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Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Lun 21 Fév - 21:31
Je commençais vraiment à me sentir à l'étroit entre les murs de cette immense ville. Ayant vécue dans les steppes polaires toute mon enfance, j'avais de plus en plus de mal à voir cette foule dense et compact dans ces ruelles étroites. Je marchais en long et en large, ressassant mes pensées lugubres contre ce monde lorsque, par un éclair de génie magnifique, je revis la zone du Dehors. Mais bien sur, la zone du Dehors!! C'était cela, la solution ultime à tout ce trop plein! J'attrapais mes affaires posées contre une palissade, près d'un stand de fruits de toutes sortes et dont le vendeur m'aidait lorsque la faim se faisait sentir au creux de mon estomac. Je le saluais gaiement, heureuse à l'idée de sortir un peu de la cohue permanente. Mes affaires sur le dos, je me dirigeais d'un pas rapide vers la grande porte qui me permettrais de me défouler en paix.
- Enfin...
De nouveau mes poumons se remplissaient d'air, du vrai, de celui qui n'était pas pollué, pas encore. Je m'étais plutôt bien avancée sur un sentier quand une bifurcation apparue devant mes yeux. D'un côté la forêt, de l'autre des plaines à perte de vue. Cela n'était pas vraiment un choix, plus un besoin.
Je marchais depuis quelques heures, je dirais deux ou trois pas plus, traversant des paysages aussi beau les uns que les autres malgré l'absence de relief. Le soleil déclinait doucement et une bise légère venait ébouriffer mes cheveux blonds. Une souche séchée durant l'après-midi me permit de m'asseoir un instant, de me détendre devant le paysage qui s'illuminait sous la caresse des rayons dorés de l'astre du jour. Ma colère était retombée devant les beautés que la nature pouvait offrir à l'être-vivant et qu'il ne prenait généralement pas en compte. Les minutes s'égrenèrent, mes pensées virevoltaient au gré du vent, rien ne pouvait briser cette plénitude recherchée depuis quelques temps déjà. Rien? Je me levais d'un bond, prête à sauter sur cet inconnu qui venait de troubler son oisiveté...
- Enfin...
De nouveau mes poumons se remplissaient d'air, du vrai, de celui qui n'était pas pollué, pas encore. Je m'étais plutôt bien avancée sur un sentier quand une bifurcation apparue devant mes yeux. D'un côté la forêt, de l'autre des plaines à perte de vue. Cela n'était pas vraiment un choix, plus un besoin.
Je marchais depuis quelques heures, je dirais deux ou trois pas plus, traversant des paysages aussi beau les uns que les autres malgré l'absence de relief. Le soleil déclinait doucement et une bise légère venait ébouriffer mes cheveux blonds. Une souche séchée durant l'après-midi me permit de m'asseoir un instant, de me détendre devant le paysage qui s'illuminait sous la caresse des rayons dorés de l'astre du jour. Ma colère était retombée devant les beautés que la nature pouvait offrir à l'être-vivant et qu'il ne prenait généralement pas en compte. Les minutes s'égrenèrent, mes pensées virevoltaient au gré du vent, rien ne pouvait briser cette plénitude recherchée depuis quelques temps déjà. Rien? Je me levais d'un bond, prête à sauter sur cet inconnu qui venait de troubler son oisiveté...
Dernière édition par Chiddori le Jeu 24 Fév - 18:26, édité 1 fois
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Lun 21 Fév - 22:53
Il y a un mois de cela, j’avais décidé de quitter quelques temps Entre-Monde pour me mettre un peu au vert. Sur une carte consultée à la Bibliothèque je choisissais ma destination : Termer. J’y passais plusieurs semaines, aidant les nécessiteux et surtout me promenant dans les environs.
Un soir, je me décidais enfin à rompre ma retraite paisible pour rejoindre la vive et gaie Entre-Monde. Fini les vacances, l’effervescence de la grande ville commençait à me manquer. Je n'avais pas trainé pour refaire mon sac et j'étais parti sans plus tarder.
En deux heures j'avais rejoins la campagne, je marchais d'un pas vif et enjoué, faute de transport. Puis j'aime tant marcher, cela me rappel un peu mon enfance, les longues heures de marches sur les routes ou à travers champs...
Devant moi, plus ou moins quatre vingt bornes, deux bons jours de marche, Entre-Monde me tend les bras. Ce soir viande et fruits séchés puis une bonne nuit dans un creux de terre roulé dans ma cape, comme au bon vieux temps. Avec de la chance demain soir je dors dans un lit. La modernité a du bon tout de même.
Marcher me fait penser à ma mère. Vers midi je me décide à penser à autre chose, mon estomac commençait à se manifester. Je fis donc une rapide pose et après avoir avalé deux tranches de filets d'aurochs et quelques morceaux d'abricots je repris mon chemin.
L'après midi passa, je marchais, inlassablement, suivant de près ou de loin le cours de l'Ourgandi, un puissant fleuve, d'une beauté et d'une force sauvage comme j'en avais rarement vu. Il retint longtemps mes pensées sans pour autant que j'y pense vraiment.
