Les Douze Chaos, Tome 1 : Le Bélier de la Terre.

Les Douze Chaos, Tome 1 : Le Bélier de la Terre.

Désert de Munghor.

Dans les terres arides de Munghor, à l'ombre sous l'un des seuls palmiers n'ayant pas encore rendu l'âme, se tenait une jeune femme. Vêtue d'un bandeau noir recouvrant sa poitrine, accompagné d'un short ou trônait fièrement son katana accroché à sa taille par sa ceinture. A ses pieds, elle avait une paire de rangers, ainsi que des bas remontant jusqu'à ses cuisses. A ses épaules, elle avait une paire de spalières argentés d'où était accroché ses longues mitaines noirs. Sa longue chevelure de jais était accroché en une haute queue de cheval.

Tout en respirant lentement, profitant de cette courte pause, ses yeux bleus océans s'ouvrir face à l'aride désert à l'horizon infini. Qu'est-ce qui lui avait pris de traversé ce foutu portail lorsqu'elle était en Enfer ? Elle se souvenait encore du moment ou elle avait perdue la seule chose qui était chère à ses yeux. Elle n'avait eut plus aucun repère, hormis cette épée qu'elle tenait dans sa main, Kaosu.

Sa compagne éternelle. Kaosu était une entité démoniaque antique ayant était enfermé dans un katana noir. Nul ne savait sa véritable forme, hormis Tatiana. Elle savait, que cette femme démoniaque était aussi belle qu'elle lui rendait la vie infernale. Côtoyer un être maléfique et être lié à lui pour l'éternité n'était pas une chose aisée. Mais Tatiana s'y était habitué, elle était devenue la manieuse du Chaos.

Et depuis qu'elle avait traverser ce portail menant à ce monde nommé l'Entre-monde, dont elle était devenue résidente, la puissance de Chaosu s'était complètement affaibli. Mais aussi, chaque jour, en regardant ce ciel qui n'était pas celui de sa dimension native, elle sentais quelque chose. Un mauvais pressentiment qui ne faisait que s'accroître avec les jours.

Elle avait appris peu de chose sur ce monde, elle n'était qu'une solitaire. Une âme damnée en vadrouille. Car cela valais autant mieux pour elle, que pour les gens qu'elle risquerait de rencontrer. Elle était devenue beaucoup trop instable pour vivre en société.

- J'ai faim !, s'écria soudainement une voix féminine dans sa tête.
- Ta toujours la dalle !, soupira Tatiana en se levant. Doit p't'être avoir quelques bestioles dans le coin...

La jeune femme aux yeux océans se releva en regardant aux alentours, mais seul la légère brise du désert lui fit face.

- Et bordel ! Comment est-ce que tu veut trouvé à bouffer ici ?, s'écria Tatiana, en levant les yeux au ciel.
- Je t'avais dit de prendre l'autre chemin ! Comme d'habitude, tu ne m'écoute jamais ! Microbe infâme !
- Kaosu... Je vais te..., commença Tatiana, jusqu'à ce que plusieurs bruits de pas ne la mette en état d'alerte. C'est quoi ça ?

Ses sens en éveil, elle put ressentir de légers picotements parcourant sa peau. Et cette énergie... Elle pouvait la sentir, rentrant par tout les pores de sa peau. Elle connaissait cette énergie, elle l'avait ressentis un nombre incalculable de fois.

Soudainement, au loin, sur les hautes dunes du désert, elle y aperçus divagues formes sans autant pouvoir les identifiés. Suivant son instinct, elle sortis son épée. Mais à peine avait-eut-elle le temps de faire ne serait-ce qu'un seul geste.

Elle sombra dans l'inconscience.

A SUIVRE...

- Bon alors, il me reste cinq caisses de farine, plein de bidons de lait, la machine purificatrice d’eau marche, et mes viennoiseries sont en train de cuir …

J’étais en train de faire l’inventaire et la cuisine en même temps à l’Hemisphere Cofee. C’était une routine que j’avais commencé à prendre plaisir à effectuer toutes les semaines, sauf quand mes employés décident de faire des bêtises pas possible et que je les punis au coin devant tous les clients de mon café (qui généralement pensent à une mise en scène théâtrale, donc ça passe !).

