Un truc coince

Je ramène chez moi, ou chez moi (numéro 2) une jolie fille menottée. Ce serait bien si derrière il n'y avait pas une multiple inculpation et le côté râleur de la fée. Encore que le deuxième on s'en accommoderait, une fille c'est presque silencieux quand on lui donne des trucs à faire, et je ne serais pas le premier à me faire à une enquiquineuse de première classe. Ce qu'elle risque en se faisant ramener poing liés à la caserne... Un envoie plus ou moins définitif sur la Lune ? Ce serait bien, non ?
Des fois je l'envie le patron... (Allez savoir pourquoi).

Voyage depuis Ciel jusqu'à la caserne. Des fois je bénis mon miroir de sanctuari, sans lui j'aurais dû prendre une montgolfière ou un zeppelin et voyager avec la jeune femme depuis l'arène jusqu'au bâtiment qui s'était planté... On ne sait où. Mais, oubliant les "si", j'ai passé la porte et nous fûmes d'un coup envoyés dans les couloirs de la caserne. Je la pousse devant moi et en faisant un pas je peux entendre des "criiiiiiiiissssss" et des "cracracrac". C'est comme le soir du 14 juillet en pire. Il n'y a pas de lumière et de fusée, juste mes articulations qui n'aiment pas le sable, peut-être autant que l'eau.

-Plus jamais je ne vais à Ciel. Quelle idée d'y mettre du sable partout, et la paille ils y ont pensé ? Ça vous rentre pas dans le derrière et ça ne coince pas les...

Je lâchais un juron quand en dépliant le genoux il coinça une seconde avant de se débloquer d'un coup laissant choir sur le sol un petit tas de sable fin.

-Avec ça on va m'accuser de voler le sable de l'arène... Fis-je le regard indifférent en observant le petit tas de sable.

L'avantage d'un chef, c'est qu'il a le pouvoir de déléguer.

Or Ez lui, il ne se gênait pas pour le faire. A la base, il était le cerveau. En théorie, il pensait tout ce qu'il avait à faire... Sans le faire pour autant. Lui, le cerveau. Stern le reste. C'était très bien comme ça, ça marchait... Donc personne ne s'en plaignait. Sauf Stern, qu'il avait réussi malgré tout à amadouer en augmentant sa paye. Et en promettant de travailler un peu lui aussi. Juste un peu...
En fait, il avait espéré que Stern oublierait qu'il avait promis, mais non. Le dieu multifonctions n'avait pas du tout oublié... Si bien que sa promesse, il était obligé de la tenir...
Sale feignasse!! Où tu t'caches?!

...à sa manière. Disons que déambuler dans la caserne à la recherche de quelque chose à faire (bien que quelque chose à faire, y en avait plein son bureau), il considérait ça comme du travail. Apparemment pas Stern...
Essaye pas de m'échapper, je sais où t'es!
Rha t'es collant W_w j'vais te faire enfermer pour harcèlement!
Et qui fera ton boulot?

Bonne question...
Le prétorien haussa les épaules, ne répondit pas. La Caserne était grande, le temps que Stern se ramène, il pouvait bien se promener encore un peu. Il reprit donc sa marche en sifflotant... Ou pas.
Criiiiiiiiissssss cracracrac? Damned...

Soit une créature étrange (une de plus) s'était évadée accidentellement et errait dans les couloirs de la caserne, soit quelqu'un avait de sacrés soucis mécaniques.
J'préfère la seconde option.
Pas étonnant, une créature étrange il aurait du se charger de la chopper, de la tacler, et de la trainer jusqu'à une cage. Or il n'avait aucune envie de faire de l'exercice, du moins pas aujourd'hui.
Coup de chance, ça n'était pas un monstre, c'était juste...
Septembre!

" Dis donc t'es culotté, tu pourrais faire gaffe... On voit que c'est pas toi qui fais le ménage."

Ignorant que robocop n'était pas seul, Ez s'accroupit, ramassa un peu de sable fin entre deux doigts et se releva. Sans grand enthousiasme, il examina le sable (est-ce vraiment du sable?)...

"Pas moi non plus d'ailleurs."

