[Jour des dieux - Scénario] Fondations

Je continue d'avancer rapidement, toujours une de les A-Griffes à la main droite, seul mes pas résonnes dans un premier temps, et Kray m'appel, me disant de se mettre a l'abri, je me tourne en m'arrêtant, et le regarde, l'autre a déjà commencé son escalade, je suis déjà pas mal loin de murs..
Fuir ? hah ! Ridicule, je lance un grand sourire, et répond.

"Je ne peux marcher sur l'eau, et je sais où elle va aller, et alors ? N'aimes-tu donc pas danser avec la mort ? On y prend vite goût crois moi."

Ah le danger, quelle belle chose, le cœur qui bat a tout rompre, les muscles qui donnent tout ce qu'ils ont, l'adrénaline lancer en grande quantité !
Je reprends ma route, pour le centre, si c'est possible, je sauterais directement dans ce trou, sinon je descendrais avec mes A-griffes, la machine n'a pas fonctionner correctement, pourquoi se mettrait, elle à fonctionner d'un coup ?
Malgré tout, le stress m'envahit, le risque est grand, mais prendre des risque en vos toujours la chandelle, non ?

"Que Satan, père, me garde."

Se dit-il en arrivant à son but, avant de regarder en bas.

Nij’aku et Kraynegar eurent le nez fin. En s’agrippant aux murs, ils n’eurent qu’à baisser les yeux pour voir l’eau expulsée par les ouvertures. La précieuse ressource drainait avec elle des débris de champignons calcinées et de lézards roussis. Nul doute que l’eau du lac avait servi à éteindre l’incendie causé par le dieu du feu. L’eau tourbillonna dans le cratère balayant le seul qui n’avait eu l’esprit de se mettre à l’abri. Il fut emporté comme une brindille.

[hrp – dialogue d’Agua : blblblblbl…blblblbl…]

Au centre du cratère, si les explorateurs s’y étaient aventuriers, ils auraient remarqué une écoutille. Une manivelle circulaire trônait fièrement dessus et malgré l’humidité de la caverne, elle était rutilante. Le sas s’ouvrit et l’eau fut aspirée dans un goulot d’un mètre de diamètre. Agua et le reste des débris ballotés par le courant furent engloutis.

[Information du MJ : chacun sa scène, vous êtes séparés et ne pourrez communiquer tant que les deux groupes ne se seront pas retrouvés. Agua, tes équipements électriques et électroniques sont foutus –lunettes comprises- réparations impossibles]

Agualarion ne resta qu’une vingtaine de secondes dans ce marasme d’eau saumâtre. Il fut littéralement éjecté dans une nouvelle salle. Il lui avait été impossible de voir pendant son voyage les installations mécanisées qu’il avait traversé. Et maintenant, il se trouvait dans une grotte similaire à la précédente si ce n’est qu’un aplomb de roche l’occupait presque entièrement. Un ronronnement sourd émanait de la roche.

De l’autre côté du tuyau, Nij’Aku et Kraynegar virent l’eau se vider dans le goulot au centre du cratère. Il ne restait sur le sol que les pierres trop lourdes pour être emportées et des débris spongieux provenant de la salle précédente. L'écoutille n'était pas fermée.

Nij se retint de lancer un juron face à la stupidité du sanctuari. Accroché à sa paroi, il regarde du mieux qu'il peut la purge se faire. La faible lumière de sa lampe venait se refléter sur l'eau qui se déversait au centre de la pièce. Il eut le temps de voir l'idiot se faire emporter et soupira de plus belle. Une fois que tout semblait s'être plus ou moins calmé, il descend de son perchoir et s'étire longuement.

- Va falloir aller chercher ton pote sanctuari, dit-il à l'attention de Kray. Et vite, je ne sais pas combien de temps va rester ouverte la bouche d'évacuation d'eau. C'est peut-être déjà trop tard.

Sur ces mots, il range ses A-griffes et commence à s'avancer vers le centre du cratère, prudemment.

Nij'aku, en t'approchant de la bouche d'évacuation tu remarques plusieurs détails :

L'écoutile n'est toujours pas refermée. De la lumière émane du fond du trou et une échelle est disposée à l'intérieur. Elle est en métal et semble en parfait état. D'ailleurs, sinon de l'eau et des résidus de champignons grillés, l'intérieur de la machine semble être en excellent état.