Ce jour-là, j’avais décidé de poser un jour de congé et je me suis promené à Northrives, dans le plus grand désespoir de Rémy, Findley et Alice, et je commençais à faire le tour des échoppes et des petits magasins, comme si j’étais un humain tout à fait normal. J’avais envie de m’acheter un nouveau manteau et des nouvelles bottes. Cependant, j’avais l’impression que quelqu’un me suivait … Je continuais tout de même ma marche en accélérant petit à petit. Petit à petit, les ombres me rattrapaient dans la foule. C’est alors que j’atterris dans un piège de leur part : ils avaient formé une « Second Reality » pour ensuite tenter de m’emprisonner. Le principe de cette magie consistait à recréer une surface en se basant d’une zone réelle pour ensuite intégrer un élément tierce dans la réalité secondaire.

J’étais encerclé par trois assassins. Ils avaient une griffe sur leurs mains droites, déguisés avec des capes noires et des cagoules qui leur permettaient de cacher leurs visages. Ils n’avaient pas l’air démoniaque, au contraire, ils avaient un air … innocent. Leurs mouvements étaient maladroits quand ils m’encerclèrent, comme s’ils n’étaient pas formés pour le combat.

Ils avaient peur, je pouvais le ressentir, mais malheureusement pour moi, j’étais vulnérable pour l’instant avec mes pouvoirs actuels. Il y en avait un qui tenta de m’attaquer de dos mais j’esquivai en fait un saut retourné sur le côté, mais j’en avais maintenant deux dans le dos. Pendant mon saut, je levai ma jambe droite pour lui foutre un coup de pied sur les côtes, le faisant tomber momentanément. Tout de suite après, sans que ses deux comparses n’aient le temps de réagir, pendant qu’il est encore à terre, je lui éclatai son crâne au sol avec ma chaussure à semelle renforcée. Maintenant inanimée, j’en avais deux qui étaient maintenant effrayé par ma personne.

Il devait y avoir plusieurs magiciens autour qui gardaient le cercle fermé. Mais pourquoi ils avaient besoin de ma personne ? Je n’avais plus de pouvoirs depuis que je suis à l’Entre-Monde, et surtout, je n’avais rien en ma possession qui soit assez précieux, à part ma tablette toute cassée …

Soudainement, je commençais à entendre des incantations de magie peu de temps après avoir achevé l’un des trois ennemis. C’est alors que j’ai tout de suite enchainé mon assaut en prenant la griffe de l’assassin et en la plantant dans le crane d’un second. C’est alors que le troisième commence à hurler à la mort pour venger ses deux confrères. J’arrive à esquiver sans trop de peine mais il arriva à me faire tomber. Il tenta de se mettre au dessus de moi et à me planter ses griffes dans le crâne. Cependant, il fut tué par un shuriken lancé par un autre assassin, caché au loin. Je ne comprenais plus grand-chose. C’est alors que l’incantation fut terminé et un cercle de magie apparu en dessous de moi. C’était un sort de téléportation et …

… J’étais téléporté dans une espèce de prison, avec à mes côtés une jolie demoiselle inconsciente. Les barreaux étaient en fer et les murs en pierre. Il n’y avait pas de fenêtre. J’étais enfermé dans les sous-sols d’un lieu que je ne connaissais pas. Il y avait aussi plusieurs sceaux de magie, surement des pièges ou des détecteurs de mouvements. Il n’y avait pas d’autre choix que de forcer les barreaux et de s’enfuir en foutant un bazar par possible. Cependant, je ne pouvais pas me lancer mes sorts de soutien sur moi-même, et la seule catalyseur possible était la jeune demoiselle endormie …

Je commençais à entrer le profil de la jeune fille sur la tablette, en la surnommant temporairement « The Sleeping Girl ».

Il faisait noir, beaucoup trop noir. Petit à petit ses yeux d'un bleu océan s'ouvrir dans l'obscurité. A petit pas, elle se rendit compte qu'elle était dans un tunnel, un immense tunnel sombre où tout au fond brillait une lumière incandescente. Il fallait qu'elle sorte d'ici, qu'elle touche enfin cette lumière du bout de ses doigts.

A petit pas, elle s'accrocha aux parois du tunnel tout en marchant lentement pour ne pas pouvoir tombé. Bizarre, auparavant elle pouvait voir dans l'obscurité. Toujours en ayant cet étrange sentiment, elle continua à marcher jusqu'à ce que les rails du tunnel ne débouche enfin sur une plage.

