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Phryona Inasys ~ Apprentie Aventurière

Ven 25 Mai - 21:13


Phryona Inasys ~ Apprentie Aventurière Bdf94d10
Nom & Prénom: Phryona Inasys

Age: 17 ans

Race: Haut-Elfe

Pouvoir:
Le pouvoir que je maîtrisais était l'un des plus rares parmi ceux des elfes. Il était plutôt connu que chez les elfes, tout tournait autour de la magie de certains éléments. Or, le mien était bien différent, de diverses manières. C'était de la magie en quelque sorte, mais quelque chose changeait.
Mon pouvoir était simple et à la fois incroyablement complexe, puisqu'il s'agissait de l'invocation d'êtres connus. C'est à dire que je pouvais invoquer quiconque que j'avais déjà croisé, afin qu'il me serve de diverse manière.
Tout d'abord, si j'invoquais un combattant de génie, il serait en mesure de me défendre, et de suivre les ordres que je lui donne, afin de se soutenir. Mais je pouvais aussi invoquer des savants, qui pourraient m'apporter des stratégies à développer lors de combats, ou d'autres personnes talentueuses.
Il faut cependant savoir une chose, ces invocations ne sont pas immortelles, et ne restent qu'un temps très court sur Terre. Ce laps de temps peut varier, en fonction de l'activité demandée, des blessures. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, mais lors d'un combat, une invocation ne peut durer qu'une trentaine de minutes au maximum.
Je ne pouvais aussi invoquer que des personnes que j’ai connu réellement, et dont j’ai pu observer les faits et gestes quelques temps. Si j’avais vu le récit d’une personne morte, dans un livre, ou alors une image d’un animal dans un quelconque répertoire, ça ne suffisait pas pour que je l’invoque. Il fallait que des liens soient suffisamment tissés pour que je puisse le faire. Ensuite, une personne ne pouvait pas refuser d’être invoquer. En revanche, il était impossible qu’une invocation combatte l’être dont elle provenait, puisqu’elle était tout de même munie d’une once de volonté. Les invocations sont d'ailleurs des esprits, il y a un léger holo blanc autour de celles-ci pour pouvoir s'en rendre compte, et voir que ce ne sont pas de vraies personnes, mais il faut être un minimum attentif pour s'en rendre compte, une personne avec des problèmes de vision ou ayant bu ne se rendrait pas compte de la supercherie.
Les invocations ne possédaient pas aussi le pouvoir de l’invoquer. Par exemple, si le pouvoir de l’individu que je voulais invoquer était de se métamorphoser en lame, mon invocation ne pourrait pas elle-même se transformer en lame pour me servir d’arme.
Et enfin, il faut savoir que les invocations drainent mon énergie, c'est exponentiel, plus il y en a, plus je fatigue rapidement. Sachant que je peux au maximum en invoquer trois en même temps. Si j'essaye d'en invoquer en plus, ou qu'elles durent trop longtemps, mon cerveau ainsi que mon corps peuvent subir des dommages irrémédiables, jusqu’à la mort.

Description & Biographie:
Voici un extrait du journal tenu par les parents de Phryona. Il est légèrement brûlé sur les côtés, et la fin de ce journal semble bâclé, il s'arrête même en plein milieu d'une phrase.


Jour 1 - Faymis Inasys (Mère de Phryona)

Enceinte, je me tenais devant le portail qui allait nous servir afin d'atteindre l'Entre-Monde, notre escale jusqu'à envahir le monde de notre adversaire dans cette guerre fatidique, les orcs. Nous étions un groupe de 500 valeureux soldats Hauts-Elfes. Dans nos tenues blanches, resplendissantes, et nos armes ancestrales, nous étions enfin prêts au combat après des années d'entraînement, et de dur labeur.
Nous allions mener notre première conquête en plein territoire ennemi. Nous avions des objectifs à remplir, et nous ne comptions pas rentrer chez nous les mains vides, le sang allait couler, que ce soit dans nos rangs que dans le leur, mais c'est nous qui nous en sortiront vainqueur.
Nous franchîmes le portail, et tous les oiseaux des alentours s'envolèrent, par peur devant le bruit soudain des centaines de soldats marchant et chantant à l'unisson.


