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La fête à la grenouille.
Dim 21 Oct - 15:29
La pluie l’avait surpris, à croire que le temps s’acharnait. Vind était parti de son côté pour rejoindre la ville de l’Entre-Monde. Le gosse était là-bas, il en était sûr, à peu de choses près. Vind chercherait. Et trouverait. Il faisait entièrement confiance au donjion.
En attendant il avait eu l’intention de rejoindre Bronis à Verdi.
Des chaussures de marche plus solide que tout, tenant la cheville. Un pantalon de toile, une chemise sans manche à col mao, une veste courte sans manche également. Il faisait chaud quand il était parti de sa demeure. Par prudence, il avait pris un long bâton pour conserver son équilibre encore fragile.
En travers de son dos, l’épée rendue par Vind.
Il ne s’était pas chargé d’avantage, un sac aurait pesé sur son épaule blessée…
Qui lui faisait déjà mal sans ça.
Qu’il se mette à pleuvoir…
En dépit des arbres qui couvraient le flanc des montagnes Sud de Grâce, le sol était spongieux de boue. Il descendait déjà depuis deux bonnes heures et la fatigue se faisait grandement sentir quand il dérapa sur une racine. Sans aucun contrôle sur sa chute, il lâcha un cri de surprise qui s’acheva en un gémissement de douleur. Se saisissant la jambe, Fredric grimaça et se redressa. A travers la toile mouillée, il palpa sa plaie à la cuisse qui demeura silencieux. Celle au dessus du genou qui lui tira un grognement.
C’était un véritable manque de chance, il se ferait cependant une raison.
Récupérant son bâton, il parvint à se remettre debout pour gagner un grand sapin dont le dessous était à peine moins humide que les alentours.
Avec un soupire, il s’assit et allongea sa jambe devant lui.
Il faisait sombre dans le sous bois, et il aurait bien été incapable de dire si la blessure était rouverte ou pas. Dans tous les cas, un peu de repos serait une bonne chose. Après, même boitant, il parviendrait bien à repartir. Bon gré mal gré.
En attendant il avait eu l’intention de rejoindre Bronis à Verdi.
Des chaussures de marche plus solide que tout, tenant la cheville. Un pantalon de toile, une chemise sans manche à col mao, une veste courte sans manche également. Il faisait chaud quand il était parti de sa demeure. Par prudence, il avait pris un long bâton pour conserver son équilibre encore fragile.
En travers de son dos, l’épée rendue par Vind.
Il ne s’était pas chargé d’avantage, un sac aurait pesé sur son épaule blessée…
Qui lui faisait déjà mal sans ça.
Qu’il se mette à pleuvoir…
En dépit des arbres qui couvraient le flanc des montagnes Sud de Grâce, le sol était spongieux de boue. Il descendait déjà depuis deux bonnes heures et la fatigue se faisait grandement sentir quand il dérapa sur une racine. Sans aucun contrôle sur sa chute, il lâcha un cri de surprise qui s’acheva en un gémissement de douleur. Se saisissant la jambe, Fredric grimaça et se redressa. A travers la toile mouillée, il palpa sa plaie à la cuisse qui demeura silencieux. Celle au dessus du genou qui lui tira un grognement.
C’était un véritable manque de chance, il se ferait cependant une raison.
Récupérant son bâton, il parvint à se remettre debout pour gagner un grand sapin dont le dessous était à peine moins humide que les alentours.
Avec un soupire, il s’assit et allongea sa jambe devant lui.
Il faisait sombre dans le sous bois, et il aurait bien été incapable de dire si la blessure était rouverte ou pas. Dans tous les cas, un peu de repos serait une bonne chose. Après, même boitant, il parviendrait bien à repartir. Bon gré mal gré.
- Fredric S. Rei
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Re: La fête à la grenouille.
Dim 21 Oct - 23:45
Il ne connaissait personne qui puisse user de ses dons à chaque seconde vécue. Lui s'était sentit incapable de le faire dès le tout premier jour ici. Le prix à payer lui semblait trop élevé. Il fallait pour cela s'épuiser mentalement et sacrifier ses autres sens, comme s'ils ne valaient pas la comparaison.
Le bruissement des arbres ressemblait au bruit que l'eau fait en s'échouant sur le pavé.
Puis, les premières gouttes lui trempèrent les joues.
Ce n'était pas vraiment les arbres qui bruissaient avec poésie, mais une averse qui annonçait son arrivée !
Complètement aveugle, il n'avait pas vu le ciel se charger d'ombres.
Il se précipita sous le couvert des branches.
Là, il pouvait espérer éviter quelques trombes d'eau.
Il n'écoute jamais ce qu'on lui dit.
