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Re: Deux ou trois font un
Jeu 7 Juin - 12:53
Fasciné par la guérison opérée par l’elfe, l’enfant en oublia son chocolat.
Il oublia également les questions qu’on lui posa.
Sous les mains brillantes d’Eönwë, ses plaies se refermaient.
La compresse humide ne piqua pas, contrairement à ce qu’il aurait crû. La fraîcheur du baume lui fit du bien.
Son pied reposé, il le prit entre ses mains. Usant d’une souplesse caractéristique des jeunes enfants, il l’approcha de son nez, observant ce miracle avec une surprise émerveillée.
Il laissa échapper un rire et libéra son pied, faisant danser ses orteils.
Rit une fois encore.
Il regarda son second pied, encore blessé, puis l’elfe.
Il repensa à la barre chocolatée, la trouva gisant à côté de lui. Dans son empressement à examiner son pied guéri, il en avait oublié de manger. L’enfant reprit la barre et acheva de la dévorer en une bouchée, avant de s’essuyer la bouche du revers de la main.
Les questions de l’elfe l’effleurèrent à nouveau.
Par ailleurs il ne savait pas du tout d’où il venait, alors d’une certaine façon, il n’était pas vraiment perdu. Pour se perdre, il fallait encore avoir un point d’attache non ?
Des fruits, du pain, de l’eau.
Il se saisit de la gourde pour y boire de longues gorgées, comme s’il n’avait pas bu depuis des siècles. La sensation de l’eau coulant à travers lui lui sembla étrange, inhabituelle. Curieux de ces sensations quasiment nouvelles, il prit le pain, chercha par quel endroit il fallait commencer.
A défaut de trouver, il déchira un bout entre ses doigts et le fourra dans sa bouche.
S’arrêta net, leva les yeux sur Eönwë.
L’air soudainement soucieux.
Un homme ?
Il ferma les yeux, comme pour se souvenir. Un enfant aux mêmes traits que lui, mais pâle, comme glacé. Il rouvrit les yeux.
L’enfant et l’homme était la même personne.
Fronça les sourcils.
Concentré, comme pour se souvenir.
Ee’ Zir se plongea dans la contemplation de sa main droite, sans plus rien dire. Il sentait encore au creux de sa paume un doigt dessinant des symboles anonymes.
Il aurait fallu se souvenir pour comprendre mais…
Il n’y arrivait pas.
Il oublia également les questions qu’on lui posa.
Sous les mains brillantes d’Eönwë, ses plaies se refermaient.
La compresse humide ne piqua pas, contrairement à ce qu’il aurait crû. La fraîcheur du baume lui fit du bien.
Son pied reposé, il le prit entre ses mains. Usant d’une souplesse caractéristique des jeunes enfants, il l’approcha de son nez, observant ce miracle avec une surprise émerveillée.
Il laissa échapper un rire et libéra son pied, faisant danser ses orteils.
Rit une fois encore.
- Montre-moi à nouveau !
Il regarda son second pied, encore blessé, puis l’elfe.
Il repensa à la barre chocolatée, la trouva gisant à côté de lui. Dans son empressement à examiner son pied guéri, il en avait oublié de manger. L’enfant reprit la barre et acheva de la dévorer en une bouchée, avant de s’essuyer la bouche du revers de la main.
Les questions de l’elfe l’effleurèrent à nouveau.
- Oui, je suis perdu.
Par ailleurs il ne savait pas du tout d’où il venait, alors d’une certaine façon, il n’était pas vraiment perdu. Pour se perdre, il fallait encore avoir un point d’attache non ?
Des fruits, du pain, de l’eau.
Il se saisit de la gourde pour y boire de longues gorgées, comme s’il n’avait pas bu depuis des siècles. La sensation de l’eau coulant à travers lui lui sembla étrange, inhabituelle. Curieux de ces sensations quasiment nouvelles, il prit le pain, chercha par quel endroit il fallait commencer.
A défaut de trouver, il déchira un bout entre ses doigts et le fourra dans sa bouche.
S’arrêta net, leva les yeux sur Eönwë.
L’air soudainement soucieux.
- Il y avait un homme, mais il est parti.
Un homme ?
Il ferma les yeux, comme pour se souvenir. Un enfant aux mêmes traits que lui, mais pâle, comme glacé. Il rouvrit les yeux.
L’enfant et l’homme était la même personne.
- Il a dit qu’il viendrait me chercher.
Fronça les sourcils.
Concentré, comme pour se souvenir.
