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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mer 23 Mar - 18:35
Les éclairs m'aveuglaient. Je ne pouvais qu'écouter ce que me disait Belli. Quinze minutes, cela n'était pas énorme mais je commençais vraiment à être en hypothermie. Néanmoins, je voulu refuser lorsque mon compagnon de route passa sa propre cape autour de mes épaules frissonnantes. Je marmonnais vaguement quelques choses comme «Non, tu vas avoir froid toi...» mais je n'eu vraiment pas le courage de la refuser entièrement. Je ressentie immédiatement sa chaleur, la chaleur même du corps qui l'avait porté juste avant moi. Mes frissons s'espacèrent et enfin, disparurent.
Je laissais échapper un soupire d'aise lorsque je sentie une large main chaude se refermer sur mes doigts frigorifiés. J'eu un léger sursaut. Je ne m'attendais pas à cela mais je compris vite qu'on ne pourrait pas se perdre ainsi, dans cette nuit quasi-d'encre. Je le suivis en marchant, toujours docilement, ma main enfoncée dans la sienne.
Il me tardais d'arriver à la maison, certes en ruines, mais qui me permettrait de reposer mes jambes. Elles commençaient à devenir lourdes à cause de la course plutôt éreintante et la cape n'aidait pas. Après avoir traversés la colline, nous nous retrouvâmes à couvert sous les arbres pour rejoindre les ruines.
Là-dessous, je sentie mes muscles se dénouer et mes sens revenir à la normale. L'odeur de la mousse, les bruits des animaux nocturnes osant braver le pluie, le plicploc de l'eau sur la frondaison de la forêt, tout ceci me rassura. C'est une sensation bizarre que de se sentir à l'abri sous les arbres lorsque vous n'avez vécu qu'à l'air libre.
Perdue dans mes pensées, je me retrouvais au pied de la maison juste avant Belli. Elle se trouvait derrière deux-trois arbres.
Je laissais échapper un soupire d'aise lorsque je sentie une large main chaude se refermer sur mes doigts frigorifiés. J'eu un léger sursaut. Je ne m'attendais pas à cela mais je compris vite qu'on ne pourrait pas se perdre ainsi, dans cette nuit quasi-d'encre. Je le suivis en marchant, toujours docilement, ma main enfoncée dans la sienne.
Il me tardais d'arriver à la maison, certes en ruines, mais qui me permettrait de reposer mes jambes. Elles commençaient à devenir lourdes à cause de la course plutôt éreintante et la cape n'aidait pas. Après avoir traversés la colline, nous nous retrouvâmes à couvert sous les arbres pour rejoindre les ruines.
Là-dessous, je sentie mes muscles se dénouer et mes sens revenir à la normale. L'odeur de la mousse, les bruits des animaux nocturnes osant braver le pluie, le plicploc de l'eau sur la frondaison de la forêt, tout ceci me rassura. C'est une sensation bizarre que de se sentir à l'abri sous les arbres lorsque vous n'avez vécu qu'à l'air libre.
Perdue dans mes pensées, je me retrouvais au pied de la maison juste avant Belli. Elle se trouvait derrière deux-trois arbres.
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mer 23 Mar - 22:14
Le quart d’heure passa et très vite il se mua en une longue vingtaine de minutes… Mais Chiddori ne s’emblait pas s’en inquiéter, du moins elle ne me dit rien. Pendant tout ce temps je la tenais par la main, marchant d’un pas lent vers la ruine.
Nous avions traversé un bois, à ma grande surprise car je ne l’avais tout d’abord pas vu. Durant de longues minutes, j’avais crains de me prendre les pieds dans une racine ou carrément de me cogner contre un arbre. La chance m’épargna ces désagréments. Puis nous arrivâmes à la ruine. L’orage ne se clamait pas et nous ne trainâmes pas longtemps avant de pénétrer entre les murs de pierres.
La charpente s’était écroulait sur elle-même, tassant les tuiles en une épaisse dalle. Celle-ci tenait sur les grosses poutres fendues qui avait dut soutenir le plancher d’un premier étager. L’obscurité régnait et avant de nous avancer plus avant dans la ruine, je posais mon sac au sol. Je fouillais dans les poches à la recherche de mon briquet, jusque là inutile à cause de la pluie. Je me tournais vers Chiddori, toujours à mes côtés.