Et le balança par dessus son épaule (oui c'est du sable. Aucun intérêt...).

"Ava?"

Ou bien tu es là parce que toi tu bosses? Et tu ramènes du boulot pour ton chef adoré, boulot dont, par ailleurs, il ne veut pas... Question posée toujours sans un regard pour celle qui était avec Septembre, à croire qu'il ne l'avait même pas vue... Ce qui était fort possible.

Les robots ne sont pas fait pour le sable on a compris, mais sérieux depuis le temps il aurait pu se faire ajouter un genre de protection anti sable, non ? Parce que l'étanchéité il doit connaitre, mais le tamis, je me pose la question.

-Investit dans une brosse dur, et si tu m'enlèves ses menottes je veux bien m'occuper de brosser ta carlingue. Fis-je dans un clin qui se voulait séducteur.

Oui ! Séducteur. Aux grands maux les grands moyens, non ? Et je peux toujours essayer de lui faire du charme à ce beau gosse tout de métal vêtu. J'ai bien dit, essayer.

Sans planeur ni rien, prendre la poudre d'escampette sera plus difficile que prévu. Je le savais ! Je savais que j'aurais dû fuir avec Helin, lui au moins il a eu la bonne idée de prendre ses jambes à son cou. Non, Dité, elle se bat contre un tas de ferraille deux fois plus grand qu'elle et elle même si elle gagne de quoi renflouer son compte en banque -la bonne nouvelle dans l'histoire- elle pourra pas l'utiliser avant... Hum, je vais prendre combien pour agression, vol et destruction de biens ?

-Tiens c'est qui le beau gosse qui se ramène ?

Dommage, le beau-gosse est amateur de sable et pas de fée. Sa vie sentimentale doit être rude.

-Vous pourriez dire à ce rustre que pour faire des bébés avec une fée il faut détacher la fille concernée ?

Avec deux jolis garçons dans le même couloir j'aurais aimé être dans une meilleur position, le potentiel de cette situation est presque magique, sauf que l'un est un robot et l'autre ?

-À qui ai-je l'honneur ?

Normalement c'est à lui de poser la question, c'est vrai. Mais je ne suis pas une fée comme les autres.

- Ça va !

Je poussais Dité dans le dos pour l'approcher du Prétorien. Mon patron aussi flegmatique que d'accoutumée. C'est deux iront bien ensembles, tous aussi haut en couleurs l'un que l'autre...

-Un cadeau. Vous me devez 7 pims.

Je tournais les talons avant de faire volte-face pour un dernier mot. J'aime bien les sortie à rallonge, on ma programmé comme un acteur d'un vieux polars français, j'y peux rien si mes créateurs avaient des goûts de... Je disais ? Ah oui, ma sortie en fanfare.

-La laissez pas vous toucher, elle y parait pas comme ça mais elle vous rayerai la carrosserie avec les dents si elle le pouvait.

Ceci dit je quittais le couloir aussi vite que possible. Il saurait bien se débrouiller sans moi le patron et ça lui filera du boulot on arrêtera de voir Stern courir partout pour le chercher pendant une heure ou deux. Plutôt une que deux. Le couteau-suisse aurait une heure de vacances, à moins que Ez lui refile la dangereuse fée.
Mon oeil se remet à clignoter comme un dément, je plaque une main sur mon visage et je passe la porte dans un "si vous me cherchez appelez le garage".

Ez haussa un sourcil, surpris d’entendre la dame parler de faire des bébés avec Septembre. Disons que lui, la chose ne lui serait jamais venue à l’esprit… Peut-être parce qu’il n’était pas une femme ? Peut-être bien. Peut-être aussi parce que Sept tenait plus de la machine que de l’humain… Et qu’il n’était pas sûr qu’il ait été muni des atouts nécessaires à la conception d’un morveux. Quoiqu’il n’avait pas été vérifié… Et que le mode d’emploi de l’androïde demeurait muet à ce sujet.

Bon bref, Sept répondant à la question (ava ?) par l’affirmatif, le prétorien sourit, comme si la chose pouvait être le seul problème digne d’intérêt à l’heure actuelle.
Cadeau ?
7pims ?!

