Le Prêtre, le Banquet des Fous et les briseurs d'illusions (?)
Mar 8 Juil - 15:52
On était enfin téléporté à la ville de Main’l, la ville désertique qui flottait dans les airs. C’était étrangement tous ce que j’imaginais : un peuple habillés de châles blancs, des commerçants à chaque coin de rue qui hurlaient leurs promotions du moment, des odeurs et des saveurs exotiques qu’on pouvait sentir à des kilomètres à la ronde, une couleur flamboyant des flammes, reflété par le sable et l’eau claire de la fontaine … La fontaine ?
… Attendez une minute, une fontaine ? Comment est-ce possible ?! Dans une ville désertique ? Je me disais que les environs n’était pas assez chaud pour être une ville désertique, je comprenais maintenant pourquoi ! Mais avec quel genre de mécanisme ils peuvent avoir une fontaine ? Encore si ce n’était qu’un puit ou un truc dans le style, ça reste plausible, mais là c’est carrément absurde !
- C’est une charmante ville, mais … heu … regardez, il y a une fontaine …
J’allai en direction de la mystérieuse construction, je m’approchai : l’eau était claire, pure, elle donnait envie de la boire. Je regardais méticuleusement les constructions : c’était une fontaine qui devait avoir un système de pompe similaire à une période pre-révolution industrielle, si on faisait référence aux théorèmes de l’évolution des mondes.
La structure en lui-même devait couter relativement cher, au vue de la population. Personne dans cet endroit ne semble pas avoir de réels outils avancés ou un semblant de maîtrise en développement. C’était une ville qui était resté assez rurale dans son ensemble.
Donc, on pouvait supposer que les miracles étaient :
- Soit des tours de passe-passe, et dans ce cas-là on n’aurait pas de réel problème pour défier le supposé prêtre. Il reste à savoir quel genre de magie possède le prêtre, en sachant qu’il est supposé d’en posséder qu’un seul de pouvoir, selon la règle divine d’Entre-Monde.
- Soit on a un ingénieur qui utilise des méthodes de développements trop avancés pour la population, qui les considère comme des miracles.
De ce que je vois, il n’y a pas l’air d’avoir archétype du magicien dans les environs, du moins, au premier regard, à moins qu’ils soient cachés dans les fins fonds de cette ville désertique.
Donc le meilleur moyen de trouver des informations était encore de se disperser et de se fondre dans le décor … Mais il se faisait tard, et les boutiques semblaient fermer les uns après les autres. Hah ! Quel dommage ! Bon j’irais faire la course aux épices demain, je suis bien curieux de voir comment les gens vivent ici.
- Tiens, il y a un spectacle devant la fontaine.
Des danseuses, des clowns, et des musiciens commençaient à conter l’histoire de la ville. J’écoutais minutieusement ce qu’ils disaient, surtout la partie avec … le sauveur, celui qui par ses miracles a su sauver la ville. Il a su redonner à la ville une nouvelle splendeur, mais sans donner de détails.
- Je me démande si l’accélération des technologies constituent un crime à l’Entre-Monde.
… Attendez une minute, une fontaine ? Comment est-ce possible ?! Dans une ville désertique ? Je me disais que les environs n’était pas assez chaud pour être une ville désertique, je comprenais maintenant pourquoi ! Mais avec quel genre de mécanisme ils peuvent avoir une fontaine ? Encore si ce n’était qu’un puit ou un truc dans le style, ça reste plausible, mais là c’est carrément absurde !
- C’est une charmante ville, mais … heu … regardez, il y a une fontaine …
J’allai en direction de la mystérieuse construction, je m’approchai : l’eau était claire, pure, elle donnait envie de la boire. Je regardais méticuleusement les constructions : c’était une fontaine qui devait avoir un système de pompe similaire à une période pre-révolution industrielle, si on faisait référence aux théorèmes de l’évolution des mondes.
La structure en lui-même devait couter relativement cher, au vue de la population. Personne dans cet endroit ne semble pas avoir de réels outils avancés ou un semblant de maîtrise en développement. C’était une ville qui était resté assez rurale dans son ensemble.
Donc, on pouvait supposer que les miracles étaient :
- Soit des tours de passe-passe, et dans ce cas-là on n’aurait pas de réel problème pour défier le supposé prêtre. Il reste à savoir quel genre de magie possède le prêtre, en sachant qu’il est supposé d’en posséder qu’un seul de pouvoir, selon la règle divine d’Entre-Monde.
- Soit on a un ingénieur qui utilise des méthodes de développements trop avancés pour la population, qui les considère comme des miracles.
De ce que je vois, il n’y a pas l’air d’avoir archétype du magicien dans les environs, du moins, au premier regard, à moins qu’ils soient cachés dans les fins fonds de cette ville désertique.
Donc le meilleur moyen de trouver des informations était encore de se disperser et de se fondre dans le décor … Mais il se faisait tard, et les boutiques semblaient fermer les uns après les autres. Hah ! Quel dommage ! Bon j’irais faire la course aux épices demain, je suis bien curieux de voir comment les gens vivent ici.
- Tiens, il y a un spectacle devant la fontaine.
Des danseuses, des clowns, et des musiciens commençaient à conter l’histoire de la ville. J’écoutais minutieusement ce qu’ils disaient, surtout la partie avec … le sauveur, celui qui par ses miracles a su sauver la ville. Il a su redonner à la ville une nouvelle splendeur, mais sans donner de détails.
- Je me démande si l’accélération des technologies constituent un crime à l’Entre-Monde.
- Nouvan Sodak
- Suivi :
Titre : Guide, Précision, Lux, Brume, Tchi, Cuisto
Race : Démon neutre
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Titre débile : The Cookie Guy
Re: Le Prêtre, le Banquet des Fous et les briseurs d'illusions (?)
