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Re: La blonde, la brute et le truand
Lun 1 Juil - 16:26
Il en a de bonnes l’autre empafé avec sa tronche de ravalement de façade. « Tous mes frais » ça n’inclut pas la soirée romantique complètement foirée. Comment il le prendrait, Cort-quelque chose, si je venais lui briser les dents alors qu’il batifolait gaiement dans la nature, bras-dessus bras-dessous avec sa compagne ? Bon, fallait déjà qu’il trouve une compagne…
Je dirigeais en ronchonnant tout ce petit monde vers la cache des mercenaires. Simple hangar, rien de bien extraordinaire, même pas de lumière, rien. Et les carreaux cassés et les quelques toiles d’araignées qui recouvrent la porte montraient dès le départ un fait : cette cachette était aussi vide que la bonté d’Augure. Ce dernier nous menaça silencieusement d’un énième regard promettant souffrances et pleurs si on avait l’audace de s’enfuir. Décidément ce type tournait à un seul sentiment, et c’était vraiment pas sain pour la santé mentale.
Pendant qu’on attendait dans le froid, la nuit et les rires gras alentours, le compagnon –pauvre de lui- d’Augure daigna nous fournir une ou deux explications du pourquoi du comment. Génial, en plus d’avoir trempé dans la mafia locale, j’avais botté du pied la fourmilière familiale du type le moins luné d’Entre-Monde. Si l’effet escompté était de me faire pleurer sur le sort du bonhomme, il se plantait la griffe dans l’œil. Ainsi ce type avait une sœur… Pauvre fille.
– En retard, en retard … C’est peut-être triste ce qui lui arrive, mais ça n’empêche pas d’être un minimum civilisé. Et menaçant du doigt Cortovar, j’ajoutais. Et pas de cet argument « et vous ? », voulez-vous. Contrairement à certains, je sais encore faire la différence entre menaces et violence gratuite. Vous êtes trop bien placé pour savoir qu’Augure dépasse souvent les bornes.
Je m’asseyais sur les marches de l’entrée, callant mon coude sur ma jambe et mon menton dans ma paume, soupirant de contrariété.. C’est vrai quoi, m****. Ce qui me froissait le plus dans cette histoire, c’est que j’étais obligé de lui obéir. Une fois revenu à l’Antre, je me bricolerais un genre de dispositif de téléportation, ou un truc anti-Augure. Dommage que les grimoires de Rainer ne comportaient aucun sort de ce type. Shootant dans une pierre, je ruminais des injures à l’encontre de ces deux idiots qui passaient leur temps à se damner l’un-l’autre. Les affaires de familles n’avaient pas à inclure de parfaits étrangers.
Quand Augure ouvrit la porte, je profitais qu’il soit de dos pour grimacer dans un « agniagniagnia » silencieux avant de me relever et d’entrer dans le bâtiment sans attendre quoi que ce soit de sa part. Après tout, s’il nous avait fait assez suer comme ça pour nous retenir c’était surement pas pour nous relâcher après sa petite visite. A l’intérieur, tout semblait abandonné.
Une quinzaine de phrases acerbes me traversent l’esprit, mais je ne lui ferais pas ce plaisir de me caresser à nouveau la joue avec le coin de ses cestes. Même pas une petite vanne. Ca l’arrangerait surement –et ça me contrariait d’autant plus- mais je n’avais vraiment plus envie de paraitre avenant. La seule pensée positive depuis le début de cette soirée, c’était Myra saine et sauve.[/color][/color]
Je dirigeais en ronchonnant tout ce petit monde vers la cache des mercenaires. Simple hangar, rien de bien extraordinaire, même pas de lumière, rien. Et les carreaux cassés et les quelques toiles d’araignées qui recouvrent la porte montraient dès le départ un fait : cette cachette était aussi vide que la bonté d’Augure. Ce dernier nous menaça silencieusement d’un énième regard promettant souffrances et pleurs si on avait l’audace de s’enfuir. Décidément ce type tournait à un seul sentiment, et c’était vraiment pas sain pour la santé mentale.
Pendant qu’on attendait dans le froid, la nuit et les rires gras alentours, le compagnon –pauvre de lui- d’Augure daigna nous fournir une ou deux explications du pourquoi du comment. Génial, en plus d’avoir trempé dans la mafia locale, j’avais botté du pied la fourmilière familiale du type le moins luné d’Entre-Monde. Si l’effet escompté était de me faire pleurer sur le sort du bonhomme, il se plantait la griffe dans l’œil. Ainsi ce type avait une sœur… Pauvre fille.
– En retard, en retard … C’est peut-être triste ce qui lui arrive, mais ça n’empêche pas d’être un minimum civilisé. Et menaçant du doigt Cortovar, j’ajoutais. Et pas de cet argument « et vous ? », voulez-vous. Contrairement à certains, je sais encore faire la différence entre menaces et violence gratuite. Vous êtes trop bien placé pour savoir qu’Augure dépasse souvent les bornes.
Je m’asseyais sur les marches de l’entrée, callant mon coude sur ma jambe et mon menton dans ma paume, soupirant de contrariété.. C’est vrai quoi, m****. Ce qui me froissait le plus dans cette histoire, c’est que j’étais obligé de lui obéir. Une fois revenu à l’Antre, je me bricolerais un genre de dispositif de téléportation, ou un truc anti-Augure. Dommage que les grimoires de Rainer ne comportaient aucun sort de ce type. Shootant dans une pierre, je ruminais des injures à l’encontre de ces deux idiots qui passaient leur temps à se damner l’un-l’autre. Les affaires de familles n’avaient pas à inclure de parfaits étrangers.
Quand Augure ouvrit la porte, je profitais qu’il soit de dos pour grimacer dans un « agniagniagnia » silencieux avant de me relever et d’entrer dans le bâtiment sans attendre quoi que ce soit de sa part. Après tout, s’il nous avait fait assez suer comme ça pour nous retenir c’était surement pas pour nous relâcher après sa petite visite. A l’intérieur, tout semblait abandonné.
Une quinzaine de phrases acerbes me traversent l’esprit, mais je ne lui ferais pas ce plaisir de me caresser à nouveau la joue avec le coin de ses cestes. Même pas une petite vanne. Ca l’arrangerait surement –et ça me contrariait d’autant plus- mais je n’avais vraiment plus envie de paraitre avenant. La seule pensée positive depuis le début de cette soirée, c’était Myra saine et sauve.[/color][/color]
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: La blonde, la brute et le truand
Mar 9 Juil - 22:08
Ben voyons ! Augure se moquait pas mal que Corben et moi avions une soirée de prévue, ça lui passait bien au-dessus… ! Et selon son Cort-Machin, nous devions prendre en compte ses états d’âme ? J’arquais un sourcil, on ne peut plus sceptique sur ce point.
Bien sûr, je ne pouvais pas dire que je n’étais pas affectée. C’était triste même pour un gars comme lui, seulement ça n’excusait pas son comportement. Devenir Maitre de Tchen ne lui donnait pas tous les droits et encore moins ceux de tabasser mon petit ami en pleine rue ! Et le principal concerné semblait tout à fait du même avis que moi. Je hochais la tête d’un air entendu pour appuyer ses propos.
