Mission entre-mêleurs

Se lever un matin, marcher dans la rue regardant ici et là différentes personnes s’occuper de leurs tâches quotidiennes alors que vous, vous ne savez pas de quoi sera faites votre journée, quoi faire. Marcher cheveux au vent, essayant de trouver ce qui pourrait animer ce jour voir les prochains. Je devais me refaire, depuis mon arrivée je n’avais encore rien fait pour moi, cela va changer. Il me faut une situation, alors il me faut des fonds. Direction la bibliothèque.

Je franchie les portes de l’édifice, là aussi, comme dans la rue, des gens allaient et venaient de toute part, cherchant la mission qui ferait leur bonheur. Je m’approchais du panneau d’affichage et regardais toutes les missions proposées. Il en existait de tous les genres, et pour tout le monde. Ceci dit, aucune ne m’inspirait plus que ça. Passant ma main dans mes cheveux, je lisais une à une les missions… Au bout de plusieurs minutes et ne sachant toujours laquelle je prendrais, j’utilisais un moyen fort simple et je fermai les yeux.

Mon doigt se posa sur les missions et j’ouvris les yeux pour voir celle que j’allais entreprendre. Une mission pour Atlantis, d’accord pourquoi pas, nom de la mission… Âmes sœurs… Hmm… Je ne suis pas réputée pour être une entre-mêleuse mais puisque le hasard en avait décidé ainsi.
Je me détournai du panneau pour me diriger vers le bureau des inscriptions. Je m’adressai à la seule personne présente, de dos.

« Bonjour, je souhaiterais m’inscrire pour une mission d’Atlantis, celle des âmes sœurs. Y aurait-il déjà quelqu’un d’inscrit ? »

Remettant une mèche en place, j’attendais ma réponse tranquillement, appuyée sur le comptoir.

Bon, c’est bien beau d’avoir débarqué ici, maintenant faut que j’me renseigne un peu. Ca fait des heures que j’marche dans ce patelin et toujours rien, j’commence à croire que pour se faire de la thune ici faut démarcher à même la rue quoi. Pas pratique, mais bon j’vais bien trouver quelqu’un qui propose du travail. Ah tiens justement, lui il a une bonne tête de vainqueur.

=> S’il vous plait monsieur. Oui vous, vous savez pas où je peux trouver un travail ?

Sans tarder, il m’indique un endroit assez mystique pour choper un travail, mais bon, tant qu’à faire autant que j’aille voir à la bibliothèque. Après tout j’ai pas grand-chose à perdre à aller voir. Mais au fait, c’est par où déjà ? ah ouais par là. Manquerait plus que j’me perde dans cette ville moisie. Alors, grand édifice, grand édifice… #\'@x&: ! mais c’est où ?!! Ca s’trouve je dis ça mais c’est une vieille bibliothèque pourrie du quartier, toute petite et sans intérêt…

Enfin, j’finis par arriver quand même. En fait, c’est un grand bâtiment. Encore heureux, manquerait plus que j’me sois retrouver dans un taudis. Quoique, même un taudis ça passe dans la recherche de taf en urgence. Bref, bref, bref. Oula ! y a du peuple, j’dois prendre un ticket ou pas ? ça s’passe comment ?... Bon au moins le panneau d’affichage est libre… ça doit être la queue pour l’immigration, comme à la sécu, là bas !