Jeu 10 Juil - 16:41
Je suivais Nouvan près des artistes. C'était plus ou moins comme je l'imaginais : ennuyant.
-Ce n'est pas un crime c'est un délit... Je crois.
Je ne me balade pas souvent avec l'elfe et son fusil, lui-même a opté pour une arbalète moins bruyante et surtout moins difficile à trimballer dans les petits villages de la zone.
Sur l'île, l'altitude offre tout de même un peu d'air frais, aucun sable ne vient griffer mon visage. C'est bon signe. Une vague nausée qui me nouait le ventre depuis quelques heures s'envola au premier coup de vent.
-Si on a affaire à un ingénieur on n'aura qu'à appeler les sanctuaris, ils se chargeront de révéler les technologies et de les confisquer. S'il s'agit d'un magicien, ce sera plus difficile, pour éviter l'émeute on devra d'abord le démasquer.
Je gardais pour moi l'aveu de ma totale incompétence en la matière. Quand il s'agit de subtilité politique c'est l'elfe qui s'en charge. Mon travail consiste à être la tête de proue d'une milice garantissant la sécurité sur le territoire. Mission dont je me charge avec plaisir d'ordinaire. Sauf lorsqu'il s'agit de rétablir l'ordre à Main'l.
L'île n'a pas souvent besoin de chasseur. Et pour cause le désert ne regorge déjà pas d'une population très impressionnante, l'île encore moins.
Le spectacle allait recommencer pour ceux qui avaient les poches encore assez pleines pour le voir une deuxième fois.
Je m'éloignais de la foule pour discuter.
-Commençons par trouver ce sauveur et voyons ce qu'il a à dire au Maitre du Miroir. Si je ne suis pas convaincu on avisera...
C'est à dire que si je ne suis pas vraiment convaincu, soit je lui casse les dents pour risquer la colère de K'ränessa -pour l'argent- soit on se charge de démonter sa petite affaire en place publique. Sans causer trop de problèmes non plus.
Je vais peut-être réviser mon idée de lui ôter quelques dents.
J'attire un passant et commence à la presser de questions. Même ici je suis une tête connue. L'homme fait la moue jusqu'à ce qu'il me reconnaisse. Après cela il commence à répondre de quelques phrases empressées. L'air à moitié surpris de voir que je pose des questions sur leur nouveau meilleur ami et à moitié contrarié de louper le spectacle pour des choses si évidentes.
-Et on peut le trouver où votre messie ?
Cette fois il s'arrête de nous dévisager, il fronce les sourcils. J'attends bien quelques secondes qu'il se décide à répondre, celui-ci n'a pas l'air de vouloir accoucher d'une réponse audible. Les quelques balbutiement de phrases qu'il prononcent ne servent qu'à alimenter mon impatience.
Exaspéré, je l'abandonne à mon coéquipier. S'il ne peut pas en tirer quelque chose, je connais une taverne déjà bien habitée dans laquelle quelques verres suffiront à obtenir plus qu'on ne désir.
-Ce n'est pas un crime c'est un délit... Je crois.
Je ne me balade pas souvent avec l'elfe et son fusil, lui-même a opté pour une arbalète moins bruyante et surtout moins difficile à trimballer dans les petits villages de la zone.
Sur l'île, l'altitude offre tout de même un peu d'air frais, aucun sable ne vient griffer mon visage. C'est bon signe. Une vague nausée qui me nouait le ventre depuis quelques heures s'envola au premier coup de vent.
-Si on a affaire à un ingénieur on n'aura qu'à appeler les sanctuaris, ils se chargeront de révéler les technologies et de les confisquer. S'il s'agit d'un magicien, ce sera plus difficile, pour éviter l'émeute on devra d'abord le démasquer.
Je gardais pour moi l'aveu de ma totale incompétence en la matière. Quand il s'agit de subtilité politique c'est l'elfe qui s'en charge. Mon travail consiste à être la tête de proue d'une milice garantissant la sécurité sur le territoire. Mission dont je me charge avec plaisir d'ordinaire. Sauf lorsqu'il s'agit de rétablir l'ordre à Main'l.
L'île n'a pas souvent besoin de chasseur. Et pour cause le désert ne regorge déjà pas d'une population très impressionnante, l'île encore moins.
Le spectacle allait recommencer pour ceux qui avaient les poches encore assez pleines pour le voir une deuxième fois.
Je m'éloignais de la foule pour discuter.
-Commençons par trouver ce sauveur et voyons ce qu'il a à dire au Maitre du Miroir. Si je ne suis pas convaincu on avisera...
C'est à dire que si je ne suis pas vraiment convaincu, soit je lui casse les dents pour risquer la colère de K'ränessa -pour l'argent- soit on se charge de démonter sa petite affaire en place publique. Sans causer trop de problèmes non plus.
Je vais peut-être réviser mon idée de lui ôter quelques dents.
J'attire un passant et commence à la presser de questions. Même ici je suis une tête connue. L'homme fait la moue jusqu'à ce qu'il me reconnaisse. Après cela il commence à répondre de quelques phrases empressées. L'air à moitié surpris de voir que je pose des questions sur leur nouveau meilleur ami et à moitié contrarié de louper le spectacle pour des choses si évidentes.
-Et on peut le trouver où votre messie ?
Cette fois il s'arrête de nous dévisager, il fronce les sourcils. J'attends bien quelques secondes qu'il se décide à répondre, celui-ci n'a pas l'air de vouloir accoucher d'une réponse audible. Les quelques balbutiement de phrases qu'il prononcent ne servent qu'à alimenter mon impatience.
