pas quelqu'un venant me voir pour le travail. Il ne fait aucun doute que la femme s'approchant de mon chez moi ne vient pas me solliciter pour que je mène une enquête pour elle ou que je trafficote l'étoile sous laquelle elle est née : elle aurait pris un rendez-vous si c'était le cas. Je ne reçois que sur rendez-vous lorsqu'il s'agit du travail, histoire de ne pas être pris au dépourvu. Ce ne serait pas très sérieux de recevoir un client alors que je suis entrain de dormir, le nez plongé dans mon bol de chocolat chaud et les vêtements froissés recouverts de miettes plus ou moins collantes provenant de gâteaux divers et variés. Et puis, ça me permet aussi de me préparer mentalement à rencontrer des gens.
Or, là, je n'ai pas vraiment le temps de préparer à voir quelqu'un que je ne connais pas! J'aime pas ça, j'aime pas ça! Pourquoi est-ce qu'il y a quelqu'un d'inconnu qui vient ici? Hein, hein hein? Dites moi! Après tout, il y a pratiquement personne qui est intéressé par l'astronomie, à part quelques rats de bibliothèques et des gars obsessionnels qui bloquent sur les étoiles et l'univers sans y comprendre quoique ce soit, malgré leurs super formules mathématiques et algorithmes super compliqués! Alors pourquoi est-ce qu'il y a quelqu'un qui vient ici, Et puis, c'est pas non plus comme si l'observatoire était ouvert au public et qu'on pouvait y entrer comme dans un moulin. Il ne figure dans aucun guide touristique et personne n'a jamais dit qu'on faisait visiter la maison aux curieux, même en monnayant une somme modique. On ne donne pas non plus de cours d'astronomie ou d'astrologie, et on ne laisse personne toucher aux télescopes sans mon autorisation express. Si quelqu'un veut en apprendre plus sur les petites étoiles, il a qu'à aller à la bibliothèque.
Oh! Oh oh oh! Non! J'étais trop occupé à paniquer que j'ai oublié de me préparer mentalement et d'établir une stratégie pour faire vite partir l'inconnu. Et maintenant, c'est trop tard : on vient de frapper à la porte. Trois coups nets avaient retentis, nous parvenant jusqu'à la cuisine. La lèvre tremblotante, je me tourne vers Mamie. Je n'ai pas besoin de dire quoique ce soit : elle me connait depuis le temps et elle sait pertinemment que j'ai horreur et surtout que je suis terrifié rien qu'à l'idée de rencontrer quelqu'un de nouveau. Mais voilà, elle me fait un petit sourire moqueur et m'indique la porte de la maison d'un geste de la main, m'indiquant qu'elle est trop occupée à me faire mon chocolat chaud et que je vais devoir me débrouiller comme un grand garçon. L'espace d'un instant, je lève les yeux au plafond : dans les étages au-dessus, il y a une petite troupe d'assistants à ma disposition... et qui sont très certainement entrain de dormir. Les réveiller n'est pas une bonne idée : ils vont être grognons et pas contents. Ils risquent même d'être fâchés. Et après ils me gronderont. Non! Je n'aime pas être grondé. Et ils font peurs quand ils sont de mauvaise humeur et quand ils manquent de sommeil. Ce qui arrive un peu trop souvent à mon goût. Bref, je pousse un soupir, et je termine par me résigner. A petits pas, la peur au ventre, la gorge nouée, je traverse la cuisine puis le salon. Devant la porte en bois massif qui nous sert de porte d'entrée, je pousse un soupir et je ravale une larme. Je ne veux pas ouvrir la porte! Si seulement je pouvais ignorer la personne qui se trouve de l'autre coté... mais je sens le regard perçant de Mamie dont la politique a toujours été de bien accueillir tout ceux qui frappent à sa porte. Je compte à trois, et après j'ouvre. Un... Deux... Deux et demi.... Deux trois quart.... Deux quatre cinquième....
-Erwann, tu comptes l'ouvrir quand cette porte?
-Ah! Euh... Tout de suite Mamie. Tout... Tout... hic....
