Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Les fresques de notre regard [PV Sïmyah]

Mer 31 Aoû - 23:21


Assise sur le sol, Orange admirait tout ce qu’il y avait autour d’elle. Et en réalité, ce n’était pas tant de chose que ça. L’intérieur de ce temple était plutôt sobre. Et de toute manière, ce n’était pas ça qui comptait. Même si elle n’était pas humaine, Angie comprenait très bien la notion de dieux. Oui.. même très bien, ne put-elle s’empêcher de penser, repartant naviguer dans ses profonds souvenirs. Ce qui avait fait office de dieux dans son monde lui avait laissé une belle marque il fallait dire, une marque qu’elle n’était certes pas près d’oublier. Mais pour l’instant, la jeune femme à l’apparence humaine fut sortie de ses pensées par Irving qui gambadait et sautait un peu partout autour d’elle. Heureusement qu’il ne faisait pas de bruit, en même temps un renard, ce n’est pas très brouillant. Ça a même intérêt à être silencieux si ça ne veut pas se faire chasser plutôt que de chasser.

Un sourire tranquille apparut sur ses lèvres tandis qu’elle posait son menton dans ses mains appuyées sur ses genoux, elle était en tailleur sur ce sol relativement froid. Elle-même n’avait pas très chaud. Sa robe rose pâle, même en ayant des manches longues, était faite en un tissu si léger que cela n’avait rien de protecteur. Elle aurait du penser qu’un temple se situant sous terre ne pouvait pas être aussi chaud qu’à la surface. Après tout, les rayons du soleil n’atteignent pas l’intérieur, pas directement du moins. Le point positif était qu’il y avait quand même pas mal de luminosité avec tous ces chandeliers. Elle les trouvait magnifique, comme toutes ses fresques sur les murs. L’art était une chose merveilleuse dans le monde des humains, ou des êtres à intelligences du moins. Orange admirait tout cela, rêveuse. Bien sûr, elle n’était pas venue pour ça mais bon, cela n’empêchait pas d’en profiter. D’ailleurs, pourquoi était-elle là ? Oui, elle cherchait toujours quelque chose mais au final, elle ne savait pas quoi chercher ici. Son but lui semblait tellement désespéré qu’elle faisait désormais à peine attention à où elle le cherchait. Au fond, elle attendait juste un signe maintenant.

C’était peut-être pour cela que ses pas l’avaient menée jusqu’au temple d’un dieu. D’abord elle avait juste voulu faire une longue croisière sur la mer en quittant Aberlaas, histoire de voir si cela lui apporterait ce signe tant cherchait, ou des indications qu’elle n’avait pas pu trouver sur le sol pendant plus de onze ans. Et finalement, ayant fait tout le tour de la côté – dieu merci cela n’avait pas pris des semaines et des semaines – elle en avait profité pour descendre ici. Après tout, qu’avait-elle à perdre ? Et puis, Orange voyageait souvent comme ça. La découverte de la connaissance, il n’y avait rien de plus fascinant pour elle !

-Tiens, regarde ça, déclara-t-elle soudain en se levant.

Irving qui avait tourné son museau dans sa direction la vit s’approcher d’une des façades recouvertes de peintures qui représentaient manifestement des loups. Elle était dans la salle principale. La peinture était légère mais très bien faite. Cela représentait des loups mais de manière abstraite. Ces derniers avaient des attitudes très prononcés et actives, en mouvement ou en action. Ils semblaient se mêler les uns ou autres, il était même dur de les discerner clairement. Et dans ce font de félidés, elle reconnaissait d’autres motifs, plus en retraits et cachés dans ce méli-mélo de loups : une rivière, une parcelle de terre, une fleur fanée, une graine, un soleil et bien d’autres choses. Mais tout était exprimé et dessiné de la même manière abstraite, si bien qu’Orange n’aurait pu jugé qu’elle y voyait bien toutes ses formes. Elle les devinait juste.

Se reculant un peu, basculant la tête en arrière, là, elle jura y voir d’autres formes encore. Un sourire amusé et intéressé bariola alors ses lèvres tandis qu’Irving venait de lui sauter dessus. Le pouvoir de la vision et de l’art était incroyable, comment tous ses artistes y arrivaient-ils ? Mais ce n’était pas tant ça qui l’intéressait. Non. C’était le message transmit.