A verdi, quelques mineurs remontant des puits l'avaient prévenus pourtant ! "Restez pas dehors, le sentier n'est pas sûr quand il pleut !" Il n'avait rien entendu, il voulait quitter la ville.
Buté et déraisonnable. Il prit le chemin pour descendre de la montagne.
Il n'avait qu'à ouvrir les yeux, il aurait compris que le temps tournerait mal !
Un cri. Il tendit l'oreille.
Un cri, une voix. Il se précipita sur la mousse humide se rattrapait à quelque tronc quand une pierre glissante le faisait déraper.
Il n'était pas sûr de la direction à prendre. S'arrêta après quelques secondes, sa respiration ronflant dans sa poitrine.
On n'a plus beaucoup l'occasion de courir dans les milices de K'ien ces derniers temps.
-Il y a quelqu'un ? Êtes-vous blessé ?
Harsardait-il sans plus savoir où était le sentier et d'où pouvait provenir la voix.
Le bruissement des arbres ressemblait au bruit que l'eau fait en s'échouant sur le pavé.
Puis, les premières gouttes lui trempèrent les joues.
Ce n'était pas vraiment les arbres qui bruissaient avec poésie, mais une averse qui annonçait son arrivée !
Complètement aveugle, il n'avait pas vu le ciel se charger d'ombres.
Il se précipita sous le couvert des branches.
Là, il pouvait espérer éviter quelques trombes d'eau.
Il n'écoute jamais ce qu'on lui dit.
A verdi, quelques mineurs remontant des puits l'avaient prévenus pourtant ! "Restez pas dehors, le sentier n'est pas sûr quand il pleut !" Il n'avait rien entendu, il voulait quitter la ville.
Buté et déraisonnable. Il prit le chemin pour descendre de la montagne.
Il n'avait qu'à ouvrir les yeux, il aurait compris que le temps tournerait mal !
Un cri. Il tendit l'oreille.
Un cri, une voix. Il se précipita sur la mousse humide se rattrapait à quelque tronc quand une pierre glissante le faisait déraper.
Il n'était pas sûr de la direction à prendre. S'arrêta après quelques secondes, sa respiration ronflant dans sa poitrine.
On n'a plus beaucoup l'occasion de courir dans les milices de K'ien ces derniers temps.
-Il y a quelqu'un ? Êtes-vous blessé ?
Harsardait-il sans plus savoir où était le sentier et d'où pouvait provenir la voix.
- Karan
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Re: La fête à la grenouille.
Lun 22 Oct - 10:36
Fredric, yeux clos, appuya sa tête contre le tronc de l’arbre.
La pluie fraîche gouttant des branches sur ses bras nus et son crâne rasé …
Il soupira.
Quand une voix, soudaine, appela, il rouvrit les yeux dans un sursaut, porta la main à la garde de son épée qui dépassait par-dessus son épaule gauche. Épaule valide. Seulement qui que ce soit qui appelle… Ah ce n’était pas le genre de question qu’on posait quand on avait des intentions douteuses. La voix n’avait rien d’agressive.
Il sonda les bois de son regard électrique, sans y trouver qui que ce soit.
Et si c’était… Un groupe ? Une équipe ?
Mais l’Entre-monde était une terre tranquille. Les adversaires étaient de façon globale des créatures sauvages ou des pirates. Les gens n’étaient pas souvent des tueurs… A part quelques uns.
Ca ne lui plaisait que moyennement qu’on lui vienne en aide.
Cependant la moindre tentative de bouger la jambe le lançait terriblement.
Qui que soit ce type (la voix était celle d’un homme), il allait lui être redevable.
Vraiment, ça ne lui plaisait pas…
Seulement attendre ici avec une blessure ré-ouverte, c’était suicidaire.
A défaut d’humanoïdes, les bêtes sauvages ne manquaient pas…
La pluie fraîche gouttant des branches sur ses bras nus et son crâne rasé …
Il soupira.
Quand une voix, soudaine, appela, il rouvrit les yeux dans un sursaut, porta la main à la garde de son épée qui dépassait par-dessus son épaule gauche. Épaule valide. Seulement qui que ce soit qui appelle… Ah ce n’était pas le genre de question qu’on posait quand on avait des intentions douteuses. La voix n’avait rien d’agressive.
Il sonda les bois de son regard électrique, sans y trouver qui que ce soit.
Et si c’était… Un groupe ? Une équipe ?
Mais l’Entre-monde était une terre tranquille. Les adversaires étaient de façon globale des créatures sauvages ou des pirates. Les gens n’étaient pas souvent des tueurs… A part quelques uns.
- Par ici !
