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Re: Danse avec les maux...
Mar 23 Nov - 19:12
- Spoiler:
- Merci Eö, je commençais à désespérer. Tout le monde m'abandonne, c'est trop triste (chat malheureux).
Hummm... encore un infirmier ? Mince, c'est qu'ils étaient nombreux là-dedans ! C'était pas trop grave au moins ? Non parce que de voir autant de personne faire le déplacement pour s'occuper de son cas, c'était un peu effrayant. À moins qu'ils ne soient tous amoueux de son corps de chat athlétique... oui oui, ça devait être ça. Ils faisaient la queue derrière la porte, et se battaient pour voir « le Chertan super beau ». Il faillit ronronner, mais se ravisa lorsqu'il entendit parler d'arène sur un ton presque accusateur. Roh là là, s'il y avait de si belles arènes à Ciel, c'était bien pour qu'on s'en serve non ?
Sa langue passa sur ses babines – au cas où il resterait encore un peu de sauce entre les poils – et il grimaça en entendant son nouveau soigneur se présenter. Est-ce qu'il fallait qu'il répète son nom et son prénom lui aussi ? Il pouvait signer des autographes sinon. Non ? Apparemment non. L'Elfe blond avait l'air d'avantage intéressé par les plaies que par ses exploits. Et puis Kallistrat aurait quand-même préféré que ce soit une jolie fille qui s'occupe de le chouchouter. On ne pouvait pas tout avoir... et les calmants lui faisaient vraiment penser n'importe quoi...
Et laver sa fierté un peu entachée de-ci de-là ?
« Arènes de Ciel. J'ai gagné... » fit-il tout fier de lui. |
Sa langue passa sur ses babines – au cas où il resterait encore un peu de sauce entre les poils – et il grimaça en entendant son nouveau soigneur se présenter. Est-ce qu'il fallait qu'il répète son nom et son prénom lui aussi ? Il pouvait signer des autographes sinon. Non ? Apparemment non. L'Elfe blond avait l'air d'avantage intéressé par les plaies que par ses exploits. Et puis Kallistrat aurait quand-même préféré que ce soit une jolie fille qui s'occupe de le chouchouter. On ne pouvait pas tout avoir... et les calmants lui faisaient vraiment penser n'importe quoi...
« Mourir ? Ah non ! Un Chertan ne peut pas perdre, c'est indigne de son clan... et le maître de K'ouen m'a vaincu au tournois d'Atlantis. Non non, j'ai d'autres combats à livrer. Je dois m'entraîner et prouver ma valeur... » |
Et laver sa fierté un peu entachée de-ci de-là ?
- Invité
- Invité
Re: Danse avec les maux...
Ven 26 Nov - 10:29
Je sens la fierté quand il m'annonce qu'il a gagné, en même temps, c'est le cas de tout ces fou qui revienne ici dans un état lamentable... Quand aux autres, parfois ils y retournent histoire d'avoir leur revanche et d'autre préfère se dire que c'est peut être pas une bonne idée.
"Et bien félicitation! "
Je relève la tête et lui sourit avant de prendre un tabouret et de m'asseoir dessus afin de lui expliquer ce que je vais faire, non parce que parfois, si on explique pas, les personnes peuvent être prise au dépourvu de plus, par expérience je sais que certaines préfère la médecine traditionnelle.
"Bien, je crois que c'est inutile que je vous dise où vous êtes, vous avez l'air conscient et en possession de toute vos facultés mentales."
Hum... En même temps, vaut mieux ce méfier, ne dit-on pas qu'il n'y a pas plus fou que celui qui l'ignore? Oui bon bref... Je reprends:
"Je suis pas médecin mais guérisseur, comme ma collègue qui est..."
Je me tourne et ne vois plus personne, je fronce les yeux et ajoute:
"... Visiblement partie."
Et ça me plait moyennement ça, s'était quoi ce laissez aller là? Bref, tournant de nouveau la tête vers le Chertan, je continue:
"J'ai une particularité qui n'est pas négligeable, je peux reconstituer la matière avec mes mains. C'est pas sans douleur, mais c'est radical pour certaines blessures que vous avez. Néanmoins, je ne pourrai rien faire pour votre nez et vos phalanges, là il faudra quelques jours et de la patience."
Et du repos mais je sais pas pourquoi ce dernier mot ne sort pas de mes lèvres... Peut être parce que je connais les énergumènes qui ne tiennent pas en place, du style Wergeld et compagnie. Dès qu'on leur demande de rester coucher, c'est la fin du monde.
"Je peux aussi vous proposer les soins classiques qui mettront là encore, plus de temps pour soigner vos blessures. Je sais que certaines personnes préfère la médecine traditionnelle donc je vous offre ce choix."
Je lui offre un léger sourire avant de tourner la tête en direction du charriot pour voir quel calmant ma collègue lui a donner, me relevant, je saisis le flacon et hausse un sourcil, et bé, puissant, si il est encore cohérent j'aurai de la chance.
Je me tourne de nouveau vers lui et demande:
"Pourquoi votre nom m'est pas inconnu? Vous vous êtes fait connaitre d'une façon particulière?"