Ee’ Zir se plongea dans la contemplation de sa main droite, sans plus rien dire. Il sentait encore au creux de sa paume un doigt dessinant des symboles anonymes.
Il aurait fallu se souvenir pour comprendre mais…
Il n’y arrivait pas.
Re: Deux ou trois font un
Jeu 7 Juin - 20:03
Le rire d'un enfant est ce qu'il y a de plus pur en ce monde... Leur insouciance et leur innocence sont des choses qu'il faut préserver, le monde est tellement remplis d'horreur.
Je ne peux m'empêcher de lever une de mes mains et de lui ébouriffer les cheveux, ce geste avait tendance à énerver grandement mes fils quand ils étaient plus jeune pourtant, c'est affectueux.
Je l'observe observer son pied candidement, je vois ces yeux pétiller, ce regard si particulier... Il mange, tant mieux, par contre, je crois qu'il va devoir sérieusement se débarbouiller, car le contour de ces lèvres est plein de chocolat, sans compter qu'après avoir bu il en remet un peu plus mais ce n'est pas le moment, qu'il mange, qu'il se rassasie un peu et après on verra.
Avec douceur, je saisis l'autre pied et recommence le même processus, j'appose mes mains, toujours cette lueur et les plaies disparaissent les unes après les autres, je désinfecte une nouvelle fois et je masse, toujours avec douceur.
"Quand cet homme est-il partit? T'a t-il dit quand il reviendrait?"
Mais quel genre de personne laisse un enfant de cet âge traîner seul dans des endroits pareil? Des fois je me demande si les personnes sont responsables et censés. c'est pas possible de voir ça, pour le coup, ça m'énerve et je sens une pointe de colère s'installer en moi, mais je ne montre rien au petit gars assis devant moi, je ne veux pas lui faire peur.
"Si tu es perdu, je peux peut-être t'aider. Tu vis loin d'ici? Je peux te ramener si tu veux."
Parce qu'il n'est absolument pas question que je le lâche, que je le laisse repartir seul, ce serait... Proprement dis inhumain si je peux me permettre. Je secoue la tête, je suis vraiment navré... Pauvre gosse.
"Es-tu blessé ailleurs? Mes mains magiques ne sont pas fatiguées et je peux te soigner."
Oui, le faire se sentir mieux d'abords, pour le reste, avançons doucement, il vaut mieux. Je saisis une compresse et récupère la gourde, je met un peu d'eau dessus et avance ma main vers son visage, afin de le débarbouiller:
"Tu as des traces de chocolat..."
Je ne peux m'empêcher de lever une de mes mains et de lui ébouriffer les cheveux, ce geste avait tendance à énerver grandement mes fils quand ils étaient plus jeune pourtant, c'est affectueux.
Je l'observe observer son pied candidement, je vois ces yeux pétiller, ce regard si particulier... Il mange, tant mieux, par contre, je crois qu'il va devoir sérieusement se débarbouiller, car le contour de ces lèvres est plein de chocolat, sans compter qu'après avoir bu il en remet un peu plus mais ce n'est pas le moment, qu'il mange, qu'il se rassasie un peu et après on verra.
Avec douceur, je saisis l'autre pied et recommence le même processus, j'appose mes mains, toujours cette lueur et les plaies disparaissent les unes après les autres, je désinfecte une nouvelle fois et je masse, toujours avec douceur.
"Quand cet homme est-il partit? T'a t-il dit quand il reviendrait?"
Mais quel genre de personne laisse un enfant de cet âge traîner seul dans des endroits pareil? Des fois je me demande si les personnes sont responsables et censés. c'est pas possible de voir ça, pour le coup, ça m'énerve et je sens une pointe de colère s'installer en moi, mais je ne montre rien au petit gars assis devant moi, je ne veux pas lui faire peur.
"Si tu es perdu, je peux peut-être t'aider. Tu vis loin d'ici? Je peux te ramener si tu veux."
Parce qu'il n'est absolument pas question que je le lâche, que je le laisse repartir seul, ce serait... Proprement dis inhumain si je peux me permettre. Je secoue la tête, je suis vraiment navré... Pauvre gosse.
"Es-tu blessé ailleurs? Mes mains magiques ne sont pas fatiguées et je peux te soigner."
Oui, le faire se sentir mieux d'abords, pour le reste, avançons doucement, il vaut mieux. Je saisis une compresse et récupère la gourde, je met un peu d'eau dessus et avance ma main vers son visage, afin de le débarbouiller:
"Tu as des traces de chocolat..."