Ca ne lui plaisait que moyennement qu’on lui vienne en aide.
Cependant la moindre tentative de bouger la jambe le lançait terriblement.
Qui que soit ce type (la voix était celle d’un homme), il allait lui être redevable.
Vraiment, ça ne lui plaisait pas…
Seulement attendre ici avec une blessure ré-ouverte, c’était suicidaire.
A défaut d’humanoïdes, les bêtes sauvages ne manquaient pas…
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Re: La fête à la grenouille.
Lun 22 Oct - 15:02
La pluie assourdissait les sons, celui du bois uniforme autour de lui et la voix lointaine. Il était persuadé de l'avoir entendue répondre.
A contrecœur il retrouva la vue. Les arbres en nombre le surpris. Il ne s'était pas imaginé être allé si loin du sentier.
Voir lui était bien utile pour ne pas se cogner contre les troncs silencieux. Il s'engagea dans la direction qui lui sembla être celle de la voix d'homme.
Avec prudence il évitait les pierres cachées dans la broussailles ou derrière les racines.
Mais rien ne protégeait sa tenue blanche des éclaboussures boueuses et des trainées laissées par les végétaux lorsqu'il les traversait.
Son manteau s'accrocha aux ronces. Il jurait en l'ôtant d'un geste brusque. Indiquant sa position aussi sûrement que s'il était fluorescent !
En relevant la tête, il vit encore des arbres et de l'eau gouttant des feuilles. Ça et l'impression d'avoir pris le mauvais chemin.
Quelque chose de différent attira son regard. Il s'imaginait le sentier recouvert de gravats de granit clair, mais ce fut un homme qui se dessina sous l'averse quand il approcha.
Lui, il n'était pas armé. A défaut d'un salaire suffisant il n'avait jamais investit dans une arme. Et comme il voyageait peu, il ne croyait pas tomber sur une embuscade en pleine montagne.
Il était parti avec un sac, des vivres, une gourde et une casserole en fer. En se présentant devant l'inconnu, il comprit que l'autre était immobilisé par une mauvaise plaie.
Il parla tout en fouillant sa besace :
-J'ai de quoi vous soigner.
Il se tût le temps de se concentrer dans ses fouilles semi-archéologiques, il dégaina un rouleau de gaze et une petite bouteille d'alcool en plastique dur. Qu'il offrit sans crainte.
-Je m'appelle Karan.
Verdi était un peu plus haut, remonter le sentier ne serait pas une mince affaire avec un blessé et l'averse. L'aveugle tenta un sourire et posa son sac à ses pieds.
Après avoir vu l'état de son patient, il était clair qu'ils ne repartiraient pas de si tôt !
-Il vaut mieux ne pas se déplacer tant qu'il pleuvra. Je n'aurais pas d’appuis assez solides pour nous porter tous les deux.
Un bandage et du désinfectant. C'était une solution temporaire pour laisser le temps au sentier boueux de sécher un peu. Si la pluie cesse !
A contrecœur il retrouva la vue. Les arbres en nombre le surpris. Il ne s'était pas imaginé être allé si loin du sentier.
Voir lui était bien utile pour ne pas se cogner contre les troncs silencieux. Il s'engagea dans la direction qui lui sembla être celle de la voix d'homme.
Avec prudence il évitait les pierres cachées dans la broussailles ou derrière les racines.
Mais rien ne protégeait sa tenue blanche des éclaboussures boueuses et des trainées laissées par les végétaux lorsqu'il les traversait.
Son manteau s'accrocha aux ronces. Il jurait en l'ôtant d'un geste brusque. Indiquant sa position aussi sûrement que s'il était fluorescent !
En relevant la tête, il vit encore des arbres et de l'eau gouttant des feuilles. Ça et l'impression d'avoir pris le mauvais chemin.
Quelque chose de différent attira son regard. Il s'imaginait le sentier recouvert de gravats de granit clair, mais ce fut un homme qui se dessina sous l'averse quand il approcha.
Lui, il n'était pas armé. A défaut d'un salaire suffisant il n'avait jamais investit dans une arme. Et comme il voyageait peu, il ne croyait pas tomber sur une embuscade en pleine montagne.
Il était parti avec un sac, des vivres, une gourde et une casserole en fer. En se présentant devant l'inconnu, il comprit que l'autre était immobilisé par une mauvaise plaie.
Il parla tout en fouillant sa besace :
-J'ai de quoi vous soigner.
Il se tût le temps de se concentrer dans ses fouilles semi-archéologiques, il dégaina un rouleau de gaze et une petite bouteille d'alcool en plastique dur. Qu'il offrit sans crainte.
-Je m'appelle Karan.