- Ne bouge pas, il fait très noir et il ne faudrait pas que tu tombes dans un trou. Du genre escalier ou je ne sais quoi.
Je mis enfin la main sur le vieux Zippo, autre cadeau pour mes services. Un souvenir de voyage… Je fis glisser le capuchon et tourner la molette. Aussi tôt jaillit une flamme timide. La première chose que je vis, ce fut Chiddori. Elle était tremblait mais ne semblait plus avoir froid. Ses grands yeux me fixaient, à la fois perçants et curieux.
Je regardais alors autour de nous. Nous devions nous trouver dans ce qui fut la cave. Il devait s’agir d’une maison, fortifiée… en quelque sorte. J’en avais déjà vu quelques unes, mais bien plus au sud. L’entrée se trouvait au premier étage et on y accédait par une échelle amovible à volonté et surtout en cas de passage de pillards ou de n’importe qui de mal intentionné.
La pièce était assez bien conservée. Le plafond était resté le même malgré l’effondrement de l’étage supérieur. Nous étions entrés par une brèche dans l’un des murs et malgré cela, la ruine semblait solide. Au sommet des murs était percées de petites aérations, qui devaient servir à ventiler la pièce.
La pièce était quasiment vide. Mais dans un coin de la pièce était soigneusement rangé du bois. Impeccablement ordonné, un tas de brindille, un tas de petit bois, puis des branches plus grosses et mêmes quelques buches. Au pied d’une des petites fenêtres était battit un foyer. Je m’en approchais pour l’examiner, soudain conscient de notre chance autant que des risques que cela présentait. Si nous étions dans un refuge de bergers ou de chasseurs alors pas de soucis, mais la région était surtout infestée de malfrats en tout genre.
- Nous avons de la chance Chiddori. Les cendres ont disparues et le charbon me semble bien vieux. Nous sommes dans l’antre abandonné d’un inconnu. Il ne nous reste plus qu’à faire du feu et à confortablement nous installer.
Je regardais le bois, il était très vieux, et surtout très sec. Il brulerait vite et nous aurions tôt fait d’y passer tout le tas, mais dame chance avait déjà été très généreuse avec nous et je n’allais pas m’en plaindre.
- J’ai quelques vivres, rien de bien savoureux mais de quoi nous remplir le ventre. Je lui souris tandis que je préparer le feu.
Nous avions traversé un bois, à ma grande surprise car je ne l’avais tout d’abord pas vu. Durant de longues minutes, j’avais crains de me prendre les pieds dans une racine ou carrément de me cogner contre un arbre. La chance m’épargna ces désagréments. Puis nous arrivâmes à la ruine. L’orage ne se clamait pas et nous ne trainâmes pas longtemps avant de pénétrer entre les murs de pierres.
La charpente s’était écroulait sur elle-même, tassant les tuiles en une épaisse dalle. Celle-ci tenait sur les grosses poutres fendues qui avait dut soutenir le plancher d’un premier étager. L’obscurité régnait et avant de nous avancer plus avant dans la ruine, je posais mon sac au sol. Je fouillais dans les poches à la recherche de mon briquet, jusque là inutile à cause de la pluie. Je me tournais vers Chiddori, toujours à mes côtés.
- Ne bouge pas, il fait très noir et il ne faudrait pas que tu tombes dans un trou. Du genre escalier ou je ne sais quoi.
Je mis enfin la main sur le vieux Zippo, autre cadeau pour mes services. Un souvenir de voyage… Je fis glisser le capuchon et tourner la molette. Aussi tôt jaillit une flamme timide. La première chose que je vis, ce fut Chiddori. Elle était tremblait mais ne semblait plus avoir froid. Ses grands yeux me fixaient, à la fois perçants et curieux.
Je regardais alors autour de nous. Nous devions nous trouver dans ce qui fut la cave. Il devait s’agir d’une maison, fortifiée… en quelque sorte. J’en avais déjà vu quelques unes, mais bien plus au sud. L’entrée se trouvait au premier étage et on y accédait par une échelle amovible à volonté et surtout en cas de passage de pillards ou de n’importe qui de mal intentionné.