Tant que ça ?!
Radin…
On t’a pas sonné toi, fous-moi la paix : je travaille !
Mouhahaha !! Il va pleuvoir des babouins…

Ez haussa les épaules (bien que Stern ne soit pas là pour le voir), agutant vaguement une main à l’intention de Septembre, l’air de dire c’est ça c’est ça, j’y songerais.
D’ici une seconde il aurait oublié…
Rayer la carrosserie ?

Une seconde : il avait déjà oublié les 7pims.
Perplexe, il détailla la demoiselle de haut en bas, de bas en haut, de droite à gauche et de gauche à droite. Là, il devait l’admettre… Elle était quand même bien roulée, même pour lui qui en général ne s’intéressait pas aux filles (pas plus qu’aux mecs. En général, il n’en avait rien à paître…).
T’es amoureux ? *o*
O_O ! J’te regarde tous les jours, c’est pas pour autant que je suis amoureux de toi…
Encore heureux…
T’as pas mieux à faire que me harceler ?
Euuh… Non.

Ez retint un juron, arrêta enfin de scruter la dame qui lui faisait face, de façon peu discrète (en plus). Sans gêne, à son habitude… Les jolies filles étaient faites pour être regardées non ? Sinon ça servait à quoi d’être bien foutue ? A part… A rien ?
Pervers !
Et alors ?

La réponse cloua le bec à Stern, qui, ne trouvant rien à dire, se fit une raison et alla se trouver autre chose à faire (soit profiter de son temps libre : Ez était assez grand pour se débrouiller).
De son côté, le prétorien laissa Septembre s’en aller, notant malgré tout l’endroit où il serait joignable (à savoir le garage). Ceci dit, son regard pâle se posa à nouveau sur la fée, sans qu’aucune de ses pensées précédentes ne refasse surface. Il s’agissait de bosser maintenant… Ca arrivait rarement, mais quand il le faisait, c’était sérieusement. Enfin plus ou moins…
Donc, ils en étaient restés à : « à qui ai-je l’honneur ».

« Ez Khy, prétorien. Et vous, vous êtes …? »

Sans cesser de la fixer, il tourna légèrement la tête sur le côté pour regarder passer deux sanctuaris au bout du couloir. Croisant les bras, il en oublia la dame qui lui faisait toujours face, toujours liée… Puis sans trop qu’il n’y prenne garde, plutôt même avec l’intention de partir, son regard revint sur elle. Il fronça légèrement les sourcils, rembobina sa mémoire en trouva à celle qui lui faisait face quelque chose de familier.
Septembre, elle, Stern…

« Vous êtes là pourquoi au juste ? »

Pas plus à l’ouest que d’habitude…

Ez Khy. Attend un peu, j'ai déjà entendu parler de ce type quelque part. Dans un livre peut-être, possible. À la télévision, je crois, non dans un journal ! Quand j'étais allée à la bibliothèque avant de rencontrer Helin j'ai trifouiller une feuille de chou qui parlait de lui, vaguement. Quelqu'un de célèbre le prétorien, je notais qu'il était mignon et qu'il n'avait pas relevé les méchancetés de la boite de conserve.

Il me reluquait ouvertement comme la moitié des créatures que je croise. C'est... agréable venant du beau rouquin. Il avait les yeux clairs, assez pour capter le regard des autres.

-Enchantée.

Un grand sourire, je le regardais d'en bas, car moi je suis petite, et le bon côté d'une chemise trop petite, il avait une vue plongeante sur mes frères préférés (mon décolleté quoi !). S'ils l'intéressaient je serais peut-être sauvée d'une longue période enfermée dans cette caserne, sinon et bien... Je me vengerai sur Septembre à ma sortie de cet enfer.
Il fait humide chez eux, j'ai les cheveux qui frisent. Et ils devraient refaire les peintures, on dirait une prison. *c'est le cas d'ailleurs*.

-Dité Hastae, répondis-je en le regardant en silence tourner les yeux vers d'autres sanctuaris. Je continuais par : là pour rien, Sept voulait me faire visiter la Caserne. Vous avez quelqu'un ?

L'instinct de survie, comprenez...