Exaspéré, je l'abandonne à mon coéquipier. S'il ne peut pas en tirer quelque chose, je connais une taverne déjà bien habitée dans laquelle quelques verres suffiront à obtenir plus qu'on ne désir.
- Wergeld
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Titre : Optimus - Noble, Héros, Voyageur, Artisan, Acolyte, Perçant, Precision, Fashion, Bling-Bling, Make-Up, Rockstar, Voleur, Tchi, Daya, Titan, Abracadabra, Arcturi, Cir
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Statut : Maitre du miroir K'ouen/ Quartier : La zone extérieure
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Re: Le Prêtre, le Banquet des Fous et les briseurs d'illusions (?)
Jeu 7 Aoû - 20:32
…. Ok, heureusement que j’étais là pour m’occuper des détails tels que la communication dans un groupe et accessoirement, l’apparence de l’érudit fébrile et innocent. Je le regardais avec l’air du mec totalement blasé par les compétences de mon équipier. Tous dans les muscles, et rien dans la subtilité, c’est ça ? J’en ai franchement marre de me retrouver avec des gros lourdauds, même à mon café …
Je m’imaginais déjà la scène : le mec en a marre d’attendre et il va aller picoler tandis que MOI je cherche des informations sur les lieux. Je pense que je vais faire mes recherches ailleurs, le mec que l’autre a interrogé nous fait le regard qu’on donnerait à des hérétiques.
- … Bon je vais aller voir ailleurs si je trouve des informations, on se sépare ! Rendez-vous à la taverne devant dans deux heures ... ou dedans.
Je partais faire mon repérage. Il faisait nuit, mais il y avait encore de l’animation dans cette charmante ville. J’essayais de me souvenirs de tous les détails : les insignes, les vêtements, les habitudes, et tout cela, en un regard.
J’avais gagné un certain quota d’informations : on peut considérer que la MAJEURE partie de la population travaillent principalement dans les champs et dans le milieu rural, par le fait que la majorité porte des vieux vêtements usés, salis par la terre et la sueur. Par contre, j’ai aussi croisé des nobles un peu mieux habillés … Trop bien habillés, je trouve. Si on devait faire une comparaison, pour un peuple du désert, leurs vêtements avaient l’air d’être ceux d’une révolution industrielle, voire un peu avant. Je n’en ai pas croisé beaucoup, mais il y en avait.
Ils étaient peut-être comme moi, de passage, mais je n’y croyais pas. Ils avaient l’air de genre de prêtres ou de chevaliers qui servaient un dieu ou quelque chose dans ce genre.
Hah les êtres divins, qu’est-ce que je pouvais les détester … Mais bon, ils sont assez bons dans le genre de la propagande.
J’avais fait une trentaine de minutes de marche, et je tombe sur une bibliothèque encore ouverte. Il semblerait qu’il s’agirait d’un magasin qui vend des livres antiques.
Mais … Derrière les chapeaux de mage, les capes, et le reste, je me disais que c’était le parfait refuge pour des érudits et des intellectuels, donc dans un autre langage : des hérétiques.
Les bougies étaient encore allumées et je m’invitais dans le sombre et poussiéreux magasin de livres.
- Bien le bonjour noble client, me disait une vieille femme derrière son comptoir, comment puis-je vous aider ?
- Bonsoir madame, je suis à la recherche de connaissances sur ce lieu parce que, voyez-vous, je suis un voyageur et écrivain.
- Hoh ? Très intéressant, mais est-ce que vous avez étés éblouies par les couleurs et les lumières de notre sacré dieux ?
- Pas encore, les illusions ne m’intéressent pas, et vous gente dame ?
- … Moi non plus, jeune homme.
Et c’était le début d’une coopération secrète, dans les ténèbres de la ville … Moi qui croyait qu’il n’y avait que des fidèles, me voilà sot.
Je m’imaginais déjà la scène : le mec en a marre d’attendre et il va aller picoler tandis que MOI je cherche des informations sur les lieux. Je pense que je vais faire mes recherches ailleurs, le mec que l’autre a interrogé nous fait le regard qu’on donnerait à des hérétiques.
- … Bon je vais aller voir ailleurs si je trouve des informations, on se sépare ! Rendez-vous à la taverne devant dans deux heures ... ou dedans.
Je partais faire mon repérage. Il faisait nuit, mais il y avait encore de l’animation dans cette charmante ville. J’essayais de me souvenirs de tous les détails : les insignes, les vêtements, les habitudes, et tout cela, en un regard.
J’avais gagné un certain quota d’informations : on peut considérer que la MAJEURE partie de la population travaillent principalement dans les champs et dans le milieu rural, par le fait que la majorité porte des vieux vêtements usés, salis par la terre et la sueur. Par contre, j’ai aussi croisé des nobles un peu mieux habillés … Trop bien habillés, je trouve. Si on devait faire une comparaison, pour un peuple du désert, leurs vêtements avaient l’air d’être ceux d’une révolution industrielle, voire un peu avant. Je n’en ai pas croisé beaucoup, mais il y en avait.
Ils étaient peut-être comme moi, de passage, mais je n’y croyais pas. Ils avaient l’air de genre de prêtres ou de chevaliers qui servaient un dieu ou quelque chose dans ce genre.
Hah les êtres divins, qu’est-ce que je pouvais les détester … Mais bon, ils sont assez bons dans le genre de la propagande.
J’avais fait une trentaine de minutes de marche, et je tombe sur une bibliothèque encore ouverte. Il semblerait qu’il s’agirait d’un magasin qui vend des livres antiques.
Mais … Derrière les chapeaux de mage, les capes, et le reste, je me disais que c’était le parfait refuge pour des érudits et des intellectuels, donc dans un autre langage : des hérétiques.
Les bougies étaient encore allumées et je m’invitais dans le sombre et poussiéreux magasin de livres.
