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Tentative d'assassinat
Sam 22 Jan - 16:27
Le maître de K'ien s'occupait de faits divers. Son bureau était actuellement débordé de papiers quelconques dont certains étaient sur le point de tomber au sol. C'était son travail certes, mais de là à passer ses journées à travailler sans compter, cela l'irritait. Heureusement pour l'esprit, il n'avait pas le besoin répété de quitter sa chaise pour, soit manger, soit évacuer. Il gagnait alors une poignée de minutes fort appréciée. De temps à autre, pour mieux réfléchir, Hilde parlait à voix haute. Aussi, parfois il levait la tête, l'air pensif. Son stylo tapait avec énergie, suivant un rythme régulier sur le bord de la table en bois pour marquer son agacement. La pile des dossiers archivés était ridiculement petite, quant à celle des non étudiés, elle était horriblement grande. Il n'avait pas vraiment de limite de temps, mais plus tôt ceci serait terminé, plus tôt il pourra s'intéresser à ses propres occupations.
Puis, l'on frappa à trois reprises à la porte fermée. Il lâcha son stylo, évitant ainsi tout geste qui pourrait engendrer un accident. Si la porte était fermée, la raison était donc que l'esprit ne souhait pas être dérangé. Ses doigts s'agitèrent avant qu'il hurla.
-Quoi ?
La porte s'ouvrit. Une jeune femme, que le maître ne connaissait pas, entra comme si la question signifiait 'Entrez'. Son sourire était crispé, son rang l'obligeait à porter un respect à ses supérieurs et donc le sourire était nécessaire, voire obligatoire si elle désirait conserver son poste. Elle s'afficha devant le maître, les mains derrière le dos comme le font les écolières. Puis comme tout élève sérieuse, elle récita sa leçon.
-Monsieur à reçu une lettre et je suis venu la lui apporter.
-Pose la sur mon bureau, merci ! Après file, j'ai du boulot...
Elle ne se fit pas répéter deux fois. L'enveloppe fut déposée avec une délicatesse exagérée, elle ne tenait tout de même pas entre ses doigts un enfant de bas âge. Puis avant de saluer l'esprit, elle ferma la porte derrière elle. Hilde, sous la colère n'avait pas voulu manifester le moindre signe d'intérêt. Mais, il se jeta sur la petite lettre et dépouilla littéralement l'enveloppe. Peut-être était-ce une bonne nouvelle telle que :
- Monsieur le maître de K'ien a pour priorité de s'occuper de lui et non des papiers. -
Ou encore :
- Monsieur le maître de K'ien doit jeter à la poubelle tout papier encombrant son espace personnel. -
Mais ce ne fut pas ce qu'il attendait. Bien au contraire. La lettre en résumé obligeait, poliment, l'esprit à rejoindre un certain maître de Ken à l'Ouest de Cerclon, pas loin d'Ordae pour régler une affaire importante. Il posa la lettre près de sa petite plante, qui commença à flétrir au contact de l'enveloppe. Il n'y porta que très peu d'intention. Peut-être cette fleur se mourrait. Après tout, vivre dans ce bureau était un enfer. Il se leva donc. Enfin il en avait terminé pour ce jour avec tous ces papiers blanc. Il préféra ne pas penser au lendemain... Lorsqu'il quitta son bureau, il retrouva la même petite qui se leva d'un bond à la vue du maître. Hilde lui adressa quelques mots avant de partir.
-Jetez donc ma plante, elle est toute desséchée.
Il réfléchit à sa destination. Il devait rendre visite au maître de Ken et donc, il avait rendez-vous à Cerclon. Il grogna en lui-même. Cette ville était maudite, il ne l'appréciait guère. Sa dernière excursion remontait à très peu de temps, sa rencontre avec Cixi d'ailleurs. Elle était très gentille, ce n'était pas elle le problème, c'était la ville même. Malveillante, peu chaleureuse. C'était un point de vue, mais Hilde conservait une image très péjorative de Cerclon. A espérer maintenant que le maître soit plus appréciable que son territoire.
Il retrouva avec dégoût cette ville métallique. Il était étonné par ce sentiment. Une succession de sensation avait jouée un rôle tellement important, qu'inconsciemment il n'aimait pas cette cité. Il apprit par un passant non robotisé, enfin d'après les observations de l'esprit, là où résidait le maître de cette ville. Désormais, il attendait l'arrivé d'un certain Neythen.
Puis, l'on frappa à trois reprises à la porte fermée. Il lâcha son stylo, évitant ainsi tout geste qui pourrait engendrer un accident. Si la porte était fermée, la raison était donc que l'esprit ne souhait pas être dérangé. Ses doigts s'agitèrent avant qu'il hurla.
-Quoi ?
La porte s'ouvrit. Une jeune femme, que le maître ne connaissait pas, entra comme si la question signifiait 'Entrez'. Son sourire était crispé, son rang l'obligeait à porter un respect à ses supérieurs et donc le sourire était nécessaire, voire obligatoire si elle désirait conserver son poste. Elle s'afficha devant le maître, les mains derrière le dos comme le font les écolières. Puis comme tout élève sérieuse, elle récita sa leçon.
-Monsieur à reçu une lettre et je suis venu la lui apporter.
-Pose la sur mon bureau, merci ! Après file, j'ai du boulot...
Elle ne se fit pas répéter deux fois. L'enveloppe fut déposée avec une délicatesse exagérée, elle ne tenait tout de même pas entre ses doigts un enfant de bas âge. Puis avant de saluer l'esprit, elle ferma la porte derrière elle. Hilde, sous la colère n'avait pas voulu manifester le moindre signe d'intérêt. Mais, il se jeta sur la petite lettre et dépouilla littéralement l'enveloppe. Peut-être était-ce une bonne nouvelle telle que :
- Monsieur le maître de K'ien a pour priorité de s'occuper de lui et non des papiers. -
Ou encore :
- Monsieur le maître de K'ien doit jeter à la poubelle tout papier encombrant son espace personnel. -
Mais ce ne fut pas ce qu'il attendait. Bien au contraire. La lettre en résumé obligeait, poliment, l'esprit à rejoindre un certain maître de Ken à l'Ouest de Cerclon, pas loin d'Ordae pour régler une affaire importante. Il posa la lettre près de sa petite plante, qui commença à flétrir au contact de l'enveloppe. Il n'y porta que très peu d'intention. Peut-être cette fleur se mourrait. Après tout, vivre dans ce bureau était un enfer. Il se leva donc. Enfin il en avait terminé pour ce jour avec tous ces papiers blanc. Il préféra ne pas penser au lendemain... Lorsqu'il quitta son bureau, il retrouva la même petite qui se leva d'un bond à la vue du maître. Hilde lui adressa quelques mots avant de partir.