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Deux ou trois font un
Jeu 7 Juin - 20:48
Suite aux questions d’Eönwë, l’enfant passa une main dans ses cheveux pour les remettre vaguement en ordre, le regard dirigé vers le ciel, à la recherche d’une réponse adaptée.
Il commença par chercher sur lui d’autres traces de blessures.
Quelques éraflures sur les mains et les avant-bras, mais c’était vraiment superficiel. Ca n’avait pas besoin d’être soigné comme ses pieds l’avaient été. En plus, ça ne lui faisait pas mal du tout. Et puis il craignait que les mains magiques de l’elfe effacent ces symboles au creux de sa paume.
La main se tendant vers son visage, l’enfant eut le réflexe de se saisir du poignet de l’elfe. Comme un réflexe acquis après des années et des années… Geste vif et assuré. De sa main libre, il accepta la compresse humide et s’essuya le tour de la bouche avec.
Ceci fait, il examina l’état de son t-shirt : immaculé.
Rassuré à ce sujet, il releva ses yeux printaniers sur Eönwë.
La compresse reposée près de lui, il reprit un morceau de pain, et répondit sans que son regard ne se détache de celui de son sauveur.
L’enfant chercha et trouva un petit bout de bois. Du bord de la main, il dégagea un carré de terre des épines, et dessina dessus le tatouage qu’il avait vu sur le visage de Rei.
Ses traits se firent soudain très sérieux.
Méditation intense…
Il haussa les épaules et goba le morceau de pain.
Ni quand il reviendrait, ni où il vivait… Pour peu qu’il vive quelque part. Non, il ne savait rien du tout. Juste cette farandole de lettres qu’il avait aléatoirement rangées pour avoir un prénom.
Il commença par chercher sur lui d’autres traces de blessures.
Quelques éraflures sur les mains et les avant-bras, mais c’était vraiment superficiel. Ca n’avait pas besoin d’être soigné comme ses pieds l’avaient été. En plus, ça ne lui faisait pas mal du tout. Et puis il craignait que les mains magiques de l’elfe effacent ces symboles au creux de sa paume.
La main se tendant vers son visage, l’enfant eut le réflexe de se saisir du poignet de l’elfe. Comme un réflexe acquis après des années et des années… Geste vif et assuré. De sa main libre, il accepta la compresse humide et s’essuya le tour de la bouche avec.
Ceci fait, il examina l’état de son t-shirt : immaculé.
Rassuré à ce sujet, il releva ses yeux printaniers sur Eönwë.
La compresse reposée près de lui, il reprit un morceau de pain, et répondit sans que son regard ne se détache de celui de son sauveur.
- Je l’ai vu dans un rêve.
Je dormais, lui également, et nous étions dans le même rêve.
Il avait le visage marqué…
L’enfant chercha et trouva un petit bout de bois. Du bord de la main, il dégagea un carré de terre des épines, et dessina dessus le tatouage qu’il avait vu sur le visage de Rei.
Ses traits se firent soudain très sérieux.
- Il a juste dit qu’il viendrait.
Avant de le voir…
Méditation intense…
Il haussa les épaules et goba le morceau de pain.
- Je ne sais pas…
Ni quand il reviendrait, ni où il vivait… Pour peu qu’il vive quelque part. Non, il ne savait rien du tout. Juste cette farandole de lettres qu’il avait aléatoirement rangées pour avoir un prénom.
Re: Deux ou trois font un
Ven 8 Juin - 16:38
Son geste de recul je peux le comprendre, je suis après tout un étranger. Je m'assois un peu mieux et j'étend mes jambes, je l'observe encore, il est si jeune, j'écoute toujours et quand il dessine sur la terre cette marque qu'il avait vu sur le visage de la personne, il ne me faut pas plus de temps pour comprendre.
Mon regard va du dessin, à l'enfant et de nouveau au dessin, ça ressemble au tatouage de Rei, oui ça y ressemble trop même et c'est... Non, ce n'est pas un hasard.
La conversation eut sur K'an avec le Maître de Touen me revient dans l'esprit et cette fois, je fixe plus intensément l'enfant, voilà d'où venait ce regard que j'avais l'impression de connaitre. Oh bon sang alors...
"Rei..."
Ce nom m'a échappé malgré moi, je comprend, mon esprit assimile et je suis face à la réalité. cet enfant n'est autre que... Ez... Mais son autre version, celle qui était dans ce module, celle qui attendait l'éveil...