Enchanté, de même, ces civilités passées, le prétorien songea à se mettre sérieusement au travail… Parvenant presque à le faire avec motivation et enthousiasme ! Ils lui semblaient loin ses beaux principes qu’il avait eut quand il avait ouvert les yeux dans ce monde…
Sans tellement réfléchir, il rendit à la fille son sourire grand comme ça. Note : elle avait un joli sourire. Pour le coup, il s’étonna presque de ne pas entendre Stern s’insurger de ses pensées… Se rappela que son canif multifonctions vivant devait être entrain de profiter de son temps libre. Mince, cet andouille était foutu de ne pas revenir avant le lendemain… Ca voulait dire qu’il allait devoir travailler ?

« Navré, on a du virer le guide il nous revenait trop cher par rapport à ce qu’il faisait… »

Il aurait bien été incapable de dire pourquoi il avait répondu ça précisément, et d’où il le sortait.
L’imagination sans doute… Et vu que par moment elle l’ouvrait sans demander l’autorisation… Bref.
Là pour rien, mais menottée quand même…
Bon et donc, il en était où ?
Ah oui, à faire mon travail…
Retrouvant un peu de sérieux, il réprima un soupir. L’administratif l’ennuyait, ce côté de son boulot aussi. C’était peut-être pour ça que d’habitude, il laissait Stern gérer cet aspect de son travail. Le dieu faisait tout ça en un temps record, pire : il aimait faire ça ! Même si, rien que pour lui casser les pieds, il prétendait le contraire…

« Sans blague Dité… »

MMUUUUP !!! Perdu ! Appelle-la par son nom de famille, andouille !
Mais t’es amoureux de moi ou quoi ?! Lâche-moi la grappe, je sais travailler.
On dirait pas.
Ca ce n’était pas très sympa…
Enfin il ne s’en vexa pas, il avait l’habitude.
Et comme ça le prenait parfois, il constata un peu amèrement que non seulement, il avait l’habitude, mais qu’en plus Stern n’avait pas tord.

« Miss Hastae, soit y a une raison à votre présence ici, soit non et dans ce cas je vous colle d’office la peine max. »

Innocent tant qu’on n’a pas prouvé sa culpabilité…
Lui il préférait appliquer l’inverse !
Stern l’avait amené ici pour une raison précise. S’il ne savait pas laquelle, la meilleure façon de résoudre le problème était de lui mettre une peine aléatoire (aléatoire étant l’équivalent de maximum).
Sans la quitter des yeux, il lâcha un discret soupire, son sourire envolé.
N’empêche il comprenait pourquoi en général il ne faisait pas son boulot…

Heing ? La peine max... C'est quoi la peine maximale à Entre-Monde. Exécution, torture, réclusion à perpétuité ? Septembre, sale fils de grille pain ! Bouilloire entartré comment t'as pu faire ça à une si jolie fée ?!
J'ai regardé le grand rouquin figée dans une expression de parfaite incompréhension. C'est la façon polie de dire :"oh p*t**n !". Un léger sourire grimaçant apparaissant sur mon visage. Dommage que le draguer ne fonctionne pas... Ils sont frigides les mecs à la caserne à croire qu'ils ont tous des problèmes à ce niveau là. C'est peut-être un critère de recrutement ?

-Et si je vous dis que les menottes c'est pour ajouter du piment à la visite ?

Petit rire nerveux. C'est injuste, j'ai rien fait ! C'est vrai, l'autre c'est de lui même placé sous ma pelle alors que mon bras l'abaissait rapidement (j'ai dis rapidement pas "violemment"). Quant au matos, ce n'était qu'un emprunt temporaire, les vers à soie allaient tous nous dévorer ! Certes, on a un peu abusé avec Helin quand on a fait péter la Jeep. Mais c'est pas moi ! C'est lui ! Le blondinet là bas que l'autre sanctuaris odieux poursuivait.
Bon le sanctuari odieux il avait l'air bien de sa personne aussi, je ne critique pas, mais... Arf... Je dérive encore.

-J'ai agressé un type dans la savane. Il a attiré une cohorte d'asticots géants sur moi et mon coéquipier. À cause de lui on a faillit se faire dévorer. Pour se débarrasser des monstres on a fait exploser sa voiture. Il a protesté, mais c'était pour notre survie. Alors je l'ai assommé avec une pelle.

