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Une adoption colorée
Sam 17 Juin - 16:25
Après une préparation mouvementée à la tour de l’alchimiste ils avaient garnit le sac sans fond que Lilou avait trouvé, d’un nombres impressionnants de farces en tout genre. Lilou avaient assisté à toutes les préparations avec intérêt et excitation. Aussi surprenant que cela puisse paraître, au milieu de cet organisation, Kaïl avait même aidé à ranger. Il n’avait pas pu trouver de vêtements à sa taille, et Lilou en était plutôt contente, elle n’avait rien dit mais elle le trouvait incroyablement mignon dans ses vêtements trop grands.
Il prirent une calèche pour se rendre à l’orphelinat, un trajet incroyablement long où Kaïl ne cessa de se plaindre. Lilou était très silencieuse quant à elle, ça tête bouillonnait, une page de sa vie se tournait. C’était la dernière fois qu’elle arpenterait les couloirs d’un établissement comme celui-ci. L’excitation faisait progressivement place à la peur....
Et et si pour une quelconque raison, l’intendante trouvait un moyen d’empêchait son adoption
Et si elle se retrouvait contrainte à aller vivre dans une autre famille où on ne l’aimerait pas
Et si elle passait finalement tout le reste de se vie dans cet orphelinat.
Et si…. Et si.... Et si....
Ils arrivèrent enfin aux portes de l’établissement, Lilou déglutit avant de descendre de la calèche. Elle réalisa qu’elle était couverte de Mabou, les cheveux en batailles, elle avait une fois de plus fière allure. Elle arrangea tant bien que mal sa tenue, effaça quelques traces gluantes de son visage et arrangea ses cheveux. Ils soulevèrent le heurtoir à tête d’hiboux qui ornementait la porte. Une femme pince ouvrit la porte, grande et maigre, Mme Folkenberg, l’intendante, avait d’énorme lunette à écailles avec des coins pointue, une chaine aux grosses mailles argentés reliait les branches autour de son cou. Les lèvres fines et pincées, elle fronça les sourcils dés qu’elle aperçu la petite troupe ses premières paroles furent pour sa pensionnaire.
- Vous filez un mauvais coton jeune fille, dit elle sévère, qu’est ce dont que cette tenue, et regardait vos cheveux c’est intolérable ! Qui plus est vous avez encore déserté votre dortoir avant l’heure du comptage !
Lilou baissa la tête et marmonnât quelques mots d’excuses tout en dessinant un quart de cercle sur le sol de la pointe du pied. Puis Mme Folkenberg tourna son cou de chouette malfamée vers Richye et Kaïl, son expression changea.....
Il prirent une calèche pour se rendre à l’orphelinat, un trajet incroyablement long où Kaïl ne cessa de se plaindre. Lilou était très silencieuse quant à elle, ça tête bouillonnait, une page de sa vie se tournait. C’était la dernière fois qu’elle arpenterait les couloirs d’un établissement comme celui-ci. L’excitation faisait progressivement place à la peur....
Et et si pour une quelconque raison, l’intendante trouvait un moyen d’empêchait son adoption
Et si elle se retrouvait contrainte à aller vivre dans une autre famille où on ne l’aimerait pas
Et si elle passait finalement tout le reste de se vie dans cet orphelinat.
Et si…. Et si.... Et si....
Ils arrivèrent enfin aux portes de l’établissement, Lilou déglutit avant de descendre de la calèche. Elle réalisa qu’elle était couverte de Mabou, les cheveux en batailles, elle avait une fois de plus fière allure. Elle arrangea tant bien que mal sa tenue, effaça quelques traces gluantes de son visage et arrangea ses cheveux. Ils soulevèrent le heurtoir à tête d’hiboux qui ornementait la porte. Une femme pince ouvrit la porte, grande et maigre, Mme Folkenberg, l’intendante, avait d’énorme lunette à écailles avec des coins pointue, une chaine aux grosses mailles argentés reliait les branches autour de son cou. Les lèvres fines et pincées, elle fronça les sourcils dés qu’elle aperçu la petite troupe ses premières paroles furent pour sa pensionnaire.
- Vous filez un mauvais coton jeune fille, dit elle sévère, qu’est ce dont que cette tenue, et regardait vos cheveux c’est intolérable ! Qui plus est vous avez encore déserté votre dortoir avant l’heure du comptage !
Lilou baissa la tête et marmonnât quelques mots d’excuses tout en dessinant un quart de cercle sur le sol de la pointe du pied. Puis Mme Folkenberg tourna son cou de chouette malfamée vers Richye et Kaïl, son expression changea.....
- Lilou
- Modérateur
- Suivi : Fiche , //Journal // Pims
Titre : Cosmos, Sapin, Kesukuan
Race : mi humain / mi esprit
Statut : Apprentie guèrisseuse
Notes : Vous trouverez une description détaillé de mes animaux dans mon feuillet de vie
Messages : 495
Re: Une adoption colorée
Lun 19 Juin - 22:07
La préparation du voyage vers l'orphelinat fut méticuleuse et d'une rigueur quasi militaire. Kaïl m'aida même à ranger mon labo ! Il est curieux de voir qu'il peut se montrer sous ses beaux jours si on sait réveiller chez lui ses cordes sensibles (bon, j'avoue que celle-ci n'est pas des meilleures).