Ou alors je vire parano où fou... En tout cas, il a pas l'air au courant qu'il se fait soigner par un maître, au moins un qui ne s'extasie pas et tant mieux...
"Et bien félicitation! "
Je relève la tête et lui sourit avant de prendre un tabouret et de m'asseoir dessus afin de lui expliquer ce que je vais faire, non parce que parfois, si on explique pas, les personnes peuvent être prise au dépourvu de plus, par expérience je sais que certaines préfère la médecine traditionnelle.
"Bien, je crois que c'est inutile que je vous dise où vous êtes, vous avez l'air conscient et en possession de toute vos facultés mentales."
Hum... En même temps, vaut mieux ce méfier, ne dit-on pas qu'il n'y a pas plus fou que celui qui l'ignore? Oui bon bref... Je reprends:
"Je suis pas médecin mais guérisseur, comme ma collègue qui est..."
Je me tourne et ne vois plus personne, je fronce les yeux et ajoute:
"... Visiblement partie."
Et ça me plait moyennement ça, s'était quoi ce laissez aller là? Bref, tournant de nouveau la tête vers le Chertan, je continue:
"J'ai une particularité qui n'est pas négligeable, je peux reconstituer la matière avec mes mains. C'est pas sans douleur, mais c'est radical pour certaines blessures que vous avez. Néanmoins, je ne pourrai rien faire pour votre nez et vos phalanges, là il faudra quelques jours et de la patience."
Et du repos mais je sais pas pourquoi ce dernier mot ne sort pas de mes lèvres... Peut être parce que je connais les énergumènes qui ne tiennent pas en place, du style Wergeld et compagnie. Dès qu'on leur demande de rester coucher, c'est la fin du monde.
"Je peux aussi vous proposer les soins classiques qui mettront là encore, plus de temps pour soigner vos blessures. Je sais que certaines personnes préfère la médecine traditionnelle donc je vous offre ce choix."
Je lui offre un léger sourire avant de tourner la tête en direction du charriot pour voir quel calmant ma collègue lui a donner, me relevant, je saisis le flacon et hausse un sourcil, et bé, puissant, si il est encore cohérent j'aurai de la chance.
Je me tourne de nouveau vers lui et demande:
"Pourquoi votre nom m'est pas inconnu? Vous vous êtes fait connaitre d'une façon particulière?"
Ou alors je vire parano où fou... En tout cas, il a pas l'air au courant qu'il se fait soigner par un maître, au moins un qui ne s'extasie pas et tant mieux...
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Danse avec les maux...
Ven 3 Déc - 23:46
Chaton avait beau être tout fier de lui et heureux de s'entendre félicité, il n'en avait pas moins l'esprit tout confus, comme si ses précédents guérisseurs avaient remplis sa tête avec du coton, en le faisant passer par ses oreilles. En fait, les tranquillisants avaient été un peu sur dosés. Volontairement ou non, mais le fait était là. Il devait y avoir une infirmière ou un ambulancier terrifié à l'idée qu'un tel animal se réveille tout abîmé. Ne dit-on qu'il n'y a pas pire qu'une bête blessée ? Bon alors, mieux valait ne prendre aucun risque et plutôt lui administrer un remède de cheval de bataille. Toujours était-il que Kallistrat en avait des raisonnements spongieux et pas toujours très cohérents... de là à parler de facultés mentales, il ne fallait pas exagérer. Déjà que son cerveau n'était pas parmi les plus performants.... Non mais vraiment, quelle idée de le droguer et de lui remplir le cerveau de gaze ?! Il faudrait qu'il se plaigne des soins reçus... mais rien que le fait d'en avoir reçu le couvrait de honte, alors bon, il tairait cette affaire. Manquerait plus que quelqu'un apprenne son moment de faiblesse...
Sur le côté de son lit, accroché aux barres métalliques qui encadraient son magnifique corps massif – chut, ne contrariez pas le guerrier – un petit boitier hérissé de boutons multicolores le regardait bizarrement. Kallistrat le fixa un moment, toujours assis, le cerveau toujours embrouillé. Au bout d'un moment qui sembla des heures, il effleura les touches mais ôta sa main en catastrophe lorsqu'il sentit le lit bouger. Oups... qu'avait-il cassé ? Rien ? Il se tourna à demi – et grogna sous la douleur lorsque sa plaie lui tirailla le flanc – et vit son dossier former un angle de 45° – moins fort que l'alcool – juste derrière lui. Tiens. Pratique. Il s'y adossa avec si peu de délicatesse que le mécanisme poussa un gémissement plaintif suivit d'un claquement auquel le Chertan ne porta pas la moindre attention. Il était concentré sur les paroles de l'homme à la crinière blonde, à côté de lui.
Il bailla à s'en déboîter la mâchoire, fatigué, las, confus. Voyons voir, il s'agissait de réfléchir. Guérir vite ou guérir doucement ? Kallistrat tourna la tête vers l'Elfe. Mais c'est qu'il ne le laissait pas réfléchir en plus ! Du coup, il ne sut plus sur quelle question se concentrer en premier et cligna des yeux comme si ça pouvait l'aider. Mais ça ne l'aidait pas. Il soupira bruyamment.