Si l'anglais en rajoute, j'ai aussi deux ou trois infractions qualifiées pour lui. Port d'arme interdit, utilisation d'explosif dans une zone proche d'habitations (on était un vingt bornes mais quand même) et j'en passe des meilleurs ! Et qu'est-ce qu'il parlait mal en plus !
Je fronçais le nez en l'observant avec un regain d'intérêt.

-Au fait. C'est pas à K'an de décider de ma peine. Vous vous capturez les méchants mais ce sont pas aux maitres de décider des sanctions normalement ?

Ah si si, c'est marqué dans la constitution... Enfin dans les règlements. Ou quelque chose dans ce goût là.

Heing? (oui lui aussi.)
Une visite, c'était déjà étrange. Mais alors en plus en menottes...
Pitié Ez!
Bon ok, je m'y met.
Sérieusement?

Promis craché par terre. Ca, il se garda de le dire, ou même de le faire.

"Agressé avec une pelle?!"

Oulà mais...

"Donc, agression avec un objet contondant, détérioration de biens privés..."

De la même façon qu'un serveur aurait sorti son carnet pour prendre les commandes, il en sortit un pour prendre note. Un peu dans le genre billet d'absence... Donc, nom, Hastae. Prénom, Dité. Tour de poitri...
Ezz!!!!!!!
Désolé j'ai pas fait exprès T__T
Donc, il en était à la date, l'heure... Au pif. L'administration corrigerait. Chefs d'accusations, agression, détériorations, foutre le bazar, tout casser, faire du gringue au prétorien... Quoique ça, ça ne le dérangeait pas plus que...
EEEZ!

Un rictus, il tourna la tête, cherchant à soulager son cerveau saturant sous le cri de Stern. Cet abruti... Il ne perdait rien pour attendre. Lui crier dessus ainsi, il tenait absolument à lui exploser son système cérébral?! Quel... Bref. Serrant les dents, il acheva de régler la note, signa. Il irait casser la figure au dieu, ou exploser un vase par terre, quand il en aurait fini avec cette fille.
Donc... K'an? Il n'avait aucune envie d'embêter le maître de K'an avec ça. Eönwë avait autre chose à faire. En plus, au fond elle n'avait rien fait de vraiment criminel, alors... Alors passer par un maître, ouvrir un casier, faire un dossier... Peut-être pas nécessaire, si?

"On peut aussi... Essayer de s'arranger sans passer par un maître. Vous me rendez un service gratos, et j'oublie vos écarts de conduite. Ca vous tente?"

Ca rendrait service à la communauté, au final, tout le monde serait comptant.

Un objet contondant ? Plait-il ? Je proteste il n'y a pas agression, c'était un regrettable accident, les fées aussi sont atteint de parkinson, parfois. Je n'ai rien détérioré, Helin s'en est chargé, mais évidemment Helin ayant pris la poudre d'escampette plus vite que son ombre je prenais pour monsieur.
Les hommes de nos jours ! Tout juste bon à vous mesurer le tour de poitrine.

Il prend des notes. Il a une mauvaise mémoire le prétorien... Ma grimace se transforme en ce petit air buté et agaçant des filles émancipées... Une seconde seulement, le temps qu'il me propose un marché.

Il a le droit de faire ça le rouquin ? Si ça m'évite la prison c'est parfait pour moi. Si c'est pour finir au love hotel ou sur le trottoir, non merci. Je préfère le prison dans ce cas. Mais... Ce serait bête de ne pas au moins écouter sa proposition.
Oui, le dilemme est dur.

-Quel genre de service ?

Un, je suis chasseuse de monstre et pas bimbo, c'est pour une bonne raison.
Deux, je suis chasseuse de monstres et enquiquinante, l'un aide l'autre.
Trois, je peux le prouver...

Sept ? Grille-pain chéri, je me réserve ta réfection.

-Je peux mettre Septembre en pièces, ça vous rendrait service, moins de boulot pour vous, moins de tensions pour vos artères, moins de rendez-vous imprévus dans mon genre...

Je veux un avocat, avec de la mayonnaise.