Et dire qu'Aliénor cherchait partout le Prétorien et que face à moi j'avais... Oh diable, je me souviens de la promesse faite à Rei...
Je ferme les yeux, je pousse un soupir et où est-il à présent Rei? Pourquoi est-il partit le laissant seul? Je me souviens qu'il m'avait dit qu'il disparaîtrait à son tour, alors on en était là?
Je comprend, parfaitement même et le hasard est quand même bien étrange... Que je tombe sur lui, ici au milieu de nul part, que ce soit moi et pas une autre personne....
Je pousse un léger soupir et je ferme les yeux:
"Je le connais cet homme. Et je vois qui tu es à présent."
Je rouvre les yeux, plante mon regard dans celui du petit homme face à moi et dans un geste, je saisis une pomme que je lui temps:
"Maintenant, tu ne seras plus seul. Je vais t’amener avec moi. Pour le moment c'est pas grave si tu ne sais pas, le plus important, c'est que tu sois à l'abris avec des personnes qui vont s'occuper de toi et je connais une charmante Demoiselle qui sera ravis de te voir..."
Je ne sais pas si il va accepter de me suivre, de toute façon, je ne lui laisserai pas le choix, il ne peux rester ici, seul de surcroît et si jamais Rei le recherche, il saura me trouver.
Saisissant mon sac j'en sors un petit sachet de plante, je sors aussi un gobelet et je place un peu de plante dedans et y ajoute de l'eau avant de le tendre au gamin:
"Tiens... D'où je viens et où je vais d'ailleurs t'amener, je suis guérisseur et ça, c'est de la menthe, ça va te désaltérer totalement."
La situation est si étrange, j'essaie de bien me souvenir des paroles de Rei, de ce qu'il avait pu me dire... Ez était une partie de lui et vice et versa. Les deux réunis, lui disparaîtrait... Et ce petit bonhomme était là, n'ayant rien demandé. C'est irréel mais... Mais nous sommes sur L'Entre Monde non?
Alors qu'est-ce que la normalité ici?
Me redressant, je m'étire et me dirige vers l'arbre avec les feuilles en caoutchouc, j'en prend quelques une et reviens près du petit, je me met à genou et commence à confectionné les petites chaussure de fortune:
"Quand j'étais plus jeune, pour qu'on ne fasse pas de bruit quand nous étions en forêt, on marchait souvent nu pied, et quand on ne pouvait plus, on ce confectionnait des petits chaussons de fortunes avec les feuilles des arbres les plus résistant...."
Quand j'étais plus jeune... Autrement dis, un autre temps...
Une pensée me traverse: je vais devoir aller voir Wergeld, il doit être au courant de tout ça...
Mon regard va du dessin, à l'enfant et de nouveau au dessin, ça ressemble au tatouage de Rei, oui ça y ressemble trop même et c'est... Non, ce n'est pas un hasard.
La conversation eut sur K'an avec le Maître de Touen me revient dans l'esprit et cette fois, je fixe plus intensément l'enfant, voilà d'où venait ce regard que j'avais l'impression de connaitre. Oh bon sang alors...
"Rei..."
Ce nom m'a échappé malgré moi, je comprend, mon esprit assimile et je suis face à la réalité. cet enfant n'est autre que... Ez... Mais son autre version, celle qui était dans ce module, celle qui attendait l'éveil...
Et dire qu'Aliénor cherchait partout le Prétorien et que face à moi j'avais... Oh diable, je me souviens de la promesse faite à Rei...
Je ferme les yeux, je pousse un soupir et où est-il à présent Rei? Pourquoi est-il partit le laissant seul? Je me souviens qu'il m'avait dit qu'il disparaîtrait à son tour, alors on en était là?
Je comprend, parfaitement même et le hasard est quand même bien étrange... Que je tombe sur lui, ici au milieu de nul part, que ce soit moi et pas une autre personne....
Je pousse un léger soupir et je ferme les yeux:
"Je le connais cet homme. Et je vois qui tu es à présent."
Je rouvre les yeux, plante mon regard dans celui du petit homme face à moi et dans un geste, je saisis une pomme que je lui temps:
"Maintenant, tu ne seras plus seul. Je vais t’amener avec moi. Pour le moment c'est pas grave si tu ne sais pas, le plus important, c'est que tu sois à l'abris avec des personnes qui vont s'occuper de toi et je connais une charmante Demoiselle qui sera ravis de te voir..."
Je ne sais pas si il va accepter de me suivre, de toute façon, je ne lui laisserai pas le choix, il ne peux rester ici, seul de surcroît et si jamais Rei le recherche, il saura me trouver.