-Jetez donc ma plante, elle est toute desséchée.
Il réfléchit à sa destination. Il devait rendre visite au maître de Ken et donc, il avait rendez-vous à Cerclon. Il grogna en lui-même. Cette ville était maudite, il ne l'appréciait guère. Sa dernière excursion remontait à très peu de temps, sa rencontre avec Cixi d'ailleurs. Elle était très gentille, ce n'était pas elle le problème, c'était la ville même. Malveillante, peu chaleureuse. C'était un point de vue, mais Hilde conservait une image très péjorative de Cerclon. A espérer maintenant que le maître soit plus appréciable que son territoire.
Il retrouva avec dégoût cette ville métallique. Il était étonné par ce sentiment. Une succession de sensation avait jouée un rôle tellement important, qu'inconsciemment il n'aimait pas cette cité. Il apprit par un passant non robotisé, enfin d'après les observations de l'esprit, là où résidait le maître de cette ville. Désormais, il attendait l'arrivé d'un certain Neythen.
- Hilde
Suivi : 
Titre : Noble
Race : Esprit
Statut : Maitre du miroir
Notes :
Victoire, jeune secrétaire
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Re: Tentative d'assassinat
Dim 23 Jan - 13:20
Le coude enfoncé dans une pile de notes de service, la joue déformée dans sa paume sur laquelle il appuie son visage las, monsieur le maître de Ken remue à peine les doigts de sa main droite sur sa souris tandis que ses yeux glissent paresseusement sur l'écran qu'il fixe un peu bêtement. Devant lui défilent tour à tour, un huit de trèfle, un deux de cœur et une figure quelconque qu'il voit à peine. Il ne peut pas la placer de toute façon, il n'a pas de case vide pour commencer une série, tout ça à cause d'un as de pique qui le bloque...
« Consigne de sécurité numéro 16 : vérification du courrier. Rapport.
_ J'suis occupé là... » Objecta Neythen d'une voix morne.
Briarée s'était allongée sur son matelas de Bétagel, et un câble surgissait de sa poitrine pour la relier à l'unité centrale de la Res Publica. C'était son heure de grand ménage, lorsqu'elle vidait sa mémoire des informations inutiles ou obsolètes qui l'encombrait. C'était ça ou planter, ce qui lui arrivait un peu trop souvent ces derniers temps. La paperasserie en retard s'était accumulé depuis la disparition du dernier responsable de Cerclon et à cela s'ajoutait diverses joyeusetés de dernières minutes. Les bilans financiers, les Fumeroles et Magna qui prenaient la flotte, K'ouen qui jouait au poinçonneur avec un Tauracle. Et dans tout ça, il n'avait pas fini de réparer les remparts sur qui le sort s'acharnait. Entre une île qui lui tombe sur le coin de la gueule et l'attaque des Hi-boux, voilà maintenant que les Ragondindons s'y mettaient.
« Rapport. Commença Janus sans se soucier de déranger son maître. Lettre incriminée : demande d'entrevue dite urgente. Expéditeur : Res Publica de K'ien. Maître : Hilde. Agent pathogène de groupe 3. Toxine isolée.
_ Hein ? »
Neythen venait de sortir un peu brusquement de sa pause d'un ennui plus mortel que la lettre qu'il venait de recevoir.
« Une lettre empoisonnée ? T'es sérieux. De K'ien ?
_ Confirmation.
_ Il a voulu me tuer c't'empaffé ? J'le crois pas. Il est plus suicidaire que K'ouen. C'est où l'rendez-vous méga urgent qu'j'aille lui dire deux mots ?
_ Demande d'entrevue dite urgente. Cerclon. Remparts. Zone Ouest. »
En deux temps trois mouvements, Neythen attrapa une veste défraîchie qui n'attendait qu'une petite virée à l'extérieur et se rua dans le monte charge avec un air... ravi ! Bénit soit K'ien de lui filer une bonne raison d'aller voir ailleurs s'il y était. Et en plus pour une raison deux fois plus marrante qu'un rendez-vous officiel et barbant. Il vérifia la présence de son couteau de chasse à son mollet et trottina jusqu'à son pont d'envol. Sa montgolfière avait été bazardée au profit d'un aérostat un peu étrange, mécanique et surtout plus puissant pour supporter le poids de sa cyborg et de lui-même. Parce que, soit dit en passant, il ne pesait pas léger avec son endosquelette métallique. Il fut bientôt au sud-ouest des remparts et se dirigea aussitôt vers le nord. Quelques robots le saluèrent à son passage, auxquels il ne rendit qu'une profonde indifférence. Il était concentré sur son objectif. D'ailleurs, Hilde de K'ien venait de prendre ses fonctions et maintenant qu'il y pensait... il n'avait pas la moindre idée de la tête qu'il pouvait bien avoir. Heureusement, son PDA était toujours dans une des poches de sa veste (à croire que Briarée l'avait aimanté à la doublure), ce qui lui permit d'effectuer une rapide recherche. Hilde. Rien d'autre qu'un pet enfermé dans un bout d'cuir. Il allait lui trouer un troisième œil, ça allait être vite vu. Près de l'entrée ouest menant à la fois vers la zone du dehors mais aussi vers les Fumerolles, il le vit. Ce petit con l'attendait bien sagement.
« K'ien, sale enfoiré ! »
« Consigne de sécurité numéro 16 : vérification du courrier. Rapport.
_ J'suis occupé là... » Objecta Neythen d'une voix morne.