Peu avant le trajet, je lui montrais une expérimentation de mon cru, que je nommais Instant'Mousse. Une petite bille en verre contenant un produit qui, une fois au contact de l'air, génère 1m³ de mousse. Je vis alors dans son regard une lueur de curiosité et d'espièglerie.
Dans la calèche pour rejoindre l'orphelinat, Kaïl trépignait d'impatience et Lilou resta bien silencieuse. Quant à moi, j'étais plutôt partagé : la joie d'accueillir deux nouvelles têtes au sein d'Elantra, et le remord de la blague à venir. Si quelque chose tourne mal, et que ça remonte à
aux oreilles du maître du quartier, il faudrait que je songe à déménager vite la tour toute entière...
L'établissement était de taille raisonnable, et nous fûmes accueilli par une femme plutôt maigre, aux traits tirés et au nez aquilin. Dès qu'elle vit l'état vestimentaire de Lilou, sans même une salutation, elle la tança vertement. Je vis Kaïl monter dans les tours directement, et dû faire preuve de réflexes fulgurants pour le retenir de lancer les hostilités. Je le pris à part, et murmurait pour éviter d'attirer l'attention de l'intendante :
- Kaïl ! Je sais que tu as déjà envie de lui rendre la monnaie de sa pièce, mais patiente un peu, ne serait-ce que le temps de finir les formalités administratives.
Je me tournais vers l'intendante, qui me fixait attentivement telle un hibou. Son visage exprima un sourire...Enfin, exprima... Cela semblait plutôt une espèce de rictus :
- Bonjour, bienvenue dans l'orphelinat BeauSoleil. Ici, nous chérissons nos petits pensionnaires, ce sont nos petits chérubins.
Dieux que ce discours sonnait faux... J'étais à deux doigts de penser être tombé nez à nez avec un perroquet sous forme humaine.
Sous la gêne de devoir maîtriser Kaïl, et par cette sensation désagréable d'être face à un ara qui d'un moment à l'autre pourrait se lancer dans un concours d'imitation :
- Oui, bonjour. J'ai appris que cette jeune demoiselle est une résidente de votre "charmant" pensionnat, et je souhaiterais l'adopter.
L'intendante me répondit alors :
- Oui, oui. Fort bien, allons procéder aux formalités. Par ici je vous prie.
Avant d'emboîter le pas de l'intendante, je me tournais vers Kaïl et Lilou, sortant deux sacs d'Instant'Mousse. Je leur tendais, et leur dit :
- Voici des "billes", allez jouer avec vos petits camarades, pensez à partager, hein. Je me tournais vers l'intendante, ça ne vous dérange pas ?
L'intendante, le regard contrit :
- Non, non. Pas du tout, pas le moins du monde...
Son regard montrait qu'elle procèderait à une confiscation en règle à la première occasion. Encore faudrait-elle qu'elle se présente...
Toujours est-il que je la suivais jusqu'à son bureau...
Peu avant le trajet, je lui montrais une expérimentation de mon cru, que je nommais Instant'Mousse. Une petite bille en verre contenant un produit qui, une fois au contact de l'air, génère 1m³ de mousse. Je vis alors dans son regard une lueur de curiosité et d'espièglerie.
Dans la calèche pour rejoindre l'orphelinat, Kaïl trépignait d'impatience et Lilou resta bien silencieuse. Quant à moi, j'étais plutôt partagé : la joie d'accueillir deux nouvelles têtes au sein d'Elantra, et le remord de la blague à venir. Si quelque chose tourne mal, et que ça remonte à
aux oreilles du maître du quartier, il faudrait que je songe à déménager vite la tour toute entière...
L'établissement était de taille raisonnable, et nous fûmes accueilli par une femme plutôt maigre, aux traits tirés et au nez aquilin. Dès qu'elle vit l'état vestimentaire de Lilou, sans même une salutation, elle la tança vertement. Je vis Kaïl monter dans les tours directement, et dû faire preuve de réflexes fulgurants pour le retenir de lancer les hostilités. Je le pris à part, et murmurait pour éviter d'attirer l'attention de l'intendante :
- Kaïl ! Je sais que tu as déjà envie de lui rendre la monnaie de sa pièce, mais patiente un peu, ne serait-ce que le temps de finir les formalités administratives.
Je me tournais vers l'intendante, qui me fixait attentivement telle un hibou. Son visage exprima un sourire...Enfin, exprima... Cela semblait plutôt une espèce de rictus :
- Bonjour, bienvenue dans l'orphelinat BeauSoleil. Ici, nous chérissons nos petits pensionnaires, ce sont nos petits chérubins.
Dieux que ce discours sonnait faux... J'étais à deux doigts de penser être tombé nez à nez avec un perroquet sous forme humaine.
Sous la gêne de devoir maîtriser Kaïl, et par cette sensation désagréable d'être face à un ara qui d'un moment à l'autre pourrait se lancer dans un concours d'imitation :
- Oui, bonjour. J'ai appris que cette jeune demoiselle est une résidente de votre "charmant" pensionnat, et je souhaiterais l'adopter.
