Des baffes comme s'il en pleuvait [PV Marc]

Il y a des soirs comme ça, où tout t'ennuie. Où les cris de tes voisins te gonfle, les miaulements des chats de gouttières vous donnes envie de les éventrer pour avoir droit à un peu de calme. Mais comme rien n'y fait, on sort s'abreuver de liqueurs immondes histoire d'oublier.

Comme souvent William se retrouvait dans cette situation. Appuyé au comptoir d'un bar d'Ordae, il sirotait une bière brune, bien épaisse. Il adorait cette sensation d'engourdissement que l'alcool produisait. C'était un peu comme si ses extrémités étaient plongées dans la neige, ou serrées par des bandes. Il avait l'impression de ne plus faire partie de cette masse de chaire, d'os et de métal que constituait son corps. La chose était grisante, à un tel point qu'il oubliait son environnement proche. Sa déconnexion de la réalité était tel que, quand un homme -probablement encore plus saoul que lui- lui rentra dedans, il sursauta de surprise. En se retournant il constata que la salle de la taverne s'était transformer en ring de battle-royale. Il évita de justesse un second ivrogne qui s'écrasa lourdement au milieu des tabourets en bois d’if. Il avala goulûment le reste de sa choppe et s’apprêta à renvoyer au placard ces combattants du dimanche. Il déposa délicatement son manteau de cuir sur le dossier d'une chaise, laissant apparaître son membre rose. La couleur vive du bras attira tout de suite l'attention. Les habitants d'Oradae n'étant pas très friand de technologie -d'autant plus quand celle-ci à la couleur d'un bonbon haribo- regardèrent d'un œil méfiant ce nouvelle arrivant dans le pugilat. L'un d'eux, plus courageux ou stupide, se dirigea vers le milicien et lui envoya son poing en plein ventre. Il déglutit et écrasa le crane de son adversaire contre son genoux.
Quelques paires de baffes plus loin, l'ex-chasseur de primes remarqua quelqu'un dans la salle. Un garçon, qui devait avoir une vingtaine d'année, restait impassible. Indifférent au bruit des os qui craquent, il découpait paisiblement un morceau de viande. La pièce de bœuf disparaissait tandis que Will se rapprochait de lui en appliquant « la technique du moulin à vent », (technique consistant à faire de grand moulinet avec son bras mécanique, assommant ainsi tous ceux qui s'approchaient trop).

Il s’arrêta à côté de la table du mangeur de viande, et posa la main sur son épaule. Le geste étant autant un signe amical qu'un moyen de rester debout. Il affichait un énorme sourire, largement exagéré par les effets de l'alcool.

- Oi, camarade ! Ne reste dont pas dans ton coin pendant que le peuple s'amuse.

Il se mit en garde à la façon d'un boxeur -enfin, la version titubante- et fit signe à l'autre de se lever

- Montre moi de quoi sont capable ces jolis bras !

Enfin de retour parmi le peuple, enfin ça faisait quelques jours maintenant, mais il avait rangé ses possessions dans la roulotte qui lui servait d'habitation. Et maintenant il avait besoin de se sustenter. Il aimait après tout vivre avec simplicité. Lire un bouquin, manger un bon plat. Ça s'approchait pas mal du bonheur. Allez aujourd'hui il mangerait dans une auberge ou un restaurant.

Il avait besoin d'une bonne atmosphère et peut-être que les cris paillards si propre aux charmes moyen-âgeux lui semblèrent parfait pour se remonter le moral. Sa décision prise il entra dans une auberge aux bruits niveaux caféteria de collège en matière d'animation. Cela dit, pour le moyen-âge c'était une attitude très raisonnable que de s'exprimer bruyamment. Rires chants et cris fusaient de toutes parts se mélangeant avec les élans rances de la vie humaine et ceux moins rances de la nourriture alléchante. Ce lieu était parfait pour sentir un peu de vie.

Le passage était encore aisé, les gens dansaient, jouaient aux dés, aux fléchettes et riaient. Il alla s'asseoir dans une table au coin, fit signe à l'aubergiste et prit un bon ragoût au boeuf. Puis il resta à révasser aux milieu de ces rires et éclats de voix.

Le ton avait changé quand il revint à lui, des cris et des rires et des gens qui partaient dans tous les sens. Technique de combat de saoûlons niveau d'ébriété supérieure au jugé. Il suffirait juste d'une çonspetite touche de ci, de là pour mettre hors combat les plus bagarreurs. De toute façons il n'était pas là pour se battre. Bien sûr il n'aimait pas la violence, alors c'était juste théorique.

