Re: Leçon pour chasseur débutant : Zuyto

Les lunettes sont troublantes, elles enlèvent toutes les ombres aussi, c'est là qu'on vois que un monde sans ombre est beaucoup plus laid... Mais cela sera vraiment très utile vraiment ! si jamais je doit aller dans un endroit très sombre, à l'avenir comme par exemple, une caverne !

Et bien.. Elles sont vraiment très pratique, mais troublantes a la fois, elles retirent toutes les ombres aussi et c'est très blizzard pour le moment.

Je regarde de gauche à droite pour trouver des traces d'un éventuel conflit, si apparemment il y a eu des morts, alors il doit y avoir des traces.. la moto avance doucement au milieu des arbres.
Si il s'enterre il doit aussi y avoir un endroit où la terre est... Retourné ? Bingo !? On peu m'entendre faire des petits bruit quand je réfléchit.
Je retire mes lunettes, pour voire comment est réellement la zone et les remet. Dans l'ombre d'un arbre il y a de la terre qui semble avoir était bougé, et si je me trompe pas, c'est la fin d'un coup de griffes que je vois sur le tronc, et tout cela à notre gauche. Je pose ma main droite sur l'épaule de Wergeld et tend le bras gauche là ou j'ai des soupçons et dit alors:

Dans l'ombre de cet arbre là bas je crois qu'il y a quelque chose !

Je l’ai repéré, c’est pourquoi j’ai éloigné la magnetic avant qu’il ne nous repère à son tour. Je suis surpris, la forêt aurait dû s’éclaircir si proche des périphéries. On dirait que ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas venu dans le coin.
J’arrête l’engin et je descends. Un “sarkina” murmuré et nous voilà seuls dans les ténèbres.

-Je veux voir de quoi il est capable. Il nous faudrait quelque chose qui le fasse réagir…

Je me tourne vers Agualarion avec un sourire en coin :

-Si jamais t’es toujours partant pour un suicide, cette fois ça pourrait m’être doublement utile.

Je lui désigne le monstre dans les ombres. Nous sommes dans le sens du vent, il ne nous trouvera pas de sitôt.
Je sais que je ne devrais pas être mesquin à ce point avec le sanctuari, mais puisqu’il avait commencé par me casser les bonbons dès le départ, je trouvais de bonne guerre de lui en rendre un peu durant la mission.

Sans oublier que j’ai fais des efforts surhumains pour tenter de lui apprendre à chasser et à glâner des informations dans une taverne bondées d’aventuriers et de chasseurs… Je n’en ferais pas un bon chasseur mais si au moins il devenait un peu meilleur dans son job habituel, je ne pourrais pas m’en plaindre.

Wergeld, parle de mission suicide, héhé, on à pas besoin de me le dire deux fois, je fait un grand sourire pour montrer mon accord avec cette idée, nous commençons par nous approcher tout les deux, Wergeld lui reste sur le coté et moi je continue jusqu’à être visible, mais elle ne semble pas bouger.
Non loin je vois une branche que je saisie, elle semble très sèche, je le pose a mes pieds, d'un mouvement circulaire de la main gauche je met mon pouvoir autour de moi, je stress, et pas qu'un peut, je sent mon cœur qui s’emballe et mon sang bouillir.
je déploie mes ailes, et d'un grand coup de pieds je brise la branche en criant. je vois le sol bouger plusieurs mètres devant moi et deux points brillant qui apparaissent d'un coup avec un grognement sourd. J'agite mes bras pour voire, et de dire des choses, même de l’injurier, quand les grondement se font plus présent j'arrête de parler.

D'un seul coup la créature bondis de sa cachette droit sur moi et je saute moi aussi le plus vite possible, en m'aidant d'un grand battement d'aile vers l'avant, les premières pattes m'évitent de justesse, mais la dernière je la prend de pleins fouet sur le coté du ventre. j'atterrie enfin avec beaucoup de difficulté, et me relève face a la créature déjà prête à bondir, je tien d'une main là où j'ai pris le coup, la douleur est très intense, mais il semble que se soit ma veste qui ai pris le plus gros, dieu merci...
Je fixe la chose attendant un bon moment, juste avant quelle attaque à nouveau, elle agis un peut comme un félin pour ça, c'est vraiment un drôle de mélange se truc, je sent ma rage monter de plus en plus, et enfin on arrivent au moment que je souhaitais, et au premier mouvement quelle fait je cris et tend mes deux main vers elle le plus vite possible...