Briarée s'était allongée sur son matelas de Bétagel, et un câble surgissait de sa poitrine pour la relier à l'unité centrale de la Res Publica. C'était son heure de grand ménage, lorsqu'elle vidait sa mémoire des informations inutiles ou obsolètes qui l'encombrait. C'était ça ou planter, ce qui lui arrivait un peu trop souvent ces derniers temps. La paperasserie en retard s'était accumulé depuis la disparition du dernier responsable de Cerclon et à cela s'ajoutait diverses joyeusetés de dernières minutes. Les bilans financiers, les Fumeroles et Magna qui prenaient la flotte, K'ouen qui jouait au poinçonneur avec un Tauracle. Et dans tout ça, il n'avait pas fini de réparer les remparts sur qui le sort s'acharnait. Entre une île qui lui tombe sur le coin de la gueule et l'attaque des Hi-boux, voilà maintenant que les Ragondindons s'y mettaient.
« Rapport. Commença Janus sans se soucier de déranger son maître. Lettre incriminée : demande d'entrevue dite urgente. Expéditeur : Res Publica de K'ien. Maître : Hilde. Agent pathogène de groupe 3. Toxine isolée.
_ Hein ? »
Neythen venait de sortir un peu brusquement de sa pause d'un ennui plus mortel que la lettre qu'il venait de recevoir.
« Une lettre empoisonnée ? T'es sérieux. De K'ien ?
_ Confirmation.
_ Il a voulu me tuer c't'empaffé ? J'le crois pas. Il est plus suicidaire que K'ouen. C'est où l'rendez-vous méga urgent qu'j'aille lui dire deux mots ?
_ Demande d'entrevue dite urgente. Cerclon. Remparts. Zone Ouest. »
En deux temps trois mouvements, Neythen attrapa une veste défraîchie qui n'attendait qu'une petite virée à l'extérieur et se rua dans le monte charge avec un air... ravi ! Bénit soit K'ien de lui filer une bonne raison d'aller voir ailleurs s'il y était. Et en plus pour une raison deux fois plus marrante qu'un rendez-vous officiel et barbant. Il vérifia la présence de son couteau de chasse à son mollet et trottina jusqu'à son pont d'envol. Sa montgolfière avait été bazardée au profit d'un aérostat un peu étrange, mécanique et surtout plus puissant pour supporter le poids de sa cyborg et de lui-même. Parce que, soit dit en passant, il ne pesait pas léger avec son endosquelette métallique. Il fut bientôt au sud-ouest des remparts et se dirigea aussitôt vers le nord. Quelques robots le saluèrent à son passage, auxquels il ne rendit qu'une profonde indifférence. Il était concentré sur son objectif. D'ailleurs, Hilde de K'ien venait de prendre ses fonctions et maintenant qu'il y pensait... il n'avait pas la moindre idée de la tête qu'il pouvait bien avoir. Heureusement, son PDA était toujours dans une des poches de sa veste (à croire que Briarée l'avait aimanté à la doublure), ce qui lui permit d'effectuer une rapide recherche. Hilde. Rien d'autre qu'un pet enfermé dans un bout d'cuir. Il allait lui trouer un troisième œil, ça allait être vite vu. Près de l'entrée ouest menant à la fois vers la zone du dehors mais aussi vers les Fumerolles, il le vit. Ce petit con l'attendait bien sagement.
« K'ien, sale enfoiré ! »
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Re: Tentative d'assassinat
Dim 23 Jan - 21:49
Sagement, Hilde regardait le ciel. Il ne demandait rien à personne, il attendait seulement le maître de Ken. Puis il entendit un juron. Ceci n'était pas très important, rien de grave même. Hilde n'était pas un saint non plus, tout le monde jurait. Mais lorsque dans l'injure, l'on disait -K'ien, sale enfoiré- ce message ne pouvait être adressé qu'à une seule et unique personne. A l'occurrence, lui. Il posa la main sur sa poitrine, reflétant ainsi sa stupeur. Comment pouvait-on en vouloir à un maître tel que lui, bon et dévoué pour son peuple ? Lorsqu'il vit un homme, plutôt imposant, arriver il se douta d'après sa démarche qu'il s'agissait du profane. L'esprit murmura avant que celui-ci puisse l'entendre.
-Tel maître, tel miroir.
Comme on dit, les chiens ne font pas des chats. Il ne put s'empêcher de penser à une femme lorsqu'il vit cet homme représentant si bien sa capitale. Seules les femmes pouvaient être aussi expressives dans leur colère. Hilde phallocrate ? Non, réaliste. Puis lorsqu'il cessa d'ironiser, il se demanda pourquoi une telle fureur envers lui. Qu'avait-il fait ? Rien justement, le problème était là. La lettre était peu explicite. Après tout, c'était ce Neythen qui avait invité l'esprit à discuter. Dans la lettre, aucun détail ne montrait un quelconque conflit. Peut-être était-ce son dernier séjour à Cerclon qui avait posé problème ? Cette journée éprouvante, où il s'était confronté à un chien hybride. Ce chien appartenait peut-être au maître de Ken, et cela expliquerait l'affront. Mais entre personnes civilisées, on pouvait très bien parler. Puis vint l'idée d'une opposition entre miroirs. Hilde imagina tout de suite des affiches déclarant la guerre entre ces deux miroirs. Jamais cela n'était arrivé, ce serait une première et par sa faute ? C'était impossible. Hilde tenta d'alléger l'ambiance.
-Calmons-nous et discutons entre grandes personnes. La brutalité est pour les gens faibles qui n'ont pas de discours, cela est réciproque pour les injures.
La journée ayant très mal commencée, il était impossible de rester patient. Mais par un effort surhumain et surtout pour représenter tel qu'il se devait le miroir de K'ien, Hilde avait été poli, puis il enchaîna.
-Hilde Branth, maître de K'ien. Suite à la réception d'une lettre dont vous êtes l'expéditeur...