La pièce était assez bien conservée. Le plafond était resté le même malgré l’effondrement de l’étage supérieur. Nous étions entrés par une brèche dans l’un des murs et malgré cela, la ruine semblait solide. Au sommet des murs était percées de petites aérations, qui devaient servir à ventiler la pièce.
La pièce était quasiment vide. Mais dans un coin de la pièce était soigneusement rangé du bois. Impeccablement ordonné, un tas de brindille, un tas de petit bois, puis des branches plus grosses et mêmes quelques buches. Au pied d’une des petites fenêtres était battit un foyer. Je m’en approchais pour l’examiner, soudain conscient de notre chance autant que des risques que cela présentait. Si nous étions dans un refuge de bergers ou de chasseurs alors pas de soucis, mais la région était surtout infestée de malfrats en tout genre.
- Nous avons de la chance Chiddori. Les cendres ont disparues et le charbon me semble bien vieux. Nous sommes dans l’antre abandonné d’un inconnu. Il ne nous reste plus qu’à faire du feu et à confortablement nous installer.
Je regardais le bois, il était très vieux, et surtout très sec. Il brulerait vite et nous aurions tôt fait d’y passer tout le tas, mais dame chance avait déjà été très généreuse avec nous et je n’allais pas m’en plaindre.
- J’ai quelques vivres, rien de bien savoureux mais de quoi nous remplir le ventre. Je lui souris tandis que je préparer le feu.
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Jeu 24 Mar - 13:55
J'étais soulagée malgré l'obscurité ambiante. Je me sentais enfin en sécurité dans cette vieille batisse effondrée. Lorsque Belli trouva le briquet, je n'avais pas bougé d'un poil et mon regard s'était directement tourné vers lui. Il était beau avec ses mèches, rebelles et trempées, qui partaient en tout sens. Je ne devais pas vraiment être mieux remarque. Il partit en direction du tas de bois entreposé là, pour faire du feu. Je me tournais alors vers les murs délabrés.
La pièce, vide, devait ressembler dans le temps à une cave, un garde-mangé où rien ne manquait. Les personnes vivant ici dans le temps étaient bien protégées entre ces murs épais et sa position légèrement élevée, favorable. Puis je m'attarda sur l'échelle.
- Belli, je reviens d'accord?
Je n'attendis pas sa réponse et partie en direction des barreaux. Je les gravis un à un et déboucha dans un vaste hall. Les éléments naturels avaient l'air de s'être déchainés ici. Des gravats jonchaient le sol, autrefois du parquet, les divers objets s'étaient brisés, d'anciens tableaux complètement déteins étaient désormais déchirés. Sans oublier le plafond complètement effondré.
Faisant attention à ne pas me cogner ou tomber, je passa la seule porte encore debout de l'étage supérieur à la cave. La pièce où je venais d'entrer devait être le salon, là où la famille se rassemblait lorsque tout allait bien et qu'aucun malfrat ne s'était présenté. Un vieux canapé était renversé dans un coin de la salle, une table basse fracassée de l'autre côté, et du verre craquait à chaque pas. Je m'avançais, regardant un peu partout et découvris soudain un squelette, ses habits en lambeaux et une bouteille de rhum dans le reste de sa main. Je frissonna violemment sous cette découverte puis me retourna d'un coup en entendant des pas...
La pièce, vide, devait ressembler dans le temps à une cave, un garde-mangé où rien ne manquait. Les personnes vivant ici dans le temps étaient bien protégées entre ces murs épais et sa position légèrement élevée, favorable. Puis je m'attarda sur l'échelle.
- Belli, je reviens d'accord?
Je n'attendis pas sa réponse et partie en direction des barreaux. Je les gravis un à un et déboucha dans un vaste hall. Les éléments naturels avaient l'air de s'être déchainés ici. Des gravats jonchaient le sol, autrefois du parquet, les divers objets s'étaient brisés, d'anciens tableaux complètement déteins étaient désormais déchirés. Sans oublier le plafond complètement effondré.