L'intendante me répondit alors :
- Oui, oui. Fort bien, allons procéder aux formalités. Par ici je vous prie.
Avant d'emboîter le pas de l'intendante, je me tournais vers Kaïl et Lilou, sortant deux sacs d'Instant'Mousse. Je leur tendais, et leur dit :
- Voici des "billes", allez jouer avec vos petits camarades, pensez à partager, hein. Je me tournais vers l'intendante, ça ne vous dérange pas ?
L'intendante, le regard contrit :
- Non, non. Pas du tout, pas le moins du monde...
Son regard montrait qu'elle procèderait à une confiscation en règle à la première occasion. Encore faudrait-elle qu'elle se présente...
Toujours est-il que je la suivais jusqu'à son bureau...
- Richye Erelm
- Alchimiste
- Suivi : Description
Fiche de suivi
Compte en banque
Demeure
Titre : Artisan, Perçant, Curo, Sarkina, Cosmos, Précision, Cuisto, Cie, Challenger, Daya, Altera, Titan, Tchi, Hermés, Boleo
Race : Humain
Statut : Alchimiste de l'Entre-Monde
Messages : 876
Titre débile : Le pourfendeur de chauve-souris/Le PGM du thé
Re: Une adoption colorée
Mar 20 Juin - 0:15
Elle était toujours aussi charmante cette bonne vieille harpie, c'était à croire qu'elle se bonnifiait avec le temps. Un charme séculaire, millénaire même, qui ne manqua pas de me faire voir rouge. Quiconque s'en prend à Lilou, s'en prend à moi. Je le pris pour un affront personnel et cette vieille charogne faisait bien de m'ignorer pour le moment car bientôt elle se souviendrait de Kaïl.
Si mon nom fait déjà frissonner tous les gérants d'orphelinats de la capitale, celle-ci avait un sang froid juste assez développé pour ne pas frissonner en public. Mais je sus à l'instant même où nos regards se sont croisés qu'elle sentait le danger que je représentais.
Son monde d'enfants malheureux et de disciplines d'un autre temps allait bientôt s'effondrer car, moi, Kaïl, j'étais venu de moi-même à l'orphelinat.
Richye réussit tout juste à s'éclipser avec l'intendante. Les deux adultes partis dans le bureau j'étais fulminant avec mes billes dans une main et Lilou que ma main libre cherchait.
Connaissant les lieux comme ma poche, j'atteignis la salle commune où quelques enfants étudiaient et dessinaient. Ils levèrent sur nous des regards curieux. Il y en eut certains pour reconnaitre Lilou et plus rares étaient ceux qui me connaissaient, moi. Ceux-là, plus âgés que les autres retinrent leur respiration.
Je grimpais sur une table, balancais des coups de pieds dans les livres et les crayons avant d'annoncer d'une voix ferme :
-Mes frères ! Trop longtemps vous avez vécu sous l'oppression. Trop longtemps cette mégère aux dents de cheval vous a rabaissés, opprimés et rendu sours par ses beuglements d'hystérique mal léchée !
Je fis signe à Lilou de distribuer les billes.
-Mes frères, dis-je à nouveau, il n'est plus temps de regarder vos lacets défaits. Le temps de la peur est révolu. Et même si vous êtes boutonneux et baveux, vous ne serez plus jamais malheureux ! Levez-vous et armez-vous car la bataille commence !
J'avais une bille dans une main, je la fis sauter dans ma paume avec un sourire guoguenard et sans crier gare je la jetais droit sur l'un des orphelins. Il l'évita de justesse et la bille en explosant contre les sculptures de la cheminée délivra une belle quantité de mousse.
-Tayo ! Tayo ! Hurla l'un des enfants qui entreprit de lancer à son tour une bille et la mousse explosa dans la salle commune.
Je quittais la table comme un fou tandis qu'une bille siffla à mes oreilles. Je me précipitais vers Lilou, hilare, et lui quémandais mes propres munitions spéciales. Pour bien commencer la guerre, je devais marquer les cœurs et pour cela j'avais besoin de l'arme parfaite : la Marque du Moire.
Si mon nom fait déjà frissonner tous les gérants d'orphelinats de la capitale, celle-ci avait un sang froid juste assez développé pour ne pas frissonner en public. Mais je sus à l'instant même où nos regards se sont croisés qu'elle sentait le danger que je représentais.
Son monde d'enfants malheureux et de disciplines d'un autre temps allait bientôt s'effondrer car, moi, Kaïl, j'étais venu de moi-même à l'orphelinat.
Richye réussit tout juste à s'éclipser avec l'intendante. Les deux adultes partis dans le bureau j'étais fulminant avec mes billes dans une main et Lilou que ma main libre cherchait.
Connaissant les lieux comme ma poche, j'atteignis la salle commune où quelques enfants étudiaient et dessinaient. Ils levèrent sur nous des regards curieux. Il y en eut certains pour reconnaitre Lilou et plus rares étaient ceux qui me connaissaient, moi. Ceux-là, plus âgés que les autres retinrent leur respiration.