J'entre-ouvre lentement la porte, caché derrière mon lapin rose géant, tremblotant. Lentement, je fais dépasser ma tête de derrière ma peluche pour regarder qui est l'invité surprise et je vois là, en face de moi, une jeune fille à la chevelure hirsute. Et me voilà paralysé.
Or, là, je n'ai pas vraiment le temps de préparer à voir quelqu'un que je ne connais pas! J'aime pas ça, j'aime pas ça! Pourquoi est-ce qu'il y a quelqu'un d'inconnu qui vient ici? Hein, hein hein? Dites moi! Après tout, il y a pratiquement personne qui est intéressé par l'astronomie, à part quelques rats de bibliothèques et des gars obsessionnels qui bloquent sur les étoiles et l'univers sans y comprendre quoique ce soit, malgré leurs super formules mathématiques et algorithmes super compliqués! Alors pourquoi est-ce qu'il y a quelqu'un qui vient ici, Et puis, c'est pas non plus comme si l'observatoire était ouvert au public et qu'on pouvait y entrer comme dans un moulin. Il ne figure dans aucun guide touristique et personne n'a jamais dit qu'on faisait visiter la maison aux curieux, même en monnayant une somme modique. On ne donne pas non plus de cours d'astronomie ou d'astrologie, et on ne laisse personne toucher aux télescopes sans mon autorisation express. Si quelqu'un veut en apprendre plus sur les petites étoiles, il a qu'à aller à la bibliothèque.
Oh! Oh oh oh! Non! J'étais trop occupé à paniquer que j'ai oublié de me préparer mentalement et d'établir une stratégie pour faire vite partir l'inconnu. Et maintenant, c'est trop tard : on vient de frapper à la porte. Trois coups nets avaient retentis, nous parvenant jusqu'à la cuisine. La lèvre tremblotante, je me tourne vers Mamie. Je n'ai pas besoin de dire quoique ce soit : elle me connait depuis le temps et elle sait pertinemment que j'ai horreur et surtout que je suis terrifié rien qu'à l'idée de rencontrer quelqu'un de nouveau. Mais voilà, elle me fait un petit sourire moqueur et m'indique la porte de la maison d'un geste de la main, m'indiquant qu'elle est trop occupée à me faire mon chocolat chaud et que je vais devoir me débrouiller comme un grand garçon. L'espace d'un instant, je lève les yeux au plafond : dans les étages au-dessus, il y a une petite troupe d'assistants à ma disposition... et qui sont très certainement entrain de dormir. Les réveiller n'est pas une bonne idée : ils vont être grognons et pas contents. Ils risquent même d'être fâchés. Et après ils me gronderont. Non! Je n'aime pas être grondé. Et ils font peurs quand ils sont de mauvaise humeur et quand ils manquent de sommeil. Ce qui arrive un peu trop souvent à mon goût. Bref, je pousse un soupir, et je termine par me résigner. A petits pas, la peur au ventre, la gorge nouée, je traverse la cuisine puis le salon. Devant la porte en bois massif qui nous sert de porte d'entrée, je pousse un soupir et je ravale une larme. Je ne veux pas ouvrir la porte! Si seulement je pouvais ignorer la personne qui se trouve de l'autre coté... mais je sens le regard perçant de Mamie dont la politique a toujours été de bien accueillir tout ceux qui frappent à sa porte. Je compte à trois, et après j'ouvre. Un... Deux... Deux et demi.... Deux trois quart.... Deux quatre cinquième....
-Erwann, tu comptes l'ouvrir quand cette porte?
-Ah! Euh... Tout de suite Mamie. Tout... Tout... hic....
J'entre-ouvre lentement la porte, caché derrière mon lapin rose géant, tremblotant. Lentement, je fais dépasser ma tête de derrière ma peluche pour regarder qui est l'invité surprise et je vois là, en face de moi, une jeune fille à la chevelure hirsute. Et me voilà paralysé.
