Re: [RP Libre] Gala de Charité de la Caserne

Les vils coquines n’ont rien trouvée de mieux que de changer de table pendant mon discours pour m’embêter ! Obligée de traverser toute la zone de repas pour rejoindre ma compagne et nos amis, je me retrouve à devoir faire multiples courbettes et échanges de bonnes paroles avec des invités tous plus collant les uns que les autres. Avec un sourire, je constate qu’un petit groupe de sanctuari est déjà à l’oeuvre pour veiller à ce que notre accord avec les photographes soit respecté. Je vais pouvoir profiter d’un moment sur la piste avec ma compagne sans que l’on ne nous prenne encore en photo. Arrivée à table, je m’installe à côté de Kaname et me joint à la discussion. Tout du long du repas, je me sens heureuse. Heureuse d’être avec elles, elles sont un peu ma famille à elles toutes… A la fin du repas, je pose ma tête sur l’épaule de Kaname profitant juste de l’instant présent. Je soupire bruyamment lorsque Hazuki fait son apparition réclamant ma présence pour une affaire urgente. Abandonnant une énième fois la table, je suis la dragonne jusque dans les coulisses en râlant après tout et n’importe quoi et en me demandant bien pourquoi elle a besoin de moi… Elle n’a pas l’air contrariée comme lorsqu’un problème survient, bien au contraire, elle sautille presque sur place, ça ne présage rien de bon. Arrivée dans les coulisses, je tilte enfin lorsqu’elle me donne une housse avec l’ordre d’aller me changer.

Va te changer, c’est important avant d’aller danser !

J’avais déjà oublié qu’elle n'attendait que ça… Me faire danser en robe de mariée avec Kaname. Je m'exécute rapidement en me disant que Kaname avait bien aimée cette robe. Et puis, ça nous ressemble bien à toutes les deux d’être aussi contrastée. Je retourne à table rapidement arrivant juste à temps pour le dessert. A nouveau en blanc, je fais très attention à ma robe essayant d’éviter de la salir à nouveau. L’invitation de Kaname à reprendre ma leçon de danse me fait sourire. M’approchant d’elle, je lui susurre à l’oreille.

Pourquoi crois-tu que j’ai encore changée de robe ? C’est rien que pour toi mon amour.

Je l’embrasse doucement avant de nous excuser auprès de nos amis encore à table. Il est fort probable que nous ne repassions pas par la table avant de disparaître de la soirée mais elles ont l’habitude avec nous. Nos mains entrelacées, je sent l’impatience de Kaname alors qu’elle m’entraîne jusqu’à la piste de danse. Prenant position comme elle me l’a montrée toute à l’heure, nous commençons par une valse lente. Avenante, Kaname me guide et compte les pas pour m’aider à suivre.

Je suis heureuse. Heureuse d’être là avec toi, heureuse que l’on puisse enfin être ensemble au grand jour. Je me sens juste bien là, heureuse et amoureuse.

Pour l’instant, il n’y a qu’elle qui compte. Nous dansons pendant un moment l’une contre l’autre. Des danses plutôt tranquilles et douces. Après quelques danses, l’ambiance de la musique change pour quelque chose de moins plaisants en regardant autour de moi, je constate que l’ambiance n’est plus à des danses intimes. Avec un soupire, je propose à Kaname que l’on prenne la poudre d’escampette avec mon perçant. Avec son accord, je nous transporte directement à Tern pour rentrer.

Rien ne se perd, tout se transforme !

Tandis que le repas était servi, les enchères se terminaient sur une note joyeuse. Apres un dernier discours de la Prétorienne, tous applaudirent et degusterent les plats présenté, tandis que d'autre s'élançaient sur la piste de danse.

Elyncia était toujours a sa table et avait récupérer ses lots, fière de ses acquisitions. Elliot était revenu du buffet à boisson avec un nouvel ami, une étonnante créature du nom de Leviathan. Ce nom rappela quelques contes de son père à la féline mais il serait impoli de comparer la créature au Dieu destructeur de son ancien monde ! Elle se contenta donc d'un sourire alors qu.Elliot filait de nouveau.

La sirène revint quelques minutes plus tard accompagné d'un élégant homme blond qu'il présenta comme son compagnon. Elyncia et Guydelot le saluèrent poliment quand le bijoutier fit les présentations et se serrèrent pour faire de la place au nouvel arrivant.

