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Vents hurlants
Lun 2 Juil - 18:01
- Du sable, du sable, et encore du sable… OU EST-CE FICHU CANYON ??!
Déjà une journée s’était écoulée depuis qui nous avions quitté la ville d’Entre-Monde et quelques heures depuis le départ de la ville de Dun. Mais pour l’instant, et cela malgré les indications des habitants, le canyon était toujours hors de vue. La mission indiquait pourtant que les esprits des vents hurlaient toute la journée. On était arrivé un jour de grève ou quoi ?
- « Suivez le nord, et vous finirez par les entendre ». Bon sang. Quand est-ce que ces fichus esprits vont commencer à geindre ?
Comme à mon habitude quand la situation ne me plaisait pas, je ronchonnais en shootant dans les cailloux, suivant les deux autres personnes avec qui j’étais parti m’aventurer en plein cœur du désert rocheux de Munghor. Près de 3 heures plus tôt nous étions arrivés dans la ville de Dun, pour régler le problème des esprits des vents prisonniers du fameux canyon. C’est en soupirant d’aise et avec des remerciements que les villageois nous avaient accueillis. Des gourdes nous avaient été confiées pour ne pas souffrir de la soif en plein désert, puis les braves gens nous avaient indiqués du bras une direction à suivre. Puis ils nous avaient remerciés et avaient repris leurs occupations, en nous regardant en souriant.
Seulement voilà, depuis ce temps, nous marchions toujours tout droit, et toujours pas de cris déchirants. Mes vêtements noirs commençaient à être insupportables a porter, mais c’tait la seule protection que j’avais contre mon pouvoir désobéissant. Aussi cuisais-je littéralement sous le soleil de plomb. Cette mission n'avait pas encore commencé que je regrettais déja de l'avoir accptée. Mais comme à chaque fois depuis 1 heure, je pensais à la prime, et je retrouvais le courage d'aligner un pas devant l'autre.
Déjà une journée s’était écoulée depuis qui nous avions quitté la ville d’Entre-Monde et quelques heures depuis le départ de la ville de Dun. Mais pour l’instant, et cela malgré les indications des habitants, le canyon était toujours hors de vue. La mission indiquait pourtant que les esprits des vents hurlaient toute la journée. On était arrivé un jour de grève ou quoi ?
- « Suivez le nord, et vous finirez par les entendre ». Bon sang. Quand est-ce que ces fichus esprits vont commencer à geindre ?
Comme à mon habitude quand la situation ne me plaisait pas, je ronchonnais en shootant dans les cailloux, suivant les deux autres personnes avec qui j’étais parti m’aventurer en plein cœur du désert rocheux de Munghor. Près de 3 heures plus tôt nous étions arrivés dans la ville de Dun, pour régler le problème des esprits des vents prisonniers du fameux canyon. C’est en soupirant d’aise et avec des remerciements que les villageois nous avaient accueillis. Des gourdes nous avaient été confiées pour ne pas souffrir de la soif en plein désert, puis les braves gens nous avaient indiqués du bras une direction à suivre. Puis ils nous avaient remerciés et avaient repris leurs occupations, en nous regardant en souriant.
Seulement voilà, depuis ce temps, nous marchions toujours tout droit, et toujours pas de cris déchirants. Mes vêtements noirs commençaient à être insupportables a porter, mais c’tait la seule protection que j’avais contre mon pouvoir désobéissant. Aussi cuisais-je littéralement sous le soleil de plomb. Cette mission n'avait pas encore commencé que je regrettais déja de l'avoir accptée. Mais comme à chaque fois depuis 1 heure, je pensais à la prime, et je retrouvais le courage d'aligner un pas devant l'autre.
- Spoiler:
- Bon bin comme d'habitude, je suis pas très doué pour lancer. prévenez si quelque chose vous déplait !
- Corben Krayt
- Admin | Technomage
- Suivi : ♠ ♦ ♣
Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
Race : Demi-Dieu
Statut : Technomage
Notes : PNJ : Raku
Nounours vivant pervers
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Titre débile : Bouboule Boum Boum / M'sieur Magique
Re: Vents hurlants
Lun 9 Juil - 18:57
J'esquissais un léger sourire alors que j'entendais Corben râler après je ne sais quoi.
« Sois patient Corben, on va finir par les trouver... »
Il était vrai qu'il devait mourir de chaud avec ses vêtements et je me demandais pourquoi il n'avait pas pris une tenue plus adaptée. De mon côté, j'avais déjà eu la magnifique expérience de parcourir des contrées désertiques, et en connaissance de cause, je m'étais procuré une de ces robes des nomades du désert. Bon j'avouais que côté classe ça laissait à désirer, mais l'ample vêtement teinté d'un bleu vif assurait une protection optimale contre le soleil tout en me permettait de ne pas fondre comme un sucre. J'espérais pour Corben qu'il résistait bien à la chaleur.
« Et toi Tara, ça va tu survis? »
Jetant un bref coup d’œil à ma partenaire de missions, je détaillais son équipement tout en attendant sa réponse. Depuis le départ du village la petite troupe s'était avérée assez silencieuse, si on ne comptais pas les plaintes de Corben, et les villageois s''étaient avérés assez généreux pour nous indiquer le chemin et nous ravitailler, ce qui était somme toute assez logique puisqu'on nous avions été engagé pour les aider.
« Puis je suppose qu'à force de hurler, ils prennent de temps en temps une pause. Si les villageois se plaignent c'est qu'ils les entendent depuis là où ils habitent. Le pire serait qu'il fasse du bruit surtout le soir. »
Continuant d'avancer dans le sable, mes pas s'enfonçant à chaque mètre parcouru, je mis ma mains devant mes yeux en guise de visière pour masquer le soleil ardent qui se réverbérait sur le sol pour tenter de distinguer le canyon au loin. Nous ne devions plus être très loin de l'endroit et à défaut de gémissements, on pouvait toujours tenter de retrouver les esprits sans cela.