Ses phalanges, il s'en accommoderait. Sa mâchoire. Ma foi, il n'aurait pas sut qu'elle était touché si Elantir ne le lui avait pas signalé. Ils y avaient vraiment été fort sur les antalgiques. La patience, il connaissait. Réprimer la douleur aussi. Particulièrement en publique. Quand on était Chertan, on se montrait robuste face au regard des autres, et on serrait les dents sur ses bobos, aussi douloureux soient-ils. Ça finissait toujours par se ressouder de toute façon. En travers parfois. Mais à Ing, un Chertan blessé est un Chertan mort, pour peu qu'il fasse étalage de sa douleur. Les arbres ont des oreilles... et il devait bien y avoir une expression équivalente dans les villes, non ? Il se passa la langue sur les babines. Ah... y'avait encore un peu de sauce par là... heureuse surprise...
Il fit un effort de concentration, sans même se rendre compte qu'il parlait comme un ivrogne, autrement dit sans se soucier de savoir si ses paroles avaient un sens pour son infirmier.
Il ne manquerait plus que la rumeur de ses blessures parviennent aux oreilles de ce lion noir. Un nouveau bâillement plus tard, il sentit les larmes partir à l'assaut au coin de ses yeux. Il avait sommeil, et ce conseil de se reposer tombait vraiment bien. D'autant que pour un grand chaton comme lui, 16h par jour c'était le minimum syndical... Il fouilla encore dans sa mémoire. Non, il ne voyait pas qui d'autre il avait pu rencontrer. En tous cas, lui là, le maigrichon avec sa tignasse blonde, ne lui disait rien du tout.
Sur le côté de son lit, accroché aux barres métalliques qui encadraient son magnifique corps massif – chut, ne contrariez pas le guerrier – un petit boitier hérissé de boutons multicolores le regardait bizarrement. Kallistrat le fixa un moment, toujours assis, le cerveau toujours embrouillé. Au bout d'un moment qui sembla des heures, il effleura les touches mais ôta sa main en catastrophe lorsqu'il sentit le lit bouger. Oups... qu'avait-il cassé ? Rien ? Il se tourna à demi – et grogna sous la douleur lorsque sa plaie lui tirailla le flanc – et vit son dossier former un angle de 45° – moins fort que l'alcool – juste derrière lui. Tiens. Pratique. Il s'y adossa avec si peu de délicatesse que le mécanisme poussa un gémissement plaintif suivit d'un claquement auquel le Chertan ne porta pas la moindre attention. Il était concentré sur les paroles de l'homme à la crinière blonde, à côté de lui.
« Partie ? C'est dommage, j'aimais bien ses câlins... » |
Il bailla à s'en déboîter la mâchoire, fatigué, las, confus. Voyons voir, il s'agissait de réfléchir. Guérir vite ou guérir doucement ? Kallistrat tourna la tête vers l'Elfe. Mais c'est qu'il ne le laissait pas réfléchir en plus ! Du coup, il ne sut plus sur quelle question se concentrer en premier et cligna des yeux comme si ça pouvait l'aider. Mais ça ne l'aidait pas. Il soupira bruyamment.
« Guérir vite, je veux bien. » |
Ses phalanges, il s'en accommoderait. Sa mâchoire. Ma foi, il n'aurait pas sut qu'elle était touché si Elantir ne le lui avait pas signalé. Ils y avaient vraiment été fort sur les antalgiques. La patience, il connaissait. Réprimer la douleur aussi. Particulièrement en publique. Quand on était Chertan, on se montrait robuste face au regard des autres, et on serrait les dents sur ses bobos, aussi douloureux soient-ils. Ça finissait toujours par se ressouder de toute façon. En travers parfois. Mais à Ing, un Chertan blessé est un Chertan mort, pour peu qu'il fasse étalage de sa douleur. Les arbres ont des oreilles... et il devait bien y avoir une expression équivalente dans les villes, non ? Il se passa la langue sur les babines. Ah... y'avait encore un peu de sauce par là... heureuse surprise...
« Je ne sais pas. Pourquoi est-ce que vous me connaissez ? Ah... » Il remua un peu. On aurait dit un chat ivre. « Elzian, Selene, Virgile... Mouna. Mouna était guérisseuse aussi... Ambre, Vaïnamoïnen, Wergeld... Qui d'autre ? » |
Il fit un effort de concentration, sans même se rendre compte qu'il parlait comme un ivrogne, autrement dit sans se soucier de savoir si ses paroles avaient un sens pour son infirmier.
« Caliope, Fafnir, Féliciano... La dame avec les yeux en plastique... hummm... Immacolata je crois... Aliénor... Aliénor aussi est guérisseuse. Arès, Hina et puis Marcus... Et Balban. Vous ne connaissez pas Balban ? » Demanda-t-il d'un ton presque suppliant. |
Il ne manquerait plus que la rumeur de ses blessures parviennent aux oreilles de ce lion noir. Un nouveau bâillement plus tard, il sentit les larmes partir à l'assaut au coin de ses yeux. Il avait sommeil, et ce conseil de se reposer tombait vraiment bien. D'autant que pour un grand chaton comme lui, 16h par jour c'était le minimum syndical... Il fouilla encore dans sa mémoire. Non, il ne voyait pas qui d'autre il avait pu rencontrer. En tous cas, lui là, le maigrichon avec sa tignasse blonde, ne lui disait rien du tout.