- Bienvenue parmi nous William ! Tu nous avais caché que ton compagnon était aussi classe, Elliot. Vous travaillez dans quel domaine, si ce n'est pas indiscret ?

Elyncia écoutait les réponses et questions entre son ami et le blond, mais son attention fut attirée par Gabu qui semblait ailleurs. En réalité il semblait même mourir d'ennui... Elle posa doucement sa main sur celle du loup et se pencha vers lui.

- Tu as l'air de t'ennuyer...Tu veux parrrtir ?

La féline serait un peu déçue qu'il parte mais elle n'allait pas lui en vouloir non plus, la soirée était sympathique mais manquait d'animation. Cependant, le lupin sut la surprendre en lui proposant à voix basse de partir avec lui s'amuser ailleurs. Elle serait bête de refuser ! Et elle était curieuse de connaître les bonnes adresses de Gabu, il était certain qu'elle les aimerait tout autant. Elle hocha alors la tête et se tourna vers l'assemblée.

- Les amis ! Désolé on va devoirrr vous laisser, on va aller faire un tour. Guydelot tu as tes clés ?
- Oui Madame. A demain j'imagine ?

Le sourire narquois de l'elfe veut tout dire et Elyncia lui tire la langue en retour. Elle salue tout le monde chaleureusement puis quitte les lieux en suivant Gabu, certaine que la soirée allait être bien plus amusante a partir de maintenant...

Spoiler:

William se laissa présenter et fit à chacun des sourires, des hochements de tête polis et compléta les présentations. Celle qu’Elliot lui avait présenté comme étant Elyncia tâcha de lui faire un peu la conversation, tout d’abord en le flattant, puis ensuite en se lançant dans ces questions classiques que l’on adressait toujours à une personne que l’on rencontrait pour la première fois.
L’ange se plia de bonne grâce à cet exercice, précisant qu’il était infirmier au sanctuaire. Il répondit également par d’autres questions mais son interlocutrice ne tarda pas à quitter les lieux. Du coup, après d’autres salutations d’usage où William se leva légèrement alors qu’une dame quittait la table, le blond reporta son attention sur son amant avant de regarder le reste du gala.

Après quelques minutes à poser le regard autour de lui, l’ennui recommença à le gagner et il préféra concentrer son attention sur les gens.

Du regard, il chercha Morgan, cette autre figure familière, qu’il ne trouva pas. Alors il abandonna ses efforts pour regarder autour et fixer son regard sur ses compagnons de table. Assez rapidement néanmoins, William retourna dans une espèce de mutisme mais de mutisme plutôt poli. Il se montrait agréable, faisait mine de s’intéresser aux conversations et les suivait réellement, mais il n’intervenait pas, ou uniquement pour dire quelques banalités allant dans le sens général que prenaient les discussions.
Sa main s’était posée sur la cuisse d’Elliot sous la table, dans un mouvement très naturel. Au fond, voilà que William affichait clairement son couple, même si cela restait discret puisque ceux qui ne faisaient pas attention pouvaient passer à côté de cela.

« À propos, j’ai vu Morgan quand je suis arrivé…, fit William dans le creux d’une conversation, en s’adressant directement à Elliot. Est-ce que tu as regardé les lots proposés et as-tu acheté quelque chose ? »

Elliot était aux anges, si vous me permettez l'expressionx et un sourire béat ne quittait pas ses lèvres. Les plats furent servis et les discussions, bien que banales, étaient tout de même sympathiques et le dîner délicieux. L'ondin avait même repris deux coupes de champagne, pour lui et son compagnon, allant peut-être au delà du raisonnable chez lui. Mais bon, il n'était que joyeux et avec William à ses côtés, tout irai bien non ? L'ange avait d'ailleurs poser sa main sur sa cuisse, un geste à priori anodin mais qui prouvait encore la possessivité du blond, d'une manière plutôt douce cela dit. Ca plus la bague placé à sa main gauche, l'ondin portait bien tout les signes qu'il lui appartenait et s'en vanterait presque. Mais retenue et élégance étaient de mise ce soir, alors il se contentait de se rapprocher du blond et de le laisser le toucher comme il l'entendait.