Verdi était un peu plus haut, remonter le sentier ne serait pas une mince affaire avec un blessé et l'averse. L'aveugle tenta un sourire et posa son sac à ses pieds.
Après avoir vu l'état de son patient, il était clair qu'ils ne repartiraient pas de si tôt !
-Il vaut mieux ne pas se déplacer tant qu'il pleuvra. Je n'aurais pas d’appuis assez solides pour nous porter tous les deux.
Un bandage et du désinfectant. C'était une solution temporaire pour laisser le temps au sentier boueux de sécher un peu. Si la pluie cesse !
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Re: La fête à la grenouille.
Mar 23 Oct - 12:10
Son premier réflexe fut de détailler des pieds à la tête le nouveau venu.
Vêtu de blanc, il n’avait pas grand-chose d’un promener, encore moins d’un voyageur…
Quoiqu’il soit, il n’était pas armé.
Donc probablement pas dangereux…
Pas visiblement.
La magie pouvait rendre n’importe qui dangereux, un enfant comme un vieillard.
Quoi qu’il soit, il n’était pas farouche. Lui, il ne se serait pas précipité au secours de n’importe qui. Il ne se serait sans doute même pas arrêté en fait. L’existence des habitants de l’Entre-monde ne l’intéressait pas : c’était même tout le contraire. Chacun de ces êtres était atypique. Aucun n’avait sa place sur cette terre. La présence de chacun d’entre lui rappelait, à lui, qu’on avait chassé les siens de leur propre monde pour le bonheur de ces envahisseurs…
Il en aurait trouvé un blessé, il l’aurait laissé mourir sans état d’âme.
Il n’aurait pas pris la peine de l’achever, à moins que l’autre n’ait une chance de survivre.
Alcool, gaze.
Karan.
Quelques souvenirs divers et variés.
Fredric les écarta.
Il n’utilisait pas son prénom. Publiquement, il était toujours Genichi Rei, maître de Touen. Personne n’avait à savoir ce qu’il pouvait être réellement, comment il pouvait réellement s’appeler. Et puis Rei était une petite partie de lui… Alors ça n’était pas vraiment un mensonge.
Dégageant son épée de son fourreau (en espérant que l’autre ne s’affole pas), il entailla la toile de son pantalon au niveau de la blessure. Quelques points avaient sauté, mais ça n’était pas rouvert. Enfin pas complètement… Après une profonde inspiration, il versa plusieurs gouttes de désinfectant sur la blessure.
Grognement.
Enrouler la gaze autour de sa cuisse.
Fini.
Le Sire releva les yeux sur Karan et lui rendit sa bouteille.
La voix un peu rauque (ça faisait mal !), il reprit :
Coup d’œil aux alentours.
Coincé sous son arbre avec un inconnu…
Quel rêve.
A moins qu’il ne se fasse bouffer par une bête sauvage…
Ce qu’il aurait préféré à être sauvé par Karan.
Surtout ne rien lui devoir.
Vêtu de blanc, il n’avait pas grand-chose d’un promener, encore moins d’un voyageur…
Quoiqu’il soit, il n’était pas armé.
Donc probablement pas dangereux…
Pas visiblement.
La magie pouvait rendre n’importe qui dangereux, un enfant comme un vieillard.
Quoi qu’il soit, il n’était pas farouche. Lui, il ne se serait pas précipité au secours de n’importe qui. Il ne se serait sans doute même pas arrêté en fait. L’existence des habitants de l’Entre-monde ne l’intéressait pas : c’était même tout le contraire. Chacun de ces êtres était atypique. Aucun n’avait sa place sur cette terre. La présence de chacun d’entre lui rappelait, à lui, qu’on avait chassé les siens de leur propre monde pour le bonheur de ces envahisseurs…
Il en aurait trouvé un blessé, il l’aurait laissé mourir sans état d’âme.
Il n’aurait pas pris la peine de l’achever, à moins que l’autre n’ait une chance de survivre.
Alcool, gaze.
Karan.
Quelques souvenirs divers et variés.
Fredric les écarta.
- Rei.
Il n’utilisait pas son prénom. Publiquement, il était toujours Genichi Rei, maître de Touen. Personne n’avait à savoir ce qu’il pouvait être réellement, comment il pouvait réellement s’appeler. Et puis Rei était une petite partie de lui… Alors ça n’était pas vraiment un mensonge.
Dégageant son épée de son fourreau (en espérant que l’autre ne s’affole pas), il entailla la toile de son pantalon au niveau de la blessure. Quelques points avaient sauté, mais ça n’était pas rouvert. Enfin pas complètement… Après une profonde inspiration, il versa plusieurs gouttes de désinfectant sur la blessure.
Grognement.