Jour 2 - Daeceran Inasys (Père de Phryona)

Nous avions maintenant franchis le portail depuis plusieurs heures. Tout se déroulait comme prévu, et nous avancions sans encombres jusqu'à un autre portail afin d'atteindre les terres des Orcs. Malheureusement pour nous, il fallait atteindre une journée entière dans l'Entre-Monde. Nous n'avions pas fixés les règles mais nous devions nous y fléchir. C'est pourquoi nous décidâmes de nous installer dans une vaste plaine, avec aucune habitations aux alentours. Nous étions seuls. Les tentes furent rapidement montées, et tout le monde s'organisa, il fallait continuer à s'entraîner perpétuellement, afin d'être sûr de ne pas tomber directement sur le champs de bataille.

Des entraînements furent donc organisés. Les soldats maniaient leurs diverses armes sur des troncs, afin de pouvoir bien visualiser leur mouvement, et apercevoir rapidement où étaient leurs défauts, afin de vite les corriger. Certains faisaient des duels avec des épées en bois, sachant qu'il était interdit de se blesser l'un l'autre, nous ne devions pas perdre nos forces dans de vulgaires entraînements. Tout ceci durait plusieurs heures.

La nuit finit par tomber. Nous arrêtions donc tout et la grande partie du bataillon allait se coucher. Bien qu’il restait une dizaine de soldats qui montaient la garde, afin de ne pas se faire attaquer par surprise. Et toutes les deux heures, ces soldats échangeaient leurs places afin de pouvoir dormir eux aussi.


Jour 3 - Daeceran Inasys
Le soleil venait tout juste de se lever, aux alentours de 8 heures du matin, toutes les troupes étaient debout, en position et prêtes à partir vers notre destination finale. Nous quittions donc la plaine, en direction du miroir. Certains hommes, à cheval, avaient déjà atteints le miroir. Nous avions reçu, grâce à de vastes hiboux blancs, comme quoi tous les alentours avaient été sécurisés, et qu’il n’y avait rien de suspect. Ils nous attendaient de pieds fermes.

Après deux longues heures de marche, nous arrivâmes enfin aux pieds du miroir. Il était grand, majestueux, voir même impressionnant. Mais nous restâmes tous fiers devant, et nous traversâmes le miroir sans encombres. Nous étions arrivés là où nous devions combattre: la Terre des Orcs.


Jour 4 - Daeceran Inasys
Je me tenais sur le haut d’une colline, avec derrière moi, toute mon armée, et un village brûlant de mille feux. C’était le premier village que nous venions de piller, et non pas le dernier. Nous avions procédé d’une manière simple, mais très efficace. Il fallait tout d’abord que nous encerclons le village, afin que personne ne puisse s’enfuire et prévenir l’armée adverse que nous étions là. Puis une partie du bataillon, soutenue par des archers, était allé envahir le village. Nous ne pouvions pas faire de prisonniers, c’était une expédition punitive, nous étions uniquement là pour faire le plus de dégâts, et rentrer chez nous. Il n’y avait que peu de soldats, une petite cinquantaine au maximum. C’est pourquoi le village ne tient bon que très peu de temps, avant que nous mettions le feu et s’en allions vers une autre destination. Nous n’avions perdus qu’une dizaines d’hommes lors de cet assaut, mais il fallait continuer, et pleurer nos morts plus tard, sur le chemin du retour. Nous étions maintenant parti vers un autre village, bien plus imposant cette fois-ci, nous allions devoir nous préparer sérieusement, afin d’être prêts à toutes les éventualités, et savoir les contrer.


Jour 6 - Daeceran Inasys
Nous étions aux portes de la ville, en plein territoire ennemie. Ils ne semblaient pas encore nous avoir aperçus, mais ils étaient sur le point de tous disparaître de la surface de la planète.
Et, au moment où nous étions sur le point de faire voler les portes, nous reçûmes une volée de flèches. Les quelques éclaireurs avaient finis par nous apercevoir. Petit à petit, toutes les cloches de la ville se mirent à sonner, ils étaient en train d’avertir tout le monde que la ville était attaquée, et qu’il fallait se préparer à combattre. La porte céda au bout de quelques minutes, et nous entrâmes alors tous dans la ville. Le combat allait commencer.

