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Deux ou trois font un (suite)
Mar 12 Juin - 11:54
L’idée de voir une ville immense l’avait enchanté.
D’autant plus qu’aller dans un « chez soi » dans les nuages…
Wouha !
Il était sûr d’avoir déjà vu cet endroit, mais ça restait impressionnant. Il avait beau savoir que dans son existence précédente, il connaissait déjà tout ça… Cette impression d’inconnue était belle et bien là. Preuve qu’il était effectivement ce livre aux pages blanches où tout était à écrire.
Ils avaient marché jusqu’au cheval. Il n’avait eu aucun mal à monter sur le dos de la bête, comme s’il l’avait déjà fait cent fois. Il s’était rendu compte qu’il savait faire du cheval, mais il n’avait rien dit.
Jusqu’au village, il avait posé des questions à Eönwë sur la grande ville. Et l’elfe lui avait expliqué, les quartiers, les maîtres, les miroirs… Il avait ressenti deux choses : fascination et aversion. Ces miroirs, sans qu’il ne comprenne trop pourquoi, lui laisser un sale goût sur la langue, une amertume qu’il n’expliquait pas.
Et dont il n’avait pas parlé à Eönwë.
Au village, l’elfe avait fait un nouveau tour de magie.
Et ils s’étaient retrouvés dans les nuages…
Ow là, il n’avait prêté aucune forme d’attention à Eönwë qui s’occupait de son cheval et dieu sait quoi. Non, lui il s’était précipité vers la balustrade la plus proche, et du haut d’une terrasse il s’était abreuvé de la vue de cette ville immense.
C’était grand, vraiment très grand.
Vraiment impressionnant !
De là il avait vu, très loin d’eux, les autres îles à miroir.
Puis il s’était soudainement senti…
Minuscule et exposé.
Le cœur serré, il recula loin de la balustrade.
Chercha l’elfe du regard.
Brusquement, il se prit à craindre cette grande ville pleine d’étrangers.
D’autant plus qu’aller dans un « chez soi » dans les nuages…
Wouha !
Il était sûr d’avoir déjà vu cet endroit, mais ça restait impressionnant. Il avait beau savoir que dans son existence précédente, il connaissait déjà tout ça… Cette impression d’inconnue était belle et bien là. Preuve qu’il était effectivement ce livre aux pages blanches où tout était à écrire.
Ils avaient marché jusqu’au cheval. Il n’avait eu aucun mal à monter sur le dos de la bête, comme s’il l’avait déjà fait cent fois. Il s’était rendu compte qu’il savait faire du cheval, mais il n’avait rien dit.
Jusqu’au village, il avait posé des questions à Eönwë sur la grande ville. Et l’elfe lui avait expliqué, les quartiers, les maîtres, les miroirs… Il avait ressenti deux choses : fascination et aversion. Ces miroirs, sans qu’il ne comprenne trop pourquoi, lui laisser un sale goût sur la langue, une amertume qu’il n’expliquait pas.
Et dont il n’avait pas parlé à Eönwë.
Au village, l’elfe avait fait un nouveau tour de magie.
Et ils s’étaient retrouvés dans les nuages…
Ow là, il n’avait prêté aucune forme d’attention à Eönwë qui s’occupait de son cheval et dieu sait quoi. Non, lui il s’était précipité vers la balustrade la plus proche, et du haut d’une terrasse il s’était abreuvé de la vue de cette ville immense.
C’était grand, vraiment très grand.
Vraiment impressionnant !
De là il avait vu, très loin d’eux, les autres îles à miroir.
Puis il s’était soudainement senti…
Minuscule et exposé.
Le cœur serré, il recula loin de la balustrade.
Chercha l’elfe du regard.
Brusquement, il se prit à craindre cette grande ville pleine d’étrangers.
- Ash Flow
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Re: Deux ou trois font un (suite)
Mer 13 Juin - 18:18
A peine arrivée, Chidéon m'était tombé dessus comme... Comme je ne sais pas trop quoi en fait. Il ne s'attendait pas à ce que je revienne aussi vite visiblement. Après l'avoir fait taire et rédiger une brève missive à l'intention d'Aliénor, j'observe ce petit bonhomme apparu dans ma vie aussi soudainement.
Je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite et que Rei ait surtout agis aussi rapidement. Je ne devrai pas être surpris pourtant, je sais combien ça lui tenait à coeur, combien c'était important pour lui alors de voir ce petit bout d'homme ici et maintenant et bien...
Et bien ça change beaucoup pour moi. Je crois que je dois revoir certaines de mes priorités, je dois aussi... Faire le ménage dans ma propre vie, je dois m'occuper de ce gamin, je dois l'aider et je dois aussi enfin faire le deuil de ma famille, mettre un point final à tout ça...
Je suis un Maître, je suis un elfe... Et je vis... J'ai de la chance comparé à certains alors il faut que je me reprenne.
Chidéon passe près de moi, rapidement je lui demande de contacter Wergeld où Ayamé, il faut que j'en vois un, il faut que je parle de cette histoire, que je protège ce gamin qu'il ne soit pas seul... Plus seul.
Une fois mon secrétaire partit, je m'approche du balcon où le petit est resté et à ce moment là, je le vois faire un pas en arrière, comme effrayé.
Me plaçant derrière lui, je pose avec douceur mes deux mains sur ces épaules et doucement je lui parle:
"Bienvenue chez moi, à K'an. Considère ce lieu comme ta maison, tu es ici le bienvenue. Tu vas avoir une chambre et tout ce qui te faut pour être bien."
Plus tard... Cela viendrait bien assez tôt, on parlera, mais pour le moment, il faut lui laisser du temps. Il doit s'adapter, il doit s'habituer et je ferai tout pour qu'il soit à l'aise.
"Les Iles des maîtres sont souvent à leur image... La mienne c'est la nature qui prédomine. D'où je viens, la nature avait quasiment tout les droits."
Presque tout les droits oui... Je le sens un peu angoissé, j'accentue la pression sur ces épaules et souffle:
"Ici tu n'as rien à craindre, tu es sous mon aile maintenant et quoi qu'il se passe, tu n'es plus seul."
Je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite et que Rei ait surtout agis aussi rapidement. Je ne devrai pas être surpris pourtant, je sais combien ça lui tenait à coeur, combien c'était important pour lui alors de voir ce petit bout d'homme ici et maintenant et bien...
Et bien ça change beaucoup pour moi. Je crois que je dois revoir certaines de mes priorités, je dois aussi... Faire le ménage dans ma propre vie, je dois m'occuper de ce gamin, je dois l'aider et je dois aussi enfin faire le deuil de ma famille, mettre un point final à tout ça...
Je suis un Maître, je suis un elfe... Et je vis... J'ai de la chance comparé à certains alors il faut que je me reprenne.
Chidéon passe près de moi, rapidement je lui demande de contacter Wergeld où Ayamé, il faut que j'en vois un, il faut que je parle de cette histoire, que je protège ce gamin qu'il ne soit pas seul... Plus seul.