Une plage paradisiaque. A l'horizon, face à elle se trouvait une île aux fleurs colorés. Elle pouvait sentir d'ici la senteur exotique de la flore. Le ciel était teinté d'une lueur orangé, comme au crépuscule. Quand soudainement, elle sentis un souffle chaud lui parcourir l'échine.

- Tatiana..., lui souffla une voix grave à l'oreille.

Une voix reconnaissable entre toute qui faillis lui donner la larme à l'oeil. Tout en prenant son courage à deux mains, elle se retourna, découvrant un homme magnifique. Ses cheveux noirs de jais mis-longs, ses deux orbes émeraudes fascinantes, ce visage aux traits fins... Ce teint hâlé...

- Adonis..., lâcha-t-elle, sous le choc. Qu'est-ce que tu fait ici ?
- J'ai toujours était là Tatiana et je le serais toujours, répondit-t-il en lui souriant.

Lentement, elle sentis ses deux grandes mains prendre ses deux joues, l'instant qui suivis, elle avait l'impression de planer au paradis. Les lèvres de son Adonis se posèrent lentement sur les siennes, la titillant, l'agaçant, la cherchant. Elle répondit à son baiser, comme sous l'emprise d'une force indescriptible. Les grands mains calleuses d'Adonis descendirent jusqu'à sa son cou et soudainement il rompit le baiser.

Son regard doux se transforma en un regard de fureur absolus.

- C'est ta faute..., grogna-t-il, avant de resserrer sa poigne. C'EST DE TA FAUTE SI JE SOUFFRE !

Ses yeux bleus s'ouvrirent subitement dans l'obscurité de la cellule où elle avait atterris, son souffle court se calma peu à peu. Nom d'un chien, ce rêve avait était si intense que cela lui en avait couper le souffle. Elle avait eut l'impression d'avoir la réalité face à elle. Mais elle savait bien que son aimé était bel et bien mort, il n'y avait plus aucune chance qu'il ne soit vivant... Et puis, s'il l'était, maintenant ils ne faisaient plus partis du même monde.

Le souffle saccadé, elle regarda autour d'elle, sa vue de nyctalope lui permis de remarquer la présence d'un autre être avec elle. Un homme. Ses cheveux était noir de jais, sa peau pâle, et ses yeux vairons, l'un jaune et l'autre marron. Ses traits étaient plutôt fins et sa carrure ni trop grande, ni trop fine. Il était plutôt mignon dans son genre.

Tout en lui jetant un regard méfiant elle s'approcha des barreaux de la cellule. Il fallait qu'elle sorte d'ici à tout prix. L'air renfrogné, elle posa ses mains sur les barreaux jusqu'à ce qu'une décharge électrique ne picote ses doigts.

Les sourcils froncés en v, elle recula ses mains d'un coup vif et se tourna vers le jeune homme.

- Tu sais où est-ce qu'on est ?, lança-t-elle d'un air froid.

* Roh #\'@x&: !, encore une princesse à deux balles …. *

J’avais écouté tout son délire onirique en live, et ça avait l’air d’être assez romantique pour que je ne veuille pas m’interposer dans l’éventuel réveil en sursaut. Je me disais qu’il fallait mieux faire profil bas, même si j’essaye de cacher mon air blasé avec mon fameux sourire coldgate façon « Que puis-je vous servir salaud ? ». Tient, d’ailleurs faudrait que je demande plus tard à Espada de me virer un client désagréable de cette manière.

Je commençais à la regarder s’approcher des barreaux qui étaient apparemment électrifiées. La structure était à la fois bien élaborée et trop brouillon pour que ce soit la magie d’un magicien confirmé. Je m’étais imaginé que c’était la dizaine de magicien qui m’avait enfermé dans la réalité secondaire et qui m’avaient téléporté jusqu’ici.

- Je n’en ai aucune idée, je suis arrivé il y a à peine cinq minutes, répondis-je avec toute la froideur et la franchise que j’avais entre les dents

Bon en même temps, il fallait coopérer si on voulait sortir, mais bizarrement … je l’ai tout de suite détestée sans même lui avoir sorti un seul mot. Bon, j’avoue, je trouve mes employés inutiles à part Espada, mais ce n’est pas de ma faute, je suis comme ça : j’aime personne au début.