Le marcheur est un rêveur en mouvement m'avait dit mon père.
Lors que le soleil commença à rougeoyer au loin, je commençais à chercher un coin près du rivage pour la nuit. Cela prit un certain temps, mais je ne voulais pas dormir n'importe où non plus. Après une heure de marche le long de la berge je trouvai un lieu qui satisfaisait mes critères.
Un renfoncement dans un méandre qui offrait une petite plage de gros sable. J'ai pourtant horreur du sable qui s'insinue partout mais il offre tout de même un certain confort. Je m'assis là, tout d'abord j'enlevai mes bottes, enfin mes pieds prirent l'air (heureusement j'étais seul, l'odeur aurait tuer un troll en quelques secondes !). Puis j'ouvris mon sac et mangeai un morceau de pain, quelques boulettes de cet étrange fromage que font les pécheurs de Termer, ils disent qu'il s'agit du lait d'une vache à écailles... allez savoir. Le gout et fort mais ça cale bien. Encore une tranche de viande, quelques abricots et je m'allongeais dans le sable, ma cape bien serrée autour de moi.
Ici nulle pollution lumineuse, seulement les étoiles pour m'éclairer. La lumière allait décroissante, l'obscurité révélait des ombres étranges. Je n'avais peur ni de la solitude ni du noir et déjà mon esprit vagabondais dans un état proche du sommeil.
La nuit fut calme et les premiers rayons du jour me réveillèrent. Rapidement je m'éveillais, je pris quelques minutes pour plonger mes pieds dans l'eau du fleuve que je pensais froide. Celle ci ne l'était point et je décidai de me baigner.
Après quelques minutes je me séchais avec ma cape, opération fort désagréable puis je chaussais mes bottes. Ainsi j'attaquais ma deuxième et je l'espérais dernière journée de voyage. Je ne suis pas un paresseux mais j'ai quelque peu perdu l'habitude des longues marches de plusieurs semaines, il est tellement facile de se déplacer vite et loin ici.
La matinée ressembla beaucoup à celle de la veille, paisible et sans soucis, je marchais loin des routes alors je ne croisai personne. Quelques paisibles animaux de temps à autres, rien de plus.
Le repas du midi fut lui aussi identique à celui de la veille mais à peine avais-je fini, qu'une brise se leva, légère mais pénétrante. Je remballai vite mes affaire, relevai mon capuchon sur ma tête et repartis d'un pas un peu plus vif.
Vers quatre heure de l'après midi, tandis que je mangeais quelques fruits secs, ayant fini les abricots j'attaquais les noix. C'est alors que je vis se profiler au loin une petite silhouette auréolée de longs cheveux dorés.
Je fourrai les noix dans mon sec, pêle-mêle, j'attrapais mon arc au vol et je me jetais derrière un buisson. J'ai appris dans les steppes de mon enfance à me méfier des choses trop belles, et celle ci était vraiment très belle. Je restais tapis un long moment, aussi immobile et silencieux que faire ce peux lorsque l'on a plus l'entrainement des chasseurs.
Au bout d'une demi-heure, la jeune femme se tourna pour regarder dans une autre direction, j'en profitai pour me déplacer. Je laissai là mon sac, mon arc, mes seules possessions, pour m'approcher d'elle aussi discrètement que possible. Je ne savais pas exactement pourquoi j'agissais ainsi, par pur instinct, l'enfant chasseur avait prit le dessus sur le guérisseur itinérant. Je ramassai au passage un morceau de bois, qui au besoin ferrait office de gourdin. Même de dos elle me parut belle, malgré sa petite taille et ses vêtements aux couleurs très vives, ses longs cheveux blond tombant en cascade étaient magnifique.
Mais elle retint trop ma concentration et parvenu à une dizaine de mètres, je dus faire un bruit car la jeune femme se retourna et bondit. L'espace d'un instant je cru voir un éclair de rage dans ses yeux, mais tout ce passa si vite...
Un soir, je me décidais enfin à rompre ma retraite paisible pour rejoindre la vive et gaie Entre-Monde. Fini les vacances, l’effervescence de la grande ville commençait à me manquer. Je n'avais pas trainé pour refaire mon sac et j'étais parti sans plus tarder.
En deux heures j'avais rejoins la campagne, je marchais d'un pas vif et enjoué, faute de transport. Puis j'aime tant marcher, cela me rappel un peu mon enfance, les longues heures de marches sur les routes ou à travers champs...
Devant moi, plus ou moins quatre vingt bornes, deux bons jours de marche, Entre-Monde me tend les bras. Ce soir viande et fruits séchés puis une bonne nuit dans un creux de terre roulé dans ma cape, comme au bon vieux temps. Avec de la chance demain soir je dors dans un lit. La modernité a du bon tout de même.
Marcher me fait penser à ma mère. Vers midi je me décide à penser à autre chose, mon estomac commençait à se manifester. Je fis donc une rapide pose et après avoir avalé deux tranches de filets d'aurochs et quelques morceaux d'abricots je repris mon chemin.