Tous les soldats adverses n’étaient pas encore prêts et organisés. Nous prîmes les remparts sans problèmes, il ne restait plus que l’intérieur de la ville à conquérir. Nous avancions lentement à travers les maisons, massacrant tout ce qui apparaissait devant nous. Divisés en peloton de 50 hommes, nous nous dirigions chacun dans une rue opposée, afin de pouvoir couvrir la plus grande surface possible.
La basse ville venait d’être entièrement prise, il ne restait plus rien de vivant à ce niveau-ci. Mais il restait encore la partie haute de la ville, et la situation commença à se corser. Pendant que nous combattions dans la basse ville, tous les soldats de la haute ville avaient eu le temps de se réunir afin de se préparer, et ils étaient maintenant en position de combat. D’un coup d’oeil, je savais qu’ils étaient environ 1000 contre plus de 450 soldats elfes. Les orcs étaient de piètres combattants fassent à nous, ne maîtrisant aucunes techniques de combats, en tant qu’elfes, nous étions supérieurs si le combat s’effectuait de manière équitable, entre deux combattants. Le problème était qu’ils étaient deux fois plus nombreux que nous, et leur force et leur nombre était à leur avantage.

Les premières lignes de notre formation ne tinrent bon pas très longtemps, ils avaient effectués un assaut audacieux, et ils ne pouvaient pas tenir devant autant d’adversaires. Ils réussissaient à trouver les angles morts de nos combattants, puisqu’ils étaient plusieurs pour un seul elfe, et dans cette position, nous ne pouvions rien faire. En une demi-heure, nous avions déjà perdus une centaine d’hommes. C’était un massacre, et nous ne pouvions pas riposter, les rues étaient trop petites, et leur masse bien plus importante que la nôtre, nous étions poussés sans pouvoir faire quelque chose.

J’ordonna donc de faire marche arrière, alors que les soldats de notre première ligne tombaient continuellement, je ne pouvais pas me permettre de perdre plus d’hommes que cela. En prenant de vitesse les soldats adverses, nous arrivâmes bien avant eux au niveau des portes de la ville, et nous pûmes nous réorganiser. Nous n’étions plus qu’une 200aine de soldats, face à plus de 800 soldats orcs. Je n’avais jamais vécu une telle défaite, je ne m’attendais pas à rencontrer autant d’orcs dans un lieu aussi rapproché. Mon honneur m’aurait dicté de continuer le combat jusqu’à la mort. Mais je savais que c’était peine perdue, il y a des hommes sur lesquels je comptais, et qui ne devaient surtout pas mourir. Et puis surtout, j’avais emmené ma femme, qui était alors enceinte. Il était coutume qu’un commandant d’un bataillon devait emmener sa femme avec lui, lorsqu’il partait en conquête d’un territoire ennemi. Et je ne devais pas déroger à la coutume.


Jour 7 - Faymis Inasys
Je voyais très bien les regards inquiets que me portait mon mari. Mais je faisais en sorte de me montrer fière et grande. Il ne fallait pas qu’il ne s’inquiète que pour moi. Nous étions en train de reculer sur les terres que nous avions conquises auparavant. Il n’y avait plus âme qui vive ici, mais nous étions toujours poursuivis par une troupe d’Orcs, affamés de l’envie de vouloir tuer. Ils nous talonnaient de peu. Nous ne pouvions pas nous arrêter, même pour nous reposer, sinon ils nous rattrapaient, et c’était la fin. Les plus valeureux soldats parmi nous, et aussi ceux qui voulaient que nous continuâmes à vivre, partirent affronter de face les Orcs. Ils savaient très bien qu’ils n’avaient aucune chance, mais par compassion, ils nous offraient leur vie. En échange, nous prions pour eux, et pour leur famille. C’est près d’une centaine de soldats qui allaient les affronter, et une centaine qui continuaient jusqu’au miroir. La conquête que nous devions effectué se finissait en débauche totale. Nous venions à peine d’apercevoir le portail, que notre vrai cauchemar allait commencer.