- Je vais buter le mec qui m’a téléporté ici …

Bon, il est temps d’agir. Ce n’est pas tout, mais j’ai un commerce à gérer ! Je commençais à sortir l’une de mes cartes de magie. Burning Motivation. L’une de mes cartes maîtresse. Elle permettait d’augmenter la force physique de son porteur. Je voulais aller me venger et pendre par les couilles le magicien qui a osé m’enlever, en espérant que celui-ci soit un humanoïde.

Rah ! Je me sentais vachement mal là, j’avais une grosse envie de tirer partout, partout, partout, surtout que j’ai une GROSSE envie de buter Findley qui a ENCORE pris une commande hier soir sans noter l’adresse du mec ! … Bref, j’imagine qu’on pense toujours au dernier truc qui énerve quand on se retrouve emprisonné à rien faire… Mais c’est étrange, j’ai l’impression d’avoir un grand vide dans ma tête … Comme si on avait tenté de me faire un lavage de cerveau ou quelque chose. J’essayais de chercher, mais je ne trouvais rien. J’avais pourtant tous mes vêtements, ma tête, mes outils et le reste. Je n’arrivais pas à trouver … Mais j’étais persuadé que j’avais perdu quelque chose d’important en venant ici.

Je me sentais mal. Je me sentais faible. C’était comme si on avait volé mon énergie vitale. Peut-être qu’ils m’ont administré un sédatif pendant le voyage spatio-temporel. J’essayais de faire bonne figure mais c’était difficile. Il fallait résister à l’envie de s’écrouler par terre, pour l’honneur, et puis bordel, I’m a Demon !

Je commençais à regarder la demoiselle qui semblait plus que déterminée à sortir. Je me disais que je pouvais me servir d’elle jusqu’à ce qu’on soit sorti de ce merdier.

- Bon écoute, je veux sortir, tu veux sortir. On s’allie le temps de buter tous les connards qui se trouvent sur notre chemin, et on se sépare et on ne s’est jamais connu.

- Je n’en ai aucune idée, je suis arrivé il y a à peine cinq minutes, répondit l'homme face à elle.

Et bien elle aussi. Elle ne savait ni qui, ni comment elle avait pu atterrir ici, mais une chose était sûr. Si ces gens l'avaient kidnappé ce n'était sûrement pas erreur, ils devaient sûrement la connaître pour pouvoir faire une chose pareil. Et cet homme là, devait sûrement être dans le même cas. Mais qui diable aurait-t-il pu commettre une tel chose ? Elle ne connaissait pratiquement personne en ce monde. L'échelle de sa vie social était retombé au plus bas après la mort d'Adonis et la traversée du portail.

Alors pourquoi ? Qui pourrait lui en vouloir au point de la séquestrer avec un inconnu, dont l'énergie était étrangement ressemblante à la sienne.

- Je vais buter le mec qui m’a téléporté ici…, grogna l'étranger entre ses dents.

Tatiana n'y répondit rien et se contenta de l'observer. Elle se souvenait encore des parole de Gereck, l'homme qui lui avait appris à maitriser Kaosu, dans sa tête << Observe et apprend, avant de foncer tête baissé. >> C'est ce qu'elle comptait bien faire, s'échapper de cette maudite cellule pour réduire à sang tout ces ignorants qui l'avait enfermé. Elle allait leur faire connaître la saveur du Chaos. Mais elle fut soudainement coupé de ses pensées par l'étranger.

- Bon écoute, je veux sortir, tu veux sortir. On s’allie le temps de buter tous les connards qui se trouvent sur notre chemin, et on se sépare et on ne s’est jamais connu.
- J'peut très bien m'en charger seule, répliqua-t-elle, ses yeux passant du rouge vif au bleu océan, le temps d'une seconde.

Elle pouvait déjà sentir le goût de leurs sangs sur sa langue...

J’avais une soif de sang. Toutes ces années passés à retenir la frustration de ne pas pouvoir commettre de crime. Même en ayant éliminé deux pauvres types de passage, ce n’était pas suffisant. J’en avais besoin de plus. J’avais besoin de pouvoirs pour cela.
C’est horrible de ne pouvoir lancer que des sorts de soutien. Je n’étais pas très utile dans ce genre de situation. Bon après, j’ai déjà transformé des petits minus en hercule. Bon maintenant ce n’est plus aussi efficace mais en tout cas, c’était le pouvoir qui m’avait aidé à plusieurs reprises à me faire des alliées.