« Sois patient Corben, on va finir par les trouver... »
Il était vrai qu'il devait mourir de chaud avec ses vêtements et je me demandais pourquoi il n'avait pas pris une tenue plus adaptée. De mon côté, j'avais déjà eu la magnifique expérience de parcourir des contrées désertiques, et en connaissance de cause, je m'étais procuré une de ces robes des nomades du désert. Bon j'avouais que côté classe ça laissait à désirer, mais l'ample vêtement teinté d'un bleu vif assurait une protection optimale contre le soleil tout en me permettait de ne pas fondre comme un sucre. J'espérais pour Corben qu'il résistait bien à la chaleur.
« Et toi Tara, ça va tu survis? »
Jetant un bref coup d’œil à ma partenaire de missions, je détaillais son équipement tout en attendant sa réponse. Depuis le départ du village la petite troupe s'était avérée assez silencieuse, si on ne comptais pas les plaintes de Corben, et les villageois s''étaient avérés assez généreux pour nous indiquer le chemin et nous ravitailler, ce qui était somme toute assez logique puisqu'on nous avions été engagé pour les aider.
« Puis je suppose qu'à force de hurler, ils prennent de temps en temps une pause. Si les villageois se plaignent c'est qu'ils les entendent depuis là où ils habitent. Le pire serait qu'il fasse du bruit surtout le soir. »
Continuant d'avancer dans le sable, mes pas s'enfonçant à chaque mètre parcouru, je mis ma mains devant mes yeux en guise de visière pour masquer le soleil ardent qui se réverbérait sur le sol pour tenter de distinguer le canyon au loin. Nous ne devions plus être très loin de l'endroit et à défaut de gémissements, on pouvait toujours tenter de retrouver les esprits sans cela.
Re: Vents hurlants
Mer 25 Juil - 17:46
Comment voulez-vous que j’arrive à entendre les fameux cries, hurlements ou tout ce que vous désirez, avec un compagnon de route qui ne fait que de brailler depuis le début… Il s’attendait quoi dans un désert, à part voir du sable, un Soleil accablant et tout ce qui fait un désert. Mais il commençait à me casser les oreilles et le Soleil se chargeait déjà bien assez de me donner mal au crâne…
« Dis-moi Corben, tu ne pourrais pas le mettre un peu en veilleuse… J’essaie de les trouver justement ces esprits et leurs bruits surtout. Merci d’avance. Et oui, Ryner, ça va ne t’inquiètes pas. »
Vu que le tissu qui cachait mes oreilles était assez fin, cela ne gênait en rien mon ouïe. Il est vrai que les habitants espéraient vraiment qu’on les débarrasse de ces esprits, ils nous avaient fournis vêtements appropriés et des gourdes d’eau afin de résister à la marche dans ce désert. Pour ma part, une jeune femme m’avait pris un peu à part et ayant vu que je n’avais pas les habits qu’il fallait, elle m’offrit une robe comme ceux des nomades. Elle était de couleur sable et bordeaux, j’eu même droit à la coiffe pour éviter l’insolation et des bottes. Ainsi tous parer, on était parti dans la direction fournie et depuis, on marchait toujours.
« Si on doit attendre le soir pour les trouver… Vu où se trouve encore le Soleil, ce ne serait pas pour tout de suite. »
Et je n’entendais pas les fameux cris… ça ne présageait rien de bon. A part le vent et les rares petits animaux qui se déplaçaient ici et là… pas d’hurlements. Et les nuits sont plutôt froides dans le désert…
« Si l’un de vous deux à une idée pour trouver ce canyon, je… »
Je ne finissais pas ma phrase car une idée venait de me traverser l’esprit et puisqu’on marchait et marchait encore, on ne devait plus être très loin. Je m’assois alors soudainement en tailleur, mes yeux se changèrent, mais je les fermais assez vite et laissa mon ouïe faire le boulot. Si je pensais juste, le vent dans les canyons doit posséder une vitesse supérieure à celui qui se déplace dans le désert. Alors, il doit siffler bien plus fort…
« Le premier qui ose parler je l’assomme. »
Déjà que les déplacements des animaux n‘allaient pas m’aider, mais si en plus ils parlaient à côté… ils allaient me rendre dur de la feuille pour un moment. Bon, je me concentre.
« Bien, je ne peux pas vous garantir ma théorie, mais je pense qu’on a un peu dévié de notre trajectoire. J’essayerais bien d’aller un peu plus par là. »
Je pointais mon doigt un peu sur la gauche et ouvrit les yeux en me relevant.
« Dis-moi Corben, tu ne pourrais pas le mettre un peu en veilleuse… J’essaie de les trouver justement ces esprits et leurs bruits surtout. Merci d’avance. Et oui, Ryner, ça va ne t’inquiètes pas. »
Vu que le tissu qui cachait mes oreilles était assez fin, cela ne gênait en rien mon ouïe. Il est vrai que les habitants espéraient vraiment qu’on les débarrasse de ces esprits, ils nous avaient fournis vêtements appropriés et des gourdes d’eau afin de résister à la marche dans ce désert. Pour ma part, une jeune femme m’avait pris un peu à part et ayant vu que je n’avais pas les habits qu’il fallait, elle m’offrit une robe comme ceux des nomades. Elle était de couleur sable et bordeaux, j’eu même droit à la coiffe pour éviter l’insolation et des bottes. Ainsi tous parer, on était parti dans la direction fournie et depuis, on marchait toujours.