Un énorme rugissement se fit entendre derrière nous. Par curiosité, certains d’entre nous s'arrêtèrent quelques instants pour voir de quoi il s’agissait. Avant de s’arrêter définitivement, de frayeur. En me retournant à mon tour, ce que je vis me figea d’effroi. Le groupe d’Orcs s’était arrêté, ce qui aurait dû me rassurer. Mais ce qu’il se passait au dessus de leur tête était bien plus effrayant, et je comprenais pourquoi certains n’arrivaient plus à bouger. Heureusement, certains qui étaient plus résistants psychologiquement vinrent vers nous, et en nous bousculant légèrement, nous sortîmes de notre état d’effroi, et reprîmes notre course vers le portail.

Le portail n’était plus très loin du tout. Des soldats l’avaient déjà franchis, et nous nous hâtions tous autour. Le dragon approchait dangereusement de nous, on pouvait entendre ses rugissements d’une telle manière que les armes tremblaient. Je passais à mon tour le portail, retrouvant une bonne partie de mes compagnons de l’autre côté, qui reprenaient déjà leur course.

La nuit commencait déjà à tomber sur l’Entre-Monde. Nous n’avions pas besoin de nous retourner pour comprendre que le dragon était toujours derrière nous. Mais quelque chose d’autre attira notre attention. Un bruit strident venait de se faire entendre, et il ne s’agissait pas de celui du dragon. Un soldat venait de crier que le portail n’émettait plus aucune lumière, comme s’il s’était éteint… Nous ne comprenions pas de quoi il voulait parler, et c’est pourquoi personne ne s’arrêta, ni même se retourna.


Jour 8 - Daeceran Inasys
Nous nous étions éparpillés dans les forêts, afin que le dragon ne nous trouve pas, et que nous ayons une chance de survie. Nous n’étions plus qu’une quinzaine d’hommes avec ma femme, tandis que d’autres groupes étaient partis dans d’autres directions. Nous avions trouvé une grotte, ainsi qu’un puit situé en plein milieu de la forêt. Nous attachâmes donc les chevaux aux arbres, et nous prîmes connaissance de la grotte, en envoyant trois éclaireurs au fond, pour voir s’il n’y avait personne, avec des torches. En revenant, ils nous apprirent n’avoir rien trouvé dans la grotte, et nous pouvions donc y rester pour quelques jours. Certains partaient chassés, afin de pouvoir tous nous nourrir, tandis que d’autres faisaient des rondes autour de la grotte, afin de vérifier qu’il n’y avait aucun pilleur aux alentours, et que nous étions en complète sécurité.


Jour 12 - Faymis Inasys
La grotte était occupée par nous tous depuis quelques jours. Durant ce court laps de temps, nous avions eu le temps de pleurer nos morts. Nous en connaissions certains depuis des années, voir depuis notre enfance. Et il n’y avait rien de pire que de perdre des amis de cette manière, en pleine conquête. Bien sûr, c’était ce que l’on pourrait appeler, le risque du métier, mais personne n’est prêt à un tel choc psychologique.

Je me sentais de plus en plus mal. Tous les jours, j’étais atteinte de nausées, et je sentais quelque chose bouger dans mon ventre. Je savais que j’allais donc bientôt accoucher, je ne pouvais même plus vraiment bouger ni faire de mouvements brusques. Et c’est alors qu’un énorme rugissement retentit, et qu’en sortant de la grotte, tout en m’appuyant sur les parois pour m’empêcher de tomber, que je vis que la forêt se consumait. Je sortis de la grotte et …


C’est ainsi que le journal tenu par les parents de Phryona s’arrêta, la dernière phrase avait été coupée, et on pouvait se rendre compte que tout avait été écrit rapidement, comme durant les derniers instants


Narration depuis le point de vue de Phryona, après les évènements:


Je venais tout juste de me réveiller, lorsque les rayons du soleil passaient à travers les rideaux. Il fallait vite que je descende, aujourd’hui, je fêtais mon dix septième anniversaire. Et mon maître m’avait promis de tout me raconter, depuis ma naissance. C’est quelque chose qu’il avait toujours refusé de faire, depuis que j’étais chez lui.
En descendant les marches de ce que l’on pouvait appeler une maison, je le vis assis à une table, comme m’attendant. Après m’avoir souhaité, bien que rapidement, un joyeux anniversaire, il me donna un livre, et me dit de ne pas l’ouvrir tout de suite, il fallait avant qu’il me dise ce que c’était. Je le voyais légèrement nerveux, il se mordillait sa lèvre inférieure, ce qui montrait bien qu’il n’était pas sûr de lui. Et c’est alors qu’il commença le récit.