Et boum je m'envole d'un seul coup propulsé par mon pouvoir, mais je me fait arrêter net par un arbre derrière moi, et je roule au pied comme inerte mais je suis toujours conscient, mon cœur bât comme jamais. J'ai une douleur incroyable dans tout le corps, comme si tout mes os s'étaient tous brisé d'un seul coup, je suis incapable de bouger, je suis aussi presque sourd.
Je ne sais même pas comment la créature à réagit à se choque. Je déteste utiliser cette partie de mon pouvoir ! après plusieurs minutes, je peu commencer à gémir de douleur mais je ne peut toujours pas bouger.

-Non !

J'essaye d'attraper son bras mais il m'échappe.

-Fais pas l'i*iot, je blague !

Le sanctuari est déjà parti pour sa mission suicide sans avoir pensé une seule seconde que je faisais une blague plus grosse que moi. Je suis navré de ce qui allait, immanquablement se passer. J'aurais bien aimé être débarrassé de ce type un peu lourd sur les bords mais de là à l'envoyer à la mort... Un sentiment de culpabilité me glaça de l'intérieur. Il luttait contre mon envie irrépressible né du combat à venir.
Car le combat commence.

Agua tente des manœuvres et c'est seulement parce qu'il est maladroit et imprévisible que l'animal ne l'a pas déjà enfourné dans sa gueule.
Le bon côté des choses : il fait une très bonne diversion.

Hermès. Je n'ai jamais couru aussi vite. Daya et Titan. Une demi-lune brillante scintille sous mes yeux lorsque mon épée fauche nette une patte de la créature.
Brume, la forêt nocturne est opaque, une purée de pois s'élève dans les airs.
Caelum et Altera, je me hisse sur la nuque de l'animal, Tchi, et je suis sur sa tête. Dans son ire, Zuyto se cabre et bouscule des arbres centenaires. Je dus choisir entre garder mon épée et m'accrocher. Ma lame vola plusieurs mètres au loin lorsque dans une ruade rugissante, il tenta de me faire quitter mon perchoir.
J'attrapais la hache à ma cuisse et de toutes mes forces je l'abats sur son crâne. Le sang éclate et l'os s'enfonce.
Mes os vibres et les enchantements absorbent une partie de l'impact.
La bête ploie sous son propre poids, Zuyto chancelle et dans son ivresse termine de me désarçonner.

Ejecté, Altera a réduit ma masse corporelle à un fétu de paille, je n'ai rien de cassé mais mon corps roule sur plusieurs mètres.
Je me félicite d'avoir pensé à brume mais je suis désarmé, mon épée d'un côté est inaccessible et ma hache est encore fichée dans le crâne de Zuyto qui n'a pas dit son dernier mot.

Je me jette sur Agualarion et le relève d'un seul bras pour nous éloigné de la trajectoire du monstre. La bête n'est plus que douleur et masse sanguinolante, elle va et vient, elle nous cherche, manque de nous piétiner et rugis du mal qui la submerge.

J'entend des coup sourd et pleins de vibrations dans le sol, je relève finalement la tête mais ma vue est trouble, dans se choque d'une fraction de seconde c'est tout mes organes qui prennent un sacré coup héh, au moins c'était marrant.
Je sent qu'on me relève, et ça aide tellement pas ma situation, Wergeld ? Je regarde, et ne vois qu'un petit truc flou et noir, ça doit être lui, tout le reste est blanc, j'entend encore les pas de la bête lourd sur le sol, et ses cris de douleurs, elle à morflée au moins, je sort difficilement un:

Elle est pas encore morte ?.. Tu me déçois sur ce coup mon p'tit... héhé...

On peut entendre toute la douleur que j'éprouve dans ma voie si basse, mais malgré tout j'arrive encore à me moquer et à sourire comme si le danger n'était pas présent.
Je ne remarque qu'après, mais j'ai mon bras sur son épaule, et je ne sent pas son arme...

Où est ton épée ?.. Balance moi dans un coin est récupère là... Je suis sûr tu peu la finir cette chose... gnnn... Si tu peut prendre le temps de me traîner tu peut aussi la découper... gnnnha...