Mais avant même d'avoir terminé sa phrase, un Hibou se posa sur l'épaule de l'esprit. Dans son bec orangé, il tenait une lettre. Hilde s'excusa et ne termina pas sa phrase. Il attrapa l'enveloppe d'une main et remercia Edouije pour ses services. Elle était fidèle à son poste et pour chaque information importante, c'était elle le messager. Lorsqu'il l'ouvrit il découvrit qu'elle provenait de son bureau. Une des nombreuses secrétaires alarmait le maître, car d'après les analyses, la petite secrétaire aux aspects d'écolière avait été empoisonnée (une parenthèse précisait que ses jours n'étaient pas en danger) par la lettre envoyé par le maître de Ken. L'esprit leva la tête afin observer celui-ci, comment osait-il ? Il avait essayé de l'assassiner et par la suite, il l'insultait. C'était trop, terminé le maître civilisé, désormais il serait homme. Il lâcha la lettre qui fut emporté par le vent.
-Vermine ! En plus d'être impoli, vous êtes con ! Empoisonner un esprit... On aura tout vu !
Sous sa colère Edouije s'envola.
-Tel maître, tel miroir.
Comme on dit, les chiens ne font pas des chats. Il ne put s'empêcher de penser à une femme lorsqu'il vit cet homme représentant si bien sa capitale. Seules les femmes pouvaient être aussi expressives dans leur colère. Hilde phallocrate ? Non, réaliste. Puis lorsqu'il cessa d'ironiser, il se demanda pourquoi une telle fureur envers lui. Qu'avait-il fait ? Rien justement, le problème était là. La lettre était peu explicite. Après tout, c'était ce Neythen qui avait invité l'esprit à discuter. Dans la lettre, aucun détail ne montrait un quelconque conflit. Peut-être était-ce son dernier séjour à Cerclon qui avait posé problème ? Cette journée éprouvante, où il s'était confronté à un chien hybride. Ce chien appartenait peut-être au maître de Ken, et cela expliquerait l'affront. Mais entre personnes civilisées, on pouvait très bien parler. Puis vint l'idée d'une opposition entre miroirs. Hilde imagina tout de suite des affiches déclarant la guerre entre ces deux miroirs. Jamais cela n'était arrivé, ce serait une première et par sa faute ? C'était impossible. Hilde tenta d'alléger l'ambiance.
-Calmons-nous et discutons entre grandes personnes. La brutalité est pour les gens faibles qui n'ont pas de discours, cela est réciproque pour les injures.
La journée ayant très mal commencée, il était impossible de rester patient. Mais par un effort surhumain et surtout pour représenter tel qu'il se devait le miroir de K'ien, Hilde avait été poli, puis il enchaîna.
-Hilde Branth, maître de K'ien. Suite à la réception d'une lettre dont vous êtes l'expéditeur...
Mais avant même d'avoir terminé sa phrase, un Hibou se posa sur l'épaule de l'esprit. Dans son bec orangé, il tenait une lettre. Hilde s'excusa et ne termina pas sa phrase. Il attrapa l'enveloppe d'une main et remercia Edouije pour ses services. Elle était fidèle à son poste et pour chaque information importante, c'était elle le messager. Lorsqu'il l'ouvrit il découvrit qu'elle provenait de son bureau. Une des nombreuses secrétaires alarmait le maître, car d'après les analyses, la petite secrétaire aux aspects d'écolière avait été empoisonnée (une parenthèse précisait que ses jours n'étaient pas en danger) par la lettre envoyé par le maître de Ken. L'esprit leva la tête afin observer celui-ci, comment osait-il ? Il avait essayé de l'assassiner et par la suite, il l'insultait. C'était trop, terminé le maître civilisé, désormais il serait homme. Il lâcha la lettre qui fut emporté par le vent.
-Vermine ! En plus d'être impoli, vous êtes con ! Empoisonner un esprit... On aura tout vu !
Sous sa colère Edouije s'envola.
- Hilde
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Re: Tentative d'assassinat
Lun 24 Jan - 19:59
- Spoiler:
- Précision pour la modération : Hilde et moi nous sommes mis d'accord sur nos actions pour ce rp.
La brutalité, pour les gens faibles qui n'ont pas de discours ? Il était d'accord sur un seul point : l'absence de discours. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre de discuter quand il s'agissait de se défendre ? Alors toutes ses années il aurait dû demander aux rois Béhémoth qui croisaient sa route de s'asseoir autour d'un thé ? Foutaises ! Cogner, c'était mieux. Ça résolvait même un max de problèmes, et en plus ça défoulait. Quant au point deux, pour les gens faibles...? Mais il allait s'en manger une et se mettre sur orbite, ça n'allait pas traîner, et quand il aura atterrit dans quelques années, il reviendrait lui dire qu'il était faible, hein. Joignant le geste à la parole, Neythen arma son poing. Il allait lui faire avaler sa lettre empoisonnée par ses seuls orifices... autrement dit ses yeux ! En voilà un qui ne manquait pas d'air, sans mauvais jeu de mots... ou peut-être que si ! Le reste des propos prononcés par monsieur la tragique erreur de la nature effleura à peine l'esprit déjà bien furax de Ken. Le temps qu'il traduise, l'épaule était déjà partie.
« Du courrier ? Moi j'expédie qu'les beignes ! »
Et son poing s'écrasa sur le cuir... et le déforma ? Une chance pour Hilde que le maître n'ait pas eu le réflexe de sortir son couteau de chasse. Il adorait ça, tenir la garde de son arme quand il cognait. Ça brisait la mâchoire à presque tous les coups, et la lame en prolongement de son poignet finissait le travail. Mais merde, se déformer on ne lui avait jamais fait le coup... Il venait de trouver l'adversaire le plus exaspérant de tous les relous d'Entre-Monde... Il le regarda voler comme un ballon d'hélium avec un air ahuri. Il était dans un rêve là, non ?
« Ben repêche-le toi, t'vois pas qu'il a l'air con là-haut ?!! »
Un robot qui regardait la scène déploya l'un de ses bras télescopiques et rattrapa Hilde pour le déposer au sol. Ensuite il se sauva, affolé par la violence humaine. Neythen allait mieux, même s'il était horriblement frustré de ne rien avoir bousillé chez son opposant. Et puis il venait de réaliser après coup les derniers mots de K'ien. Ces fameux derniers mots qu'il avait à peine entendus.