Je poussais un soupire résigné et suivit Corben du regard. Sans doute faisait-il le deuil de notre soirée. Moi aussi, je faisais une croix dessus, encore déçue… On trouvera bien un moyen de rattraper ça. Enfin, si cette galère se terminait un jour !
Quand Aurgure réapparu, je ne pus m’empêcher de relever la grimace de mon demi-dieu avec un sourire. Il se retenait… Moi aussi, quoique j’eu moins de tact que lui.
On nous intima l’ordre de rentrer. Là, la tension grimpa d’un cran. Je sentis mes muscles se tendre et tous mes sens en alerte. Si nous pénétrions dans un repaire de malfamés, il y avait des chances pour que l’accueil ne soit pas des plus chaleureux ! Devons-nous nous battre au côté d’Augure…. ? Ah non ! Hors de question d’aider ce chacal en risquant sa peau – ce que nous faisions déjà un peu trop depuis le début de cette soirée ! Finalement, s’il y avait une baston c’était la meilleure occasion pour nous échapper pendant qu’Augure et son pote était occupé.
Satisfaite de mon plan, je gardais mes yeux fixés sur la porte qui s’ouvrit. C’était calme mais nous entrâmes. La pièce était sombre, balayé par la poussière récente et je dicernais même dans un coin une toile d’araigné me narguer. Désert. Rien…
« Rien ?! Comment ça rien ?! Pourquoi n’y a-t-il personne ? » m’insurgeai-je.
Non seulement on avait fait tout ça pour rien, mais en plus mon plan tombait à l’eau. Je me mordis l’interieur de la joue en fulminant. Je jetais un coup d’œil autour nous… L’endroit était abandonné, pas depuis très longtemps. Cet homme qu’Augure cherchait avait réellement un coup d’avance sur lui. Cependant, maintenant que Corben l’avait conduit ici, nous nous lui servions plus à rien.
« Bien… Alors puisqu’il n’y a personne ici, tu peux nous laisser partir maintenant ? Ça ne sert plus à rien qu’on te suive dans tes affaires foireuses, tu n’as plus de raison de nous retenir ici. »
Je foudroyais Augure du regard. J’en avais assez, ma patience avait atteint ses limites.
- Myra Férréol
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Fay : Créature hybride, mi-fée mi-dragon, qui m'accompagne.
Gaea : Jeune Efle, soeur adoptive de Myra, l'aide à l'épicerie. Commerçante hors pair ayant un gout prononcé pour les pims !
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Titre débile : Army ~
Re: La blonde, la brute et le truand
Dim 28 Juil - 15:37
- Oui c'est vrai...
Cort était le mieux placé pour voir Augure dépasser les limites. De plus en plus souvent d'ailleurs, mais tant que le néphilim garderait le contrôle, Cortovar ne dirait rien, ne ferait rien. Il lui avait une promesse au cas où la soif de sang l'emportait sur la raison de son ami et il la tiendrait. D'ici là...
- ... mais si votre dîner a plus d'importance que la vie de deux personnes, alors la brute que vous me décrivez a plus de coeur que vous.
Le turien n'était pas connu pour émettre des jugement. Tout glissait sur lui et rares étaient les fois où il s'agassait, mais là ce petit vaurien profondément égoiste qui se donnait des airs de moralisateur le hérissait un peu. Monsieur Corben Krayt ne s'était jamais interrassé qu'à lui-même et à l'argent et cet état de fait ne connaissait qu'une exception : Myra. Exception qui ne s'était manifesté que depuis peu de temps. Alors non, Cort n'allait pas laisser ce type se complaire dans sa vanité.
Le reste du groupe pénètre dans le hangar. Myra semble un peu désapointée. L'autre abruti jubile, ça se voit dans son regard. ça me donne envie de le frapper mais j'ai d'autres choses à faire et j'ai encore besoin de lui.
- Cort, vérif de routine.
Le turien opine et décroche son portable en s'éloignant. Vérification du bail, nom du locataire, il sera faux bien sûr, donc trouver le faussaire et ainsi de suite. Il sait ce qu'il a à faire, c'est un grand garçon. Je me tourne vers corben.
- Combien étaient-ils ? Comment était disposée la pièce ? Où se trouvait le "noble" ? Je veux des détails. Le plus poss...
Mon pied heurte quelque chose de métallique. Je m'arrête net et voit un anneau arrimé au sol. La poussière le recouvre, mais ce ne peut être qu'une seule chose. Je saisis l'anneau et ouvre la trappe. Aussitôt s'en dégage une odeur nauséabonde. La lueur de la lune peine à éclairer cette petite pièce, mais l'on voit clairement une table couverte de sang séché et des chaînes et des instruments de torture.
Sang et larmes.
Je recule d'un pas. La voix jusque là silencieuse explose dans mon crâne. C'est leur sang. Il les a trouvé. Il les a tué. Il les a tué. Il les a tué. Elle répète ces mots sans cesse. J'ai mal au crâne. Je tombe à genoux.
- Non... Non, non, non... Non !!!
La rage m'envahit peu à peu. Vengeance crie la voix. Je sens le gout du sang dans ma bouche. L'envie de tuer. C'est ce que veut la voix. Je n'arrive plus à réfléchir. Je...
- TA GUEULE !!
Le cri sort du fin fond de mes tripes et soudain le silence revient dans mon esprit et je pense de nouveau clairement... et remarque que Cort est planté devant moi, son téléphone abandonné un peu plus loin et le claymore en main pointé vers moi. Un homme de parole qui tiendra sa promesse, peut-être la seule certitude que j'ai.
- Pas ce soir.
Je me relève comme si de rien n'était, mais ni lui ni moi ne sommes dupes. C'est la première fois que j'ai besoin de parler à haute voix pour faire taire celle qui me hante. Je récupère le téléphone de Cort et raccroche au nez de celui qui est à l'autre bout du fil. Je compose un numéro et laisse quelques consignes avant de raccrocher. Enfin je me tourne vers mes deux otages.
- Une limousine vous attendra sur les quais dans une dizaine de minutes. A l'intérieur vous trouverez un document. Présentez-le à n'importe quel resto de Magna et on vous trouvera une table. C'est Tchen qui invite. Maintenant... dégagez.
Cort était le mieux placé pour voir Augure dépasser les limites. De plus en plus souvent d'ailleurs, mais tant que le néphilim garderait le contrôle, Cortovar ne dirait rien, ne ferait rien. Il lui avait une promesse au cas où la soif de sang l'emportait sur la raison de son ami et il la tiendrait. D'ici là...
- ... mais si votre dîner a plus d'importance que la vie de deux personnes, alors la brute que vous me décrivez a plus de coeur que vous.
Le turien n'était pas connu pour émettre des jugement. Tout glissait sur lui et rares étaient les fois où il s'agassait, mais là ce petit vaurien profondément égoiste qui se donnait des airs de moralisateur le hérissait un peu. Monsieur Corben Krayt ne s'était jamais interrassé qu'à lui-même et à l'argent et cet état de fait ne connaissait qu'une exception : Myra. Exception qui ne s'était manifesté que depuis peu de temps. Alors non, Cort n'allait pas laisser ce type se complaire dans sa vanité.
Le reste du groupe pénètre dans le hangar. Myra semble un peu désapointée. L'autre abruti jubile, ça se voit dans son regard. ça me donne envie de le frapper mais j'ai d'autres choses à faire et j'ai encore besoin de lui.
