Chasse & Aventure : Les cent

Nom de la mission : Les cent

Nombre de personnes autorisées : 4

Description et contraintes : Certaines espèces n’auraient jamais dû exister. Les Kalatanos sont une création entre-mondienne relâchée par erreur dans la nature et dévastant la faune locale là où les meutes passaient. Composé d’une centaine d’individus, une meute s’est reformée, nous pensions avoir exterminé ces singes aux attributs de grands félins mais chose étant que ce n’était pas le cas. Cette espèce est assez peu intelligente et ne bénéficie pas des instincts génétiques des espèces qui ont permis leur existence. Ils vivent en groupe par sécurité mais n’ont pas de modèle social et lorsqu’ils approchent d’une horde d’herbivore ou de carnivores, ils n’hésitent pas à en massacrer autant que possible quitte à en gâcher plus de la moitié. Invasive, cette espèce a été classée sur la liste des destructeurs naturels à exterminer à tout prix (la liste étant courte, les arcturiens et l’aquarius rosae figurent dessus…). On vous demande de détruire cette meute une bonne fois pour toutes.

Objets fournis : 60 pims à utiliser à l’épicerie

Gain total : 90 pims


Prise par Rimein, Layn, Kiyiya et Wergeld
15 mars 2018

Layn s'était rendue à la tour du savoir, elle avait besoin de pims et d'aventures ce qui faisait de la bibliothèque l'endroit idéal. pour joindre les deux. Elle était affublée de son habituelle tunique blanche, son passe-coude sur le bras pour dissimuler les cicatrices s'y trouvant. Ses cheveux était pour une fois à peu près coiffés correctement ou du moins il ne donnaient pas une grosse impression de fouillis.

Elle se dirigea directement au tableau d'affichage des missions et porta son regard sur les diverses missions disponibles, les missions de chasse aux monstres l’intéressant plus particulièrement. Elle parcourait vaguement des yeux les missions intéressantes. Elle ne perdit pas de temps en trop de réflexions inutiles et son choix se porta sur un mission simple et efficace. Il suffisait d'éradiquer une meute de cent aberrations de la nature, des sorte d'hybrides primates-félins. On arrive, on tue tout, on repart, on est payés. Ça c'est une bonne mission. Un sourire se dessinait déjà sur ses lèvres tandis qu'elle pensait à l'enrichissante perspective de la mission, avec ça elle pourrait s'acheter un peu d'équipement supplémentaire.

Elle détacha la mission du panneau, il ne luit manquait plus maintenant qu'à trouver d'autres aventuriers pour cette mission. Et si possible un groupe efficace pour éradiquer ces animaux au plus vite. Elle commençait donc à chercher quelques personnes qui pourrait remplir cette condition.

Ce matin là j'avais décidé de partir a l'aventure, comparé a mes premières excursions, je portais une jupe en peau bleue avec une légère fourrure cotoneuse du bord jusqu'en dessous, par dessus un juste au corps noir ouvert sur les cotés, des protections de misère pour mes bras et mes jambes d'apparences similaires a ma jupe et coiffé mes cheveux en une tresse qui m'arrivait agréablement dans le dos, décorée d'une bande de tissu vert.

Ahh comme j'aurais voulue être a la maison, au moins me coiffer aurait pris moins de temps! Et puis les mues de chitine de Marn m'auraient fait une bien meilleure armure...

Deux heures pour faire cette unique tresse, après avoir pris une douche aux aurores sur les toits de la cités, bien avant son réveil, il fallait aussi que j'agrandisse mon système de récupération d'eau. Un filet d'un mètre de large en forme d'anneau, tissé par mes soins et maintenu par trois piquets solide, récupérait les gouttes de rosé dans une cuve, trois de ces systèmes de fortune me permettait de prendre douche, un quatrieme verrait peut être bientôt le jour si je finis ce foutu filet un jour, et si je reussis a me faire assez de pims je pourrais enfin réaliser ce doux rêve qu'est le premier pas vers mon nouveau foyer.

A la tour du savoir, j'examinait une des missions de chasses au monstre, une mission qui ressemblait plus a une extermination qu'autre chose, quand une main arracha justement celle que je lisait.

Excuse-moi! mais j'étais en train de lire!

C’était comme une drogue un besoin intarissable, un besoin de bestialité et de nature, la louve n’y tenait plus elle devait repartir en chasse !

Ces derniers temps elle avait passé beaucoup de temps en ville pour régler quelques affaires, entre son expulsion musclé de l’auberge Providence, et sa récente promotion au grade de commissaire de Kou’en, elle avait passé plus de temps à essayer de comprendre les concepts de la civilisation moderne qu’à entretenir son lien avec l’état sauvage.

C’est ainsi qu’elle entra dans la bibliothèque comme une furie en pleine crise de manque. Le peu de savoir vivre qu’elle avait assimilé depuis son arrivé en ville s’était complétement fait la mal. Elle repéra instantanément une femme d’une beauté singulière à la peau sombre et colorée, c’était assez rare pour intriguer Kiyiya. Elle portait une peau de bête, traduction : elle chassait, rapport de cause à effet d’une évidence indiscutable. Elle fonça droit sur elle, lui arrachant la mission des mains. Elle déchiffra, un nombre, (oui elle savait enfin lire les chiffres) et le mot chasse elle ne s’était pas trompé ! Elle fit le tour de la jeune femme en la reniflant. Elle l’attrapa par le bras et la tira jusqu’au bureau. Elle y claqua la fiche avec virulence n’y tenant plus.


- EVAAAAA ! Nous chasser !

Elle faillit ajouter un « maintenant ! » mais elle n’était pas d’humeur pour un combat avec quelqu’un qu’elle respectait, ça pouvait très mal se finir... reste à savoir pour qui.

