AccueilPage 1 sur 3 • 1, 2, 3 
La blonde, la brute et le truand
Lun 13 Mai - 14:11
- Spoiler:
- Corben comme convenu par mp je dispose de ton corps dans ce post.
Il est temps de secouer la fourmilière. Je semble passer mon temps à ça ces derniers mois. Les Ailes Célestes, Atlantis, le Zone Inconnue... et maintenant Tchen. Il ne m'a pas fallu deux jours pour transformer ce ramassis de fonctionnaires fainéants en un champ de bataille administratif. Ils courent de partout, font du bruit pour pas grand chose, mais au moins ils bossent. C'est l'effet que je recherchais en parlant de rapport complet et réduction de la masse salariale dans la même phrase. Ces abrutis sont pires que des moutons... Pitoyables.
Sang et larmes.
De mon côté j'épluche des registres, parcoure des trombi à la con, mais toujours rien. Je sais que je ne trouverai rien sur ma mère. Peu de chances d'avoir un dossier consistant sur ma sœur non plus. Il faudrait déjà que je sache comment elle s'appelle. Bref, de toute façon c'est pas elles que je cherche. Ma petite virée dans la zone du dehors m'a convaincu d'une chose. Je n'arrive pas à comprendre ma mère. Je ne la retrouverai donc pas. Mon père par contre... Je ne sais que trop bien ce qu'il a dans la tête. Prévisible... mais pas manchot l'enfoiré. Il couvre bien ses traces et se fou de moi depuis un bon moment déjà. Il est temps que ça change.
- Crochu, trouve-moi le dingue au chapeau.
Le gobelin aveugle qui me sert d'intendant de Tchen s'en va à la pêche aux infos. ça ne sera pas long. Primo, parce que Corben n'a rien d'un mec discret. Deuxio, parce que depuis l'histoire avec Naxi je l'ai fait suivre par une demi douzaine de types et autant de gonzesses. J'espérais qu'il me conduirait un de ces quatre à quelque chose d'intéressant... et bien le quatre vient de tomber. Crochu repasse le pas de la porte de mon bureau.
- Il est à Magna, en compagnie de Myra Férréol.
Deux minutes plus tard, les moteurs du Scimitar rugissent et crépitent dans le ciel de Magna. Cortovar est avec moi et il a la décence de ne pas poser des questions à la con, ou m'emmerder avec l'éthique. Il sait ce qu'il a à faire. Ce n'est pas notre premier rodéo.
Sang et larmes.
Le Scimitar posé, la traque lancée. Dans la pénombre de Magna, je suis comme une ombre dans la nuit. Ce quartier a toujours été et sera toujours mon terrain de chasse favoris. Je suis les deux tourtereaux à une distance respectable en attendant mon heure. Il tournent dans une ruelle déserte...
Sang et larmes.
Je me téléporte à l'autre bout et leur fait face. Sans un mot, j'avance vers eux. Sans un sourire, j'arrive à leur hauteur. Sans une explication, je décoche un droit dans la gueule du demi-dieu et mon genou ne se fait pas prier pour venir percuter son ventre. Corben se retrouve plié en deux, sûrement le souffle coupé, et mon coude s'abat puissamment sur son dos. Ne reste plus qu'à le faucher et le voilà par terre et pour être sûr qu'il y reste un peu je lui envoie une onde de choc de l'une de mes cestes.
Sang et larmes.
Le tout n'a pas duré plus d'une dizaine de seconde. Ma victime à l'air plutôt sonnée, ce qui veut dire que j'ai son attention désormais. Je place dans sa main gauche une photo de Naxy. Il faudrait pas non plus que le message passe mal. Je suis pas là par plaisir. ça n'a rien de personnel. Je m'éloigne de lui et tout en prenant garde à la bohémienne, je m'adosse au mur. L'abruti aux gants violets semble se remettre de ce bonjour un peu sportif, alors avant qu'il n'ait la moindre idée stupide je lui désigne Myra... ou plutôt le turien qui se trouve désormais derrière elle, un claymore à la main et le canon braqué sur la belle. Comme je l'ai dit ce n'est pas notre premier rodéo.
- Tu déconnes. Il tire. Elle meurt.
Quand à savoir si Cort' tirerait vraiment... j'en ai moi-même aucune foutue idée. Il a déjà fait pire, mais qui sait avec ses principes à la con. A Corben de voir s'il veut tenter le diable. Je tourne la tête vers l'épicière.
- Salut Myra. Désolé pour le dérangement.
C'est faux je ne le suis pas. J'en ai rien à battre d'eux, de leur soirée, de leur projets ou de leur foutu avenir. Tout ce qui m'intéresse pour le moment c'est ce que Corben a dans la tête et il va me dire tout ce qu'il sait, me conduire à cette baraque de merde. A lui de choisir la manière.
- Je t'écoute Zedd.
La voix est curieusement silencieuse ce soir. Tant mieux, on évitera le carnage.
- Augure
- Maitre du Miroir
Suivi : 
Titre : Noble, Optimus, Terreur des Cimetières, Lin, Tchi, Daya, Titan, Kohë, Joyeux Noël, Unelma, Hermès, Brume, Itxi, Minor, Domus, Oxygène, Salva, Incontrôlable
Race : Néphilim
Statut : Maitre de Tchen
Messages : 656
Titre débile : La méchante fée frustrée
Re: La blonde, la brute et le truand
Lun 13 Mai - 21:12
Magna avait beau être un ramassis de truands et de coupe-jarrets, les meilleurs restau-bars de toute la ville se trouvaient dans ce quartier malfamé. Depuis quelques minutes, Myra et moi nous dirigions vers l’un des plus renommés de ces bars dont l’ambiance et le luxe, une fois entrés à l’intérieur, tranchaient étonnamment avec la fange et les bandits du quartier.
Par contre, ce soir, quelque chose d'étrange flottait sur les visages des gens qui avaient habituellement les yeux braqués sur moi – pour me cogner, se plaindre de Raku ou proposer un charmant bijou qui aura été volé à quelque aristocrate un peu trop niais. Et si les gens étaient assez intelligents pour ne pas se mêler des affaires des autres dans cet endroit, ça faisait la 6ème personne qui tournait les yeux derrière moi. Et ça, à Magna, c'était tout sauf bon signe.
– Myra chérie, on va passer par là, si ça te dérange pas. Juste une impression, mais je crois que quelqu'un nous a pris en chasse. Reste sur tes gardes, au cas où.
Je désignais une ruelle. Dans Magna, les combats se faisaient à l'écart de la populace. Le pourcentage qu'un allié de celui qui vous cherche des noises se trouve dans la foule qui se formera approchant les 100%, la population du quartier avait très vite appris à régler ses petites affaires hors des grandes allées. Et puis au moins, si Myra était là, on pourrait se couvrir mutuellement.
Problème, le quidam qui nous en voulait ce soir était un gros morceau. Du coup, le choix de la ruelle ne me sembla plus si avisé alors qu'apparut Augure non loin devant nous, barrant le chemin. J'eu à peine le temps de semi-fermer un œil, un peu désappointé qu'un déluge de coup s’abattait sur moi. La suite, je n’étais pas trop sûr de moi, étant donné que je restais un petit moment à baver dans la boue, plus intéressé par mon envie de réussir à respirer à nouveau qu’à faire attention aux paroles de ce type qui commençait vraiment à me pourrir la vie tout en étant un excellent client, mais je crus comprendre qu’il me mettait en garde contre quelque chose. Allergique à l’humour comme il était, c’était surement d’éviter de dire n’importe quoi. Ce à quoi je répondis lorsqu’il s’adressa à moi pour la deuxième fois :
- …. Aïe.
