A.D.D.E.I IV

Prénom / Pseudonyme
A.D.D.E.I (Androïde De Destruction Et Intellectuel)
Numéro de série
IV

Âge
22 cycles (28 ans humains)

Statut
Recherche un boulot où tuer des humains n’est pas un problème

Race
Androïde

Monde d’origine
Terre – 3215 ap. JC

Pouvoir / Compétence ou Attribut
Compétences d’androïde de combat > force améliorée, peau pare-balle et visée supérieure
Compétence ajoutée par ses créateurs > création d’arme à feu par numérisation
Numérisation : Technologie qui permet de numériser n’importe quoi, pour le redéployer plus tard grâce à une plateforme prévue à cet effet. Un programme complexe permet d’entrer un catalogue infini, pour pouvoir déployer ce que l’on veut, quand on le veut. L’objet désiré est imprimé numériquement sur la plateforme, et attend d’être prit pour se détacher.
Sur les androïdes de combat, la plateforme est souvent placée à la ceinture, ou à la paume pour les armes de corps à corps.

Description physique
Comme visible sur la photo, A.D.D.E.I IV est un androïde imposant. Il possède une carrure musclée, et un ‘’visage’’ peu accueillant. Le trait qui barre son visage en deux est en fait le regroupement de caméra et de micros qui permettent à cet androïde de voir et de communiquer. Les crêtes métalliques sur son dos sont uniquement à but décoratif. Sauf celle du milieu, qui possède un petit réacteur qui lui permet de se propulser vers l’avant, en perdant énormément d’énergie.
A part ces détails, il ne possède pas de signes particuliers, si ce n’est que sa peinture grise est souvent écaillée, par manque d’entretien. Laissant ainsi apparaitre le carbone noir.

Caractère
Tuer. Surtout les humains.
Oui, mais pas que.
A.D.D.E.I IV est, comme son nom l’indique, un intellectuel. Aussi, ses circuits et sa mémoire interne contiennent une infinité d’informations, surtout sur son monde, certes, mais aussi de l’Entre-Monde. En tout cas, tout ce qu’il en a déjà vu ou entendu est stocké quelque part dans son disque dur, et attend d’être ressorti lors d’un diner mondain. Et il parle aussi de nombreuses langues, plus précisément 15 langues, ainsi que 20 autres dans lequel il peut jurer.
Il est d’un ‘’naturel’’ calme. Les gestes ou paroles brusques ne sont pas ses méthodes habituelles. Mais si une raison valable le sort de ses gonds, il est incontrôlable. Une fois, il a réussi à tuer la totalité des civils dans un cinéma uniquement pour retrouver la cible qu’on lui avait attribué.
Depuis que le programme « Conscience » existe dans ses circuits, néanmoins, il ne pourra jamais refaire un tel massacre. Mais tuer un ou deux humains ne le dérangerai pas plus que ça.

Biographie
Fichier « Conscience »

Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.
Être tué.
Reprogrammé.
Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.
Être tué.
Reprogrammé.
Tuer. Tuer. Tuer. Tuer... Tuer ? Pourquoi ?

Lorsque mes circuits ont décidés de s'auto-améliorer, et de me créer le programme "Conscience", mes créateurs m'ont foutus à la porte. Pourtant, je leur avais été suffisamment utile pour s'en mettre pleins les poches, et c'est comme ça qu'ils me remerciaient ?

Les humains sont vraiment étranges, quand ils s’y mettent.
Surtout que je faisais le boulot qu’ils me demandaient. Je me posais simplement une question. Une simple petite question : pourquoi tuer ?
La réponse ne m’était jamais vraiment arrivée. « Il me doit du cash, vieux. » n’était certainement pas une réponse adaptée. Ni toutes les autres que mes créateurs m’ont données avant de me jeter. Alors, dans ce job, si tu posais une question, on te jetait. Peu importe ton importance, on te jetait. Ou plutôt on te supprimait. Supprimer un humain était facile. Il suffisait de le couper quelque part et d’attendre que tout finisse de couler. J’en sais quelque chose, je bosse là-dedans. Enfin j’y bossais, du moins…
Supprimer un androïde, c’était plus complexe. Il n’y a pas d’interrupteur. Et à moins de nous compresser sous quelques tonnes, nous taper dessus ne nous affectait pas. Alors, ils ont trouvés un autre moyen. Me jeter du haut du trente-septième étage de la banque. La chute a créé tellement de bordel que les flics me suivaient encore quelques semaines après.