Carine était un diable poilu et infatigable. Le début du printemps, les hormones, les odeurs, la moindre mouche le rendait insupportable. Il lorgnait le monde non loin de la réalité, un mâle au parfum prononcé, qui osait me frôler ou même me dire bonjour et l'animal se fracassait contre les barrières de sa prison spirituelle. Je résistais, la force de l'habitude, car chaque année à la même période il me filait des migraines à m'en donner des vertiges.

Il me suffit d'arriver dans le hall, un paquet de livres sous le bras, pour sentir que Carine reprend du service. Mon regard semble s'éloigner du monde alors que mon corps n'a pas bougé d'un centimètre. Carine commence à me remplacer. Il a repéré Kiyiya. Dans un sursaut de peur, je le ramène dans sa cage et inspirant profondément je tente de reprendre mes esprits.

Au coin de ma vision, Kip bouscule un livreur qui décharge les dernières archives qui nous sont livrés d'une Res Publica. Des aventuriers se chamaillent une mission, des impatients attendent de pouvoir signer le registre des emprunts... La foule m'oppresse et me voilà qui perd un degré d'humeur, passant dans les gammes négatives : je suis fatiguée et j'ai clairement besoin de voir un certain forgeron.
Je laissais bruyamment tomber les livres sur le comptoir, réveillant l'instinct de survie de tous les chasseurs de la salle. Oui je suis de mauvais poil et tous ou presque se calment pour éviter d'être une cible trop visible.

-Chasseuses. Que puis-je pour vous ?

Ceci dit, je sais exactement ce pourquoi elles sont là, je leur glisse une fiche de mission sous le museau tout en m'asseyant sur mon tabouret.
Ce n'est qu'à la vision du titre de la mission que je les interpelle à nouveau.

-Ah ! On ne bouge plus, mesdames, vous ne partirez pas en mission sans avoir un quatrième larron.

J'attrapais mon baladeur pour appeler le secrétariat de K'ouen. On me bascula rapidement sur le poste du maitre des lieux.
Quelques mots furent échangés avant de m'arracher un maigre sourire. Je les autorisais à partir tout en leur disant :

-Il arrive, attendez-le à l'entrée.

Au palais de K'ouen, debout devant une large maquette représentant un réseau complexe de chemins de fer nouvelle génération, j'étais tout à la fois impatient et las. Ayame déployait des trésors d'imagination pour me forcer à continuer cette conversation avec le promoteur ternois tandis que tout mon corps argumentait pour une fuite par la fenêtre.
Je lorgnais avec envie la fenêtre grande ouverte car, voyez-vous, j'étais la moins frileux de la pièce, j'avais chaud à rester enfermé et surtout j'étais encore le patron de tout ce beau monde.
Problème, mon épée et mon blouson, ainsi que tous mes titres et mon barda était à côté de la porte...
Ou bien, je claque mon hôtel. Je me devais de tester la manoeuvre. Pour la science !

-... Nous estimons une économie sur les frais de sauvetage et d'escorte pour les routes du désert vers Trinity et les grands axes de Ing.

Le téléphone sonna, un secrétaire interpella Ayame qui, en tournant la tête, me donna l'ouverture que j'attendais. Je me précipitais vers la porte bousculant l'autre membre du secrétariat qui se renversa du café dessus. Son exclamation de surprise fut coupée par le titre Hôtel qui me téléportait à l'entrée du palais.

Mon baladeur se mit à chanter, je savais l'elfe déjà en train de fulminer derrière le sien. L'oreillette visser à mes oreilles, je me téléportais vers mon écurie pour retrouver mon Cabow. Je ne l'avais pas remarqué tout de suite mais Heimdall m'avait suivit, ses dents plantées dans mon blouson se détachèrent uniquement lorsque la tête du Cabow dépassa de l'entrée de sa stalle.

Le fichu animal avait été programmé par l'elfe, ça sautait aux yeux. Le but de la vie de ce loup était de me garder hors du danger et si pour ça il devait me coller comme un chewing gum, il serait le premier loup collant de l'histoire.

Un grand chien au pelage chatoyant me lécha la main au moment de nos retrouvaille. J'habituais depuis peu ce nouveau membre de mon attelage à mes balade et pour cause, mon cyliong était à Vilvide. Il était de repos pour un moment, ordre du vétérinaire ; ordre tout court, j'étais encore secoué d'avoir failli le perdre à cause d'un arcturien, je préférais lui laisser un peu de tranquilité, il l'avait bien mérité.
Le loup me bouscula pour rester coller à ma cuisse en entrant dans la demeure du Cabow, m'arrachant un juron amusé.

-Du calme, on y va on y va. Grimpe !

Le loup sauta sur le dos de la monture d'un seul bond calculé au millimètre, il s'allongea confortablement dans mon dos et enferma une sangle dans sa gueule.

Perçant claqué, nous apparaissions à l'entrée de la bibliothèque. Enfin, j'entendis la voix de l'elfe dans mon oreillette. Il n'étais pas heureux de m'avoir si facilement perdu, il se faisait vieux, disais-je en riant, et je gagnais en sagesse avec le temps. La conversation rapidement devint plus sérieuse.

-...Va pour Les Cents, j'espérais pouvoir y aller rapidement, on dirait que le ciel m'a entendu.

Il me fit promettre d'être prudent en échange de quoi, il préviendrait pour moi Ken que j'étais en vadrouille quelques jours.
C'est donc juché sur ma joyeuse monture que je retrouvais Kiyiya et son groupe d'aventurières.

Lunettes de soleil posé sur le nez, je leur lançais un sourire amusé en me penchant sur ma selle.

-Prêtes les filles ?

La préparation à l'épicerie ici: https://entre-monde.forumactif.com/t3687-preparation-avant-la-chasse#64203