Il attaqua tranquilement son ragoût, bougent son écuelle quand les bagarres arrivaient de son côté et redirigeant les coups portés vers lui, vers le mur sans y porter vraiment attention. Puis il sentit un poids sur son épaule, levant les yeux, il se retrouva nez à nez avec un homme au bras rose fluo. Celui-ci titubait, mais il était plus sobre que ceux qui continuaient de crier et de se balancer les uns les autres. En parlant de ça un homme volait dans sa direction.

Jetant un coup d'oeil géneral sur la pièce, il pivota, attrapa l'homme au vol par le bras et dans un retournement de poignet le redirigea vers le sol là où il y avait le moins de monde. Son attenion revint ensuite sur le boxeur. Oui il était en état d'ébrité, mais son membre rose fluo amplifiait sa force. Accepterait-il ou non son refus, il avait déjà une idée de la chose. Il mangerait plus tard...

-Je suppose que c'est une de ces invitations qu'on ne peut pas refuser.

Son regard croisa celui de son adversaire. Non il lui proposait une bagarre amicale. Ca ne pouvait pas être un adversaire. Le seul problème c'est que sa technique se basait sur la fluidité et l'efficacité dans des cas de vie et de mort. Pouvait on vraiment combattre pour sociabiliser?

Il se dressa sans aucune garde, regardant la position du boxeur.

-Soit dit en passant ce combat me rend un peu nerveux, j'espère qu'il n'y aura pas de tensions entre nous. Je ne tiens pas à t'avoir comme ennemi après.

Un bon combattant prétendra toujours qu'un bon combat vaut mieux que deux heures de conversation. Qu'on ne connais jamais vraiment quelqu'un avant de l'avoir affronté en duel. Un échange de coups permettait toujours de se faire une idée sur son adversaire, sa manière de se battre, son attitude, ses mouvements, tout cela était très significatif. William n'était pas de ces personnes, pour lui défouler et de s'amuser avec des inconnus. Il évacuait ses frustrations dans les dents d'ivrogne et déchargeait sa colère sur ceux qui tendait la joue.

-Je suppose que c'est une de ces invitations qu'on ne peut pas refuser.

William acquiesça d'un mouvement de tête. D'un mouvement de l'épaule il envoya valser un soûlard avant de se remettre en garde. Observant son adversaire se lever devant lui. L'homme ne se mettait pas en garde, pas la moindre posture de combat, rien... un instant le milicien se demanda s'il savait vraiment se battre. On verra bien, pensa-t-il. Il passa rapidement sa langue sur ses lèvres, un tic dû à l’excitation.

-Soit dit en passant ce combat me rend un peu nerveux, j'espère qu'il n'y aura pas de tensions entre nous. Je ne tiens pas à t'avoir comme ennemi après.

Will soupira, apparemment son partenaire n'avait pas bien comprit. Il n'était pas question d'ennemi ou autre. C'était juste un affrontement amical et sans lendemain. Il n'allait pas laisser son numéro à tous ceux à qui il distribuait des gnons. Il n'y avait pas de « gentil », pas de « méchant » juste des gars un peu trop ivre cherchant l'âme sœur sous les coups.

-Meuh non, c'est juste pour s'exprimer, se faire du bien un bon coup, et après on oublie. Vois ça comme...

Il réfléchit un moment cherchant une comparaison au milieu du brouillard alcoolisé de son cerveau. Un cadeau de noël ? Non... trop enfantin. Son premier baiser ? Non plus... ce genre de geste indiquait généralement un intention de début de relation. Il resta là, debout, les poings levés presque une minute. Une fois qu'il eu trouvé il afficha de nouveau un sourire, dévoilant sa dentition quelque peu abîmé par les coups, le tabagisme et un goût prononcé pour les marshmallows.

-Comme une invitation romantique à danser, sauf que demain au réveil tu auras des hématomes pas des suçons. Vois le bon coté des choses, une fracture est plus rapidement guérit qu'une MST ! Par contre dans les deux cas tu boites... Bref, arrêtons là se monologue de pilier de bar et revenons au sujet de base :

Il se racla la gorge, se noya dans sa salive, toussa, se re-racla la gorge et reprit son monolgue :

-Alors mon cher monsieur, m'accorderiez vous cette danse ?

Il mima un semblant de révérence, manquant de se prendre le coin d'une table dans le front -mauvaise évaluation des distances-. Il se releva en titubant et fixa l'autre, persuadé d'avoir oublié quelque chose dans cette mise en scène grotesque de séduction.