Faisant attention à ne pas me cogner ou tomber, je passa la seule porte encore debout de l'étage supérieur à la cave. La pièce où je venais d'entrer devait être le salon, là où la famille se rassemblait lorsque tout allait bien et qu'aucun malfrat ne s'était présenté. Un vieux canapé était renversé dans un coin de la salle, une table basse fracassée de l'autre côté, et du verre craquait à chaque pas. Je m'avançais, regardant un peu partout et découvris soudain un squelette, ses habits en lambeaux et une bouteille de rhum dans le reste de sa main. Je frissonna violemment sous cette découverte puis me retourna d'un coup en entendant des pas...
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Jeu 24 Mar - 14:37
Je tournai la tête et acquiesçais avec un sourire. Je battis dans l’âtre une petite pyramide de bois, des brindilles à la base, aux buches moyennes au sommet, du petit bois entre les deux. Ce ne fut pas chose aisée car je tenais mon Zippo d’une main et il ne me restait que ma main droite pour bricoler.
Au bout de quelques minutes je craignais n’avoir plus de pétrole pour m’éclairer mais heureusement le feu démarra. Il se mit à crépiter joyeusement et à dégager une agréable chaleur. Je le laissai prendre et farfouillai dans mon sac à la recherche de quelque chose à manger. Je trouvais deux sachets de nouilles déshydratées, des fruits secs et une fiasque d’alcool. Je ne me souvenais pas ni d’où elle sortait ni ce qu’elle contenait. Je dû réfléchir une bonne minute avant de me souvenir que je l’avais remplit en douce d’hydromel dans l’arrière cuisine de l’auberge où j’avais dormi dernièrement. Au prix des chambres, 25mL de plus ou de moins, n’allaient pas ruiner le tenancier.
Je sortis tout cela, ainsi que ma popote et j’étendis mon sac à dos sur le sol. Il nous servirait de table. Le feu semblait bien parti, et j’ajoutai du bois. Il allait me falloir de l’eau. Je me munis de ma casserole et je sorti pour essayer de collecter de l’eau de pluie. Je calais l’ustensile entre deux pierres en attendant que la pluie le remplisse.
En attendant que ce fut fait, et que le feu produise de lui-même des braises, je décidais d’aller voir ce que faisait Chiddori. Je grimpai donc à l’échelle, prudemment car j’étais bien plus lourd qu’elle. J’atteignis sans encombre le premier étage. C’est alors que je repris de l’eau sur la tête, le toit avait complètement disparu ou presque. Je distinguais une petite silhouette, Chiddori, à quelques mètres devant moi. Je n’y voyais rien, j’avançais à tâtons pour me porter à son niveau.
- Tu n’y verrais pas dans le noir par hasard ? J’ai l’impression de nager dans de l’encre.
Je la distinguai à peine bien que je ne fus qu’à quelque dizaines de centimètres d’elle. Cette désolation et la ruine en elle-même semblait la perturber. Je ne voulais pas qu’elle reste là, debout sous la pluie à contempler un je ne sais quoi macabre.
- On devrait redescendre se mettre au chaud au coin du feu. Je vais préparer quelque chose à manger, viens.
Au bout de quelques minutes je craignais n’avoir plus de pétrole pour m’éclairer mais heureusement le feu démarra. Il se mit à crépiter joyeusement et à dégager une agréable chaleur. Je le laissai prendre et farfouillai dans mon sac à la recherche de quelque chose à manger. Je trouvais deux sachets de nouilles déshydratées, des fruits secs et une fiasque d’alcool. Je ne me souvenais pas ni d’où elle sortait ni ce qu’elle contenait. Je dû réfléchir une bonne minute avant de me souvenir que je l’avais remplit en douce d’hydromel dans l’arrière cuisine de l’auberge où j’avais dormi dernièrement. Au prix des chambres, 25mL de plus ou de moins, n’allaient pas ruiner le tenancier.
Je sortis tout cela, ainsi que ma popote et j’étendis mon sac à dos sur le sol. Il nous servirait de table. Le feu semblait bien parti, et j’ajoutai du bois. Il allait me falloir de l’eau. Je me munis de ma casserole et je sorti pour essayer de collecter de l’eau de pluie. Je calais l’ustensile entre deux pierres en attendant que la pluie le remplisse.
