Protection rapprochée [suite]
Mar 17 Fév - 12:04
On avance vers la sortie de Tern. Mon esprit fait feu de tout bois. Je pense à la guerre qui s'annonce. Je pense à ma soeur. Je pense à ce type à qui j'ai démi la mâchoire y'a deux. Je pense à ce bar qui a brûlé dans les émeutes du mois dernier. Je pense à ma mère. Je pense à mon père.
Sang et larmes.
Incapable de calmer mes pensées, je fixe droit devant, marche sans dévier et écarte sans ménagement les Je-suis-un-cornichon qui ne veulent pas s'écarter. Et puis... Eva se met à parler. Je l'écoute. Sa voix me sert d'ancre le temps que la tempête passe. Elle me parle mais je suis incapable de lui répondre pour le moment. Et que puis-je dire d'ailleurs. Ce qu'elle me raconte est personnel et mes commentaires sont inutiles.
Sang et larmes.
Le seul moyen de coopérer... Accepter la bête en soi, sans devenir la bête... ce qu'elle fait écho en moi, plus qu'elle ne pourrait le croire. Elle arrive à me décrocher un sourire lorsqu'elle évoque les coudes de certains malappris. Je me reconnais plutôt bien dans cette attitude. Je me calme peu à peu. Je sais pas si c'est voulu, mais elle a réussi à m'apaiser.
Sang et larmes.
Je fais craquer ma nuque lorsqu'elle parle succintement de sa famille. Ce sentiment de manque, elle devrait le chérir et plus encore les bons souvenirs. C'est une bonne chose que sa famille lui manque. Mais comment lui expliquer cela ? Et puis vient le moment où mes lèvres bougent toutes seules.
- Y'a rien à dire. Je suis un Néphilim. Un être enclin à la violence et au meurtre. Pas de malédiction. Pas de salut.
Ma voix est sèche et agressive. Plus que je ne le veux, en tout cas. Mais pour être honnête c'est ce que je pense de moi. Quand j'ai regardé dans la miroir du sanctuaire... quand je regarde vraiment dans un miroir, je vois un monstre qu'il faut combattre. Ni plus, ni moins. Dans ces moments là, je ne me voile pas la face.
Un taxi ? Oui, c'est encore ce qu'il y a de mieux. Je sors mon portable et envoie un message à Cort'. J'arrête un taxi, ouvre la porte et laisse Eva grimper avant de m'y engouffrer à mon tour.
- Porte Sud.
Le chauffeur acquiesce et je ferme la vitre coulissante qui sépare l'habitacle avant de l'arrière. J'ai pas envie qu'un taxi se mêle de ma vie.
Je reprends, plus calme. Je veux qu'elle comprenne un peu mieux qui je suis.
- Chaque cellule de mon être réclame du sang. C'est quelque chose que je n'accepte pas, alors je nage à contre-courant. Seulement, parfois le courant est trop fort.
Je ne me dédouane de rien. Ce que je fais quand ma volonté lâche prise, quand ma conscience se retranche... cela reste justement de mon fait. Mais, je ne vois pas de meilleur moyen de le décrire.
- J'ai... Je n'était pas comme ça avant.
Je ne sais pas pourquoi je m'engage sur ce foutu terrain, mais puisque j'y suis, je ne vais pas y aller à moitié. Si elle ne veut pas entendre un mot de plus, elle n'a qu'à le dire.
- Le serment nous change.
Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de mon enfance, mais mis à part quelques bagarres je sais que j'étais un enfant ordinaire. La nuit de mes seize ans, tout mon monde a basculé. C'est un souvenir qui, lui, est toujours clair dans ma mémoire.
Sang et larmes.
Incapable de calmer mes pensées, je fixe droit devant, marche sans dévier et écarte sans ménagement les Je-suis-un-cornichon qui ne veulent pas s'écarter. Et puis... Eva se met à parler. Je l'écoute. Sa voix me sert d'ancre le temps que la tempête passe. Elle me parle mais je suis incapable de lui répondre pour le moment. Et que puis-je dire d'ailleurs. Ce qu'elle me raconte est personnel et mes commentaires sont inutiles.
Sang et larmes.
Le seul moyen de coopérer... Accepter la bête en soi, sans devenir la bête... ce qu'elle fait écho en moi, plus qu'elle ne pourrait le croire. Elle arrive à me décrocher un sourire lorsqu'elle évoque les coudes de certains malappris. Je me reconnais plutôt bien dans cette attitude. Je me calme peu à peu. Je sais pas si c'est voulu, mais elle a réussi à m'apaiser.
Sang et larmes.
Je fais craquer ma nuque lorsqu'elle parle succintement de sa famille. Ce sentiment de manque, elle devrait le chérir et plus encore les bons souvenirs. C'est une bonne chose que sa famille lui manque. Mais comment lui expliquer cela ? Et puis vient le moment où mes lèvres bougent toutes seules.
- Y'a rien à dire. Je suis un Néphilim. Un être enclin à la violence et au meurtre. Pas de malédiction. Pas de salut.