- Cort, vérif de routine.
Le turien opine et décroche son portable en s'éloignant. Vérification du bail, nom du locataire, il sera faux bien sûr, donc trouver le faussaire et ainsi de suite. Il sait ce qu'il a à faire, c'est un grand garçon. Je me tourne vers corben.
- Combien étaient-ils ? Comment était disposée la pièce ? Où se trouvait le "noble" ? Je veux des détails. Le plus poss...
Mon pied heurte quelque chose de métallique. Je m'arrête net et voit un anneau arrimé au sol. La poussière le recouvre, mais ce ne peut être qu'une seule chose. Je saisis l'anneau et ouvre la trappe. Aussitôt s'en dégage une odeur nauséabonde. La lueur de la lune peine à éclairer cette petite pièce, mais l'on voit clairement une table couverte de sang séché et des chaînes et des instruments de torture.
Sang et larmes.
Je recule d'un pas. La voix jusque là silencieuse explose dans mon crâne. C'est leur sang. Il les a trouvé. Il les a tué. Il les a tué. Il les a tué. Elle répète ces mots sans cesse. J'ai mal au crâne. Je tombe à genoux.
- Non... Non, non, non... Non !!!
La rage m'envahit peu à peu. Vengeance crie la voix. Je sens le gout du sang dans ma bouche. L'envie de tuer. C'est ce que veut la voix. Je n'arrive plus à réfléchir. Je...
- TA GUEULE !!
Le cri sort du fin fond de mes tripes et soudain le silence revient dans mon esprit et je pense de nouveau clairement... et remarque que Cort est planté devant moi, son téléphone abandonné un peu plus loin et le claymore en main pointé vers moi. Un homme de parole qui tiendra sa promesse, peut-être la seule certitude que j'ai.
- Pas ce soir.
Je me relève comme si de rien n'était, mais ni lui ni moi ne sommes dupes. C'est la première fois que j'ai besoin de parler à haute voix pour faire taire celle qui me hante. Je récupère le téléphone de Cort et raccroche au nez de celui qui est à l'autre bout du fil. Je compose un numéro et laisse quelques consignes avant de raccrocher. Enfin je me tourne vers mes deux otages.
- Une limousine vous attendra sur les quais dans une dizaine de minutes. A l'intérieur vous trouverez un document. Présentez-le à n'importe quel resto de Magna et on vous trouvera une table. C'est Tchen qui invite. Maintenant... dégagez.
- Augure
- Maitre du Miroir
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Race : Néphilim
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Titre débile : La méchante fée frustrée
Re: La blonde, la brute et le truand
Mar 27 Aoû - 13:21
Adossé contre un mur, les pouces fourrés dans les poches et les doigts tapotant les jambes, je regardais les deux compères s’organiser pour fouiller la salle. Quand il reprit « gentiment » son interrogatoire, je ne changeais pas de position et roulais des yeux, agacé par cette constante nécessité d’oublier d’être poli. Mais je n’eu à peine le temps d’ouvrir la bouche et de prendre une inspiration qu’il passait à autre chose. Une trappe.
Je ne savais pas ce que la cachette renfermait -à part une odeur hautement désagréable, de là ou j’étais, je ne voyais rien. Mais augure lui vit quelque chose qui du vachement lui déplaire, d’après sa réaction. Il tomba à genoux et commença à délirer, hurlant comme un possédé. Mon premier réflexe fut de déganter mes mains en un éclair et de les glisser dans mon dos, à quelques centimètres de mes shurikens d’urgence. Rien de bien létal, mais avec cette poussière et ces vieux murs, un nuage de poussière pouvait faciliter notre fuite. Je n’avais ni l’envie, ni la prétention de battre Augure. Je savais de quoi il était capable, je l’avais vu pendant la chasse. Et là, il semblait empli de rage, signe de très mauvais augure… ….
Wow, même dans la plus pourrie des situations, mon cerveau trouvait le moyen de dire des idioties.
Cort-quelque chose eut un réflexe étrange : menacer d’arracher la tête de son allié à l’aide du fusil pliant. Un regard entendu, deux trois paroles, et hop, on efface tout ce qui vient de se passer. Ces types ont vraiment un problème. Je veux dire, ok je vis dans une baraque digne d’un film de fantôme, entouré de balais vivants et de poulpes-cravates, avec une armée de soldat de plomb en guise de service d’ordre, mais eux battent tous les records. Depuis quand les potes se passent des messages à coup de calibre ? Augure s’approcha et mes doigts se rapprochèrent doucement de mes armes. Le moment était venu pour Myra et moi de défendre notre peau si on voulait continuer à vivre encore un peu notre idylle dans ce… Wait, What ?
Je plissais le regard, les mains toujours dégantées, méfiant. Que nous valait cette soudaine volonté de nous laisser partir ? J’attendis quelques secondes avant de me baisser pour récupérer mes gants, une fois presque sûr qu’il n’allait pas nous réattaquer. S’il avait voulu nous tuer, le connaissant, il l’aurait fait dès la fin de son coup de fil, et ne se serait pas embêter à venir nous parler.
– …..Allons-y, Myra.
Intérieurement je jubilais. Manger à l’œil… A l’œil !!! ET c’est ce timbré qui paye ! Même si l’arnaque suintait de partout sur ce bout de papier, le plaisir que me procurait l’idée d’une facture longue comme le bras serait envoyé demain au bureau de cet énergumène valait totalement le coup. Si Myra n’avait pas été là pour calmer ma joie enfantine avec ses regards, je pense que j’aurais eu le droit à une baffe de sa part, et une mort douloureuse de la part d’Augure.
La limousine arriva quelques minutes en avance. Le conducteur –un homme plutôt propre sur lui- descendit, fit une révérence et nous ouvrit la porte. J’invitais galamment Myra à monter dans la voiture et donnait les instructions au chauffeur. Direction le resto le plus huppé de tout le quartier.
– Finalement, ça s’est plutôt bien passé ! Éhéhéhé !
Ma joie fut de courte durée. Je sentais une grande douleur à l’arrière de mon crâne, et je m’écroulais en grommelant contre la voiture, mon regard embrouillé cherchant vainement l’origine de l’attaque. Je crus distinguer vaguement trois personnes habillées en gris sortir des ruelles et aider le conducteur qui se dirigeait vers Myra et tout devint noir. Ma dernière pensée avant se sombrer fut : « Les soirées-restos romantiques, c’est plus ce que c’était. »
Je ne savais pas ce que la cachette renfermait -à part une odeur hautement désagréable, de là ou j’étais, je ne voyais rien. Mais augure lui vit quelque chose qui du vachement lui déplaire, d’après sa réaction. Il tomba à genoux et commença à délirer, hurlant comme un possédé. Mon premier réflexe fut de déganter mes mains en un éclair et de les glisser dans mon dos, à quelques centimètres de mes shurikens d’urgence. Rien de bien létal, mais avec cette poussière et ces vieux murs, un nuage de poussière pouvait faciliter notre fuite. Je n’avais ni l’envie, ni la prétention de battre Augure. Je savais de quoi il était capable, je l’avais vu pendant la chasse. Et là, il semblait empli de rage, signe de très mauvais augure… ….