En attendant que ce fut fait, et que le feu produise de lui-même des braises, je décidais d’aller voir ce que faisait Chiddori. Je grimpai donc à l’échelle, prudemment car j’étais bien plus lourd qu’elle. J’atteignis sans encombre le premier étage. C’est alors que je repris de l’eau sur la tête, le toit avait complètement disparu ou presque. Je distinguais une petite silhouette, Chiddori, à quelques mètres devant moi. Je n’y voyais rien, j’avançais à tâtons pour me porter à son niveau.
- Tu n’y verrais pas dans le noir par hasard ? J’ai l’impression de nager dans de l’encre.
Je la distinguai à peine bien que je ne fus qu’à quelque dizaines de centimètres d’elle. Cette désolation et la ruine en elle-même semblait la perturber. Je ne voulais pas qu’elle reste là, debout sous la pluie à contempler un je ne sais quoi macabre.
- On devrait redescendre se mettre au chaud au coin du feu. Je vais préparer quelque chose à manger, viens.
Dernière édition par Belli le Ven 25 Mar - 17:00, édité 1 fois
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Jeu 24 Mar - 18:29
Je laissais Belli m'entraîner loin du squelette, j'étais de nouveau parcouru de frissons assez violent cette fois. Il n'avait peut-être pas remarqué les ossements près du mur du fond? Ca n'était pas très grave. Je gardais cette réflexion pour moi, pas besoin d'être deux à tergiverser.
Nous descendîmes l'échelle pour revenir à l'abri sous la toiture de la cave. Nous nous dirigâmes vers l'âtre pour réchauffer nos corps encore légèrement engourdies. Je m'assis à quelques pas du feu, Belli se trouvant sur ma gauche. Plongée dans mes pensées depuis un moment, je me souvins de la question de mon compagnon :
- Je ne sais pas si j'y vois dans le noir, surement... lui répondis-je distraitement
Puis au bout d'un moment, après avoir observé le feu qui crépitait joyeusement dans la cheminée :
- Tu sais, je crois que je n'aime pas trop voir des choses en rapport avec la mort...
Je ramena mes jambes sous mon menton et y posa celui-ci. Je devais avoir l'air d'une petite fille ainsi mais c'était la meilleure position lorsque j'étais perdue dans le tourbillon de mon esprit.
- Dis moi Belli, d'où viens-tu toi?
Nous descendîmes l'échelle pour revenir à l'abri sous la toiture de la cave. Nous nous dirigâmes vers l'âtre pour réchauffer nos corps encore légèrement engourdies. Je m'assis à quelques pas du feu, Belli se trouvant sur ma gauche. Plongée dans mes pensées depuis un moment, je me souvins de la question de mon compagnon :
- Je ne sais pas si j'y vois dans le noir, surement... lui répondis-je distraitement
Puis au bout d'un moment, après avoir observé le feu qui crépitait joyeusement dans la cheminée :
- Tu sais, je crois que je n'aime pas trop voir des choses en rapport avec la mort...
Je ramena mes jambes sous mon menton et y posa celui-ci. Je devais avoir l'air d'une petite fille ainsi mais c'était la meilleure position lorsque j'étais perdue dans le tourbillon de mon esprit.
- Dis moi Belli, d'où viens-tu toi?
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Jeu 24 Mar - 18:51
Nous étions assis côte à côte devant un feu bien nourris et particulièrement agréable. J’avais des habits secs dans mon sac et je profitais que Chiddori soit plongée dans la contemplation des flammes pour mes changer. Ce faisant je répondis à sa question.
- D’où je viens ? Tu veux dire aujourd’hui ou… avant que les miroirs ne se ferment ? J’enfilais un nouveau pantalon. Je vais tout te raconter depuis le début va. A l’origine je suis né dans une tribu de chasseurs, les Eihwaz. Ma mère était la gardienne de notre clan, c’était une ange. Elle est tombée amoureuse de mon père et tu imagines bien la suite… Lui n’était qu’un chasseur, un humain tout ce qu’il y a de plus normal. J’ai grandis dans ces plaines, avec mes parents et les membres de notre clan. L’arc que je possède était à mon père, à son père avant lui etc. Je passais une chemise sèche.