Re: brioche façon pain perdu [PV Ys]
Dim 11 Avr - 12:28
L'attente ne se fit pas vraiment longue pour Ys, qui se trouvait toujours devant la porte, les yeux perdus dans le vague. A la réflexion, elle aurait sans doute mieux fait de ne pas déranger les personnes qui se trouvaient à l'intérieur. Après tout, ils devaient certainement travailler à une heure pareille... Mais maintenant qu'elle avait frappé à la porte, il n'était plus possible de faire marche arrière... Et de toute manière, sa curiosité était plus forte que son bon sens et étant donné qu'elle voulait savoir qui habitait ici et ce qu'ils faisait, il lui était impossible de repartir.
Le bruit de la porte qui s'ouvrait la fit revenir sur terre. S'entrebaillant lentement, la première chose qui fut visible était... un lapin rose de deux mètre ?
Pensant avoir rêver, Ys se frotta machinalement les yeux. Mais non, ce n'était pas un rêve, et un grand lapin rose lui faisait réellement face. La jeune femme mit quelques secondes avant de comprendre que ce qui se trouvait en face d'elle était tout bonnement une grosse peluchederrière laquelle se cachait certainement une personne.
Personne qui ne tarda pas à faire voir sa tête derrière le lapin rose. Il semblait être effrayé de sa "visite" inopinée, et pourtant il devait être plus agé qu'elle, du moins à ce qu'elle pouvait en déduire du peu de physique qu'elle pouvait voir de son interlocuteur qui se cachait toujours derrière l'énorme peluche qui lui avait fait peur au début.
Pourtant, elle n'était qu'une vagabonde, pas une dangereuse assassin venue des contrées lointaines quand même ! La situation l'aurait presque fait rire si elle ne sentait pas l'autre effrayé à un point qu'elle ne pouvait comprendre pour sa frêle personne.
Une délicieuse odeur de chocolat chaud et de gâteau lui chatouilla les narines, faisant par la même gargouiller son ventre qui n'avait pas mangé de choses faites par des mains expertes de cuisinières depuis un certain temps...
Mais bon, il fallait déjà qu'elle rassure son interlocuteur, qui n'allait sans doute pas la laisser rentrer comme ça. Elle retint un sourire amusé, et parla d'une voix douce sans aucune once d'agressivité :
- Je suis désolée de vous déranger à une telle heure... Je m'appelle Ys, Ys Aer... Est-ce que je pourrais entrer, si ce n'est pas trop vous en demander ?
Elle avait vraiment l'impression de se retrouver devant un enfant peureux. En fait, elle avait l'impression de se retrouver face à un de ses petits frères qui ne cessait de pleurnicher et dont seule une présence et des étreintes familiales parvenaient à calmer. Elle avait donc déjà eue affaire à un cas comme celui-ci, sauf que c'était avec des gosses, pas avec un grand dadai d'environ une vingtaine d'année !
Avec patience et sans manifester le moindre signe d'agacement, les yeux pétillants de joie et de sincérité, elle attendit la réponse de son interlocuteur, qui, elle l'espérait, lui serait favorable...
[désolé pour la longueur, je ne savait pas quoi mettre ^^]
Le bruit de la porte qui s'ouvrait la fit revenir sur terre. S'entrebaillant lentement, la première chose qui fut visible était... un lapin rose de deux mètre ?
Pensant avoir rêver, Ys se frotta machinalement les yeux. Mais non, ce n'était pas un rêve, et un grand lapin rose lui faisait réellement face. La jeune femme mit quelques secondes avant de comprendre que ce qui se trouvait en face d'elle était tout bonnement une grosse peluchederrière laquelle se cachait certainement une personne.
Personne qui ne tarda pas à faire voir sa tête derrière le lapin rose. Il semblait être effrayé de sa "visite" inopinée, et pourtant il devait être plus agé qu'elle, du moins à ce qu'elle pouvait en déduire du peu de physique qu'elle pouvait voir de son interlocuteur qui se cachait toujours derrière l'énorme peluche qui lui avait fait peur au début.
