Et les Hi-boux volent....voooolent... [RP ouvert à tous]

Le bouclier de Cerclon n'avait pas su repousser les oiseaux... Et il était probable qu'il ne soit pas destiner à protéger la ville de volatiles, aussi, ça n'était pas vraiment étonnant. Le carnage de ce matin avait suffit à les éloigner de ma banque, je n'aurais pas supporter une seule fiente sur les vitres de mon bureau. Seulement, le nettoyage prenait du temps, ces créatures avaient réussi à souiller jusqu'au système de ventilation, tant et si bien qu'une odeur épouvantable régnait dans les locaux. Les vitres du premier étage étaient grandes ouvertes et les employés avaient bien du mal à travailler dans cette odeur. Qu'à cela ne tienne, je ne leur offrirai pas un jour de congé non mérité.
Même si je n'avais pu rester dans ma propre banque tant l'odeur était terriblement corrosive. Sur le trottoir entourée de mon chauffeur et d'Ilinca, j'avais du mal à décider quoi faire. Je ne pouvais certainement pas travailler dans la voiture et mes nerfs à vifs me déconseillaient de tenter une quelconque activité cérébrales. Puisqu'il en était ainsi, j'allais prêter main forte pour le nettoyage de la ville, ou du moins, pour l'éviction pure et simple de ces oiseaux qui découvriraient bientôt qui je suis.

Le chauffer couina quand je lui ordonnais de me conduire au rempart, Ilinca sans aucune expression retourna dans la banque, elle était bien la seule que cette odeur n'incommodait pas. Son self-control en faisait une employée modèle. La voiture se gara au pied des remparts Sud, des cadavres d'oiseaux pleuvaient mieux qu'après une tornade.

-Allez vous garer dans un coin tranquille et ne revenez sous aucun prétexte je vous trouverai moi-même.

Il obtempéra sans un mot, mieux qu'un petit soldat il plongea sur son siège et emporta avec lui la berline flambant neuve qui sortait du garage et commençait déjà à se couvrir de sang. Rouge sur noir, quelle jolie couleur.
Les remparts sont largement métallisés, le pied royal. Je posais une main sur la surface lisse et froide et deux marches s'extraire du mur. Je grimpais dessus, et filais vers le sommet en un rien de temps. Le métal ne fut même pas rayé par ma petite escalade magique, ça a du bon d'être une déesse -ça a toujours du bon.

Un jeune homme semblait en difficultés, je voyais un corps allongé sur le sol. Deux pour des dizaines d'oiseaux, comme c'est commode. Un sourire fier et les yeux pétillants de malice, je levais une main souple emportant avec moi le métal qui grondait sous les dalles de pierres. Plusieurs explosèrent sous la pression, mes pointes métallique s'extirpèrent dans une explosion vrombissante et se détachèrent du sol pour filer vers les oiseaux malchanceux.
Quatre prises pour un premier jet et je n'avais pas encore fini avec eux.

Dans mes mains apparurent des disques, lisses et léger, tranchant et solide. Mélange de fer et de manganèse, d'une résistance sans pareil à l'image des armures spartes, les boucliers à bord tranchant roulèrent sur le sol et quand ils atteignirent l'ombre d'une masse d'oiseaux au dessus d'eux, je les propulsais d'une explosion de métaux alcalins entre eux et le sol. Les projectiles filèrent droit vers le regroupement et s'il n'y avait les têtes qui tombaient j'aurais été incapable de distinguer la dizaine d'oiseaux qui pleuvaient sur nous et nous aspergeaient de sang tiède.

Dans mes mains se constituaient un fouet, comme des vertèbres de plomb, je le fis claque sur le corps de l'un des oiseaux et le lâchais avec indifférence. L'oiseau s'enfuit libre et brusquement pila vers le sol. Le fouet s'était mué en collier étrangleur, les petites pointes s'étant enfoncer dans son corps et dans son coeur.

Il m'aura fallu quelques minutes pour reconnaitre un maitre et son ombre, à cela je devais noter que l'un et l'autre n'étaient pas en bonne posture face aux oiseaux. Quand l'un d'entre eux voulu prendre le maitre à revers, je soulevais une couverture d'acier et en recouvrait le corps inanimé qui l'accompagnait. Au moins on ne m'accusera pas de laisser mourir des nobles... Je me serais bien contenté de les aider de loin -pour la forme- quand un corps tombant me projeta plusieurs mètres derrières. Je l'aurais empalé s'il ne s'était agit d'une humaine. Les mauvaise habitudes ont la vie dur, je la repoussais violemment quand bien même elle était mal en point. À moi de protéger le faible, que Dinu lui-même m'entende, je n'ai aucune notion de chevalerie et je ne compte pas en apprendre une aujourd'hui. Comment se fait-il que des jeune femme tombent du ciel ?! Les nuages aussi se reproduisent ?