Saisissant mon sac j'en sors un petit sachet de plante, je sors aussi un gobelet et je place un peu de plante dedans et y ajoute de l'eau avant de le tendre au gamin:
"Tiens... D'où je viens et où je vais d'ailleurs t'amener, je suis guérisseur et ça, c'est de la menthe, ça va te désaltérer totalement."
La situation est si étrange, j'essaie de bien me souvenir des paroles de Rei, de ce qu'il avait pu me dire... Ez était une partie de lui et vice et versa. Les deux réunis, lui disparaîtrait... Et ce petit bonhomme était là, n'ayant rien demandé. C'est irréel mais... Mais nous sommes sur L'Entre Monde non?
Alors qu'est-ce que la normalité ici?
Me redressant, je m'étire et me dirige vers l'arbre avec les feuilles en caoutchouc, j'en prend quelques une et reviens près du petit, je me met à genou et commence à confectionné les petites chaussure de fortune:
"Quand j'étais plus jeune, pour qu'on ne fasse pas de bruit quand nous étions en forêt, on marchait souvent nu pied, et quand on ne pouvait plus, on ce confectionnait des petits chaussons de fortunes avec les feuilles des arbres les plus résistant...."
Quand j'étais plus jeune... Autrement dis, un autre temps...
Une pensée me traverse: je vais devoir aller voir Wergeld, il doit être au courant de tout ça...
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
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Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Deux ou trois font un
Sam 9 Juin - 15:09
Rei ?
Comme sous l’effet d’un courant d’air, les lettres de son prénom dansèrent follement sur le tableau noir de son esprit. Ee’zir. Rei, Ez.
L’elfe soupira, ferma les yeux.
L’enfant baissa les siens sur le symbole qu’il avait dessiné par terre. Rei, c’était lui. C’était ce symbole. La sauvegarde de secours, le protocole de sécurité. Maintenant il se souvenait…
Maintenant qu’il entendait ce prénom, ça lui revenait.
Ez était la version précédente.
Rei avait été restauré le temps de ramener Ez au module et de réinitialiser le processus.
D’accord, mais quelque chose n’avait pas marché, il en était sûr.
Comme l’elfe reprenait, Ee’Zir releva les yeux sur lui.
Lui aussi il connaissait Rei. L’homme de son rêve.
Lui aussi il voyait très bien qui il était. Ou, pour être plus exact, ce qu’il était.
Comme un ordinateur un peu long à démarrer, il prenait conscience des choses qui le concernait.
De ce qu’il possédait.
Et de ce qui manquait…
Il chercha et croisa le regard d’Eönwë.
Il hocha la tête sans rien dire. Comment expliquer, avouer qu’il savait ?
Il faudrait pourtant bien…
Ee’Zir accepta le gobelet, et le fit tourner entre ses mains en observant silencieusement le liquide. Il accepta la confection des souliers de fortune sans aucune résistance. L’elfe s’activant, il opta pour boire l’eau à la menthe. Ce qu’il acheva de faire alors qu’Eönwë finissait de lui lacer ses souliers.
Il reposa les yeux sur son dessin.
Mais ils étaient deux.
Et ce qui aurait du se réveiller en lui…
C’était l’autre qui l’avait gardé.
Comme sous l’effet d’un courant d’air, les lettres de son prénom dansèrent follement sur le tableau noir de son esprit. Ee’zir. Rei, Ez.
L’elfe soupira, ferma les yeux.
L’enfant baissa les siens sur le symbole qu’il avait dessiné par terre. Rei, c’était lui. C’était ce symbole. La sauvegarde de secours, le protocole de sécurité. Maintenant il se souvenait…
Maintenant qu’il entendait ce prénom, ça lui revenait.
Ez était la version précédente.
Rei avait été restauré le temps de ramener Ez au module et de réinitialiser le processus.
D’accord, mais quelque chose n’avait pas marché, il en était sûr.
Comme l’elfe reprenait, Ee’Zir releva les yeux sur lui.
Lui aussi il connaissait Rei. L’homme de son rêve.
Lui aussi il voyait très bien qui il était. Ou, pour être plus exact, ce qu’il était.
Comme un ordinateur un peu long à démarrer, il prenait conscience des choses qui le concernait.
De ce qu’il possédait.
Et de ce qui manquait…
Il chercha et croisa le regard d’Eönwë.
Il hocha la tête sans rien dire. Comment expliquer, avouer qu’il savait ?