Intelligence de la réponse quant à la situation donnée : presque inexistante. Mais en même temps, je voyais trente-six chandelles, douze oiseaux et peut-être même une étoile, j'avais un mal de ventre atroce, le dos brisé, et je venais de me faire attaquer par ma propre invention. J'avais l'impression d'être l'un de ces mannequins de test de crash. Ou un de ceux de l'armurerie. Dans tous les cas, je peinais à respirer, j'avais des quintes de toux à m'en cracher les poumons et pour couronner le tout, mon chapeau traînait dans la boue de l'allée un peu plus loin. Et Myra expérimentait la désagréable situation d’otage. Note pour moi même : Choisir les clients avec un peu plus de soin.
Vu la rapidité de l'attaque et l'apparente volonté de pas trop me laisser le choix, je décidais de ne pas faire trop l'imbécile tout de même, malgré la vingtaine de vannes qui me traversaient l'esprit au même instant. Aussi me relevais-je péniblement, les yeux fermés par la douleur et une grimace sur les lèvres. Bon sang, ce type m’avait détruit le dos. Ma carrière de gymnaste avait été scellée avant même qu’elle ne m’effleure l’esprit.
M’adossant au mur face à Augure, je me massais la mâchoire en vérifiant qu’aucune dents n’avait sauté –ce taré avait vraiment frappé avec ses cestes ?- en jetant un œil à la photo qu’il m’avait fourré dans les mains. Je reconnaissais vaguement, pour autant qu’il me le soit possible avec les yeux papillonnants, la tronche d’un ancien collaborateur.
- …Mmmmmh, c’est Naxy. Il habite à Atlantis pour ce que j’en sais. Enfin, la dernière fois qu’on a bossé ensemble, il m’avait dit habiter là-bas…. Yeux bruns, ch’veux blonds, un peu simplet, mais doué pour la récupération. Fait de très bonnes gaufres.
Celle-là m’avait échappé. Et vu qu’Augure était imperméable à mon humour, je craignais quand même un peu pour le déroulement de la soirée. Je lui tendais la photo avec un sourcil levé, toujours un peu sonné.
– Je plaisante… Enfin, tu m’as vraiment mis une raclée rien que pour me demander l’adresse d’un type comme Nax’ ?
Je jetais quelques coup d’œil à Myra, en espérant que l’autre percepteur d’impôt que j’avais croisé à l’Antre ne soit pas encore plus allergique à toute forme de vannes…
Edit > HRP : Ton spoiler est quand même hyper dérangeant pour mon esprit détraqué...
Par contre, ce soir, quelque chose d'étrange flottait sur les visages des gens qui avaient habituellement les yeux braqués sur moi – pour me cogner, se plaindre de Raku ou proposer un charmant bijou qui aura été volé à quelque aristocrate un peu trop niais. Et si les gens étaient assez intelligents pour ne pas se mêler des affaires des autres dans cet endroit, ça faisait la 6ème personne qui tournait les yeux derrière moi. Et ça, à Magna, c'était tout sauf bon signe.
– Myra chérie, on va passer par là, si ça te dérange pas. Juste une impression, mais je crois que quelqu'un nous a pris en chasse. Reste sur tes gardes, au cas où.
Je désignais une ruelle. Dans Magna, les combats se faisaient à l'écart de la populace. Le pourcentage qu'un allié de celui qui vous cherche des noises se trouve dans la foule qui se formera approchant les 100%, la population du quartier avait très vite appris à régler ses petites affaires hors des grandes allées. Et puis au moins, si Myra était là, on pourrait se couvrir mutuellement.
Problème, le quidam qui nous en voulait ce soir était un gros morceau. Du coup, le choix de la ruelle ne me sembla plus si avisé alors qu'apparut Augure non loin devant nous, barrant le chemin. J'eu à peine le temps de semi-fermer un œil, un peu désappointé qu'un déluge de coup s’abattait sur moi. La suite, je n’étais pas trop sûr de moi, étant donné que je restais un petit moment à baver dans la boue, plus intéressé par mon envie de réussir à respirer à nouveau qu’à faire attention aux paroles de ce type qui commençait vraiment à me pourrir la vie tout en étant un excellent client, mais je crus comprendre qu’il me mettait en garde contre quelque chose. Allergique à l’humour comme il était, c’était surement d’éviter de dire n’importe quoi. Ce à quoi je répondis lorsqu’il s’adressa à moi pour la deuxième fois :
- …. Aïe.
Intelligence de la réponse quant à la situation donnée : presque inexistante. Mais en même temps, je voyais trente-six chandelles, douze oiseaux et peut-être même une étoile, j'avais un mal de ventre atroce, le dos brisé, et je venais de me faire attaquer par ma propre invention. J'avais l'impression d'être l'un de ces mannequins de test de crash. Ou un de ceux de l'armurerie. Dans tous les cas, je peinais à respirer, j'avais des quintes de toux à m'en cracher les poumons et pour couronner le tout, mon chapeau traînait dans la boue de l'allée un peu plus loin. Et Myra expérimentait la désagréable situation d’otage. Note pour moi même : Choisir les clients avec un peu plus de soin.
Vu la rapidité de l'attaque et l'apparente volonté de pas trop me laisser le choix, je décidais de ne pas faire trop l'imbécile tout de même, malgré la vingtaine de vannes qui me traversaient l'esprit au même instant. Aussi me relevais-je péniblement, les yeux fermés par la douleur et une grimace sur les lèvres. Bon sang, ce type m’avait détruit le dos. Ma carrière de gymnaste avait été scellée avant même qu’elle ne m’effleure l’esprit.
M’adossant au mur face à Augure, je me massais la mâchoire en vérifiant qu’aucune dents n’avait sauté –ce taré avait vraiment frappé avec ses cestes ?- en jetant un œil à la photo qu’il m’avait fourré dans les mains. Je reconnaissais vaguement, pour autant qu’il me le soit possible avec les yeux papillonnants, la tronche d’un ancien collaborateur.
- …Mmmmmh, c’est Naxy. Il habite à Atlantis pour ce que j’en sais. Enfin, la dernière fois qu’on a bossé ensemble, il m’avait dit habiter là-bas…. Yeux bruns, ch’veux blonds, un peu simplet, mais doué pour la récupération. Fait de très bonnes gaufres.
Celle-là m’avait échappé. Et vu qu’Augure était imperméable à mon humour, je craignais quand même un peu pour le déroulement de la soirée. Je lui tendais la photo avec un sourcil levé, toujours un peu sonné.
– Je plaisante… Enfin, tu m’as vraiment mis une raclée rien que pour me demander l’adresse d’un type comme Nax’ ?
Je jetais quelques coup d’œil à Myra, en espérant que l’autre percepteur d’impôt que j’avais croisé à l’Antre ne soit pas encore plus allergique à toute forme de vannes…
Edit > HRP : Ton spoiler est quand même hyper dérangeant pour mon esprit détraqué...
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi :
♠ 
♦ 
♣ 
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: La blonde, la brute et le truand
Mer 15 Mai - 18:34
- Tout s’était passé très vite. Trop vite. En quelques secondes, notre petite viré en amoureux avait tourné au vinaigre. Et pour une fois il n’était ni question de zombie ou de mauvais caractère…
Corben était plié en deux sur le sol boueux de Magna. Il crachait douloureusement ses poumons, suite au bruit sourd et inquiétant qu’avait émis son corps malmené. On me tenait les bras fermement. J’avais beau essayé, me tortillais dans tous les sens pour réussir à m’échapper, mes poignets étaient solidement tenus. Pourtant lorsque Corben m’avait averti d’un éventuel prise en chasse, j’avais été réactive. Magna étant un quartier qui me mettait peu en confiance – l’habitude voyez-vous – lorsqu’on s’était glissé derrière moi, j’avais tout de suite envoyé les mains – les poings. Malheureusement mon agresseur était plus solide que je ne l’avais imaginé et malgré mes ripostes, le turien ne mit pas longtemps pour m’immobiliser totalement. C’était plutôt vexant…
Comment s’appelait-il déjà ? Cortovi, vur, var ?