Je grimpais sur une table, balancais des coups de pieds dans les livres et les crayons avant d'annoncer d'une voix ferme :
-Mes frères ! Trop longtemps vous avez vécu sous l'oppression. Trop longtemps cette mégère aux dents de cheval vous a rabaissés, opprimés et rendu sours par ses beuglements d'hystérique mal léchée !
Je fis signe à Lilou de distribuer les billes.
-Mes frères, dis-je à nouveau, il n'est plus temps de regarder vos lacets défaits. Le temps de la peur est révolu. Et même si vous êtes boutonneux et baveux, vous ne serez plus jamais malheureux ! Levez-vous et armez-vous car la bataille commence !
J'avais une bille dans une main, je la fis sauter dans ma paume avec un sourire guoguenard et sans crier gare je la jetais droit sur l'un des orphelins. Il l'évita de justesse et la bille en explosant contre les sculptures de la cheminée délivra une belle quantité de mousse.
-Tayo ! Tayo ! Hurla l'un des enfants qui entreprit de lancer à son tour une bille et la mousse explosa dans la salle commune.
Je quittais la table comme un fou tandis qu'une bille siffla à mes oreilles. Je me précipitais vers Lilou, hilare, et lui quémandais mes propres munitions spéciales. Pour bien commencer la guerre, je devais marquer les cœurs et pour cela j'avais besoin de l'arme parfaite : la Marque du Moire.
- Kaïl
Re: Une adoption colorée
Mar 20 Juin - 20:07
Richye échangea quelques mots avec l’intendante, puis leurs confia des deux sac d’intant’Mousse qu’il avait préparé. Lilou hocha la tête.
- on y manquera pas on sera très partageur ! c’est une promesse !
Un grand sourire effaça les remontrances qu’elle venait de subir, déjà ravie du tour qu’ils allaient jouer…
Kaïl prit les devant, déjà en marche, son sac de billes dans une main, et lui tendant l’autre main. Elle pressa le pas pour le rattraper et glisser sa main dans la sienne. Puis elle baissa légèrement la tête laissant sa crinière ondulée masquer son visage qui c’était empourpré instantanément.
Ce fut le grand show de Kaïl, incitant tout une salle d’enfants à la rebellions, on aurait dit Peter Pan et les enfants perdus complotant contre le capitaine crochet. C’était l’un des seules livres que Lilou avait lu d’une traite à la bibliothèque, et ça restait de loin son livre favori. Ce sentant investie d’une mission de la plus haute importance elle distribua les munitions avec fierté, après s’être acquitté d’un salut militaire. Inévitablement le chaos se rependit. Un feu d’artifice de mousse multicolore venait de commencer.
Ils quittèrent le champ de bataille à tout allure, se dirigeant vers leurs prochains méfaits. Plongeant la main dans son sac sans fond, Lilou tira sur les cordes pour remonter d’autres munitions, qu’ils avaient soigneusement empaqueté. Elle lui donna une grande majorité d’entre elles, et en conserva quelques exemplaires, elle avait encore beaucoup d’instant’Mousse en réserve, tellement qu’elle ne savait pas si elle aurait le temps de les épuiser avant que le capitaine Crochet et Richye ne sorte du bureau.
- Ça te tente de revoir la décoration des appartements de Folkenberg ? Mais avant j’ai un petit truc à faire.
Elle prit la direction des dortoirs, et se dirigea vers son lit. Elle récupéra les quelques affaires qu’elle avait. Une tenu de rechange qu’elle roula en boule, et ficela avant de la suspendre dans son sac sans fond, une boite à bibelot (elle aimait ça les bibelots) qu’elle suspendit également, et un petit carnet rouge en cuire, qu’elle glissa dans sa besace. Tout ce qu’elle possédait tenait dans si peu de place dans un sac…
- Adieu ! dortoir poussiéreux !
Elle prit ses draps et ses couvertures les balança au milieux de la pièce, suivit de près par son oreiller qui atterrit dans le coin opposé. Enfin, elle escalada le lit et se mit à sauter dessus, elle avait toujours voulu faire ça, mais n'avais j'aimais osée. Elle sauta encore et encore, puis retomba de tout son poids sur le dos et observa une dernière fois le plafond encrassé de la pièce.
- Je suis prête !
Elle se redressa, et avant de se remettre en route pour les appartements de Folkenberg, elle se confia à voix basse
-Kaïl, faut que je te dise, c'est le plus beau jour de ma vie...
Que la fête continue !
- on y manquera pas on sera très partageur ! c’est une promesse !
Un grand sourire effaça les remontrances qu’elle venait de subir, déjà ravie du tour qu’ils allaient jouer…
Kaïl prit les devant, déjà en marche, son sac de billes dans une main, et lui tendant l’autre main. Elle pressa le pas pour le rattraper et glisser sa main dans la sienne. Puis elle baissa légèrement la tête laissant sa crinière ondulée masquer son visage qui c’était empourpré instantanément.
Ce fut le grand show de Kaïl, incitant tout une salle d’enfants à la rebellions, on aurait dit Peter Pan et les enfants perdus complotant contre le capitaine crochet. C’était l’un des seules livres que Lilou avait lu d’une traite à la bibliothèque, et ça restait de loin son livre favori. Ce sentant investie d’une mission de la plus haute importance elle distribua les munitions avec fierté, après s’être acquitté d’un salut militaire. Inévitablement le chaos se rependit. Un feu d’artifice de mousse multicolore venait de commencer.