- Bien le bonjour noble client, me disait une vieille femme derrière son comptoir, comment puis-je vous aider ?
- Bonsoir madame, je suis à la recherche de connaissances sur ce lieu parce que, voyez-vous, je suis un voyageur et écrivain.
- Hoh ? Très intéressant, mais est-ce que vous avez étés éblouies par les couleurs et les lumières de notre sacré dieux ?
- Pas encore, les illusions ne m’intéressent pas, et vous gente dame ?
- … Moi non plus, jeune homme.
Et c’était le début d’une coopération secrète, dans les ténèbres de la ville … Moi qui croyait qu’il n’y avait que des fidèles, me voilà sot.
- Nouvan Sodak
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Re: Le Prêtre, le Banquet des Fous et les briseurs d'illusions (?)
Dim 10 Aoû - 0:14
-Il ne te voudra même pas te rencontrer !
Nous n'étions pas les premiers à venir à Main'l en s'interrogeant sur ce pseudo nouveau dieu qui accompli des miracles à tour de bras.
En quittant Nouvan, j'ai marché jusqu'à l'auberge la plus populaire de la ville. L'avantage de voyager toute sa vie durant c'est de connaitre les meilleurs coins de chacune des villes déjà visitées.
A l'intérieur, je reconnus très facilement un commissaire déjà passé plus d'une fois dans mon bureau. Jamais pour un sermon, ce n'est pas mon genre, plutôt pour une remise de mission délicate ou pour un débriefing règlementaire.
Des trucs ennuyant.
Cet humain, un vrai de vrai, portait des biceps aussi larges que ses épaules et se tenait le dos contre le mur de pierre fraiche. Quand il me vit il me salua en écartant les bras, m'invitant à venir à sa table.
Avec un pichet de vin et de quoi manger devant nous, on en arrivait rapidement à la question qui fâche. Son visage marqué par des années de vie sous le soleil brûlant se crispa comme un vieux fruit sec.
-Je suis sérieux K'ouen ! Il ne reçoit jamais personne sinon quelques fidèles parmi les plus loyaux.
Il me coupa la parole avant que je ne sorte le moindre son.
-Je te vois venir ! On a personne de ce genre là sous le coude. Il les a très bien trié, on entrera pas sa jolie maison avec vu sur le désert, tu vois le topo ?
Mon soupir l'interpella.
-C'est si grave que ça pour que tu te déplaces ?
-Un peu, j'ai l'air plus c*n que d'habitude quand on me demande pourquoi personne ne s'intéresse à Main'l... Ce type est un charlatan, pas un monstre. Et moi, je suis chasseur de monstres.
-Ah Ah ! Tu parles comme ton paternel !
Il avait peut-être vingt ans de plus que moi, il me hérissait les poils des bras quand il me faisait cette réflexion. Ce à quoi je répondais :
-Aucune autre info ?
-Bien sûr que si ! J'ai déjà vu le personnage à l'oeuvre. Son truc c'est faire jaillir de l'eau par-ci, soigner un malade par là... Les trucs habituels. Sauf qu'il s'assure d'avoir toujours un public assez large autour de lui quand il accomplit ces petites magouilles.
Il se pencha par dessus son bol de soupe et marmonna :
-Le relai sanctuaire le plus proche est à des kilomètres, ils n'ont jamais vu un guérisseur de la capitale de toute leur vie et les étrangers sont rarement biens accueillis... Très franchement, tu te pointerai avec l'enquiquineur d'Eva qu'ils se prosterneraient tous à tes pieds.
-C'est bon à savoir, ça !
-Quoi, Maitre ça te suffit pas ?
-Pas ça... Il est prétentieux et les gens d'ici sont crédules. Où sont passés les touristes et les retraités ?
-Le touriste s'est calmé depuis que l'un d'entre eux a été chassé à coups de bâton par la foule.
-Vraiment ?
-Il a essayé d'expliquer à un groupe que le grand gourou utilisait juste quelques technologies inconnues pour eux. Le malheureux à mal choisi son jour ! Le type s'est mis à faire tomber la pluie !
En plein désert ?
A voir ma tête, il fit un "oui" grave de la tête.
-C'est vraiment sérieux alors.
Comment peut-il faire tomber la pluie ? J'ai déjà vu des élémentalistes qui peuvent faire craquer quelques nuages, mais le ciel est chargé bien avant qu'ils le lui demandent poliment.
Je sortais de l'auberge songeur, la nuit était tombée et je voulais attendre Nouvan depuis l'extérieur.
Mes infos valaient peu de choses mais j'en avais appris assez pour commencer à élaborer un stratagème.
Caleb, mon père, a déjà fait face à ce genre de situation. Après la fermeture des miroirs des charlatans ou des dieux mécontents ont bien essayé de refonder leur culte dans l'Entre-Monde. Quand cela arrivait, plutôt que de les enfermer sous des motifs plus ou moins compliqués, l'astuce consistait à expliquer l'inexplicable.
Il révélait le fonctionnement des tours de magie et parfois, aidé de quelques connaissances d'autres villages, prouvait que l'Entre-Monde avait un savoir-faire illimité.
On dit bien que la foi est une affaire d'Hommes, la raison est une affaire de logique.
... Rien de mieux que la technologique pour repenser le monde.
Je m'installais contre le mur de l'auberge, les yeux fixés vers le ciel, la seule masse environnante que ma vision nocturne ne masquait pas de couleurs criardes. Un vague sourire aux lèvres et les bras derrière la tête, je fermais les yeux pour me laisser aller à quelques rêveries.
Nous n'étions pas les premiers à venir à Main'l en s'interrogeant sur ce pseudo nouveau dieu qui accompli des miracles à tour de bras.