Wow, même dans la plus pourrie des situations, mon cerveau trouvait le moyen de dire des idioties.
Cort-quelque chose eut un réflexe étrange : menacer d’arracher la tête de son allié à l’aide du fusil pliant. Un regard entendu, deux trois paroles, et hop, on efface tout ce qui vient de se passer. Ces types ont vraiment un problème. Je veux dire, ok je vis dans une baraque digne d’un film de fantôme, entouré de balais vivants et de poulpes-cravates, avec une armée de soldat de plomb en guise de service d’ordre, mais eux battent tous les records. Depuis quand les potes se passent des messages à coup de calibre ? Augure s’approcha et mes doigts se rapprochèrent doucement de mes armes. Le moment était venu pour Myra et moi de défendre notre peau si on voulait continuer à vivre encore un peu notre idylle dans ce… Wait, What ?
Je plissais le regard, les mains toujours dégantées, méfiant. Que nous valait cette soudaine volonté de nous laisser partir ? J’attendis quelques secondes avant de me baisser pour récupérer mes gants, une fois presque sûr qu’il n’allait pas nous réattaquer. S’il avait voulu nous tuer, le connaissant, il l’aurait fait dès la fin de son coup de fil, et ne se serait pas embêter à venir nous parler.
– …..Allons-y, Myra.
Intérieurement je jubilais. Manger à l’œil… A l’œil !!! ET c’est ce timbré qui paye ! Même si l’arnaque suintait de partout sur ce bout de papier, le plaisir que me procurait l’idée d’une facture longue comme le bras serait envoyé demain au bureau de cet énergumène valait totalement le coup. Si Myra n’avait pas été là pour calmer ma joie enfantine avec ses regards, je pense que j’aurais eu le droit à une baffe de sa part, et une mort douloureuse de la part d’Augure.
La limousine arriva quelques minutes en avance. Le conducteur –un homme plutôt propre sur lui- descendit, fit une révérence et nous ouvrit la porte. J’invitais galamment Myra à monter dans la voiture et donnait les instructions au chauffeur. Direction le resto le plus huppé de tout le quartier.
– Finalement, ça s’est plutôt bien passé ! Éhéhéhé !
Ma joie fut de courte durée. Je sentais une grande douleur à l’arrière de mon crâne, et je m’écroulais en grommelant contre la voiture, mon regard embrouillé cherchant vainement l’origine de l’attaque. Je crus distinguer vaguement trois personnes habillées en gris sortir des ruelles et aider le conducteur qui se dirigeait vers Myra et tout devint noir. Ma dernière pensée avant se sombrer fut : « Les soirées-restos romantiques, c’est plus ce que c’était. »
- HRP:
- Eheheheh ^^', j'avais zappé que c'était à moi...
- Corben Krayt
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Re: La blonde, la brute et le truand
Ven 25 Oct - 20:54
La scène avait quelque chose de surréaliste. Quand Augure ouvrit la trappe, avant même que l’horrible odeur n’emplisse mes narines, un sentiment d’angoisse dévora mon estomac. Instinctivement, j’eus un mouvement de recul. La haine qui émanait d’Augure était palpable. Je déglutis en me rappelant des mêmes crises qui l’avaient ravagée pendant l’expédition. Celle-ci semblait encore plus intense que celles auxquelles j’avais assistés. Mais avant même que je puisse réagir, Cortovar était déjà aux côtés d’Augure… une arme à quelques centimètre de la tempe de son partenaire.
Mais le pire fut éviter et le Maitre de Tchen se releva, feignant d’oublier ce qui venait de se passer. Mais la tension dans la pièce était toujours présente. Je me rendis compte alors que mon cœur tambourinait ma poitrine et que je retenais mon souffle depuis qu’Augure avait crié. Pour ne pas mourir d’auto-asphyxie je repris ma respiration et jeter un coup d’œil bref à Corben. Il semblait prêt à en découdre. Je fronçais les sourcils, inquiète… Pourvu qu’il ne fasse pas de bêtises, mon demi-dieu n’était pas en état de se battre contre un monstre comme Augure.
Mais le brute sembla se désintéresser de nous un instant et quelques échanges avec son téléphone plus tard…. Il nous rendit notre liberté. J’écarquillais les yeux. Je dévisageais Augure… Visiblement, les crises, ça vous change un homme. Je papillonnais des yeux, me pensant victime d’une illusion. Plaisantait-il ? Non Augure n’était pas du genre à faire des blagues… Il en avait fini avec nous.
J’eus du mal à me détourner pour suivre Corben. Ce dernier semblait ravi. Etrangement, je n’arrivais pas à partager sa joie.
Une fois à l’extérieure, j’inspirais l’air à plein poumons, soulagée de plus être dans cette baraque oppressante. Nous avions enfin était libérés et nous pouvions profiter de cette soirée, tous les deux. J’adressais un regard mon compagnon. Je voulais savoir s’il allait bien… Visiblement, le fait de manger aux comptes de Tchen semblait lui avoir fait oublier ses douleurs. J’esquissais un léger sourire, à la fois amusée et déroutée par son opportunisme et sa jubilation. Au moins, son morale semblait être revenue.
En attendant la fameuse limousine, je me tournais une dernière fois vers la maison abandonnée. Cortovar n’avait pas tort… Augure faisait tout ce qu’il lui était en son pouvoir afin de retrouver ces deux personnes. S’il manquait atrocement de tact, il possédait une détermination à la fois effrayante et louable. Un instant, je me demandais si, de mon côté, je ne pouvais pas faire quelque recherche. En tant que Commissaire de K’ouen, je parcourais souvent la Zone du Dehors, et récolter des informations faisait partie de mon travail. Cela ne coûtait de lui envoyait des indices si je tombais dessus…
Finalement, la limousine se gara devant nous et je laissé Corben m’ouvrir galamment la porte afin que je m’installe à l’arrière. Je le remerciais d’un bref baiser puis poser mon petit séant sur le cuir. Wow. Trop de luxe. Et ça ne s’arrêterait sans doute pas là vu les idées que Corben avaient en tête… Puisque que c’est Augure qui paye, je me doutais bien que le demi-dieu n’aurait aucun scrupule !
La bonne humeur de Corben fut soudain plus silencieuse. Un bruit sourd résonna. Quelque chose venait de percuter la voiture. J’arquais un sourcil, soudain prise d’une serieuse inquiétude. Mais avant même que je ne pose la main sur la poignet, la porte s’ouvrit et un homme m’invita à sortir. Inviter ? Je n’eus pas le temps de poser un pied dehors, qu’il me tira violemment hors du véhicule. J’émis un cris de protestation et je compris bien vite cet homme n’était pas là pour nous conduire au restaurant.
« … ! CORBEN ! »
Son corps était étendu près de la voiture, inconscient et un autre homme se chargeait de le relever. Prise d’un excès de colère en voyant Corben dans cet état, je me débattis furieusement. Dans ma fureur, je réussis à donner un violent coup de poing à mon agresseur mais rapidement, un second parvint à maitriser mes bras si bien que mes jambes battirent bientôt le vent. Impossible de savoir si mes coups atteignaient quelqu’un ou quelque chose… Bien vite, je fus incapable de bouger… Envahit par la colère, d’être aussi impuissante, j’emplis mes poumons….