L'après midi passa, je marchais, inlassablement, suivant de près ou de loin le cours de l'Ourgandi, un puissant fleuve, d'une beauté et d'une force sauvage comme j'en avais rarement vu. Il retint longtemps mes pensées sans pour autant que j'y pense vraiment.
Le marcheur est un rêveur en mouvement m'avait dit mon père.
Lors que le soleil commença à rougeoyer au loin, je commençais à chercher un coin près du rivage pour la nuit. Cela prit un certain temps, mais je ne voulais pas dormir n'importe où non plus. Après une heure de marche le long de la berge je trouvai un lieu qui satisfaisait mes critères.
Un renfoncement dans un méandre qui offrait une petite plage de gros sable. J'ai pourtant horreur du sable qui s'insinue partout mais il offre tout de même un certain confort. Je m'assis là, tout d'abord j'enlevai mes bottes, enfin mes pieds prirent l'air (heureusement j'étais seul, l'odeur aurait tuer un troll en quelques secondes !). Puis j'ouvris mon sac et mangeai un morceau de pain, quelques boulettes de cet étrange fromage que font les pécheurs de Termer, ils disent qu'il s'agit du lait d'une vache à écailles... allez savoir. Le gout et fort mais ça cale bien. Encore une tranche de viande, quelques abricots et je m'allongeais dans le sable, ma cape bien serrée autour de moi.
Ici nulle pollution lumineuse, seulement les étoiles pour m'éclairer. La lumière allait décroissante, l'obscurité révélait des ombres étranges. Je n'avais peur ni de la solitude ni du noir et déjà mon esprit vagabondais dans un état proche du sommeil.
La nuit fut calme et les premiers rayons du jour me réveillèrent. Rapidement je m'éveillais, je pris quelques minutes pour plonger mes pieds dans l'eau du fleuve que je pensais froide. Celle ci ne l'était point et je décidai de me baigner.
Après quelques minutes je me séchais avec ma cape, opération fort désagréable puis je chaussais mes bottes. Ainsi j'attaquais ma deuxième et je l'espérais dernière journée de voyage. Je ne suis pas un paresseux mais j'ai quelque peu perdu l'habitude des longues marches de plusieurs semaines, il est tellement facile de se déplacer vite et loin ici.
La matinée ressembla beaucoup à celle de la veille, paisible et sans soucis, je marchais loin des routes alors je ne croisai personne. Quelques paisibles animaux de temps à autres, rien de plus.
Le repas du midi fut lui aussi identique à celui de la veille mais à peine avais-je fini, qu'une brise se leva, légère mais pénétrante. Je remballai vite mes affaire, relevai mon capuchon sur ma tête et repartis d'un pas un peu plus vif.
Vers quatre heure de l'après midi, tandis que je mangeais quelques fruits secs, ayant fini les abricots j'attaquais les noix. C'est alors que je vis se profiler au loin une petite silhouette auréolée de longs cheveux dorés.
Je fourrai les noix dans mon sec, pêle-mêle, j'attrapais mon arc au vol et je me jetais derrière un buisson. J'ai appris dans les steppes de mon enfance à me méfier des choses trop belles, et celle ci était vraiment très belle. Je restais tapis un long moment, aussi immobile et silencieux que faire ce peux lorsque l'on a plus l'entrainement des chasseurs.
Au bout d'une demi-heure, la jeune femme se tourna pour regarder dans une autre direction, j'en profitai pour me déplacer. Je laissai là mon sac, mon arc, mes seules possessions, pour m'approcher d'elle aussi discrètement que possible. Je ne savais pas exactement pourquoi j'agissais ainsi, par pur instinct, l'enfant chasseur avait prit le dessus sur le guérisseur itinérant. Je ramassai au passage un morceau de bois, qui au besoin ferrait office de gourdin. Même de dos elle me parut belle, malgré sa petite taille et ses vêtements aux couleurs très vives, ses longs cheveux blond tombant en cascade étaient magnifique.
Mais elle retint trop ma concentration et parvenu à une dizaine de mètres, je dus faire un bruit car la jeune femme se retourna et bondit. L'espace d'un instant je cru voir un éclair de rage dans ses yeux, mais tout ce passa si vite...
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mar 22 Fév - 11:51
Le bond que je fis sur cet inconnu fini de me sortir entièrement de ma rêverie. Il tenait fermement un pseudo gourdin dans sa fine main et me regardait avec des yeux ronds. Pendant que je détaillais l'homme à ma merci, ses yeux verts me sautèrent à la figure. Un instant troublée, je relacha ma prise aussi sec. Je me relevais tranquillement, me détournant de lui, et épouseta mes vêtements.
- Veuilllez m'excuser, je ne m'attendais pas à rencontrer quelqu'un ici, dans cette immense plaine. Vous m'avez surprise alors que je rêvassais et je me suis de suite défendue.