Kraynega non loin peut apercevoir ces détails.

Je suivais Nij prudemment après être descendu de mon perchoir qui m'avait évité le même sort que le sanctuari.

Malheureusement le Maitre du Miroir avait raison. Nous ne savions pas pour combien de temps encore cette écoutille allait rester ouverte. Heureusement elle ne s'était pas encore refermé et semblait en parfait état contrairement à la voix robotique qui avait rendu l’âme à la moitié de sa déclaration.

Possiblement en manque d'énergie mais de la lumière émanée du fond du tuyau. L'échelle qui se trouvait dans le conduit semblait en bon état également. Elle ne risquerait surement pas de céder si nous l'empruntions.

- Bon si on veut retrouver Azarion il va falloir entrer dans ce tuyau. Il faut juste espérer qu'il ne se refermera pas derrière nous sinon nous devrons trouver une nouvelle sortie.

Sur ces mots je commençais à m'avancer vers l'échelle en faisant attention de ne pas glisser avec l'eau qui n'avait pas totalement était évacué avec les irrégularité de la pierre.

En arrivant en bas, Kraynegar remarqua l'étonnante technologie environnante. L'eau avait laissé ses marques mais le couloir devant lui, faiblement éclairé était manifestement le produit d'une civilisation très avancée. À ses pieds, éparpillés en débris, les restes d'un petit miroir circulaire attira son regard. Le dieu reconnu aussitôt le miroir d'Agualarion.
L'insigne du sanctuari lui avait échappé pendant son bain d'eau sale.

Le couloir bifurquait dix mètres devant lui. Un autre le continuait. S'il y avait eu des portes elles étaient comblées depuis longtemps par la roche et les débris agglutinés. Un sas au bout de ce couloir les attendait. Il leur faudra traverser les six cents mètres les en séparant.

Je m’avançais plutôt vite et allais commencer a voire ce qui étais au centre de la pièce, mais je sentis un tremblement.. L'eau arrive, et très très vite, j'eu à peine le temps de me retourner qu'elle étais déjà a la pièce, je fus balayé une seconde après et emporté comme une brindille.
Les lunettes sur mon nez n'y sont pas restées bien longtemps.
Je fus secoué dans tous les sens, je ne suis pas resté bien longtemps dans l'eau qui me laissa dans une salle loin de mes camarades, mais ce ne fut pas de tout repos tout de même... Je restais allongé la moitié du visage sur le sol de pierre le temps de reprendre mon souffle. Une fois fait, je commençais à me relever en gémissant.

HAAAAAaaaa... N**** sa m*** !

... Bon, ça s'est fait ! Au moins j'aurais plus l'autre qui me dit quoi faire, et j'ai pris de l'avance.
Par contre, je vois rien...
Agua testa la griffe qu'il avait toujours a la main, mais elle semblait clairement ne plus fonctionner... Logique...

Je me mis a avancer tout droit, les bras tendus, jusqu'à, rapidement, toucher un mur, semblant être courbe, enfin, pas droit sur sa longueur, ni sa hauteur, je remarque aussi par mon silence un bruit, dont je ne peux dire l'origine. Mais il doit être enfermé. Je commence à faire le tour de la pierre, gardant un, mais sur ce dôme et en avançant prudemment, soudain une idée saugrenue :

"Bonsoir ! Y a quelqu'un ?"

Je n'y attendais pas de réponse, mais cela me vint comme un réflexe étrange.

Ne faisant guère plus attention à Kray, le Maitre savait que de toute façon il le suivait, il prit le temps d'observer un instant l'écoutille. Parfaite, immaculée et seulement tachée par de récents débris. Une lumière s'échappait du fond. Il soupire à nouveau, dépité par la bêtise et l'irresponsabilité du sanctuari. Dommage qu'il n'ait pas autorité absolue, sinon le bougre aurait déjà sauté.

Il tourna la tête avant de faire signe au loup de le suivre alors qu'il commençait à emprunter l'échelle. Arrivé en bas, il ajusta sa lampe frontale et regarda rapidement les alentours.