Ma voix est sèche et agressive. Plus que je ne le veux, en tout cas. Mais pour être honnête c'est ce que je pense de moi. Quand j'ai regardé dans la miroir du sanctuaire... quand je regarde vraiment dans un miroir, je vois un monstre qu'il faut combattre. Ni plus, ni moins. Dans ces moments là, je ne me voile pas la face.
Un taxi ? Oui, c'est encore ce qu'il y a de mieux. Je sors mon portable et envoie un message à Cort'. J'arrête un taxi, ouvre la porte et laisse Eva grimper avant de m'y engouffrer à mon tour.
- Porte Sud.
Le chauffeur acquiesce et je ferme la vitre coulissante qui sépare l'habitacle avant de l'arrière. J'ai pas envie qu'un taxi se mêle de ma vie.
Je reprends, plus calme. Je veux qu'elle comprenne un peu mieux qui je suis.
- Chaque cellule de mon être réclame du sang. C'est quelque chose que je n'accepte pas, alors je nage à contre-courant. Seulement, parfois le courant est trop fort.
Je ne me dédouane de rien. Ce que je fais quand ma volonté lâche prise, quand ma conscience se retranche... cela reste justement de mon fait. Mais, je ne vois pas de meilleur moyen de le décrire.
- J'ai... Je n'était pas comme ça avant.
Je ne sais pas pourquoi je m'engage sur ce foutu terrain, mais puisque j'y suis, je ne vais pas y aller à moitié. Si elle ne veut pas entendre un mot de plus, elle n'a qu'à le dire.
- Le serment nous change.
Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de mon enfance, mais mis à part quelques bagarres je sais que j'étais un enfant ordinaire. La nuit de mes seize ans, tout mon monde a basculé. C'est un souvenir qui, lui, est toujours clair dans ma mémoire.
- Augure
- Maitre du Miroir
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Re: Protection rapprochée [suite]
Mar 17 Fév - 16:04
La vache ! J'oubliais dans les sous-sols tempérés des fumerolles que nous étions en plein hiver. Le temps de siffler un taxi, je croisais les bras et tentais vainement de dissimuler les tremblements de mes épaules. Un petit nuage de fumée blanche s'échappait de mon nez et de ma bouche.
Je sursaute quand il parle, je m'attendais à ce qu'il m'envoie balader, qu'il me demande de me taire ou bien simplement d'aller voir ailleurs si l'herbe n'était pas plus verte. A l'entendre parler, ses confidences n'étaient pas coordonnées au ton qu'il employait. Bien que parler de violence et de meurtre se prête finalement assez bien à toute cette agressivité.
J'aurais dit qu'il crachait hors de lui tout le mal qu'il en pensait. Pour mieux le recevoir en pleine figure ou bien l'éloigner le temps de souffler un peu.
J'entrais dans le taxi sans attendre et je trouvais sur le visage de notre chauffeur un petit air contrarié. J'allais salir ses sièges...
Une fois installée, je frottais mes épaules pour apaiser mes tremblements.
Un regard pour Augure, pour la mallette, il continue de se confier. J'appréciais qu'il se montre plus calme tout à coup. Je ne fais pas la bêtise de lui sourire. Cela me rassure qu'il retrouve ses esprits. Pendant quelques instants en sous-sol j'ai cru que je terminerai cette mission seule.
La dernière chose dont j'ai envie : qu'il perde le contrôle à nouveau. Encore moins par ma faute !
Non pas que j'en ai peur. Je suis déjà morte une fois, après tout. Mais de là à devenir la cause d'une folie... Quelques minutes auparavant je lui expliquais à quel point la vision du monde de Carine me dégoûtait. Je n'allais pas lui imposer ça par manque de prudence.
Evidemment, à l'entendre, personne ne peut l'aider. Je ne souhaite pas faire preuve de pitié ou de compassion, il me détesterait pour ça et certainement que moi aussi. Carine approuve, il écoute distraitement Augure parler comme si tous les deux partageaient un même poids. La différence étant que Carine adore littéralement sentir ses crocs percer la chair de ses proies. Heureusement qu'il fait froid, le frisson qui me parcoure quand le loup ose me renvoyer quelques images de mon propre corps en morceaux m'ôte tout envie de discuter avec l'animal.
-Si ça peut t'aider à penser un peu moins de mal de toi, sache que je ne te prends pas pour un monstre ou un meurtrier. En réalité, je t'aime bien. Tu ne te rends pas compte que tu agis comme quelqu'un de bien... A ta façon.
Certes, ce n'est pas forcément ce qu'il a envie d'entendre.
-Sans toi, peut-être que beaucoup de gens seraient morts aujourd'hui. Je ne parle pas seulement de la prison des arcturiens encore en bon état.
Avant qu'il ose interrompre ce petit éloge :
-Tu ne peux pas me contredire là-dessus ! Je te rappelle que je suis la bibliothécaire, j'ai ton tableau de chasse épinglé au mur derrière mon bureau. Je t'en enverrai une copie avec mes commentaires si cela peut te le prouver.
Et puis...
-Enfin, si ça peut te convaincre que tu n'es pas encore totalement irrécupérable -et donc bon nageur...