Pourtant, elle n'était qu'une vagabonde, pas une dangereuse assassin venue des contrées lointaines quand même ! La situation l'aurait presque fait rire si elle ne sentait pas l'autre effrayé à un point qu'elle ne pouvait comprendre pour sa frêle personne.
Une délicieuse odeur de chocolat chaud et de gâteau lui chatouilla les narines, faisant par la même gargouiller son ventre qui n'avait pas mangé de choses faites par des mains expertes de cuisinières depuis un certain temps...
Mais bon, il fallait déjà qu'elle rassure son interlocuteur, qui n'allait sans doute pas la laisser rentrer comme ça. Elle retint un sourire amusé, et parla d'une voix douce sans aucune once d'agressivité :
- Je suis désolée de vous déranger à une telle heure... Je m'appelle Ys, Ys Aer... Est-ce que je pourrais entrer, si ce n'est pas trop vous en demander ?
Elle avait vraiment l'impression de se retrouver devant un enfant peureux. En fait, elle avait l'impression de se retrouver face à un de ses petits frères qui ne cessait de pleurnicher et dont seule une présence et des étreintes familiales parvenaient à calmer. Elle avait donc déjà eue affaire à un cas comme celui-ci, sauf que c'était avec des gosses, pas avec un grand dadai d'environ une vingtaine d'année !
Avec patience et sans manifester le moindre signe d'agacement, les yeux pétillants de joie et de sincérité, elle attendit la réponse de son interlocuteur, qui, elle l'espérait, lui serait favorable...
[désolé pour la longueur, je ne savait pas quoi mettre ^^]
- Ys Aer
Re: brioche façon pain perdu [PV Ys]
Dim 16 Mai - 17:55
Je regarde la visiteuse inattendue, tout en continuer de serrer de plus ne plus fort mon lapin rose. Je me demande ce qu'elle peut bien me vouloir, elle. Elle a pas vraiment l'air d'être l'une de mes clientes habituelles : elle est pas suffisamment grosse et vieille pour me demander d'espionner son mari qui est censé la tromper, histoire d'avoir des preuves pour récupérer plein de sous lors de leur prochain divorce, et elle n'a pas l'air non plus d'être une femme d'affaire qui voudrait quelques informations plus ou moins confidentielles sur ses concurrents. Peut-être que c'est l'une de ses personnes qui travaillent pour.. pour la pègre, tiens! Et qu'elle veut des informations sur quelqu'un pour pouvoir le faire chanter, ou pire : pour pouvoir prévoir son assassinat! Oui, peut-être qu'elle a fait exprès d'avoir l'air un peu perdu et pas très présentable : elle veut me faire croire qu'elle est innocente! Et comme ça, elle a prévu que je baisse ma garde, que je l'a laisse rentrer chez moi et manger les gâteaux de mamie. Et pendant qu'on prend le gâteau, zou! elle me met un puissant somnifère dans mon chocolat chaud. Elle va profiter du fait que je dorme pour ligoter tous mes assistants (ce sont tous des espèces de rat de bibliothèque nocturne, donc facile à maitriser) et prendre mamie en otage pour ensuite pouvoir me soutirer toutes sortes d'information. Et si ça se trouve, elle va même me kidnapper! Elle va m'amener à son boss, me donner à lui comme un cadeau pour avoir le droit à une promotion. Et après, on m'enfermera dans une petite chambre, au vingt-troisième étage d'un gratte-ciel, avec une porte qui ne peut s'ouvrir qu'à l'aide d'une carte magnétique et avec un scanner rétinien. Je pourrais jamais m'échapper! O m'apportera de la nourriture même pas bonne et même pas de gâteaux, tandis qu'on me forcera à faire de l'espionnage pour leur compte et leur révéler plein de trucs sur des gens influents, puissants, connus, riches ou je sais pas quoi. Et si je refuse, ils me tortureront! Et pour éviter qu'on me recherche, ils feront croire à ma mort : ma visiteuse mettre le feu à l'observatoire, et vue qu'on est loin de tout ici, personne ne le remarquera à temps. Les corps ne seront pas identifiables. Tout le monde pensera que je suis mort, au milieu de mes assistants et avec mamie, et j'aurais le droit à une petite tombe, entre celle d'un vieux papy édenté et celle d'un caniche incontinent.