« Parce que filer rendez-vous à un mec mort,c'est intelligent ? »
Ben oui parce que encore, qu'il prétexte un rendez-vous pour justifier l'envoi de sa lettre, il voulait bien. Mais se rendre à ce rendez-vous alors que le destinataire était supposé être mort empoisonné, c'était un peu bizarre.
« Du courrier ? Moi j'expédie qu'les beignes ! »
Et son poing s'écrasa sur le cuir... et le déforma ? Une chance pour Hilde que le maître n'ait pas eu le réflexe de sortir son couteau de chasse. Il adorait ça, tenir la garde de son arme quand il cognait. Ça brisait la mâchoire à presque tous les coups, et la lame en prolongement de son poignet finissait le travail. Mais merde, se déformer on ne lui avait jamais fait le coup... Il venait de trouver l'adversaire le plus exaspérant de tous les relous d'Entre-Monde... Il le regarda voler comme un ballon d'hélium avec un air ahuri. Il était dans un rêve là, non ?
« Ben repêche-le toi, t'vois pas qu'il a l'air con là-haut ?!! »
Un robot qui regardait la scène déploya l'un de ses bras télescopiques et rattrapa Hilde pour le déposer au sol. Ensuite il se sauva, affolé par la violence humaine. Neythen allait mieux, même s'il était horriblement frustré de ne rien avoir bousillé chez son opposant. Et puis il venait de réaliser après coup les derniers mots de K'ien. Ces fameux derniers mots qu'il avait à peine entendus.
« Parce que filer rendez-vous à un mec mort,c'est intelligent ? »
Ben oui parce que encore, qu'il prétexte un rendez-vous pour justifier l'envoi de sa lettre, il voulait bien. Mais se rendre à ce rendez-vous alors que le destinataire était supposé être mort empoisonné, c'était un peu bizarre.
Dernière édition par Neythen N. le Sam 12 Fév - 18:01, édité 2 fois
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Re: Tentative d'assassinat
Lun 24 Jan - 21:39
Peut-être top gentil, trop con ou bien trop lent, Hilde se prit un coup dont la douleur fut plus que passagère étant donné qu'il ne ressentit strictement rien. Il exalta même lorsqu'il découvrit un point d'interrogation dans le regard du faible. Oui, ce faible qui lui faisait face, mais qui s'éloignait fortement dû à l'envol de l'esprit. Faible, car il avait cédait à la facilité, celle de la force. Un robot fort aimable, mais surtout fort soumis le ramena à terre. Avant même d'avoir eu l'occasion de le remercier, celui-ci s'enfuit, les jambes à son cou. D'une simple pensée, il reforma sa combinaison de cuir. Enfin il se soulagea sur le maître de Ken.
-Bien, j'ai ma réponse. Vous ne possédez pas la moindre lueur d'intelligence, frappez un homme est lâche, un esprit est peu futé et un maître encore moins.
Il tiqua lorsque Neythen parla de -filer rendez-vous à un mec mort -. Pourquoi un mec mort ? Ce n'était pas l'esprit qui avait opté pour ce procédé, c'était bien cet abruti qui frappait et très mal en plus. Soit le pauvre homme était simple d'esprit, ce que le maître de K'ien ne doutais pas vraiment, soit il était schizophrène, ce qui était également possible, soit naturel et donc là, Hilde s'inquiétait. Il inversait la situation ce qui fit rager l'esprit de colère.
-Assume donc tes actes, espèce de maître timbré ! Vous êtes bien le premier à vouloir éliminer un maître.
Le petit hibou personnel de l'esprit arriva de nouveau au loin dans le ciel. Par un pur hasard, Hilde l'avait aperçu. D'un air plutôt lasse, Edouije ne prit même pas la peine de se poser, comme toujours, sur l'épaule de son maître. Elle lâcha l'enveloppe qui risqua de s'envoler. Heureusement, les réflexes de l'esprit ne s'étaient pas envolés en même temps que lui tout à l'heure. Aussitôt après avoir accompli sa tâche, le petit hibou s'envola dans la direction opposé montrant avec exagération son agacement. Hilde ouvrit la lettre ignorant totalement l'homme robotisé. Celle-ci disait que l'auteur de ce méfait n'était pas la maître du miroir de Ken.
De nature à réfléchir, une succession de pensée s'empara de l'esprit. Le plus naturel et le plus logique aurait été de penser à une confusion. De comprendre surtout que Neythen n'y était absolument pour rien dans cette tentative d'assassinat. Mais au lieu de cela, Hilde pensa que son rival actuel n'avait pas eu le courage d'agir seul en toute responsabilité. Plutôt que de faire part de sa lettre au maître, Hilde cria à nouveau, perdant la patience qu'il avait retrouvé durant quelques instants.
-Et en plus on se salit pas les mains ! Bravo c'est d'une prouesse !
-Bien, j'ai ma réponse. Vous ne possédez pas la moindre lueur d'intelligence, frappez un homme est lâche, un esprit est peu futé et un maître encore moins.
Il tiqua lorsque Neythen parla de -filer rendez-vous à un mec mort -. Pourquoi un mec mort ? Ce n'était pas l'esprit qui avait opté pour ce procédé, c'était bien cet abruti qui frappait et très mal en plus. Soit le pauvre homme était simple d'esprit, ce que le maître de K'ien ne doutais pas vraiment, soit il était schizophrène, ce qui était également possible, soit naturel et donc là, Hilde s'inquiétait. Il inversait la situation ce qui fit rager l'esprit de colère.
-Assume donc tes actes, espèce de maître timbré ! Vous êtes bien le premier à vouloir éliminer un maître.
Le petit hibou personnel de l'esprit arriva de nouveau au loin dans le ciel. Par un pur hasard, Hilde l'avait aperçu. D'un air plutôt lasse, Edouije ne prit même pas la peine de se poser, comme toujours, sur l'épaule de son maître. Elle lâcha l'enveloppe qui risqua de s'envoler. Heureusement, les réflexes de l'esprit ne s'étaient pas envolés en même temps que lui tout à l'heure. Aussitôt après avoir accompli sa tâche, le petit hibou s'envola dans la direction opposé montrant avec exagération son agacement. Hilde ouvrit la lettre ignorant totalement l'homme robotisé. Celle-ci disait que l'auteur de ce méfait n'était pas la maître du miroir de Ken.