« Si on doit attendre le soir pour les trouver… Vu où se trouve encore le Soleil, ce ne serait pas pour tout de suite. »
Et je n’entendais pas les fameux cris… ça ne présageait rien de bon. A part le vent et les rares petits animaux qui se déplaçaient ici et là… pas d’hurlements. Et les nuits sont plutôt froides dans le désert…
« Si l’un de vous deux à une idée pour trouver ce canyon, je… »
Je ne finissais pas ma phrase car une idée venait de me traverser l’esprit et puisqu’on marchait et marchait encore, on ne devait plus être très loin. Je m’assois alors soudainement en tailleur, mes yeux se changèrent, mais je les fermais assez vite et laissa mon ouïe faire le boulot. Si je pensais juste, le vent dans les canyons doit posséder une vitesse supérieure à celui qui se déplace dans le désert. Alors, il doit siffler bien plus fort…
« Le premier qui ose parler je l’assomme. »
Déjà que les déplacements des animaux n‘allaient pas m’aider, mais si en plus ils parlaient à côté… ils allaient me rendre dur de la feuille pour un moment. Bon, je me concentre.
« Bien, je ne peux pas vous garantir ma théorie, mais je pense qu’on a un peu dévié de notre trajectoire. J’essayerais bien d’aller un peu plus par là. »
Je pointais mon doigt un peu sur la gauche et ouvrit les yeux en me relevant.
- Spoiler:
dsl pour le temps que j'ai mis, mais je n'ai vraiment pas vu le temps passer, je suis dsl dsl
Re: Vents hurlants
Lun 30 Juil - 16:40
« Corben, la ferme ». Sacré slogan qui commence à me coller à la peau. Elle est marrante miss chemise, mais elle n’a pas une obligation de porter des fringues doublées, elle ! Et comme les villageois n’avaient aucune tenue de couleur violette –absorption de la chaleur oblige, pigments trop rare/chers-, je devais garder ma panoplie noire, violette à l’intérieur. Donc non, je n’allais pas arrêter de me plaindre simplement parce que madame le veut.
- Comme l’a dit Ryner, si les villageois se plaignent que les esprits font trop de bruit depuis leur village que, je le rappelle nous avons quitté depuis bientôt 1 heure, on n’aura pas trop à se soucier du volume, tu crois pas ? Je ronchonnais à nouveau dans ma barbe. Et moi aussi, je vais bien aussi, merci.
Je rabattais mon chapeau sur mes yeux pour me protéger du soleil. Je maudissais mon idée de partir en mission, et je maudissais aussi ma technique de sélection de quêtes, ainsi que ma chance pour m’avoir arnaqué autant. 85pims pour brûler sous le soleil… Une fois la quête finie, je m’achète une citerne et je la vide entièrement.
Des kilomètres et des kilomètres de sable et de rochers à perte de vue mettaient à mal mon esprit joyeux. J’en avais déjà marre, et une pensée horrible me traversa l’esprit. Une fois la mission finie, il fallait retourner sur nos pas pour revenir à l’entre-Monde pour valider la quête. Je laissais mes bras et ma tête tomber en avant, dépité, quand soudain Taranya s’arrêta et nous pria de faire silence. Je du combattre mes instincts et ma mauvaise humeur pour respecter cet ordre. C’est vrai quoi à la fin, pourquoi ce « Le premier qui ose parler, je l’assomme » me semble vachement ciblé ? C’est pas comme si Ryner et elle s’entendaient mal…
Elle nous désigna une direction du doigt. Je suivais du regard ladite direction, et étouffa un ricanement alors que le doigt ne ciblait pas autre chose que la même chose autour : du sable, des cailloux, des montagnes en fond. Je chuchotais à Ryner :
- Ca fait un peu « Deuxième cailloux après la cinquième dune, et c’est tout droit »
Puis je reprenais la marche en passant à coté de Taranya, en fourrant mes mains dans les poches.
- T’façon, c’est pas comme si on pouvait se repérer efficacement à quoi que ce soit. Autant essayer par là, si tu y tiens.
Devant moi, du sable des cailloux, une montagne en fond, et le soleil qui tape. Les prochains kilomètres s’annoncent prometteurs….
- Comme l’a dit Ryner, si les villageois se plaignent que les esprits font trop de bruit depuis leur village que, je le rappelle nous avons quitté depuis bientôt 1 heure, on n’aura pas trop à se soucier du volume, tu crois pas ? Je ronchonnais à nouveau dans ma barbe. Et moi aussi, je vais bien aussi, merci.
Je rabattais mon chapeau sur mes yeux pour me protéger du soleil. Je maudissais mon idée de partir en mission, et je maudissais aussi ma technique de sélection de quêtes, ainsi que ma chance pour m’avoir arnaqué autant. 85pims pour brûler sous le soleil… Une fois la quête finie, je m’achète une citerne et je la vide entièrement.
Des kilomètres et des kilomètres de sable et de rochers à perte de vue mettaient à mal mon esprit joyeux. J’en avais déjà marre, et une pensée horrible me traversa l’esprit. Une fois la mission finie, il fallait retourner sur nos pas pour revenir à l’entre-Monde pour valider la quête. Je laissais mes bras et ma tête tomber en avant, dépité, quand soudain Taranya s’arrêta et nous pria de faire silence. Je du combattre mes instincts et ma mauvaise humeur pour respecter cet ordre. C’est vrai quoi à la fin, pourquoi ce « Le premier qui ose parler, je l’assomme » me semble vachement ciblé ? C’est pas comme si Ryner et elle s’entendaient mal…
Elle nous désigna une direction du doigt. Je suivais du regard ladite direction, et étouffa un ricanement alors que le doigt ne ciblait pas autre chose que la même chose autour : du sable, des cailloux, des montagnes en fond. Je chuchotais à Ryner :
- Ca fait un peu « Deuxième cailloux après la cinquième dune, et c’est tout droit »
Puis je reprenais la marche en passant à coté de Taranya, en fourrant mes mains dans les poches.
- T’façon, c’est pas comme si on pouvait se repérer efficacement à quoi que ce soit. Autant essayer par là, si tu y tiens.
Devant moi, du sable des cailloux, une montagne en fond, et le soleil qui tape. Les prochains kilomètres s’annoncent prometteurs….