Notre communauté n’était pas la seule dans les plaines de Jö, il y en avait de nombreuses autres. Notre mission consistait à veiller sur les différents miroirs. Selon la tradition, quand un enfant passe à l’âge adulte, il soit être initié aux mystères des portails. Pour cela il doit en franchir un et parcourir le monde qu’il découvrira de l’autre côté. C’est comme ça que je suis arrivé ici. Et par malheur mon arrive a coïncidé avec la fermeture des miroirs. Depuis je suis bloqué ici. Je parcours le monde, je n’ai que ça. Je soigne les gens en échange d’un toit et d’un repas… je suis un vagabond.
Tout en racontant ma vie, je sortais pour récupérer ma casserole pleine d’eau. Je vidais le surplus, elle était pleine à ras bord, avant de la poser à même les braise, pour faire bouillir l’eau.
- Ma chère Chiddori je te propose de partager un repas de chasseur moderne : à savoir, nouilles déshydratées aux… je regardais le paquet, poulet et légumes. Si les gens de mon clan voyaient ça ! Je rigolais, mais en voyant Chiddori, je reprenais mon sérieux. J’avais oublié qu’elle aussi était trempée…
- Dis, j’ai des affaires sèches, tu pourrais te changer au lieu de garder tes habits trempés, non ?
- D’où je viens ? Tu veux dire aujourd’hui ou… avant que les miroirs ne se ferment ? J’enfilais un nouveau pantalon. Je vais tout te raconter depuis le début va. A l’origine je suis né dans une tribu de chasseurs, les Eihwaz. Ma mère était la gardienne de notre clan, c’était une ange. Elle est tombée amoureuse de mon père et tu imagines bien la suite… Lui n’était qu’un chasseur, un humain tout ce qu’il y a de plus normal. J’ai grandis dans ces plaines, avec mes parents et les membres de notre clan. L’arc que je possède était à mon père, à son père avant lui etc. Je passais une chemise sèche.
Notre communauté n’était pas la seule dans les plaines de Jö, il y en avait de nombreuses autres. Notre mission consistait à veiller sur les différents miroirs. Selon la tradition, quand un enfant passe à l’âge adulte, il soit être initié aux mystères des portails. Pour cela il doit en franchir un et parcourir le monde qu’il découvrira de l’autre côté. C’est comme ça que je suis arrivé ici. Et par malheur mon arrive a coïncidé avec la fermeture des miroirs. Depuis je suis bloqué ici. Je parcours le monde, je n’ai que ça. Je soigne les gens en échange d’un toit et d’un repas… je suis un vagabond.
Tout en racontant ma vie, je sortais pour récupérer ma casserole pleine d’eau. Je vidais le surplus, elle était pleine à ras bord, avant de la poser à même les braise, pour faire bouillir l’eau.
- Ma chère Chiddori je te propose de partager un repas de chasseur moderne : à savoir, nouilles déshydratées aux… je regardais le paquet, poulet et légumes. Si les gens de mon clan voyaient ça ! Je rigolais, mais en voyant Chiddori, je reprenais mon sérieux. J’avais oublié qu’elle aussi était trempée…
- Dis, j’ai des affaires sèches, tu pourrais te changer au lieu de garder tes habits trempés, non ?
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Jeu 24 Mar - 22:01
- Tu as un triste passé dis moi...
Il était vrai que depuis tout à l'heure je tremblais malgré la chaleur du feu. Je regarda enfin Belli. Son histoire était aussi triste que la mienne et je le voyais sous un jour un peu nouveau. Je me levais et me dirigeais vers lui. Il était vraiment plus grand que moi, je n'avais pas encore remarqué ce détail. Je du lever les yeux pour lui parler :
- Je veux bien oui, j'étendrais les miennes ainsi... Et si tu veux, je pourrais tourner les nouilles!
Je me risquais à un faible sourire, Belli avait au moins droit à cela. En attendant qu'il sorte ses habits, je repartie vers le feu et commença à verser la nourriture dans l'eau bouillante. J'attendis un instant puis commença à touiller la mixture.