Une fois mon secrétaire partit, je m'approche du balcon où le petit est resté et à ce moment là, je le vois faire un pas en arrière, comme effrayé.
Me plaçant derrière lui, je pose avec douceur mes deux mains sur ces épaules et doucement je lui parle:
"Bienvenue chez moi, à K'an. Considère ce lieu comme ta maison, tu es ici le bienvenue. Tu vas avoir une chambre et tout ce qui te faut pour être bien."
Plus tard... Cela viendrait bien assez tôt, on parlera, mais pour le moment, il faut lui laisser du temps. Il doit s'adapter, il doit s'habituer et je ferai tout pour qu'il soit à l'aise.
"Les Iles des maîtres sont souvent à leur image... La mienne c'est la nature qui prédomine. D'où je viens, la nature avait quasiment tout les droits."
Presque tout les droits oui... Je le sens un peu angoissé, j'accentue la pression sur ces épaules et souffle:
"Ici tu n'as rien à craindre, tu es sous mon aile maintenant et quoi qu'il se passe, tu n'es plus seul."
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
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Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Deux ou trois font un (suite)
Jeu 14 Juin - 17:48
A la vue de l’elfe, il soupira de soulagement.
Porta ses petites mains à ses épaules, pour les poser sur celles d’Eönwë.
K’an.
La Res Publica de K’an, le maître de K’an.
Les elfes, les demi-elfes. Les gobelins, les nains, les trolls, dieu sait quoi encore…
Les miroirs. Quand l’elfe lui en avait parlé, il s’était senti tout drôle. Comme si tous ces gens venus d’ailleurs, tous ces miroirs… Comme s’ils ne méritaient rien de plus que haine et mépris.
Pourtant Eönwë de K’an, un elfe, avait été et était toujours gentil avec lui. Il l’avait soigné, protégé, aidé. Il lui offrait un abri, un endroit où vivre. Une petite place dans ce monde.
Ow il ne voulait pas comprendre cette répulsion pour les miroirs. Et il se promit, au fond de lui, de toujours s’appliquer à ne pas en prendre compte.
L’enfant s’appuya contre l’elfe derrière lui.
Il n’y pouvait rien.
C’était immense, une immensité remplie d’inconnus, d’étrangers. Et tous, il les sentait opposé à lui, comme une incompatibilité naturelle.
Ou n’était-il réellement qu’une création, n’existant que pour permettre aux choses de ne pas s’éteindre, d’avoir une suite…
Un instant, il suça sa lèvre supérieure, puis arrêta.
Tout seul… Et l’autre homme alors, au dessin sur le visage ?
L’homme, l’enfant de son rêve…
Lâchant les mains de l’elfe, il fit volte face, poings serrés.
Parce que l’enfant à la peau glacée le lui avait dit…
Je viendrais te chercher…
Porta ses petites mains à ses épaules, pour les poser sur celles d’Eönwë.
K’an.
La Res Publica de K’an, le maître de K’an.
Les elfes, les demi-elfes. Les gobelins, les nains, les trolls, dieu sait quoi encore…
Les miroirs. Quand l’elfe lui en avait parlé, il s’était senti tout drôle. Comme si tous ces gens venus d’ailleurs, tous ces miroirs… Comme s’ils ne méritaient rien de plus que haine et mépris.
Pourtant Eönwë de K’an, un elfe, avait été et était toujours gentil avec lui. Il l’avait soigné, protégé, aidé. Il lui offrait un abri, un endroit où vivre. Une petite place dans ce monde.
Ow il ne voulait pas comprendre cette répulsion pour les miroirs. Et il se promit, au fond de lui, de toujours s’appliquer à ne pas en prendre compte.
L’enfant s’appuya contre l’elfe derrière lui.
Il n’y pouvait rien.
C’était immense, une immensité remplie d’inconnus, d’étrangers. Et tous, il les sentait opposé à lui, comme une incompatibilité naturelle.
- Moi aussi viens-je de quelque part ?
Ou n’était-il réellement qu’une création, n’existant que pour permettre aux choses de ne pas s’éteindre, d’avoir une suite…
Un instant, il suça sa lèvre supérieure, puis arrêta.
Tout seul… Et l’autre homme alors, au dessin sur le visage ?
L’homme, l’enfant de son rêve…
Lâchant les mains de l’elfe, il fit volte face, poings serrés.
- Et s’il vient me chercher, le laisseras-tu faire ?
Parce que l’enfant à la peau glacée le lui avait dit…
Je viendrais te chercher…
Dernière édition par Ez le Ven 15 Juin - 9:08, édité 1 fois
- Ash Flow
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Re: Deux ou trois font un (suite)
Jeu 14 Juin - 23:51
Ces deux questions me laissèrent quelques secondes silencieux, quand il posa ces mains sur les miennes et qu'il se rapprocha de moi, je sentis qu'une sorte de lien s'était créé, une sorte de confiance aussi. Pourtant on ce connaissait depuis quoi... A tout casser à peine plus de six heures... La faculté des enfants à s'adapter est énorme et toujours aussi impressionnante.
Quand il se tourna vers moi, je vis son air et ces poings serrés témoignèrent de son angoisse et avant de parler, je me baisse pour être ainsi à son niveau, afin de ne pas lui parler en le toisant, me mettre à sa hauteur pour qu'il comprenne que pour moi il avait de l'importance.
"On vient tous de quelque part... D'ici, de cette Terre où bien d'un autre monde. Du ventre de la terre où bien de celui d'un être qu'il soit humain où non, on vient tous de quelque part, toi y compris."
Je lève une de mes mains et saisit un de ces poings, j'enferme ma main dans la sienne et la serre doucement, comme pour essayer de le rassurer par ce geste. Je relève les yeux sur lui et plonge mon regard dans le siens.
"Non, je ne le laisserai pas faire. J'ai fais une promesse, celle de t'aider et de te protéger, alors je la tiendrai. Je ne laisserai personne te prendre et te faire du mal, tu as ma parole."
Et cette promesse faite à Rei et renouvelé aujourd'hui à ce petit bonhomme ouvrit une porte que je pensait close en moi. Celle de l'opportunité de reconstruire un semblant de famille. Je m'étais toujours interdit de repenser ne serait-ce qu'une minute à l'idée de me remarier et d'avoir d'autres enfants. Mais... On ne peut prévoir les choses et peut être que ce gamin va lui aussi m'aider à avancer, étrangement, j'en suis même sûr et cela semble comme... M'apaiser.
Me redressant, je le prend doucement par l'épaule et j'entre de nouveau avec lui dans la pièce qui n'était autre que le salon, ensemble nous le traversons et je reprend la parole:
"Tu es ici chez toi, ne l'oublie jamais. Tu as accès à toutes les pièces, même à mon bureau si tu souhaite, à part quand je ne suis pas là. Viens avec moi, je vais te montrer ta chambre."
Avant de le rejoindre, j'avais demander à un des domestique d'aller me chercher un des cartons de vêtements que j'avais entreposé dans les sous-sol de cette vaste demeure, il fallait qu'il se change et qu'il prenne une bonne douche afin de se détendre un peu, puis porter autre chose que ces chausson fait à la va vite.