Ils quittèrent le champ de bataille à tout allure, se dirigeant vers leurs prochains méfaits. Plongeant la main dans son sac sans fond, Lilou tira sur les cordes pour remonter d’autres munitions, qu’ils avaient soigneusement empaqueté. Elle lui donna une grande majorité d’entre elles, et en conserva quelques exemplaires, elle avait encore beaucoup d’instant’Mousse en réserve, tellement qu’elle ne savait pas si elle aurait le temps de les épuiser avant que le capitaine Crochet et Richye ne sorte du bureau.
- Ça te tente de revoir la décoration des appartements de Folkenberg ? Mais avant j’ai un petit truc à faire.
Elle prit la direction des dortoirs, et se dirigea vers son lit. Elle récupéra les quelques affaires qu’elle avait. Une tenu de rechange qu’elle roula en boule, et ficela avant de la suspendre dans son sac sans fond, une boite à bibelot (elle aimait ça les bibelots) qu’elle suspendit également, et un petit carnet rouge en cuire, qu’elle glissa dans sa besace. Tout ce qu’elle possédait tenait dans si peu de place dans un sac…
- Adieu ! dortoir poussiéreux !
Elle prit ses draps et ses couvertures les balança au milieux de la pièce, suivit de près par son oreiller qui atterrit dans le coin opposé. Enfin, elle escalada le lit et se mit à sauter dessus, elle avait toujours voulu faire ça, mais n'avais j'aimais osée. Elle sauta encore et encore, puis retomba de tout son poids sur le dos et observa une dernière fois le plafond encrassé de la pièce.
- Je suis prête !
Elle se redressa, et avant de se remettre en route pour les appartements de Folkenberg, elle se confia à voix basse
-Kaïl, faut que je te dise, c'est le plus beau jour de ma vie...
Que la fête continue !
- Lilou
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Re: Une adoption colorée
Sam 24 Juin - 15:47
Je n'attendis pas longtemps pour commencer à entendre un léger bruit venant des dortoirs. Ils s'étaient déjà mis à pied d'oeuvre pour donner un peu plus de couleur et d'originalité à cet orphelinat terne. Je me devais les couvrir par contre, sinon ça se solderait par un fiasco. Je sortais de ma poche une bille insonore que je cassais discrètement dans ma main. L'intendante, fourrée dans ses papiers, mais les sens alertes, se releva telle un suricate :
- Vous n'auriez pas entendu un bruit ?
C'est qu'elle avait l'ouïe fine, ma parole ! Heureusement que l'effet des billes insonores est immédiat.
- Non, non ! Pas du tout ! Ce doit être le vent...
Sa tête virevolta telle une balise radar, à la recherche du moindre son, de la moindre vibration, qui la conforterait dans sa suspicion. Après une minute, qui me parut une éternité, elle remis le nez - Est-ce qu'on peut encore appeler ça un nez ? - dans son fatras administratif.
- Alors voici l'attestation d'adoption à signer, le certificat, les papiers à remettre aux autorités administrativeset encore ceci ....bla bla tourte aux mirtilles...
Les listes, papiers, et autres corvées de noircissage de papier avaient pour moi un terrible effet sédatif. Je perdais lentement le fil de la conversation. Mon esprit s'évadait...
- Vous m'écoutez ???
- ...Mmmh... Oh ! Oui, oui. Vous voulez que je signe ici, ici, ici, et là. C'est bien ça ?
- *soupir* Oui c'est bien cela. Et que vous remplissiez cette feuille.
À ce moment précis, j'avais moi aussi une envie de la recouvrir de slime.... Que cette torture administrative s'abrège, par pitié ! J'espère que les enfants s'en donnent à cœur joie.
- Vous n'auriez pas entendu un bruit ?
C'est qu'elle avait l'ouïe fine, ma parole ! Heureusement que l'effet des billes insonores est immédiat.
- Non, non ! Pas du tout ! Ce doit être le vent...
Sa tête virevolta telle une balise radar, à la recherche du moindre son, de la moindre vibration, qui la conforterait dans sa suspicion. Après une minute, qui me parut une éternité, elle remis le nez - Est-ce qu'on peut encore appeler ça un nez ? - dans son fatras administratif.
- Alors voici l'attestation d'adoption à signer, le certificat, les papiers à remettre aux autorités administrativeset encore ceci ....bla bla tourte aux mirtilles...
Les listes, papiers, et autres corvées de noircissage de papier avaient pour moi un terrible effet sédatif. Je perdais lentement le fil de la conversation. Mon esprit s'évadait...
- Vous m'écoutez ???
- ...Mmmh... Oh ! Oui, oui. Vous voulez que je signe ici, ici, ici, et là. C'est bien ça ?
- *soupir* Oui c'est bien cela. Et que vous remplissiez cette feuille.
À ce moment précis, j'avais moi aussi une envie de la recouvrir de slime.... Que cette torture administrative s'abrège, par pitié ! J'espère que les enfants s'en donnent à cœur joie.