Il était vrai que depuis tout à l'heure je tremblais malgré la chaleur du feu. Je regarda enfin Belli. Son histoire était aussi triste que la mienne et je le voyais sous un jour un peu nouveau. Je me levais et me dirigeais vers lui. Il était vraiment plus grand que moi, je n'avais pas encore remarqué ce détail. Je du lever les yeux pour lui parler :
- Je veux bien oui, j'étendrais les miennes ainsi... Et si tu veux, je pourrais tourner les nouilles!
Je me risquais à un faible sourire, Belli avait au moins droit à cela. En attendant qu'il sorte ses habits, je repartie vers le feu et commença à verser la nourriture dans l'eau bouillante. J'attendis un instant puis commença à touiller la mixture.
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Jeu 24 Mar - 22:21
Je retournai chercher des vêtements dans mon sac pendant qu’elle s’occupait de notre repas.
- Tu sais l’avantage de la vie de vagabondage c’est que tu as tout le temps toutes tes affaires avec toi.
Ce sac était quasiment ma maison. Il était particulièrement lourd, mais j’avais beaucoup de fouillis. Enfin autant qu’il en rentre dans un sac de 110L. Pour tout dire certains jours il était particulièrement lourd, à d’autres moments il incarnait toute ma liberté. Je m’approchai d’elle et lui tendis un pantalon, une chemise et un pull. Je lui souris.
- Change-toi vite avant d’attraper la mort. Si tu veux je dois aussi avoir un bonnet et des gants. Je voulais détendre l’atmosphère. Je vais m’occuper des nouilles. Et promis je ne regarde pas. Je lui souris largement.
Elle avait de la chance de ne pas être tombé sur un vicieux pervers. Je ne lui fis pas part de cette remarque stupide. Je pris la cuillère qu’elle me tendait en échange des vêtements secs et allais m’occuper du repas.
- Tu sais l’avantage de la vie de vagabondage c’est que tu as tout le temps toutes tes affaires avec toi.
Ce sac était quasiment ma maison. Il était particulièrement lourd, mais j’avais beaucoup de fouillis. Enfin autant qu’il en rentre dans un sac de 110L. Pour tout dire certains jours il était particulièrement lourd, à d’autres moments il incarnait toute ma liberté. Je m’approchai d’elle et lui tendis un pantalon, une chemise et un pull. Je lui souris.
- Change-toi vite avant d’attraper la mort. Si tu veux je dois aussi avoir un bonnet et des gants. Je voulais détendre l’atmosphère. Je vais m’occuper des nouilles. Et promis je ne regarde pas. Je lui souris largement.
Elle avait de la chance de ne pas être tombé sur un vicieux pervers. Je ne lui fis pas part de cette remarque stupide. Je pris la cuillère qu’elle me tendait en échange des vêtements secs et allais m’occuper du repas.
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Ven 25 Mar - 16:48
Effectivement, je ne m'étais jamais encore demandée si Belli avait une maison ou s'il vivait comme un nomade. Je souris devant sa bonne humeur apparante et éclata même de rire lorsque ce grand gaillard se baissa sur la casserole pour faire la cuisine, tel la parfaite fée du logis -sans logis. Cette réflexion me fit de nouveau rire et je cru même discerner une esquisse de sourire sur les lèvres du jeune homme.
Je pris les vêtements posés sur le sac et commença à me déshabiller. J'enlevais mon gilet emporté pour l'occasion de ma sortie, puis ma robe et enfila la chemise. Elle me descendait jusqu'au dessus des genoux puis passa le pull, légèrement plus grand. J'hésitais un moment à mettre le pantalon, sachant qu'il serait grand.
- Belli, ne te retourne pas, mais je pense que le pantalon m'ira trop grand. Le pull descend en dessus des genoux et nous avons un bon feu, tu crois que ça va?
Je rougis dès que je me tus. J'espérais qu'il ne prendrait pas cela pour une déclaration emflammée de ma part. Je ne savais pas trop où me mettre, craignant qu'il ne me saute dessus pour ce que je venais de dire. Je regardais la silhouette penchée sur le repas et attendis, passant d'un pied à l'autre...