Tout en longeant les couloirs, je lui parle de ce que je peux faire, de ce rôle de Maître et j’évoque aussi Aliénor, que j'ai prévenu de venir ici sans tarder, elle pourrait vérifier si tout allait bien mieux que moi.
On arrive dans la chambre dont je pousse la porte et je le pousse avec douceur à l'intérieur. J'ai choisis une pièce qui communique avec ma propre chambre, ainsi, si jamais il y a un problème...
"Te voici dans ton repère..."
La pièce était vaste, un lit, un bureau, une bibliothèque, un tapis et une armoire et sur la gauche, une porte ouverte donnant sur ma chambre. La fenêtre donnait sur un des endroits que j'aimais de cette Ile: les cascades rugissantes qu'on pouvait entendre au loin.
"Moi je dormirai juste à côté... "
Je lui désigne la porte pour lui indiqué le lieu et alors que j'allais lui dire autre chose, une voix paniquée retentit à mes oreilles et je me retourne vivement pour faire face à une Aliénor complètement échevelée, portant encore sa blouse blanche qui semble être tâché par un liquide marron que j'identifie à l'odeur comme du... Café, tenant dans sa main un bout de papier et autour de son coup son stéthoscope.
"Eönwë! Eönwë tout va bien??!"
Là encore, j'ai pas le temps de faire le moindre geste qu'elle s'approche de moi et commence à me palper les membre comme si il en manquait un.
"Bon sang... Non, je ne vois pas de fracture, pas de blessure... Tu as l'air en forme et bon sang de bois tu es entier!"
Oui ça j'aurai pu le dire et alors qu'elle s'apprête a poser ces mains sur mon visage, je l'arrête et lui présente mon petit bonhomme:
"Je t'assure Ee’ Zir qu'en temps normal elle n'est pas aussi folle..."
Je vois Aliénor suspendre ces geste, son regard va de moi à Ee'Zir et de nouveau se penche sur moi... Elle semble pas comprendre, normal, je lui dis que je veux partir seul pour faire le point et je reviens avec un enfant d'une dizaine d'année... Y a de quoi avoir des cheveux blancs... Enfin c'est déjà son cas...
Elle ouvre la bouche plusieurs fois, on dirai un poisson, pour le coup, ça me donne envie de rire et je ne me retiens pas... Depuis combien de temps n'ai-je pas ris ainsi? Des lunes surement et elle semble en être encore plus choquée, la pauvre...
Je m'approche de nouveau de mon petit bonhomme, je me place derrière lui, me baisse à son niveau et chuchote à son oreille:
"C'est Aliénor, la jeune femme dont je t'ai parler. Ali, laisse moi te présenté un petit bonhomme désormais sous ma protection Ee'Zir..."
Je ne sais pas comment il va réagir, alors je reste ainsi derrière lui, mes mains sur ces épaules, comme pour l'assurer qu'il ne risquait rien. Je vois Aliénor hésiter, avant qu'elle ne s'agenouille aussi et tende la main, surprise bien-sûr, mais parvenant à outre passer ça:
"Enchantée Ee'Zir..."
Et elle tendit simplement la main...
Quand il se tourna vers moi, je vis son air et ces poings serrés témoignèrent de son angoisse et avant de parler, je me baisse pour être ainsi à son niveau, afin de ne pas lui parler en le toisant, me mettre à sa hauteur pour qu'il comprenne que pour moi il avait de l'importance.
"On vient tous de quelque part... D'ici, de cette Terre où bien d'un autre monde. Du ventre de la terre où bien de celui d'un être qu'il soit humain où non, on vient tous de quelque part, toi y compris."
Je lève une de mes mains et saisit un de ces poings, j'enferme ma main dans la sienne et la serre doucement, comme pour essayer de le rassurer par ce geste. Je relève les yeux sur lui et plonge mon regard dans le siens.
"Non, je ne le laisserai pas faire. J'ai fais une promesse, celle de t'aider et de te protéger, alors je la tiendrai. Je ne laisserai personne te prendre et te faire du mal, tu as ma parole."
Et cette promesse faite à Rei et renouvelé aujourd'hui à ce petit bonhomme ouvrit une porte que je pensait close en moi. Celle de l'opportunité de reconstruire un semblant de famille. Je m'étais toujours interdit de repenser ne serait-ce qu'une minute à l'idée de me remarier et d'avoir d'autres enfants. Mais... On ne peut prévoir les choses et peut être que ce gamin va lui aussi m'aider à avancer, étrangement, j'en suis même sûr et cela semble comme... M'apaiser.
Me redressant, je le prend doucement par l'épaule et j'entre de nouveau avec lui dans la pièce qui n'était autre que le salon, ensemble nous le traversons et je reprend la parole:
"Tu es ici chez toi, ne l'oublie jamais. Tu as accès à toutes les pièces, même à mon bureau si tu souhaite, à part quand je ne suis pas là. Viens avec moi, je vais te montrer ta chambre."
Avant de le rejoindre, j'avais demander à un des domestique d'aller me chercher un des cartons de vêtements que j'avais entreposé dans les sous-sol de cette vaste demeure, il fallait qu'il se change et qu'il prenne une bonne douche afin de se détendre un peu, puis porter autre chose que ces chausson fait à la va vite.
Tout en longeant les couloirs, je lui parle de ce que je peux faire, de ce rôle de Maître et j’évoque aussi Aliénor, que j'ai prévenu de venir ici sans tarder, elle pourrait vérifier si tout allait bien mieux que moi.
On arrive dans la chambre dont je pousse la porte et je le pousse avec douceur à l'intérieur. J'ai choisis une pièce qui communique avec ma propre chambre, ainsi, si jamais il y a un problème...
"Te voici dans ton repère..."
La pièce était vaste, un lit, un bureau, une bibliothèque, un tapis et une armoire et sur la gauche, une porte ouverte donnant sur ma chambre. La fenêtre donnait sur un des endroits que j'aimais de cette Ile: les cascades rugissantes qu'on pouvait entendre au loin.
"Moi je dormirai juste à côté... "
Je lui désigne la porte pour lui indiqué le lieu et alors que j'allais lui dire autre chose, une voix paniquée retentit à mes oreilles et je me retourne vivement pour faire face à une Aliénor complètement échevelée, portant encore sa blouse blanche qui semble être tâché par un liquide marron que j'identifie à l'odeur comme du... Café, tenant dans sa main un bout de papier et autour de son coup son stéthoscope.
"Eönwë! Eönwë tout va bien??!"
Là encore, j'ai pas le temps de faire le moindre geste qu'elle s'approche de moi et commence à me palper les membre comme si il en manquait un.
"Bon sang... Non, je ne vois pas de fracture, pas de blessure... Tu as l'air en forme et bon sang de bois tu es entier!"