Alors… Blabla foudroyant… Blabla sages… Des timbres ? faut pas abuser non plus… Ah ! épidémie ! Alors… Ouais… ouais… en fait non. C’est mal barré j’crois, j’me demande si je ferai pas mieux d’attendre que quelqu’un m’en propose une, on sait jamais hin. Parce que là y a pas foule de boulot intéressant dans l’coin quand même. Par contre y a foule de jolies filles, ça c’est cool ! A moi le rinçage d’œil en attendant. J’vais m’accouder la avec un air cool, qui sait…

Ayame avait réussi à apprendre une liste de choses essentielles pour survivre à la surface : fermer les boutons d'une chemise, lacer ses chaussures, éviter Magna, Ordae et tous les restaurant affichant un menu comportant du poisson exotique, ne pas faire confiance aux inconnus, utiliser le badge de Wergeld pour les emplettes quand il est à l'hôpital et qu'il ne peut pas le savoir...
Pour le dernier point, Atrya n'avait pas compris pourquoi l'elfe riait en disant cela. De toute manière Atrya n'avait pas encore compris ce qu'était ce badge. Les pims ? Peu importe.
Tout ce qu'il désirait aujourd'hui c'était de voir l'océan.

Des mois qu'il jouait les guérisseurs à K'ouen. Et quand ce n'est pas K'ouen en personne qui rentrait cassé de la tête aux pieds, ce sont les innombrables chasseurs qu'il emploie qui débarquaient. Les commissaires il en connaissait déjà quelques uns qui travaillaient exclusivement sous l'eau, bien avant son voyage à la surface. Le travail était le même qu'au dessous de la surface, il était seulement plus long.

Aujourd'hui Atrya ne travaillerait pas au palais. Il avait obtenu l'autorisation de l'elfe, fraichement élu tuteur pour un poisson-ange peu dégourdi (depuis que deux Zerg manquèrent de le tuer quelques mois auparavant), et le capitaine de K'ouen avait été clair : sortie oui, danger non.

-Atlantis !

Atrya se retourna vivement sur la jeune femme qui lui faisait face. Ce mot il avait espéré l'entendre toute la journée. Il espérait quitter la ville, retrouver un air pur et si les Dieux veulent bien l'aider un peu, de l'eau pure.
Non pas que le bassin construit rien que pour lui dans le palais de K'ouen lui déplaise, loin de là. Mais, malgré les efforts de son employeur, rien ne peut remplacer la beauté du grand bleu.

-J'en suis !

Trop heureux de saisir l'opportunité d'un travail dans la ville sous-marine, il se senti obligé d'ajouter derrière, afin que personne ne vienne lui piquer le job :

-Atrya, Guérisseur sur K'ouen et Triton, si je peux me rendre utile c'est bien sous l'eau !

Il n'avait plus qu'à espérer que ce petit discours avait suffit à convaincre la jeune femme.
Au moins, il avait parlé assez fort pour que tout le hall de la bibliothèque l'entende. Si elle n'était pas intéressée, sa nouvelle publicité devrait attirer d'autres aventuriers... N'est-ce pas ?

Voilà deux bonnes minutes que j’attendais, m’ayant dit qu’elle devait finir quelques petites choses avant, je patientais. Mais c’était sans compter l’arriver d’un grand machin, se plantant devant moi et me donnant un profil express ! Je le détaillais rapidement, qu’une personne soit capable d’aller sous l’eau sans problème, pour une mission à Atlantis, je ne pouvais pas refuser… Bon, très bien.

« Je note ton enthousiasme, et j’accepte ton aide qui sera fort utile je pense. Moi c’est Freya. »

Une dernière personne serait la bien venue, trois personnes peuvent s’inscrire à cette mission, alors pourquoi pas. Je scrutais la salle principale, à la recherche de cette personne. Vu la force avec laquelle le triton avait parlé, plusieurs tête s’étaient tournées vers nous. De curiosité ou d’intérêt ou autres… Pas grand monde se bouge… Bien !

« Je reviens, je vais chercher une dernière personne, plus on est de fou et plus on rit et au vu de la mission… Après quelque pas vers le hall, je me retournai. Au fait, j’adore tes yeux. Léger sourire et je reparti. »

Je me plantai au milieu du hall, une main sur ma hanche et promena mon regard sur l’assemblée qui m’entourait. Trop petit, trop bizarre, trop fifille, trop bêta... Tiens, un gugus accoudé, avec ses yeux ailleurs que dans ces poches certes, mais un bras mécanique. Si ce bras sert à bricoler en plus de faire décoration, ça m’intéresse, toujours avoir un bricolo sous la main. Je m’approchai discrètement de lui, me posa juste à côté et l’interpella, le sourire aux lèvres.