- Richye Erelm
- Alchimiste
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Re: Une adoption colorée
Lun 26 Juin - 16:16
Lilou profita de la guerre des mousses colorées en bas pour aller visiter le dortoir. Elle récupéra ses affaires et il ne fallut pas m'inviter pour que j'aille moi aussi sauter sur tous les lits à disposition. J'avais défaits les draps, mais au moins il n'y avait toujours pas de décorations à base de gelée dans le dortoir. Je me trouvais donc parfaitement gentil et supportable en cet instant.
- On va embellir encore cette journée en transformant la chambre de la vieille en quelque chose de plus cosy.
C'était où déjà ? Mais oui ! Couloir, fenêtre fenêtre fenêtre, couloir et la plus grande chambre était attribuée à la vieille chouette.
Si Richye devait se douter de l'usage des Marques du Moire, Lilou n'avait peut-être pas encore bien compris à quoi elles étaient destinées. Mais avant de pouvoir en faire la démonstration il fallait crocheter la serrure de la porte.
C'est avec des gestes de prestidigitateurs que je récupérais ma pochette de voleur au fond de ma poche, devenue si grande qu'il me fallait me courber en deux pour en récupérer le contenu.
Je trouvais aiguilles et crochets que je glissais dans la serrure.
Je cassais un crochet avant de réussir à l'ouvrir et pour ne pas laisser croire que j'étais aussi nul que ça, je me trouvais une excuse toute faite :
-C'est mes mains elles sont plus petites qu'avant...
Et nous y voilà, dans l'antre du démon. Je donnais une Marque à Lilou et l'invitais à la jeter aussi fort que possible vers l'un des éléments du mobilier affreux de la vieille femme.
Pour ma part, je n'avais pas conscience que Richye pouvait être en difficulté à cause des Instant'Mousse et des cris des autres enfants dans la maison. Ça n'allait pas s'arranger car déjà je fomentais un plan terrible.
-On refait la déco et ensuite je propose qu'on en donne aux enfants en bas. Ce serait bien qu'on les utilise sur la harpie. Ça lui ferait les pieds !
- On va embellir encore cette journée en transformant la chambre de la vieille en quelque chose de plus cosy.
C'était où déjà ? Mais oui ! Couloir, fenêtre fenêtre fenêtre, couloir et la plus grande chambre était attribuée à la vieille chouette.
Si Richye devait se douter de l'usage des Marques du Moire, Lilou n'avait peut-être pas encore bien compris à quoi elles étaient destinées. Mais avant de pouvoir en faire la démonstration il fallait crocheter la serrure de la porte.
C'est avec des gestes de prestidigitateurs que je récupérais ma pochette de voleur au fond de ma poche, devenue si grande qu'il me fallait me courber en deux pour en récupérer le contenu.
Je trouvais aiguilles et crochets que je glissais dans la serrure.
Je cassais un crochet avant de réussir à l'ouvrir et pour ne pas laisser croire que j'étais aussi nul que ça, je me trouvais une excuse toute faite :
-C'est mes mains elles sont plus petites qu'avant...
Et nous y voilà, dans l'antre du démon. Je donnais une Marque à Lilou et l'invitais à la jeter aussi fort que possible vers l'un des éléments du mobilier affreux de la vieille femme.
Pour ma part, je n'avais pas conscience que Richye pouvait être en difficulté à cause des Instant'Mousse et des cris des autres enfants dans la maison. Ça n'allait pas s'arranger car déjà je fomentais un plan terrible.
-On refait la déco et ensuite je propose qu'on en donne aux enfants en bas. Ce serait bien qu'on les utilise sur la harpie. Ça lui ferait les pieds !
- Kaïl
Re: Une adoption colorée
Lun 26 Juin - 21:45
Lilou observa Kaïl entrain de bidouiller la porte
- Tu fais quoi ?… T’es sure de savoir ce que tu fais ?
Mais la porte finit par céder, même s'il prétendait avoir des petites mains… Il devait bien avoir une phalange de plus qu’elle…
Elle prit la marque du moire que Kaïl lui tendait et l’explosa contre la fenêtre, dans un bruit de splosssh magistral. La vitre se retrouva couverte de substance gluante violette semblable à Mabou
- Oh ! Oh !!!
Après un temps de réflexion : Je peux en avoir une autre ?
Elle se tourna vers la coiffeuse, ou elle avait déjà surpris l’intendante se regarder et se parler à elle-même. Elle prit un bâton de rouge à lèvres et dessina sur le miroir le portrait de la mégère améliorée. Un sourire plein de dents pointues, des yeux globuleux, un cou de girafe, elle améliora le tout en dessinant des petites étoiles, et écrivit : « apprenez à rêver vous êtes bien trop soupe au lait » et elle signa avec un cœur.
- Oui mais faut être sure qu’ils en ont finit de leur paperasse avant !
Elle prit la paire de lunette de rechange de l’intendante avant qu’ils ne quittent la pièce pour rejoindre le champs de bataille là où les braves menaient une lutte sans merci. Elle entra dans la pièce avec les grosses lunettes sur le nez et entreprit d’imiter l’intendante, la réponse de l’assemblée fut immédiate, elle fut criblé d’instant’mousse. Une fois que les tires alliés furent calmé, elle s’écria.