- J'peut très bien m'en charger seule

Bon ok, la nana à peine prétentieuse qui vient de reculer face à une simple décharge magique des barreaux. J’aimais bien ce genre d’énergumène : je savais que je n’allais pas m’ennuyer mais que ça allait être d’un relou pas possible à gérer. Nan mais elle est sérieuse la nana ? M’enfin bon, j’ai déjà croisé des connards pire que ça. Je la regardais avec mon air « What the Fuck, Are you serious ? ». Bon, de toute manière, j’avais encore mon arme sur moi. Ils sont pas très futé les mecs qui m’ont téléporté … Peut-être que l’attaque des assassins étaient destinés à m’assommer seulement.

Je commençais à entendre des bruits de pas s’approcher petit à petit. Il devait y avoir trois personnes qui approchaient au loin. J’observais rapidement les alentours : Il y avait une cellule avec un cadavre frais devant, un autre avec un squelette. Il y avait une bougie posée sur une table en bois, avec du papier et une plume. Des cristaux, qui semblaient être les sceaux des pièges de la salle. La prison semblait être petite.

En attendant qu’ils viennent, je m’étais assis en posant ma tête contre le mur, à dos. Je commençais à attendre patiemment que nos ravisseur se ramène. Ils étaient surement venus me dépouiller de mes armes, puisqu’il me restait encore quelque chose caché sous mon manteau.

- Bon je vois. Je ne vais pas en demander plus

Attendons que le banquet du carnage commence par la stratégie de la pomme pourrie, héhéhé …

Tandis que les bruits de pas se rapprocher, un léger frisson avait parcourus l'échine de Tatiana, elle pouvait encore la sentir... Cette énergie nauséabonde qui l'avait marqué jusqu'à dans l'âme. Toujours face aux barreaux, les bruits de pas se rapprochèrent, elle entendit une énième fois l'homme marmonner quelque chose sans y prêter plus attention. Elle n'avait pas que ça à faire de perdre son temps avec des bons à rien. Elle devait juste sortir d'ici et décapiter les hommes qui l'avait enfermé ici.

Quand les hommes furent une fois devant leurs cellules, elle put les observés.

Ils avaient la beauté des anges. Cheveux blonds, yeux bleus, teint pâle. Armés jusqu'aux dents dans leurs armures argentés. Mais tout à coup, un autre homme sortis de l'ombre.

Il était différent des autres, Tatiana pouvait le sentir. Ses cheveux étaient blancs comme la neige, ses yeux d'un bleu céruléen et son teint hâlé. Il avait plusieurs bijoux ornant son corps magnifiquement bien bâti. Et ce regard... Il était froid comme la mort.

- On dirait que vous avez fait d'une pierre deux coups, dit-t-il en se tournant vers les deux blonds. Prenez la fille, elle pourras nous être utile pendant un moment, déclara-t-il avec un sourire en coin.

Mais Tatiana ne cilla pas, les hommes ouvrirent la cellule avec prudence, de grandes lances en mains, au bout de celle-ci elle pouvait y voir comme une énergie tourbillonnante bleuâtre. De l'électricité, compris-t-elle.

Ils l'empoignèrent par chacun un bras et la firent sortir de la cellule. Une fois dehors, elle glissa discrètement sa main, dans l'une des poches des soldats et balança la clef à l'autre homme dans la cellule, qui la rattrapa agilement sans aucuns bruits.

Enfin de compte, elle allait peut-être avoir besoin de lui.

Et les hommes la firent traverser les couloirs sombres de la prison, jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin dans une grande salle en pleine festivité apparemment. L'homme aux cheveux blonds, lui empoigna le bras en hurlant fièrement qu'elle serait son trophée ce soir.

Qu'il aille au diable, songea Tatiana, le visage impassible.

Il y avait quelque chose que je n’avais pas aimé à la visite de ces humanoïdes-là : ils dégageaient une énergie nauséabonde de la lumière. Berk, des anges … Avec leur cheveulure blonde là, façon « Im a beau gosse, look at me », et leurs air supérieurs ... Berk, je pouvais plus les supporters, surtout depuis que j’étais enfermé à l’entre-monde. Peu de temps après, je vis trois hommes, qui étrangement, ressemblaient à la description que je m’en faisais … Bonjour les clichés comme o n dirait.