- Spoiler:
- Beaucoup de broderie pour pas grand-chose, au final… Sorry, j’ai eu une panne d’inspi.
- Corben Krayt
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Titre : Chance, Sarkina, Artisan, Lin, Hôtel, Bénédiction Divine, Jus, Ferra, Hanami, Titan, Précision, Tchi, Unelma, Blum, Ballast, Aquarius, Cie, Perçant
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Re: Vents hurlants
Sam 11 Aoû - 15:31
J'observais tout à tour Corben et Tara, dissimulant un furtif soupir sous mon ample manteau. Je connaissais bien la jeune femme pour savoir qu'elle avait un caractère parfois assez abrupte, mais il fallait avouer que se disputer sous un soleil brûlant et ardent avait de quoi taper sur les nerfs. Puis je ne parlais même pas de Corben qui n'arrêtait pas de se plaindre, j'espérais vivement qu'on allait trouver ce canyon pouvoir au moins les calmer un peu.
« Du calme les enfants, le soleil tape fort, ça met tout le monde sur les nerfs, mais on est censé travailler ensemble je vous rappellerai... »
Un ordre impérieux plus tard provenant de Tara et voila qu'on entendait plus que le bruit du vent faisant voleter le sable et fouettant nos visages. Même Corben avait fini par se taire, j'allais finir par croire que cette femme avait des tendances dominatrices et je ne pu réprimer un léger sourire avant que le demi-dieu ne m'interrompt dans cette pensée.
« Elle a une très bonne ouïe, à défaut d'autres idées, autant la suivre pour l'instant, je lui fais confiance... »
Et la troupe pu reprendre son chemin, les esprits commençaient à s’échauffer, mais j'avais bon espoir d'atteindre rapidement notre objectif. Comme l'avait dit Corben, cela faisait déjà une heure que nous marchions et même si un canyon pouvait réfracter le bruit, il n'était plus forcément très loin.
C'est ainsi que les minutes défilèrent sous cette fournaise, bien heureux que mon ample tenue éponge mon visage trempé qui n'avait de cesse de refroidir mon corps. Puis après un petit quart d'heure de marche, je désignais à une centaine de mètres de là un point invisible du doigt.
« Là bas... On dirait un appel d'air, comme si le vent sablonneux s'engouffrait dans un trou. Avec un peu de chance c'est notre objectif... »
A peine avais-je fini ma phrase, que j'avais déjà parcouru quelques mètres en direction de cette position, il ne fallut alors pas bien longtemps pour arriver au bord d'un immense et profond canyon battu par les vents. Tout du moins était ce l'impression qu'on pouvait en avoir aux premiers abords car si on y faisait plus attention, on pouvait entendre distinctement comme des cris sortis d'outre-monde.
« Et bien je crois qu'on a trouvé notre lieu de villégiature, ça vous dit une visite guidée? »
Heureux d'avoir trouvé l'endroit après plus d'une heure de marche, je commençais à descendre prudemment la paroi qui laissait pas mal de prises disponibles. Ici l'endroit était plus frais et cette sensation était revigorante, nous allions enfin pouvoir commencer à rechercher nos esprits capricieux.
« Du calme les enfants, le soleil tape fort, ça met tout le monde sur les nerfs, mais on est censé travailler ensemble je vous rappellerai... »
Un ordre impérieux plus tard provenant de Tara et voila qu'on entendait plus que le bruit du vent faisant voleter le sable et fouettant nos visages. Même Corben avait fini par se taire, j'allais finir par croire que cette femme avait des tendances dominatrices et je ne pu réprimer un léger sourire avant que le demi-dieu ne m'interrompt dans cette pensée.
« Elle a une très bonne ouïe, à défaut d'autres idées, autant la suivre pour l'instant, je lui fais confiance... »
Et la troupe pu reprendre son chemin, les esprits commençaient à s’échauffer, mais j'avais bon espoir d'atteindre rapidement notre objectif. Comme l'avait dit Corben, cela faisait déjà une heure que nous marchions et même si un canyon pouvait réfracter le bruit, il n'était plus forcément très loin.
C'est ainsi que les minutes défilèrent sous cette fournaise, bien heureux que mon ample tenue éponge mon visage trempé qui n'avait de cesse de refroidir mon corps. Puis après un petit quart d'heure de marche, je désignais à une centaine de mètres de là un point invisible du doigt.
« Là bas... On dirait un appel d'air, comme si le vent sablonneux s'engouffrait dans un trou. Avec un peu de chance c'est notre objectif... »
A peine avais-je fini ma phrase, que j'avais déjà parcouru quelques mètres en direction de cette position, il ne fallut alors pas bien longtemps pour arriver au bord d'un immense et profond canyon battu par les vents. Tout du moins était ce l'impression qu'on pouvait en avoir aux premiers abords car si on y faisait plus attention, on pouvait entendre distinctement comme des cris sortis d'outre-monde.
« Et bien je crois qu'on a trouvé notre lieu de villégiature, ça vous dit une visite guidée? »
Heureux d'avoir trouvé l'endroit après plus d'une heure de marche, je commençais à descendre prudemment la paroi qui laissait pas mal de prises disponibles. Ici l'endroit était plus frais et cette sensation était revigorante, nous allions enfin pouvoir commencer à rechercher nos esprits capricieux.
Re: Vents hurlants
Jeu 27 Déc - 11:54
Alors que Ryner entreprenait de descendre le canyon, un bruit de vrombissement me fit me retourner. Mes yeux se posèrent sur un nuage de fumé qui semblait venir dans notre direction. Bizarrement, cela ne me disait rien qui vaille. Avec Ryner, l’habitude de se méfier de tout s’acquiert très vite, et voir quelque chose s’approcher de nous, alors qu’on se trouve en plein désert… Louche.