Enrouler la gaze autour de sa cuisse.
Fini.
Le Sire releva les yeux sur Karan et lui rendit sa bouteille.
La voix un peu rauque (ça faisait mal !), il reprit :
- Merci de votre aide.
Coup d’œil aux alentours.
Coincé sous son arbre avec un inconnu…
Quel rêve.
- Je devrais pouvoir me débrouiller…
A moins qu’il ne se fasse bouffer par une bête sauvage…
Ce qu’il aurait préféré à être sauvé par Karan.
Surtout ne rien lui devoir.
- Fredric S. Rei
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Re: La fête à la grenouille.
Mer 24 Oct - 10:58
L’inconnu avait un visage et un nom pour l’appeler.
L’odeur du sang monta dans l’air. Il découvrit une blessure qui aurait pu laisser une belle et fine cicatrice, s’il l’avait protégé.
Avec l’alcool rongeant les tissus cicatriciels, elle se changera en une profonde balafre longuement refermée.
Il grimaça. Karan fit de même.
Pas besoin d’être douillet pour savoir que l’alcool avait la capacité fascinante de faire pleurer le plus dur des soldats. En général, les odeurs des vapeurs suffisent… Il ne pleura pas et œuvra sans mot dire.
Le milicien le regardait faire avec curiosité.
Au dessus de ses yeux éteins, ses sourcils s’inclinèrent ouvertement l’un vers l’autre.
-Verdi n’est pas très éloigné. A nous deux, vous verrez une infirmière plus compétente que moi avant que la nuit ne tombe.
Qu’il se fasse dévorer par un ours ! Il se refusa d’insister plus et détourna le regard vers la sortie de secours.
Lui, il irait à Verdi avant la nuit. Il avait appris sa leçon.
Quand le ciel se fera plus clément, il partirait.
Jusqu’à ce que ce miracle arrive, il s’assit sur une pierre écroulée contre un pin bossus.
Une goutte d’eau tombait en rythme régulier sur le dos de sa main.
Dans d’autres mondes, la goutte est un supplice.
Il frissonna.
Du fromage et du pain sortirent de son sac. En silence, il en proposa à l’éclopé.
L’odeur du sang monta dans l’air. Il découvrit une blessure qui aurait pu laisser une belle et fine cicatrice, s’il l’avait protégé.
Avec l’alcool rongeant les tissus cicatriciels, elle se changera en une profonde balafre longuement refermée.
Il grimaça. Karan fit de même.
Pas besoin d’être douillet pour savoir que l’alcool avait la capacité fascinante de faire pleurer le plus dur des soldats. En général, les odeurs des vapeurs suffisent… Il ne pleura pas et œuvra sans mot dire.
Le milicien le regardait faire avec curiosité.
Au dessus de ses yeux éteins, ses sourcils s’inclinèrent ouvertement l’un vers l’autre.
-Verdi n’est pas très éloigné. A nous deux, vous verrez une infirmière plus compétente que moi avant que la nuit ne tombe.
Qu’il se fasse dévorer par un ours ! Il se refusa d’insister plus et détourna le regard vers la sortie de secours.
Lui, il irait à Verdi avant la nuit. Il avait appris sa leçon.
Quand le ciel se fera plus clément, il partirait.
Jusqu’à ce que ce miracle arrive, il s’assit sur une pierre écroulée contre un pin bossus.
Une goutte d’eau tombait en rythme régulier sur le dos de sa main.
Dans d’autres mondes, la goutte est un supplice.
Il frissonna.
Du fromage et du pain sortirent de son sac. En silence, il en proposa à l’éclopé.
- Karan
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Re: La fête à la grenouille.
Ven 26 Oct - 11:11
A nous deux…
Fallait-il l’avouer ? Ce type avait raison.
A deux il pouvait être sûr de ne pas passer la nuit dehors, ou du moins de ne pas la passer seul dehors. Un soupire passa ses lèvres… Tant pis. Il n’avait pas vraiment froid, mais ça n’était pas une bonne idée de rester seul ici, à attendre que sa jambe accepte à nouveau de le porter. Et puis Qeroy devait l’attendre. S’il ne se présentait pas le lendemain matin à Touen, les choses allaient devenir compliquées. Comment expliquer sa blessure à la jambe ? Il ne s’en était pas vanté, au contraire.
La rencontre avec les cohortes angéliques et leur proie était demeurée entre lui et la proie en question. Il n’avait pas avoué être maître de Touen. Ni quoique ce soit d’autre. Il s’était battu en étant blessé, pour s’en cacher à tous ceux faisant partis de son quotidien. Sauf Vind.
Fredric baissa les yeux, modestement accepta la nourriture de Karan.