Un truc me chiffonne tout de même, je fronce les sourcils quand j'en viens à la question qui intéresse ma curiosité :
-Qu'as-tu obtenu en échange de ton serment ?
J'espère que cela valait le coup, assez pour qu'il ne regrette pas à chaque seconde d'avoir sacrifié son existence en vain.
Je sursaute quand il parle, je m'attendais à ce qu'il m'envoie balader, qu'il me demande de me taire ou bien simplement d'aller voir ailleurs si l'herbe n'était pas plus verte. A l'entendre parler, ses confidences n'étaient pas coordonnées au ton qu'il employait. Bien que parler de violence et de meurtre se prête finalement assez bien à toute cette agressivité.
J'aurais dit qu'il crachait hors de lui tout le mal qu'il en pensait. Pour mieux le recevoir en pleine figure ou bien l'éloigner le temps de souffler un peu.
J'entrais dans le taxi sans attendre et je trouvais sur le visage de notre chauffeur un petit air contrarié. J'allais salir ses sièges...
Une fois installée, je frottais mes épaules pour apaiser mes tremblements.
Un regard pour Augure, pour la mallette, il continue de se confier. J'appréciais qu'il se montre plus calme tout à coup. Je ne fais pas la bêtise de lui sourire. Cela me rassure qu'il retrouve ses esprits. Pendant quelques instants en sous-sol j'ai cru que je terminerai cette mission seule.
La dernière chose dont j'ai envie : qu'il perde le contrôle à nouveau. Encore moins par ma faute !
Non pas que j'en ai peur. Je suis déjà morte une fois, après tout. Mais de là à devenir la cause d'une folie... Quelques minutes auparavant je lui expliquais à quel point la vision du monde de Carine me dégoûtait. Je n'allais pas lui imposer ça par manque de prudence.
Evidemment, à l'entendre, personne ne peut l'aider. Je ne souhaite pas faire preuve de pitié ou de compassion, il me détesterait pour ça et certainement que moi aussi. Carine approuve, il écoute distraitement Augure parler comme si tous les deux partageaient un même poids. La différence étant que Carine adore littéralement sentir ses crocs percer la chair de ses proies. Heureusement qu'il fait froid, le frisson qui me parcoure quand le loup ose me renvoyer quelques images de mon propre corps en morceaux m'ôte tout envie de discuter avec l'animal.
-Si ça peut t'aider à penser un peu moins de mal de toi, sache que je ne te prends pas pour un monstre ou un meurtrier. En réalité, je t'aime bien. Tu ne te rends pas compte que tu agis comme quelqu'un de bien... A ta façon.
Certes, ce n'est pas forcément ce qu'il a envie d'entendre.
-Sans toi, peut-être que beaucoup de gens seraient morts aujourd'hui. Je ne parle pas seulement de la prison des arcturiens encore en bon état.
Avant qu'il ose interrompre ce petit éloge :
-Tu ne peux pas me contredire là-dessus ! Je te rappelle que je suis la bibliothécaire, j'ai ton tableau de chasse épinglé au mur derrière mon bureau. Je t'en enverrai une copie avec mes commentaires si cela peut te le prouver.
Et puis...
-Enfin, si ça peut te convaincre que tu n'es pas encore totalement irrécupérable -et donc bon nageur...
Un truc me chiffonne tout de même, je fronce les sourcils quand j'en viens à la question qui intéresse ma curiosité :
-Qu'as-tu obtenu en échange de ton serment ?
J'espère que cela valait le coup, assez pour qu'il ne regrette pas à chaque seconde d'avoir sacrifié son existence en vain.
- Eva Carine
- Bibliothécaire
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Re: Protection rapprochée [suite]
Jeu 19 Fév - 15:26
Quelqu'un de bien ?! C'est à cent lieues de ce que je pense de moi. Il y a quelques années, j'avais trouvé un remède contre le dégôut. Mais même ça ne m'est pas accordé. Mon corps élimine l'alcool bien trop vite. Et puis j'ai rencontré Cortovar. Depuis j'ai adopté sa vision du monde. Le mal, le bien sont des notions superflues. Mes choix dirigent mes actes et le bien ou le mal qui en résultent sont des conséquences. Rien de plus. Il s'agit de les assumer, un point c'est tout. Cet état d'esprit m'a fait sortir la tête de l'eau et remis en piste.
Sang et lamres.
Elle persiste et signe, en invoquant les missions que j'ai rempli. Je la sais sincère et ça me trouble. J'ai jamais entendu quelqu'un parler de moi en ces termes. Je regarde Eva lorsqu'elle reprend l'image du nageur. Peut-être est-elle la mieux placée pour comprendre ce que ça représente. Je me demande si elle reste consciente quand c'est Carine qui prend le dessus. Si c'est le cas, son sort est peut-être pire que le mien.
Sang et larmes.
Qu'ai-je obtenu ? Elle se méprend sur la nature du serment que j'ai prêté à mon père.