« Hum, Ryner, tu ferais bien de remonter pour voir ce qui arrive. »
En attendant que Ryner arrive, machinalement je m’avançai quelque peu vers ce nuage de fumé. Il se rapproche rapidement, et vu la taille du nuage, ils devaient former un groupe entre cinq et dix personne je pense. Bon Ryner ! Il se plaçait enfin à côté de moi, un regard interrogateur sur les nouveaux arrivants, et en même temps, il paraissait avoir une idée sur leur identité.
« Tu penses qu’ils viennent pour quoi ? Pour nous ou pour la mission ? »
Pour la mission j’en doute vu qu’il faut s’inscrire à la bibliothèque et qu’après, personne ne peut plus la prendre donc il ne restait plus qu’une seule solution. Ils venaient pour nous, ou pour l’un d’entre nous. Bon, c’était bien beau de penser et tout, mais eux pour le moment ils n’arrêtaient pas de s’approcher.
Autant rester en haut du canyon, si on commençait à descendre, on serait une proie trop facile pour eux. Plus que quelques mètres nous séparaient, ils ralentirent pour s’arrêter à une dizaine de mètres. Ils descendirent de leur motos, enlevèrent leur casque et marchèrent vers nous.
« Maintenant je sais qui ils sont… » déclara Ryner.
Il se mit sur la défensive, prêt à se battre ou à fuir si nécessaire. Moi-même, mes yeux ne quittaient pas les six hommes qui venaient de débarquer, prête à réagir. Un homme se démarquait, en avant des autres et s’adressa, à Ryner.
« Enfin je te retrouve, alors on se souviens de moi ? »
Ryner, d’une voix basse nous intima de ne pas bouger, de le laisser. Bien, comme il voulait, n’empêche que je resterais sur mes gardes. Ryner s’avançait vers les hommes, sans s’arrêter, il accéléra le pas juste devant le premier homme et frappa au niveau du sternum. Et avant que les sbires qui l’accompagnaient réagissent, il sauta sur la première moto, mis plein gaz en direction du village. Il se tourna vers nous, et sur ces lèvres, j’eu cru déchiffrer un désolé. Le reste des hommes se jetèrent sur leur moto et poursuivirent Ryner. Je restais donc seule avec Corben…
« Bien, alors on poursuit cette mission ? »
Que dire de plus... A deux ça risque d’être plus compliquer mais pas forcément impossible.
« Hum, Ryner, tu ferais bien de remonter pour voir ce qui arrive. »
En attendant que Ryner arrive, machinalement je m’avançai quelque peu vers ce nuage de fumé. Il se rapproche rapidement, et vu la taille du nuage, ils devaient former un groupe entre cinq et dix personne je pense. Bon Ryner ! Il se plaçait enfin à côté de moi, un regard interrogateur sur les nouveaux arrivants, et en même temps, il paraissait avoir une idée sur leur identité.
« Tu penses qu’ils viennent pour quoi ? Pour nous ou pour la mission ? »
Pour la mission j’en doute vu qu’il faut s’inscrire à la bibliothèque et qu’après, personne ne peut plus la prendre donc il ne restait plus qu’une seule solution. Ils venaient pour nous, ou pour l’un d’entre nous. Bon, c’était bien beau de penser et tout, mais eux pour le moment ils n’arrêtaient pas de s’approcher.
Autant rester en haut du canyon, si on commençait à descendre, on serait une proie trop facile pour eux. Plus que quelques mètres nous séparaient, ils ralentirent pour s’arrêter à une dizaine de mètres. Ils descendirent de leur motos, enlevèrent leur casque et marchèrent vers nous.
« Maintenant je sais qui ils sont… » déclara Ryner.
Il se mit sur la défensive, prêt à se battre ou à fuir si nécessaire. Moi-même, mes yeux ne quittaient pas les six hommes qui venaient de débarquer, prête à réagir. Un homme se démarquait, en avant des autres et s’adressa, à Ryner.
« Enfin je te retrouve, alors on se souviens de moi ? »
Ryner, d’une voix basse nous intima de ne pas bouger, de le laisser. Bien, comme il voulait, n’empêche que je resterais sur mes gardes. Ryner s’avançait vers les hommes, sans s’arrêter, il accéléra le pas juste devant le premier homme et frappa au niveau du sternum. Et avant que les sbires qui l’accompagnaient réagissent, il sauta sur la première moto, mis plein gaz en direction du village. Il se tourna vers nous, et sur ces lèvres, j’eu cru déchiffrer un désolé. Le reste des hommes se jetèrent sur leur moto et poursuivirent Ryner. Je restais donc seule avec Corben…
« Bien, alors on poursuit cette mission ? »
Que dire de plus... A deux ça risque d’être plus compliquer mais pas forcément impossible.
Re: Vents hurlants
Lun 7 Jan - 23:41
Je m’étais approché de Taranya alors que les motards s’étaient arrêtés. J’eu à peine eu le temps d’ouvrir la bouche que Ryner disparaissait déjà dans la poussière, poursuivis par les motards et celui qui était descendu qui se retrouvait du coup à pied. Je ne pus retenir un petit ricanement mesquin en pensant que lui aussi partagerais ma souffrance de cuire littéralement dans ses fringues d’ici un petit quart d’heure.
Je claquais des mains, droites devant moi, l’air de dire « ça, c’est fait ». En même temps, bon, je n’allais pas non plus lui courir après. Mais je retins l’idée qu’un genre de véhicule du style ne serait pas de trop pour prendre la fuite. Je notais cette info dans un coin de ma tête, en me disant que le pactole ramassé à la fin servirait surement majoritairement à ça. Après le bar. Les missions finissaient toujours au bar.
– Il est grand, il saura se débrouiller. Personnellement, ça me rassure presque de savoir Jodak le Balafré courir après quelqu’un d’autre. Je commençais à penser que ce type avait une dent contre moi.