Ne remarquant rien de particulier si ce n'est des gravas, il s'avance, entamant un long périple dans ces boyaux trop modernes pour être ici depuis longtemps.
Au bout de ce qui devait être quelques six cent mètres, il se stoppa net devant un sac échoué là. Etait-ce le sac de cet abr*ti de sanctuari ? Nij le ramasse et commence à fouiller dedans.

A ton avis, c'est le sac d'Agua ? demande-t-il au loup.

Il avait une bouche. Elle ne s'était pas ouverte depuis tant de siècle qu'il eut toutes les peines du monde à se souvenir de la manœuvre. Puis, le plateau mécanisé glissa dans un ronronnement de moteur et s'abaissa de plusieurs mètres. C'était une rampe de cargot, de celle qu'on ouvre pour charger un immense bâtiment aérien ou spatial et que l'on referme en la faisant remonter sur ses piston avant de la sceller par pressurisation.

Un râle emplit la caverne, faisant ronronner la roche autour d'eux. Non. La roche elle-même produisait ce râle étrange.
Puis le râle s'interrompit. Il avait duré assez longtemps pour être entendu jusque dans le vaisseau que Kraynegar et Nij'aku traversait au même moment.

Capter les radios de l'Entre-Monde à cette distance sous terre ne fut pas aisé. Il dut recourir à toutes les ressources minérales dont il disposait au dessus de lui pour capter quelques mots sur les ondes hertziennes de la surface.

-Bon. Dit une voix féminine à peine aigre au bout d'un micro à deux milles kilomètres de là. Soir, ajouta une voix profonde et typiquement masculine. La radio fut coupée avant qu'une page de publicité ne vienne déformer le message de la créature.

La porte du cargot se referma comme on remonte deux mâchoires l'une contre l'autre. L'être immense avait parlé.

Dans le conduit, Nij'aku trouva un sac. Kray ne put déterminer s'il s'agissait du sac d'Agualarion, le tissus était fortement imbibé d'eau sale. Il ne contenait rien sinon une plaque parfaitement rectangulaire du même métal tissé que toute la structure.
Ils continuèrent d'avancer vers la suite du couloir dans l'espoir de trouver une sortie ou bien l'endroit où avait atterrit le démon.
Le bruit produit par la montagne les fit sursauter. Ils cessèrent tout mouvement avant de repartir à toute allure droit devant eux. Agua pouvait avoir commis un impair qu'ils n'avaient pas envie d'essuyer. Ils en avaient assez bavé de cette expédition...

Je marchais rapidement dans cet immense couloir métallique avec le Maître de Souen. Cette voix que nous avions entendu ne nous avait vraiment pas rassuré et nous voulions retrouver Agua le plus vite possible.

Je ne sais plus depuis combien de temps nous marchions dans ces boyaux de métal, faiblement éclairé par des sortes de néon dans les murs. Heureusement que la lampe de Nij éclairait bien mieux. C'est surtout grâce à elle que nous pouvions avancer si vite.

Nous avion également trouvé un sac en plus du miroir du sanctuari mais il était en trop mauvaise état à cause du passage des débris et de l'eau. Mais il contenait une plaque fait du même matériaux que la créature sous le temple que nous étions sensé trouver.

Je m’arrêtais quelques instant pour reprendre mon souffle. Je m'appuyais contre la paroi lisse. Nous n'avions pas arrêté de prendre des coudes dans ces galeries et nous nous enfoncions de plus en plus dans la montagne j'avais l'impression.

- Dis donc Nij, tu penses que cette chose est vivante ?

Je sentais venir incompréhension de mon camarade donc je poursuivi mon raisonnement

- Non enfin quand je veux dire vivante je veux dire qu'elle détecte notre présence. Tu l'as bien entendu elle nous a dit "Bonsoir" même si le message était un peu décousu

Ayant repris des forces je repris ma marche.

- Si cela se trouve c'est justement cette chose que nous devions trouver. Après tout tu as trouvé une plaque métallique dans l'autre salle qui ressemblait drôlement à celle découvert durant le chantier de rénovation. Alors je me disais que ces deux "créature" étaient peut être lié.

Nous avions continué d'avancer mais la lumière déja faible fourni par les néon muraux était de plus en plus dissipé jusqu'à mené à un couloir noir en face de nous.