- Le droit, chaque année d'être possédé par mon père un mois durant. D'être relégué au rang de marionnette. De voir, d'entendre, de sentir et de ressentir un autre jouir de mon corps. Le devoir d'obéir à chaque fois qu'il ordonne. Et crois-moi, mon père a plus qu'abuser de ses privilèges pour assouvir ses passions sordides.
C'est la vérité la plus crue comme me l'a servie mon père la nuit de mes 16 ans. Dans mon monde un ange ne peut mentir. Il me l'a présenter tel quel et j'ai bien entendu j'ai refusé. Trois jours de torture n'y ont rien changé. Lorsqu'il m'a laissé partir, j'étais terrorisé et j'ai fui. Je n'ai pas arrêté de fuir pendant onze foutues années. Mais peu importe où j'allais, il me retrouvait et ceux qui me connaissaient mourraient les uns après les autres. Et quand mon père en a eu marre de jouer, il a menacé de tuer ma mère. C'est comme ça qu'il m'a arraché ce serment d'allégeance. Ce sont ces années et toutes les possessions qui ont suivies qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
- ça et le fait que je ne vieilli plus depuis le jour du serment. C'est peut-être le seul avantage.
Il ne faudrait pas que le foutu vaisseau de monseigneur l'emplumé se détériore ! Pas grave, s'il voit vieillir et crever tous ceux qui l'entoure. Un bon moyen de faire en sorte que les nephils trainent ensembles. Un jour, une guerre éclatera entre les deux camps et j'espère que ces foutus anges déchus en prendront plein les dents.
- Ceci dit, refuser d'obéir... c'est mourir. Je pense que je me serais rebeller, s'il n'avait pas lié la vie de ma mère à mon serment. Une prise d'otage pour mieux me réduire en esclavage.
Sang et larmes.
- Quitter ta prison dorée n'était pas une faute. Il n'y a qu'un dieu pour y voir un pêché.
Je pense ce que je dis. Elle n'a pas à se sentir coupable. La malédiction de Lu'faol n'a rien à voir avec la punition d'un pêché. Elle ressemble beaucoup plus à une démonstration mégalo de son pouvoir. A défaut d'être aimé, on se fait craindre. Il y en a toujours pour être sensible à l'un ou à l'autre.
- Qu'est-ce que tu as pensé de moi, la première fois que j'ai mis les coudes sur ton comptoir ?
Je suis curieux de savoir et j'ai pas envie de me pencher plus sur des sujets aussi lourds et... il faut bien l'admettre : douloureux.
Sang et lamres.
Elle persiste et signe, en invoquant les missions que j'ai rempli. Je la sais sincère et ça me trouble. J'ai jamais entendu quelqu'un parler de moi en ces termes. Je regarde Eva lorsqu'elle reprend l'image du nageur. Peut-être est-elle la mieux placée pour comprendre ce que ça représente. Je me demande si elle reste consciente quand c'est Carine qui prend le dessus. Si c'est le cas, son sort est peut-être pire que le mien.
Sang et larmes.
Qu'ai-je obtenu ? Elle se méprend sur la nature du serment que j'ai prêté à mon père.
- Le droit, chaque année d'être possédé par mon père un mois durant. D'être relégué au rang de marionnette. De voir, d'entendre, de sentir et de ressentir un autre jouir de mon corps. Le devoir d'obéir à chaque fois qu'il ordonne. Et crois-moi, mon père a plus qu'abuser de ses privilèges pour assouvir ses passions sordides.
C'est la vérité la plus crue comme me l'a servie mon père la nuit de mes 16 ans. Dans mon monde un ange ne peut mentir. Il me l'a présenter tel quel et j'ai bien entendu j'ai refusé. Trois jours de torture n'y ont rien changé. Lorsqu'il m'a laissé partir, j'étais terrorisé et j'ai fui. Je n'ai pas arrêté de fuir pendant onze foutues années. Mais peu importe où j'allais, il me retrouvait et ceux qui me connaissaient mourraient les uns après les autres. Et quand mon père en a eu marre de jouer, il a menacé de tuer ma mère. C'est comme ça qu'il m'a arraché ce serment d'allégeance. Ce sont ces années et toutes les possessions qui ont suivies qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
- ça et le fait que je ne vieilli plus depuis le jour du serment. C'est peut-être le seul avantage.
Il ne faudrait pas que le foutu vaisseau de monseigneur l'emplumé se détériore ! Pas grave, s'il voit vieillir et crever tous ceux qui l'entoure. Un bon moyen de faire en sorte que les nephils trainent ensembles. Un jour, une guerre éclatera entre les deux camps et j'espère que ces foutus anges déchus en prendront plein les dents.
- Ceci dit, refuser d'obéir... c'est mourir. Je pense que je me serais rebeller, s'il n'avait pas lié la vie de ma mère à mon serment. Une prise d'otage pour mieux me réduire en esclavage.
Sang et larmes.
- Quitter ta prison dorée n'était pas une faute. Il n'y a qu'un dieu pour y voir un pêché.