Si son prénom à lui m’échappait, en revanche je n’oubliais pas celui de la muraille qui se dressait entre Corben et moi, toisant le demi-dieu avec ce regard sévère et dénué de toute forme de pitié. Augure avait le même regard durant notre expédition dans la Zone Inconnue.
J’ignorais pourquoi il était là. J’avais appris qu’il était devenu Maitre de Tchen et qu’il contrôlait désormais ce quartier. Cela expliquait peut-être sa présence ici mais pas pourquoi il venait de tabasser mon petit-ami !
Sa menace suite à son mot d’excuse faussement sincère me passa au-dessus. Je fronçai les sourcils et tirai un peu plus sur mes bras liés quand Augure s’approche à nouveau de Corben, dans le vain espoir de pouvoir m’en libérer. Je n’ai qu’une envie c’est de renverser ces deux brutes pour courir au côté de mon demi-dieu salement amoché. L’espoir fait vivre n’est-ce pas ?
« Bon sang Augure, t’es vraiment taré ! Ca va pas de nous tomber dessus comme ça ?! » Grognais-je avec véhémence.
Sans rire, à croire que les Dieux de l’Entre-Monde s’acharnait sur nous. J’avais faim et Corben m’avait promis un super restau’ ce soir. J’étais énervée, le ventre tordue par la colère et la frustration – et la faim – un canon sur la tempe, et mon Corben qui se relevait dans un sale état.
Je ne pus m’empêcher d’hausser un sourcil. Même après cette raclée, il ne pouvait pas s’empêcher de poser… J’imagine que même face à la Mort en personne, cette crapule trouverait le moyen de lui lancer des vannes !
Toujours est-il que Corben répondit à l’interrogatoire silencieux et musclé du psychopathe patibulaire. Je n’avais pas le visage de la personne sur la photo, j’ignorais totalement de quoi ils parlaient. La situation m’échappait totalement. Je n’avais plus que le rôle de la demoiselle en détresse. Cette pensé m’excéda. Je frappais le sol du talon, ratant de très peu le pied de Corto-quelque chose.
- Myra Férréol
- Modérateur | Commerçant
Suivi :
Titre : Perçant, Artisan, Loquor, Cie
Race : Humaine
Statut : Commisaire de K'ouen, Commerçante
Notes : Pnj :
Fay : Créature hybride, mi-fée mi-dragon, qui m'accompagne.
Gaea : Jeune Efle, soeur adoptive de Myra, l'aide à l'épicerie. Commerçante hors pair ayant un gout prononcé pour les pims !
Messages : 462
Titre débile : Army ~
Re: La blonde, la brute et le truand
Jeu 16 Mai - 15:29
A mon grand désespoir le technomage ne prend pas le temps de réfléchir assez avant de l'ouvrir. Il me sort de la merde sans réfléchir plus loin que le bout de son #\'@x&: ! de nez ! C'est ma faute, j'aurais pas du viser la tête. Ce foutu dingue était déjà bien assez lent à la détente sans cela.
- Naxy a changé d'adresse. J'ai pas le numéro en tête mais ça fini par "repose en paix".
S'il était pas convaincu que m'aider faisait partie de ses priorités pour rester en vie et bien maintenant le voilà prévenu. Il est pas obligé de savoir que je n'ai rien à voir dans la mort de Naxy. Mieux vaut qu'il croit tout le contraire, ça le motivera un peu pour se creuser la tête.
- Qu'on se comprenne bien Myra. Si ton mec a trempé dans cette affaire tu peux lui dire adieu dès maintenant.
Toujours maintenue par Cortovar la bohémienne fulminait et connaissant le turien, il ne la lâcherait pas temps qu'elle ne serait pas un peu plus calme. Mais bon c'est pas mon problème. Je balance une seconde photo à Corben. On peut y voir un tatouage. Une lance sur une aile d'ange. La deuxième pièce du puzzle dont je dispose... et la dernière. Si ça percute pas dans la tête du demi-dieu, Myra va vraiment prendre la mesure de ce que ça fait quand je "tombe" sur quelqu'un.
Sang et larmes.
De son côté Cort' a relâché Myra et s'est reculé d'un pas ou deux. Prudent le salopard toujours imperméable. Il ne laisse rien paraitre de ce qu'il pense, de ce qu'il ressent. Il vaut mieux d'ailleurs. J'ai déjà vu un turien sourire et c'est pas beau à voir ! Bref, le claymore braqué vers nous, il attend de voir si ça va merder ou non.
- Donc, tu allais me dire...
Qu'il ose me sortir une connerie de plus et pas une miette de quelque chose d'utile et j'abandonne le côté diplomate de cette conversation.
- Naxy a changé d'adresse. J'ai pas le numéro en tête mais ça fini par "repose en paix".
S'il était pas convaincu que m'aider faisait partie de ses priorités pour rester en vie et bien maintenant le voilà prévenu. Il est pas obligé de savoir que je n'ai rien à voir dans la mort de Naxy. Mieux vaut qu'il croit tout le contraire, ça le motivera un peu pour se creuser la tête.
- Qu'on se comprenne bien Myra. Si ton mec a trempé dans cette affaire tu peux lui dire adieu dès maintenant.
Toujours maintenue par Cortovar la bohémienne fulminait et connaissant le turien, il ne la lâcherait pas temps qu'elle ne serait pas un peu plus calme. Mais bon c'est pas mon problème. Je balance une seconde photo à Corben. On peut y voir un tatouage. Une lance sur une aile d'ange. La deuxième pièce du puzzle dont je dispose... et la dernière. Si ça percute pas dans la tête du demi-dieu, Myra va vraiment prendre la mesure de ce que ça fait quand je "tombe" sur quelqu'un.
Sang et larmes.
De son côté Cort' a relâché Myra et s'est reculé d'un pas ou deux. Prudent le salopard toujours imperméable. Il ne laisse rien paraitre de ce qu'il pense, de ce qu'il ressent. Il vaut mieux d'ailleurs. J'ai déjà vu un turien sourire et c'est pas beau à voir ! Bref, le claymore braqué vers nous, il attend de voir si ça va merder ou non.
- Donc, tu allais me dire...
Qu'il ose me sortir une connerie de plus et pas une miette de quelque chose d'utile et j'abandonne le côté diplomate de cette conversation.
- Augure
- Maitre du Miroir
- Suivi :
Titre : Noble, Optimus, Terreur des Cimetières, Lin, Tchi, Daya, Titan, Kohë, Joyeux Noël, Unelma, Hermès, Brume, Itxi, Minor, Domus, Oxygène, Salva, Incontrôlable
Race : Néphilim
Statut : Maitre de Tchen
Messages : 656
Titre débile : La méchante fée frustrée
Re: La blonde, la brute et le truand
Sam 18 Mai - 0:09
Depuis le temps que je le connaissais, Augure avait toujours le même potentiel social qu'à notre première rencontre à la bibliothèque. C'est à se demander comment il s'était dégoté cet ami au visage improbable qui retenait ma petite amie de ses mains à trois doigts. Petite amie qui rageait un peu. Et j'étais bien placé pour savoir qu'elle détestait le rôle de la jeune fille à protéger, j'en avais aussi fait les frais. Pourquoi Raku n'est pas là quand il le faut?Ce crétin aurait presque pu être utile dans une situation pareille. Le lancer sur Augure peut-être. Ca ne servirait pas à grand chose, mais ça me défoulerait...