« …. AUGU- ! »
Un appel désespéré qui s’évanouit bientôt dans les ténèbres. Ma voix s’effaça dans le vent et ma vue se troubla. Tout devient sombre et le temps s’arrêta.
Quand de nouveau mes yeux s’ouvrirent, mon crâne fut martelé par une fulgurante douleur. Je gémis, encore sonnée. Je ne voyais rien… Je ne savais pas où j’étais. Je tentais de bouger mais mes bras et mes jambes étaient solidement liés entre eux. Mes yeux s’habituèrent peu à peu à l’obscurité et un filet de lumière perça au centre de la pièce. J’étais assise contre un mur, ligotée comme dans les films américains. Du grand art, impossible de bouger le petit orteil.
Où suis-je ? Pourquoi suis-je attachée ? Que… Mh ?
Contre moi, je sentais un poids. En tournant la tête, je compris qu’il s’agissait de Corben que je distinguais à peine dans l’obscurité. Les évènements de la soirée me revinrent alors en mémoire. Quelqu’un avait décidé qu’on ne passerait pas notre soirée en amoureux…
Qui nous avais amené ici ? Pour quelle raison ? Etait-ce Augure et un de ses nouveaux plans foireux ? J’en doutais… Il semblait réellement en avoir finis avec nous lorsqu’il nous avait lâchés. De plus, les personnes qui nous avaient interceptés n’avaient pas l’air d’être de la garde de Tchen. Je fronçais les sourcils. Réfléchir me donnait mal à la tête… Je ne savais même pas si le nouveau Maitre avait entendu mon appel… Epuisée, je luttais pour ne pas sombrer une nouvelle fois.
Mais le pire fut éviter et le Maitre de Tchen se releva, feignant d’oublier ce qui venait de se passer. Mais la tension dans la pièce était toujours présente. Je me rendis compte alors que mon cœur tambourinait ma poitrine et que je retenais mon souffle depuis qu’Augure avait crié. Pour ne pas mourir d’auto-asphyxie je repris ma respiration et jeter un coup d’œil bref à Corben. Il semblait prêt à en découdre. Je fronçais les sourcils, inquiète… Pourvu qu’il ne fasse pas de bêtises, mon demi-dieu n’était pas en état de se battre contre un monstre comme Augure.
Mais le brute sembla se désintéresser de nous un instant et quelques échanges avec son téléphone plus tard…. Il nous rendit notre liberté. J’écarquillais les yeux. Je dévisageais Augure… Visiblement, les crises, ça vous change un homme. Je papillonnais des yeux, me pensant victime d’une illusion. Plaisantait-il ? Non Augure n’était pas du genre à faire des blagues… Il en avait fini avec nous.
J’eus du mal à me détourner pour suivre Corben. Ce dernier semblait ravi. Etrangement, je n’arrivais pas à partager sa joie.
Une fois à l’extérieure, j’inspirais l’air à plein poumons, soulagée de plus être dans cette baraque oppressante. Nous avions enfin était libérés et nous pouvions profiter de cette soirée, tous les deux. J’adressais un regard mon compagnon. Je voulais savoir s’il allait bien… Visiblement, le fait de manger aux comptes de Tchen semblait lui avoir fait oublier ses douleurs. J’esquissais un léger sourire, à la fois amusée et déroutée par son opportunisme et sa jubilation. Au moins, son morale semblait être revenue.
En attendant la fameuse limousine, je me tournais une dernière fois vers la maison abandonnée. Cortovar n’avait pas tort… Augure faisait tout ce qu’il lui était en son pouvoir afin de retrouver ces deux personnes. S’il manquait atrocement de tact, il possédait une détermination à la fois effrayante et louable. Un instant, je me demandais si, de mon côté, je ne pouvais pas faire quelque recherche. En tant que Commissaire de K’ouen, je parcourais souvent la Zone du Dehors, et récolter des informations faisait partie de mon travail. Cela ne coûtait de lui envoyait des indices si je tombais dessus…
Finalement, la limousine se gara devant nous et je laissé Corben m’ouvrir galamment la porte afin que je m’installe à l’arrière. Je le remerciais d’un bref baiser puis poser mon petit séant sur le cuir. Wow. Trop de luxe. Et ça ne s’arrêterait sans doute pas là vu les idées que Corben avaient en tête… Puisque que c’est Augure qui paye, je me doutais bien que le demi-dieu n’aurait aucun scrupule !
La bonne humeur de Corben fut soudain plus silencieuse. Un bruit sourd résonna. Quelque chose venait de percuter la voiture. J’arquais un sourcil, soudain prise d’une serieuse inquiétude. Mais avant même que je ne pose la main sur la poignet, la porte s’ouvrit et un homme m’invita à sortir. Inviter ? Je n’eus pas le temps de poser un pied dehors, qu’il me tira violemment hors du véhicule. J’émis un cris de protestation et je compris bien vite cet homme n’était pas là pour nous conduire au restaurant.
« … ! CORBEN ! »
Son corps était étendu près de la voiture, inconscient et un autre homme se chargeait de le relever. Prise d’un excès de colère en voyant Corben dans cet état, je me débattis furieusement. Dans ma fureur, je réussis à donner un violent coup de poing à mon agresseur mais rapidement, un second parvint à maitriser mes bras si bien que mes jambes battirent bientôt le vent. Impossible de savoir si mes coups atteignaient quelqu’un ou quelque chose… Bien vite, je fus incapable de bouger… Envahit par la colère, d’être aussi impuissante, j’emplis mes poumons….
« …. AUGU- ! »
Un appel désespéré qui s’évanouit bientôt dans les ténèbres. Ma voix s’effaça dans le vent et ma vue se troubla. Tout devient sombre et le temps s’arrêta.
Quand de nouveau mes yeux s’ouvrirent, mon crâne fut martelé par une fulgurante douleur. Je gémis, encore sonnée. Je ne voyais rien… Je ne savais pas où j’étais. Je tentais de bouger mais mes bras et mes jambes étaient solidement liés entre eux. Mes yeux s’habituèrent peu à peu à l’obscurité et un filet de lumière perça au centre de la pièce. J’étais assise contre un mur, ligotée comme dans les films américains. Du grand art, impossible de bouger le petit orteil.
Où suis-je ? Pourquoi suis-je attachée ? Que… Mh ?
Contre moi, je sentais un poids. En tournant la tête, je compris qu’il s’agissait de Corben que je distinguais à peine dans l’obscurité. Les évènements de la soirée me revinrent alors en mémoire. Quelqu’un avait décidé qu’on ne passerait pas notre soirée en amoureux…
Qui nous avais amené ici ? Pour quelle raison ? Etait-ce Augure et un de ses nouveaux plans foireux ? J’en doutais… Il semblait réellement en avoir finis avec nous lorsqu’il nous avait lâchés. De plus, les personnes qui nous avaient interceptés n’avaient pas l’air d’être de la garde de Tchen. Je fronçais les sourcils. Réfléchir me donnait mal à la tête… Je ne savais même pas si le nouveau Maitre avait entendu mon appel… Epuisée, je luttais pour ne pas sombrer une nouvelle fois.
- Spoiler:
- Désolée du retard.... :s
- Myra Férréol
- Modérateur | Commerçant
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Statut : Commisaire de K'ouen, Commerçante
Notes : Pnj :
Fay : Créature hybride, mi-fée mi-dragon, qui m'accompagne.