De nature à réfléchir, une succession de pensée s'empara de l'esprit. Le plus naturel et le plus logique aurait été de penser à une confusion. De comprendre surtout que Neythen n'y était absolument pour rien dans cette tentative d'assassinat. Mais au lieu de cela, Hilde pensa que son rival actuel n'avait pas eu le courage d'agir seul en toute responsabilité. Plutôt que de faire part de sa lettre au maître, Hilde cria à nouveau, perdant la patience qu'il avait retrouvé durant quelques instants.
-Et en plus on se salit pas les mains ! Bravo c'est d'une prouesse !
- Hilde
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Re: Tentative d'assassinat
Lun 24 Jan - 22:03
« Parle pour toi, ton cuir est dégueulasse ! »
On pouvait se tutoyer entre maîtres consentants, hum ? Enfin consentants... entre maîtres quoi. Bref, après avoir partagé un bon crochet du droit, on pouvait bien se tutoyer. Et puis c'était vrai quoi, ça s'entretenait le cuir. Il puait celui-là. Il avait fricoté avec un chien dernièrement ou quoi ? Neythen regarda sa main. Pas dit qu'il se remette de mettre un coup de poing aussi violent et de ne même pas avoir mal à ses phalanges. C'était presque traumatisant. Moins traumatisant cependant que l'idée de se laisser insulter par ce gros vent sans pouvoir lui faire fermer sa gueule à coup de boule. Il lui en aurait mis de la lâcheté et de la connerie lui... Il aurait mieux fait de rester coller à sa partie de spider solitaire tiens. Même pas ça le détendait de s'en prendre à K'ien. Moins drôle qu'un punching-ball. Évidemment il était deux fois plus énervé maintenant, et évidemment la seule conséquence en fut un dialogue de sourd. Neythen n'entendait que ce qu'il voulait. Briarée aurait mieux fait de venir.
« J'tue pas les gens pour rien moi. C'quoi ton problème, elle te revient pas ma tête ? Ben si j'devais buter tous ceux qui m'tapent sur l'système, y'aurait plus grand monde par ici. Chambre à air deluxe le premier... »
Il se massa les phalanges. Réflexe. Ça servait à rien, mais au moins ça l'occupait.
« Rien d'autre à m'dire ? Compte sur moi pour envoyer des p'tites notes de service aux aut' maître pour leur signaler que K'ien élimine ses confrères. Y'en aura bien un qui te f'ra bouffer ton enveloppe élevée au botulisme. J'parie sur K'ouen. »
On pouvait se tutoyer entre maîtres consentants, hum ? Enfin consentants... entre maîtres quoi. Bref, après avoir partagé un bon crochet du droit, on pouvait bien se tutoyer. Et puis c'était vrai quoi, ça s'entretenait le cuir. Il puait celui-là. Il avait fricoté avec un chien dernièrement ou quoi ? Neythen regarda sa main. Pas dit qu'il se remette de mettre un coup de poing aussi violent et de ne même pas avoir mal à ses phalanges. C'était presque traumatisant. Moins traumatisant cependant que l'idée de se laisser insulter par ce gros vent sans pouvoir lui faire fermer sa gueule à coup de boule. Il lui en aurait mis de la lâcheté et de la connerie lui... Il aurait mieux fait de rester coller à sa partie de spider solitaire tiens. Même pas ça le détendait de s'en prendre à K'ien. Moins drôle qu'un punching-ball. Évidemment il était deux fois plus énervé maintenant, et évidemment la seule conséquence en fut un dialogue de sourd. Neythen n'entendait que ce qu'il voulait. Briarée aurait mieux fait de venir.
« J'tue pas les gens pour rien moi. C'quoi ton problème, elle te revient pas ma tête ? Ben si j'devais buter tous ceux qui m'tapent sur l'système, y'aurait plus grand monde par ici. Chambre à air deluxe le premier... »
Il se massa les phalanges. Réflexe. Ça servait à rien, mais au moins ça l'occupait.
« Rien d'autre à m'dire ? Compte sur moi pour envoyer des p'tites notes de service aux aut' maître pour leur signaler que K'ien élimine ses confrères. Y'en aura bien un qui te f'ra bouffer ton enveloppe élevée au botulisme. J'parie sur K'ouen. »
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Re: Tentative d'assassinat
Jeu 27 Jan - 22:20
Les remarques à la con de son con-frère était vraiment désobligeantes. Hilde n'avait absolument rien à faire avec un type tel que lui. Il y a certaines personnes qui avaient besoin des autres pour vivre, des gens comme ce Neythen. Sans souffre-douleur ils seraient bien malheureux. Il fallait les laisser parler. Bien que dans son passé l'esprit n'était pas brutal, aujourd'hui avec son physique quelque peu léger, il ne pouvait se permettre d'en passer aux mains. Il employa la technique de ceux qui écoutaient sans entendre. Il hocha alors la tête.
-Hum... Je vois, d'un certain point de vue qui n'est pas le mien, je peux comprendre !
Malheureusement, il ne put lancer un sourire qui faisait rager ce genre de personne. Il fallait l'avouer, faire ce genre de choses, identifiait très bien Hilde. Cette idée là le réjouissait, bien qu'il était dans l'incapacité de passer à l'action. Mais au moins, il ne partait pas déçu, c'était toujours agréable d'être convaincu d'avoir raison. Il mima de regarder son poignée, à noter qu'il n'avait pas de montre. Mais ce coup très bas faisait naître en lui une flamme de vengeance. Certes, il ne tapait pas comme ce bourrin, mais il tapait à sa façon.
-Bon, je crois que nous avons fais le tour du sujet. Il n'y a donc plus rien à ajouter. Mes vœux au maître de Ken.