Un sourire, son regard électrique posé sur l’autre.
Des soins, même risibles, et de la nourriture…
Pour lui qui était parti de chez lui en touriste, pensant rejoindre Verdi rapidement…
Il ne lui devrait pas la vie (du moins il l’espérait), mais au moins un gain de temps non négligeable.
Des branches craquèrent quelques parts non loin d’eux.
Fredric mordit dans le pain : il ne craignait pas la faim, cependant il ne crachait jamais sur de la nourriture offerte. Qui sait de quoi était fait l’avenir, et quand pourrait-il à nouveau manger.
Fallait-il l’avouer ? Ce type avait raison.
A deux il pouvait être sûr de ne pas passer la nuit dehors, ou du moins de ne pas la passer seul dehors. Un soupire passa ses lèvres… Tant pis. Il n’avait pas vraiment froid, mais ça n’était pas une bonne idée de rester seul ici, à attendre que sa jambe accepte à nouveau de le porter. Et puis Qeroy devait l’attendre. S’il ne se présentait pas le lendemain matin à Touen, les choses allaient devenir compliquées. Comment expliquer sa blessure à la jambe ? Il ne s’en était pas vanté, au contraire.
La rencontre avec les cohortes angéliques et leur proie était demeurée entre lui et la proie en question. Il n’avait pas avoué être maître de Touen. Ni quoique ce soit d’autre. Il s’était battu en étant blessé, pour s’en cacher à tous ceux faisant partis de son quotidien. Sauf Vind.
Fredric baissa les yeux, modestement accepta la nourriture de Karan.
Un sourire, son regard électrique posé sur l’autre.
- Merci.
Je vais vous devoir plus que je ne l’aurais cru.
Des soins, même risibles, et de la nourriture…
Pour lui qui était parti de chez lui en touriste, pensant rejoindre Verdi rapidement…
Il ne lui devrait pas la vie (du moins il l’espérait), mais au moins un gain de temps non négligeable.
Des branches craquèrent quelques parts non loin d’eux.
Fredric mordit dans le pain : il ne craignait pas la faim, cependant il ne crachait jamais sur de la nourriture offerte. Qui sait de quoi était fait l’avenir, et quand pourrait-il à nouveau manger.
- Puisque l’on va devoir attendre un peu…
Êtes-vous de la région ?
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Re: La fête à la grenouille.
Mar 30 Oct - 23:00
A l’entendre, Karan fut secoué d’un bref rire. Il secoua la tête sur le côté et refusa poliment.
Pour un bout de fromage et un bandage.
Contre le tronc, les couleurs s’en allèrent. Ne restait qu’une image noire sous ses paupières. Il soupira d’aisance.
Dans son esprit, le visage de Rei devint celui de quelqu’un d’autre. Un soldat d’une carrure semblable qui mangeait une ration sèche et vidait un gobelet d’eau sombre. Il le remerciait.
Il n’arrivait plus à mettre un nom sur ce visage.
La pluie est partout la même. Elle étouffe le plus petit soupir.
Quand il revint au temps présent, l’averse était une foule bruyante qui applaudissait sans cesse.
-De K’ien, j’y suis soldat. Et vous ?
En parlant, il s’interrompit sans finir la dernière syllabe.
Le craquement était proche. Un arbre ou deux le séparait de la bête qui approchait avec lenteur.
Un râle, grave et profond, couvrit le bruit des pas suivant.
Karan se redressa aussitôt sur ses jambes.
Son sac jeté sur l’épaule, il recouvrit la vue pour y voir des ombres derrière les bois.
Il recula, et murmura.
-De la visite.
Un soldat ne décrit pas la sensation de danger qui tend les muscles de ses bras et de ses jambes. Il lui obéit.
Pour un bout de fromage et un bandage.
Contre le tronc, les couleurs s’en allèrent. Ne restait qu’une image noire sous ses paupières. Il soupira d’aisance.
Dans son esprit, le visage de Rei devint celui de quelqu’un d’autre. Un soldat d’une carrure semblable qui mangeait une ration sèche et vidait un gobelet d’eau sombre. Il le remerciait.
Il n’arrivait plus à mettre un nom sur ce visage.
La pluie est partout la même. Elle étouffe le plus petit soupir.
Quand il revint au temps présent, l’averse était une foule bruyante qui applaudissait sans cesse.
-De K’ien, j’y suis soldat. Et vous ?
En parlant, il s’interrompit sans finir la dernière syllabe.
Le craquement était proche. Un arbre ou deux le séparait de la bête qui approchait avec lenteur.
Un râle, grave et profond, couvrit le bruit des pas suivant.
Karan se redressa aussitôt sur ses jambes.