Je pense ce que je dis. Elle n'a pas à se sentir coupable. La malédiction de Lu'faol n'a rien à voir avec la punition d'un pêché. Elle ressemble beaucoup plus à une démonstration mégalo de son pouvoir. A défaut d'être aimé, on se fait craindre. Il y en a toujours pour être sensible à l'un ou à l'autre.
- Qu'est-ce que tu as pensé de moi, la première fois que j'ai mis les coudes sur ton comptoir ?
Je suis curieux de savoir et j'ai pas envie de me pencher plus sur des sujets aussi lourds et... il faut bien l'admettre : douloureux.
- Augure
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Re: Protection rapprochée [suite]
Dim 22 Fév - 2:42
Après quelques secondes de silence, je sais que ma question n’aurait pas dû sortir de ma bouche. Qui voudrait marchander pour obtenir un sort pareil ? Je le regarde parler de sa « situation » à défaut d’un mot plus adapté.
-Donc tu cherches ta mère et ton père…
Quel genre de père obligerait son fils à devoir choisir entre la vie de sa mère et la sienne ?
Il n’y a pas de mot pour le décrire lui non-plus. Je connais bien quelques insultes qui lui iraient comme un gant, mais aucune d’elle ne serait assez proche de la vérité pour mériter que je m’écorche la bouche à les prononcer.
Je baisse les yeux sur mes mains, poings fermés sur mes genoux.
Le taxi avance à un rythme saccadé au travers des rues parsemées de feu tricolores et de piétons. Je regarde par la vitre le ciel encombré. Il fait chaud dans l’habitacle, on s’y sentirait en sécurité. A tel point que mes paupières me paraissent lourdes.
Il m’interpelle en parlant de péché et puis… Il a l’art de souffler le froid et de m’arracher un sourire la seconde qui suit. Ce type est une énigme ambulante.
Je constate avec plaisir que Carine s’est retiré. Les combats étant terminés, il s’ennuie à mourir.
-La première fois remonte à un moment !
Je fouillais ma mémoire sans trouver le moment exact où cette impression s’était imposée. Il avait fait ses premiers pas dans ma tour avec une Nini déchainée, les seconds avec Louvia, qu’il a tenté d’escroquer, les troisièmes avec l’envie de tâter de l’arcturien. Passer d’une mission de chasse au dodos à un arcturien… Si ça ce n’est pas une belle réorientation de carrière !
-Tu étais arrogant et enclin à trouver un bon moyen d’obtenir des pims, peu importe comment.
Je fais mine de l’observer avec attention.
-Tu n’as pas trop changé ces dernières années, le même qu’avant. Toujours aussi sûr de toi et de ce que tu veux.
Je le dis accompagné d’un sourire moqueur.
-Heureusement, ce n’était qu’une première impression ! Sinon, je ne t’aurais jamais suivi dans une chasse en montagne.
Cette promenade en montagne a au moins eu le mérite de défouler le loup. L’animal se trouvait fatigué maintenant qu’il s’était les dents. Au mieux il signalait sa présence par quelques ronds de fumées censés me dire qu’il avait faim.
-Donc tu cherches ta mère et ton père…
Quel genre de père obligerait son fils à devoir choisir entre la vie de sa mère et la sienne ?
Il n’y a pas de mot pour le décrire lui non-plus. Je connais bien quelques insultes qui lui iraient comme un gant, mais aucune d’elle ne serait assez proche de la vérité pour mériter que je m’écorche la bouche à les prononcer.
Je baisse les yeux sur mes mains, poings fermés sur mes genoux.
Le taxi avance à un rythme saccadé au travers des rues parsemées de feu tricolores et de piétons. Je regarde par la vitre le ciel encombré. Il fait chaud dans l’habitacle, on s’y sentirait en sécurité. A tel point que mes paupières me paraissent lourdes.
Il m’interpelle en parlant de péché et puis… Il a l’art de souffler le froid et de m’arracher un sourire la seconde qui suit. Ce type est une énigme ambulante.
Je constate avec plaisir que Carine s’est retiré. Les combats étant terminés, il s’ennuie à mourir.
-La première fois remonte à un moment !
Je fouillais ma mémoire sans trouver le moment exact où cette impression s’était imposée. Il avait fait ses premiers pas dans ma tour avec une Nini déchainée, les seconds avec Louvia, qu’il a tenté d’escroquer, les troisièmes avec l’envie de tâter de l’arcturien. Passer d’une mission de chasse au dodos à un arcturien… Si ça ce n’est pas une belle réorientation de carrière !
-Tu étais arrogant et enclin à trouver un bon moyen d’obtenir des pims, peu importe comment.
Je fais mine de l’observer avec attention.
-Tu n’as pas trop changé ces dernières années, le même qu’avant. Toujours aussi sûr de toi et de ce que tu veux.
Je le dis accompagné d’un sourire moqueur.
-Heureusement, ce n’était qu’une première impression ! Sinon, je ne t’aurais jamais suivi dans une chasse en montagne.
Cette promenade en montagne a au moins eu le mérite de défouler le loup. L’animal se trouvait fatigué maintenant qu’il s’était les dents. Au mieux il signalait sa présence par quelques ronds de fumées censés me dire qu’il avait faim.