Gaea : Jeune Efle, soeur adoptive de Myra, l'aide à l'épicerie. Commerçante hors pair ayant un gout prononcé pour les pims !
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Titre débile : Army ~
Re: La blonde, la brute et le truand
Mar 5 Nov - 21:00
Une nuit sans lune drapait l'entrepôt d'un voile obscur. La pluie battante martelait son toit de tôle. Aux alentours pas âme qui vive. Le cadre idéal avait été choisi avec soin pour les ravisseurs. Ici, nul ne viendrait. Ici, les captifs pouvaient crier à l'envie. Au milieu de tous, mais loin de tout.
Enchaînez à un mur, deux formes émergent de leur sommeil. Le froid ambiant fait naître un nuage de vapeur à chacun de leur souffle. Les ténèbres sont impénétrables, une obscurité à couper au couteau. Puis soudain, une lumière vive s'abat sur eux. Un projecteur les inonde d'une lumière blanche, intrusive. Sur le sol une chaise en métal est traînée et placée entre eux et la source de lumière. Une silhouette se découpe désormais. Une silhouette de femme ailée. Elle s'assoie et laisse le silence s'installer, reprendre ses droits.
Elle laisse le temps à ses prisonniers de reprendre pleinement conscience. Elle laisse le temps à l'homme de se rendre compte que ses mains sont jointes, paumes contre paumes, et sctochées. Elle laisse le temps à la femme de se rendre compte qu'elle est menottée. Elle leur laisse le temps de se rendre compte que leur pieds sont enchaînés au mur. Alors et seulement alors...
"Vous allez me dire ce que vous lui avez raconté. Vous allez me révéler où il a disparu pendant des mois. A la suite de quoi vous mourrez."
Elle avait été chargé de surveiller le néphilim, de l'empêcher de trop se rapprocher de son but et elle l'avait presque perdu. En l'apprenant, son patron était rentré dans une colère démoniaque. Il avait décrété que toutes les pistes devaient être nettoyées car il était trop tôt pour des retrouvailles. L'ange avait des ordres et elles n'y faillirait pas cette fois.
"Dites-moi tout sur le nephil."
Le dégoût le plus profond suintait de ce dernier mot prononcé... Nephil, une horreur, une erreur. Le pire pêché d'un ange et la plus vile des créature. Violente, sanguinaire, bestiale... Tous les mêmes et tous devront être exterminés !
Enchaînez à un mur, deux formes émergent de leur sommeil. Le froid ambiant fait naître un nuage de vapeur à chacun de leur souffle. Les ténèbres sont impénétrables, une obscurité à couper au couteau. Puis soudain, une lumière vive s'abat sur eux. Un projecteur les inonde d'une lumière blanche, intrusive. Sur le sol une chaise en métal est traînée et placée entre eux et la source de lumière. Une silhouette se découpe désormais. Une silhouette de femme ailée. Elle s'assoie et laisse le silence s'installer, reprendre ses droits.
Elle laisse le temps à ses prisonniers de reprendre pleinement conscience. Elle laisse le temps à l'homme de se rendre compte que ses mains sont jointes, paumes contre paumes, et sctochées. Elle laisse le temps à la femme de se rendre compte qu'elle est menottée. Elle leur laisse le temps de se rendre compte que leur pieds sont enchaînés au mur. Alors et seulement alors...
"Vous allez me dire ce que vous lui avez raconté. Vous allez me révéler où il a disparu pendant des mois. A la suite de quoi vous mourrez."
Elle avait été chargé de surveiller le néphilim, de l'empêcher de trop se rapprocher de son but et elle l'avait presque perdu. En l'apprenant, son patron était rentré dans une colère démoniaque. Il avait décrété que toutes les pistes devaient être nettoyées car il était trop tôt pour des retrouvailles. L'ange avait des ordres et elles n'y faillirait pas cette fois.
"Dites-moi tout sur le nephil."
Le dégoût le plus profond suintait de ce dernier mot prononcé... Nephil, une horreur, une erreur. Le pire pêché d'un ange et la plus vile des créature. Violente, sanguinaire, bestiale... Tous les mêmes et tous devront être exterminés !
- Augure
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Re: La blonde, la brute et le truand
Ven 8 Nov - 13:32
Ce qu’il y a de bien avec les enlèvements c’est… Non. Non il n’y a rien de bien avec les enlèvements ! Celui-là ne coupait pas à la règle. Franchement, je commençais à en avoir marre de cette soirée qui n’a fait que foirer depuis le moment où je suis sorti de l’Antre. Est-ce qu’il était possible qu’un Dieu me fasse la tronche pour me mettre autant de troncs d’arbre – oui, à ce niveau ça se comptait en troncs, pas en bâtons - dans les roues ?
J’étais quitte pour un paquet d’aspirine entier. Une désagréable douleur me lançait l’arrière du crâne et mon front devait avoir changé de couleur, au souvenir du choc contre la voiture. Alors que je papillonnais des yeux, reprenant conscience progressivement, je fis un rapide état des lieux.
Un : J’ai toujours les mains gantées. Heureusement parce qu’elles sont fermement plaquées l’une contre l’autre, car je pense qu’une exposition prolongée de mes mains à mon propre pouvoir aurait résolu à la fois mon problème tactile, mon dérèglement magique, ma cleptomanie et accessoirement, ma vie.
Deux : Il fait sombre. Trop. On est dans une salle sans fenêtres. Ou dans une cave –moins drôle au souvenir de celle qui avait fait péter un câble à Augure.
Trois : Y’a une personne qui remue faiblement à coté. Je prie pour que ce soit Myra. Avec le recul, si c’est Augure, ça me ferait plaisir aussi. Pas pour les mêmes raisons, mais j’adorerais savoir que ce type s’est fait chopper aussi.
Bam. Que la lumière soit. Je fermais brusquement les yeux et fis la grimace, les nerfs optiques embrumés violement attaqués par cette soudaine apparition d’une source de lumière. Je baissais la tête avant d’ouvrir progressivement les yeux. Je n’y voyais toujours pas mieux, encore aveuglé, mais j’eu la certitude de deux choses. Myra allait bien, et on était dans la mouise.
Un grincement retentit alors et je tentais de savoir d’où ça venait, mais la lumière m’empêchait de regarder devant moi. Quelque soit la personne en face, elle n’avait pas l’air commode. Je continuais de faire le récap de ce qui clochait dans la situation actuelle.
Les pieds attachés, les vêtements trempés, un mal de crâne carabiné, l’impossibilité de se servir de mes pouvoirs, mon sakrina est inatteignable –et puis de toute façon, un sniper avec les mains attachées…-, Raku devait être en train de cuver son whisky sur le canapé, Myra était de nouveau un potentiel otage, j’avais des crocs comme des baïonnettes…
"Vous allez me dire ce que vous lui avez raconté. Vous allez me révéler où il a disparu pendant des mois. A la suite de quoi vous mourrez."
Et on allait mourir ! Génial ! Quoi de mieux pour finir une si belle soirée romantique qu’une mort –surement- lente, douloureuse et cruelle ? Je retenais un rire désabusé.
"Dites-moi tout sur le nephil."