Oui ça j'aurai pu le dire et alors qu'elle s'apprête a poser ces mains sur mon visage, je l'arrête et lui présente mon petit bonhomme:
"Je t'assure Ee’ Zir qu'en temps normal elle n'est pas aussi folle..."
Je vois Aliénor suspendre ces geste, son regard va de moi à Ee'Zir et de nouveau se penche sur moi... Elle semble pas comprendre, normal, je lui dis que je veux partir seul pour faire le point et je reviens avec un enfant d'une dizaine d'année... Y a de quoi avoir des cheveux blancs... Enfin c'est déjà son cas...
Elle ouvre la bouche plusieurs fois, on dirai un poisson, pour le coup, ça me donne envie de rire et je ne me retiens pas... Depuis combien de temps n'ai-je pas ris ainsi? Des lunes surement et elle semble en être encore plus choquée, la pauvre...
Je m'approche de nouveau de mon petit bonhomme, je me place derrière lui, me baisse à son niveau et chuchote à son oreille:
"C'est Aliénor, la jeune femme dont je t'ai parler. Ali, laisse moi te présenté un petit bonhomme désormais sous ma protection Ee'Zir..."
Je ne sais pas comment il va réagir, alors je reste ainsi derrière lui, mes mains sur ces épaules, comme pour l'assurer qu'il ne risquait rien. Je vois Aliénor hésiter, avant qu'elle ne s'agenouille aussi et tende la main, surprise bien-sûr, mais parvenant à outre passer ça:
"Enchantée Ee'Zir..."
Et elle tendit simplement la main...
- Eönwë
- Maitre du Miroir
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Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Deux ou trois font un (suite)
Sam 16 Juin - 11:36
Ee’Zir lança un dernier regard par-dessus son épaule, comme si cette immensité pouvait le suivre. Mais le paysage demeura sagement à sa place.
On vient tous de quelque part.
Mais lui étrangement il n’avait pas cette impression.
Ou alors c’était qu’il ne voulait pas savoir d’où il venait…
Ses parents ? Il savait qu’il n’en avait pas.
Sa terre ?
Il était chez lui ici.
La promesse renouvelée de l’elfe de le protéger lui mit du baume au cœur. Il n’aurait pas su l’expliquer, mais c’était rassurant. Peu importait d’où il venait : il restait un enfant, un enfant tout seul.
Savoir que quelqu’un acceptait de prendre soin de lui, entendre quelqu’un le promettre…
Il comprit qu’il pourrait fermer les yeux, dormir, et refaire ce rêve sans avoir peur. Le garçon à la peau froide pouvait toujours venir : Eönwë ne le laisserait pas l’emporter.
Silencieux et à travers les couloirs, il écouta son nouveau protecteur.
L’elfe lui expliqua ce que signifiait être maître : responsable d’un quartier de cette immense ville, et du miroir auquel il appartenait, K’an. Ee’Zir se garda de l’interrompre, mais plus Eönwë parlait, et plus il réalisait que l’elfe ne lui apprenait rien. On lui aurait posé des questions sur le sujet, il aurait été capable de répondre sans hésiter.
Pourtant quand il parla d’Aliénor, il fut incapable de rattacher un visage à ce nom. Alors qu’il savait ce qu’était le Sanctuaire de Brave…
L’enfant ne chercha pas à comprendre.
C’était comme ça, ça ne le surprenait pas tellement.
Dans la pièce que l’elfe nomma son « repère », Ee’Zir scruta le moindre meuble, la moindre parcelle de mur, les différentes ouvertures : portes, fenêtres. C’était assez grand, sans l’être trop. Tout était bien propre. Les meubles étaient d’un bois tiède qu’il identifia sans problème : du noyer. Les dalles de parquet marisy étaient de chêne, plus clair que le mobilier. Demeurant debout, il enleva un de ses souliers, puis se mit en équilibre sur l’autre jambe pour retirer le second.
Doucement, il posa ses pieds nus sur le tapis que le rouge se partageait avec l’orange et le jaune, chacune des trois surfaces barrées d’un trio de fin traits noirs.
L’enfant releva les yeux. La bibliothèque était pleine de livres.
Avec prudence, il s’en approcha pour un prendre un.
Sans l’ouvrir, l’entrée d’une femme aux cheveux blancs l’interrompant dans son exploration. A bien l’observer, il vit ses yeux violets. Curieux, il se rapprocha de l’elfe. Scruta le moindre geste de la femme : celle dont Eönwë avait parlé.
La présence de l’elfe, à nouveau derrière lui, lui rendit un peu d’assurance. Elle aussi venait d’un de ces miroirs ? Comme Eönwë ? Comme tout le monde ici ? Elle avait examiné l’elfe sous toutes les coutures, il se prit à espérer qu’elle ne ferait pas pareil avec lui. De toute façon, son protecteur l’avait déjà soigné…
Il la regarda s’agenouiller, sentit les mains de l’elfe sur ses épaules, et à nouveau s’adossa légèrement à lui. Il détailla de son électrique regard bleu la main tendue vers lui.
Avant de se plonger dans ce regard doux comme un champ de lavande.
Sa main se posa dans celle de la femme, la serra à peine, comme pour ne pas la casser.
Puis alors qu’il baissait les yeux, il vit le livre qu’il avait pris, en lut le titre.
S’écartant un peu d’Eönwë, il se retourna vers lui et lui tendit le livre, montrant du doigt cette ligne sur la couverture.
Ajouta dans un murmure, en baissant les yeux.
Presque incertain.
On vient tous de quelque part.
Mais lui étrangement il n’avait pas cette impression.
Ou alors c’était qu’il ne voulait pas savoir d’où il venait…
Ses parents ? Il savait qu’il n’en avait pas.
Sa terre ?
Il était chez lui ici.
La promesse renouvelée de l’elfe de le protéger lui mit du baume au cœur. Il n’aurait pas su l’expliquer, mais c’était rassurant. Peu importait d’où il venait : il restait un enfant, un enfant tout seul.
Savoir que quelqu’un acceptait de prendre soin de lui, entendre quelqu’un le promettre…
Il comprit qu’il pourrait fermer les yeux, dormir, et refaire ce rêve sans avoir peur. Le garçon à la peau froide pouvait toujours venir : Eönwë ne le laisserait pas l’emporter.
Silencieux et à travers les couloirs, il écouta son nouveau protecteur.
L’elfe lui expliqua ce que signifiait être maître : responsable d’un quartier de cette immense ville, et du miroir auquel il appartenait, K’an. Ee’Zir se garda de l’interrompre, mais plus Eönwë parlait, et plus il réalisait que l’elfe ne lui apprenait rien. On lui aurait posé des questions sur le sujet, il aurait été capable de répondre sans hésiter.
Pourtant quand il parla d’Aliénor, il fut incapable de rattacher un visage à ce nom. Alors qu’il savait ce qu’était le Sanctuaire de Brave…
L’enfant ne chercha pas à comprendre.
C’était comme ça, ça ne le surprenait pas tellement.
