Drole de taverne [PV Libre]

*Drôle de taverne !!!* A chaque fois que j'entrais dans cet endroit je pensais toujours la même chose, et je ne savais pas vraiment pourquoi. Il n'avait pas vraiment changer depuis la dernière fois que j'y étais passer, une grande salle vêtu de tables et de chaises poser un peu partout sans grande logique, les clients étaient éparpillé d'une manière aussi quelconque que les chaises qu'ils occupaient, eux même étaient assez bizarre, chacun venant d’un endroit différent, chacun d’une race différente, mais tous se rassemblaient dans cette taverne pour éliminée cette différence existante, et passer par-dessus. Bien sur ils y en avaient qui essayé de se fondre dans la masse, ils achetaient les habits adéquats pour chaque quartier, ou du moins ils essayaient, cela n’est pas chose facile, passer d’un habit futuriste à un habit médiévale sans se tromper question mode, il faudrait être un as !!! C’est pour cela que je gare toujours le même genre d’habit, un peu polyvalent.
J’allais m’asseoir au bar, il était bondée, et les serveurs allaient et venaient essayant d’être les plus rapide possible pour satisfaire toute la clientèle. Le barman me reconnut, même si je n’habitais pas le coin, chaque fois que je passer par le quartier je venais boire un verre chez lui, maintenant il me reconnaissait au premier coup d’œil.

" Hey salut Keimo, sa fait un bail qu’on t’a pas vu dans le coin, comment tu vas ? Toujours entrain de bourlingué ?"

"Faut bien se payé des vacances de temps en temps…"

Le seul problème c’est ce que toute ma vie n’est que vacances, je ne reste jamais plis d’une semaine au même endroit, que se soit dans une jungle, un palais, ou tout bonnement en plein désert, bien entendu depuis que les miroirs c’étaient refermée je n’avais plus vraiment l’embarras du choix, j’avais déjà parcourue tout l’entre monde, que ce soit ces quartiers ou la zone du dehors j’avais tout vu, et maintenant je n’avais plus d’autre choix que de rester là a en refaire le tour jusqu’à se que ces miroirs puisse se réouvrire.
Je commandais une nouvelle boisson que je n’avais jamais vu aux paravents, elle avait une couleur bleuâtre, mon ami me la servit tout en rigolant, sans pour autant vouloir me dire pourquoi, mais ce n’était pas grave j’aimais faire de nouvelle découverte.

Je levais les yeux vers l'enseigne qui indiquait "Taverne". Une étrange sensation monta en moi et j'inspirais profondement pour la réprimer. Je n'avais pas l'habitude, voila tout.
Trop de monde dans la rue, trop de bruit, pas assez de foret, pas assez de vent, l'air trop lourd et chargé d'odeurs étanges et peu agréables parfois. J'étais une créature des montagnes, pas de la ville. Et pourtant je venais à la rencontre de la civilisation. Pour une étrange raison, une envie m'avait poussé à prendre mon envol et me diriger vers le quartier médiéval. Le voyage avait été calme jusqu'à mon arrivée en ville.
J'avais diminué ma taille au prix d'un gros effort pour ravaler mon égo. Je faisais à présent la taille d'un gros chien. Ce qui me valait tout de même des regards intrigués. Peu de dragons se promenaient sous leur forme normale et même si ma race n'était pas rare, c'est très peu commun de nous voir dans notre enveloppe originelle, qui plus est en ville.
Ne prêtant pas attention aux regards, je poussais la porte de la taverne. Ce n'était pas la première fois que je descendais en ville, loin de là. Mais ça me faisais toujours une drôle d'impression.

Il y avait beaucoup de monde ici aussi. Ca criait, ça riait, ça jouait au dés ou aux cartes, ça sentait l'alcool et la sueur, les gens faisaient des aller-retour sans arrets entre leur table et celle de leur voisin ou le bar.
Je jetais mon dévolu sur ce dernier car j'avais toujours beaucoup de mal à m'assoire sur une chaise sans avoir l'air parfaitement ridicule.
C'était bondé mais peu importait. Je n'aurais pas l'air plus bête. Pendant que je traversais la pièce, les yeux se tournaient vers moi, les voix baissaient d'un ton et le centre d'attention se tournait vers moi. C'était désagréable.
Une fois arrivé au bar, je me redressais sur mes deux pattes arrières et posais celles de devant sur le comptoir. Ma tête écailleuse au long cou arrivait presque au même niveau que celle des autres buveurs.
Un serveur téméraire s'approcha et me demanda ce que je souhaitais. Son ton laissait entendre qu'il ne s'attendait pas à ce que je réponde dans sa langue. Aussi fit-il un bond quand je lui répondi:

-Je désir faire ce que font tous les gens qui viennent à la taverne: boire. Donnez-moi quelque chose de bien fort, que ça me pique un peu la gorge. Ca fait longtemps que je n'ai pas bu d'alcool.-

L'homme acquiessa et fila chercher ce que je lui demandais.
Pendant qu'il s'affairait, je jetais un oeil à mon voisin: c'était un jeune homme aux cheveux d'une étrange couleur et aux yeux aussi vert que les jeunes pousses de sapin. Et dans son verre il y avait un étrange liquide bleu. Je ne pu retenir une remarque:

-Il faut vraiment que les humains essaye tout, c'est plus fort qu'eux. Avec une couleur pareille, cette boisson n'inspire aucune confiance. Je serais curieux de savoir ce qu'elle contient pour avoir cette teinte.-

J’étais entrain d’inspectée soigneusement ma mystérieuse boisson, la couleur étrange et le petit sourire du barman me laissé croire que je pouvais m’attendre au pire, je savais bien qu’ici certaine boisson étaient…comme qui dirait un peu spécial. Une fois j’avais avalé un breuvage qui m’étais inconnue, juste comme cette fois, rien que pour voir se que sa ferais, et comme résultat, je suis resté cloué sur ma chaise quatre heures durant, sans bougeait d’un centimètre, comme si le liquide m’avait pétrifié, immobiliser, et m’avait obligée à pénétrait au plus profond de ma tête, mon corps restait immobile, mais mon esprit vagabondé dans ma mémoire. Je crois que je n’oublierais jamais cette expérience. D’ailleurs je m’étonnais un peu moi-même en voulant essayer de nouveau de gouté a une boisson qui m’était inconnu, qui c’est ce que je risqué cette fois encore.

Et alors que je commençais a mélangé le liquide avec une petite cuillère, juste pour vérifier s’il était liquide comme de l’eau ou moue comme de la morve, un chuchotement traversa la salle, des personnes se tournèrent regardent longuement puis se retournant vers leurs vers un peu surpris, pour ma part, j’étais trop occupé avec ma boisson, et j’ignorais se qui pouvait bien se passé, mais la raison des chuchotement viens jusqu’à moi, un petit dragon, venait de « s’assoir » sur la chaise accoté de moi, il commanda a boire, drôle de situation, en tout cas il ne fut pas si discret que sa, a peine assit qu’il se retourna vers moi et grommela que les humains étaient trop curieux.

J’aurais du me sentir contrarié, mais non, je me retournée tout simplement vers lui et lui adressé un de mes sourire tout fraichement sortit de mon usine de simulation, j’étais assez vieux, et avait assez d’expérience pour pouvoir contrôler parfaitement le peu de sentiment que j’avais.

"Il est vrai que les humains sont très curieux, mais moi je ne suis pas un humain, c’est un peu comme vous les dragons, je crois savoir que vous avez la capacité de prendre une apparence humaine, mais cela ne veut pas dire que vous en êtes un, au fond. De plus, si le contenue de cette boisson vous fascine tant et que vous voulez savoir ce qu’elle contient, il n’y a qu’une seul façon de réglé de problème, la gouté, d’ailleurs je vous l’offre."

Je lui adressais une nouvelle fois un sourire charmant, avant de faire un signe à mon copain barman. J’espérais juste que mon nouvelle ami dragon n’allais pas me faire grillé en me crachant du feu, j’avais ouïe dire qu’ils étaient très « l’honneur ou la vie »

Je m'étonnais de la réplique que je venais d'essuyer. Les gens prenaient rarement la mouche en ce qui concernait leur boisson et pourtant aujourd'hui il s'en trouvait un pour répondre de manière inattendue. Mon expression resta la même, image personnifiée de l'impassibilité. Puis un grognement monta dans ma gorge, signe que je daignais enfin répondre. Je n'aimais pas me presser pour parler aux gens aussi certains devaient ils penser que j'étais lent d'esprit. Tant pis pour eux.

-Mmmm...C'est généreux comme offre mais ça ne m'inspire pas confiance ce brevage. -

Le barman posa devant moi un cruchon de liqueur de poire et un verre de son étrange mixture. Il avait aimablement pensé à mettre une sorte de paille dans le cruchon de façon à ce que je puisse boire facilement. C'était une attention fort gentille car avec mes pattes il m'était presque impossible de saisir un objet fragile, comme une cruche en terre cuite, sans le briser. Je saisi la paille entre mes lèvres et asspirais ma liqueur en cinq gorgées. Le liquide coula dans mon gosier en diffusant une agréable chaleur. Son goût sucré fut un régale.
Je n'avais pas l'habitude de boire mais mon corps résistais sans peine à l'alcool tant que les doses étaient raisonnables. Je pouvais donc rester parfaitement sobre (ou presque) avec ce que je venais d'avaler. Je me tournais légèrement vers mon voisin de façon à ce qu'il comprenne que je m'adressais à lui. Avec mes pupilles cachées, difficile de savoir ce que je regardais aussi devais-je preter attention quand je m'adressais à quelqu'un.

-Vous sentez vous le courage de commencer à boire ou dois-je ouvrir le bal ? -

J'avais, sans vraiment le vouloir, mis un brin de défi dans ma voix. S'il avait bon caractère, il rirait et me proposerait surement de boire ensemble. S'il était suseptible, il se vexerait et boirait pour me prouver qu'il ne craignait rien. Ou se jeterais sur moi en ayant crut voir une insulte dans mes paroles.
Le mieux serait qu'il me surprenne une nouvelle fois par sa verve. Après tout, il n'etait pas humain, et semblait avoir de l'esprit.