Il faudrait pourtant bien…
Ee’Zir accepta le gobelet, et le fit tourner entre ses mains en observant silencieusement le liquide. Il accepta la confection des souliers de fortune sans aucune résistance. L’elfe s’activant, il opta pour boire l’eau à la menthe. Ce qu’il acheva de faire alors qu’Eönwë finissait de lui lacer ses souliers.
- Tu sais, je crois que quelqu’un d’autre que moi s’est réveillé.
Il reposa les yeux sur son dessin.
- Celui qui a ça sur le visage.
Mais c’est bizarre… Seul moi aurais du s’éveiller.
Mais ils étaient deux.
Et ce qui aurait du se réveiller en lui…
C’était l’autre qui l’avait gardé.
Re: Deux ou trois font un
Sam 9 Juin - 19:32
Je fronce les yeux pas sûr de comprendre, je termine la confection et lève la tête vers lui, il semble... Différent, comme si il avait aussi comprit quelque chose. Je laisse le silence s'installer quelques instants avant de secouer la tête:
"Tu sais, avant que Rei s'en aille pour te retrouver, il m'avait expliquer quelques choses, c'est pour ça que je comprend."
Mais je sais aussi que lui aura la mémoire et les souvenirs et qu'ils reviendront au fur et à mesure, et que je devrai compléter, avec notamment Faërûn, telle a été ma promesse. Mais là, maintenant, j'en vient à penser que cela ne sert pas à grand chose.
Ce petit bonhomme d'une dizaine d'année en apparence semble fatigué et ça je peux le comprendre, allez savoir depuis combien de jour il marche seul comme ça, complètement perdu.
Je me redresse, époussette mes vêtements et lui demande:
"Depuis combien de temps marche-tu seul? Tu en as un souvenir?"
J'espère que oui, cela pourrait au moins me permettre de visualisé depuis quand cela est arrivé. L'information comme quoi visiblement Rei c'est aussi éveillé me fait froncé les yeux, il m'avait dit qu'il disparaîtrait, avait-il décidé de lui aussi vivre où bien était-ce un problème qui était survenu? Cette histoire est tellement complexe que je n'ose pas tiré de plan sur la comète.
Je fais quelques pas, je lève la tête vers le ciel, les choses peuvent changer si vite... Je ne laisserai pas ce petit bonhomme, pas question, je m'en occuperai du mieux que je pourrai, même si une autre idée germe dans mon esprit...
D'ailleurs, je pense que c'est une excellente idée, faudra juste que je lui explique, elle qui a décidé de cherché Ez car elle tient à lui, chose étrange quand on connait leur relation tendue...
Me tournant vers l'enfant, je m'accroupis à son niveau et lui demande:
"Dis moi mon petit, est-ce que tu voudrais bien venir avec moi en ville? Ainsi, tu ne serais plus seul et je pourrai t'aider au mieux, avec tes souvenirs."
Et si il ne le veut pas, pour le coup, je suis prêt à rester ici le temps qu'il faudra...
"Tu sais, avant que Rei s'en aille pour te retrouver, il m'avait expliquer quelques choses, c'est pour ça que je comprend."
Mais je sais aussi que lui aura la mémoire et les souvenirs et qu'ils reviendront au fur et à mesure, et que je devrai compléter, avec notamment Faërûn, telle a été ma promesse. Mais là, maintenant, j'en vient à penser que cela ne sert pas à grand chose.
Ce petit bonhomme d'une dizaine d'année en apparence semble fatigué et ça je peux le comprendre, allez savoir depuis combien de jour il marche seul comme ça, complètement perdu.
Je me redresse, époussette mes vêtements et lui demande:
"Depuis combien de temps marche-tu seul? Tu en as un souvenir?"
J'espère que oui, cela pourrait au moins me permettre de visualisé depuis quand cela est arrivé. L'information comme quoi visiblement Rei c'est aussi éveillé me fait froncé les yeux, il m'avait dit qu'il disparaîtrait, avait-il décidé de lui aussi vivre où bien était-ce un problème qui était survenu? Cette histoire est tellement complexe que je n'ose pas tiré de plan sur la comète.
Je fais quelques pas, je lève la tête vers le ciel, les choses peuvent changer si vite... Je ne laisserai pas ce petit bonhomme, pas question, je m'en occuperai du mieux que je pourrai, même si une autre idée germe dans mon esprit...
D'ailleurs, je pense que c'est une excellente idée, faudra juste que je lui explique, elle qui a décidé de cherché Ez car elle tient à lui, chose étrange quand on connait leur relation tendue...