Je pris les vêtements posés sur le sac et commença à me déshabiller. J'enlevais mon gilet emporté pour l'occasion de ma sortie, puis ma robe et enfila la chemise. Elle me descendait jusqu'au dessus des genoux puis passa le pull, légèrement plus grand. J'hésitais un moment à mettre le pantalon, sachant qu'il serait grand.
- Belli, ne te retourne pas, mais je pense que le pantalon m'ira trop grand. Le pull descend en dessus des genoux et nous avons un bon feu, tu crois que ça va?
Je rougis dès que je me tus. J'espérais qu'il ne prendrait pas cela pour une déclaration emflammée de ma part. Je ne savais pas trop où me mettre, craignant qu'il ne me saute dessus pour ce que je venais de dire. Je regardais la silhouette penchée sur le repas et attendis, passant d'un pied à l'autre...
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Ven 25 Mar - 17:00
J’étais concentré sur les nouilles, qui prenaient leur temps pour cuire. J’ajoutais du bois sur le feu histoire de le dynamiser. La question que Chiddori me pose me fit rire. Je n’étais pas du genre à sauter sur les inconnues, ni à sauter sur qui que se soit d’ailleurs. Mais après tout je comprenais sa gène. Nous ne nous connaissions pas. Sa question était saugrenue c’est tout.
- Ben écoute Chiddori à toi de voir. Je ne me retournais pas et m’assis devant le feu, plongeant mon regard sur les flammes qui dansaient. Tu fais comme tu le sens, je ne vais pas te sauter dessus si tes mollets dépassent des vêtements. Le tout c’est que tu n’aies pas froid.
Je sortis de mon sac les abricots séchés, j’en pris quelques uns et posa le paquet à côté de moi. Ils étaient encore bons, je craignais qu’ils aient durcit mais non. Tant mieux. Je me voyais mal offrir de la nourriture un peu passée. Je m’en contentais mais de la à en faire profiter d’autres gens… Heureusement ce n’était pas le cas.
- Finis de t’habiller et viens manger quelques fruits en attendant que ça cuise. Je m’enfilais un autre fruit. Ils étaient même carrément bons. Ils sont excellents ! Bon peut être pas non plus... Enfin ils sont bons.
Je souris au feu devant moi, heureux de cette rencontre. Sans elle j'aurais passé la nuit sous la pluie contre un rocher comme le vagabond que je suis... Et cela ne m'aurait pas gêné. Mais pour elle, j'avais préféré le sec, et le feu. Et puis sa compagnie me réchauffait le cœur. Mon errance, longue et solitaire, commençait vraiment à me peser.
- Et dis-moi, comment t’es tu retrouvée sous la pluie ce soir ?
- Ben écoute Chiddori à toi de voir. Je ne me retournais pas et m’assis devant le feu, plongeant mon regard sur les flammes qui dansaient. Tu fais comme tu le sens, je ne vais pas te sauter dessus si tes mollets dépassent des vêtements. Le tout c’est que tu n’aies pas froid.
Je sortis de mon sac les abricots séchés, j’en pris quelques uns et posa le paquet à côté de moi. Ils étaient encore bons, je craignais qu’ils aient durcit mais non. Tant mieux. Je me voyais mal offrir de la nourriture un peu passée. Je m’en contentais mais de la à en faire profiter d’autres gens… Heureusement ce n’était pas le cas.
- Finis de t’habiller et viens manger quelques fruits en attendant que ça cuise. Je m’enfilais un autre fruit. Ils étaient même carrément bons. Ils sont excellents ! Bon peut être pas non plus... Enfin ils sont bons.
Je souris au feu devant moi, heureux de cette rencontre. Sans elle j'aurais passé la nuit sous la pluie contre un rocher comme le vagabond que je suis... Et cela ne m'aurait pas gêné. Mais pour elle, j'avais préféré le sec, et le feu. Et puis sa compagnie me réchauffait le cœur. Mon errance, longue et solitaire, commençait vraiment à me peser.
- Et dis-moi, comment t’es tu retrouvée sous la pluie ce soir ?
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