« Alors, tu trouves ton bonheur ? Je le laissais se tourner vers moi avant de continuer. Je vais m’inscrire pour une mission à Atlantis, les âmes sœurs, avec un triton qui vient de débarquer là, et comme il reste une place, si ça t’intéresse tu es le bien venu. »

Je retournais au bureau de l’inscription, comme ça il peut prendre le temps devoir la mission au panneau. Arrivée au niveau d’Atrya, je repris la discussion.

« J’ai peut-être trouvé la dernière personne, reste plus qu’à attendre. Sinon, tu as eu la feuille d’inscription ou pas encore ? »

Patience, patience…

Kip est à l'étage, il range des livres. Si je suis la logique de l'ingénieur qui a amélioré Kip, ce genre de travaux ne peut pas causer de problème. Puisque Kip intègre un programme de classement et d'archivage. Donc, s'il suit à la lettre ce que lui indique son programme, il rangera les livres à la bonne place.
En descendant les marches, je marmonnais tout de même quelques :

-Quand même... Connaissant Kip il serait capable de se rater ou pire de mettre le feu à la bibliothèque par un enchainement improbable d'évènements.

Inquiète je trouvais mon hall rempli. Réellement remplis. Marcher c'était jouer des coudes. Lorsque j'atteins mon comptoir, un monde se masse devant. Une multitude de paires d'yeux impatients se braquent sur moi.
Entre ça et Kip, je choisis ça.

Je distribue le formulaires d'inscriptions, brayant des :

-Pour les paiements, placez-vous du côté droit du comptoir. Ma droite ! Les autres, remplissez le formulaire, nom, prénom, nom de la mission. Si vous attendez un paquetage spécial, merci de reculer le temps que tout le monde récupère un formulaire.

C'est comme gérer une foire. Sauf que mes visiteurs se place tous à plus ou moins haut niveau sur l'échelle de la dangerosité.

Ceux qui récupéraient les fiches s'éloignaient aussitôt le temps de la remplir. Des files indiennes se formaient méthodiquement, paiement, enregistrement. Je passais de l'une à l'autre avec l'habitude de la période du rush.
Les paiements voyaient disparaitre quasiment tous ses occupants, mais les enregistrement formaient une troisième file toujours plus impatiente pour ceux voulant récupérer leurs outils de mission.

Un jour, je changerai de métier.

Le poisson-ange fut très flatté qu'elle complimente ses yeux. Lui, il trouvait que cette jolie jeune femme manquait d'écailles. C'est dommage qu'elle ne possède pas les magnifiques nageoires voilées des poissons des coraux.
Il sursauta quand la bibliothécaire arriva et commença à donner ses ordres à la foule braquée devant son bureau.
Son souvenir des fonds marins disparu dans la cohue.

Atrya s'était saisi du formulaire et on l'avait bousculé assez durement pour lui faire comprendre qu'il avait tout intérêt à s'éloigner un peu.
Victorieux malgré son épaule douloureuse, il gagna Freya et lui désigna le papier dès qu'elle le demanda.

-Je crois que c'est celle là.

Il lui donna avec l'un des crayons saisi au vol sur le bureau.

-Après, nous devrons attendre de recevoir notre paquetage et nous pourrons partir. Tu sais comment nous voyagerons ?

Atrya pourrait appeler Ayame et lui demander une petite aide financière, ou bien de lui emprunter le Cyliong... Mais les lions mangent le poisson.
Le guérisseur n'était jamais très rassuré en présence de Soare, la panthère de K'ouen, encore moins lorsque le Cyliong était de sortie. L'animal prenait plaisir à s'étendre dans une flaque de lumière près de son bassin. Et Atrya se cachait au fond de l'eau à chaque fois !
Manquerait plus qu'un coup de patte du lion aveugle diminue son espérance de vie...