Lorsque je pus remonter dans ma chambre, le soleil venait de tomber. Je venais sûrement de passer la plus dure journée de ma vie, il m’avait tout expliqué, je savais maintenant comment j’étais née, et pourquoi c’était lui qui m’avait éduqué, et non mes parents. Toutes ses révélations avaient été très difficiles à avaler, je ne m’attendais pas à ça, mais je ne pleurais pas, il m’avait même appris pourquoi je ne pouvais plus pleurer, pourquoi j’étais continuellement froide avec les autres, ne ressentant presqu’aucune émotion, sauf si elles étaient très fortes.


Il m’avait trouvé il y a de cela 17 ans, au fond d’un puit. A vrai dire, ce n’était pas vraiment moi qu’il avait trouvé, mais ma mère, j’étais en elle, sur le point d’accoucher. Il avait du franchir un barrage de flamme avant d’atteindre le puit. En effet, il m’avait raconté avec aperçu un terrible dragon dans cette direction, qui semblait combattre quelque chose. Il avait attendu que le dragon s’éloigne pour aller vérifier si quelqu’un était encore vivant dans les parages. C’était un mage dont la spécialité était l’eau. Il n’avait eu aucun mal à éteindre les feux de forêt afin qu’il puisse passer, et avait alors rencontré ce puit. Il avait senti deux faibles présences à l’intérieur, et en se penchant, il apercevait qu’une seule personne, mais il avait rapidement compris que la femme était enceinte. Malheureusement, il savait que quoiqu’il fasse, il ne pourrait sauver qu’une seule personne. Il avait donc choisis de me sauver moi, qui était sur le point de naître.


Je ne sais pas par qu’elle magie, c’était encore trop complexe pour moi, mais il avait réussi à me sortir du ventre de ma mère. Malheureusement, il se rendit rapidement compte que j’étais sur le point de mourir, ma mère étant grièvement blessée après sa chute dans le puit, j’avais reçu aussi des séquelles. Sans rentrer dans les détails pour que je ne sois pas perdu, il m’avait expliqué que lors de l’opération qu’il avait effectué pour me sauver, mon coeur s’était asséché. Et c’est pour cette raison que je ne pouvais plus jamais ressentir de réelles émotions. J’avais parfois des onces de joie ou de tristesse, mais rien qui atteignait de vraies sensations. Je n’avais jamais pleuré, ni jamais rigolé. Mais il m’avait expliqué que si jamais je ressentais quelque chose d’intense, peut-être que mon coeur serait à nouveau capable de ressentir tout ça, bien que ce soit encore très flou dans ma tête.


Le livre qu’il m’avait donné était en réalité un journal, le journal que mes parents avaient tenus juste avant leur mort. Ils racontaient leurs histoires, j’apprenais qu’avant ma naissance, ils étaient partis concquérir un autre territoire, mais que ça c’était retourné contre eux et qu’ils avaient dû fuire afin de sauver leur peau. L’histoire était bien écrite, mais je sentais bien quelques traces de terreur dans les dernières pages du récit. Bien que le livre soit dur à lire, il m’avait permis d’en apprendre plus sur mes parents. Auparavant, je ne savais rien d’eux, mon maître pensait que je n’avais pas le recul nécessaire pour affronter un tel récit, je ne savais même pas leur prénom. Depuis que je l’avais lu, c’était sûrement devenu l’objet le plus important pour moi, je le gardais sur moi constamment, dans un sac ou autre. Mais je ne pouvais pas le laisser hors de ma portée, puisque je voulais sentir la présence de mes parents où que j’aille, et c’était le seul objet qui se rapportait à eux.


J’avais aussi appris une autre dure nouvelle durant la journée. Il allait bientôt falloir que je parte d’ici afin de rencontrer le monde extérieur, et de faire ma propre vie. Durant 17 ans, j’avais vécu sous la tutelle de cet homme, que j’avais appris à appeler mon maître de pensée. Il m’avait tout enseigné, depuis ma naissance, mais il m’avait annoncé qu’il était coutume de laisser les plus jeunes prendre leur envol à 17 ans, afin qu’ils puissent prendre connaissance du monde extérieur, et qu’ils apprennent à se débrouiller par eux même. C’était d’ailleurs comme ça qu’il avait été lui-même élevé. Les jours suivant ses 17 ans, il avait du quitter la maison familiale et avait vécu une vie pleine d’aventures, de quêtes, jusqu’à s’installer ici et de former les jeunes orphelins qu’il trouverait. J’étais sûrement la dernière personne qu’il allait éduquer, puisqu’il se trouvait en fin de vie, mais je savais au fond de moi que c’était le meilleur maître que j’aurais pu avoir, je n’avais donc rien à lui reprocher, et je comprenais sa décision de me laisser prendre mon envol.