Mais me*** à la fin. Pourquoi c’est toujours sur moi que ça retombait, les questions du genre ? Je jurais intérieurement que si je m’en sortais, je devenais prêtre, faisais vœux de silence et irais passer mes journées à méditer. Au moins, si on me re-choppait au détour d’une ruelle, ça finirait plus vite.
Les criminels de nos jours ne pouvaient pas envoyer des espions plutôt que d’agresser les presque-braves gens ? Et puis, je n’avais pas envie de répéter tout ce que j’avais dis jusqu'à maintenant, ils avaient cas être là dès le départ. De toute façon, que on parle ou pas, on mourrait, Myra et moi. Si on parlait, on mourrait. Si on parlait pas, on mourrait parce qu’on parlait pas…
D’un autre point de vue, si je parlais, ils se mettraient surement en chasse d’Augure et ça, finalement, si je dois quitter ce monde en faisant suer quelqu’un, ça me mettait du baume au cœur que ce soit envers cet énergumène.
Allez, j’allais quand même pas protéger un type qui m’avait brisé 4 cotes il n’y avait même pas deux heures. Mes lèvres restèrent toutefois scellées, plus par découragement total que véritable envie de jouer aux héros. Et puis... Est-ce que j'avais une tête à suivre Augure partout ? Qu'est ce que ça pouvait me faire, de connaitre les destinations de vacances du Tchen ?
Argh, il était Tchen...
J’étais quitte pour un paquet d’aspirine entier. Une désagréable douleur me lançait l’arrière du crâne et mon front devait avoir changé de couleur, au souvenir du choc contre la voiture. Alors que je papillonnais des yeux, reprenant conscience progressivement, je fis un rapide état des lieux.
Un : J’ai toujours les mains gantées. Heureusement parce qu’elles sont fermement plaquées l’une contre l’autre, car je pense qu’une exposition prolongée de mes mains à mon propre pouvoir aurait résolu à la fois mon problème tactile, mon dérèglement magique, ma cleptomanie et accessoirement, ma vie.
Deux : Il fait sombre. Trop. On est dans une salle sans fenêtres. Ou dans une cave –moins drôle au souvenir de celle qui avait fait péter un câble à Augure.
Trois : Y’a une personne qui remue faiblement à coté. Je prie pour que ce soit Myra. Avec le recul, si c’est Augure, ça me ferait plaisir aussi. Pas pour les mêmes raisons, mais j’adorerais savoir que ce type s’est fait chopper aussi.
Bam. Que la lumière soit. Je fermais brusquement les yeux et fis la grimace, les nerfs optiques embrumés violement attaqués par cette soudaine apparition d’une source de lumière. Je baissais la tête avant d’ouvrir progressivement les yeux. Je n’y voyais toujours pas mieux, encore aveuglé, mais j’eu la certitude de deux choses. Myra allait bien, et on était dans la mouise.
Un grincement retentit alors et je tentais de savoir d’où ça venait, mais la lumière m’empêchait de regarder devant moi. Quelque soit la personne en face, elle n’avait pas l’air commode. Je continuais de faire le récap de ce qui clochait dans la situation actuelle.
Les pieds attachés, les vêtements trempés, un mal de crâne carabiné, l’impossibilité de se servir de mes pouvoirs, mon sakrina est inatteignable –et puis de toute façon, un sniper avec les mains attachées…-, Raku devait être en train de cuver son whisky sur le canapé, Myra était de nouveau un potentiel otage, j’avais des crocs comme des baïonnettes…
"Vous allez me dire ce que vous lui avez raconté. Vous allez me révéler où il a disparu pendant des mois. A la suite de quoi vous mourrez."
Et on allait mourir ! Génial ! Quoi de mieux pour finir une si belle soirée romantique qu’une mort –surement- lente, douloureuse et cruelle ? Je retenais un rire désabusé.
"Dites-moi tout sur le nephil."
Mais me*** à la fin. Pourquoi c’est toujours sur moi que ça retombait, les questions du genre ? Je jurais intérieurement que si je m’en sortais, je devenais prêtre, faisais vœux de silence et irais passer mes journées à méditer. Au moins, si on me re-choppait au détour d’une ruelle, ça finirait plus vite.
Les criminels de nos jours ne pouvaient pas envoyer des espions plutôt que d’agresser les presque-braves gens ? Et puis, je n’avais pas envie de répéter tout ce que j’avais dis jusqu'à maintenant, ils avaient cas être là dès le départ. De toute façon, que on parle ou pas, on mourrait, Myra et moi. Si on parlait, on mourrait. Si on parlait pas, on mourrait parce qu’on parlait pas…
D’un autre point de vue, si je parlais, ils se mettraient surement en chasse d’Augure et ça, finalement, si je dois quitter ce monde en faisant suer quelqu’un, ça me mettait du baume au cœur que ce soit envers cet énergumène.
Allez, j’allais quand même pas protéger un type qui m’avait brisé 4 cotes il n’y avait même pas deux heures. Mes lèvres restèrent toutefois scellées, plus par découragement total que véritable envie de jouer aux héros. Et puis... Est-ce que j'avais une tête à suivre Augure partout ? Qu'est ce que ça pouvait me faire, de connaitre les destinations de vacances du Tchen ?
Argh, il était Tchen...
- Corben Krayt
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Re: La blonde, la brute et le truand
Mar 25 Mar - 0:48
Une deuxième ombre entre dans la lumière. Elle pousse une table à roulettes. Cette table est couverte d'instruments divers et variés. Cet ensemble hétéroclite a pourtant un point commun : Il est destiné à infligé un maximum de souffrances sans tuer. Le deuxième ombre se fond à nouveau dans le noir, laissant derrière elle la table. La première ombre, celle de la femme ailée, est toujours assise. Elle se penche et appuie ses coudes sur ses genoux.
"L'amour est la plus belle chose qui existe. Une magie si puissante qu'elle crée un lien presque vital... Elle se saisi d'un écorcheur. L'amour naît et grandit du plus profond de l'âme pour éclore et revêtir l'amant telle une seconde peau..."
L'ange se lève et s'approche de Myra qui paraît paralysée. Elle lui prend un doigt et applique la fine lame sur le bout de son index. Elle tourne la tête et plonge son regard dans celui du technomage. Lui ne peut voir que la blancheur des ailes de l'ange et la moitié de son visage. Un œil vert, perçant est braqué sur lui et pour l'instant son ravisseur se résume à cela, des ailes et un œil vert.
"Une femme a dit que seul l'amour suffit à la vie. Je suis curieuse de savoir si elle a raison, dit-elle en entaillant le doigt de l'épicière. Qu'as-tu dis au néphil ?"
L'ange stoppe son geste mais ne retire pas la lame. La pointe d'acier continuera sa route si le technomage ne se montre pas raisonnable.
"L'amour est la plus belle chose qui existe. Une magie si puissante qu'elle crée un lien presque vital... Elle se saisi d'un écorcheur. L'amour naît et grandit du plus profond de l'âme pour éclore et revêtir l'amant telle une seconde peau..."
L'ange se lève et s'approche de Myra qui paraît paralysée. Elle lui prend un doigt et applique la fine lame sur le bout de son index. Elle tourne la tête et plonge son regard dans celui du technomage. Lui ne peut voir que la blancheur des ailes de l'ange et la moitié de son visage. Un œil vert, perçant est braqué sur lui et pour l'instant son ravisseur se résume à cela, des ailes et un œil vert.