Ils étaient armés … AVEC UNE ARMURE EN ARGENT ?! Nan mais d’où est-ce qu’ils sortent ces mecs ! Mais à quoi ils pensent en ayant un attirail en ARGENT ?! Déjà d’une c’est cher, et de deux, il existe plein d’autres matériaux ! J’imagine que c’était une tribu porté sur la magie ou quelque chose dans ce gout pour vouloir des équipements en argent.

Mais d’ailleurs, d’où est-ce qu’ils sortent ? En dirait un rassemblement divin et qu’on veut sacrifier du démon pour la bonne cause. Hah ! Encore du sacrifice de démon. #\'@x&: !, ça fait chier les peuples qui font la chasse au démon … pour faire la chasse au démon. Bien sûr, ce n’étaient que des suppositions.

… Hah tient, ils emmènent la demoiselle ! Bon tant mieux, je serais tranquille. Ca me laissera du temps pour trouver une solution pour sortir… Hah mais tient, elle décide d’agir ! Cette nana n’a aucun culot : elle me dit « dégage » et elle fait genre ensuite « tient prend les clés, j’ai besoin d’aide ». Nan mais elle n’est pas bien ? Bref, j’attrapai les clés avec toute la discrétion du monde, et j’attendis que les gardes partent.

Mais il y avait des pièges de signalisation dans la salle. Même si je sortais avec les clés, je ne pouvais pas faire d’évasion discrètement. C’est alors qu’une idée surgit de mon esprit. J’ouvris ma prison et j’alla désactiver le piège manuellement, en le déclenchant volontairement pour faire rameuter un garde.

Je retournai dans ma cellule et un garde vint à dans ma cellule. Il me regarda et me demanda « Hey toi ! Qu’est-ce que tu fou dans la cellule !? ». Visiblement, ils n’avaient ni caméra, ni boule de cristal. Il était aussi bien équipé que les autres gardes, vêtus d’argent de la tête au pied. Je regardais en lui disant « Bah rien, trou d’uc ! J’ai pas à parler avec des anges ou des sous-espèces de vot’ genre ! »

Il était énervé. Il voulait me donner une raclée. Il ouvrit sa cellule et tenta de me donner un coup de foudre. C’est alors que je sortis mon pistolet de mon manteau et lui tira un coup sur la tête. C’était assez pour le renverser par terre. J’enchainai ensuite par un coup de pied marché au sol pour le maintenant sur place et je pris sa lance pour ensuite l’électrocuter avec sa propre arme.

Je décidai de garder la lance, le temps de trouver une sortie et m’échapper de ce merdier pas possible. Je décidai d’avancer dans la structure le plus rapidement possible pour éviter d’avoir trop de gardes à gérer si jamais ils se doutaient de quelque chose. Cependant, c’était étrange. Il n’y en avait pas … Mais pas du tout.

Le long couloir me mena vers une grande salle de banquet, où se préparait un rituel de magie. Il y avait le mec de tout à l’heure et la Sleeping Girl. Elle était enchainée au sol et l’homme se tenait derrière elle. Je pouvais la voir se débattre pour s’échapper. Moi, j’étais caché derrière l’un des pillier et j’observais les environs : j’étais dans une très grande cathédrale illusoire avec un faux-ciel étoilé. C’était sûrement l’œuvre des magiciens qui m’ont surpris tout à l’heure quand j’étais à Northrives. La consistance du lieu était d’un tel réel, que j’étais un peu effrayé de savoir que l’ennemi avait une armée de magicien ultra-puissant. Mais ils doivent aussi être affaiblis pour maintenir la structure, trop fatigués pour me repérer apparemment.

Le mec était en train de hurler sa victoire et la détention de la jeune fille. Je n’avais pas trop compris, j’étais trop concentré pour m’enfuir et trouver une sortir, mais ... Peu de temps après, des hommes étaient en train … de se sacrifier autour de la jeune fille ! Une mare de sang qui avait activé un cercle de magie … MAIS BORDEL, C’EST LE MIEN !!!

Nan mais ALLO QUOI ! D’où est-ce que ce mec copie ma magie ?! Déjà que j’avais du mal à créer mon application tout seul, mais les droits du créateur ?! Et le copyright ?! Bordel, en plus, c’était … MA MAGIE d’INVOCATION ! WHAT THE FUCK ?! C’est quoi ce délire ? D’où est-ce qu’il peut copier une magie que je ne peux plus utiliser ici ? Et qu’est-ce qu’il va invoquer ?!