-Regarde ça, Irving. C’est fascinant, murmura-t-elle. Crois-tu qu’il y est quelque part quelque chose qui nous soit destiné ?

Orange étudiait un peu tout et n’importe quoi depuis onze ans et la géographie, l’histoire, la religion, l’analyse, la lecture, les théories en faisaient largement parties parmi tant d’autres. Même si elle était loin d’être à la base un être doué d’une particulière intelligence, elle devait sûrement être bien plus cultivée que la moyenne des gens. Sa curiosité et son désir d’apprendre venait sûrement de son ancienne condition, et sûrement aussi de son temps limité. Mais alors qu’elle voulut d’approcher pour voir un peu plus clairement ses dessins, comme pour les démêler, elle ressentit une légère secousse.

Reculant brièvement mais subitement, Angie avait rabattu la main qu’elle avait tendu contre sa poitrine. Ses yeux regardaient avec un éclat effrayé et curieux aux alentours de la peinture qu’il y avait devant elle. D’où venait cette secousse, elle n’aurait même pas su dire ce que c’était. Un tremblement de terre ? Son imagination ? Curieuse, mais prudente, comme si c’était en corrélation avec ce qui s’était passé, elle avança à nouveau sa main vers la peinture pour la poser dessus. Une seconde s’écoula, rien. Plusieurs, rien non plus, du moins.. en ce qui concerne les tremblements.
Orange
Orange

Féminin Race : Esprit
Statut : Poète, taupe mercenaire
Messages : 13

Re: Les fresques de notre regard [PV Sïmyah]

Jeu 1 Sep - 21:39


  • [ J'adore la Signaaaaaa' <3 ]


  • Sïmya s’était réveillée un peu plus tôt que d’habitude et, quand elle ouvrit les yeux qu’elle sentit fatigués, elle analysa qu’il devait être un peu plus tôt que l’aube. Se fichant bien de ses oculaires qui criaient quelques heures de sommeil supplémentaire, elle se glissa hors de son lit de bois, vraisemblablement du chêne et se dirigea vers son armoire dont elle ouvrit les battants. Sur la partie droite de celle-ci, plusieurs robes de couleurs assez claires y étaient pendues, légèrement noyé dans l’ombre, et sur la partie gauche, deux piles modestes de pans de tissus où pantalon et tee-shirt se mélangeaient. Préférant les robes qui s’accordaient plus à ses tâches diverses, elle tendit la main vers une aux tons qui tiraient vers le beige. En la sortant, elle s’aperçut que la couleur était plutôt crème. Elle haussa les épaules, indifférentes. Ayant prit une douche le soir précédant ce jour, elle enfila son habit et sortit de sa chambre.


  • Traversant les longs couloirs qu’elle connaissait bien même si ils auraient pu faire office de labyrinthe, elle se dirigea vers la sortie du temple. Pourtant légère, le tissu de ses ballerines frottait tout de même contre le sol dur de la grotte. Accélérant le pas, elle fut vite arrivée à l’air frais. Quand elle sortit, ses iris se dilatèrent pour y laisser rentrée le soleil. Dans l’inconscience du réveil, elle tendit les bras, les doigts repliés en forme de poings et s’étira, ravalant un faible bâillement anodin. Elle n’avait pas faux, le soleil venait bien juste de se montrer. Se rappelant sa tâche qu’elle tenait à cœur, elle se dirigea vers un petit potager non loin de l’antre du Temple du Dieu Lu’Faol.


  • Elle fléchit les genoux et s’abaissa, tout en faisant attention de ne pas se prendre dans les coupes des tissus de sa robe qui lui descendait légèrement plus bas que les genoux dans les pieds. Observant avec attention toutes les plantes, elle y versa l’eau de la carafe qu’elle tenait à la main soigneusement en essayant d’en mettre une quantité idéale. Une fois cette tâche accomplit, elle regarda à nouveau ce qui si trouvait. De nombreux aromates y poussaient, ainsi que des fruits et des légumes en faible quantité. En ramassant quelques un, elle les chargea dans ses bras et redescendit dans le sous terrain. Une fois arrivée dans une légère salle qu’elle avait décorée pour qu’elle serve de cuisine, elle se dirigea vers le modeste placard sculpter dans la roche pour y placer ses provisions. Elle avait choisit cette endroit car il y faisait frais et cela optimisait la conservation des aliments.