Je fis un clin d'oeil -enfin j'essayais- à Myra pour lui signaler que je n'avait rien de cassé. Je me fis la promesse de ne plus emmener ma dulcinée dans des quartiers aussi craignos, même si mon âme était intimement liée à cet endroit malfamé. Augure reprit la parole de ses intonations aussi agréables qu'une scie sauteuse sur un tableau noir. Je me mordais l'intérieur des joues pour éviter de sortir une vanne malencontreuse qui achèverait le semblant de patience dont ce psychopathe avait fait preuve jusqu'à maintenant -si, si !.
Je hochais discrètement la tête, signe que le message était passé. Je suis peut-être joueur, mais je tiens à la vie. J'attrapais comme je pouvais le morceau de papier photo qu'il me lançait. Le problème avec les gens qui ne savent pas lancer les morceaux de papiers c'est qu'ils ne calculent pas le poids ou la vitesse. Du coup, le truc part dans tous les sens. La deuxième photo suffit à faire cogiter mon cerveau et à mettre les choses dans l'ordre. Mais pourquoi je me faisais tabasser pour une histoire de bar vieille de quelques mois déjà.
- … Donc si je me suis fais pourrir, c'est parce que tu n'est PAS sur que j'ai quelque chose à voir avec ça. Je levais les mains précipitamment. On se calme ! J'ai pas dis que j'avais à voir avec tout ça. Mais il se trouve que je pense avoir compris ce que tu veux me demander -enfin, m'arracher de la gorge avec fureur plutôt...
Je m'asseyais sur un vieux bidon non loin pour raconter toute l'histoire. Certaines parties n'allaient pas me montrer sous mon meilleur jour devant Myra mais avais-je vraiment le choix ? C'était soir la mort par Augure, soit la mort de Myra. Soit la mort pour cause de vannes. Celle-là me plaisait pas mal quand même.
– Ca remonte à quelques temps déjà. A cette époque, je refourguais des trucs de contrebande à la pègre de Magna en l'échange d’effacement de dettes pas très glorieuses. Le réseau avait une planque, un bar qui a coulé depuis. C'est ici qu'on venait chercher les produits dans l'arrière-boutique. En échange de quoi on avait le droit à des verres à l’œil. Naxy était un habitué d'ailleurs. Ce gamin était bon pour transporter n'importe quoi, n'importe tout. Il disait toujours qu'il finirait par trouver un boulot plus rentable, plus sûr. Le genre de conneries habituelles que les gamins de Magna condamnés à l'illégalité se disent pour se donner le courage de continuer.
Je joignais mes mains et croisais les doigts, le regard perdu. Pauvre gosse. Ce petit aurait pu devenir bien meilleur s'il était pas né ici. Le coté néfaste du quartier. Et il avait croisé la route d'Augure. Ce type avait buté un jeune de même pas 20 ans pour une vieille histoire de bar...
– Toujours est-il qu'un soir, tout a changé. J'ai croisé la route d'un type trop riche pour être honnête. Il fallait que je fasse quelque chose. J'ai réussi à l'inviter à une table pour boire, jouer un peu. Plusieurs « amis » étaient là aussi, eux aussi pour aider ce pauvre homme à ne pas être malheureux à cause de tout cet argent. J'ai triché ce soir là. Vu l'argent en jeu, c'était presque obligatoire. Mais ce type était complètement aveugle, et était persuadé que j'étais un genre d'esprit de la chance ou un devin superpuissant. Comme si ces genre de types fréquentaient les bars...
J'ai marché dans son jeu en disant que j'étais tacticien de guerre à la retraite, que j'étais habitué à superviser des batailles, et que finalement, un match de poker n'était qu'un genre de guerre psychologique. Je crois que c'est mot là qui lui a bien plut, parce qu'il s'est mis a me proposer des plans abracadabrantesques.
Mais la paye avait l'air bonne -vu la quantité que je lui avait tiré. Je l'ai suivit dans les rues de Magna, jusqu'aux docks du croisement des fleuves. Ces trucs servent de base de replis à la plupart des confréries de mercenaires. Et celle dans laquelle il m'a entraîné était sacrément barrée. Ils avait tous en tatouage ou en logo sur les murs et les armures le symbole de ta photo. Je commençais à regretter d'être venu. D'une parce que j'aime pas bosser comme mercenaire, et de deux parce qu'il aurait fallu que je salope mon manteau avec leur logo idiot. Mais quand je suis rentré, y'a eu un vieux silence. Genre quand tu rentres dans un bar et que tu fais pas partie de la clientèle habituelle.
Un grand type, plutôt noble avec des cheveux longs attachés est venu me voir en m'expliquant civilement que son agent avait fait une petite erreur, une simple confusion, qu'on avait pas besoin de mes services, tout ça. Moi ça m'arrangeait, vu que j'avais aucune envie de devenir comme eux. Quand j'y repense, c'est leur seul qui me regardait pas avec des yeux de tueur. Mais je crois que l'autre imbécile a du se manger une sacrée platrée, vu le regard de glace que le noble lui a lancé quand il a ouvert la bouche pour s'expliquer.
Quand j'ai raconté ça à Naxy il est devenu tout exité en disant qu'ils le prendrait peut-être, lui. Pour ce que j'en sais, il a été refusé, vu qu'il est resté le même livreur de colis jusqu'à ce quelqu'un décide de le mettre à la retraite.
Je relevais la tête pour regarder Augure. Celui-ci n'avait pas vraiment changé de position, ce que je prenais pour un bon point, mais il n'avait pas l'air très enjoué de mes réponses non plus, ce qui était un mauvais point.
– C'est tout ce que je peux te dire sur un éventuel lien entre Naxy et les mercenaires au logo. On a gagné notre survie ou tu compte me refoutre une mandale pour dire « au revoir » aussi ?
Je m'étais relevé, mon regard soutenant celui d'Augure. Celui-ci à ce moment là me semblait familier, mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Et pour autant que ça m’intéressait, je m'en fichais un peu. Tout ce que je voulais c'était qu'il nous foute la paix, à Myra et moi.
[HRP : Moi tu me dis de causer je cause
]
Je fis un clin d'oeil -enfin j'essayais- à Myra pour lui signaler que je n'avait rien de cassé. Je me fis la promesse de ne plus emmener ma dulcinée dans des quartiers aussi craignos, même si mon âme était intimement liée à cet endroit malfamé. Augure reprit la parole de ses intonations aussi agréables qu'une scie sauteuse sur un tableau noir. Je me mordais l'intérieur des joues pour éviter de sortir une vanne malencontreuse qui achèverait le semblant de patience dont ce psychopathe avait fait preuve jusqu'à maintenant -si, si !.
Je hochais discrètement la tête, signe que le message était passé. Je suis peut-être joueur, mais je tiens à la vie. J'attrapais comme je pouvais le morceau de papier photo qu'il me lançait. Le problème avec les gens qui ne savent pas lancer les morceaux de papiers c'est qu'ils ne calculent pas le poids ou la vitesse. Du coup, le truc part dans tous les sens. La deuxième photo suffit à faire cogiter mon cerveau et à mettre les choses dans l'ordre. Mais pourquoi je me faisais tabasser pour une histoire de bar vieille de quelques mois déjà.
- … Donc si je me suis fais pourrir, c'est parce que tu n'est PAS sur que j'ai quelque chose à voir avec ça. Je levais les mains précipitamment. On se calme ! J'ai pas dis que j'avais à voir avec tout ça. Mais il se trouve que je pense avoir compris ce que tu veux me demander -enfin, m'arracher de la gorge avec fureur plutôt...