- Invité
- Invité
Re: Danse avec les maux...
Mar 7 Déc - 14:13
Pour le coup, mon jugement sur ces capacité mentale fut revue à la baisse... Dans un mouvement je saisis le produit qu'on lui a refilé et hausse un sourcil, visiblement ils n'y ont vraiment, mais vraiment pas été de main morte. Non mais je vous jure, si je recroise cette guérisseuse elle allait entendre parler du pays! Où alors je vais aller en parler directement avec Aliénor tiens.
Non mais la basse de tout, c'est pas abrutir le patient, c'est le garder au maximum cohérent non?
Cependant, j'avoue que les réactions sont assez amusante, reposant le flacon, je me lève et éloigne la télécommande pour le lit afin qu'il ne finisse pas par mettre en pièce le lit. Je secoue la tête avant de reprendre:
"Bien aimer ces câlins?"
Pour le coup, de drôle d'idée saugrenue me vienne en tête, des câlins?! Oui mais non, là ça le faisait pas du tout, c'était quoi ce personnel tirant sur la débauche là?! Non mais j'vous jure, absenté vous quelques jours et voilà le résultat, non mais c'était quoi ce délire? Des câlins, non mais franchement...
Guérir vite? Oui je peux le faire, je pousse un soupir et lâche:
"Bon, allons pour ma méthode, de toute façon vu votre état je ne suis pas certain que dans une heure vous vous souveniez qui vous a soigné."
Je me relève du tabouret où j'avais pris place, me dirige vers le chariot de soin et prend une petite bouteille dans mes mains, j'applique le liquide transparent sur mes paumes et je les frottes entre elle. D'abord s'occuper de la plaie au torse et au flanc, priorité absolue, après, et bien je vais essayer de le faire redescendre un peu de son nuage cotonneux.
Me tournant de nouveau vers lui, je m'approche et signale:
"Merci de ne pas trop bouger, vous n'allez rien ressentir si ce n'est une légère brûlure, mais elle sera très rapide. Vous allez voir, d'ici peu vous serez comme neuf."
Où du moins presque comme neuf. Je reste debout, ainsi c'est plus simple, puis je lui fais un léger sourire et reprend:
"J'ai l'habitude si ça peux vous rassurez."
Où pas là encore. J'applique mes mains juste au dessus de sa première plaie sur le torse et je ferme les yeux pour me concentrer, je sens la chaleur caractéristique de mon don venir s'insinuer dans mes mains et sans un mots, les les appliques sur la plaie en rouvrant cette fois les yeux, histoire de voir ce que je fais.
C'est assez rapide, du moins, cela ne dure pas plus de quelques minutes pendant lesquelles je dois forcer mon attention a rester sur l'évolution de la reconstitution. C'est quelque auquel il faut que je prenne garde, car plus ou moins pourrait ne pas le faire.
Voyant la plaie enfin se refermer, je déplace mes mains, toujours entourée de cette chaleur au niveau du flanc et de nouveau je concentre toute mon attention dessus, le travail doit être précis et bien fait afin que le patient n'en conserve aucunes séquelles juste une légère cicatrice que rien ne pouvait empêcher.
La plaie du flanc ce referma et de nouveau, sans rien dire, si ce n'est que d'adresser un regard amical à mon chertan de patient, je m'occupe du bras qui là, est beaucoup plus rapide à guérir.
Combien de temps c'est passer, je l'ignore, en tout cas, quand je termine mon opération miraculeuse des mains, comme certains l'appel, je lui adresse un léger sourire:
"Et voilà, trois blessures en moins et des douleurs allégés."
Pour sur, il allait se sentir mieux, enfin, j'espérai surtout le sortir de la brume de l’analgésique donné par ma collègue, mais bon, là malheureusement... Il n'y avait pas grand chose à faire. Bon, il ne me restait plus que le nez et les phalanges, saisissant le dossier, où naturellement rien n'était écris, je pousse un soupir et me retourne vers mon patient.
"Je vais examiné votre nez pour voir si il est cassé, si je vous fait mal vous me le dite ok?"
Mais allait-il simplement sentir quoi que ce soit si je lui faisait mal? Bonne question... Je saisis deux gants en latex que j'enfile, avant de me pencher sur lui et de reprendre:
"Aliénor est même directrice de cet établissement. Elle ne doit pas être loin d'ailleurs, voudriez vous que je l'appelle?"
Quand aux autres, et bien ça en faisait du monde... Peut être que son nom était déjà ressortie dans une de mes conversation avec Ali, tout a fait possible elle me parle tellement que parfois j'en oublie ce qu'elle peut me dire.
"Par hasard, la guérisseuse avant moi vous a t-elle dit son nom?"