"Une femme a dit que seul l'amour suffit à la vie. Je suis curieuse de savoir si elle a raison, dit-elle en entaillant le doigt de l'épicière. Qu'as-tu dis au néphil ?"
L'ange stoppe son geste mais ne retire pas la lame. La pointe d'acier continuera sa route si le technomage ne se montre pas raisonnable.
- Augure
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Re: La blonde, la brute et le truand
Jeu 27 Mar - 22:57
Mon visage avait passablement blêmi quand la psychosociale avait dégainé l'épluche-légume et s'était approché de Myra avec toute la lenteur que seuls possèdent les déglingués du bulbe. Et balancer «Je lui ai dis d'aller se faire voir » ne me semblait pas le meilleur plan du monde, à l'instant présent.
Franchement, je ne comprenais même plus ce qu'on avait bien pu faire aux dieux de l'Entre-Monde pour manquer de bol à ce point. Dans mon crâne s’immisçait une réalité crue et violente de Magna que je n'avais jamais vraiment voulu reconnaître : celle des meurtriers.
Le quartier renfermait des tonnes et des tonnes de bandits de bas étages, mais quelques uns étaient au dessus du lot.
Et ceux-là ne jouaient même pas dans la même cour.
Le serrage de dents de ma commissaire renvoya mes envies de faire suer Augure dans les cordes. Myra allait se faire peler vivante. Je me redressais, toujours, enchaîné.
– Arrêtez m***e ! Pas besoin d'ajouter de l'effet à votre perversité ! Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ! Je lui ai dit que j'avais croisé il y a longtemps le chemin d'une bande de mercenaires et je lui ai montré l'endroit ! Voilà, maintenant tuez nous rapidement qu'on en finisse avec cette journée pourrie !
Mes nerfs lâchaient. Personne, même le plus optimiste des êtres, ne pouvait pas rester de marbre après une soirée romantique brisée, une raclée dans une ruelle, des menaces constantes, plusieurs coups au crâne et une torture mentale à la limite de la morale. Je n'avais étonnement pas peur de la mort en soi. L'idée qu'on allait pas survivre à cette nuit s'était imprimée relativement facilement, d'une façon dérangeante. C'était surtout le temps qui allait se passer entre cet état de fait et l'envie apparente de la tortionnaire aux yeux verts de prendre du bon temps.
Mon regard n'était pas rempli de violentes pulsions de vengeance ou de « je-vais-te-faire-manger-tes-dents-dès-que-je-suis-libre ». La fille aux ailes blanches avait réussi là où la plupart des huissiers avaient échoué : me décourager face à ce que la vie m’envoyait dans le visage.
Franchement, je ne comprenais même plus ce qu'on avait bien pu faire aux dieux de l'Entre-Monde pour manquer de bol à ce point. Dans mon crâne s’immisçait une réalité crue et violente de Magna que je n'avais jamais vraiment voulu reconnaître : celle des meurtriers.
Le quartier renfermait des tonnes et des tonnes de bandits de bas étages, mais quelques uns étaient au dessus du lot.
Et ceux-là ne jouaient même pas dans la même cour.
Le serrage de dents de ma commissaire renvoya mes envies de faire suer Augure dans les cordes. Myra allait se faire peler vivante. Je me redressais, toujours, enchaîné.
– Arrêtez m***e ! Pas besoin d'ajouter de l'effet à votre perversité ! Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ! Je lui ai dit que j'avais croisé il y a longtemps le chemin d'une bande de mercenaires et je lui ai montré l'endroit ! Voilà, maintenant tuez nous rapidement qu'on en finisse avec cette journée pourrie !
Mes nerfs lâchaient. Personne, même le plus optimiste des êtres, ne pouvait pas rester de marbre après une soirée romantique brisée, une raclée dans une ruelle, des menaces constantes, plusieurs coups au crâne et une torture mentale à la limite de la morale. Je n'avais étonnement pas peur de la mort en soi. L'idée qu'on allait pas survivre à cette nuit s'était imprimée relativement facilement, d'une façon dérangeante. C'était surtout le temps qui allait se passer entre cet état de fait et l'envie apparente de la tortionnaire aux yeux verts de prendre du bon temps.
Mon regard n'était pas rempli de violentes pulsions de vengeance ou de « je-vais-te-faire-manger-tes-dents-dès-que-je-suis-libre ». La fille aux ailes blanches avait réussi là où la plupart des huissiers avaient échoué : me décourager face à ce que la vie m’envoyait dans le visage.
- Corben Krayt
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Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: La blonde, la brute et le truand
Ven 13 Juin - 14:03
L'ombre ailée sourit. Elle retire l'écorcheur de la chair de la jeune femme et le repose sur la table. L'ange marque une pause, et se retourne vers Corben.
"Si simple à briser..."
L'ombre claque des doigts et une autre vient embarquer la table et ses funestes instruments. L'ange n'en aura plus besoin. Elle le sait.
"Que s'est-il passé quand il a découvert la trappe ?"
Elle ne sait que trop bien comment ces créatures réagissent. Leur sang vicié en fait des êtres prévisible... L'ange sourit.
Un mégot encore fumant tombe devant elle. Elle lève les yeux, son sourire s'efface. En suite c'est le chaos. Devant les les prisonnier se donne un balais d'ombres chinoises. Pourtant le silence est à peine troublé. Le frottement des vêtements. Le froissement des articulations, Des os qui craquent... mais aucune voix, aucun souffle, aucun grognement.
Quand soudain un cri déchire le voile. Perçant, aigu, plein de douleur. L'ombre de l'ange s'affaisse. Elle rampe et désormais dans la lumière, elle n'a plus rien d'une ombre. Elle n'est plus rien, ni ange, ni déchue... car il lui manque une aile.
Elle lève les yeux une nouvelle ombre, plus massive. Cette ombre sans crier gare, lui assène un un voilent coup de pied dans la mâchoire et elle sombre dans les limbes.
- Il a fallu que tu te plantes de voiture.
"Si simple à briser..."
L'ombre claque des doigts et une autre vient embarquer la table et ses funestes instruments. L'ange n'en aura plus besoin. Elle le sait.
"Que s'est-il passé quand il a découvert la trappe ?"
Elle ne sait que trop bien comment ces créatures réagissent. Leur sang vicié en fait des êtres prévisible... L'ange sourit.
Un mégot encore fumant tombe devant elle. Elle lève les yeux, son sourire s'efface. En suite c'est le chaos. Devant les les prisonnier se donne un balais d'ombres chinoises. Pourtant le silence est à peine troublé. Le frottement des vêtements. Le froissement des articulations, Des os qui craquent... mais aucune voix, aucun souffle, aucun grognement.
Quand soudain un cri déchire le voile. Perçant, aigu, plein de douleur. L'ombre de l'ange s'affaisse. Elle rampe et désormais dans la lumière, elle n'a plus rien d'une ombre. Elle n'est plus rien, ni ange, ni déchue... car il lui manque une aile.
Elle lève les yeux une nouvelle ombre, plus massive. Cette ombre sans crier gare, lui assène un un voilent coup de pied dans la mâchoire et elle sombre dans les limbes.
- Il a fallu que tu te plantes de voiture.
- Augure
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