Je m'asseyais sur un vieux bidon non loin pour raconter toute l'histoire. Certaines parties n'allaient pas me montrer sous mon meilleur jour devant Myra mais avais-je vraiment le choix ? C'était soir la mort par Augure, soit la mort de Myra. Soit la mort pour cause de vannes. Celle-là me plaisait pas mal quand même.
– Ca remonte à quelques temps déjà. A cette époque, je refourguais des trucs de contrebande à la pègre de Magna en l'échange d’effacement de dettes pas très glorieuses. Le réseau avait une planque, un bar qui a coulé depuis. C'est ici qu'on venait chercher les produits dans l'arrière-boutique. En échange de quoi on avait le droit à des verres à l’œil. Naxy était un habitué d'ailleurs. Ce gamin était bon pour transporter n'importe quoi, n'importe tout. Il disait toujours qu'il finirait par trouver un boulot plus rentable, plus sûr. Le genre de conneries habituelles que les gamins de Magna condamnés à l'illégalité se disent pour se donner le courage de continuer.
Je joignais mes mains et croisais les doigts, le regard perdu. Pauvre gosse. Ce petit aurait pu devenir bien meilleur s'il était pas né ici. Le coté néfaste du quartier. Et il avait croisé la route d'Augure. Ce type avait buté un jeune de même pas 20 ans pour une vieille histoire de bar...
– Toujours est-il qu'un soir, tout a changé. J'ai croisé la route d'un type trop riche pour être honnête. Il fallait que je fasse quelque chose. J'ai réussi à l'inviter à une table pour boire, jouer un peu. Plusieurs « amis » étaient là aussi, eux aussi pour aider ce pauvre homme à ne pas être malheureux à cause de tout cet argent. J'ai triché ce soir là. Vu l'argent en jeu, c'était presque obligatoire. Mais ce type était complètement aveugle, et était persuadé que j'étais un genre d'esprit de la chance ou un devin superpuissant. Comme si ces genre de types fréquentaient les bars...
J'ai marché dans son jeu en disant que j'étais tacticien de guerre à la retraite, que j'étais habitué à superviser des batailles, et que finalement, un match de poker n'était qu'un genre de guerre psychologique. Je crois que c'est mot là qui lui a bien plut, parce qu'il s'est mis a me proposer des plans abracadabrantesques.
Mais la paye avait l'air bonne -vu la quantité que je lui avait tiré. Je l'ai suivit dans les rues de Magna, jusqu'aux docks du croisement des fleuves. Ces trucs servent de base de replis à la plupart des confréries de mercenaires. Et celle dans laquelle il m'a entraîné était sacrément barrée. Ils avait tous en tatouage ou en logo sur les murs et les armures le symbole de ta photo. Je commençais à regretter d'être venu. D'une parce que j'aime pas bosser comme mercenaire, et de deux parce qu'il aurait fallu que je salope mon manteau avec leur logo idiot. Mais quand je suis rentré, y'a eu un vieux silence. Genre quand tu rentres dans un bar et que tu fais pas partie de la clientèle habituelle.
Un grand type, plutôt noble avec des cheveux longs attachés est venu me voir en m'expliquant civilement que son agent avait fait une petite erreur, une simple confusion, qu'on avait pas besoin de mes services, tout ça. Moi ça m'arrangeait, vu que j'avais aucune envie de devenir comme eux. Quand j'y repense, c'est leur seul qui me regardait pas avec des yeux de tueur. Mais je crois que l'autre imbécile a du se manger une sacrée platrée, vu le regard de glace que le noble lui a lancé quand il a ouvert la bouche pour s'expliquer.
Quand j'ai raconté ça à Naxy il est devenu tout exité en disant qu'ils le prendrait peut-être, lui. Pour ce que j'en sais, il a été refusé, vu qu'il est resté le même livreur de colis jusqu'à ce quelqu'un décide de le mettre à la retraite.
Je relevais la tête pour regarder Augure. Celui-ci n'avait pas vraiment changé de position, ce que je prenais pour un bon point, mais il n'avait pas l'air très enjoué de mes réponses non plus, ce qui était un mauvais point.
– C'est tout ce que je peux te dire sur un éventuel lien entre Naxy et les mercenaires au logo. On a gagné notre survie ou tu compte me refoutre une mandale pour dire « au revoir » aussi ?
Je m'étais relevé, mon regard soutenant celui d'Augure. Celui-ci à ce moment là me semblait familier, mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Et pour autant que ça m’intéressait, je m'en fichais un peu. Tout ce que je voulais c'était qu'il nous foute la paix, à Myra et moi.
[HRP : Moi tu me dis de causer je cause
]Dernière édition par Corben Krayt le Ven 24 Mai - 13:47, édité 2 fois
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: La blonde, la brute et le truand
Jeu 23 Mai - 22:49
- Augure et son légendaire sens de la diplomatie. Franchement, je me demandais sincèrement comment cette brute avait pu devenir Maitre de Tchen…. Tout bien réfléchis, non, je préférais ne pas savoir ! Qui sait quels moyens peu orthodoxes cette oiseau de malheur avait pu utiliser…
- Spoiler:
- C'est court...
Quant au turien, il libéra mes poignet et je dû me retenir de lui balancer ma façon de penser de ses manières assez peu galante avec les femmes. Bien que ce ne fût pas une chose à laquelle je faisais généralement attention, c’était un bon prétexte pour râler… Mais je m’abstins. Et l’effort en valait la peine : je ne tenais pas à ce que mon « mec » ne se transforme en bouillis à cause d’une stupide tentative de ma part qui, sans aucun doute, se serait trouvé vaine. D’autant plus que je sentais le peu de patience qu’Augure possédé – si si j’vous jure qu’il en a ! – atteindre sa limite.
Je frottais douloureusement mes poignet en couvrant mon demi-dieu d’un regard implorant : Bon sang, Corben, ne fais pas l’andouille.. !
Mais Corben, qui semblait aussi connaitre le côté explosif d’Augure, se montra raisonnable. Il prit place face au drôle de petit groupe et se lança dans un long récit sur les joies de Magna et ses à côté féériques.
Plus Corben avançait dans son histoire, plus mes sourcils se fronçaient. La pègre de Magna ! Rien que ça ! Ben Myra, ma vielle, tu sais les choisir tes princes charmants ! Je donnais une grosse claque à ma conscience mais cette dernière répliqua sur le ton de la provocation : Comme si tu ne t’en doutais pas…
Evidemment que j’avais des soupçons ! Moi-même, avant de rentrer au service de K’ouen, j’avais dût fréquenter ce genre de quartier. Et je savais pertinemment qu’on n’enchainait pas des années de « petits boulots » à Magna dans la joie et la légalité.
Mais le moment était mal choisit pour demander des comptes à Corben. Il ne faisait aucun doute que son corps et son morale avait pris un sacré coup – beaucoup en l’occurrence, surtout pour le corps. Je ne tenais pas à le faire morfler d’avantage. Nous aurions tout le temps d’en discuter plus tard… Dans l’hypothèse que nous ressortions tous les deux vivants de cette histoire !
Le demi-dieu acheva son récit. J’ignorais si Augure en aurait assez entendue. Moi oui. Je voulais que tout ça se termine rapidement.
« Fous-nous la paix Augure. » ajoutais-je sèchement, d’un ton amer.