-Sinon, je pense pouvoir nous arranger le voyage jusqu'à Atlantis.

Si ça ne tenait qu'à lui, il plongerait dans le fleuve et il irait en nageant.

-Sauf si tu caches une queue de poisson quelque part.

Ce serait bien, de croiser quelqu'un qui comprenne.
Ou juste une fille pour lui.

Atrya me tendait la fameuse feuille. Je pris le crayon et remplissais là, là et là puis redonnais la feuille à Atrya, j’avoue que je n’avais pas pris le temps de regarder s’il avait rempli sa part. Je voyais la foule qui se massait au bureau.

« Tu n’as pas eu trop de problème de bousculements avec ce monde ? »

Je ne veux pas être désagréable mais je ne vois pas Atrya jouer des coudes dans ce genre de foule… Bien, il y avait un paquetage avec cette mission ? Hmm… Je vais demander à mon collègue.
Un moyen de transport, la bonne idée que voilà. J’ai beau réfléchir, je ne vois pas ce qui pourrait me servir de moyens de transports hormis mes pieds…

« Si tu peux nous arranger ça, ce serait top, car à part me transporter toute seule ou louer une monture… Je ne vois pas. »

Une queue de poisson ? Non désolé, je ne possède pas ce genre d’article en stock.

« Je suis plutôt bonne nageuse, mais je ne peux pas rivaliser avec toi je pense. Dommage, la sensation de flotter dans l’eau… Ce sentiment de… Liberté… M’étant perdu dans les yeux d’Atrya, je repris mes esprits ! Bon, ne nous égarons pas, rempli la feuille si ce n’est pas déjà fait et allons la rendre. »

Je me redirigeais vers le bureau afin de partir à l’aventure ! Bon, une gentille aventure mais on va dire que ce sera un échauffement pour les suivantes. Aller, on prend nos affaires et go ! Faut juste atteindre le bureau…

Atrya avait remplis son nom comme demandé. Si seulement cette jeune femme avait quelques branchies. C'est vraiment bizarre comme le monde est fait ! Maintenant qu'il était sur la surface il n'arrêtait pas de penser à ce qu'il avait laissé dans les coraux.
Alors qu'auparavant, il aurait donné n'importe quoi pour venir ici.

Et comme Freya se dirigeait vers le bureau, lui alla trouver l'un de téléphones mis à disposition.

"Un titre perçant ? Atrya, ai-je l'air de ressembler à la banquière ?"

Ayame aurait été très conciliant s'il était tombé directement sur lui. Mais il oubliait que la ligne principale dirigeais d'abord vers le bureau du maitre.
De mauvaise humeur dès qu'il posait les pieds en ville en plus !

-Non, pas du tout. J'ai seulement besoin de quelques pims. Je rembourserai !

Un soupir dans le téléphone et le combiné grésilla.

"Je te passe Ayame."

Il entendit le combiner voler à travers quelques mètres, être saisi par une main agile et frotter contre une épaule avant d'entendre la voix claire d'Ayame.

"Atrya, tout va bien ?"

-Oui, tout va bien, je suis à la bibliothèque et ...

Négocier avec l'elfe était bien plus facile. Quelques minutes suffirent à convaincre l'homme aux oreilles pointues qu'il n'allait pas se mettre danger, sauf s'il devait voyager à pied jusqu'à Atlantis. Finalement, le poisson-ange aurait juste à attendre qu'un livreur lui apporte son titre. Et pendant ce temps, il rejoignit Freya dans la file d'attente.

-C'est bon, j'ai trouvé un moyen. On doit juste attendre l'arrivé du titre.

C'était peut-être le moment de prévenir Freya qu'il n'était pas du tout fait pour le combat. D'ailleurs, s'il revenait en miettes sur K'ouen, elle se sera fait au moins un ennemi : un semi-elfe dont la passion consiste à adopter des cas désespérés et à les protéger... Contre toute attente, ce n'était pas vraiment le Maitre qui l'inquiétait le plus dans ce cas présent.