Je supposais qu'il était en train de se relever mais je péférais ne pas vérifier. La couleur presque transparente qui reflétait son âme m'avais retournée. Pour me donner une contenance, je me dirigeais vers mes affaires et commençais ranger mon sac. je le balanca sur mes épaules et me retourna enfin vers le jeune homme. Il était vraiment beau physiquement, avec ses cheveux en bataille et son visage fin. Ses épaules, malgré leurs finesses pour un homme, restaient tout de même bien musclées. J'évitais de trop m'attarder sur son corps et remonta ma vue à hauteur de ses yeux.
- Bon et bien... Je repars moi. Je lui souris et demanda : Tu vas où toi?
- Veuilllez m'excuser, je ne m'attendais pas à rencontrer quelqu'un ici, dans cette immense plaine. Vous m'avez surprise alors que je rêvassais et je me suis de suite défendue.
Je supposais qu'il était en train de se relever mais je péférais ne pas vérifier. La couleur presque transparente qui reflétait son âme m'avais retournée. Pour me donner une contenance, je me dirigeais vers mes affaires et commençais ranger mon sac. je le balanca sur mes épaules et me retourna enfin vers le jeune homme. Il était vraiment beau physiquement, avec ses cheveux en bataille et son visage fin. Ses épaules, malgré leurs finesses pour un homme, restaient tout de même bien musclées. J'évitais de trop m'attarder sur son corps et remonta ma vue à hauteur de ses yeux.
- Bon et bien... Je repars moi. Je lui souris et demanda : Tu vas où toi?
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mar 22 Fév - 12:31
Littéralement, elle me faucha. Elle bondit sur moi et si elle n'avait pas été une jolie jeune elfe, je l'aurais stoppé d'un bon coup de mon gourdin improvisé.
En attendant je m'écrasai sur le sol, non pas sous son poids, elle me parut étonnamment légère, mais sous la force de cette jeune femme. Sa force et la surprise qui paralysa mes mouvements. Elle était vraiment très jolie. La douleur me bloqua un instant le dos, j’avais dû heurter une pierre ou quelque chose comme ça. Elle me tenait à sa merci, elle m’avait bloqué et me maintenait au sol d’une main ferme et experte. Elle savait se battre.
Je commençais à envisager des sorties lorsqu’elle me lâcha pour se relever. Nonchalante et gracieuse, voila quelle furent mes premières impressions. J’en profitai pour me remettre sur pied mais je négligeai mes vêtements. Elle m’avait paru troublée. Elle s’excusa sans même me regarder.
Le guérisseur aurait voulu s’approcher et la réconforter, mais le chasseur chercha du regard le gourdin.
Je me souvenais avoir laissé mon sac à dix mètres de là. Je filai silencieusement dans sa direction en profitant du fait qu’elle regardait ailleurs. Je la vis par-dessus mon épaule ranger ses affaires. Je revins alors, mon sac sur l’épaule et mon arc désencordé à la main.
Au fond elle ne paraissait pas méchante, la solitude m’a toujours rendu un peu paranoïaque. Elle me dit qu’elle allait partir, mon cœur bondit ! Pas déjà ! Elle me sourit et me demanda où j’allais.
- Je rentre à Entre-Monde, j’ai du boulot je crois… Enfin j’étais en vacances et je vais chercher du boulot maintenant. J’ai plus un rond et il faut bien que je mange… Et toi tu repars vers où ?
J’espérai vraiment à cet instant qu’elle aussi rentre à Entre-Monde ! J’avais envie de faire sa connaissance !
En attendant je m'écrasai sur le sol, non pas sous son poids, elle me parut étonnamment légère, mais sous la force de cette jeune femme. Sa force et la surprise qui paralysa mes mouvements. Elle était vraiment très jolie. La douleur me bloqua un instant le dos, j’avais dû heurter une pierre ou quelque chose comme ça. Elle me tenait à sa merci, elle m’avait bloqué et me maintenait au sol d’une main ferme et experte. Elle savait se battre.
Je commençais à envisager des sorties lorsqu’elle me lâcha pour se relever. Nonchalante et gracieuse, voila quelle furent mes premières impressions. J’en profitai pour me remettre sur pied mais je négligeai mes vêtements. Elle m’avait paru troublée. Elle s’excusa sans même me regarder.
Le guérisseur aurait voulu s’approcher et la réconforter, mais le chasseur chercha du regard le gourdin.
Je me souvenais avoir laissé mon sac à dix mètres de là. Je filai silencieusement dans sa direction en profitant du fait qu’elle regardait ailleurs. Je la vis par-dessus mon épaule ranger ses affaires. Je revins alors, mon sac sur l’épaule et mon arc désencordé à la main.
Au fond elle ne paraissait pas méchante, la solitude m’a toujours rendu un peu paranoïaque. Elle me dit qu’elle allait partir, mon cœur bondit ! Pas déjà ! Elle me sourit et me demanda où j’allais.
- Je rentre à Entre-Monde, j’ai du boulot je crois… Enfin j’étais en vacances et je vais chercher du boulot maintenant. J’ai plus un rond et il faut bien que je mange… Et toi tu repars vers où ?