En quittant Nouvan, j'ai marché jusqu'à l'auberge la plus populaire de la ville. L'avantage de voyager toute sa vie durant c'est de connaitre les meilleurs coins de chacune des villes déjà visitées.
A l'intérieur, je reconnus très facilement un commissaire déjà passé plus d'une fois dans mon bureau. Jamais pour un sermon, ce n'est pas mon genre, plutôt pour une remise de mission délicate ou pour un débriefing règlementaire.
Des trucs ennuyant.
Cet humain, un vrai de vrai, portait des biceps aussi larges que ses épaules et se tenait le dos contre le mur de pierre fraiche. Quand il me vit il me salua en écartant les bras, m'invitant à venir à sa table.
Avec un pichet de vin et de quoi manger devant nous, on en arrivait rapidement à la question qui fâche. Son visage marqué par des années de vie sous le soleil brûlant se crispa comme un vieux fruit sec.
-Je suis sérieux K'ouen ! Il ne reçoit jamais personne sinon quelques fidèles parmi les plus loyaux.
Il me coupa la parole avant que je ne sorte le moindre son.
-Je te vois venir ! On a personne de ce genre là sous le coude. Il les a très bien trié, on entrera pas sa jolie maison avec vu sur le désert, tu vois le topo ?
Mon soupir l'interpella.
-C'est si grave que ça pour que tu te déplaces ?
-Un peu, j'ai l'air plus c*n que d'habitude quand on me demande pourquoi personne ne s'intéresse à Main'l... Ce type est un charlatan, pas un monstre. Et moi, je suis chasseur de monstres.
-Ah Ah ! Tu parles comme ton paternel !
Il avait peut-être vingt ans de plus que moi, il me hérissait les poils des bras quand il me faisait cette réflexion. Ce à quoi je répondais :
-Aucune autre info ?
-Bien sûr que si ! J'ai déjà vu le personnage à l'oeuvre. Son truc c'est faire jaillir de l'eau par-ci, soigner un malade par là... Les trucs habituels. Sauf qu'il s'assure d'avoir toujours un public assez large autour de lui quand il accomplit ces petites magouilles.
Il se pencha par dessus son bol de soupe et marmonna :
-Le relai sanctuaire le plus proche est à des kilomètres, ils n'ont jamais vu un guérisseur de la capitale de toute leur vie et les étrangers sont rarement biens accueillis... Très franchement, tu te pointerai avec l'enquiquineur d'Eva qu'ils se prosterneraient tous à tes pieds.
-C'est bon à savoir, ça !
-Quoi, Maitre ça te suffit pas ?
-Pas ça... Il est prétentieux et les gens d'ici sont crédules. Où sont passés les touristes et les retraités ?
-Le touriste s'est calmé depuis que l'un d'entre eux a été chassé à coups de bâton par la foule.
-Vraiment ?
-Il a essayé d'expliquer à un groupe que le grand gourou utilisait juste quelques technologies inconnues pour eux. Le malheureux à mal choisi son jour ! Le type s'est mis à faire tomber la pluie !
En plein désert ?
A voir ma tête, il fit un "oui" grave de la tête.
-C'est vraiment sérieux alors.
Comment peut-il faire tomber la pluie ? J'ai déjà vu des élémentalistes qui peuvent faire craquer quelques nuages, mais le ciel est chargé bien avant qu'ils le lui demandent poliment.
Je sortais de l'auberge songeur, la nuit était tombée et je voulais attendre Nouvan depuis l'extérieur.
Mes infos valaient peu de choses mais j'en avais appris assez pour commencer à élaborer un stratagème.
Caleb, mon père, a déjà fait face à ce genre de situation. Après la fermeture des miroirs des charlatans ou des dieux mécontents ont bien essayé de refonder leur culte dans l'Entre-Monde. Quand cela arrivait, plutôt que de les enfermer sous des motifs plus ou moins compliqués, l'astuce consistait à expliquer l'inexplicable.
Il révélait le fonctionnement des tours de magie et parfois, aidé de quelques connaissances d'autres villages, prouvait que l'Entre-Monde avait un savoir-faire illimité.
On dit bien que la foi est une affaire d'Hommes, la raison est une affaire de logique.
... Rien de mieux que la technologique pour repenser le monde.
Je m'installais contre le mur de l'auberge, les yeux fixés vers le ciel, la seule masse environnante que ma vision nocturne ne masquait pas de couleurs criardes. Un vague sourire aux lèvres et les bras derrière la tête, je fermais les yeux pour me laisser aller à quelques rêveries.
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Re: Le Prêtre, le Banquet des Fous et les briseurs d'illusions (?)
Dim 15 Mar - 11:51
- Alors, que pensez-vous de mon ouvrage ? me demanda la mystérieuse bibliothécaire après m’avoir prêté un faux livre très intéressant sur les miracles de la cité Main’l.
De ce que j’ai pu comprendre, elle-même n’arrivait pas à comprendre les sortilèges, ni comment les miracles s’opéraient. Apparemment, le prête aurait les pouvoirs d’environs plus d’une dizaine de personnes différentes, mais selon les lois d’Entre-Monde aucune entité ne devrait être capable de maîtriser plus de deux pouvoirs maximum. Même sa magie de perception des pouvoirs n’était pas efficace face aux ‘illusions’.