Je faisais un pas pour rejoindre Corben – j’étais tout de même inquiète pour lui, il avait sacrément morflé. Je n’avais pas l’autorisation d’Augure – qui s’en souciait ? – mais je jugeais que cette histoire était terminée. A tort, peut-être…
- Myra Férréol
- Modérateur | Commerçant
- Suivi :
Titre : Perçant, Artisan, Loquor, Cie
Race : Humaine
Statut : Commisaire de K'ouen, Commerçante
Notes : Pnj :
Fay : Créature hybride, mi-fée mi-dragon, qui m'accompagne.
Gaea : Jeune Efle, soeur adoptive de Myra, l'aide à l'épicerie. Commerçante hors pair ayant un gout prononcé pour les pims !
Messages : 462
Titre débile : Army ~
Re: La blonde, la brute et le truand
Ven 24 Mai - 16:34
J'écoute attentivement le demi-dieu. Inutile de dire que ses commentaires et ses palabres me laissent de marbre, mais ce qu'il me raconte est des plus intéressant. Et alors qu'il termine son récit, deux sentiments m'envahissent. Une haine profonde, viscérale, presque palpable envers ce 'noble' aux longs cheveux. Je me rappelle cette nuit où toute ma vie a basculée. Peut-être bien la nuit qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Mais aussi une joie, intense, immense, inespérée. Un sourire nait sur mon visage, tandis que je me décolle du mur.
Sang et larmes.
Mon père avait commis une erreur. Une seule et unique pour le moment, mais je la savoure déjà car elle courra à sa perte. Laisser Corben en vie, voilà un risque que je n'aurai pas cru qu'il prenne, mais qui sait si dans son esprit malade cela ne faisait pas partie de sa rédemption. J'en sait rien et je m'en fou. Tout ce qui compte c'est que je vais pouvoir remonter jusqu'à lui.
Sang et larmes.
Je lève les yeux au ciel, puis les ferme avant de prendre une profonde respiration.
- Tu sens ça Cort' ?
- La nuit va être longue.
- Le vent du changement.
Une dernière inspiration et retour à la réalité. Il est pas question de se relâcher maintenant. Je fais l'impasse sur la question du Technomage et la remarque de l'épicière. Ce que je vais leur dire ne va pas leur plaire, alors y mettre les formes n'y changera rien.
- On va vous escorter jusqu'au docks.
Rien d'autre à rajouter. Je veux voir cette maison et j'ai un guide sous la main pour m'y amener, alors je vais pas le laisser filer comme ça. Je m’apprête à prendre la tête du cortège et à quitter la ruelle, mais j'entends le bruit caractéristique du claymore que l'on rengaine. Je lance un regard noir à Cortovar qui se contente de hausser les épaules.
- Quoi ?! S'ils ont pas déjà compris le message, je vois pas ce que je peux faire de plus.
Sa logique se tient, mais j'aime pas ça. Quand on relâche l'emprise, la proie à tendance à croire qu'elle peut se barrer et j'ai pas envie de courir.
- Après-vous, je vous prie.
Et vas-y qu'il accompagne le tout d'un geste de politesse. Ce type est une énigme...
Sang et larmes.
Mon père avait commis une erreur. Une seule et unique pour le moment, mais je la savoure déjà car elle courra à sa perte. Laisser Corben en vie, voilà un risque que je n'aurai pas cru qu'il prenne, mais qui sait si dans son esprit malade cela ne faisait pas partie de sa rédemption. J'en sait rien et je m'en fou. Tout ce qui compte c'est que je vais pouvoir remonter jusqu'à lui.
Sang et larmes.
Je lève les yeux au ciel, puis les ferme avant de prendre une profonde respiration.
- Tu sens ça Cort' ?
- La nuit va être longue.
- Le vent du changement.
Une dernière inspiration et retour à la réalité. Il est pas question de se relâcher maintenant. Je fais l'impasse sur la question du Technomage et la remarque de l'épicière. Ce que je vais leur dire ne va pas leur plaire, alors y mettre les formes n'y changera rien.
- On va vous escorter jusqu'au docks.
Rien d'autre à rajouter. Je veux voir cette maison et j'ai un guide sous la main pour m'y amener, alors je vais pas le laisser filer comme ça. Je m’apprête à prendre la tête du cortège et à quitter la ruelle, mais j'entends le bruit caractéristique du claymore que l'on rengaine. Je lance un regard noir à Cortovar qui se contente de hausser les épaules.
- Quoi ?! S'ils ont pas déjà compris le message, je vois pas ce que je peux faire de plus.
Sa logique se tient, mais j'aime pas ça. Quand on relâche l'emprise, la proie à tendance à croire qu'elle peut se barrer et j'ai pas envie de courir.
- Après-vous, je vous prie.
Et vas-y qu'il accompagne le tout d'un geste de politesse. Ce type est une énigme...
- Augure
- Maitre du Miroir
- Suivi :
Titre : Noble, Optimus, Terreur des Cimetières, Lin, Tchi, Daya, Titan, Kohë, Joyeux Noël, Unelma, Hermès, Brume, Itxi, Minor, Domus, Oxygène, Salva, Incontrôlable
Race : Néphilim
Statut : Maitre de Tchen
Messages : 656
Titre débile : La méchante fée frustrée
Re: La blonde, la brute et le truand
Dim 26 Mai - 22:50
Je saisissais les mains de Myra enfin libérée, qui se dirigeait vers moi et je tentais de la rassurer d'un sourire -légèrement crispé par la douleur dans le dos. Il ne m'avait pas raté, le rascal. Faudra que je pense à me bricoler un genre de résistance à mes propres inventions offensives... Si je sentais un soulagement dans son regard, je cru discerner aussi un peu de désappointement. En même temps, si votre copain annonçait allègrement -sous la menace- qu'il avait trempé avec la mafia locale, je pense que vous vous poseriez des questions aussi. C'est pas comme si je voulais garder ça secret avec elle, elle aurait fini par l'apprendre. J'aurais juste aimé que ce soit dans d'autres circonstances.
Augure, comme à son habitude ne fut nullement affecté par notre petit moment, et me fit un mouvement de menton, indiquant que « oui, mais non, c'est pas fini ». Lâchant les maint de Myra, les bras tombant mollement contre mes flancs, grimaçant et levant la tête, je fis part de mon désaccord passager -après tout, il ne m'avait toujours pas pété les côtes.
– Ahhhhwww, Augure. T'es assez doué pour retrouver un bâtiment seul, non ? En plus, tu nous mets carrément en retard pour le resto. Tu connais le prix qu'ils demandent pour une annulation de réservation?
Bien sur, après quelques secondes, je lui emboîtait le pas. Après tout, la menace du fusil, même replié était toujours présente, l'autre tête d’huissier était poli mais stoïque et finalement, connaissant Augure, il nous ne lâcherais pas tant qu'il n'aurait pas extirpé toutes les infos dont il avait besoin. Je profitais de la marche forcée pour le plus lâcher la main de ma petite-amie -l'autre main étant occupée à masser régulièrement les parties douloureuse de mon corps. Les nombreuses ruelles de Magna permettaient de nombreuses possibilités de fuite,s mais je priais pour que Myra ne prenne pas d'initiative de fuite. D'une j'avais super mal et je n'arriverais probablement pas à courir de façon optimum. De deux, Mr Grognon savait se téléporter. Et de trois, je connaissais mal le coin. Je serais capable de retomber sur les deux affreux en courant dans tous les sens.
Donc à la limite, autant aider Augure pour lui donner ce qu'il voulait et on serait tranquille après. En espérant qu'on apprenne pas un genre de secret douteux qui nous fasse passer par la case « pompes funèbres ». Je parlais à Myra, sans trop élever la voix, sans toutefois trop la baisser pour ne pas éveiller les soupçons de notre chien de garde derrière.