Son sac jeté sur l’épaule, il recouvrit la vue pour y voir des ombres derrière les bois.
Il recula, et murmura.
-De la visite.
Un soldat ne décrit pas la sensation de danger qui tend les muscles de ses bras et de ses jambes. Il lui obéit.
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Re: La fête à la grenouille.
Dim 4 Nov - 11:50
Fredric marqua un temps d’arrêt.
Par acquis de conscience, il rembobina sa mémoire pour revenir à la question qu’il venait lui-même de poser. Êtes-vous de la région ?
Là il ne se trompait donc pas, la réponse de Karan était complètement à côté de la plaque.
Enfin il savait au moins de quel miroir venait ce type, même si ça n’avait pas été sa question. Un soldat de K’ien, milicien donc. Intéressant, d’un certain point de vue. Et lui ? Il hésita à répondre à sa propre question, puis s’en tint à rester dans la trace de l’autre. Avec un mensonge bien sûr, mais il n’avait pas de raison de… Enfin il se voyait mal dire : moi je suis originaire d’Entre-monde. Moi, contrairement à vous, je suis chez moi ici.
J’en suis même maître, c’est d’ailleurs pour ça que je me complet dans le mensonge. Car si la vérité parvenait aux oreilles d’un des bestiaux se prenant pour un dieu, je ne ferais pas long feu.
Le Sire entendit également le craquement, le grognement un peu bizarre.
Contre le tronc de l’arbre, il se redressa, regarda aux alentours.
Effectivement, quelque chose bougeait dans les bois. Ca semblait lent, un peu maladroit entre les arbres. D’une main, Fredric s’appuya à l’arbre derrière lui pour se redresser. Il tenta doucement de s’appuyer sur sa jambe : ça marchait à peu près. Il n’en avait pas tellement douté, après tout il avait réussi à se battre après avoir reçu cette blessure. Ses doigts se serrèrent légèrement sur la garde de son épée.
Visite…
Comme la bête s’approchait d’avantage, à portée de lame, le frère de la Silnà se fendit rapidement. Et jeta un regard surpris à la tête décomposée qui roula à leurs pieds.
Coup d’œil entre les arbres : il devait y avoir une poignée de ces… Choses.
Coup d’œil à Karan.
Il essuya la lame de son épée sur son pantalon.
Depuis quand des morts vivants vadrouillaient dans les bois ?
Par acquis de conscience, il rembobina sa mémoire pour revenir à la question qu’il venait lui-même de poser. Êtes-vous de la région ?
Là il ne se trompait donc pas, la réponse de Karan était complètement à côté de la plaque.
Enfin il savait au moins de quel miroir venait ce type, même si ça n’avait pas été sa question. Un soldat de K’ien, milicien donc. Intéressant, d’un certain point de vue. Et lui ? Il hésita à répondre à sa propre question, puis s’en tint à rester dans la trace de l’autre. Avec un mensonge bien sûr, mais il n’avait pas de raison de… Enfin il se voyait mal dire : moi je suis originaire d’Entre-monde. Moi, contrairement à vous, je suis chez moi ici.
- Touen.
J’en suis même maître, c’est d’ailleurs pour ça que je me complet dans le mensonge. Car si la vérité parvenait aux oreilles d’un des bestiaux se prenant pour un dieu, je ne ferais pas long feu.
Le Sire entendit également le craquement, le grognement un peu bizarre.
Contre le tronc de l’arbre, il se redressa, regarda aux alentours.
Effectivement, quelque chose bougeait dans les bois. Ca semblait lent, un peu maladroit entre les arbres. D’une main, Fredric s’appuya à l’arbre derrière lui pour se redresser. Il tenta doucement de s’appuyer sur sa jambe : ça marchait à peu près. Il n’en avait pas tellement douté, après tout il avait réussi à se battre après avoir reçu cette blessure. Ses doigts se serrèrent légèrement sur la garde de son épée.
Visite…
Comme la bête s’approchait d’avantage, à portée de lame, le frère de la Silnà se fendit rapidement. Et jeta un regard surpris à la tête décomposée qui roula à leurs pieds.
- Ah…
Coup d’œil entre les arbres : il devait y avoir une poignée de ces… Choses.
Coup d’œil à Karan.
- Maître de Touen pour être exact.
Il essuya la lame de son épée sur son pantalon.
Depuis quand des morts vivants vadrouillaient dans les bois ?
- Fredric S. Rei
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble
Race : Humain dieu-dragon, frère de la Silnà.
Notes :
Bonislava,
humaine,
guérisseuse.
Qeroy,
Créature,
intendant.
Vind,
frère de la Silnà,
Donjion.