Me tournant vers l'enfant, je m'accroupis à son niveau et lui demande:
"Dis moi mon petit, est-ce que tu voudrais bien venir avec moi en ville? Ainsi, tu ne serais plus seul et je pourrai t'aider au mieux, avec tes souvenirs."
Et si il ne le veut pas, pour le coup, je suis prêt à rester ici le temps qu'il faudra...
- Eönwë
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Re: Deux ou trois font un
Dim 10 Juin - 21:16
Lors du silence de l’elfe, Ee’Zir s’appliqua à regarder ses mains, comme dans l’attente d’une sentence. Comme si ce que répondrait Eönwë était très important. Et c’était le cas, tout du moins à ses yeux d’enfant. Il se souvenait, il savait que d’enfant il n’avait que l’apparence, que la réalité était différente. Mais dans sa tête aussi, il était encore un gosse.
Même s’il avait un grand savoir, il n’était qu’un gamin, comme une ardoise vierge.
Un seul jugement avait beaucoup d’importance.
Et la réponse le rassura.
Rei avait expliqué.
Pas tout, mais assez pour que l’elfe comprenne.
Un sourire éclaira le visage de l’enfant : il était heureux de savoir qu’il n’était pas le détenteur d’un secret inexplicable. Avant lui, il y avait réellement eu quelqu’un. Quelqu’un qui avait laissé une trace dans l’histoire et dans les esprits de certaines personnes.
Avec un entrain tout neuf et une vigueur retrouvée, Ee’Zir se leva, sautilla sur place pour essayer ses chaussures. Ah ! C’était beaucoup plus confortable !
De la main il balaya les épines d’arbres qui s’étaient accrochées à son pantalon blanc. Après quelques bonds à cloche pied, il écarta les bras, passa sur l’autre pied.
Malgré sa distraction, il entendit la question.
Et alla même jusqu’à y répondre.
Il tourna comme une danseuse, en équilibre sur la pointe du pied. Equilibre qu’il perdit, si bien qu’il se retrouva par terre en riant.
Alors Eö vint s’accroupir devant lui.
L’enfant sourit de toutes ses dents.
Rit, sincèrement amusé.
Naïvement amusé.
Il se releva, une main tendue vers l’elfe comme pour l’aider à faire de même.
Même s’il avait un grand savoir, il n’était qu’un gamin, comme une ardoise vierge.
Un seul jugement avait beaucoup d’importance.
Et la réponse le rassura.
Rei avait expliqué.
Pas tout, mais assez pour que l’elfe comprenne.
Un sourire éclaira le visage de l’enfant : il était heureux de savoir qu’il n’était pas le détenteur d’un secret inexplicable. Avant lui, il y avait réellement eu quelqu’un. Quelqu’un qui avait laissé une trace dans l’histoire et dans les esprits de certaines personnes.
Avec un entrain tout neuf et une vigueur retrouvée, Ee’Zir se leva, sautilla sur place pour essayer ses chaussures. Ah ! C’était beaucoup plus confortable !
De la main il balaya les épines d’arbres qui s’étaient accrochées à son pantalon blanc. Après quelques bonds à cloche pied, il écarta les bras, passa sur l’autre pied.
Malgré sa distraction, il entendit la question.
Et alla même jusqu’à y répondre.
- Depuis quelques heures.
Il tourna comme une danseuse, en équilibre sur la pointe du pied. Equilibre qu’il perdit, si bien qu’il se retrouva par terre en riant.
Alors Eö vint s’accroupir devant lui.
L’enfant sourit de toutes ses dents.
- Souvenirs ?
Rit, sincèrement amusé.
Naïvement amusé.
- Je n’ai aucun souvenir !
Mais je veux bien venir avec toi.
Il se releva, une main tendue vers l’elfe comme pour l’aider à faire de même.
- Elle est grande ta ville ?
Re: Deux ou trois font un
Lun 11 Juin - 20:58
L'innocence... Ce regard emplit d'innocence et débordant de ces traits et de ce caractère désinvolte que seul eux peuvent avoir, eux qui sont dans un sens l'avenir du monde: les enfants.
Dans certains mondes, ils étaient vénérés, ils étaient chéris comme les plus importante des divinités. Et moi, les enfants, je les respectent. Parce qu'ils ont aussi une voix, oh certes moins importante, mais une voix quand même qui ne demande qu'à être entendu.