– Je suis désolé que tu aies du apprendre cette partied de ma vie dans une ruelle sombre et malodorante. Si tu as des questions, j'y répondrais. Je veux juste que tu saches que je n'ai plus aucune affaires avec les groupes illicites depuis presque 8 mois maintenant.
Ce qui en soit, pour un familier de Magna, était un très bon score.
Au bout d'une bonne 20aine de minutes, nous arrivâmes aux docks. A cette heure, seuls quelques bâtiments étaient encore éclairées, et les seules voix qu'on entendait était celles des dockers ivres mort brailler des chansons paillardes, un verre à la main. Deuxième raison du pourquoi je hais cette partie de la ville. Je fis signe à Augure la direction à prendre. Il n'avait tout de même pas besoin de moi pour rentrer par efferaction dans un hangar, non ? J'avais preesque reussi à ne plus faire de betises !
– Tout droit pendant 200m, puis à gauche. Tu arriveras sur une place au bord du croisement des fleuves. C'est le batîment aux colonnades. Pour ma part, je trouve que ça tient du génie d'installer une secte au beau milieu d'une zone surpeuplée de mercenaire : Aucun de ces types ne font attentions à autre chose que leur compte en banque... Bon, on peut y aller maintenant ? Je te jure que si tu nous retiens encore, j'envoie la note du resto à ton nom.
Sans blague. J'avais préparé plein de trucs pour ce soir et ce psychopathe était venu tout gâcher. C'était à vous en dégoûter d'être malhonnête.
Augure, comme à son habitude ne fut nullement affecté par notre petit moment, et me fit un mouvement de menton, indiquant que « oui, mais non, c'est pas fini ». Lâchant les maint de Myra, les bras tombant mollement contre mes flancs, grimaçant et levant la tête, je fis part de mon désaccord passager -après tout, il ne m'avait toujours pas pété les côtes.
– Ahhhhwww, Augure. T'es assez doué pour retrouver un bâtiment seul, non ? En plus, tu nous mets carrément en retard pour le resto. Tu connais le prix qu'ils demandent pour une annulation de réservation?
Bien sur, après quelques secondes, je lui emboîtait le pas. Après tout, la menace du fusil, même replié était toujours présente, l'autre tête d’huissier était poli mais stoïque et finalement, connaissant Augure, il nous ne lâcherais pas tant qu'il n'aurait pas extirpé toutes les infos dont il avait besoin. Je profitais de la marche forcée pour le plus lâcher la main de ma petite-amie -l'autre main étant occupée à masser régulièrement les parties douloureuse de mon corps. Les nombreuses ruelles de Magna permettaient de nombreuses possibilités de fuite,s mais je priais pour que Myra ne prenne pas d'initiative de fuite. D'une j'avais super mal et je n'arriverais probablement pas à courir de façon optimum. De deux, Mr Grognon savait se téléporter. Et de trois, je connaissais mal le coin. Je serais capable de retomber sur les deux affreux en courant dans tous les sens.
Donc à la limite, autant aider Augure pour lui donner ce qu'il voulait et on serait tranquille après. En espérant qu'on apprenne pas un genre de secret douteux qui nous fasse passer par la case « pompes funèbres ». Je parlais à Myra, sans trop élever la voix, sans toutefois trop la baisser pour ne pas éveiller les soupçons de notre chien de garde derrière.
– Je suis désolé que tu aies du apprendre cette partied de ma vie dans une ruelle sombre et malodorante. Si tu as des questions, j'y répondrais. Je veux juste que tu saches que je n'ai plus aucune affaires avec les groupes illicites depuis presque 8 mois maintenant.
Ce qui en soit, pour un familier de Magna, était un très bon score.
Au bout d'une bonne 20aine de minutes, nous arrivâmes aux docks. A cette heure, seuls quelques bâtiments étaient encore éclairées, et les seules voix qu'on entendait était celles des dockers ivres mort brailler des chansons paillardes, un verre à la main. Deuxième raison du pourquoi je hais cette partie de la ville. Je fis signe à Augure la direction à prendre. Il n'avait tout de même pas besoin de moi pour rentrer par efferaction dans un hangar, non ? J'avais preesque reussi à ne plus faire de betises !
– Tout droit pendant 200m, puis à gauche. Tu arriveras sur une place au bord du croisement des fleuves. C'est le batîment aux colonnades. Pour ma part, je trouve que ça tient du génie d'installer une secte au beau milieu d'une zone surpeuplée de mercenaire : Aucun de ces types ne font attentions à autre chose que leur compte en banque... Bon, on peut y aller maintenant ? Je te jure que si tu nous retiens encore, j'envoie la note du resto à ton nom.
Sans blague. J'avais préparé plein de trucs pour ce soir et ce psychopathe était venu tout gâcher. C'était à vous en dégoûter d'être malhonnête.
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
Messages : 1741
Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: La blonde, la brute et le truand
Ven 28 Juin - 22:03
Non mais j’vous jure, si seulement j’étais un peu plus costaude avec un bon mètre de haut en plus, je vous promets qu’Augure aurait volé. Il aurait fait la bise aux mouettes qui volaient vers les docks, il serait atterri dans l’eau odorante entre deux péniches et lorsque sa tête de mafieux patibulaire aurait émergé de l’eau, les vieux dockers le pointeraient du doigt en riant de tout leur soul.
Mais je n’étais que Myra. Et mon corps, bien que pas spécialement frêle, était dépourvue de capacités surhumaines qui auraient pu exaucer mes plus noirs dessein. Ainsi, je me retrouvais à fusiller Augure du regard le plus meurtrier que je connaissais, dans son dos, pressait par son pote aux drôles de manières. Je trainais un peu le pas, je l’avoue. Las d’être toujours interrompue dans mes bons moments avec Corben.
Ah Corben… Il tenait fermement ma main comme s’il craignait que je ne m’échappe à tout moment. Je laissé couler un regard vers lui, toujours inquiète de son état et pressait doucement ma main dans le creux de sa paume. Il finit par s’excuser et sa dernière phrase me fit lever les yeux au ciel. Cependant, je délivrais un soupire et me contenta de répondre d’une voix neutre, quoiqu’un peu las :
« Nous en parlerons une fois sortis de cette galère. »
Mais comme je ne tenais pas à le démoraliser plus qu’il ne l’était déjà, je me pressais un peu sur son côté pour lui montrer que j’étais encore là. Dans cette histoire, je ne servais pas à grand-chose. Seulement à mettre une pression en plus à Corben, ce qui, rien que d’y penser, me mettait profondément en rogne. Mais il était inutile de maudire encore longtemps mon inutilité. J’avais décidé de prendre sur moi jusqu’à la fin de ce pétrin dans lequel mon ancien camarade d’exploration nous avait embarqué. D’ailleurs, durant un instant, je le sondai de la tête au pied. Il était toujours le même type aux abords effrayant et aux airs peu recommandables. Je n’étais pas du genre à me laisser impressionner mais il fallait avouer que ce bourrin nous avait donné du fil à retordre pendant l’expédition. Cependant, il nous avait aussi à plusieurs reprise sauver la mise – à moi aussi – à défaut de nous rendre la tâche plus ardue. Je savais donc que je ne devais sous-estimer ses réserves et que cette tête de mule ne céderait pas si facilement tant qu’il n’aurait pas tout ce qu’il souhaite.
Les quais en vue, je poussais un nouveau soupire. Nous étions loin du restaurant dans lequel nous devions dîner ce soir. Je rêvais au délicieux repas qu’on aurait partagé Corben et moi si Augure nous été pas tombé dessus. Malheureusement, notre soirée en amoureux tombé visiblement à l’eau. Malgré la nouvelle tentative de Corben, à laquelle je m’abstins de rajouter quoique ce soit, j’avais bien peur que l’oiseau ne nous laisse pas vaquer tranquillement à nos occupations. De toute façon, je n’aurais pas laissé Corben faire un pas de plus avec son dos démolit.