  • Elle alla ensuite à l’autre bout de la pièce pour prendre un léger bout de pain au seigle auquel elle rajouta une légère tranche de viande séchée au goût légèrement sucrée. S’asseyant pour déguster son petit déjeuner, elle avait le cerveau vide tel celui d’un mort. Sachant que ses questionnements habituels viendraient bien assez tôt, elle ne chercha pas quelques choses auquel elle pourrait réfléchir.


  • Elle avait encore de nombreuses heures devant elle avant que le soleil n’atteigne son zénith. Elle décida donc de quitter la cuisine et de se dirigeait vers sa chambre qu’elle balaya et rangea de fond en comble. En oubliant la notion du temps, elle se dirigea ensuite vers les chambres à coucher des hôtes qu’elle recevait rarement. Elle remua cependant les draps pour leur éviter les morsures d’acariens.


  • Le temple du Dieu Lu’Faol n’avait que peu de lumière, et Sïmya regrettait cette absence de luminosité. Elle aurait aimé placer de nombreuses fenêtres ou encore une sorte de toit ouvrant, pour observer les étoiles les nuits où elle était encore éveillé en train de lire un livre déjà lu. Tout en rêvant de ce manque, elle faillit oublier la tâche qu’elle était en train d’exécuter. Ainsi, elle reposa la couette qu’elle était en train de secouer sur son lit et sortit une dernière fois d’une des chambres d’hôtes.


  • Revenant à la cuisine, elle regarda ses réserves et s’aperçut qu’elle n’avait guère prit que trois misérables légumes, quelques petits fruits et une pauvre branche d’aromates. A peine de quoi se faire un déjeuner convenable … Les réveilles matinaux n’étaient décidément pas fait pour elle … Elle ressortit donc à l’extérieure et se redirigea vers ses plantations. Elle en prit une large quantité et revint les plaçaient à leur nouvelle place.


  • Une voix venait de sortir de la place centrale. Elle n’avait pourtant donc entendu personne rentrée ! Navrée d’être si lointaine, elle referma sa sorte de frigo et alla voir dans la grande Salle. Sa salle préférée. Grande et spacieuse, elle refermait de nombreuses sculptures ainsi que de nombreuses tentures ou encore peintures. C’était ici que l’on venait prié pour les malades, les morts, un miracle, ou encore de la chance. La voix en question résonna à nouveau, moins fort cette fois. Tirant vers les aigus, l’Elfe identifia qu’elle venait de la gorge d’un Demoiselle. De sa nation, elle aurait clairement du entendre les dires de la jeune fille grâce à sa capacité auriculaire, mais elle était tellement perdu dans ses pensées qui pourtant était néants qu’elle n’avait pas compris le sens de ses deux phrases.

  • Venant de la droite, elle s’avança dans sa direction. Elle aperçut une silhouette de dos, le bras tendu vers un tableau représentant un amas de cannis lupus. Intriguée par ce qui semblait presque être une vision, elle se rapprocha d’avantage de la rouquine, car elle avait les cheveux roux. Ses longs cheveux lui descendait jusqu’au dos, et sa taille lui indiquait qu’elle devait avoir environ 24 ans. Vêtu d’une légère tunique, elle devait avoir légèrement froid … Pour ne pas paraître agressive, la jeune femme sourit, sachant que la demoiselle avait un gros coefficient de chance de se retourner, et déclara à voix basse pour ne pas gêner sa concentration :


« Bonjour Mademoiselle. Bienvenue au temple du Dieu Loup, le Dieu Lu’Faol. Vous désirez quelque chose ? »


Sïmyah
Prêtre de Lu'faol
Sïmyah

Féminin Race : Elfe
Statut : Prêtresses
Messages : 13
Titre débile : 47 <3

Re: Les fresques de notre regard [PV Sïmyah]

Mar 13 Sep - 23:38


[Désolée pour le temps de réponse, je suis vraiment trop surbookée en ce moment Embarassed ]

