Re: L'affaire des missions volée

Avec toute ces infos en stock, nous voilà presque armée pour avoir ce fameux escroc, il me manquait juste assez de courage pour aller parler à un robot et malheureusement, avec le peu de sens de la diplomatie que disposait Alexandra, c'était surement moi qui allait parler le plus.

Un soupir plus tard et des remerciements auprès d'Eva, je la laisse pour rejoindre Alexandra. La jeune femme ne semblait pas connaitre la ville. Bon et bien j'allais lui faire visiter.

- On va commencer par aller voir ce fameux robot .... Bien que je pense que le marché noir est le meilleurs endroit pour se renseigner, allons voir ce que cela donne dès fois que l'on voit ce mystérieux homme.

Nous voilà à traverser la rue en direction d'un bâtiment bien moins prestigieux que la bibliothèque, mais tout de même imposant pour ce qu'il devrais faire. A l'intérieur un cyborg ressemblait trait pour trait à un ersatz de secrétaire des années 50 nous toisait de son regard électrique.

Je voulue ouvrir la bouche, mais elle nous désigna un bureau sur la droite sans même qu'on puisse dire quoi que ce soit. Elle lisait dans les pensées ou quoi ? Enfin malgré tout, un robot de stature d'adulte nous accueillit par un doux son que l'on pouvais prendre pour un bonjour. Je souris poliment avant de demander.

-Bonjour ... Nous sommes envoyé par la bibliothèque à propos d'une affaire .. Délicate, on nous à dit qu'on pourrais voir cet homme.

Je désigne le dessin donné par Eva.

- Sur les enregistrement de la vue de la rue. Est ce que nous pourrions les voir ?

Alexandra se demandait encore, après 12 ans, comment certaines choses étaient possibles. L'une d'entre elles était : Comment des êtres sans vie uniquement composés de métal et autres matières artificielles peuvent-ils donner l'impression d'être en vie ? C'est vrai, c'était quelque chose d'assez déstabilisant que de tailler une bavette avec quelqu'un de... créé, pièce par pièce. Ceci étant dit, si elle devait s'étonner ou se questionner pour percer tous ces mystères, elle y passerait toute sa vie. Ce qui n'était pas vraiment son but.

Elle suivit "sagement" Ysyhteha, non sans rouspéter à tort et à travers que tous ces gens étaient inutiles, qu'ils ne remarquaient rien, et que celui qui avait volé toutes ces missions allait se souvenir d'elle jusqu'à son lit de mort, et blah blah blah. Une fois lancée dans ses protestations, quelles qu'elles soient, ça pouvait durer des heures entières avant qu'elle ne se fatigue. Luna se chargea de la calmer. Restant accrochée dans son dos d'une main, elle lui caressa doucement les cheveux, un grand sourire illuminant son visage pâle. La Reine se calma presque aussitôt, ronronnant presque sous les gestes affectueux de sa fille.

"Perso le Marché Noir... si ça tenait qu'à moi je passerais à tabac tous ces malades qui essaient de refourguer des trucs dangereux aux honnêtes passants. Et là bas quand on veut quelque chose faut payer. Sauf que si on fait ça c'est justement parce qu'on a pas un rond et qu'on a besoin d'argent... D'en GAGNER, pas d'en dépenser. Et j'aime pas demander de l'aide."

Elle continua de râler même une fois en présence du robot qui eut le culot de les envoyer s'asseoir sans même leur adresser la parole. Alexandra prit le dessin et le tendit au robot, suivant les paroles d'Ysy. Elle espérait vraiment qu'il pourrait les aider. Un peu de réflexion par elles-mêmes, c'était la clé de la réussite, mais sans aide elles n'allaient pas aller loin.

"Toute façon... Si ce... truc... ne veut pas nous montrer les enregistrements, je vais lui apprendre à dire oui."

Elle esquissa un sourire mauvais, et fit craquer les jointures de ses mains, ses yeux d'émeraude brillant d'une étincelle de méchanceté. Alex dans toute sa splendeur.