Dans la pièce que l’elfe nomma son « repère », Ee’Zir scruta le moindre meuble, la moindre parcelle de mur, les différentes ouvertures : portes, fenêtres. C’était assez grand, sans l’être trop. Tout était bien propre. Les meubles étaient d’un bois tiède qu’il identifia sans problème : du noyer. Les dalles de parquet marisy étaient de chêne, plus clair que le mobilier. Demeurant debout, il enleva un de ses souliers, puis se mit en équilibre sur l’autre jambe pour retirer le second.
Doucement, il posa ses pieds nus sur le tapis que le rouge se partageait avec l’orange et le jaune, chacune des trois surfaces barrées d’un trio de fin traits noirs.
L’enfant releva les yeux. La bibliothèque était pleine de livres.
Avec prudence, il s’en approcha pour un prendre un.
Sans l’ouvrir, l’entrée d’une femme aux cheveux blancs l’interrompant dans son exploration. A bien l’observer, il vit ses yeux violets. Curieux, il se rapprocha de l’elfe. Scruta le moindre geste de la femme : celle dont Eönwë avait parlé.
La présence de l’elfe, à nouveau derrière lui, lui rendit un peu d’assurance. Elle aussi venait d’un de ces miroirs ? Comme Eönwë ? Comme tout le monde ici ? Elle avait examiné l’elfe sous toutes les coutures, il se prit à espérer qu’elle ne ferait pas pareil avec lui. De toute façon, son protecteur l’avait déjà soigné…
Il la regarda s’agenouiller, sentit les mains de l’elfe sur ses épaules, et à nouveau s’adossa légèrement à lui. Il détailla de son électrique regard bleu la main tendue vers lui.
Avant de se plonger dans ce regard doux comme un champ de lavande.
Sa main se posa dans celle de la femme, la serra à peine, comme pour ne pas la casser.
- Bonjour Aliénor.
Puis alors qu’il baissait les yeux, il vit le livre qu’il avait pris, en lut le titre.
S’écartant un peu d’Eönwë, il se retourna vers lui et lui tendit le livre, montrant du doigt cette ligne sur la couverture.
- C’est la langue d’ici ?
Ajouta dans un murmure, en baissant les yeux.
Presque incertain.
- Je sais le lire…
- Ash Flow
- Suivi :
Race : Androïdieu.
Statut : Agent de sécurité - maître chien.
Notes :
Messages : 1429
Re: Deux ou trois font un (suite)
Sam 16 Juin - 20:20
Aliénor se redresse et m'interroge du regard, je lui fait un signe de la tête en lui disant plus tard , pour le moment je voudrai juste qu'il prenne un peu confiance en elle comme il a su visiblement prendre confiance en moi.
Elle hoche la tête et prend la parole, je la vois ôter sa blouse et poser son stéthoscope dans les bras d'un des serviteur qui passait par là et qui venait au passage de déposer deux cartons.
"Tu m'as fais une de ces peurs... Ton mon était affolant.
- Tu n'exagère pas un peu?
- Tu t'es relu au moins?"
Elle tend sa main dans laquelle elle serre le papier presque sous mon nez et prend un air passablement irrité qui me fait pousser un soupir:
"Non mais sérieusement... Je reçois ça, tu me dis de venir vite pour une urgence.... Je t'ai cru blessé à mort où même pire bougre d'idiot."
Je ne cesse de lancer des regards à mon petit bonhomme. Il a l'air si méfiant face a elle. Elle a dû le noter mais je sais aussi qu'elle saura comment aller vers lui. Pourquoi? Simplement parce qu'Aliénor est la coqueluche des enfants du service de pédiatrie. C'est la douceur incarné, je crois que je ne l'ai jamais vu réellement se mettre en colère...
Quand Ee'zir me tend le livre, je le prend dans mes mains et hoche la tête:
"Oui, c'est le langage courant mais il en existe beaucoup tu sais. Mais c'est bien celle qu'on parle le plus souvent."
Je vois le regard d'Aliénor s'arrêter sur lui, je la vois le dévisager et elle fronce les yeux. A t-elle compris? A t-elle reconnu ces prunelles?
Elle tend la main vers le livre que je lui saisis et le rend à mon petit bonhomme. Pourtant, elle garde ces question et choisit même de s'asseoir en tailleur sur le parquet:
"Et bien tu as pas choisit le livre le plus chouette de la bibliothèque mais étrangement ça m'étonne pas qu'Eö ait ce genre d'ouvrage... Mille et une herbes et champignons... "
Elle tend de nouveau le livre à Ee'zir et je m'approche de nouveau et pose une main sur l'épaule d'Ee'zir. Je me penche à son oreille et lui murmure:
"C'est très bien que tu saches la lire, cela va te permettre beaucoup de choses par la suite. Dis moi, que dis tu d'aller regarder dans ces cartons là bas?"
Je désigne d'un geste les cartons et j'aide Aliénor à se redresser:
"Tu pars seul et tu reviens avec un enfant?
- Ne cherche plus Ez...
- Hein?
- Ne le cherche plus, une partie de lui est face à toi...
- Quoi?!"
Je lui presse le bras comme pour lui demander de ne pas trop en faire, je la vois dévisager Ee'Zir comme... Comme complètement perdu et j'ajoute:
"Tu comprendras mais plus tard Aliénor... J'ai besoin que tu vérifie si il va bien..."
Elle semble complètement choquée et figée, je décide de la laisser reprendre ces esprit et je m'approche de nouveau de mon petit bonhomme et je m'agenouille près des cartons et près de lui:
"Tu peux les ouvrir..."
Elle hoche la tête et prend la parole, je la vois ôter sa blouse et poser son stéthoscope dans les bras d'un des serviteur qui passait par là et qui venait au passage de déposer deux cartons.
"Tu m'as fais une de ces peurs... Ton mon était affolant.
- Tu n'exagère pas un peu?
- Tu t'es relu au moins?"
Elle tend sa main dans laquelle elle serre le papier presque sous mon nez et prend un air passablement irrité qui me fait pousser un soupir:
"Non mais sérieusement... Je reçois ça, tu me dis de venir vite pour une urgence.... Je t'ai cru blessé à mort où même pire bougre d'idiot."
Je ne cesse de lancer des regards à mon petit bonhomme. Il a l'air si méfiant face a elle. Elle a dû le noter mais je sais aussi qu'elle saura comment aller vers lui. Pourquoi? Simplement parce qu'Aliénor est la coqueluche des enfants du service de pédiatrie. C'est la douceur incarné, je crois que je ne l'ai jamais vu réellement se mettre en colère...
Quand Ee'zir me tend le livre, je le prend dans mes mains et hoche la tête:
"Oui, c'est le langage courant mais il en existe beaucoup tu sais. Mais c'est bien celle qu'on parle le plus souvent."
Je vois le regard d'Aliénor s'arrêter sur lui, je la vois le dévisager et elle fronce les yeux. A t-elle compris? A t-elle reconnu ces prunelles?