J'avais aussi reconnu le type baraqué. Un des gros bras de la plèbre de l'Entre-monde. Avec qui j'avais pu avoir un jour ou l'autre un petit démelé... Je fis demi-tour avec un haussement d’épaule et descendait prudemment la pente ensablée du canyon. Les deux titanesques murs de pierres qui le composait semblaient s’écrouler à tout moment. L’aspect érodé de la roche augmentait cette impression, et le vent qui s’engouffrait dans notre dos continuait à me donner le sentiment que tout allait finir par s’écrouler. Espérons que l’on serait loin à ce moment-là. Une fois au fond de la faille, un spectacle assez étrange s’offrit à nous. La végétation était, d’une, rare, mais aussi presqu’aplatie sur le sol.
- Peut-être qu’en fait ils ronchonnent à cause de la vétusté de leur appartement…
Et pour me donner raison, un léger hululement continu commença à résonner dans les boyaux de la monumentale crevasse. Hululement qui se transforma lentement en sifflement grave, puis en hurlement étouffé pour finir en hurlement complet. Et comme si le son ne suffisait pas, le vent se leva, d’abord lent, puis plus fort. Je prenais abri derrière un renfoncement rocheux. Au moins, j’avais ma réponse quant à la végétation et à la présence des esprits des airs. Et bien que Taranya ne fût pas si loin je devais presque hurler moi aussi pour me faire entendre.
- D’après ce que je me rappelle, ils sont bloqués par quelque chose !! Ça m’étonnerait qu’un peuple aérien ait tant de problèmes pour sortir d’un gros trou à ciel ouvert !! Peut-être qu’ils sont capturés ou qu’ils n’arrivent pas à se repérer efficacement, comme des aveugles !! Mais si faut hurler pour se faire comprendre, ça ne va pas aider à ouvrir le dialogue, pour autant qu’on puisse en ouvrir un !!
Je claquais des mains, droites devant moi, l’air de dire « ça, c’est fait ». En même temps, bon, je n’allais pas non plus lui courir après. Mais je retins l’idée qu’un genre de véhicule du style ne serait pas de trop pour prendre la fuite. Je notais cette info dans un coin de ma tête, en me disant que le pactole ramassé à la fin servirait surement majoritairement à ça. Après le bar. Les missions finissaient toujours au bar.
– Il est grand, il saura se débrouiller. Personnellement, ça me rassure presque de savoir Jodak le Balafré courir après quelqu’un d’autre. Je commençais à penser que ce type avait une dent contre moi.
J'avais aussi reconnu le type baraqué. Un des gros bras de la plèbre de l'Entre-monde. Avec qui j'avais pu avoir un jour ou l'autre un petit démelé... Je fis demi-tour avec un haussement d’épaule et descendait prudemment la pente ensablée du canyon. Les deux titanesques murs de pierres qui le composait semblaient s’écrouler à tout moment. L’aspect érodé de la roche augmentait cette impression, et le vent qui s’engouffrait dans notre dos continuait à me donner le sentiment que tout allait finir par s’écrouler. Espérons que l’on serait loin à ce moment-là. Une fois au fond de la faille, un spectacle assez étrange s’offrit à nous. La végétation était, d’une, rare, mais aussi presqu’aplatie sur le sol.
- Peut-être qu’en fait ils ronchonnent à cause de la vétusté de leur appartement…
Et pour me donner raison, un léger hululement continu commença à résonner dans les boyaux de la monumentale crevasse. Hululement qui se transforma lentement en sifflement grave, puis en hurlement étouffé pour finir en hurlement complet. Et comme si le son ne suffisait pas, le vent se leva, d’abord lent, puis plus fort. Je prenais abri derrière un renfoncement rocheux. Au moins, j’avais ma réponse quant à la végétation et à la présence des esprits des airs. Et bien que Taranya ne fût pas si loin je devais presque hurler moi aussi pour me faire entendre.
- D’après ce que je me rappelle, ils sont bloqués par quelque chose !! Ça m’étonnerait qu’un peuple aérien ait tant de problèmes pour sortir d’un gros trou à ciel ouvert !! Peut-être qu’ils sont capturés ou qu’ils n’arrivent pas à se repérer efficacement, comme des aveugles !! Mais si faut hurler pour se faire comprendre, ça ne va pas aider à ouvrir le dialogue, pour autant qu’on puisse en ouvrir un !!
- Corben Krayt
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Re: Vents hurlants
Ven 12 Juil - 19:12
- Spoiler:
- Pour nous éviter les retours surprises je fais s'en aller Tara proprement.
Pendant qu'on recollait mes morceaux et qu'on me soignait d'une demi-douzaine d'affections en tout genre, Ayame pris les rênes. Au sens propre du terme. Il récupéra le Cyliong, me fit des remontrances sur le fait que j'ai rendu cet animal aussi aigri que moi, il me confisqua mes épées et tout mon matériel (titre compris). Ce qui eut pour effet d'autoriser le personnel soignant de me sangler à un lit d'hôpital pour une semaine et comme mon titre daya venait de changer de poche, de réveiller de petites douleurs sous les grosses.
Je l'ai supplié de ne pas me laisser là bas. Il a tourné les talons et a promis aux médecins un bonus conséquent si je reste toute la semaine jusqu'à la dernière minute allongé dans ce lit.
Ayame n'était pas un grand aventurier avant de me rencontrer. Depuis ce jour, il a appris à élever une panthère, à fabriquer une résine désinfectante avec de la sève de mandolier des marais et même à diriger une monture aussi énorme que le Cyliong. Avec un jour de retard il débarqua à Dun tout juste vêtu d'un ensemble écru.
Un commissaire l'attendait déjà aux portes de la cité. Ce que l'homme récupéra fut un semi-elfe terrassé par trois jours de course sous le soleil. Ce presque-zombie réclama de l'eau et de l'ombre.
Mon Cyliong m'a vengé.