J’espérai vraiment à cet instant qu’elle aussi rentre à Entre-Monde ! J’avais envie de faire sa connaissance !
Dernière édition par Belli le Jeu 24 Fév - 9:27, édité 1 fois
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mar 22 Fév - 19:14
Dans l'entre-Monde, vraiment? Je souris devant l'anxiété qui se lisait sur le visage de cet homme. Mais non, nous n'allions pas nous quitter comme ça! Fallait bien que je me rattrape pour ma petite bourde de l'instant. Les rayons de soleil commençaient vraiment à s'affaiblir à l'horizon. La nuit, je préférais éviter de marcher à cause des animaux qui pouvaient roder dans les alentours. Réfléchissant un instant, je dis tout haut :
- Personnellement, j'aimerais ne pas repartir avec la nuit, on ne sait jamais qui coure dans les bois lorsque l'obscurité à tout emportée...
J'essayais de déchiffrer son expression, mais son visage restait assez fermé. Seuls ses yeux transmettaient un message, message d'ailleurs incompréhensible! Je me demandais s'il n'aurai pas voulu que je ne le retienne pas. A ce moment précis, un vent plus fort que celui de la matinée se mis à souffler. Ce genre de courant d'air annonçait à coup sur la pluie voir même l'orage. C'était bien le moment! D'une traite, je déclara :
- Enfin, moi c'est Chiddori, ravie de te rencontrer! Maintenant que c'est dis, je vais t'avouer que dans moins d'une heure un orage va éclater. C'est pas vraiment la joie mais va falloir qu'on fasse quelque chose!
Quelques gouttes vinrent appuyer mes paroles et des nuages commençaient à s'amonceler dans le ciel pourtant bleu quelques heures auparavant. Je m'inquiétais légèrement qu'en à savoir ce que j'allais bien pouvoir faire contre cette météo si changeante!
- Personnellement, j'aimerais ne pas repartir avec la nuit, on ne sait jamais qui coure dans les bois lorsque l'obscurité à tout emportée...
J'essayais de déchiffrer son expression, mais son visage restait assez fermé. Seuls ses yeux transmettaient un message, message d'ailleurs incompréhensible! Je me demandais s'il n'aurai pas voulu que je ne le retienne pas. A ce moment précis, un vent plus fort que celui de la matinée se mis à souffler. Ce genre de courant d'air annonçait à coup sur la pluie voir même l'orage. C'était bien le moment! D'une traite, je déclara :
- Enfin, moi c'est Chiddori, ravie de te rencontrer! Maintenant que c'est dis, je vais t'avouer que dans moins d'une heure un orage va éclater. C'est pas vraiment la joie mais va falloir qu'on fasse quelque chose!
Quelques gouttes vinrent appuyer mes paroles et des nuages commençaient à s'amonceler dans le ciel pourtant bleu quelques heures auparavant. Je m'inquiétais légèrement qu'en à savoir ce que j'allais bien pouvoir faire contre cette météo si changeante!
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Jeu 24 Fév - 9:27
Argh ! Je jurai à voix basse. Nous étions prit par la pluie ET par la nuit tombante. Nous ne devions plus être très loin d’Entre-Monde, mais trop pour aujourd’hui. Par chance, j’étais, semble-t-il, en bonne compagnie. En tout cas, en charmante compagnie. Nous allions bien nous tremper et surement passer une détestable nuit, mais à deux…
- Belli, c’est mon nom, quelle répartie… Une grande réussite d’éloquence.
Je restais perplexe un instant. Il fallait que je fasse tourner mon cortex à plein régime. Je ne voulais pas attraper un vilain rhume, ni rester dans le noir sans un abri. Je fixais la jeune femme tout en cogitant.
- Bon, il ne faut pas qu’on reste la sous la pluie, sinon nous allons attraper la mort. Je te propose de vite trouver un endroit ou passer la nuit autant au sec que possible. J’ai peut être entre vu une ruine de ferme à quelques kilomètres plus au nord d’ici. Il faudrait pas trainer.
J’hésitais une second, mon naturel de chasseur revenait au galop. A cet instant je me rendis compte de l’importance de mon apprentissage dans les steppes…
- Tu peux courir ? Il y a pas mal de distance à parcourir et il va bientôt faire nuit noir.
J’étais revenu au temps des longues courses dans les plaines de Jö… Mais ma nouvelle amie allait-elle suivre ? Elle avait l’air taillé pour ça.
- Belli, c’est mon nom, quelle répartie… Une grande réussite d’éloquence.
Je restais perplexe un instant. Il fallait que je fasse tourner mon cortex à plein régime. Je ne voulais pas attraper un vilain rhume, ni rester dans le noir sans un abri. Je fixais la jeune femme tout en cogitant.
- Bon, il ne faut pas qu’on reste la sous la pluie, sinon nous allons attraper la mort. Je te propose de vite trouver un endroit ou passer la nuit autant au sec que possible. J’ai peut être entre vu une ruine de ferme à quelques kilomètres plus au nord d’ici. Il faudrait pas trainer.