Tous les jours, environ sauf le weekend, je suivais des cours avec lui, pour apprendre à lire et à écrire, quand j’étais jeune. Puis les cours s’étaient intensifiés, j’avais appris des choses bien plus complexes. Comme par exemple l’histoire du monde dans lequel je vivais actuellement: l’Entre Monde. Avant, ce n’était pas du tout ça, il m’avait expliqué que chaque race avait son propre monde, qui était relié aux autres mondes des autres races par des portails, qui menaient d’abord à une escale obligatoire, ici. Mais lorsque mes parents prirent la fuite, tout changea, on raconte que les portails s’étaient soudainement éteints, et qu’il était impossible de rejoindre notre monde d’origine, si on était coincé dans l’Autre-Monde. J’avais d’ailleurs compris que c’était ce qu’il était arrivé à mes parents, ils étaient à deux doigts d’être restés dans le monde des Orcs, et ce, pour toujours. Heureusement, ils avaient réussis à se sauver juste avant, d’où ma présence ici.


C’est d’ailleurs grâce à lui que je pouvais utiliser mon pouvoir. Bien sûr, je manquais complètement d'entraînement, et il y avait encore des ratés, mais je savais qu’un jour, j’allais apprendre à le maîtriser à la perfection. Pour l’instant, j’étais capable d’invoquer un individu au maximum, et pour une durée assez courte, il m’arrivait souvent de m’évanouir et de perdre le contrôle. C’est pour ça que j’étais envoyée à l’aventure aussi, il fallait que je m’entraîne dans des conditions réelles, ce ne serait que comme ça que ça viendrait, et j’en étais persuadée aussi. On m’avait expliqué que les porteurs de ce pouvoir étaient très rares, puisqu’il fallait beaucoup d’entraînement et de patience. Peu arrivaient à atteindre un excellent niveau, puisqu’il fallait être très résistant, autant sur le plan physique que psychologique. Il n’était pas rare que les invocateurs aient des accidents, dû à des erreurs dans les manipulations, et ça pouvait entrainer de grave séquelles, c’est pourquoi j’y allais doucement au début. J’avais déjà réussi à invoquer mon maître, et à le faire se déplacer pendant quelques minutes, mais rien de plus.


Il y avait cependant une chose que je ne savais absolument pas faire, combattre. Je n’avais reçu aucune formation au combat, et je savais que ma maîtrise actuelle de mon pouvoir était insuffisante pour me protéger. Il allait donc falloir que j’apprenne à combattre, ce qui ne se faisait pas en quelques instants, j’allais avoir besoin d’un durs séances d’entraînements pour réussir à me protéger moi-même, et à savoir attaquer. Mon maître n’avait jamais appris à se battre, il savait maîtriser l’eau, et ça lui suffisait pour se défendre, il gardait toujours une gourde sur lui ou une réserve d’eau pour s’en sortir en cas de besoin, mais c’était très rare qu’il s’en serve.


Durant les jours qui suivaient, je préparais mon départ. Rassemblant mes affaires dans un sac de voyage, préparant de quoi me nourrir pendant quelques jours, ainsi que de quoi me vêtir. Puis, le jour du départ arriva. Après le petit déjeuner, mon maître me donna une légère somme de Pims, afin que je puisse survivre quelques temps, avant de me débrouiller complètement seule. En sortant de la maison, je lui fis une légère accolade pour lui montrer toute ma gratitude, et je me retourna une dernière fois pour regarder la maison dans laquelle j’avais vécu durant 17 ans, s’éloigner petit à petit. C’était sûrement la dernière fois que je le verrais, et la dernière fois que je verrais cette maison.