Elle tend la main vers le livre que je lui saisis et le rend à mon petit bonhomme. Pourtant, elle garde ces question et choisit même de s'asseoir en tailleur sur le parquet:
"Et bien tu as pas choisit le livre le plus chouette de la bibliothèque mais étrangement ça m'étonne pas qu'Eö ait ce genre d'ouvrage... Mille et une herbes et champignons... "
Elle tend de nouveau le livre à Ee'zir et je m'approche de nouveau et pose une main sur l'épaule d'Ee'zir. Je me penche à son oreille et lui murmure:
"C'est très bien que tu saches la lire, cela va te permettre beaucoup de choses par la suite. Dis moi, que dis tu d'aller regarder dans ces cartons là bas?"
Je désigne d'un geste les cartons et j'aide Aliénor à se redresser:
"Tu pars seul et tu reviens avec un enfant?
- Ne cherche plus Ez...
- Hein?
- Ne le cherche plus, une partie de lui est face à toi...
- Quoi?!"
Je lui presse le bras comme pour lui demander de ne pas trop en faire, je la vois dévisager Ee'Zir comme... Comme complètement perdu et j'ajoute:
"Tu comprendras mais plus tard Aliénor... J'ai besoin que tu vérifie si il va bien..."
Elle semble complètement choquée et figée, je décide de la laisser reprendre ces esprit et je m'approche de nouveau de mon petit bonhomme et je m'agenouille près des cartons et près de lui:
"Tu peux les ouvrir..."
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Deux ou trois font un (suite)
Dim 17 Juin - 12:03
L’enfant laissa les deux adultes parler, son regard allant de l’un à l’autre.
Attendant que l’elfe lui réponde.
Ce qu’il fit enfin.
Pleins de langues… Il jeta par-dessus son épaule un bref regard. La bibliothèque comptait elle beaucoup de livres de langues différentes ? Il aurait voulu jeter tous les livres par terre pour voir.
Puis la femme prit à son tour le livre, et il la regarda faire en même temps qu’elle s’asseyait par terre.
Milles et une herbes et champignons…
Il haussa les sourcils, sincèrement épaté qu’un tel ouvrage puisse exister.
Ee’Zir accepta de le reprendre comme elle le lui tendait, avec un léger sourire.
Et le commentaire d’Eönwë me rassura : ça semblait normal qu’il sache lire, et puis c’était à l’évidence une bonne chose. L’enfant tourna la tête vers l’elfe penché vers lui.
Se tourna d’avantage pour regarder les deux cartons.
Sans s’intéresser d’avantage aux deux adultes, il gagna la bibliothèque et rangea le livre exactement à sa place. Puis s’approcha des cartons sur la pointe des pieds, bras écartés pour ne pas perdre l’équilibre. Démarche légère, sautillante, comme celle d’un petit moineau.
Il se laissa tomber à genoux sur le tapis, posa une main sur les cartons.
A l’autorisation de l’elfe de les ouvrir, il ne se fit pas prier et souleva les bords en carton.
En sorti une légère tunique de lin au col ouvert. Blanche, brodée de bleu.
Il enleva son t-shirt blanc.
Puis chercha dans le carton : un slip, un short court, en toile, gris.
Pas pudique pour deux sous, il enleva le pantalon blanc qu’il portait et passa slip et short. Reprit le sujet qu’il avant abandonné plus tôt.
Allongé sur le dos, il se cambra pour fermer le short, puis se releva, souple comme un élastique et presque sans le moindre effort. Prenant la tunique, il la passa par-dessus sa tête.
Ebouriffé mais habillé, il s’agenouilla pour plier ses vêtements blancs avec application.
Il ne se souvenait de rien, il avait l’impression d’être né le matin même. Et pourtant…
Pourtant il savait des choses.
Le pantalon et le t-shirt entre ses mains, il se releva et les tendit à l’elfe.
Pourquoi ?
Il aurait été incapable de le dire.
Mais il ne devait pas les perdre.
Attendant que l’elfe lui réponde.
Ce qu’il fit enfin.
Pleins de langues… Il jeta par-dessus son épaule un bref regard. La bibliothèque comptait elle beaucoup de livres de langues différentes ? Il aurait voulu jeter tous les livres par terre pour voir.
Puis la femme prit à son tour le livre, et il la regarda faire en même temps qu’elle s’asseyait par terre.
Milles et une herbes et champignons…
Il haussa les sourcils, sincèrement épaté qu’un tel ouvrage puisse exister.
Ee’Zir accepta de le reprendre comme elle le lui tendait, avec un léger sourire.
Et le commentaire d’Eönwë me rassura : ça semblait normal qu’il sache lire, et puis c’était à l’évidence une bonne chose. L’enfant tourna la tête vers l’elfe penché vers lui.
Se tourna d’avantage pour regarder les deux cartons.
Sans s’intéresser d’avantage aux deux adultes, il gagna la bibliothèque et rangea le livre exactement à sa place. Puis s’approcha des cartons sur la pointe des pieds, bras écartés pour ne pas perdre l’équilibre. Démarche légère, sautillante, comme celle d’un petit moineau.
Il se laissa tomber à genoux sur le tapis, posa une main sur les cartons.
A l’autorisation de l’elfe de les ouvrir, il ne se fit pas prier et souleva les bords en carton.
En sorti une légère tunique de lin au col ouvert. Blanche, brodée de bleu.
Il enleva son t-shirt blanc.
Puis chercha dans le carton : un slip, un short court, en toile, gris.
Pas pudique pour deux sous, il enleva le pantalon blanc qu’il portait et passa slip et short. Reprit le sujet qu’il avant abandonné plus tôt.
- Tu sais Eönwë, je crois que je pourrais lire d’autres langues.
Allongé sur le dos, il se cambra pour fermer le short, puis se releva, souple comme un élastique et presque sans le moindre effort. Prenant la tunique, il la passa par-dessus sa tête.
Ebouriffé mais habillé, il s’agenouilla pour plier ses vêtements blancs avec application.
- Aurais-tu d’autres livres ?
Il ne se souvenait de rien, il avait l’impression d’être né le matin même. Et pourtant…
Pourtant il savait des choses.
Le pantalon et le t-shirt entre ses mains, il se releva et les tendit à l’elfe.
- Il ne faut pas les perdre.
Pourquoi ?
Il aurait été incapable de le dire.
Mais il ne devait pas les perdre.
- Ash Flow
- Suivi :
Race : Androïdieu.
Statut : Agent de sécurité - maître chien.
Notes :
Messages : 1429
Re: Deux ou trois font un (suite)
Dim 17 Juin - 13:53
Prenant religieusement les vêtements qu'il me tendait, je fis un mouvement de la tête pour signifier que j'avais compris. Important, cela me sembla normal on allait les nettoyer et on les rangerait dans son armoire, comme ça, il saurait où ils sont, qu'ils ne sont pas perdus:
"Très bien, on ne les perdra pas. Je vais les faire laver et après ils iront dans ton armoire, comme tout les autres vêtements, du moins ceux qui te vont. On t'en achètera d'autres quand on ira en ville."