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Re: Protection rapprochée [suite]
Mer 25 Fév - 11:20
En effet mes premiers pas dans la tour du savoir semblent remonter à une vie. J'ai du mal à m'en souvenir moi-même. Il faut dire que j'ai fait le tri. Garder trop de souvenirs du truc appelé Nini m'aurait rendu dingue. Cette foutue boîte de conserve nous serait bien utile en ce moment. Je suis sûr qu'elle pourrait saouler toute l'armée de Pyrapolis sans exception et les faire rentrer chez eux pour ne plus avoir à la supporter.
Sang et larmes.
Arrogant... Je ne fais confiance à personne et je ne respecte que ceux qui m'ont prouvé qu'ils sont dignes de mon respect ou de ma confiance. Je ne crois pas les mots d'un inconnu, mais je juge ses actes, ses capacités... Si c'est cela être arrogant, alors je le suis toujours et c'est pas prêt de changer.
En ce qui concerne l'argent je ne suis pas quelqu'un d'avide, mais il faut des PIMS pour s'équiper et ce que j'ai amassé, j'en aurait très bientôt l'usage. Eva a cependant raison sur un point. Je suis sûr de moi et je ne doute pas de ce que je veux. C'est l'avantage d'avoir un but et de tout faire pour le réaliser. Il n'y a pas de place au doute et s'il parvient, il ne doit pas paraître.
- Assume tes choix, bons ou mauvais.
Je m'aperçois trop tard que la bibliothécaire se fou de moi. Enfin c'est quoi ce foutu sourire ?! Ou alors elle fait de l'humour. J'en sais foutrement rien, mais peu importe. Elle a l'air plus sereine en tout cas. Je sais pas pourquoi elle est venue avec moi, mais ça n'a rien à voir avec ma provocation. Elle a bien trop de caractère pour ça. Et vu ce qu'elle pensait de moi au départ, j'ai du mal à cerner ce qui l'a fait changer d'avis.
- Qu'est-ce qui t'a décidé à venir alors ?
Le taxi approche de Cerclon. Il lui faut encore une dizaine de minutes pour nous déposer à la porte sud. Je le paye et il reprend la route. Pour nous direction la zone du dehors. A une dizaine de mètres de la route qui se perd dans les plaines, se trouve le Scimitar. Certains l'ont traité de poubelle volante... et ont volé dans les poubelles. Cet engin mérite le respect. Il n'est pas de premier âge et je passe parfois encore des heures à le retaper, mais il en a dans le ventre. Devant mon engin, se trouve un milicien de Tchen. Lorsqu'il nous aperçois, il se porte à ma hauteur.
- Monsieur Han n'a pu rester, il vous fait savoir que ce que vous avez demandé se trouve dans la soute.
Un salut presque militaire et le démon s'envole. J'ai bien fait de mettre un grand coup de balais dans la milice de mon miroir. Les types qui la composent sont compétents et dur à la tâche. Les oisifs et les tire-au-flancs ont été remercier bien proprement.
Sang et larmes.
Je me présente à l'avant de l'aircraft et ouvre la sonte. La rampe descend lentement et quelques grincements me rappelle qu'il faut que je graisse les pistons. A l'intérieur, un paquet traine sur une caisse. Il contient les fringues propres pour Eva que j'ai demandé à Cort dans mon message. Connaissant le turien, elles sont à la bonne taille. Il y a également un long manteau d'hiver. J'attends que la bibliothécaire me rejoigne.
- Je te laisse te changer. Quand tu auras fini, y'a une échelle sur le côté à l'extérieur qui t'emmènera au cockpit.
Je m'en vais et me téléporte dans le cokpit avant. Je pompe trois ou quatre fois sur le démarreur et engage les moteurs. L'engin démarre en tremblant. On sera à Ing en un rien de temps. J'en ai foutrement ma claque de crapahuter partout.
Sang et larmes.
Arrogant... Je ne fais confiance à personne et je ne respecte que ceux qui m'ont prouvé qu'ils sont dignes de mon respect ou de ma confiance. Je ne crois pas les mots d'un inconnu, mais je juge ses actes, ses capacités... Si c'est cela être arrogant, alors je le suis toujours et c'est pas prêt de changer.
En ce qui concerne l'argent je ne suis pas quelqu'un d'avide, mais il faut des PIMS pour s'équiper et ce que j'ai amassé, j'en aurait très bientôt l'usage. Eva a cependant raison sur un point. Je suis sûr de moi et je ne doute pas de ce que je veux. C'est l'avantage d'avoir un but et de tout faire pour le réaliser. Il n'y a pas de place au doute et s'il parvient, il ne doit pas paraître.
- Assume tes choix, bons ou mauvais.
Je m'aperçois trop tard que la bibliothécaire se fou de moi. Enfin c'est quoi ce foutu sourire ?! Ou alors elle fait de l'humour. J'en sais foutrement rien, mais peu importe. Elle a l'air plus sereine en tout cas. Je sais pas pourquoi elle est venue avec moi, mais ça n'a rien à voir avec ma provocation. Elle a bien trop de caractère pour ça. Et vu ce qu'elle pensait de moi au départ, j'ai du mal à cerner ce qui l'a fait changer d'avis.