Je le regarde, amusé, il semble bien, il semble même détendu, son regard pétille de malice et de bonne humeur... Alors rien n'est perdu. Je songe à Rei et à ce qu'il m'a dit, à cette "mission" que j'accepte mais... Surtout ne pas garder ça uniquement pour moi... Une fois rentré, j'en parlerait avec Aliénor et si il est disponible, Wergeld aussi, parce qu'il le faut, je me le dois, et je le dois à cet enfant et aux souvenirs qu'il a et qui ne sont pas encore totalement éveillés en lui.
Je n'ajoute rien et il me tend la main, je la lui saisis, elle est toute fine et toute menue dans la mienne, je me redresse et fait mine d'ouvrir les yeux aussi grand que possible:
"SI elle est grande, elle est immense et j'en ai même pas fait le tour pour te dire!"
C'est pas totalement faux, y a certains quartiers où je me rend jamais, parce que je n'ai rien à y faire et d'autres par contre où je passe mon temps, comme les Fumeroles où Northrives et puis l'Ile K'an aussi bien évidement, je pense même qu'il devrait bien aimé ce petit... C'est là-bas que je vais l'amener dans un premier temps.
"Par contre, je vais t'amener dans un lieu fantastique, c'est chez moi, et mon chez moi c'est dans les nuage..."
Je lui fait un clin d'oeil avant de me baisser pour tout ramasser. Je range la nourriture, pose mon manteau sur un de mes bras et je lui désigne l'endroit par où je suis arrivé.
"Mon Cheval est là-bas. Je te propose de nous rendre jusqu'au prochain village et de là, je te montrerai un autre truc magique et tu vas voir, en moins de deux nous serons dans les nuages. Qu'en dis-tu?"
Je commence à marcher, je lui fait signe de me suivre, j'hésite à lui parler d'Aliénor et finalement, je me décide à attendre qu'il la voit directement comme ça:
"Je suis sûr que tu vas te plaire, la ville ce nomme Entre-Monde..."
Aider ce petit, oui... Et... Et j'en viens presque à remercier Rei... Parce qu'il m'offre comme une seconde chance de repartir sur d'autres bases...
Dans certains mondes, ils étaient vénérés, ils étaient chéris comme les plus importante des divinités. Et moi, les enfants, je les respectent. Parce qu'ils ont aussi une voix, oh certes moins importante, mais une voix quand même qui ne demande qu'à être entendu.
Je le regarde, amusé, il semble bien, il semble même détendu, son regard pétille de malice et de bonne humeur... Alors rien n'est perdu. Je songe à Rei et à ce qu'il m'a dit, à cette "mission" que j'accepte mais... Surtout ne pas garder ça uniquement pour moi... Une fois rentré, j'en parlerait avec Aliénor et si il est disponible, Wergeld aussi, parce qu'il le faut, je me le dois, et je le dois à cet enfant et aux souvenirs qu'il a et qui ne sont pas encore totalement éveillés en lui.
Je n'ajoute rien et il me tend la main, je la lui saisis, elle est toute fine et toute menue dans la mienne, je me redresse et fait mine d'ouvrir les yeux aussi grand que possible:
"SI elle est grande, elle est immense et j'en ai même pas fait le tour pour te dire!"
C'est pas totalement faux, y a certains quartiers où je me rend jamais, parce que je n'ai rien à y faire et d'autres par contre où je passe mon temps, comme les Fumeroles où Northrives et puis l'Ile K'an aussi bien évidement, je pense même qu'il devrait bien aimé ce petit... C'est là-bas que je vais l'amener dans un premier temps.
"Par contre, je vais t'amener dans un lieu fantastique, c'est chez moi, et mon chez moi c'est dans les nuage..."
Je lui fait un clin d'oeil avant de me baisser pour tout ramasser. Je range la nourriture, pose mon manteau sur un de mes bras et je lui désigne l'endroit par où je suis arrivé.
"Mon Cheval est là-bas. Je te propose de nous rendre jusqu'au prochain village et de là, je te montrerai un autre truc magique et tu vas voir, en moins de deux nous serons dans les nuages. Qu'en dis-tu?"
Je commence à marcher, je lui fait signe de me suivre, j'hésite à lui parler d'Aliénor et finalement, je me décide à attendre qu'il la voit directement comme ça:
"Je suis sûr que tu vas te plaire, la ville ce nomme Entre-Monde..."
Aider ce petit, oui... Et... Et j'en viens presque à remercier Rei... Parce qu'il m'offre comme une seconde chance de repartir sur d'autres bases...
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
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