Un repas froid et un litre d'eau plus tard Ayame venait de récupérer les informations qui lui manquait. Il était venu en renfort en ville, on lui avait parlé des Luvris mais aussi des personnes qui s'étaient portées volontaires pour la mission. Il y en avait bien une qui ne lui disait rien, une autre recherchée par un peu plus que les autorités et une troisième pour qui on avait déposé un courrier à la bibliothèque (la lettre avait fait un rapide chemin jusqu'au service administratif de K'ouen qui aurait dû le renvoyer vers Dun).
Le commissaire qui l'accueillit s'était révélé bavard. Le trio était partis vers les canyons... Au beau milieu de la journée. C'était insensé à ses yeux, avec le cagnard qui tapait comme un fou ces derniers temps, le désert était impraticable en journée pour des humanoïdes ! Si encore ils avaient des gênes de lézard ! Ou bien d'autre chose... La discussion s'arrêta là quand Ayame le remercia généreusement d'une promesse de congés à Termer.
Le demi-elfe arriva sans le remarquer. L'oeil penché sur la carte holographique il redécouvrait avec amusement la fonction présentant les flux des populations animales connues. Vingt minutes plus tôt il jouait avec les lunettes holographiques...
Il s'aperçut de la fin du voyage quand le Cyliong s'assit et manqua d'envoyer Aya dans la poussière.
-Sale bête...
Le Cyliong reniflait vers la direction opposée.
Il dépassa la bête et dans le boucan du vent qu'il entendait bien depuis son départ de Dun il reconnu sans problème deux des aventuriers qu'il cherchait.
-Mademoiselle Taranya je suppose ?
Il lui tendit la lettre et lui désigna d'office la direction à prendre pour rejoindre Dun. Il semblerait que la jeune femme était attendue par du monde en ville.
Elle les salua promptement après avoir lu la missive et s'en alla au pas de course. Ce fut aussi rapide que ça en à l'air.
Il vit Corben, seul. Il lui tendit une main amicale et s'annonça ainsi :
-Ayame ! Capitaine de K'ouen... Hé bien, je ne vois pas Ryner ? Je crois que vous allez avoir besoin de mon aide.
Il sourit plein de joie, sans même se soucier du bruit infernal qui éclatait dans l'air et peut-être du fait que son interlocuteur n'avait pas tout entendu.
- Wergeld
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Re: Vents hurlants
Jeu 18 Juil - 12:53
Je commençais à en avoir assez de ces gens qui se ramenaient et embarquaient mes compagnons les uns après les autres. Manquerait plus que ce type borgne se pointe vers moi en disant que la mission était annulée ou un truc du genre. Taranya rejoignit Ryner dans le rang des « Disparus pour une raison X ou Y », et ça avait l’air pressé. Et moi, dans tout ça ? Je joue les négociateurs seul ?
L’éborgné se dirigea vers moi, qui ne semblait pas gêné plus que ça des sifflements du vent et de la poussière emportée par la colère des esprits. Aux mots « Capitaine de K’ouen », mon visage se fit plus méfiant. Qu’est ce que j’avais encore fait pour qu’un capitaine vienne m’embarquer en plein milieu de la cambrousse ?
Je ne serrais pas sa main, de peur qu’une paire de menottes surgisse soudainement. Méfiance, Corb’. Ca serait bien la première fois qu’un agent de l’ordre s’approche de toi en souriant de toutes ses dents avec uniquement des bonnes intentions.
– Ryner a eu une proposition d’offre plus alléchante, il n’y a même pas quelques minutes. Vous venez vraiment m’aider ?
Je suis d’accord, j’ai déjà fait meilleur accueil chaleureux. Mais je n’étais pas habitué aux flics qui viennent me voir pour me dire qu’ils veulent me filer un coup de main. Ca a quelque chose de… dérangeant.
Les hurlements s’estompèrent un peu, laissant place à une complainte sans fin, comme si la colère avait fait place au désespoir. Au moins, on s’entendrait un peu mieux. Le vent ayant diminué d’intensité, nous pouvions marcher sans presque ne pas forcer pour avancer.
– Vous vous y connaissez en esprits des airs ? Vous savez si ça parle ? au fait, j’m’appelle Zedd. Manquerait plus que je balance mon vrai prénom à un flic amical. Encore que ce surnom commençait à être un peu éventé.
Quelques mètres plus loin, la gorge se terminait par un genre d’immense arène naturelle. Les flancs étaient sombres et entouraient une grande place ensablée où gisaient de gros rocher noirs. Les hululements semblaient venir de partout à la fois, le son se réverbérant sur les murs. Pourtant, aucune trace des esprits des airs. Je passais une main sous mon chapeau et me grattait la tête, un air d’incompréhension sur le visage.
- …Étrange. Du son mais pas de fantômes. Ils sont timides peut-être ?
A peine avait-on mis un pied sur le sable que le vent reprit, semblant sortir de nulle part.
L’éborgné se dirigea vers moi, qui ne semblait pas gêné plus que ça des sifflements du vent et de la poussière emportée par la colère des esprits. Aux mots « Capitaine de K’ouen », mon visage se fit plus méfiant. Qu’est ce que j’avais encore fait pour qu’un capitaine vienne m’embarquer en plein milieu de la cambrousse ?
Je ne serrais pas sa main, de peur qu’une paire de menottes surgisse soudainement. Méfiance, Corb’. Ca serait bien la première fois qu’un agent de l’ordre s’approche de toi en souriant de toutes ses dents avec uniquement des bonnes intentions.
– Ryner a eu une proposition d’offre plus alléchante, il n’y a même pas quelques minutes. Vous venez vraiment m’aider ?
Je suis d’accord, j’ai déjà fait meilleur accueil chaleureux. Mais je n’étais pas habitué aux flics qui viennent me voir pour me dire qu’ils veulent me filer un coup de main. Ca a quelque chose de… dérangeant.