- Intéressant, je commence à comprendre la stratégie de communication de cet individu … Il attend d’être bien entouré avant d’utiliser sa magie, mais ce qui m’étonnes le plus … pourquoi n’a-t-il pas reçu de punition divine s’il n’est pas un oracle de Kranessa ? A moins que les dieux aiment laisser des larbins tels que mon collègue et moi-même…
Je continuais à lire le rapport en essayant de comprendre comment était-ce possible de pouvoir manipuler autant d’éléments différents ? L’eau, la magie de soin, le vent, même augmenter les capacités physiques et mentaux …
Ce n’était pas de la magie, mais potentiellement des gadgets de haute-technologie ? Ou peut-être plusieurs psionnistes cachés dans la foule (ce qui expliquerait pourquoi les pouvoirs de perception magique de la magicienne ne fonctionnaient pas jusqu’à présent) ? Il fallait que je récupère des informations sur les éventuelles personnes qui revenaient dans la foule à chaque fois … Mais ce rapport n’était pas complet, la magicienne portait trop son analyse sur un système métrique magique et sur le prêtre.
En regardant de plus près la pièce où m’avait emmené l’enquêtrice, je pouvais voir tout un tas de symboles que je ne comprenais pas, mais que ma montre pouvait peut-être décrypter. Cependant, j’attendais d’être accompagné de mon co-équipier avant de procéder à une quelconque analyse, parce que je ne tiens pas à servir de repas à d’autres créatures démoniaques.
- Si on suit le diagramme … C’est demain, en début d’après-midi que notre faiseur de miracle se montrera en spectacle.
- Effectivement, vous êtes très perspicace. Mais dites-moi, pourquoi cherchez-vous des informations sur cet homme ?
- Je cherche seulement de l’inspiration pour mes romans, et cet individu est un excellent exemple. Et vous ?
- …. Seulement la vérité.
Je me doutais que c’était l’une des rares personnes à encore croire à … Kranessa ? Le dieu chat ou je ne sais quoi ? Je quittai la bibliothécaire et je me mis en route vers le point de rendez-vous convenu. La nuit était tombée, et ce qui m’étonnait guère, c’était de sentir des roublards derrière-moi, qui me suivaient, prêt à me sauter dessus. Je marchai tranquillement, en faignant de les avoir repérer, en répétant « J’espère que mon diner de ce soir va pas essayer de me tuer » ou d’autres anecdotes tout aussi gores les uns que les autres. Je ne mange pas d’humain, mais bon au moins, personne n’avait tenté d’approche direct.
Mais une seule ombre me suivait encore, et celle-ci avait la ferme intention de m’éliminer. Un espion du prêtre ? Un fidèle qui surveillait la bibliothèque ? Bof, je n’avais pas vraiment envie de l’affronter, surtout que je n’avais théoriquement pas le droit d’utiliser une arme à feu dans cette ville.
- Je ne suis pas sûr qu’attaquer un démon soit une très bonne idée, monsieur l’assassin.
C’est alors qu’il tenta de m’attaquer par derrière. Je me retournai rapidement pour le voir en face à face mais … Il n’avait cependant pas la carrure d’un assassin d’élite, ni d’un mercenaire. Fébrile, il tenait sa dague avec ses deux mains et tenta de m’enfoncer son poignard dans ma poitrine. J’esquivai en réalisant un saut sur le côté et j’enchainai avec un croche-patte. Une fois tombé par terre, je lui enfonçai son entre-jambe dans le sort d’un coup de pied. Il avait hurlé pendant genre 3 secondes et … il s’était évanoui. Bon j’avoue, j’y suis peut-être allé un peu fort.
Tandis que je trainai mon nouvel ami, et après un léger contretemps du coup, je vis Wergeld, adossé à un mur et en train de rêvasser.
- Rebonjour. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’information, si ce n’est que notre individu utilise tout sauf de la magie. On devrait avoir une représentation live demain en début d’après-midi d’après mes sources et … il y a des espions dispersés dans la ville de ce que j’ai cru comprendre. Tiens, je t’ai ramené un nouveau copain pour l’interroger, il a essayé de me transformer en sashimi tout à l’heure !
… hum … Tiens, ça me fait penser qu’il faut que j’aille à un japonais à volonté un de ces quatre.
De ce que j’ai pu comprendre, elle-même n’arrivait pas à comprendre les sortilèges, ni comment les miracles s’opéraient. Apparemment, le prête aurait les pouvoirs d’environs plus d’une dizaine de personnes différentes, mais selon les lois d’Entre-Monde aucune entité ne devrait être capable de maîtriser plus de deux pouvoirs maximum. Même sa magie de perception des pouvoirs n’était pas efficace face aux ‘illusions’.
- Intéressant, je commence à comprendre la stratégie de communication de cet individu … Il attend d’être bien entouré avant d’utiliser sa magie, mais ce qui m’étonnes le plus … pourquoi n’a-t-il pas reçu de punition divine s’il n’est pas un oracle de Kranessa ? A moins que les dieux aiment laisser des larbins tels que mon collègue et moi-même…
Je continuais à lire le rapport en essayant de comprendre comment était-ce possible de pouvoir manipuler autant d’éléments différents ? L’eau, la magie de soin, le vent, même augmenter les capacités physiques et mentaux …
Ce n’était pas de la magie, mais potentiellement des gadgets de haute-technologie ? Ou peut-être plusieurs psionnistes cachés dans la foule (ce qui expliquerait pourquoi les pouvoirs de perception magique de la magicienne ne fonctionnaient pas jusqu’à présent) ? Il fallait que je récupère des informations sur les éventuelles personnes qui revenaient dans la foule à chaque fois … Mais ce rapport n’était pas complet, la magicienne portait trop son analyse sur un système métrique magique et sur le prêtre.
En regardant de plus près la pièce où m’avait emmené l’enquêtrice, je pouvais voir tout un tas de symboles que je ne comprenais pas, mais que ma montre pouvait peut-être décrypter. Cependant, j’attendais d’être accompagné de mon co-équipier avant de procéder à une quelconque analyse, parce que je ne tiens pas à servir de repas à d’autres créatures démoniaques.