-Ah, et comme je suis une demoiselle bien élevée : Je m'appelle William, je suis ravie de vous rencontrer en se beau soir. Et que les dents sur le parquet nous fasses office de ciel étoilé.

Disant cela il envoya son poing -le vrai en viande et en os- en direction de la tête de son adversaire.

On dirait bien que son camarade de jeu avait un sens de l'humour assez particulier. Comme il le craignait, il n'y avait pas d'issue à ce combat, où n'y en avait-il vraiment pas? Il pouvait bien accepter de combattre avec et il en profiterait pour se façonner un style plus décontracté que ce qu'il connaissait. Il avait d'abord à établir les points forts et faibles de son adversaire.

Le plus évident semblait son jeu de jambes. celui-ci semblait similaire à celui d'un enfant apprenant à marcher. Incertain, son cerveau devait avoir du mal à concilier oreille interne et vision. Voilà une des autres raisons qui ne le feraient pas boire. Ça pourrait jouer sur son équilibre. L'autre étant que l'alcool faisait des hommes de vrais bêtes, et il ne tenait pas à se réveiller avec la vision de ses doigts tâchés de sang.

Maintenant, il ne prétendait pas gagner ce combat, il préferait juste dissuader William et de préference en le satisfaisant. Esquiver sans cesse l'enragerait, et il finirait par faire quelque chose qui pourrait finir par le blesser sérieusement. De plus les soins médicaux n'étaient pas donnés. Ensuite, il y avait aussi la projection, mais ce truc quand il infligeait le moins de douleur avait un facteur d'humiliation assez élevé, et là encore, il pourrait ou être pris de frénésie ou lui en vouloir sérieusement. Et pour la raison que les soins coûtaient cher, il ne pouvait pas non plus se laisser faire. Il n,y avait pas le choix, il allait devoir utiliser les prises de domination contre lui. Ça ne laisserait pas de réelles marques, mais si l'autre ne suivait pas le pas, il risquait fort de se disloquer ou briser les os.

-Ah, et comme je suis une demoiselle bien élevée : Je m'appelle William, je suis ravie de vous rencontrer en se beau soir. Et que les dents sur le parquet nous fasses office de ciel étoilé.

Puis il lui envoya son poing dans sa direction, se deséquilibrant dans le même temps. En un reflexe il glissa sur le côté, saisissant son poignet, qu'il fit pivoter, puis attaqua sa mâchoire d'un coup de paume pour le déséquilibrer d'avantage, et gagner suffisamment de temps pour tourner sous son bras afin de le tenir avec la prise aile de poulet mais surtout se trouver sous son dos.

-Quand à moi, je me nomme Marc Fiori.

Un coup de pied sur l'intérieur des genoux et un pas en arrière tout en maintenant son coude ,et son poignet. Enfin il le posa doucement au sol coinçan son bras entre ses genoux et pointa son cou vec le couteau qui lui avait servi à couper sa viande.

-Permettez-moi de mener cette danse!

Sourire amical et amusé pour lui montrer que ce n'était pas sérieux. Il espérait vraiment qu'il lui en voudrait pas.

À genoux sur le parquet. Une lame appuyée sur la gorge. William ne put que constater les méfaits de l'alcool sur un stratégie.

-Permettez-moi de mener cette danse!

Il renvoya son sourire à Marc. Rapidement il se rendit compte qu'il s'était fait avoir comme un bleu. Une simple clef avait suffit à le bloquer au sol. Intérieurement il s'insulta de « Tinor », dans sa galaxie d'origine cela signifiait : « Lopette lâche et incapable de combattre », ou quelque chose d’équivalent, le degré d'insulte pouvant varié selon le contexte, l'intonation, la race de l'interlocuteur ou encore sa fonction.

-Vous n'êtes pas un gentleman très cher... Vous me décevez.

D'un geste vif de sa méca-greffe il saisit la table située devant lui et la projeta au dessus de sa tête. Le ragoût se déversa sur le sol tandis que Fiori essayait une spécialité local : la table sans écharde. D'un bond le milicien se remit sur pieds, face à son adversaire. Ce dernier semblait avoir garder quelques séquelles après sa rencontre avec le mobilier. Profitant de cette faiblesse, Will envoya l'autre au sol d'un coup de paume bien placé dans le plexus.

-Hey, tu sais quoi ?

Il posa un pied sur son torse et se pencha au dessus de lui.

-Un...

D'un geste étonnamment vif et rapide, il frappa le sol juste à côté de la tête de Marc. Son poing métallique laissa une trace sur le parquet dégueulasse de la taverne.

-Partout.