Histoire de voir si son cerveau lui revenait un peu ou non... Je touche le museau du bout des doigts non, visiblement là, rien de cassé, les saignements on du être le résultats des coups. Me tournant légèrement je saisis sur le chariot deux compresses et enlève les trace de ce liquide carmin qui avait séché avant de prendre de nouveau la parole:
"Ce n'est pas cassé. Ce qui est une bonne chose."
Non mais la basse de tout, c'est pas abrutir le patient, c'est le garder au maximum cohérent non?
Cependant, j'avoue que les réactions sont assez amusante, reposant le flacon, je me lève et éloigne la télécommande pour le lit afin qu'il ne finisse pas par mettre en pièce le lit. Je secoue la tête avant de reprendre:
"Bien aimer ces câlins?"
Pour le coup, de drôle d'idée saugrenue me vienne en tête, des câlins?! Oui mais non, là ça le faisait pas du tout, c'était quoi ce personnel tirant sur la débauche là?! Non mais j'vous jure, absenté vous quelques jours et voilà le résultat, non mais c'était quoi ce délire? Des câlins, non mais franchement...
Guérir vite? Oui je peux le faire, je pousse un soupir et lâche:
"Bon, allons pour ma méthode, de toute façon vu votre état je ne suis pas certain que dans une heure vous vous souveniez qui vous a soigné."
Je me relève du tabouret où j'avais pris place, me dirige vers le chariot de soin et prend une petite bouteille dans mes mains, j'applique le liquide transparent sur mes paumes et je les frottes entre elle. D'abord s'occuper de la plaie au torse et au flanc, priorité absolue, après, et bien je vais essayer de le faire redescendre un peu de son nuage cotonneux.
Me tournant de nouveau vers lui, je m'approche et signale:
"Merci de ne pas trop bouger, vous n'allez rien ressentir si ce n'est une légère brûlure, mais elle sera très rapide. Vous allez voir, d'ici peu vous serez comme neuf."
Où du moins presque comme neuf. Je reste debout, ainsi c'est plus simple, puis je lui fais un léger sourire et reprend:
"J'ai l'habitude si ça peux vous rassurez."
Où pas là encore. J'applique mes mains juste au dessus de sa première plaie sur le torse et je ferme les yeux pour me concentrer, je sens la chaleur caractéristique de mon don venir s'insinuer dans mes mains et sans un mots, les les appliques sur la plaie en rouvrant cette fois les yeux, histoire de voir ce que je fais.
C'est assez rapide, du moins, cela ne dure pas plus de quelques minutes pendant lesquelles je dois forcer mon attention a rester sur l'évolution de la reconstitution. C'est quelque auquel il faut que je prenne garde, car plus ou moins pourrait ne pas le faire.
Voyant la plaie enfin se refermer, je déplace mes mains, toujours entourée de cette chaleur au niveau du flanc et de nouveau je concentre toute mon attention dessus, le travail doit être précis et bien fait afin que le patient n'en conserve aucunes séquelles juste une légère cicatrice que rien ne pouvait empêcher.
La plaie du flanc ce referma et de nouveau, sans rien dire, si ce n'est que d'adresser un regard amical à mon chertan de patient, je m'occupe du bras qui là, est beaucoup plus rapide à guérir.
Combien de temps c'est passer, je l'ignore, en tout cas, quand je termine mon opération miraculeuse des mains, comme certains l'appel, je lui adresse un léger sourire:
"Et voilà, trois blessures en moins et des douleurs allégés."
Pour sur, il allait se sentir mieux, enfin, j'espérai surtout le sortir de la brume de l’analgésique donné par ma collègue, mais bon, là malheureusement... Il n'y avait pas grand chose à faire. Bon, il ne me restait plus que le nez et les phalanges, saisissant le dossier, où naturellement rien n'était écris, je pousse un soupir et me retourne vers mon patient.
"Je vais examiné votre nez pour voir si il est cassé, si je vous fait mal vous me le dite ok?"
Mais allait-il simplement sentir quoi que ce soit si je lui faisait mal? Bonne question... Je saisis deux gants en latex que j'enfile, avant de me pencher sur lui et de reprendre:
"Aliénor est même directrice de cet établissement. Elle ne doit pas être loin d'ailleurs, voudriez vous que je l'appelle?"
Quand aux autres, et bien ça en faisait du monde... Peut être que son nom était déjà ressortie dans une de mes conversation avec Ali, tout a fait possible elle me parle tellement que parfois j'en oublie ce qu'elle peut me dire.
"Par hasard, la guérisseuse avant moi vous a t-elle dit son nom?"
Histoire de voir si son cerveau lui revenait un peu ou non... Je touche le museau du bout des doigts non, visiblement là, rien de cassé, les saignements on du être le résultats des coups. Me tournant légèrement je saisis sur le chariot deux compresses et enlève les trace de ce liquide carmin qui avait séché avant de prendre de nouveau la parole:
"Ce n'est pas cassé. Ce qui est une bonne chose."
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Danse avec les maux...