- Qu'est-ce qui t'a décidé à venir alors ?
Le taxi approche de Cerclon. Il lui faut encore une dizaine de minutes pour nous déposer à la porte sud. Je le paye et il reprend la route. Pour nous direction la zone du dehors. A une dizaine de mètres de la route qui se perd dans les plaines, se trouve le Scimitar. Certains l'ont traité de poubelle volante... et ont volé dans les poubelles. Cet engin mérite le respect. Il n'est pas de premier âge et je passe parfois encore des heures à le retaper, mais il en a dans le ventre. Devant mon engin, se trouve un milicien de Tchen. Lorsqu'il nous aperçois, il se porte à ma hauteur.
- Monsieur Han n'a pu rester, il vous fait savoir que ce que vous avez demandé se trouve dans la soute.
Un salut presque militaire et le démon s'envole. J'ai bien fait de mettre un grand coup de balais dans la milice de mon miroir. Les types qui la composent sont compétents et dur à la tâche. Les oisifs et les tire-au-flancs ont été remercier bien proprement.
Sang et larmes.
Je me présente à l'avant de l'aircraft et ouvre la sonte. La rampe descend lentement et quelques grincements me rappelle qu'il faut que je graisse les pistons. A l'intérieur, un paquet traine sur une caisse. Il contient les fringues propres pour Eva que j'ai demandé à Cort dans mon message. Connaissant le turien, elles sont à la bonne taille. Il y a également un long manteau d'hiver. J'attends que la bibliothécaire me rejoigne.
- Je te laisse te changer. Quand tu auras fini, y'a une échelle sur le côté à l'extérieur qui t'emmènera au cockpit.
Je m'en vais et me téléporte dans le cokpit avant. Je pompe trois ou quatre fois sur le démarreur et engage les moteurs. L'engin démarre en tremblant. On sera à Ing en un rien de temps. J'en ai foutrement ma claque de crapahuter partout.
- Spoiler:
- Je mettrais en forme ce soir.
- Augure
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Re: Protection rapprochée [suite]
Jeu 26 Fév - 16:47
- Spoiler:
- Je me suis dit qu'on ouvrirait directement dans le temple quand on aura terminé le voyage
On dirait que sa mauvaise humeur commence à déteindre sur moi. Que veut-il m’entendre dire exactement ? La question que j’entends en écho est-elle voulue ou bien a-t-il seulement envie de parler pour parler ?
Une pointe d’agacement dans la voix et peut-être d’un peu d’ironie :
-Je me suis décidée à venir justement parce que tu sais ce que tu veux et ce que tu peux avoir. Je n’aurais pas risqué ma peau si je n’étais pas certaine que tu étais digne d’une mission comme celle-là.
Carine ajoute secrètement un "digne de toi". Ce à quoi je ne peux rien répondre. Je ne vais pas crapahuter dans la brousse avec un n'importe qui. De toute manière, j'avais raison de venir.
Il était assez téméraire pour y aller seul. Vu le nombre de participants à notre petite sauterie, il aurait sûrement été face à quelques difficultés. J’ai donc bien fait de l’accompagner. C’est sur cette note que je le suivais dans Cerclon à la recherche de notre prochain taxi.
Quelques minutes plus tard je regrettais d’avoir répondu sans y mettre plus de forme et moins d’auto-protection…
Un sac et des changes à ma taille attendaient là.
Quand je dis que ce type est un mélange entre un blizzard et une canicule, je trouve que je suis encore très gentille sur les qualificatifs. Un coup je me sens acculée et obligée de lui rappeler mon bon caractère, une minute plus tard je me rends compte qu’il a eu la présence de prévoir un peu de confort pour son invité.
Malgré nos confidences Augure est une énigme irrésolue qui me grincer des dents autant que les portes de son vaisseau.
Et quelle étrange machine !
Je me déshabille pas mécontente d’avoir enfin pu abandonner mes vêtements tâchés. Rien ne remplacera une douche cependant je tentais tant bien que mal de retirer une partie de ce qui maculait mes cheveux. Mes mains étaient un mélange de désinfectant séché et de reste de cendre.
A les regarder dans la lumière artificielle il me démange de les frotter jusqu’à un retour de ma couleur de peau normale.
Depuis quand n’avais-je pas mis les mains dans la terre comme ça ? Depuis un vague souvenir de champs luxuriants et de soleil déclinant.
Au lavabo je me lave patiemment, mes mains tremblent sous l’eau et l’eau glace mon visage. Voilà qui fait du bien et me réveille.
Je m’habille, enfile le manteau et le boutonne avant de grimper dans le cockpit.
-Merci pour les vêtements, dis-je en m’installant.
Nous sommes au-dessus de la forêt Ing, des masses d’un vert soutenu s’étendent à perte de vue sous le Scimitar. Un essaim d’oiseaux s’élève de la canopé et disparait. Vers l’ouest, le soleil perd de l’altitude. Quelle heure est-il exactement ? J’étouffe un baillement.