Oui, il comptait les points. Comme l'aurait fait un arbitre olympique. Chaque coup potentiellement mortel valait « +1 ». Marc avait ouvert le score en lui plaçant un couteau à viande sous le cou, et il venait d'égalisé. TOUT les coups étaient permit pour remporter la victoire. Il ne restait plus qu'à savoir si les deux hommes allait la jouer "réglo" ou pas...

-La partie se jouera en trois point.

Il se releva, écrasant « involontairement » la main d'un combattant déchu. Les os craquèrent. Le pauvre homme lâcha échapper un cri de douleur. Dane inspira profondément, l'adrénaline parcourait ses veines. Son cœur résonnait dans ses tempes. Même les pistons de son bras d'acier semblaient s'exciter. Tout son corps réclamait le combat. Au fond de lui même une bestiole affamé hurlait :

-Nourrit moi !

Lui, incapable de résister, ne faisait qu'assouvir l'animal. Il frémit de plaisir en voyant son adversaire se relever devant lui. Il répondit à la bête :

-La steak arrive.

Il avait -volontairement?- dit cela à voix haute. Comme pour faire comprendre à l'autre que même si la baston était « amical » le prédateur c'était lui. Marc n'était que la proie des pulsion d'un alcoolo frustré. Il n'avait plus le choix. Bien sure, il pouvait toujours envoyé Will au tapis. Faisant cela il ne creuserait qu'un peu plus l'appétit animal de la chose. Il fixa Fiori droit dans les yeux.

-Le slow c'est pas mal.

Il saisit un chaise et la pointa vers son adversaire comme un arme.

-Mais je suis plutôt rock'n'roll. Une objection ?

Encore sonné de s'être reçu une table, il se redressa en titubant, le sang bourdonnant dans ses oreilles et coulant depuis ses tempes. Sérieusement, il savait que ce bras rose fluo pouvait-être un facteur inconnu, mais vraiment avoir toute cette puissance! Aucun homme normalement constitué ne pouvait resister à cette puissance. Aucun homme normalement constitué...Hé en fait il avait un plan... Que lui avait-il dit déjà? Trois points, autrement dit il restait encore deux ou trois rounds à faire. Allait-il gagner ou perdre ce combat, il y avait trop de facteurs hasardeux. Le plus important c'était qu'il ne finisse pas en bouillie.

Ses yeux parcoururent la pièce, la table renversée derrière lui, le chandelier sur le bas plafond, le bar... Pouvait-il vraiment le faire?

-Mais je suis plutôt rock'n'roll. Une objection ?

[i]Il venait de saisir une chaise et la pointa vers lui. Ainsi, il avait à la fois une offense puissante avec son bras mécanique et une défense étourdissante avec cette chaise. En fait il pourrait même tomber dans le comas. Les êtres-humains étaient des créatures plutôt fragiles. Mais comme le disait si bien le taoisme, il y avait du bon dans le mauvais et du mauvaisdans le bon.

Il ressaisit son couteau et semit dans la position de bruce lee, un bras tendu devant lui et l'autre replié derrière au dessus de sa tête . Les doigts de sa main devant se repliant pour lui faire signe de venir.

-Aucune, honneur aux dames.

Marc était quelqu'un de très étonnant, lui qui rechignait à combattre se prenait maintenant au jeu. D'un coup d'oeil Will vit que l'ambiance de la salle était entrain de se refroidir. Une fois la liesse des premières baffes disparue, il ne restait que de rare combattant. Le barman n'allait pas tarder à demander des comptes, et à ce moment là, il vaudrait mieux que Marc et lui soient assis à une table, la bière à la main et l'air de rien. C'était dommage... il commençait réellement à pendre goût à cet affrontement. Lui restait à choisir : s'éclater encore le temps d'une valse, ou s'asseoir et ne pas payer les dégâts. La table renversée au sol eu raison de la sienne.

-Mon cher Marc...

Il reposa les pieds de la chaise et s'appuya sur le dossier.

-Puis-je suggéré que nous stoppions ce combat sur un match nul ? Afin d'éviter la casse, et surtout de la rembourser. Nous pourrons bien entendu, dans un futur proche, apporter à ce duel une ou deux manches supplémentaires. Du moins, si l'humeur vous viens.

Tout en continuant son monologue, il se dirigea vers l'endroit où il avait laisser sa veste. Le long manteau était -de façon assez miraculeuse- toujours posé à l'endroit ou son propriétaire l'avait laissée.

-Sinon, nous pouvons toujours re-boire une de ces merveilleuses pintes qui vous réchauffe l'âme, le gosier et le sang.