- A propos, j'ai croisé Morgan en arrivant...
- Ah oui ? Il était partit s'occuper d'une jeune femme qui avait fait un malaise, il l'a probablement raccompagner chez elle c'est pour ça que tu l'a vu.

Elliot regarda autour de lui. L'aveugle ne semblait pas être proche mais ca ne voulait pas dire qu'il ne les surveillait pas... Légèrement nerveux sans le montrer, l'ondin caressa son anneau et connecta son esprit à celui de son amant pour lui transmettre ses pensées.

"Ma plainte a été classé sans suite mais sois prudent s'il te plait. Morgan est un ami mais il est dévoué à son travail... Il n'avait pas l'air ravi de ne pas résolu cette affaire. J'ai confiance en toi mais ce serait une catastrophe si tu finissais en prison..."

[i]William en prison, ce serait signé son arrêt de mort. Sans le sang de l'ange, la maladie serait plus forte et l'acheverait en un mois. Sans compter son instinct de sirène qui le pousserait certainement à faire pire que mieux... Et que les lois de l'Entre-Monde donnaient le choix aux criminels: la prison, ou l'Arène. Pas un meilleur choix à ses yeux.

Son ange détourna ses pensées en évoquant les achats potentiels du bijoutier. Ce dernier poussa un long soupir, presque dramatique, et secoua la tête.

- Heureusement pour notre porte-monnaie, je n'ai rien acheter... Mais il y avait ce sublime kimono dont j'ai raté l'enchère de peu ! Tu l'aurai adoré ! Il était magnifique, je suis sûr que tu aurai aimé me voir dedans...

Décidé à montrer ce raté à son ange, le bijoutier ferma les yeux pour se concentrer. Par l'anneau qui reliait leurs âmes, il connecta de nouveau leurs esprits. Il se concentra, redessinant comme un peintre le kimono aux couleurs élégantes, sa légèreté et imagina même la douceur de la soie sur ce tissu incroyable. Puis il s'imagina l'enfiler, s'installant sur leur lit, sensuel et attirant, appelant à toute folies intimes qu'ils pouvaient avoir. Quand il rouvrit les yeux, ses joues étaient rouges de ces pensées et ses yeux brillaient de malice, comme un enfant fier de sa bêtise.

Elyncia partie vers d'autres aventures, Elliot et son compagnon roucoulant, Guydelot se sentait envahi d'un profond sentiment: l'ennui. Un ennui profond, qu'il ressentait un peu trop quand sa partenaire préférée mettait les voiles. Heureusement, il ne semblait pas le seul, la pauvre Lylla semblait tout aussi peu s'amuser. Bon... Même si elle avait l'air timide, l'elfe ne se sentait pas le cœur de la laisser là toute seule pour rentrer chez lui, alors autant essayer de s'amuser à deux non ? Il se pencha vers la jeune fille, un sourire amusé aux lèvres.

- On pourrait presque voir les p'tits cœurs voler autour d'eux, tu trouves pas ?

Lui en tout cas les imaginait bien... Il lui fit un clin d'œil amusé et se redressa en haussant les épaules.

- T'a l'air de t'amuser autant que moi... Ca te dit que je t'apprenne à danser le rock ? C'est plus marrant que la danse de salon de base. Si t'a peur des autres, y'a un coin là-bas qui est à part, on sera tranquille. Tu verra, c'est super amusant de danser comme ça !

Confiant, en tout cas essayant de transmettre sa confidence à son amie ailée, Guydelot lui tendit la main, prêt à l'emmener si elle acceptait ou à au moins la raccompagner chez elle. L'elfe avait finit par savoir pour les brimades qu'elle subissait mais n'avait pas encore pu prendre ces sales gosses sur le fait...pour le moment.

Cela faisait un petit moment que j'écoutais les conversations défilant autour de moi sans vraiment y prendre part. Mon esprit tournait en boucle sur le petit mot que j'avais reçu, bien que j'avais décidé de ne pas m'en occuper. Un immense reptile était arrivé à notre table, amené par Elliot, qui finalement s'était de nouveau "enfui" pour nous ramener SON William. Je souris légèrement lors des présentation, comprenant rapidement que l'attention de l'ondin allait désormais être accaparé par l'ange aux ailes grises. J'avais l'impression de sentir les regards de ceux que j'aurais préféré ne pas croiser, sur moi à chaque instant, j'étais oppressée. Lorsqu'Elyncia partit au bras de Gabu, je failli profiter de l'occasion pour rentrer à mon tour. Puis, je croisais le regard de ma mère et compris que si je faisais ça, elle allait me suivre. Comme je refusais catégoriquement de lui adresser la parole, je restais à ma place, grignotant le repas en me perdant dans mes pensées

-On pourrait presque voir les p'tits cœurs voler autour d'eux, tu trouves pas ?