Messages : 111
Re: La fête à la grenouille.
Mar 6 Nov - 7:51
Touen. La res publica de Touen. En se souvenant des armes de l’autre, qu’il vienne d’une île volante et qu’il soit bien équipé, tout cela le laissa penser que ce Rei était un soldat, lui aussi.
Quelqu’un qui avait besoin d’une arme et qui vivait sur les terres du maitre.
Ecouter et observer suffit à en apprendre beaucoup sur les autres. Les détails.
Toujours des détails.
Un bruit de succion et l’image floue de l’arme taillant dans le vif -mort- du sujet. Le sang coula sur la mousse. Le lichen l’absorba, il se mélangeait à l’eau ruisselante.
Et l’autre était maitre de Touen.
Il l’observa longuement. Que faisait-il si loin de son quartier et armé ?
La vraie question est de savoir, qui avait pu blesser un maitre ? Ou quoi ?
Cette blessure avait été soignée puis s’était ré-ouverte. Elle ne datait pas d’aujourd’hui.
A se demander pourquoi, de manière si soudaine, Karan doutait de la personne qu’il était venu aider.
Le milicien n’était pas armé, lui.
Calme, il ignorait les craquements qui venaient de la forêt. Ils étaient assez lointain pour leur laisser le temps de quitter les sous-bois.
-Ils sont attirés par l’odeur du sang.
Il scrutait les bois, de peur qu’un monstre silencieux ne s’y cache. Dans leur chance commune, ils pourrait croiser plus qu’un mort-vivant dans ces bois.
-Le maitre de Touen se promène souvent en montagne avec une blessure à la jambe ?
Ce n’est qu’en s’entendant poser la question qu’il remarquait à quel point elle était pleine de suspicion. Il tenta de sourire. Se sentit idiot et bien loin de sa place.
Un simple soldat ne pose pas de question dérangeante.
Il s’approchait en rétablissant son baluchon sur son dos, lui tendit le bras. C’était tout ce qu’il pouvait faire pour éviter à un maitre de répondre à son interrogatoire :
-Il faut partir.
Pour ne rien arranger, la pluie redoublait. On croirait qu’un dieu se moquait d’eux en leur déversant des trombes d’eau sur la tête.
Verdi n’était pas éloignée. Il pourrait y déposer Rei et ne plus repenser à cette journée.
Quelqu’un qui avait besoin d’une arme et qui vivait sur les terres du maitre.
Ecouter et observer suffit à en apprendre beaucoup sur les autres. Les détails.
Toujours des détails.
Un bruit de succion et l’image floue de l’arme taillant dans le vif -mort- du sujet. Le sang coula sur la mousse. Le lichen l’absorba, il se mélangeait à l’eau ruisselante.
Et l’autre était maitre de Touen.
Il l’observa longuement. Que faisait-il si loin de son quartier et armé ?
La vraie question est de savoir, qui avait pu blesser un maitre ? Ou quoi ?
Cette blessure avait été soignée puis s’était ré-ouverte. Elle ne datait pas d’aujourd’hui.
A se demander pourquoi, de manière si soudaine, Karan doutait de la personne qu’il était venu aider.
Le milicien n’était pas armé, lui.
Calme, il ignorait les craquements qui venaient de la forêt. Ils étaient assez lointain pour leur laisser le temps de quitter les sous-bois.
-Ils sont attirés par l’odeur du sang.
Il scrutait les bois, de peur qu’un monstre silencieux ne s’y cache. Dans leur chance commune, ils pourrait croiser plus qu’un mort-vivant dans ces bois.
-Le maitre de Touen se promène souvent en montagne avec une blessure à la jambe ?
Ce n’est qu’en s’entendant poser la question qu’il remarquait à quel point elle était pleine de suspicion. Il tenta de sourire. Se sentit idiot et bien loin de sa place.
Un simple soldat ne pose pas de question dérangeante.
Il s’approchait en rétablissant son baluchon sur son dos, lui tendit le bras. C’était tout ce qu’il pouvait faire pour éviter à un maitre de répondre à son interrogatoire :
-Il faut partir.
Pour ne rien arranger, la pluie redoublait. On croirait qu’un dieu se moquait d’eux en leur déversant des trombes d’eau sur la tête.
Verdi n’était pas éloignée. Il pourrait y déposer Rei et ne plus repenser à cette journée.
- Karan
- Prêtre de Na'keisärin
- Avatar © : 霜月汐さん
Suivi : Ma fiche, Mon compte,
Le temple du dragon
Titre : Perçant, Dies Na'Keisärin
Race : Dieu
Statut : Milicien de K'ien, Commissaire
Notes : Sinmora : loup cybernétique
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