Il enfila sa veste, tentant de dissimuler l'épée courte planquée dans un des plis. La vue d'une arme avait tendance à relancer les combats. Bêtes et paranos les hommes craignaient toujours qu'une lame viennent leurs trancher la gorge. Pourtant cette épée avait un but purement défensif.

-Peut-être même re-commanderiez vous un de ses ragoûts de bœuf trop cuits.

Il se retourna en direction d'un serveur.

-Désolé, mais, c'est vrai.
-Monsi....
-Chut, le client est roi!

Puis, se rapprochant de son interlocuteur originel, il reprit son discourt.

-Mais personnellement, je préférerais m'éloigner de cet endroit pour un temps, et je en saurait que vous conseillez de faire de même. À vrai dire vous avez cassé une table...

Il haussa les épaules de façon théâtral.

-Avec votre tête et de façon involontaire. Je suis d'accord avec vous. Vous ne pouviez pas deviner qu'elle était mal dressée et qu'elle allait vous sauter au visage ! Mais la loie est ce qu'elle est. Tu est coupable mon grand.

Il lui tapota sur la tête, comme il l'aurait fait avec un gamin, puis se dirigea vers la sortie.

-C'est toi qui vois.

[HRP:comme mon personnage l'a si bien dit, c'est toi qui vois. if you want on s'arrête là. Sinon on continu.]

Il semblait bien qu'il y avait bien une fin possible à cette folie, nommément la fureur de l'aubergiste Ca n'avait pas été complétement désagrèable, mais il avait accepté bien trop tôt de passer aux choses sérieuses Il y avait bien une pointe de déception dans son estomac, de plus son esprit de compétition qui avait réagi au un partout ne se satisfaisait pas de ce match nul. Bref, il était temps qu'il se reprenne avant de faire quelque chose de stupide.

Naturellement il ne pourrait pas payer cette table, c'était au delà des pims qu'il avait apporté pour son repas. Il allait probablement prendre une autre mission chère payée... Maintenant qu'il y pensait il avait reçu une requête de Zed, et s'il ne se trompait pas il allait pouvoir faire d'une pierre deux coups.

Alors que son partenaire de danse s'apprêtait à quitter la sallle, il lui saisit le bras.

-William c'est ça? Ça te dit de te faire cent pims?

Il s'assit à une autre table, on ne parlait pas affaire le ventre vide.

« Here Comes the Money !!! »
Dans la tête de l'ex chasseur de primes le bruit de la monnaie sonnante et trébuchante résonna. Comme frapper en plein cœur, il s’apprêtait à boire les parole de Marc comme au sein d'une mère. Il le suivit jusqu'à une table miraculée. Levant la main en direction du barman il cria/chantonna :

-Allez patron sers-moi à boire ! Pour oublier tous mes cauchemars !

Puis il reporta son attention sur son ancien adversaire.

-Gagner cent pims tu disais ? Légalement ?

Il s'appuya contre la table.

-Ou pas ?

Son statu de milicien l’empêchait de faire n'importe quoi. Il ne devait pas ternir l'image du miroir, sans quoi il aurait des problèmes. En revanche, il pouvait ce permettre quelques... barbarie ? Oui c'était le mot.
Il fixait son interlocuteur avec insistance. Essayant de le sonder.

Il n'y avait en général rien d'illégal dans les missions que choisissait Marc. Il s'arrangeait surtout pour aider son prochain, mais une fois n'était pas coutume, il lui arrivait aussi d'affronter des tyrans pour libérer des peuples, bon pas spécialement lui et en règle générale, c'était surtout sur maître Sanchez que dépendait le combat final. Enfin, quoi qu'il en était une fois n'était pas coutume et il s'agissait d'une mission tout ce qu'il y avait de plus officiel. En fait, il en arrivait presque à se demander pourquoi cette mission rapportait autant.
Enfin, il ne s'agissait pas non plus d'aller capturer du dragon !

Il demanda une autre assiette de ragoût, se cala contre le dossier de sa chaise et prit une grande inspiration. avant de se lancer.

-Rien que du très légale je t'assure. On explore plus profond que profond les fumerolles. On dit ce qu'on a découvert et on gagne cent pims.

Alors pourquoi cent pims à la clé? Y avait-il eu des disparitions non racontées? Peu importait, tant et autant qu'ils étaient dans le camp des gentils, alors il ferait ce qu'il aurait à faire. Mais cela ne voulait pas dire qu'il ne demanderait pas à la bibliothécaire plus d,infos sur cette mission.

Des baffes comme s'il en pleuvait [PV Marc]

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