J’hésitais une second, mon naturel de chasseur revenait au galop. A cet instant je me rendis compte de l’importance de mon apprentissage dans les steppes…
- Tu peux courir ? Il y a pas mal de distance à parcourir et il va bientôt faire nuit noir.
J’étais revenu au temps des longues courses dans les plaines de Jö… Mais ma nouvelle amie allait-elle suivre ? Elle avait l’air taillé pour ça.
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mer 9 Mar - 23:02
Joli prénom. Très exotique à mes yeux et avec une jolie intonation. Je détaillais le jeune homme pendant qu'il me parlais de cette ruine entre-aperçue.
Je souris à l'idée de passer la nuit avec ce jeune homme pour le moins sympathique. Je hochais la tête de bas en haut pour lui faire comprendre que je pouvais courir. Rien n'était plus grisant que la course, d'autant plus si j'avais la possibilité de me mesurer à quelqu'un avec l'air de s'y connaître! Je souris de nouveau, mais déjà le ciel devenait encre et une légère brume tombait désormais. En regardant en l'air, je déclarais :
- Je pense que nous devrions nous dépêcher Belli, cela va empirer bientôt...
Mon intuition était infaillible et pour une fois, elle arrivait dans un moment plutôt opportun. Cet homme avait vraiment l'air gentil et une nuit en sa compagnie ne devait vraiment pas être désagréable! Le destin était, pour une fois, de mon côté! J'attendais sa réponse tout en le regardant dans les yeux. Je n'arrêtais pas de sourire devant cette rencontre fort inattendue et pourtant si bienvenue.
Je souris à l'idée de passer la nuit avec ce jeune homme pour le moins sympathique. Je hochais la tête de bas en haut pour lui faire comprendre que je pouvais courir. Rien n'était plus grisant que la course, d'autant plus si j'avais la possibilité de me mesurer à quelqu'un avec l'air de s'y connaître! Je souris de nouveau, mais déjà le ciel devenait encre et une légère brume tombait désormais. En regardant en l'air, je déclarais :
- Je pense que nous devrions nous dépêcher Belli, cela va empirer bientôt...
Mon intuition était infaillible et pour une fois, elle arrivait dans un moment plutôt opportun. Cet homme avait vraiment l'air gentil et une nuit en sa compagnie ne devait vraiment pas être désagréable! Le destin était, pour une fois, de mon côté! J'attendais sa réponse tout en le regardant dans les yeux. Je n'arrêtais pas de sourire devant cette rencontre fort inattendue et pourtant si bienvenue.
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Lun 14 Mar - 22:07
Bon, ben allons-y alors.
J’ajustai les courroies de mon sac à dos et resserrais les lacets de mes bottes, des « rangeos » offertes par un vieux dans un village perdu, mais elles étaient très confortable et particulièrement adaptées à l’exercice que nous nous préparions à effectuer.
Je la regardai un instant, sans doute avec un éclair d’amusement dans les yeux. Elle semblait joyeuse et toute contente. Sa bonne humeur et son entrain me firent sourirent. Sans prévenir je m’élançai dans la brume. Il faisait déjà froid, typiquement la température qui précède une bonne pluie bien fine et bien glacée.
Dépêchons nous sinon c’est la douche ! J’avais juste jeté un coup d’œil par-dessus mon épaule pour être sur de ne pas l’avoir distancé. Elle était bien là. J’aurais bien pris un petit instant pour lui sourire mais je ne voulais pas prendre le risque de me rétamer et dans la pénombre ambiante c’était plus que facile.
Je me concentrai pour rappeler à mes yeux les images de cette ruine et de ses environs. Je me précipitai dans l’obscurité espérant ne pas oublier un détail et nous perdre dans le noir. J’aurais l’air malin…
J’ajustai les courroies de mon sac à dos et resserrais les lacets de mes bottes, des « rangeos » offertes par un vieux dans un village perdu, mais elles étaient très confortable et particulièrement adaptées à l’exercice que nous nous préparions à effectuer.
Je la regardai un instant, sans doute avec un éclair d’amusement dans les yeux. Elle semblait joyeuse et toute contente. Sa bonne humeur et son entrain me firent sourirent. Sans prévenir je m’élançai dans la brume. Il faisait déjà froid, typiquement la température qui précède une bonne pluie bien fine et bien glacée.
Dépêchons nous sinon c’est la douche ! J’avais juste jeté un coup d’œil par-dessus mon épaule pour être sur de ne pas l’avoir distancé. Elle était bien là. J’aurais bien pris un petit instant pour lui sourire mais je ne voulais pas prendre le risque de me rétamer et dans la pénombre ambiante c’était plus que facile.
Je me concentrai pour rappeler à mes yeux les images de cette ruine et de ses environs. Je me précipitai dans l’obscurité espérant ne pas oublier un détail et nous perdre dans le noir. J’aurais l’air malin…
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mar 15 Mar - 12:00
Mettant mes propres affaires sur mon dos, je suivis Belli vers la promesse d'une longue course contre le mauvais temps, la nuit étant pratiquement déjà tombée. Je croisai son regard lorsque ses yeux se posèrent sur moi, mais bien vite il se retourna et commença à courir. Je restais docilement en retrait, sachant qu'il était le seul à avoir vu cette ruine qui nous servirait surement d'abri.