Jeu 9 Déc - 21:51
Dans un sens, Eönwë n'avait pas tort. Dans cinq minutes à coup sûr, Kallistrat ne se souviendrait même plus de qui il était. D'ailleurs à bien y réfléchir, il se demanda vaguement qui était l'Elfe blond à ses côtés. S'était-il présenté ? Si oui, quel était son nom ? Chaton réfléchit à toute allure. Si si, ça ressemblait à un truc vaporeux, plein de vent et de caresses bizarres. Éole ? Eroll ? Envol ? École ? Ah ! Zut ! Ne pas bouger ? D'accord. Kallistrat n'en avait aucune envie de toute façon. Il était heureux. Heureux d'avoir gagné. Heureux d'avoir mangé. Heureux d'avoir trouvé une position très confortable pour s'assoupir. Les yeux mi-clos, il se laissa aller un moment, bercé par la voix d'il-ne-savait-plus-son-nom et savourant la chaleur un peu trop cuisante que son guérisseur distillait en lui. Note pour la prochaine fois : gagner sans bobo. Il rouvrit les yeux. Apparemment, le blondinet ne faisait pas que lui parler pour son loisir. Aux intonation, le Chertan reconnu une question. Peut-être deux. Il se concentra du mieux qu'il pu et tenta de rembobiner... Ouille, dur dur.
Mais il regretta aussitôt son enthousiasme qui sembla réveiller une douleur au nez. Ah tiens, maintenant que son flanc lui faisait moins mal, il réalisait qu'il y avait d'autres endroits amochés. Quelle honte, vraiment. Contre un clébard en plus ! Ce retour en arrière lui fit penser qu'il lui manquait une question. Kallistrat demeura silencieux tout le temps que dura son intense réflexion. Aliénor...? Oui, ça la concernait. Restait à se souvenir de quoi ça parlait. De s'appeler Aliénor ? Le Chertan fixa Eöwnë – dont il était incapable de retenir le nom – en se demandant s'il avait toute sa tête. Pourquoi voudrait-il s'appeler Aliénor, puisqu'il s'appelait déjà Kallistrat ? Il papillonna des paupières, cherchant la logique à cette question bizarre, avant de parvenir à remettre les mots (à peu près) dans le bon ordre.
« Euh... Oui euh... elle avait un nom d'antiseptique... Eosine je crois. Il fronça les sourcils. Non... ça finissait par un « a ». Arnica ? Non plus. Eosia...? Hummm... Esoria !!! » S'exclama-t-il triomphant. |
Mais il regretta aussitôt son enthousiasme qui sembla réveiller une douleur au nez. Ah tiens, maintenant que son flanc lui faisait moins mal, il réalisait qu'il y avait d'autres endroits amochés. Quelle honte, vraiment. Contre un clébard en plus ! Ce retour en arrière lui fit penser qu'il lui manquait une question. Kallistrat demeura silencieux tout le temps que dura son intense réflexion. Aliénor...? Oui, ça la concernait. Restait à se souvenir de quoi ça parlait. De s'appeler Aliénor ? Le Chertan fixa Eöwnë – dont il était incapable de retenir le nom – en se demandant s'il avait toute sa tête. Pourquoi voudrait-il s'appeler Aliénor, puisqu'il s'appelait déjà Kallistrat ? Il papillonna des paupières, cherchant la logique à cette question bizarre, avant de parvenir à remettre les mots (à peu près) dans le bon ordre.
« Oh oui ! Un gros câlin d'Aliénor ! » |
- Invité
- Invité
Re: Danse avec les maux...
Dim 19 Déc - 15:12
Je l'observe, il semble vraiment, mais vraiment à côté de ces pompes mais comment lui en vouloir? Au moins comme ça il ressent pas la douleur. Oui mais bon quand même y a être totalement shooter et complet amorphe et y a une nuance quand même. Je veux bien que dans un esprit de bien faire il faille faire oublier sa douleur au patient, mais faut un minimum qui reste lucide, sans quoi, comment voulez vous qu'on sache comment il va réellement et où il a mal?
Esoria... Je note ce nom, il ne me dit rien, sans doute une nouvelle guérisseuse employée par Aliénor. Il y en a pas mal de nouveau personnel en ce moment, les recrutements battent leurs pleins et c'est pas un mal, cela permet de renouveler le personnel et puis, avec la population grandissante de l'Entre-Monde, rien d'étonnant.
Je saisis un peau d'une espèce de crème à la couleur suspecte et en met sur mes main, après que je les aient nettoyé et passe ladite crème sur le nez du patient tout en reprenant:
"Ah bah tiens, un câlin d'Aliénor, le contraire m'aurait surpris..."
Mon ton est amusé, Aliénor fait des merveilles avec les patients que ce soit au service des urgences, où en pédiatrie et même en gérontologie d'ailleurs, son sourire et son dynamique et aussi son comportement assez désinvolte quand elle s'y met. Un réel coup de jeune dans l'équipe dirigeante et puis, quand j'entend les membres du conseil en parler, c'est de bon augure, elle marche tranquillement sur les pas de son père, enfin, en espérant qu'elle ne plonge pas comme lui dans l'illicite... Cette fois, je ne resterai pas silencieux en tout cas, comme je l'ai fais avec Arthur.
"Je ne sais pas si elle est au Sanctuaire aujourd'hui. Je peux toujours me renseigner."