Il avait les cheveux ébouriffé ce qui m'amusa et quand je le vis ainsi vêtu, l'image de mon dernier fils s'imposa à moi... Il avait à peine son âge quand... Je ferme rapidement les yeux, je ne dois pas laisser mes émotions m'envahir, pas maintenant. je prend une inspiration et les rouvre, je croise son regard et lui sourit:
"Tu es tout beau ainsi vêtu. Ces vêtements étaient à mon plus jeune fils, je suis content qu'ils t'aillent."
Je lui offre un clin d'oeil et je jette un regard en direction d'Aliénor. Elle s'est assise et semble complètement perdue. J'aurai peut-être dû attendre un peu pour lui dire, je sais combien elle est attachée à Ez même si cela n'a jamais été réciproque. Je me redresse et m'approche d'Ee'zir:
"Oui j'en ai d'autre et je ne suis pas surpris que tu pense pouvoir lire d'autres langues."
Pour le moment cela suffisait, je devait attendre que cela revienne au fur et à mesure. Un nouveau regard vers Aliénor, elle a baissé les yeux et semble perdue dans ces réfléxions, je me tourne de nouveau vers mon petit bonhomme et lui demande:
"Tu te souviens que j'ai parlé d'Ez quand je t'ai rencontré? Et bien Aliénor le connait et elle l'aime beaucoup c'est pour ça que je l'ai appelé pour qu'elle vienne. Elle est un peu surprise de ce que je lui ai dis."
Je m'approche de la bibliothèque et cherche un livre précis, je le trouve sans peine, c'est un livre de compte pour enfant écris en elfique. Je le tend à Ee'Zir et lui demande:
"Si tu allais lui lire une histoire pour qu'elle se remette un peu?"
"Très bien, on ne les perdra pas. Je vais les faire laver et après ils iront dans ton armoire, comme tout les autres vêtements, du moins ceux qui te vont. On t'en achètera d'autres quand on ira en ville."
Il avait les cheveux ébouriffé ce qui m'amusa et quand je le vis ainsi vêtu, l'image de mon dernier fils s'imposa à moi... Il avait à peine son âge quand... Je ferme rapidement les yeux, je ne dois pas laisser mes émotions m'envahir, pas maintenant. je prend une inspiration et les rouvre, je croise son regard et lui sourit:
"Tu es tout beau ainsi vêtu. Ces vêtements étaient à mon plus jeune fils, je suis content qu'ils t'aillent."
Je lui offre un clin d'oeil et je jette un regard en direction d'Aliénor. Elle s'est assise et semble complètement perdue. J'aurai peut-être dû attendre un peu pour lui dire, je sais combien elle est attachée à Ez même si cela n'a jamais été réciproque. Je me redresse et m'approche d'Ee'zir:
"Oui j'en ai d'autre et je ne suis pas surpris que tu pense pouvoir lire d'autres langues."
Pour le moment cela suffisait, je devait attendre que cela revienne au fur et à mesure. Un nouveau regard vers Aliénor, elle a baissé les yeux et semble perdue dans ces réfléxions, je me tourne de nouveau vers mon petit bonhomme et lui demande:
"Tu te souviens que j'ai parlé d'Ez quand je t'ai rencontré? Et bien Aliénor le connait et elle l'aime beaucoup c'est pour ça que je l'ai appelé pour qu'elle vienne. Elle est un peu surprise de ce que je lui ai dis."
Je m'approche de la bibliothèque et cherche un livre précis, je le trouve sans peine, c'est un livre de compte pour enfant écris en elfique. Je le tend à Ee'Zir et lui demande:
"Si tu allais lui lire une histoire pour qu'elle se remette un peu?"
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
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Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Deux ou trois font un (suite)
Dim 17 Juin - 14:49
A nouveau, le fait que l’elfe réagisse comme tout allait bien, comme si c’était normal… Le rassura. Il rendit même son sourire à Eönwë, et débarrassés de ses anciens vêtements, il écarta les bras pour mieux se montrer.
L’idée d’être beau… Ca lui plaisait !
Son sourire s’évapora malgré tout. Il laissa tomber ses bras, et répondit, la voix soudainement grave.
Il savait, à la façon dont l’elfe en avait parlé, à ce quelque chose qui était passé dans son regard, que ce fils n’était plus. C’était difficile à dire s’il était réellement désolé… Mais malgré tout, c’était sincère.
Comme Eönwë parlait à nouveau de livres, Ee’Zir retrouva son sourire. Comprendre pleins de langues, c’était normal également. Pouvait-il également les parler ? Là, tout de suite, il aurait dit non. Instantanément, rien ne lui venait. Peut-être fallait-il que l’on s’adresse à lui pour que sa mémoire se ravive.
Le prénom d’Ez le fit se tourner vers Eönwë, mettant fin à son examen visuel de la bibliothèque. Ez… La version précédente. Oui, il s’en souvenait. Enfin l’elfe avait parlé de Rei, celui qui avait le dessin sur le visage.
Et elle, elle s’était attachée à Ez alors ?
L’enfant accepta le livre qu’on lui tendit, en regarda la couverture.
Les pages défilèrent entre ses doigts : cette langue-à aussi, il la lisait.
Sur la pointe des pieds – encore - il s’approcha d’elle, sautillant encore mais avec une certaine hésitation. Il s’arrêta devant elle et se laissa tomber par terre, assis plus ou moins en tailleur de pierre : les pieds collés l’un contre l’autre.
C’était celui qui avait existé avant lui. Il ne savait pas exactement ce qui s’était passé, et il savait qu’il n’y aurait pas dû naître deux personnes de la disparition d’Ez.
Mais bon… Il comprendrait bien assez tôt le pourquoi du comment, et ce que ça impliquait.
L’idée d’avoir un père lui plaisait.
Et si ce père pouvait avoir eu un nom et des amis, c’était encore mieux.
L’idée d’être beau… Ca lui plaisait !
Son sourire s’évapora malgré tout. Il laissa tomber ses bras, et répondit, la voix soudainement grave.
- Je suis désolé pour ton fils.
Il savait, à la façon dont l’elfe en avait parlé, à ce quelque chose qui était passé dans son regard, que ce fils n’était plus. C’était difficile à dire s’il était réellement désolé… Mais malgré tout, c’était sincère.
Comme Eönwë parlait à nouveau de livres, Ee’Zir retrouva son sourire. Comprendre pleins de langues, c’était normal également. Pouvait-il également les parler ? Là, tout de suite, il aurait dit non. Instantanément, rien ne lui venait. Peut-être fallait-il que l’on s’adresse à lui pour que sa mémoire se ravive.
Le prénom d’Ez le fit se tourner vers Eönwë, mettant fin à son examen visuel de la bibliothèque. Ez… La version précédente. Oui, il s’en souvenait. Enfin l’elfe avait parlé de Rei, celui qui avait le dessin sur le visage.
Et elle, elle s’était attachée à Ez alors ?
L’enfant accepta le livre qu’on lui tendit, en regarda la couverture.
Les pages défilèrent entre ses doigts : cette langue-à aussi, il la lisait.