Je souris à Guydelot qui s'était tout comme moi retrouvé abandonné de ses camarades et plaisantais un peu :

-C'est toujours comme ça avec eux, tout le monde pourrait disparaître qu'ils ne s'en rendraient pas compte...

A tel point que parfois, on pouvait se sentir un peu de trop lorsqu'ils étaient réunis.

-T'a l'air de t'amuser autant que moi... Ça te dit que je t'apprenne à danser le rock ? C'est plus marrant que la danse de salon de base. Si t'a peur des autres, y'a un coin là-bas qui est à part, on sera tranquille. Tu verra, c'est super amusant de danser comme ça !

Je rougis instantanément en balbutiant :

-Euh... Hé bien... C'est à dire que je sais vraiment pas danser... Voire pas du tout même....

J'acceptais tout de même de le suivre à condition de m'éloigner des autres...

S’il ne s’était pas chargé lui-même de régler définitivement cette affaire, William serait entré dans une colère noire et difficilement contrôlable en apprenant que l’affaire concernant Elliot avait été classé sans suite. S’étant déjà occupé de tout cela, le blond se contenta de hausser les épaules, ruminant vaguement sur les sanctuaris. Les événements autour de lui lui donnaient de toute façon assez de choses sur lesquelles fixer son esprit pour qu’il continuât de ruminer.
Mais déjà l’ondin donnait à son amant d’autres sujets encore. Fallait-il se réjouir pour le porte-monnaie ou déplorer une belle occasion perdue ? Alors qu’Elliot en était à recréer dans son esprit tout ce qui aurait pu être s’il avait réussi à acquérir ce kimono, le blond saisit son verre de vin et en prit quelques gorgées pour se donner une contenance et garder une expression calme et détachée. Quand l’ondin eut terminé, William finit par tourner la tête vers lui et lui lancer un sourire qui se serait presque voulu une critique de ne penser qu’à ça.

« Nous en reparlerons plus tard… » se contenta-t-il de répondre, mais toujours avec un léger sourire.

L’ange observait son amant boire peut-être plus que de raison. Il ne s’en inquiétait guère, comptant pour Elliot et sachant que ce qu’il avait pris jusqu’à maintenant ne ferait que le mettre dans un état joyeux. Le lendemain matin serait peut-être plus compliqué mais l’ondin ne pourrait alors s’en prendre qu’à lui-même.
L’ambiance passait plutôt à la danse. William n’avait guère d’affinités pour cela mais il restait de bonne humeur malgré tout, et bien décidé à faire passer à son ondin une bonne soirée. Il lui proposa donc une danse, s’il le souhaitait.

« Me ferez-vous le plaisir de cette danse ? » lança-t-il, mi-ironique, mi-sérieux.

Elliot pensait faire plaisir à William en lui envoyant cette image mentale, peut-être lui donner des idées de cadeaux pour Noël prochain. Bon, ok, avec l'alcool la sirène devenait un poil porté sur la chose. Mais il ne s'attendait pas à se faire presque réprimander ! Vexé, boudeur, il gonfla les joues et fit mine d'être fâché même s'il ne l'était bien sûr par réellement.

Heureusement, l'ange le sortit de ses idées grognons en lui proposant une danse avec cet air de gentleman que le bleuté aimait tant. Non vraiment... Il ne pouvait pas y résister. Il sourit bêtement, heureux simplement et se leva en prenant sa main.

- Avec plaisir...

Avant de s'éloigner de la table, l'ondin pensa à prendre délicatement Nemo et à le mettre sur son épaule. Une fois l'oiseau bien installé et accroché à son vêtement, il suivit l'ange sur la piste.