Si elle peut juste venir ma foi, ça lui fera pas de mal, et puis comme ça, je pourrai lui dire deux mots sur cette Esoria.
Je termine d'appliquer la crème et je me nettoie les mains, avant de me diriger vers le téléphone mural que je décroche, un rapide coup de fil pour demander à sa secrétaire de la joindre si elle est au Sanctuaire et ça devrait faire l'affaire.
Je raccroche quelques secondes plus tard et me retourne vers le chertan et lui dit simplement:
"Elle arrive."
Puis je reviens m'asseoir pour finir avec ces phalanges. Bon, là encore, rien de dramatique, je lui fais faire quelques mouvements, tout semble allez, je penche pour de légères contusions sur le coup des coups reçus où donnés au choix.
"Rien de grave pour vos phalanges non plus, des contusions qui commencent déjà à apparaître, mais ce n'est là non plus pas casser. Un peu de pommade et ne pas utiliser votre main durant deux trois jours et ça devrait aller."
J'ai à peine le temps de terminer que la porte s'ouvre sur la silhouette vêtue de beige d'Aliénor. Cette dernière à d'ailleurs aucun regard pour moi, fort sympathique et se dirige vers Kallistrat à côté de qui elle s'installe:
"Et bien, j'apprends que vous avez été vainqueur mon ami? Mais regardez moi dans quel état vous êtes... Vous allez finir comme Wergeld, avec un abonnement au service des urgences et une carte de fidélité!"
Je la vois secouer la tête alors que j'applique la pommade sur les phalanges et que je les bandes les une après les autres. Je la vois ce concentrer et son regard tombe sur le nez et la main de mon patient:
"Contusions, rien de grave rassure toi, pour le reste, je viens de m'en occuper."
Elle relève la tête et m'offre un sourire auquel je répond.
"Il a l'air complètement drogué..."
"La guérisseuse qui est passé avant moi l'a un peu beaucoup abrutit avec l'anti-douleur."
Je la vois froncer les sourcil, elle se retient de me demander de qui il s'agit visiblement et elle reporte son regard si particulier sur Kallistrat et saisit sa main pour la caresser:
"Désolée de cette dose trop élever d'anti douleur, je peux faire quelque chose pour vous mon ami?"
Et là, je me retiens clairement de lui dire ce qu'il désire d'elle, mais croise les bras afin d'attendre la suite, un brin amusé.
Esoria... Je note ce nom, il ne me dit rien, sans doute une nouvelle guérisseuse employée par Aliénor. Il y en a pas mal de nouveau personnel en ce moment, les recrutements battent leurs pleins et c'est pas un mal, cela permet de renouveler le personnel et puis, avec la population grandissante de l'Entre-Monde, rien d'étonnant.
Je saisis un peau d'une espèce de crème à la couleur suspecte et en met sur mes main, après que je les aient nettoyé et passe ladite crème sur le nez du patient tout en reprenant:
"Ah bah tiens, un câlin d'Aliénor, le contraire m'aurait surpris..."
Mon ton est amusé, Aliénor fait des merveilles avec les patients que ce soit au service des urgences, où en pédiatrie et même en gérontologie d'ailleurs, son sourire et son dynamique et aussi son comportement assez désinvolte quand elle s'y met. Un réel coup de jeune dans l'équipe dirigeante et puis, quand j'entend les membres du conseil en parler, c'est de bon augure, elle marche tranquillement sur les pas de son père, enfin, en espérant qu'elle ne plonge pas comme lui dans l'illicite... Cette fois, je ne resterai pas silencieux en tout cas, comme je l'ai fais avec Arthur.
"Je ne sais pas si elle est au Sanctuaire aujourd'hui. Je peux toujours me renseigner."
Si elle peut juste venir ma foi, ça lui fera pas de mal, et puis comme ça, je pourrai lui dire deux mots sur cette Esoria.
Je termine d'appliquer la crème et je me nettoie les mains, avant de me diriger vers le téléphone mural que je décroche, un rapide coup de fil pour demander à sa secrétaire de la joindre si elle est au Sanctuaire et ça devrait faire l'affaire.
Je raccroche quelques secondes plus tard et me retourne vers le chertan et lui dit simplement:
"Elle arrive."
Puis je reviens m'asseoir pour finir avec ces phalanges. Bon, là encore, rien de dramatique, je lui fais faire quelques mouvements, tout semble allez, je penche pour de légères contusions sur le coup des coups reçus où donnés au choix.
"Rien de grave pour vos phalanges non plus, des contusions qui commencent déjà à apparaître, mais ce n'est là non plus pas casser. Un peu de pommade et ne pas utiliser votre main durant deux trois jours et ça devrait aller."
J'ai à peine le temps de terminer que la porte s'ouvre sur la silhouette vêtue de beige d'Aliénor. Cette dernière à d'ailleurs aucun regard pour moi, fort sympathique et se dirige vers Kallistrat à côté de qui elle s'installe:
"Et bien, j'apprends que vous avez été vainqueur mon ami? Mais regardez moi dans quel état vous êtes... Vous allez finir comme Wergeld, avec un abonnement au service des urgences et une carte de fidélité!"