Nooooooooon!!! Je ne veux pas! Je ne veux pas! Plus j'y réfléchis, et plus ça me fait peur! Je me met à trembler, légèrement d'abord, puis de plus en plus fort. J'ai l'impression que mes jambes deviennent de la guimauves et mes genoux de la gelée. De la gelée au citron, parce que c'est ma préférée. après la gelée au citron, celle que je préfère c'est celle à la framboise. Ou à la groseille. Par contre, celle que j'aime pas, c'est celle qui est verte fluo. D'ailleurs, j'arrive même pas à savoir qu'elle goût elle a exactement. Il y a juste sa couleur qui est rigolote. ...Je fais glisser mon visage de quelques centimètres derrière l'épaule de mon lapin, de manière à ce que seul mes yeux et ma frange reste visible. D'ailleurs, je sens mes larmes commencer à monter. J'ai la boule au ventre, parce qu'elle me fait peur la fille ne face de moi, et ma gorge qui se noue. Des petits sanglots commencent à m'agiter. Elle fait vraiment peur : tout est étudié chez elle! Le grondement de son ventre faussement affamé pour que je la prenne en pitié et lui propose de venir prendre le goûter, son sourire doux qui en réalité cache du cynisme et sa voix tranquille, non pas parce qu'elle est gentille, mais parce qu'elle a tout prévu, tout calculé! Elle sait que son plan est sans faille, et que même si un imprévu arrive, elle arrivera tout de même à ses fins...
-Hin!
La preuve est faite! Avec ses pouvoirs elle vient de me donner un coup dans le mollet! De grosses larmes commencent à couler le long de mes joues alors que je tourne la tête pour avoir si c'est une grosse blessure et là... je m'aperçois que c'est mamie qui m'a donné un coup de pieds dans le mollet, et qui me tend un mouchoir sans me regarde. A l'inverse, elle regarde la fille aux cheveux en pétard. Et elle lui fait un grand sourire!
-Entre, mon petit. Je viens juste de sortir le gâteau du four et ile chocolat chaud est presque fait. Tu t'appelles Ys, c'est ça?
Et voilà que mamie tourne les talons et part en direction de la salle à manger. Moi, je la suis, bien évidemment, complètement paniqué. Toujours entrain de sangloter, en me mouchant, j'essaie de faire entendre raison à ma grand-mère. Elle ne se rend pas compte du danger, ça c'est sur.
-Mais... *hic hic* Ma... mamie! Pou... *snif snif*pourquoi tu l'as... l'as.. laisse rentrer dans la maison? On sait pas qui... *hic, snif*... qui c'est! Et si, et si elle était méch...
-Oh ça suffit comme ça! Tu vois bien qu'elle ne nous fera aucun mal, voyons! Allez, arrête de pleurnicher, et va t'assoir. Ys, ne fait pas attention à ce que mon imbécile de petit-fils peut dire. Tu es la bienvenue ici.
Sur les ordres de mamie, je vais m'assoir à table. c'est une table rectangulaire, vieille, en bois massif. Elle est recouverte de brûlures et de toutes sortes de trace, formant des motifs plus ou moins complexes, me rappelant parfois des constellations et des symboles mathématiques, parfois des petits lapins ou des bonbons. Pour mon plus grand étonnement, je vois que ma grand-mère a dressé un couvert en plus du mien : c'est pour l'étrangère, j'en suis sûre. Mais je n'ose rien dire, je me ferais encore gronder. C'est bien la preuve que cette visiteuse a un plan diabolique et a déjà commencé à le mettre en application : elle a rallié mamie à elle sans même qu'elle s'en rende compte. Méfiant et malgré ma vue embrumée par mes pleurs, je m'assois lentement à ma place tout en fixant Ys, ci tel est véritablement son nom. Je pose mon lapin contre ma chais et moi, je ramène mes genoux devant moi et je les coince entre ma poitrine et la table.... Méfiance,méfiance...