-Heureusement notre mission ne devrait comporter aucun danger réel. Je ne suis pas fait pour ça...

La longue attente du groupe touchait à sa fin. Les uns après les autres les aventuriers expérimentés ou non évacuaient tranquillement la bibliothèque. Les poches remplies de pims ou de matériel.
Mon propre vestibule de réserve s'était transformé en chantier sinistré à force d'aller et venir dedans pour y remettre ou en enlever du contenu.
Les joues rougies par l'effort et les cheveux en bataille, je les accueillis au bureau avec un demi-sourire.

-Atrya, hein... Ayame m'a demandé de te donner ceci.

Je lui remettais un titre perçant.
La livraison qui arrivera dans plus d'une heure me sera donc destinée. De cette manière, le capitaine avait préféré voir Atrya partir vite, et revenir vite, plutôt que de le faire attendre trop longtemps à la bibliothèque.
Quand on sait que le semi-elfe considère la sécurité du triton comme l'une de ses missions... Je ne me vexais qu'à moitié de voir le peu d'estime qu'il portait à ma tour.

Je comprenais sa rancune. Chaque fois que K'ouen débarque prendre une mission en cachette j'omets bien évidemment de le prévenir. Il ne le découvre que quelques jours après quand il parcoure les mises à jours de la base de données, ou bien quand on l'appelle depuis l'hôpital.

-En échange, assure-toi de revenir en un seul morceau. Ton garde du corps m'en veut déjà assez.

Je me saisis d'un badge que je donnais cette fois à Freya.

-20 pims pour vos frais de mission. S'ils ne sont pas utilisés vous pourrez vous partager la somme restante à la fin. Et ... N'oubliez pas que Diane est allergique à l'eau de mer. Si des problèmes survenaient pendant votre travail, je saurais où vous trouver si je dois en informer la caserne.

Avec ça, je récupérais le formulaire que je plaçais sur une pille non négligeable d'autres formulaires en attente.
ça allait m'occuper des heures d'entrer tout ça dans l'ordinateur. Sauf si Kip devient soudainement intelligent et s'en occupe grâce à son propre système...

Soupire.

C'est dans le domaine du rêve tout ça.

Bien, la fiche étant complète, Atrya me laissa retourner au bureau tandis qu’il s’empressa de décrocher un téléphone et se mit à palabrer, argumenter et tout ce qu’on veut pour obtenir ce qu’il voulait. Quelques personnes devant moi, j’observais la Bibliothécaire qui courait un peu partout, alternant prise et remise de fiche. Je jetais des coups d’œil à Atrya, pour voir s’il s’en sortait ou non, d’après ses gestes, il essayait de convaincre encore… Bon. Ah, il raccroche et revient me dire qu’il avait tout arrangé. Parfait.
Quand notre tour arriva, je tendis la fiche à… l’essoufflée qui me donnait un badge, de 20 pims, très bien, Atrya lui, écoutait sans broncher la mise en garde. Et puis j’écoutais à mon tour la mise en garde me rappelant l’allergie de cette fameuse Diane… Quelle idée d’être allergique à l’eau de mer !

« Il n’y aurait pas un quelconque traitement pour ça ? »

Je ne rigolais qu’à moitié, mais je lui poserais la question sans aucun doute.
Eva, oui écouter ça sert, rangea le papier et retourna à ses autres tâches, qui au vu du nombre de personnes, seraient loin d’être de tout repos. Je me tournais vers Atrya.

« Bien, tu as ce qu’il te faut, les infos circulent vite de nos jours. Tu penses qu’il nous faudrait quoi que ce soit pour cette mission, en termes d’équipements ou non ? Autrement, on part sans plus attendre »

Léger sourire, yeux dans les yeux attendant sa réponse.