Comme toujours quand ils dansaient, Elliot se perdait. Il oubliait tout, perdu dans les iris glacées de son ange, guidé par le métronome mental du blond qu'il entendait presque, enveloppé par cet amour infini. Un amour pareil, si puissant qu'il était aussi destructeur que béni, on en rencontrait pas partout. Parfois il aimerait pouvoir en parler, a Lylla par exemple, mais il savait que de l'extérieur leur relation n'était pas saine. Ils étaient trop liés, trop proches, presque un unique être tant leur corps et leur âmes étaient mélangés. C'était leur force et leur faiblesse, ce qui faisait vivre Elliot et parfois le faisait désespéré. Mais jamais il ne remercierait jamais assez les Dieux de lui avoir présenter cet homme dans sa vie, de lui avoir offert la rédemption par sa présence.

Ils dansèrent longuement, jusqu'à ce qu'ils soient fatigués. Elliot avait besoin de repos, il observa rapidement, Lylla était en bonne compagnie. Il partit alors l'esprit tranquille avec son compagnon, ravi de cette soirée dans l'ensemble...B

Guydelot comprenait la timidité de la petite et la respectait. Elle était mignonne à rougir pour si peu, il avait envie de lui tapoter la tête. Il lui sourit, rassurant et l'elfe emmena sa partenaire à l'écart du groupe principal, un peu plus dans l'ombre de la nuit.

Ainsi éloignés, la musique était moins forte et ils étaient plus éclairés par la lune que par les lanternes, mais ils étaient en paix et personne ne viendrait les déranger. Guydelot prit les mains de l'ailée, près à lui donner un petit cours.

- Tu va voir, c'est facile. Les filles ont le bon rôle au rock, elles doivent se laisser emporter ! Je mène, tu dois donc juste suivre les mouvements. On va commencer facile.

Un pas, un autre, doucement puis un peu plus vite. Comment mettre ses mains, quel rythme suivre. L'elfe se montrait patient, attentif, faisait de l'humour pour détendre la jeune fille. Il la fit tourner sur elle même, croiser les bras, peu à peu il réussit même à la faire sourire. Comme elle était plus petite que lui, c'était facile de lui faire faire des figures simples, juste pour s'amuser. Au bout d'un moment ils finirent par se lasser et Guydelot decica de la raccompagner chez elle, afin d'être certain qu'elle ne ferait pas de mauvaises rencontres.

Je me laissais entraîner dans la danse, raide comme un piquet, le regard gêné. Qu'est-ce-qu'il m'avait prit de dire oui ? Au bout de quelques minutes (et quelques écrasages de pieds), je réussi finalement à suivre un peu, me détendant par la même occasion. Mais aussitôt que j'acquérais cette confiance, je croisais le regard que je savais désapprobateur de ma mère. Je détournais les yeux, me concentrant sur mes piètres exploits. Au loin, j'aperçus les deux tourtereaux danser, ce qui me tira un petit sourire.

Je pris finalement plus de plaisir à danser que je ne l'aurais espéré, souriant franchement, appliquant les conseils avec application et riant même parfois un peu des blagues de l'elfe. Tant et si bien que j'en oubliais mes soucis et les regards l'espace de quelques minutes.

Le retour à la réalité se fit doucement, alors que nous nous étions arrêtés de bouger. Il commençait à se faire tard, et ces quelques minutes m'avaient bien fatiguées. Nous retournions à notre table, et je vis de nouveau le petit papier porteur du message qui m'avait gâché une partie de ma soirée. Je le déchirais en petits bouts, laissant les morceaux sur place, ma dernière provocation de la soirée. Je partis ensuite régler et récupérer mon achat, la petite Navidée que je flattais quelques instants avant de me mettre en route pour rentrer à la maison.

Guydelot insista pour me raccompagner, et puisque j'étais clouée au sol avec le petit renne qui ne pouvait pas voler, et que cela ne lui faisait pas faire de gros détours, j'acceptais. Une fois arrivée devant la maison, je le remerciais pour la soirée avec les joues roses et montais rapidement à l'étage où je fus accueillie par une dragonne un tantinet vexée de ne pas avoir pu m'accompagner et que j'arrive avec un nouvel animal qui risquait de lui voler sa place dans mon cœur. J'étais pas rendue avec ce caractère de cochon moi ! Depuis ma fenêtre, j'observais l'elfe partir, lui adressant un léger signe de la main, me demandant si j'allais le recroiser bientôt. On habitait dans le même quartier et je ne les oyais jamais, ni lui ni Elyncia !