Le salut fut digne d'être adressé à un roi. Lorsque le maître était mauvais, il faisait tout dans l'exagération. Jouer à ce petit jeu ne l'intéressait pas, par contre il aimait plus que tout être désagréable avec ceux qui croyait mener le jeu.
Le parc était très peu fréquenté, voire pas du tout. Aucun passant ce qui étonna l'esprit. Le ciel était aussi fade que la population, soit aucun oiseau ne volait, ne chantant pas de douce mélodie. C'était une ambiance bien triste. Haussant les épaules, Hilde pensa que le miroir devait avoir de mauvaises ondes, après tout avec un tel maître, qui voudrait habiter en ces tristes lieux ? Le ciel était quant à lui peu éclairci, le soleil était caché derrière une vague de nuage gris. La pluie ne menaçait pas, mais le soleil non plus ne menaçait pas de briller... C'est en pensant à tout et à rien que le maître marchait. L'esprit ne suivait pas de route précise, mais il eut l'impression de marcher sur ses pas. Et comment ! Plus loin en face de lui se tenait Neythen ! Il se retourna et constata qu'aucun chemin n'était circulaire et donc qu'il était impossible d'avoir fait un demi-tour.
C'était impossible ! Il venait de partir dans la direction opposé et son chemin aboutissait au point de départ. Comment expliquer cela ? Il n'avait pas de réponse, le seul coupable potentiel allait l'entendre... Il rattrapa le maître de Ken dans son dos et cria avant même d'être arrivé à sa hauteur.
-Vous ! Vous allez arrêter ça tout de suite !
-Hum... Je vois, d'un certain point de vue qui n'est pas le mien, je peux comprendre !
Malheureusement, il ne put lancer un sourire qui faisait rager ce genre de personne. Il fallait l'avouer, faire ce genre de choses, identifiait très bien Hilde. Cette idée là le réjouissait, bien qu'il était dans l'incapacité de passer à l'action. Mais au moins, il ne partait pas déçu, c'était toujours agréable d'être convaincu d'avoir raison. Il mima de regarder son poignée, à noter qu'il n'avait pas de montre. Mais ce coup très bas faisait naître en lui une flamme de vengeance. Certes, il ne tapait pas comme ce bourrin, mais il tapait à sa façon.
-Bon, je crois que nous avons fais le tour du sujet. Il n'y a donc plus rien à ajouter. Mes vœux au maître de Ken.
Le salut fut digne d'être adressé à un roi. Lorsque le maître était mauvais, il faisait tout dans l'exagération. Jouer à ce petit jeu ne l'intéressait pas, par contre il aimait plus que tout être désagréable avec ceux qui croyait mener le jeu.
Le parc était très peu fréquenté, voire pas du tout. Aucun passant ce qui étonna l'esprit. Le ciel était aussi fade que la population, soit aucun oiseau ne volait, ne chantant pas de douce mélodie. C'était une ambiance bien triste. Haussant les épaules, Hilde pensa que le miroir devait avoir de mauvaises ondes, après tout avec un tel maître, qui voudrait habiter en ces tristes lieux ? Le ciel était quant à lui peu éclairci, le soleil était caché derrière une vague de nuage gris. La pluie ne menaçait pas, mais le soleil non plus ne menaçait pas de briller... C'est en pensant à tout et à rien que le maître marchait. L'esprit ne suivait pas de route précise, mais il eut l'impression de marcher sur ses pas. Et comment ! Plus loin en face de lui se tenait Neythen ! Il se retourna et constata qu'aucun chemin n'était circulaire et donc qu'il était impossible d'avoir fait un demi-tour.
C'était impossible ! Il venait de partir dans la direction opposé et son chemin aboutissait au point de départ. Comment expliquer cela ? Il n'avait pas de réponse, le seul coupable potentiel allait l'entendre... Il rattrapa le maître de Ken dans son dos et cria avant même d'être arrivé à sa hauteur.
-Vous ! Vous allez arrêter ça tout de suite !
- Hilde
- Suivi :
Titre : Noble
Race : Esprit
Statut : Maitre du miroir
Notes :Victoire, jeune secrétaire
Messages : 369
Re: Tentative d'assassinat
Ven 28 Jan - 16:08
C'est ça, tous ses vœux les plus méprisants même. Qu'il aille s'amarrer à une nacelle, au moins il servira à quelque chose ! Neythen détourna les yeux. C'était ça ou une seconde de plus à reluquer Hilde l'obligeait à lui en remettre une, et cette fois il n'irait pas le repêcher. Juste pour voir combien de temps il pouvait voler avant d'atteindre à nouveau le sol. Il enverrai même des tracts dans tout Cerclon pour entretenir les paris... Comment pouvait-on être maître et si peu curieux ? Il haussa les épaules et fit s'engouffrer l'air frais dans ses poumons. L'autre qui le traitait d'empoisonneur et lui qui recevait une invitation que l'autre n'avait pas envoyé. Un joyeux merdier qui ne sentait pas bon. Pas bon du tout même. Ça sentait le coup fourré. Le petit malin qui voulait se faire deux maîtres à lui tout seul. Enfin bon... pas si malin que ça. Les bras appuyés sur le garde-corps, Haine observait la vie qui agitait Ordae, en bas. Tiens d'ailleurs... c'était bizarre... Il fit volte face et constata qu'il n'y avait plus personne alentours. Ben quoi ? Il faisait si peur que ça ? Cerclon était plus animé d'habitude ! Et à Neythen, on ne lui ferai pas le coup. Il se redressa, sur ses gardes. Le prochain qui approchait était un homme mort. Et c'est marrant parce que justement, le prochain...
« Et vous, vous allez arrêter d'm'emmerder ! »
Il jeta un coup d'œil circulaire. Pour le coup, le gros pet devant lui ne l'intéressait plus. Il avait une autre priorité, du genre se méfier d'un truc qui lui pendait au nez.
« Pourquoi y'a personne ? »
« Et vous, vous allez arrêter d'm'emmerder ! »
Il jeta un coup d'œil circulaire. Pour le coup, le gros pet devant lui ne l'intéressait plus. Il avait une autre priorité, du genre se méfier d'un truc qui lui pendait au nez.