- Munitiiiions ! Qui veux des munitions ? ça vous dit d’aller cueillir l’intendante à la sortie de son bureau ?
Elle fit le tour des enfants perdus, distribuant la marque du moire avec largesse, tandis que Kaïl briefait les troupes. Tout le monde se réunit prés du bureau de l’intendante, attendant avec l’impatience le moment où la porte s’ouvrirait.
- Tu fais quoi ?… T’es sure de savoir ce que tu fais ?
Mais la porte finit par céder, même s'il prétendait avoir des petites mains… Il devait bien avoir une phalange de plus qu’elle…
Elle prit la marque du moire que Kaïl lui tendait et l’explosa contre la fenêtre, dans un bruit de splosssh magistral. La vitre se retrouva couverte de substance gluante violette semblable à Mabou
- Oh ! Oh !!!
Après un temps de réflexion : Je peux en avoir une autre ?
Elle se tourna vers la coiffeuse, ou elle avait déjà surpris l’intendante se regarder et se parler à elle-même. Elle prit un bâton de rouge à lèvres et dessina sur le miroir le portrait de la mégère améliorée. Un sourire plein de dents pointues, des yeux globuleux, un cou de girafe, elle améliora le tout en dessinant des petites étoiles, et écrivit : « apprenez à rêver vous êtes bien trop soupe au lait » et elle signa avec un cœur.
- Oui mais faut être sure qu’ils en ont finit de leur paperasse avant !
Elle prit la paire de lunette de rechange de l’intendante avant qu’ils ne quittent la pièce pour rejoindre le champs de bataille là où les braves menaient une lutte sans merci. Elle entra dans la pièce avec les grosses lunettes sur le nez et entreprit d’imiter l’intendante, la réponse de l’assemblée fut immédiate, elle fut criblé d’instant’mousse. Une fois que les tires alliés furent calmé, elle s’écria.
- Munitiiiions ! Qui veux des munitions ? ça vous dit d’aller cueillir l’intendante à la sortie de son bureau ?
Elle fit le tour des enfants perdus, distribuant la marque du moire avec largesse, tandis que Kaïl briefait les troupes. Tout le monde se réunit prés du bureau de l’intendante, attendant avec l’impatience le moment où la porte s’ouvrirait.
- Spoiler:
- HRP : je me suis permis de te faire agir Kaïl, si ça pose un soucis je pourrai éditer...
- Lilou
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Re: Une adoption colorée
Lun 26 Juin - 22:33
Après au moins deux éternités à remplir des formulaires, à parapher ceci, à signer cela, l'annonce de l'intendante me sonne comme une libération :
- Mmmmhmmm... Bien... Je crois que tout est en règle. Toutes mes félicitations !
Vous êtes maintenant le parent de Lilou.
Ces mots résonnèrent en moi assez bizarrement... Je ne saurais dire si c'est l'émotion d'être devenu le père de Lilou... ou si c'est parce que ces mots venaient d'une mégère ayant l’amabilité d'une porte de prison. Tandis que je rangeais les documents dans ma poche intérieure, je remerciais l'intendante et nous commencions à ressortir du bureau. Je profitais même d'un bref instant d'inattention pour lancer quelques Instant'mousse sur l'assise de son fauteuil. Ça lui fera tout drôle la prochaine fois qu'elle s’assiéra.
Lorsque nous ouvrîmes la porte, un torrent de mousse multicolore se déversait de l'escalier menant au dortoir. Le visage de l'intendante se déconfit en une fraction de seconde :
- MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE TOUTE CETTE MOUSSE ?????
Je la vis remonter légèrement sa robe pour ne pas qu'elle soit prise dans la mousse et monter les escalier rapidement. Je pense qu'il est bientôt temps de passer au final de notre plan...
- Mmmmhmmm... Bien... Je crois que tout est en règle. Toutes mes félicitations !
Vous êtes maintenant le parent de Lilou.
Ces mots résonnèrent en moi assez bizarrement... Je ne saurais dire si c'est l'émotion d'être devenu le père de Lilou... ou si c'est parce que ces mots venaient d'une mégère ayant l’amabilité d'une porte de prison. Tandis que je rangeais les documents dans ma poche intérieure, je remerciais l'intendante et nous commencions à ressortir du bureau. Je profitais même d'un bref instant d'inattention pour lancer quelques Instant'mousse sur l'assise de son fauteuil. Ça lui fera tout drôle la prochaine fois qu'elle s’assiéra.
Lorsque nous ouvrîmes la porte, un torrent de mousse multicolore se déversait de l'escalier menant au dortoir. Le visage de l'intendante se déconfit en une fraction de seconde :
- MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE TOUTE CETTE MOUSSE ?????
Je la vis remonter légèrement sa robe pour ne pas qu'elle soit prise dans la mousse et monter les escalier rapidement. Je pense qu'il est bientôt temps de passer au final de notre plan...
- Richye Erelm
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Re: Une adoption colorée
Dim 2 Juil - 19:54
Avec un tel regard je ne pouvais rien refuser à Lilou, je lui cédais mes munitions avec plaisir. J'étais moins heureux que les garnements osent lui balancer des instant'Mousse même si, elle l'avait un peu cherché. C'est pourquoi je me promis de leur faire un cadeau avant de partir.