Je la vois secouer la tête alors que j'applique la pommade sur les phalanges et que je les bandes les une après les autres. Je la vois ce concentrer et son regard tombe sur le nez et la main de mon patient:
"Contusions, rien de grave rassure toi, pour le reste, je viens de m'en occuper."
Elle relève la tête et m'offre un sourire auquel je répond.
"Il a l'air complètement drogué..."
"La guérisseuse qui est passé avant moi l'a un peu beaucoup abrutit avec l'anti-douleur."
Je la vois froncer les sourcil, elle se retient de me demander de qui il s'agit visiblement et elle reporte son regard si particulier sur Kallistrat et saisit sa main pour la caresser:
"Désolée de cette dose trop élever d'anti douleur, je peux faire quelque chose pour vous mon ami?"
Et là, je me retiens clairement de lui dire ce qu'il désire d'elle, mais croise les bras afin d'attendre la suite, un brin amusé.
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
Re: Danse avec les maux...
Jeu 30 Déc - 21:10
Les yeux verts du Chertan se posèrent un moment sur la chevelure blonde tirée par un catogan serré. Pour ne pas mettre ses cheveux dans les plaies, sans-doute. Cette particularité qu'avaient les humains à laisser pousser leurs poils crâniens jusqu'en des proportions inquiétantes d'un côté, mais s'empresser d'éliminer toute autre trace de pilosité de l'autre avait toujours étonné notre chaton. Il ne comprenait pas bien l'intérêt de telles pratiques... il faudrait qu'il demande d'avantage de détails un jour. Un jour où il serai moins assommé par les antalgiques. Pour le moment, il se contentait de faire au mieux pour rester éveiller et observait les doigts d'Eönwë disparaître dans le pot, s'emmêler lorsqu'il se frotta les mains... et le faire loucher lorsqu'ils se posèrent sur son nez. Ça piquait un peu, non ? Il ne savait plus très bien. Le plafonnier brillait à lui en donner la migraine. Ça combiné aux odeurs entêtantes des baumes, il ne résisterai pas longtemps. Le temps d'un battement de cils et les doigts minuscules – enfin, comparés aux siens toujours – avaient quittés sa truffe. Le blondinet se tenait près du mur et parlait à un morceau de plastique... les soigneurs d'ici avaient décidément des mœurs assez particulières. Pour faire bonne mesure, Kallistrat acquiesça toutefois, faisant mine de comprendre et d'approuver alors qu'il n'avait aucune idée de ce dont lui parlait son guérisseur... mais tout à coup, il sursauta.
À peine eut-il le temps de s'indigner d'avantage qu'une voix qu'il connaissait bien glissa jusqu'à ses oreilles, et il se tut. Il s'efforça de suivre la conversation entre Aliénor et Eönwë mais abandonna bien vite. Est-ce que ça le concernait ? Peut-être. Aliénor n'avait pas l'air satisfaite. En fait, elle avait l'air carrément contrariée. Et sans savoir s'il était l'objet de son mécontentement, Kallistrat promis par réflexe qu'il n'avait pas fait exprès... En général, ça suffisait à calmer les adultes. Ou alors ça les énervait deux fois plus. Ça dépendait des fois... et il n'était pas en état d'évaluer dans quel cas il se trouvait à l'instant présent. Mieux ? Pire ? Apparemment mieux. Et à la question posée, le grand chaton se contenta de fermer les yeux. Sa cage thoracique se souleva comme pour une soupir d'une lassitude jamais égalée, mais à la place, un ronronnement profond et paisible s'en échappa. Il avait vraiment sommeil, et la présence d'Aliénor le détendait.
« Ne pas utiliser ma main ? Mais... et pour chasser ? » |
À peine eut-il le temps de s'indigner d'avantage qu'une voix qu'il connaissait bien glissa jusqu'à ses oreilles, et il se tut. Il s'efforça de suivre la conversation entre Aliénor et Eönwë mais abandonna bien vite. Est-ce que ça le concernait ? Peut-être. Aliénor n'avait pas l'air satisfaite. En fait, elle avait l'air carrément contrariée. Et sans savoir s'il était l'objet de son mécontentement, Kallistrat promis par réflexe qu'il n'avait pas fait exprès... En général, ça suffisait à calmer les adultes. Ou alors ça les énervait deux fois plus. Ça dépendait des fois... et il n'était pas en état d'évaluer dans quel cas il se trouvait à l'instant présent. Mieux ? Pire ? Apparemment mieux. Et à la question posée, le grand chaton se contenta de fermer les yeux. Sa cage thoracique se souleva comme pour une soupir d'une lassitude jamais égalée, mais à la place, un ronronnement profond et paisible s'en échappa. Il avait vraiment sommeil, et la présence d'Aliénor le détendait.
« … câlin... » murmura-t-il à peine entre deux ronronnements avant de s'endormir. |
- Spoiler:
- Je te propose de clôturer le rp ici. J'aimerai réduire le nombre de mes rp histoire de me laisser d'avantage l'occasion et l'inspiration de répondre à ceux (nombreux) qui m'attendent. Ça t'irai ?
- Invité
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