Aucun bruit n’avait pourtant percé le silence jusqu’à ce que la voix retentisse, Orange l’aurait jugé. Ou alors aurait-elle été trop absorbée dans la contemplation des motifs ? Elle n’aurait su le dire, mais cela importait peu. A la vérité, elle avait à peine eut le temps de se le demander, car à peine avait-elle entendu cette voix derrière elle que la jeune femme s’était retournée d’un bon. Elle n’avait même pas entendu ce que l’étrangère lui avait dit tant elle avait été prise de cours. Son volteface avait d’ailleurs été si soudain et rapide qu’il fit peur à Irving. D’un bond ce dernier s’enfuit de quelques pas : autant pour se mettre à l’abri de sa maîtresse que de la nouvelle arrivante. Celle-ci passait derrière une évaluation menée par les yeux d’Orange. Sous la surprise, elle en avait oublié les bonnes manières. Son regard scrutait et détaillé avec une grande rapidité celle qui se trouvait devant elle. Une jeune femme, sûrement de son âge ? Ou peut-être pas, elle ressemblait à une elfe. Peut-être était-elle bien plus vieille. Mais que faisait-elle là ? En visite ou prêtresse ici ? D’après les habits, elle aurait plus opté pour la prêtresse. Surtout qu’elle l’aurait su si une autre personne était descendue à l’île : il n’y avait pas tant de bateau que cela qui passait par là.

-Désolée, déclara brusquement Orange en se massant la nuque d’un air un peu embêté. Vous m’avez surprise, je ne vous avez pas entendu arriver. J’espère que je ne vous ai pas effrayé.

Au moins, elle avait réussi à reprendre un peu de contenance. Abandonnant sa stature effrayée avec son corps et ses bras dans un mouvement de recul, Orange se redressa et offrit un large sourire à la nouvelle venue. Ses longs cheveux orange cascadaient sur ses épaules et venaient même cacher son visage tandis qu’elle avait parlé. Son mouvement si brutal de tout à l’heure les avait un peu… envoyés dans tous les sens. Les remettant d’un regard boudeur-amusé en place, elle reprit la parole de son ton un peu embêté et en même temps curieux et désireux d’avancer.

-Je suis Orange, mais vous pouvez m’appeler Angie, commença-t-elle à la manière d’une formule qu’elle aurait répété encore et encore. Je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un d’autre, je ne voulais pas vous déranger. Je suis venue ici pour… visiter.

Un temps d’arrêt avait été marqué juste avant le ‘visiter’, simplement pour la bonne raison qu’Orange ne savait pas comment définir précisément la raison de sa vie. Si elle-même – qui connaissait pourtant le fond – ne savait comment mettre en forme de manière à ce que ce soit compréhensible, comment une étrange qui ne connaissait pas le fond pourrait comprendre une forme mal-dite et diffuse ? Et puis au fond, elle était aussi simplement venue en visite. Elle pouvait bien rajouter quelques détails dessus.. histoire de la rassurer, si jamais elle trouvait sa présence bizarre.

-Je suis arrivée par la même ce matin, un bateau nous a déposé, fit-elle en ajoutant un signe du menton en direction d’Irving. Je voyage sur la mer depuis un petit moment, une sorte d’excursion que j’ai commencé à Aberlaas et que je termine ici.

Sa voix s’était terminée dans un éclat de rire un peu étrange, avec un peu de gêne mais il y avait également quelque chose d’autre dans sa voix qu’on avait du mal à discerner. De l’anxiété peut-être ? Mais pourquoi.. pourquoi une pointe d’anxiété venait de naître chez elle. Orange aurait eu du mal à le savoir sur l’instant, et désireuse de vite passer à autre chose, elle enchaîna rapidement – pensant certainement que ça cacherait cette peur nouvellement née.

-Et vous, si ce n’est pas indiscret. D’où sortez-vous comme ça ? Je ne vous ais pas croisé en venant ici, vous ne devez pas venir de l’extérieur ? demanda-t-elle tout en se tanguant un peu sur ses pieds, les bras croisés dans son dos et le regard vague qui observait avec curiosité un peu partout.
Orange
Orange

Féminin Race : Esprit
Statut : Poète, taupe mercenaire
Messages : 13

Re: Les fresques de notre regard [PV Sïmyah]


Contenu sponsorisé


- Sujets similaires