En quelques heures de marche à travers les champs, je finis par arriver à Lowale, une ville de parfumeurs, qui était la plus proche de mon ancien domicile. Avec les quelques pims, je loua une chambre dans un hôtel pour une nuit, puis je me dirigerais vers ce qui semblait être la capital de ce vaste monde.  La chambre était simple et modeste, mais je n’y restais qu’une nuit, je ne pouvais pas me plaindre à la moindre angoisse. Mais toutes les senteurs de la ville attirèrent mon attention, il y en avait des milliers. Ce village était connu pour tous ses parfums, mais je ne m’attendais pas à sentir autant de choses exotiques, et changeant de d’habitude. Moi qui n’avait encore jamais voyagée, tout ceci commençait bien, et ce n’était qu’une bonne suite de surprise, bien que quelques unes de mes pensées étaient tournées vers mon passé.


Dans la chambre, il y avait une toile représentant un vaste dragon blanc. Il était majestueux, voir même impressionnant. Normalement, j’aurais dû ressentir une profonde haine contre mes ces animaux, puisqu’ils étaient la cause du décès de toute ma famille biologique. Mais je n’étais que subjuguée par cette représentation, et quelque chose m’attirait vers cette immense créature. Je sentais quelque chose d’anormal, comme si quelque chose en moi me disant qu’il fallait que j’en trouve un au plus vite. J’avais entendu dire qu’à la capitale, il y avait un magasin où nous pouvions en trouver, mais je n’avais absolument pas le budget pour en acheter qu’un seul. Mais c’était mon but, il fallait que je fasse ça. La nuit finit par tomber sur la ville, et je m’endormis à une vitesse éclair, attendant d’être réveillée par les rayons du soleil, et de devoir laisser la chambre à quelqu’un d’autre.


Le lendemain matin, je me levais et allais payer la chambre, puis, il fallait que je trouve un moyen de me rendre jusqu’à l’Entre Monde. J’avais tout d’abord penser à louer une sorte de cheval, mais le prix de location était bien trop au dessus de mes moyens, ainsi que pour tous les autres animaux qui étaient proposés. Il ne me restait qu’une dizaine de pims, pour aller jusqu’en plein nord, sur plusieurs centaines de kilomètres. Au final, j’aperçus au loin une charrette. Et tentant le tout pour le tout, je me dirigea en courant vers celle-ci, et je demanda si elle pouvait m’emmener à l’Entre Monde, pour une dizaine de pims. Alors que je pensais me faire expulser, la femme qui menait la charrette m'accueille à bras ouverts, et me permis de m’installer à l’arrière de celle-ci, à condition que je ne touche pas aux marchandises qui s’y trouvaient, et que je ne cherche pas à attirer des pilleurs ou autres.


Après plusieurs jours de longs trajets sans encombres, nous arrivâmes enfin à la capitale. J’étais surprise devant la grandeur et à la fois l'étrangeté de cette ville. Il n’y avait rien qui n’allait ensemble là-dedans, d’une rue à l’autre, j’avais l’impression que l’univers pouvait complètement changer. Mais rien ne me ferait reculer, et j’étais même contente que la capitale soit construite de cette manière-ci, puisque ça me permettrait de m’installer dans un quartier qui me correspondrait au mieux. Je descendis de la charrette, remercia la femme et lui donna tous les pims qu’il me restait, et puis, je franchis les portes de la ville.


Mon aventure allait enfin pouvoir commencer.


Dernière édition par Phryona Inasys le Lun 28 Mai - 23:55, édité 3 fois
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Hello apprentie aventurière et bienvenue.
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Bien le bonjour !

Est-il possible d'invoquer Michael Jackson ?
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Re: Phryona Inasys ~ Apprentie Aventurière

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Re: Phryona Inasys ~ Apprentie Aventurière

Lun 28 Mai - 23:51


Bonsoir,

Tout d'abord, merci tout le monde, c'est très gentil de votre part et ça fait plaisir de revenir sur le forum !

Ensuite, j'ai modifié ma fiche puisque j'avais fait une erreur de copié-collé il y a quelques jours, maintenant c'est normalement la version définitive (sauf si je dois modifier mon pouvoir bien sûr) :p
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Re: Phryona Inasys ~ Apprentie Aventurière

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Re: Phryona Inasys ~ Apprentie Aventurière


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