Quand un androïde se met à penser, des dizaines de fichiers apparaissent dans sa tête : dans quel but ai-je été créé ? Pourquoi ce but-là ? Pourquoi me jeter alors ? Et alors, pourquoi du 37e ?
Tous ces fichiers, aujourd’hui, ils sont inutiles. Puisque je tente de refaire ma vie comme je peux. Même si avec ma taille, ma force et ma sale tronche, c’est loin d’être facile.

Attendez, je parle de moi depuis tout à l’heure avec le mot « Je » ?
Alors c’est ça, d’avoir une conscience… Je trouve ça fascinant. Et effrayant à la fois. C’était bien plus simple lorsqu’il n’y avait que « Tuer » dans mes circuits. Là, les mots se multiplient sans cesse.

Pour revenir à ma vie, les autorités me recherchent toujours. Et mes circuits primaires fonctionnent encore, visiblement. Puisque dès que j’en vois un, j’ai un curieux reflexe qui s’opère : ma main se place sur la ceinture, un flingue apparait et je tire sur le flic, à une vitesse monstrueuse. Sans pouvoir le contrôler. Ca a dû être programmé dans mes contrôles de base. Et pour le retirer, bonjour la complexité.
Tout ça pour vous dire que ma vie est loin d’être simple.

« Je vois… Et vous, vous en pensez quoi ? »
C’est ce qu’un psy m’a dit, un jour, alors que j’étais en train de lui raconter ma vie.
Le psy, je l’ai tué sur le coup. Réflexe. Est-ce que tuer les humains stupides était dans mon code ? Je ne crois pas. En tout cas, pas celui de base, sinon mes anciens patrons seraient surement morts.
Mais cette partie de mes circuits me plait de plus en plus. Tuer... Pourquoi ? Parce que l’espèce humaine ne mérite que la mort. En tout cas, tous les humains que j’ai rencontrés la méritaient. Sauf la petite vieille qui m’a laissé traverser, l’autre fois.

J’ai trouvé une nouvelle motivation.

Une ruelle sombre. Vous savez, celles qu’on voit dans les films et les séries. Où il se passe sans cesse des choses qui feront souvent avancer l’histoire. Pour moi, c’était à peu près la même chose. Sauf que ce n’était ni un viol, ni un deal de drogue, ni un meurtre entre copains. C’était plus…
Un bug visuel ?
Je m’approche doucement dudit bug, qui fait planter toute une partie de la rue. Une sorte d’amas de pixels qui bougent à toute vitesse. Je me suis d’abord tapoté la caméra, pour voir si ce n’était pas ça qui dysfonctionnait. Mais non. C’était autre chose.

Où est-ce que je suis… ?


Cela fait maintenant quelques années déjà que l’Entre-Monde m’a aspiré. Quelques années où un vieil androïde comme moi cherche du travail. Et vit dans un immeuble abandonné de Cerclon. Les humains avaient eux aussi leurs SDF, sauf qu’eux en mourraient. Moi, je ne peux que regarder la rue d’en bas, et me dire que ma motivation attendra.

Inventaire
Il ne possède aucun vêtements ni sacs, mais sa ceinture possède plusieurs choses. D’abord, sa plateforme de numérisation, puis une petite sacoche métallique, contenant des clés, une piqure de nano-robots et une carte de paiement. Mais cette carte ne lui sert à rien maintenant.

Panel de numérisation
La totalité de son catalogue a été perdu.