Je laissais mon regard dériver sur les bords de l’Ourgandi en priant les dieux de l’Entre-Monde pour que nous puissions rentrer bientôt, en vie et en entier.
- Myra Férréol
- Modérateur | Commerçant
- Suivi :
Titre : Perçant, Artisan, Loquor, Cie
Race : Humaine
Statut : Commisaire de K'ouen, Commerçante
Notes : Pnj :
Fay : Créature hybride, mi-fée mi-dragon, qui m'accompagne.
Gaea : Jeune Efle, soeur adoptive de Myra, l'aide à l'épicerie. Commerçante hors pair ayant un gout prononcé pour les pims !
Messages : 462
Titre débile : Army ~
Re: La blonde, la brute et le truand
Ven 28 Juin - 23:16
Le trajet jusqu'aux docks s'est effectué sans encombres. On dirait que les deux tourtereaux se sont résignés à m'aider. A croire que Corben est moins bête qu'il n'y paraît... Quoique. Il croit vraiment que je vais le laisser filer parce qu'il va être en retard au resto ? Il se fout de moi ! La voix se réveille dans ma tête. Elle me chante une mélodie aux notes rouge sang. Encore une fois je dois la repousser. Alors j'avance en silence, la tête rentrée dans les épaules et les mains dans les poches.
- Tchen prendra en charge vos frais Mr Krayt. Cela va sans dire.
Le ton de Cort était polis et un peu pressant. Ce type me connait par coeur et il sait que si la voix prend le contrôle, ce qui suivra sera une boucherie. Il fait de son mieux pour l'éviter, tout comme moi. Aux autres de faire leur part pour que sang et larmes n'ai pas à se mêler.
Ils suivent. Ils n'ont pas vraiment le choix. Nous arrivons devant la maison. La voix s'éteint d'un coup. C'est inhabituel, mais le soulagement est tel que je n'y prête pas attention. Je gravis les trois marches qui amènent au seuil de l'entrée principale et me retourne vers Corben. D'une pour m'assurer qu'il ne compte pas se barrer à l'improviste. De deux parce que j'ai quelque chose à clarifier.
- ...
Non. En fait, il n'y a rien à dire. Ils ne comprendraient pas, lui comme elle. Ils ne viennent pas de mon monde et n'ont pas vécut ce que j'ai vécut. Je n'ai besoin ni de leur approbation, ni de leur compassion. Sans plus attendre je me téléporte à l'intérieur de la baraque. Avec un peu de chance y'aura deux trois déchus à dégommer.
- Le noble dont vous parliez, c'est son père. Père qui a décidé de laver ses pêchés dans le sang de sa femme et sa fille. Un rôle plutôt ironique pour l'ancien Grand Inquisiteur Céleste...
Cortovar ne partage pas les vues d'Augure sur ce point. Rien n'oblige Corben et Myra d'éprouver de l'empathie pour le néphilim, mais au moins ils comprendront pourquoi ils sont dans cette galère.
- Augure ne sait où elles sont, alors il traque le traqueur. C'est une course et il est en retard. Vous pouvez jugez l'homme mais avant dites-moi ce que vous feriez si ce "noble" tenait votre petite amie. Et vous Myra, que feriez-vous pour retrouver Corben avant qu'on lui prenne la vie ?
Inutile de rentrer dans le glauque en précisant que jamais encore, il n'a vu un inquisiteur tuer sans prendre un malin plaisir à torturer encore... et encore... et encore...
J'ouvre la porte d'entrée pour que les autres puissent entrer. Une rapide inspection du rez-de-chaussé annonce la couleur. C'est abandonné. C'est vide. Il n'y a rien ! Pourtant je suis loin d'être furax. Je dirais même que je suis excité. Il y a forcément quelque chose quelque part et je vais le retrouver ! Je fais signe à Cort de faire entrer tout le monde, sans même prendre le temps de les regarder. Autre chose à foutre que de voir leurs gueules déçues, désappointées sur leurs tronches minables.
- Tchen prendra en charge vos frais Mr Krayt. Cela va sans dire.
Le ton de Cort était polis et un peu pressant. Ce type me connait par coeur et il sait que si la voix prend le contrôle, ce qui suivra sera une boucherie. Il fait de son mieux pour l'éviter, tout comme moi. Aux autres de faire leur part pour que sang et larmes n'ai pas à se mêler.
Ils suivent. Ils n'ont pas vraiment le choix. Nous arrivons devant la maison. La voix s'éteint d'un coup. C'est inhabituel, mais le soulagement est tel que je n'y prête pas attention. Je gravis les trois marches qui amènent au seuil de l'entrée principale et me retourne vers Corben. D'une pour m'assurer qu'il ne compte pas se barrer à l'improviste. De deux parce que j'ai quelque chose à clarifier.
- ...
Non. En fait, il n'y a rien à dire. Ils ne comprendraient pas, lui comme elle. Ils ne viennent pas de mon monde et n'ont pas vécut ce que j'ai vécut. Je n'ai besoin ni de leur approbation, ni de leur compassion. Sans plus attendre je me téléporte à l'intérieur de la baraque. Avec un peu de chance y'aura deux trois déchus à dégommer.
- Le noble dont vous parliez, c'est son père. Père qui a décidé de laver ses pêchés dans le sang de sa femme et sa fille. Un rôle plutôt ironique pour l'ancien Grand Inquisiteur Céleste...
Cortovar ne partage pas les vues d'Augure sur ce point. Rien n'oblige Corben et Myra d'éprouver de l'empathie pour le néphilim, mais au moins ils comprendront pourquoi ils sont dans cette galère.
- Augure ne sait où elles sont, alors il traque le traqueur. C'est une course et il est en retard. Vous pouvez jugez l'homme mais avant dites-moi ce que vous feriez si ce "noble" tenait votre petite amie. Et vous Myra, que feriez-vous pour retrouver Corben avant qu'on lui prenne la vie ?
Inutile de rentrer dans le glauque en précisant que jamais encore, il n'a vu un inquisiteur tuer sans prendre un malin plaisir à torturer encore... et encore... et encore...
J'ouvre la porte d'entrée pour que les autres puissent entrer. Une rapide inspection du rez-de-chaussé annonce la couleur. C'est abandonné. C'est vide. Il n'y a rien ! Pourtant je suis loin d'être furax. Je dirais même que je suis excité. Il y a forcément quelque chose quelque part et je vais le retrouver ! Je fais signe à Cort de faire entrer tout le monde, sans même prendre le temps de les regarder. Autre chose à foutre que de voir leurs gueules déçues, désappointées sur leurs tronches minables.
- Spoiler:
- Juste histoire d'être clair :Les passages en italique sont issus du point de vue de Cortovar et par conséquent inconnus d'Augure. Autrement il n'a aucune idée de ce qui s'est dit entre le moment où il est entré dans la maison et celui où il a ouvert la porte.
- Augure
- Maitre du Miroir
- Suivi :
Titre : Noble, Optimus, Terreur des Cimetières, Lin, Tchi, Daya, Titan, Kohë, Joyeux Noël, Unelma, Hermès, Brume, Itxi, Minor, Domus, Oxygène, Salva, Incontrôlable
Race : Néphilim
Statut : Maitre de Tchen
Messages : 656
Titre débile : La méchante fée frustrée
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similairesEntre-Monde Forum RPG :: Archives :: Archives :: Entre-Monde : Première époque :: Archives du RolePlay :: [RPG] La Ville Entre-Monde
Page 1 sur 3