Sacré parchemin !

Alors que j’étais reparti à Entre-Monde pour me changer du chantier qu’était ma maison… Entre la peinture, les échafaudages, les poutres, les outils… Bref, j’avais besoin de me changer les idées.
Je m’étais donc dirigé vers la capitale en quelque sorte, et c’est alors que j’entendais les gens parler entre eux d’une espèce de… Chasse au trésor ?! Oh tient pourquoi pas ? Là au moins, ça m’aèrera l’esprit c’est sûr. Je m’immisçais alors dans la conversation pour en savoir plus.

Après ma soif de savoir étanchée, je me procurais une copie de ce fameux parchemin, puisque l’original devait rester intact. Papier en main, je le lisais en long, en large, en travers, en diagonal… A l’envers, non je me suis arrêté avant. Cependant je m’y étais repris à plusieurs reprises pour le trajet. Revenant parfois sur mes pas de moi-même pensant avoir fait une erreur et des fois c’était l’auteur qui faisait des demi-tours… Chose qui pouvait en déboussoler plus d’un.

Après être passé par ci, par là, et pas loin non plus de chez moi, bien la peine de partir à Tombouctou pour revenir si près de ma demeure. Mais bon, je continuais de suivre les instructions à la lettre. Jusqu’à ce que je lève les yeux du parchemin et tombe sur la cité des Chertans, ma foi je m’en serais bien passé vu leur accueil très chertane je vais dire. Puis je dû passé non loin de l’Antre, faudrait que j’y passe réellement un jour, pas en coup de vent. Après, direction le désert et sa chaleur… Je n’aimais pas quand il faisait si chaud, surtout pour voir par la suite qu’il parlait d’un Maître !! De miroir sans aucun doute, mais tout ce voyage jusque là pour entendre dire qu’il avait confié son « trésor » à un Maître dont il ne savait plus le nom de surcroit !

Heureusement pour moi que j’avais tracé sur une carte le trajet pris, bien serviable ce petit détail.

*Alors, réfléchies un peu… Là pas possible, là non plus… Autre possibilité ?*

C’était pour dire si on ne voyait pas de fumer sortir de ma tête tellement j’envisageais tous les scénarios possibles.

*Ah et là ? Non plus… Bon, je vais tenter ma chance ici. C’est parti !*

Direction la chance, je n’ai pas d’autres solutions sinon, donc… Je me dirigeais en ville et me mettais à la recherche de ce Maître afin de lui poser la fameuse question. Après quelques demandes a des passants, je me dirigeais vers ce devait être son bureau.

*J’espère qu’il y est…*

A peine arrivé dans le bâtiment, une personne m’interpellait pour me demander si elle pouvait me renseigner. Pas de doute là-dessus, vu que je ne connaissais pas l’endroit.
Après quelques paroles bien choisies et échanges d’informations, il me conviait à le suivre et je lui emboitais le pas sans hésiter. Je le suivis donc pendant un petit moment, pas si petite que ça cette bâtisse. Passé plusieurs minutes, il me demanda, encore, d’attendre ici le temps qu’il aille avertir le Maître de mon désir de le voir. Pas contrariant, je lui fis un signe de consentement de la tête et m’adossa au mur, pendant qu’il se dirigeait vers une porte, frappa et entra.

Peu après, la porte s’ouvrit et je comprenais que c’était à moi d’entrer. Je me retrouvais donc devant le Maître des Fumeroles, je le connaissais de nom et de visage comme tout Sanctuari ce le devait de connaitre les différents Maître des Miroirs.

"Bienvenue aux Fumeroles. Maître Eönwë qui puis-je pour vous?"

Sourire un peu forcé, peut-être que ma présence l’étonnait… A mon tour je me présentais, en penchant légèrement le buste.

"Merci pour votre accueil, Maître Eönwë. Je m’appelle Noryan Alénor, Sanctuari. Navré de vous déranger mais, je voulais savoir si vous saviez quelque chose sur le hi-bou d’or ?"

Je précisais que je possédais le statu de Sanctuari, des fois qu’il n'ait pas remarqué mon brassard le spécifiant. Ne sachant pas si je le dérangeais ou non, j’avais opté pour aller droit au but. Dîtes-moi que je ne me suis pas trompé…

Après avoir suivi ce cher Maître du Miroir à travers des couloirs interminables, je me retrouvais devant une immense porte. Ce qui se cachait derrière n'était pas du tout ce que l'on aurait pu imaginer. Derrière, il y avait un grand, très grand laboratoire.

Il frappa à la porte puis entra, moi sur ses talons. La porte se refermait après notre passage, nous laissant seuls avec... Heu, pour l'instant je ne voyais que des tas d'instruments de chimie... Avec une espèce de brouillard qui ne s'élevait pas plus haut que les chevilles.

*J'espère qu'il n'y a rien qui traine par terre...*

Un homme coiffé avec un pétard apparu, assis à son bureau submergé de parchemins et entouré d'outils de tous genre servant à la chimie. Je réussissais à distinguer des formules chimiques sur les parchemns, mais de là à les comprendre...

Le savant et le Maître du Miroir discutèrent alors de ce pourquoi on était là... Le savant cherchait les réponse dans son esprt apparemment très occupé tout en ne laissant pas son travail en plan. Il circulait parmi les appareils en les réglant comme ci ou comme ça. Tout d'un coup la mémoire lui revenu et on ne pourrait presuqe plus l'arrêter.

Quand il eut finit, il me tendis un papier sur lequel il avait grifonné... Des numéros ?? Son esprit est vraiment celui d'un savant fou, quest-ce que je vais faire avec ça moi... Je pris le papier en le remerciant et commençais déjà à réfléchir à la solution...

"Bon, et bien merci à vous, Maître Eönwë... Mr le savant. Je ne vous dérangerais pas plus longtemps, au revoir."

Après une courte révérence, je me dirigeais vers la porte et sorti.

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