Je régulais ma respiration, allongeant les jambes pour respirer plus à mon aise. Malgré l'obscurité, je me débrouillais plutôt bien pour éviter les éventuels obstacles qui se dressaient en travers de notre chemin.
J'écoutais le souffle, régulier lui aussi, de mon nouveau compagnon. Le hasard faisait-il si bien les choses que deux personnes qui venaient à peine de se rencontrer ainsi au détour d'un chemin, finissent par se trouver un abri pour une nuit entière? Je pouffa devant cette pensée pour le moins indécente! Qu'est-ce que j'allais m'imaginer là? Que Belli me sauterai dessus sitôt l'abri trouvé? N'importe quoi! Je repris mon sérieux, ne voulant pas l'alerter, et me concentra de nouveau sur notre course.
Le froid devait réellement mordant, l'air qui s'infiltrait dans mon corps me glaçait les poumons. Avec ce temps, j'aurais facilement pu m'imaginer chez moi, dans le Nord polaire, mais avec la pluie incessante depuis un moment ça n'était pas vraiment possible. D'ailleurs, je n'avais découvert que l'eau tombait du ciel qu'ici.
Un éclair zébra soudain l'horizon et le roulement de tambour se fit entendre, encore assez loin de nous. Je rentra la tête dans les épaules et cria pour couvrir le bruit du tonnerre :
- Sommes-nous loin? Le temps se dégrade de plus en plus maintenant et nous allons ressembler à deux marmottes reconstruisant leur abri!
Je régulais ma respiration, allongeant les jambes pour respirer plus à mon aise. Malgré l'obscurité, je me débrouillais plutôt bien pour éviter les éventuels obstacles qui se dressaient en travers de notre chemin.
J'écoutais le souffle, régulier lui aussi, de mon nouveau compagnon. Le hasard faisait-il si bien les choses que deux personnes qui venaient à peine de se rencontrer ainsi au détour d'un chemin, finissent par se trouver un abri pour une nuit entière? Je pouffa devant cette pensée pour le moins indécente! Qu'est-ce que j'allais m'imaginer là? Que Belli me sauterai dessus sitôt l'abri trouvé? N'importe quoi! Je repris mon sérieux, ne voulant pas l'alerter, et me concentra de nouveau sur notre course.
Le froid devait réellement mordant, l'air qui s'infiltrait dans mon corps me glaçait les poumons. Avec ce temps, j'aurais facilement pu m'imaginer chez moi, dans le Nord polaire, mais avec la pluie incessante depuis un moment ça n'était pas vraiment possible. D'ailleurs, je n'avais découvert que l'eau tombait du ciel qu'ici.
Un éclair zébra soudain l'horizon et le roulement de tambour se fit entendre, encore assez loin de nous. Je rentra la tête dans les épaules et cria pour couvrir le bruit du tonnerre :
- Sommes-nous loin? Le temps se dégrade de plus en plus maintenant et nous allons ressembler à deux marmottes reconstruisant leur abri!
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Re: Quand y'en a marre, y'a autre part! [PV Belli]
Mar 15 Mar - 22:18
Nous avions dut courir pendant une bonne heure. Et les derniers signes de l’astre solaire finirent de s’effacer, nous laissant dans une quasi-obscurité. Je n’avais plus l’habitude de ces courses, encore moins de nuit, mais cela me fit le plus grand bien. Enfin je me dérouillai à grandes enjambées. Chiddori me suivait sans difficulté apparente.
J’en fus d’abord étonné, elle paraissait petite et fragile… c’était se tromper que d’y croire. Elle suivait sans broncher mes grands pas et ce depuis un bon moment. Je pensais à cela, un sourire au coin des lèvres, lorsque la pluie redoubla. Ma cape me protégeait assez bien de la pluie, mais l’épaisse laine n’allait plus tarder à éponger la pluie.
Il y eut un éclair, puis un autre et un troisième, un violent orage allait éclater. Chiddori me demanda si nous étions encore loin de la ruine. Bonne question… Je me retournais pour lui répondre tout en ralentissant l’allure.
Pour tout te dire Chiddori, je ne pense pas, mais j’ai tout de même un peu peur de nous avoir perdus. L’orientation dans la nuit n’est pas vraiment mon fort. Je lui souris très largement, après tout cela ne me faisait pas du tout peur, et l’aventure que cela offrait m’emplissait le cœur d’une joie inconsciente et puérile.
Les trois éclairs de lumière furent une aubaine pour moi. Ils me permirent durant un bref trois brefs instants de me repérer tandis que je commençais vraiment à douter de moi.