Je ne suis pas si bien réveillée que ça…
-Quand arriverons-nous ?
Donc nous gagnons le temple du dieu dragon. Le prêtre pourrait nous aider, ou pas. Le tout était d’en avoir le cœur net rapidement. Ces bombes ne vont pas nous suivre éternellement…
- Eva Carine
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Re: Protection rapprochée [suite]
Lun 2 Mar - 20:01
Elle s'installe et puisque je l'entends me remercier, j'imagine qu'elle s'est muni du casque. Sans eux pas la peine d'essayer de parler pendant le vol. J'ai pas encore eu le temps de totalement insonoriser les cabines.
- Ils sont à toi maintenant.
Je saisit le manche et tire doucement dessus. Le Scimitar tremble un instant et puis s'élève. J'active les inhibiteurs inertiels et les compensateurs. Je vérifie les stabilisateurs et la propulsion principale. Je rentre notre cap et allume l'affichage tête haute. Enfin, je pousse la manette des gaz et l'aircraft atteint sa vitesse maximale en une vingtaine de secondes. L'accélération se sent à peine à l'intérieur et les moteurs n'emplissent pas trop les cockpit de leur crépitements.
- Nous y serons dans une heure environ. Repose-toi.
Je la sens tendue, à l'humeur changeante. Il faut dire que la journée commence à être longue. Si elle veut prendre un peu de repos, c'est le moment. Elle n'a de toute façon plus envie de discuter. Elle me l'a clairement fait comprendre tout à l'heure. Et pourtant... maintenant que je suis calmé, ma curiosité se manifeste à nouveau.
Pourtant pendant près de 40 minutes je garde le silence. J'estime qu'elle a bien mérité un peu de calme et de solitude. Ou bien c'est peut-être moi qui en ai besoin. Je suis pas un animal social et pour une fois que la voix est rassasiée je goûte un peu de tranquillité. Enfin c'est vite dit, parce que je n'arrête pas de penser à ma soeur, ma mère et mon enf**ré de père ! Je réfléchi à tous les scénarios possibles. Je sélectionne mentalement des candidats potentiels pour venir avec moi. Avoir des jokers en main sera essentiel. Et puis lorsque j'en ai ma claque de me triturer le crâne...
- Comment c'était, tes premiers pas dans la capitale ?
J'ai envie d'en savoir plus sur sa famille, mais son air dans le taxi tout à l'heure lorsqu'elle a évoqué le sujet me dissuade de le faire. Je me fou totalement de la façon dont elle a passé la faille. Un coup du dieu-loup sans doute. Bref, j'aimerai la connaître mieux et c'est une événement rare. Les gens qui m'intriguent, qui m'intéressent se font rares et c'est très bien comme ça.
- Ils sont à toi maintenant.
Je saisit le manche et tire doucement dessus. Le Scimitar tremble un instant et puis s'élève. J'active les inhibiteurs inertiels et les compensateurs. Je vérifie les stabilisateurs et la propulsion principale. Je rentre notre cap et allume l'affichage tête haute. Enfin, je pousse la manette des gaz et l'aircraft atteint sa vitesse maximale en une vingtaine de secondes. L'accélération se sent à peine à l'intérieur et les moteurs n'emplissent pas trop les cockpit de leur crépitements.
- Nous y serons dans une heure environ. Repose-toi.
Je la sens tendue, à l'humeur changeante. Il faut dire que la journée commence à être longue. Si elle veut prendre un peu de repos, c'est le moment. Elle n'a de toute façon plus envie de discuter. Elle me l'a clairement fait comprendre tout à l'heure. Et pourtant... maintenant que je suis calmé, ma curiosité se manifeste à nouveau.
Pourtant pendant près de 40 minutes je garde le silence. J'estime qu'elle a bien mérité un peu de calme et de solitude. Ou bien c'est peut-être moi qui en ai besoin. Je suis pas un animal social et pour une fois que la voix est rassasiée je goûte un peu de tranquillité. Enfin c'est vite dit, parce que je n'arrête pas de penser à ma soeur, ma mère et mon enf**ré de père ! Je réfléchi à tous les scénarios possibles. Je sélectionne mentalement des candidats potentiels pour venir avec moi. Avoir des jokers en main sera essentiel. Et puis lorsque j'en ai ma claque de me triturer le crâne...
- Comment c'était, tes premiers pas dans la capitale ?
J'ai envie d'en savoir plus sur sa famille, mais son air dans le taxi tout à l'heure lorsqu'elle a évoqué le sujet me dissuade de le faire. Je me fou totalement de la façon dont elle a passé la faille. Un coup du dieu-loup sans doute. Bref, j'aimerai la connaître mieux et c'est une événement rare. Les gens qui m'intriguent, qui m'intéressent se font rares et c'est très bien comme ça.
- Spoiler:
- Désolé pour le temps de réponse. -_- et si tu veux, tu peux directement ouvrir la suite au temple. Est-ce que Karan a été prévenu qu'on débarque chez lui avec des bombes ?
- Augure
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