Les hurlements s’estompèrent un peu, laissant place à une complainte sans fin, comme si la colère avait fait place au désespoir. Au moins, on s’entendrait un peu mieux. Le vent ayant diminué d’intensité, nous pouvions marcher sans presque ne pas forcer pour avancer.
– Vous vous y connaissez en esprits des airs ? Vous savez si ça parle ? au fait, j’m’appelle Zedd. Manquerait plus que je balance mon vrai prénom à un flic amical. Encore que ce surnom commençait à être un peu éventé.
Quelques mètres plus loin, la gorge se terminait par un genre d’immense arène naturelle. Les flancs étaient sombres et entouraient une grande place ensablée où gisaient de gros rocher noirs. Les hululements semblaient venir de partout à la fois, le son se réverbérant sur les murs. Pourtant, aucune trace des esprits des airs. Je passais une main sous mon chapeau et me grattait la tête, un air d’incompréhension sur le visage.
- …Étrange. Du son mais pas de fantômes. Ils sont timides peut-être ?
A peine avait-on mis un pied sur le sable que le vent reprit, semblant sortir de nulle part.
- Corben Krayt
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Re: Vents hurlants
Ven 26 Juil - 10:48
-Vu que vos équipiers se sont faits la malle, il vaut mieux !
Ce Zedd n'avait pas encore conscience de sa chance, si ça avait été moi plutôt que le semi-elfe les négociations auraient été plus compliquées. Après tout, l'ex-sanctuari avait de l'expérience dans la négociation et le compromis, il saura se montrer utile.
De toute manière, devant la tâche délicate qui attendait les deux hommes, ils seraient bien obligés de se serrer les coudes. L'un se retrouvait seul en mission, l'autre devait faire mon travail même s'il préférait de loin rester en ville.
Aya suivi l'homme au chapeau avec confiance. Sur le papier cette mission sentait le vent et le sable chaud, l'elfe n'avait pas perçu le moindre signe de sang et de souffrance. En clair : il ne s'attendait pas du tout à faire beaucoup de sport. Si on omet le voyage à dos de Cyliong.
-Pour tout dire je n'en ai jamais vu...
La zone du dehors ce n'est pas encore son lieu de vacances préféré.
-Je pense qu'ils peuvent parler. Mais je ne sais pas s'ils le font comme nous.
Le canyon finissait en une baie asséchée. Il y a quelques milliers d'années ici devant se tenir un lac finissant une puissante rivière. Peut-être avant que K'ränessa en personne ne vienne faire sa sieste non loin d'ici.
Le vent roula entre les étroites falaises et hurla à nouveau. Le sable formait une écume scintillante dans les brassées d'air. Ayame leva un bras pour protéger son visage et de l'autre il fixa un keffieh autour de sa bouche et de son nez.
Sous l'étoffe sa voix étouffée tenta d'articuler quelques mots dans la cohue.
-Ils sont autour de nous !
Il dressa l'index pour designer le sable soulevé par les esprits.
Ayame n'a pas pensé à me demander des renseignements avant de s'embarquer là dedans. En fait, il ne voulait pas m'approcher de trop près alors qu'il venait de me faire interner de force. S'il avait eu un peu de courage (et si on ne m'avait pas trop drogué) je lui aurais expliqué que ces esprits là peuvent s'étendre sur plusieurs kilomètres de long. Ce sont des masses d'air en mouvement.
Tant pis pour eux, en ce moment même je ronflais bruyamment dans une chambre du sanctuaire. On m'y avait si souvent vu que cette chambre portait mon nom. Les machines un peu cabossées (on se demande à cause de qui) m'étaient même réservées...
Ce Zedd n'avait pas encore conscience de sa chance, si ça avait été moi plutôt que le semi-elfe les négociations auraient été plus compliquées. Après tout, l'ex-sanctuari avait de l'expérience dans la négociation et le compromis, il saura se montrer utile.
De toute manière, devant la tâche délicate qui attendait les deux hommes, ils seraient bien obligés de se serrer les coudes. L'un se retrouvait seul en mission, l'autre devait faire mon travail même s'il préférait de loin rester en ville.
Aya suivi l'homme au chapeau avec confiance. Sur le papier cette mission sentait le vent et le sable chaud, l'elfe n'avait pas perçu le moindre signe de sang et de souffrance. En clair : il ne s'attendait pas du tout à faire beaucoup de sport. Si on omet le voyage à dos de Cyliong.
-Pour tout dire je n'en ai jamais vu...
La zone du dehors ce n'est pas encore son lieu de vacances préféré.
-Je pense qu'ils peuvent parler. Mais je ne sais pas s'ils le font comme nous.
Le canyon finissait en une baie asséchée. Il y a quelques milliers d'années ici devant se tenir un lac finissant une puissante rivière. Peut-être avant que K'ränessa en personne ne vienne faire sa sieste non loin d'ici.
Le vent roula entre les étroites falaises et hurla à nouveau. Le sable formait une écume scintillante dans les brassées d'air. Ayame leva un bras pour protéger son visage et de l'autre il fixa un keffieh autour de sa bouche et de son nez.
Sous l'étoffe sa voix étouffée tenta d'articuler quelques mots dans la cohue.
-Ils sont autour de nous !
Il dressa l'index pour designer le sable soulevé par les esprits.
Ayame n'a pas pensé à me demander des renseignements avant de s'embarquer là dedans. En fait, il ne voulait pas m'approcher de trop près alors qu'il venait de me faire interner de force. S'il avait eu un peu de courage (et si on ne m'avait pas trop drogué) je lui aurais expliqué que ces esprits là peuvent s'étendre sur plusieurs kilomètres de long. Ce sont des masses d'air en mouvement.
Tant pis pour eux, en ce moment même je ronflais bruyamment dans une chambre du sanctuaire. On m'y avait si souvent vu que cette chambre portait mon nom. Les machines un peu cabossées (on se demande à cause de qui) m'étaient même réservées...
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