- Si on suit le diagramme … C’est demain, en début d’après-midi que notre faiseur de miracle se montrera en spectacle.
- Effectivement, vous êtes très perspicace. Mais dites-moi, pourquoi cherchez-vous des informations sur cet homme ?
- Je cherche seulement de l’inspiration pour mes romans, et cet individu est un excellent exemple. Et vous ?
- …. Seulement la vérité.
Je me doutais que c’était l’une des rares personnes à encore croire à … Kranessa ? Le dieu chat ou je ne sais quoi ? Je quittai la bibliothécaire et je me mis en route vers le point de rendez-vous convenu. La nuit était tombée, et ce qui m’étonnait guère, c’était de sentir des roublards derrière-moi, qui me suivaient, prêt à me sauter dessus. Je marchai tranquillement, en faignant de les avoir repérer, en répétant « J’espère que mon diner de ce soir va pas essayer de me tuer » ou d’autres anecdotes tout aussi gores les uns que les autres. Je ne mange pas d’humain, mais bon au moins, personne n’avait tenté d’approche direct.
Mais une seule ombre me suivait encore, et celle-ci avait la ferme intention de m’éliminer. Un espion du prêtre ? Un fidèle qui surveillait la bibliothèque ? Bof, je n’avais pas vraiment envie de l’affronter, surtout que je n’avais théoriquement pas le droit d’utiliser une arme à feu dans cette ville.
- Je ne suis pas sûr qu’attaquer un démon soit une très bonne idée, monsieur l’assassin.
C’est alors qu’il tenta de m’attaquer par derrière. Je me retournai rapidement pour le voir en face à face mais … Il n’avait cependant pas la carrure d’un assassin d’élite, ni d’un mercenaire. Fébrile, il tenait sa dague avec ses deux mains et tenta de m’enfoncer son poignard dans ma poitrine. J’esquivai en réalisant un saut sur le côté et j’enchainai avec un croche-patte. Une fois tombé par terre, je lui enfonçai son entre-jambe dans le sort d’un coup de pied. Il avait hurlé pendant genre 3 secondes et … il s’était évanoui. Bon j’avoue, j’y suis peut-être allé un peu fort.
Tandis que je trainai mon nouvel ami, et après un léger contretemps du coup, je vis Wergeld, adossé à un mur et en train de rêvasser.
- Rebonjour. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’information, si ce n’est que notre individu utilise tout sauf de la magie. On devrait avoir une représentation live demain en début d’après-midi d’après mes sources et … il y a des espions dispersés dans la ville de ce que j’ai cru comprendre. Tiens, je t’ai ramené un nouveau copain pour l’interroger, il a essayé de me transformer en sashimi tout à l’heure !
… hum … Tiens, ça me fait penser qu’il faut que j’aille à un japonais à volonté un de ces quatre.
- Nouvan Sodak
- Suivi :
Titre : Guide, Précision, Lux, Brume, Tchi, Cuisto
Race : Démon neutre
Statut : Acolyte
Messages : 152
Titre débile : The Cookie Guy
Re: Le Prêtre, le Banquet des Fous et les briseurs d'illusions (?)
Jeu 19 Mar - 13:44
Nouvan est de retour. Les yeux toujours fermés, j’écoute son pas trainant. Trop trainant. Il portait quelque chose d’atypique, assez pour attirer mon attention et me faire ouvrir les yeux. Je n’avais pas envie d’ouvrir les yeux... Un regard noir à peine dissimulé par la nuit et un air bougon sur le visage je détaillais la capture de mon équipier.
-J’espère pour toi que t’as une bonne raison de trainer ce gars. Si les sanctuaris passent, je ne te couvre pas.
Je suis sensé me coltiner tous les malades possibles à chacune de mes missions, c’est ça ?
Cette fois j’étais décidé à ne plus lâcher d’une semelle ce pâtissier armé. Je commençais à croire qu’il valait mieux surveiller mon équipier plus étroitement que le faux-dieu de cette ville.
Promis, je ne pars plus sans Ayame. L’elfe est casse-bonbon, il parle trop et s’occupe de mes affaires en oubliant les siennes, mais au moins je sais qu’il ne va pas assommer un gars dans la rue et se le trimballer jusqu’à la taverne pour me laisser le loisir de l’interroger.
-P*tain…
Je me lève et fais craquer mes articulations. Dans ma poche, je trouve mon écusson à l’effigie du cheval de K’ouen, je l’accroche à mon blouson et la minute d’après j’ai un gaillard sur l’épaule et j’enfonce d’un coup de pied la porte de la taverne.
Le tavernier n’essaye même pas de protester. Je vire un groupe de quatre d’une table jusque là occupée et j’allonge dessus la prise de Nouvan.
-Tavernier ! De l’eau !
Pendant que l’homme s’affaire, je grimpe sur une chaise branlante et j’annonce.
-Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Wergeld Ulsarys, actuel Maître de K’ouen et de la Zone du Dehors. Je viens ici pour découvrir si le prêtre qui vous fait des tours de magie est un vrai messager d’un dieu, ou bien s’il vous prend pour des c*ns.
Ma hache brille à ma cuisse tandis que je décroche on épée de mon dos, je pose proprement contre mon ventre, les mains appuyées sur la garde.
J’aime l’effet que ça donne, cette épée fait les deux tiers de ma taille et peut-être bien qu’elle fait mon poids… Mais j’ai un peu perdu ces derniers temps.
Ma petite annonce a jeté un froid polaire sur l’assemblée. Je continue :
-Moi et Nouvan découvriront la vérité avec ou sans votre aide. Je vous conseille de passer le mot à vos voisins, car le prochain qui tente d’embrocher mon équipier je lui fends le crâne en deux.