Sur la pointe des pieds – encore - il s’approcha d’elle, sautillant encore mais avec une certaine hésitation. Il s’arrêta devant elle et se laissa tomber par terre, assis plus ou moins en tailleur de pierre : les pieds collés l’un contre l’autre.
- Tu sais, Ez c’est un peu comme si c’était mon papa.
C’était celui qui avait existé avant lui. Il ne savait pas exactement ce qui s’était passé, et il savait qu’il n’y aurait pas dû naître deux personnes de la disparition d’Ez.
Mais bon… Il comprendrait bien assez tôt le pourquoi du comment, et ce que ça impliquait.
- C’était un copain à toi ?
L’idée d’avoir un père lui plaisait.
Et si ce père pouvait avoir eu un nom et des amis, c’était encore mieux.
- Ash Flow
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Race : Androïdieu.
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Re: Deux ou trois font un (suite)
Dim 17 Juin - 18:41
J'étais abasourdie... Je n'arrivais pas à comprendre. Ez ce petit bonhomme mais non, ce n'était pas possible... Alors déjà que la journée avait été du genre terrible mais ajouté à ça cette révélation là... Non je ne peux plus, faut que je réfléchisse, faut que je me pose, faut que j'arrive à faire le point dans mes pensées...
Depuis que j'ai reçu ce mot c'est comme si tout s'était accélérée. Je savais qu'Eö était partit depuis plus de huit jours, je m'inquiétais aussi mais il était majeur et vacciné et je me devais de lui faire confiance mais... Mais voilà avec ce mot, je m'étais fait tout un film le temps de venir ici et là... Je le découvre en parfaite santé et pas seul, avec un petit bonhomme d'une dizaine d'année et là...
Ez... Ne cherche plus Ez il est face à toi mais... Non, c'est pas possible... Ez à régresser à l'âge d'un enfant?! Il s'est passé quoi? Tant de questions et... Aucunes réponses... Et Eö qui me dit que je devrai attendre mais... Se rend t-il compte?
Je n'ai pas le temps de réagir plus que le petit bonhomme s'installe face à moi, assit au sol et qu'il me parle, qu'il s'adresse à moi...
Un peu comme si s'était mon papa...
Hein?! Un peu comme si c'était son père? Alors là je comprend encore moins, c'est pas possible c'est... Je ferme les yeux, je prend une inspiration et quand il me pose sa dernière question, je me mord la lèvre... Un copain à moi...
Un copain... Difficile... Non, c'était pas ça... La dernière fois que j' avais vu Ez ça s'était très mal passé... La dispute avait été violente et depuis, je lui ai écrit bien-sûr mais sans réponse, et je n'avais pas encore eut le temps d'aller voir Stern à la caserne...
"Je... Je l'apprécie beaucoup. Et... On va dire oui... Même si c'était pas facile."
Que dire d'autre? Ez et moi s'est une grande histoire d'incompréhension mutuelle... Levant les yeux vers Eö, je le voit quitter la pièce silencieusement après avoir glisser quelques mots à Ee'Zir. Prenant sur moi, je pousse un autre soupir avant de me redresser et de me mettre au niveau de l'enfant:
"Mais je le considérai comme un ami oui. Tu dis que s'était comme ton papa? Alors vu que je le connaissais, tu me permettrai de devenir ton amie?"
Je m'installe à mon tour au sol, histoire de l'avoir à mon niveau pour qu'il ne pense pas que je me mette en situation de moi adulte et lui enfant. Avant de glisser au sol j'ai saisis mon stéthoscope et après une hésitation je lui demande:
"As-tu déjà entendu ton coeur battre?"
Joignant les geste à la parole, avec douceur je lui met les embouts dans les oreilles et place le côté métallique sur sa poitrine pour qu'il puisse entendre...
Je ne cesse de le regarder... Ez... Il y a quelque chose dans ces yeux... Ils sont plus profond mais... Il y a quelque chose que j'ai l'impression de reconnaître...
Depuis que j'ai reçu ce mot c'est comme si tout s'était accélérée. Je savais qu'Eö était partit depuis plus de huit jours, je m'inquiétais aussi mais il était majeur et vacciné et je me devais de lui faire confiance mais... Mais voilà avec ce mot, je m'étais fait tout un film le temps de venir ici et là... Je le découvre en parfaite santé et pas seul, avec un petit bonhomme d'une dizaine d'année et là...
Ez... Ne cherche plus Ez il est face à toi mais... Non, c'est pas possible... Ez à régresser à l'âge d'un enfant?! Il s'est passé quoi? Tant de questions et... Aucunes réponses... Et Eö qui me dit que je devrai attendre mais... Se rend t-il compte?
Je n'ai pas le temps de réagir plus que le petit bonhomme s'installe face à moi, assit au sol et qu'il me parle, qu'il s'adresse à moi...
Un peu comme si s'était mon papa...
Hein?! Un peu comme si c'était son père? Alors là je comprend encore moins, c'est pas possible c'est... Je ferme les yeux, je prend une inspiration et quand il me pose sa dernière question, je me mord la lèvre... Un copain à moi...
Un copain... Difficile... Non, c'était pas ça... La dernière fois que j' avais vu Ez ça s'était très mal passé... La dispute avait été violente et depuis, je lui ai écrit bien-sûr mais sans réponse, et je n'avais pas encore eut le temps d'aller voir Stern à la caserne...
"Je... Je l'apprécie beaucoup. Et... On va dire oui... Même si c'était pas facile."
Que dire d'autre? Ez et moi s'est une grande histoire d'incompréhension mutuelle... Levant les yeux vers Eö, je le voit quitter la pièce silencieusement après avoir glisser quelques mots à Ee'Zir. Prenant sur moi, je pousse un autre soupir avant de me redresser et de me mettre au niveau de l'enfant:
"Mais je le considérai comme un ami oui. Tu dis que s'était comme ton papa? Alors vu que je le connaissais, tu me permettrai de devenir ton amie?"
Je m'installe à mon tour au sol, histoire de l'avoir à mon niveau pour qu'il ne pense pas que je me mette en situation de moi adulte et lui enfant. Avant de glisser au sol j'ai saisis mon stéthoscope et après une hésitation je lui demande:
"As-tu déjà entendu ton coeur battre?"
Joignant les geste à la parole, avec douceur je lui met les embouts dans les oreilles et place le côté métallique sur sa poitrine pour qu'il puisse entendre...
Je ne cesse de le regarder... Ez... Il y a quelque chose dans ces yeux... Ils sont plus profond mais... Il y a quelque chose que j'ai l'impression de reconnaître...
- Aliénor
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Race : Humaine
Statut : Guérisseuse
Notes :PNJ du Sanctuaire des Braves déjà cités dans quelques messages:Médecins:
=> Kathias
Guérisseurs:
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Secrétaire des Urgences:
=> Stéfanie
Aide Soignante:
=> Lyliane
Infirmière:
=> Ceridwen
Neurologue:
Lucas
Chirurgien:
=> Saya
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Titre débile : Ali pour les intimes! xD
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