« Pourquoi y'a personne ? »
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Re: Tentative d'assassinat
Jeu 3 Fév - 14:43
Hilde ne prit même pas la peine de répondre à sa question, peut-être parce qu'il n'en avait strictement aucune idée. Il était retourné sur ses pas sans même avoir tourné une seule fois. Il regarda le ciel. Aucun oiseau, les nuages ne bougeaient pas non plus comme si le vent avait cessé d'exister. Quant au soleil, il était impossible de dire si son parcours dans le ciel avait été lui aussi contrarié. Cerclon... Cette ville n'était pas très bien apprécié par le maître, mais là une telle répulsion était unique, il haïssait ce lieu. Un endroit porteur de malveillance, de fourberie et de misère. Économiquement misérable, mais pas seulement. La population l'était également lorsque l'esprit repensa au mendiant. De savoir qu'il pouvait rester enfermé ici, et pour toujours, c'était inconcevable !
-Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais c'est votre miroir non ? Alors c'est à vous de régler ce problème.
Il mit fin à la discussion considérant qu'il n'y avait rien à ajouter. Il était en quelque sorte l'invité, et pas n'importe lequel, et un tel invité se doit d'être accueilli plus cordialement. Lorsqu'il s'assit sur le banc pour attendre que le problème se résout tout seul, une voix retentit résonnant à l'intérieur de son corps, de sa tête mais aussi de chaque objet. Celle-ci disait.
-Après un double échec, vous voilà entre mes mains ! Une pierre deux coups, c'était si simple, vous n'avez rien du tout remarqué !
Comme si l'esprit s'était assis sur une punaise, il se releva brusquement. La voix faisait résonner le banc. Il se tourna vers le maître de Ken. C'était de sa faute, il lui avait envoyé une lettre pour l'amener ici et par sa faute, le voici piégé... Piégé où exactement ? Hilde ne comprenait pas les paroles de cette voix. Il n'avait pas remarqué, certes il ne remarquait toujours rien de nouveau. Apparemment le message s'adressait aux deux maîtres. Alors Hilde se rapprocha de Neythen et demanda comme si lui, allait en savoir plus sur la situation.
-De quoi parle t-il ?
-Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais c'est votre miroir non ? Alors c'est à vous de régler ce problème.
Il mit fin à la discussion considérant qu'il n'y avait rien à ajouter. Il était en quelque sorte l'invité, et pas n'importe lequel, et un tel invité se doit d'être accueilli plus cordialement. Lorsqu'il s'assit sur le banc pour attendre que le problème se résout tout seul, une voix retentit résonnant à l'intérieur de son corps, de sa tête mais aussi de chaque objet. Celle-ci disait.
-Après un double échec, vous voilà entre mes mains ! Une pierre deux coups, c'était si simple, vous n'avez rien du tout remarqué !
Comme si l'esprit s'était assis sur une punaise, il se releva brusquement. La voix faisait résonner le banc. Il se tourna vers le maître de Ken. C'était de sa faute, il lui avait envoyé une lettre pour l'amener ici et par sa faute, le voici piégé... Piégé où exactement ? Hilde ne comprenait pas les paroles de cette voix. Il n'avait pas remarqué, certes il ne remarquait toujours rien de nouveau. Apparemment le message s'adressait aux deux maîtres. Alors Hilde se rapprocha de Neythen et demanda comme si lui, allait en savoir plus sur la situation.
-De quoi parle t-il ?
- Hilde
- Suivi :
Titre : Noble
Race : Esprit
Statut : Maitre du miroir
Notes :Victoire, jeune secrétaire
Messages : 369
Re: Tentative d'assassinat
Ven 4 Fév - 0:11
Il jeta un regard en biais sur K'ien. Non mais quel gros blaireau celui-là. Il le connaîtrait pas, il dirait qu'il était en pleine panique. Et ça tombait bien parce que justement, il le connaissait pas !
« Mon miroir il concerne les gens, pas les murs ! »
Sans déconner s'il savait pas ça en tant que maître, il irait pas bien loin. Ou alors ses concitoyens couraient à une catastrophe, et Ciel avec. Régler le problème ? Mais certainement ! Tout de suite même. Il pouvait commencer par le buter par exemple ? Histoire de lui prouver une dernière fois qu'il était un faible sans discours ? Seulement voilà, il y avait un petit malin qui en avait un, de discours...
« Après un double échec, vous voilà entre mes mains ! Une pierre deux coups, c'était si simple, vous n'avez rien du tout remarqué !
_ C'est qui ce nase ?!! » fit Neythen en se retournant vers Hilde.
Tout naturellement, il s'adressait à lui. Puisqu'il était si intelligent, il devait bien avoir une explication non ? Apparemment non. Et à la façon dont il s'était levé (avait sursauté comme une flipette était plus approprié), il devait vraiment avoir les jetons. Marrant comme tout. Et en plus il avait le culot de lui demander à lui des explications.
« J'ai une gueule à connaît' tous les timbrés du coin ? »
Ben... peut-être un peu, non ?
« Mon miroir il concerne les gens, pas les murs ! »
Sans déconner s'il savait pas ça en tant que maître, il irait pas bien loin. Ou alors ses concitoyens couraient à une catastrophe, et Ciel avec. Régler le problème ? Mais certainement ! Tout de suite même. Il pouvait commencer par le buter par exemple ? Histoire de lui prouver une dernière fois qu'il était un faible sans discours ? Seulement voilà, il y avait un petit malin qui en avait un, de discours...
« Après un double échec, vous voilà entre mes mains ! Une pierre deux coups, c'était si simple, vous n'avez rien du tout remarqué !
_ C'est qui ce nase ?!! » fit Neythen en se retournant vers Hilde.
Tout naturellement, il s'adressait à lui. Puisqu'il était si intelligent, il devait bien avoir une explication non ? Apparemment non. Et à la façon dont il s'était levé (avait sursauté comme une flipette était plus approprié), il devait vraiment avoir les jetons. Marrant comme tout. Et en plus il avait le culot de lui demander à lui des explications.
« J'ai une gueule à connaît' tous les timbrés du coin ? »
Ben... peut-être un peu, non ?
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