« Mes chers adeptes ! Moi, l’Apôtre des Etoiles vous remercie pour votre loyauté et votre sacrifice ! Ce soir, je vais vous montrer ma magie ! »

C’est alors, que la carte d’invocation apparu devant lui, tournoyant … Et … C’était la carte d’Aries. Belarus le bélier de la terre… Mais … Qu’est-ce que cela voulait dire ? Pourquoi ? Il n’aurait pas pactisé avec un connard pareil ? Nan, je le connais trop, il aurait jamais accepté un pacte pareil, surtout si la convocation nécessitait un sacrifice …

Et oui, je connaissais les Douze Zodiaques de mon monde. Ils étaient devenus mes amis les plus intimes. Je me souviendrais toujours de ma première rencontre avec Bela… Nan … Attendez … Pourquoi … Rien ne me revient ? Pourquoi ? Je me souviens de …

« … Mais, n’es-tu pas humain, Belarus ? … »

Belarus était un très grand bélier, avec des cornes gigantesques et qui étaient décorés de bijoux de topaze et de lames acérés. Son pelage était blanc et sur son front, il y avait un topaze jaune doré, avec le symbole d’Aries.

Ce mec a invoqué Belarus … Enfin, que la tête ... Mais c’était chaud quand même, il fallait que je fasse quelque chose ! Je décidai d’aider la nana à se libérer. Elle semblait avoir soif de sang et j’allais l’aider. Je commençais à sortir une carte de magie. « A celle qui veut se venger, la rage est dans tes entrailles, et ta haine mènera les fous vers le chemin de la destruction ! Burning Motivation ! »

La force de la fille était améliorée, j’espérais que cela suffirait pour qu’elle se libère de ses chaînes …

"Mes serviteurs ! La tête de la bête royale de la constellation du bélier est venu mais il n'est pas complet ! Il a besoin de son peuple, des dons, des sacrifices pour apparaître ! Une fois que nous serons sur l'île, nous commencerons nos plans !"

Mais quels plan ? BORDEL ! ... Hah tiens, la tête a disparu ... Bon, je reste caché et j'agis en conséquence...

Tout avait était si rapide, ces hommes l'avaient enchaînés, en la regardant avec des lueurs affamés dans les yeux... Si seulement elle avait Kaosu sur elle... Elle aurait enfin pu les faire saigner jusqu'au dernier. Mais ils lui avaient enlevés son épée. Elle n'entendait plus sa voix criarde lui lançait toute sorte d'injure. Il fallait qu'elle sorte d'ici et qu'elle la retrouve, rapidement !

Quand soudainement, elle sentis une présence près d'elle... Comme si, quelqu'un venait de lui donnait une force inimaginable. Elle pouvait la sentir, se répandre dans ses veines. Cette énergie... C'était lui, l'homme qui avait était avec elle dans la cellule. Finalement il n'était pas aussi inutile que ça.

Quand soudainement le prêtre invocateur se mit à parler, une énième fois.

- Mes serviteurs ! La tête de la bête royale de la constellation du bélier est venu mais il n'est pas complet ! Il a besoin de son peuple, des dons, des sacrifices pour apparaître ! Une fois que nous serons sur l'île, nous commencerons nos plans !

Le bélier, oui, elle avait vu sa tête menaçante quelques secondes plus tôt. Mais de quel plan était-t-il entrain de parler ? Elle le savait... Elle n'avait pas était enlevé par simple plaisir. Ces hommes... Ils lui en voulaient ! A sa vie !

Tout en sentant, cette énergie délicieuse se propager dans ses veines. Elle sentis bientôt une forte odeur de sang s'élever dans les airs... Les sacrifices... Tout en regardant les dizaines d'homme à terre, elle pris conscience qu'ils avaient sacrifié leurs propres camarades. Elle n'avait pas de coeur, mais quand même ! Ils avaient sacrifié leurs propres frères de sang !

Les autres hommes encore vivant étaient debout, face à elle, riant de la voir ainsi humilié à terre. Tandis que l'homme aux cheveux blancs qui avait invoqué la tête du bélier, derrière elle, riait lui aussi à son tour.