D'ailleurs, pour le grand final, nous avions armé l'essentiel des enfants perdus et dans quelques minutes nous allions littéralement ensevelir le capitaine crochet. Ce serait mon cadeau à l'intendante. J'avais dit adieu à l'orphelinat des années auparavant et je revenais l'espace de quelques minutes pour me charger de lui apprendre que tout se paye.
Les enfants s'étaient dissimulés derrière les portes, dans les dortoirs et même dans les salles d'eau. Derrière une grosse commode disgracieuse, un petit garnement gloussait nerveusement.
Il y eut un cri d'alerte. Je décomptais sur mes doigts les secondes tandis que les talons de l'intendante claquaient dans l'escalier.
Elle apparue dans le couloir, figée dans sa rage. Elle ne voyait que la mousse dégoulinante sur les murs et les meubles.
-TIREZ !
Les Marques volèrent dans le couloir. Un concert de "Splash" et le cri outré de l'intendante comme grand final marquèrent le moment de la fuite éperdue.
J'appelais Lilou :
-Il faut filer !
Et je courais aussi vite que possible vers la seule porte de sortie qui ne soit pas couverte de mousse et de blob : le fenêtre.
Devant moi se dressait un arbre épais et digne de Northrives. Je sautais depuis le chambranle de la fenêtre. J'atterrissais dans les branches de l'arbre aussi gracieux qu'une balle de ping pong. Les branches retinrent ma chute mais je finis tout de même au pied de l'arbre après avoir dévalé un paquet de mètres.
Même sonné je cherchais ma comparse des yeux. J'espérais que Lilou réussirait à s'enfuir.
D'ailleurs, pour le grand final, nous avions armé l'essentiel des enfants perdus et dans quelques minutes nous allions littéralement ensevelir le capitaine crochet. Ce serait mon cadeau à l'intendante. J'avais dit adieu à l'orphelinat des années auparavant et je revenais l'espace de quelques minutes pour me charger de lui apprendre que tout se paye.
Les enfants s'étaient dissimulés derrière les portes, dans les dortoirs et même dans les salles d'eau. Derrière une grosse commode disgracieuse, un petit garnement gloussait nerveusement.
Il y eut un cri d'alerte. Je décomptais sur mes doigts les secondes tandis que les talons de l'intendante claquaient dans l'escalier.
Elle apparue dans le couloir, figée dans sa rage. Elle ne voyait que la mousse dégoulinante sur les murs et les meubles.
-TIREZ !
Les Marques volèrent dans le couloir. Un concert de "Splash" et le cri outré de l'intendante comme grand final marquèrent le moment de la fuite éperdue.
J'appelais Lilou :
-Il faut filer !
Et je courais aussi vite que possible vers la seule porte de sortie qui ne soit pas couverte de mousse et de blob : le fenêtre.
Devant moi se dressait un arbre épais et digne de Northrives. Je sautais depuis le chambranle de la fenêtre. J'atterrissais dans les branches de l'arbre aussi gracieux qu'une balle de ping pong. Les branches retinrent ma chute mais je finis tout de même au pied de l'arbre après avoir dévalé un paquet de mètres.
Même sonné je cherchais ma comparse des yeux. J'espérais que Lilou réussirait à s'enfuir.
- Kaïl
Re: Une adoption colorée
Dim 2 Juil - 21:47
Lilou observa le déclin de l’intendante d’un œil torve. Ce n’était pas du tout dans la nature de la fillette qui habituellement recherchait la parcelle de bonté (même minim) chez les gens qu’elle rencontrait. Mais cette mégère lui en avait fait bavé durant toutes ces années… Et donc elle le méritait… Ou peut être pas ?….
Plus tard pour les remords…
L’intendant empêtrée dans une substance gluante multicolore fut assaillit d’instant’Mousse, puis de projectiles en provenance de la cafétéria, dont les enfants s’étaient munie, emportés par leur euphorie, ils hurlaient et appelaient à la guerre.
Elle entendit bien l’appel de Kaïl, l’incitant à décamper, elle eut un instant d’hésitation, devaient-ils attendre Richye, ou sauve qui peut et on se retrouve après à la tour d’Elantra… ?
Elle escalada la fenêtre à la suite de son acolyte, et se jeta contre l’arbre, qu’elle enserra de toutes ses forces en fermant les yeux… ouf elle n’était pas tombée. Lilou descendit maladroitement le long du tronc, avec lenteur. Elle manqua de chuter à deux reprises, mais finit par arriver en bas, indemne. Enfin indemne, disons plutôt sans égratignures supplémentaires.
Elle leva la tête, par les fenêtres de l’établissement, d’apparence austère, la mousse colorée dégoulinait, donnant à la bâtisse des airs de centre de vacances, ou d’œuvre d’art contemporaine.
- C’est mieux comme ça non ?
Ses grands yeux verts se posèrent sur Kaïl, une étincelle de malice et d’amusement dansant au fond de ses pupilles. Il était temps de s’enfuir, elle prit sa main, et commença une course exaltée vers la tour d’Elantra. Son cœur battant à tous rompre, étais-ce dû à l’adrénaline… ?
- Lilou
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