Je ralentissais encore le pas jusqu’à m’arrêter complètement pour contempler le panorama révélé par l’orage. Nous étions au sommet d’une petite colline, la végétation était rase et devant nous s’étendait une vaste plaine herbeuse. A ce qui me semblait être deux bon kilomètres je reconnaissais le monticule de pierre à demi effondré d’une ancienne cabane. Sur les quatre murs, deux étaient encore en assez bon état et la toiture n’était qu’à moitié affaissée. Cela devait offrir un abri plus que suffisant. Je supposais qu’il y avait suffisamment de place pour quatre ou cinq personnes. La pluie qui me coulait sur le visage me ramena vite sur terre. Je regardais Chiddori, enfin je la distinguais plus que je ne la voyais. Une autre série de quatre éclairs me permirent de voir son visage, trois images de beauté et une… de froid.
Il ne nous reste pas plus quinze minutes pour arriver à la ruine, mais nous allons arrêter de courir avant de se casser quelque chose. Espérons que les éclairs continuent, qu’on puisse se repérer. J’aurais dut reprendre des piles avant de partir, c’est con d’avoir une lampe qui ne marche pas… Je réalisai alors que j’avais chaud, un peu trop même, et elle semblait transie de froid. Excuse-moi Chiddori, je suis un rustre. Prends cape, j’ai l’impression que tu vas geler sur pied.
Joignant le geste à la parole, je dégrafais ma cape, m’approchait d’elle et la lui passait sur les épaules avant de refermer la fibule. Je lui souris, elle était si belle. Mais la pluie qui tombait maintenant glacée dans ma nuque écourta ma contemplation.
Elle est très lourde mais particulièrement ample et chaude. Ne t’inquiète pas si elle traine par terre, c’est de la bonne laine et tu ne l’abimeras pas. Maintenant il faut vite nous mettre au sec. Je ne vais pas continuer à avoir chaud très longtemps.
Je souris dans le noir mais cette fois aucun éclair ne vint nous éclairer. Je cherchais sa main à tâtons, pour ne pas la perdre dans le noir en attendant les prochains éclairs.
J’en fus d’abord étonné, elle paraissait petite et fragile… c’était se tromper que d’y croire. Elle suivait sans broncher mes grands pas et ce depuis un bon moment. Je pensais à cela, un sourire au coin des lèvres, lorsque la pluie redoubla. Ma cape me protégeait assez bien de la pluie, mais l’épaisse laine n’allait plus tarder à éponger la pluie.
Il y eut un éclair, puis un autre et un troisième, un violent orage allait éclater. Chiddori me demanda si nous étions encore loin de la ruine. Bonne question… Je me retournais pour lui répondre tout en ralentissant l’allure.
Pour tout te dire Chiddori, je ne pense pas, mais j’ai tout de même un peu peur de nous avoir perdus. L’orientation dans la nuit n’est pas vraiment mon fort. Je lui souris très largement, après tout cela ne me faisait pas du tout peur, et l’aventure que cela offrait m’emplissait le cœur d’une joie inconsciente et puérile.
Les trois éclairs de lumière furent une aubaine pour moi. Ils me permirent durant un bref trois brefs instants de me repérer tandis que je commençais vraiment à douter de moi.
Je ralentissais encore le pas jusqu’à m’arrêter complètement pour contempler le panorama révélé par l’orage. Nous étions au sommet d’une petite colline, la végétation était rase et devant nous s’étendait une vaste plaine herbeuse. A ce qui me semblait être deux bon kilomètres je reconnaissais le monticule de pierre à demi effondré d’une ancienne cabane. Sur les quatre murs, deux étaient encore en assez bon état et la toiture n’était qu’à moitié affaissée. Cela devait offrir un abri plus que suffisant. Je supposais qu’il y avait suffisamment de place pour quatre ou cinq personnes. La pluie qui me coulait sur le visage me ramena vite sur terre. Je regardais Chiddori, enfin je la distinguais plus que je ne la voyais. Une autre série de quatre éclairs me permirent de voir son visage, trois images de beauté et une… de froid.
Il ne nous reste pas plus quinze minutes pour arriver à la ruine, mais nous allons arrêter de courir avant de se casser quelque chose. Espérons que les éclairs continuent, qu’on puisse se repérer. J’aurais dut reprendre des piles avant de partir, c’est con d’avoir une lampe qui ne marche pas… Je réalisai alors que j’avais chaud, un peu trop même, et elle semblait transie de froid. Excuse-moi Chiddori, je suis un rustre. Prends cape, j’ai l’impression que tu vas geler sur pied.
Joignant le geste à la parole, je dégrafais ma cape, m’approchait d’elle et la lui passait sur les épaules avant de refermer la fibule. Je lui souris, elle était si belle. Mais la pluie qui tombait maintenant glacée dans ma nuque écourta ma contemplation.
Elle est très lourde mais particulièrement ample et chaude. Ne t’inquiète pas si elle traine par terre, c’est de la bonne laine et tu ne l’abimeras pas. Maintenant il faut vite nous mettre au sec. Je ne vais pas continuer à avoir chaud très longtemps.
Je souris dans le noir mais cette fois aucun éclair ne vint nous éclairer. Je cherchais sa main à tâtons, pour ne pas la perdre dans le noir en attendant les prochains éclairs.
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