- Faites en ce que vous voulez, je part prévenir nos frères, fit-t-il, avant de cacher son visage à l'aide d'une capuche.

Puis il disparus soudainement dans une aura de fumée blanche.

- Vous avez entendu les gars ? On peut faire d'elle ce qu'on veut !, lança l'un deux dans un rire gras.
- Tes à nous ma jolie..., repris l'un d'autre, commençant à baisser la braguette de son pantalon.

Tout en le regardant d'un air impassible, Tatiana serra les poings fortement et grâce à la puissance que l'on lui avait donner, elle brisa les chaînes. Avant de se relever sans s'appuyer au sol. Tout en les fixant d'un regard menaçant, devenu maintenant rouge écarlate, elle leur lança :

- Inutile... Vous allez tous me rejoindre, dans les flammes de l'enfer..., déclara-t-elle avec un sourire.

Assez blablater, il fallait qu'elle passe à l'action maintenant.

- Catin des enfers ! Va crever !, commença l'un d'eux en s'approchant d'elle, son poing en l'air.

Tatiana se baissa avec agilité, avant de donner un coup de poing fulgurant dans le ventre de l'homme qui fit un vol planer à l'autre bout de la salle. Un deuxième arriva vers elle, sa lance en main, qu'elle évita sur le côté. Puis en prenant ses appuis à terre, elle s'élança vers lui en sautant dans l'air, avant de lui arracher la tête. Elle posa ses pieds sur son torse, ce qui lui permis de faire un salto en arrière, avant d'éviter une autre lance menaçante.

Tout en continuant à se battre avec cette toute nouvelle force, elle vit au coin de la salle une ombre bouger.

C'était lui.

- Hey ! Viens un peu m'aider si t'en a dans les couilles au lieu de rester dans ton coin !, lança-t-elle, tout en évitant les coups.

Quoi ? Nan mais ils sont sérieux les mecs là ? Mais … Quel était l’intérêt d’emmener la demoiselle dans cette salle ? Bon je comprends que les hommes humains aient besoin de faire du sport, mais à ce point, ça en est inquiétant … Pour des anges ou quoiqu’est-ce, je les trouvais un peu pervers … M’enfin, comme le dit la fameuse Bible, la rédemption se trouve au bout du chemin, enfin, j’imagine … Je vais finir par croire que les religions et autres conneries du genre consiste à raconter aux gens « Si vous voulez être heureux, couchez, ayez des enfants et vous serez un haut gradué au paradis ! ».

Je préférais rester à l’écart, le temps que la demoiselle face son grabuge et que je me mette à tirer des rafales de balles à la chaine. Et puis elle avait l’air de se débrouiller assez bien seule. J’admirais de loin la souplesse et l’agilité de la demoiselle. Je pouvais reconnaître en elle une pro du combat rapprochée.

- Hey ! Viens un peu m'aider si t'en a dans les couilles au lieu de rester dans ton coin !, lança-t-elle, tout en évitant les coups.

Hoh tient, elle a appelé à l’aide … C’est nouveau ça, dire qu’elle voulait s’en sortir toute seule en mode « I’m a bad-ass character » … Bref, de toute manière, je pouvais pas sortir d’ici tout seul.

- Bon bah quand il faut y aller, il faut y aller, disais-je en soupirant.

Je commençais à courir avec mon pistolet à ma main gauche et la lance sur la main droite, en faisant le tour. Je commençais à lancer la tactique « Bullet Maelström ». Elle consistait à tourner autour d’un flot d’ennemi, pris pas surprise par mon assaut, et de tirer sur tout ce qui bouge. Evidemment, il y avait la demoiselle, mais je ne m’en faisais pas, je savais qu’elle allait prendre l’un des mecs comme armure, ou qu’elle allait esquiver chacun de mes tirs.

Une fois que j’avais fait le tour, après en avoir assomé plusieurs, je rangea mon pistolet et commença à utiliser ma lance pour les électrocuter. D’ailleurs, j’en ai eu un par le cul et je l’ai projeté en soulevant ma lance en dessous de lui. J’imagine que ça devait faire très mal. Mais il en restait pas mal, et d’autres personnes semblaient se rapprocher de la salle. Si tous les gardes étaient ici, il devait rester les magiciens qui tiennent la salle virtuelle.

- Alors, je croyais qu’on pouvait s’en charger seule, mademoiselle ?

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