Nooooooooon!!! Je ne veux pas! Je ne veux pas! Plus j'y réfléchis, et plus ça me fait peur! Je me met à trembler, légèrement d'abord, puis de plus en plus fort. J'ai l'impression que mes jambes deviennent de la guimauves et mes genoux de la gelée. De la gelée au citron, parce que c'est ma préférée. après la gelée au citron, celle que je préfère c'est celle à la framboise. Ou à la groseille. Par contre, celle que j'aime pas, c'est celle qui est verte fluo. D'ailleurs, j'arrive même pas à savoir qu'elle goût elle a exactement. Il y a juste sa couleur qui est rigolote. ...Je fais glisser mon visage de quelques centimètres derrière l'épaule de mon lapin, de manière à ce que seul mes yeux et ma frange reste visible. D'ailleurs, je sens mes larmes commencer à monter. J'ai la boule au ventre, parce qu'elle me fait peur la fille ne face de moi, et ma gorge qui se noue. Des petits sanglots commencent à m'agiter. Elle fait vraiment peur : tout est étudié chez elle! Le grondement de son ventre faussement affamé pour que je la prenne en pitié et lui propose de venir prendre le goûter, son sourire doux qui en réalité cache du cynisme et sa voix tranquille, non pas parce qu'elle est gentille, mais parce qu'elle a tout prévu, tout calculé! Elle sait que son plan est sans faille, et que même si un imprévu arrive, elle arrivera tout de même à ses fins...
-Hin!
La preuve est faite! Avec ses pouvoirs elle vient de me donner un coup dans le mollet! De grosses larmes commencent à couler le long de mes joues alors que je tourne la tête pour avoir si c'est une grosse blessure et là... je m'aperçois que c'est mamie qui m'a donné un coup de pieds dans le mollet, et qui me tend un mouchoir sans me regarde. A l'inverse, elle regarde la fille aux cheveux en pétard. Et elle lui fait un grand sourire!
-Entre, mon petit. Je viens juste de sortir le gâteau du four et ile chocolat chaud est presque fait. Tu t'appelles Ys, c'est ça?
Et voilà que mamie tourne les talons et part en direction de la salle à manger. Moi, je la suis, bien évidemment, complètement paniqué. Toujours entrain de sangloter, en me mouchant, j'essaie de faire entendre raison à ma grand-mère. Elle ne se rend pas compte du danger, ça c'est sur.
-Mais... *hic hic* Ma... mamie! Pou... *snif snif*pourquoi tu l'as... l'as.. laisse rentrer dans la maison? On sait pas qui... *hic, snif*... qui c'est! Et si, et si elle était méch...
-Oh ça suffit comme ça! Tu vois bien qu'elle ne nous fera aucun mal, voyons! Allez, arrête de pleurnicher, et va t'assoir. Ys, ne fait pas attention à ce que mon imbécile de petit-fils peut dire. Tu es la bienvenue ici.
Sur les ordres de mamie, je vais m'assoir à table. c'est une table rectangulaire, vieille, en bois massif. Elle est recouverte de brûlures et de toutes sortes de trace, formant des motifs plus ou moins complexes, me rappelant parfois des constellations et des symboles mathématiques, parfois des petits lapins ou des bonbons. Pour mon plus grand étonnement, je vois que ma grand-mère a dressé un couvert en plus du mien : c'est pour l'étrangère, j'en suis sûre. Mais je n'ose rien dire, je me ferais encore gronder. C'est bien la preuve que cette visiteuse a un plan diabolique et a déjà commencé à le mettre en application : elle a rallié mamie à elle sans même qu'elle s'en rende compte. Méfiant et malgré ma vue embrumée par mes pleurs, je m'assois lentement à ma place tout en fixant Ys, ci tel est véritablement son nom. Je pose mon lapin contre ma chais et moi, je ramène mes genoux devant moi et je les coince entre ma poitrine et la table.... Méfiance,méfiance...
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