Le tavernier apporte un pichet qu’il jette immédiatement sur le visage du condamné. L’espion se réveille immédiatement et commence à se débattre tandis qu’une femme plus musclée que moi et un homme le maintiennent sur la table.
-Pour finir, s’il s’avère que nous sommes vraiment face à un messager d’un dieu, nous repartirons comme nous sommes venus, sans causer plus de problèmes. Mais si ce type est un charlatan, il sera arrêté et envoyé avec un beau ruban à la Caserne. Quiconque voudra aller à l’encontre de l’arrestation sera considéré comme complice. Et le prochain qui essaye de nous empêcher d’enquêter, je lui refais le portrait. Si vous êtes partant, je suis disponible toute la soirée pour donner des leçons d’humilité.
Certes, l’humilité n’est pas mon fort ce soir… Mais mon équipier vient de cogner sur un pécore dans une ruelle sombre, dans une ville où les mentalités s’arrête à « si les gardes ne peuvent pas voir, c’est qu’on a le droit de se taper dessus ».
Au tour de la belle au bois dormant. Je descend de ma chaise et brusquement je dégaine ma hache et la plante profondément dans le bois épais de la table, non loin de la tête du paysan.
-Au cas où tu te poserais la question, je sais très bien viser…
Sa gorge libère un mélange de gémissement et de grondement apeuré.
-Pourquoi t’en prendre à Nouvan ?
Un coup d’œil au démon. Il pouvait intervenir mais qu’il fasse attention à ses manières. J’ai jamais dit que je ne m’occuperai pas de sa dentition si l’envie me prenait…
(Ai-je déjà dit que je n’étais pas commode au réveil ?)
-J’espère pour toi que t’as une bonne raison de trainer ce gars. Si les sanctuaris passent, je ne te couvre pas.
Je suis sensé me coltiner tous les malades possibles à chacune de mes missions, c’est ça ?
Cette fois j’étais décidé à ne plus lâcher d’une semelle ce pâtissier armé. Je commençais à croire qu’il valait mieux surveiller mon équipier plus étroitement que le faux-dieu de cette ville.
Promis, je ne pars plus sans Ayame. L’elfe est casse-bonbon, il parle trop et s’occupe de mes affaires en oubliant les siennes, mais au moins je sais qu’il ne va pas assommer un gars dans la rue et se le trimballer jusqu’à la taverne pour me laisser le loisir de l’interroger.
-P*tain…
Je me lève et fais craquer mes articulations. Dans ma poche, je trouve mon écusson à l’effigie du cheval de K’ouen, je l’accroche à mon blouson et la minute d’après j’ai un gaillard sur l’épaule et j’enfonce d’un coup de pied la porte de la taverne.
Le tavernier n’essaye même pas de protester. Je vire un groupe de quatre d’une table jusque là occupée et j’allonge dessus la prise de Nouvan.
-Tavernier ! De l’eau !
Pendant que l’homme s’affaire, je grimpe sur une chaise branlante et j’annonce.
-Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Wergeld Ulsarys, actuel Maître de K’ouen et de la Zone du Dehors. Je viens ici pour découvrir si le prêtre qui vous fait des tours de magie est un vrai messager d’un dieu, ou bien s’il vous prend pour des c*ns.
Ma hache brille à ma cuisse tandis que je décroche on épée de mon dos, je pose proprement contre mon ventre, les mains appuyées sur la garde.
J’aime l’effet que ça donne, cette épée fait les deux tiers de ma taille et peut-être bien qu’elle fait mon poids… Mais j’ai un peu perdu ces derniers temps.
Ma petite annonce a jeté un froid polaire sur l’assemblée. Je continue :
-Moi et Nouvan découvriront la vérité avec ou sans votre aide. Je vous conseille de passer le mot à vos voisins, car le prochain qui tente d’embrocher mon équipier je lui fends le crâne en deux.
Le tavernier apporte un pichet qu’il jette immédiatement sur le visage du condamné. L’espion se réveille immédiatement et commence à se débattre tandis qu’une femme plus musclée que moi et un homme le maintiennent sur la table.
-Pour finir, s’il s’avère que nous sommes vraiment face à un messager d’un dieu, nous repartirons comme nous sommes venus, sans causer plus de problèmes. Mais si ce type est un charlatan, il sera arrêté et envoyé avec un beau ruban à la Caserne. Quiconque voudra aller à l’encontre de l’arrestation sera considéré comme complice. Et le prochain qui essaye de nous empêcher d’enquêter, je lui refais le portrait. Si vous êtes partant, je suis disponible toute la soirée pour donner des leçons d’humilité.
Certes, l’humilité n’est pas mon fort ce soir… Mais mon équipier vient de cogner sur un pécore dans une ruelle sombre, dans une ville où les mentalités s’arrête à « si les gardes ne peuvent pas voir, c’est qu’on a le droit de se taper dessus ».
Au tour de la belle au bois dormant. Je descend de ma chaise et brusquement je dégaine ma hache et la plante profondément dans le bois épais de la table, non loin de la tête du paysan.
-Au cas où tu te poserais la question, je sais très bien viser…
Sa gorge libère un mélange de gémissement et de grondement apeuré.
-Pourquoi t’en prendre à Nouvan ?
Un coup d’œil au démon. Il pouvait intervenir mais qu’il fasse attention à ses manières. J’ai jamais dit que je ne m’occuperai pas de sa dentition si l’envie me prenait…
(Ai-je déjà dit que je n’étais pas commode au réveil ?)
- Wergeld
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Race : Humain mutant
Statut : Maitre du miroir K'ouen/ Quartier : La zone extérieure
Notes : Taranis : monture Cabow
Heimdall : familier Loup Cyber
Soare : familier panthère
Mornir : Cyliong
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Titre débile : Wu, Wuzord
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