Depuis que je suis debout j'ai la main sur le ventre, et je viens la mettre à ma bouche, ma main a le gout du sang.. Mon sang... Bon bah le choque à du ouvrir le coup de griffes, c'est pas bien grave. En fait j'en sais rien.

- Abr*ti...

Je suis agacé, il n'imagine pas à quel point je suis furieux, contre lui et contre moi. Je n'aurais pas dû le tenter à cette opération suicide et je n'aurais pas dû penser autant de mal de lui. Mon job c'est de m'assurer que les pécores dans son genre puissent traverser ma zone sans se faire becter par la première bestiole venue.
Je l'avais presque oublié.

Je m’accroupis et il est bien obligé de me suivre, je le porte à moitié. Nous sommes derrière un arbre et la bête nous cherche, elle inspire les airs humides de brumes et elle ne tardera pas à se délecter du parfum du sang. Il en est couvert. Je retire ma veste, qui ne m'est plus d'aucune utilité et utilise mon t-shirt comme compresse. Nous savons tous les deux que je dois y retourner avant que Zuyto ne nous trouve et ne nous dévore.
Je place ses mains sur le pansement de fortune.

-Tu tiens et tu sers aussi fort que possible, j'arrive.

La vision est lunaire, les lumières de la forêt d'un côté, les ombres blanches de l'autre. Zuyto est épuisé, j'entends le mugissement sourd de sa respiration, il est tout près. Nous sommes à quelques mètres l'un de l'autre.
Ka. Le temps ralentit. Je bondis entre ses pattes, dérape sur la mousse et me retrouve nez à nez avec mon épée. Le temps reprit son cours et le monstre me regarde.
Quel cauchemar...

Mais Zuyto a anticipé cette diversion. Il apprend vite et je le soupçonne d'avoir un cerveau non loin de mon précédent coup de hache. Il charge. Je n'esquive pas et me retrouve trainé contre un arbre. Je ne dois la survie de mes membres qu'aux écailles du Zelva qui l'empêche de m’aplatir comme une crêpe.
J'ai le thorax comprimé et je suffoque. Si je n'avais pas voulu faire le malin, on ne serait pas dans cette situation. Quel imb*cile !

Mon épée dans une main, elle ne me sert à rien. Mon bras libre n'est pas celui qui la tient. Je vois la hache briller au dessus des yeux du monstre. Je tends ma main gauche. Le pouvoir du jus est étrange, il n'agit pas comme ma force il n'est instinctif et physique. Il provient d'une autre part de moi-même. La hache se déloge et atterrit dans ma main.
D'un coup bref je l’assène et un oeil éclate sur mon bras. La bête hurle de douleur, je me retrouve de nouveau au sol cette fois je suis sonné. Je respire par doses irrégulières prises de douleur dans la poitrine et d'une violente envie de vivre.

Unelma. Un double du chasseur que je suis se profile dans mon champ de vision. L'illusion attire l'attention de Zuyto. Le monstre rugit et j'utilise le titre rock pour rendre son cri plus puissant. L'animal ne se rend compte de la supercherie que lorsque je suis sur son museau, je lévite à moitié et me voilà sur son crâne. Son oeil suit mon parcours et me regarde du dessus élever mon épée.

Lorsqu'elle s'abat, je transperce ce qu'il reste de l'os frontal, l'épée géante s'insère jusque dans sa gueule. Zuyto s'effondre et je tombe avec lui.

Mes possessions me reviennent dans un réflexe, j'avance jusqu'à l'arbre où j'ai laissé Agualarion. Il n'a pas l'air mort, pas tout à fait. J'attrape son col de veste et je nous téléporte au sanctuaire.

La salle des urgences est bondée, les infirmières et les médecins se tournent vers nous. Durant une fraction de seconde leurs visages sont sans vie perplexes, ils nous dévisagent tels deux fantômes. Jusqu'à ce que je crie :

- Un médecin !

À bout de bras, j'ai un homme blessé et de l'autre mon épée encore dégainée.
Comment cette chasse a pu déraper aussi vite ?
Ayame va être furieux.

Je te laisse ouvrir au sanctuaire des braves et envoyer un MP à un guérisseur pour recevoir tes soins. Lorsque le guérisseur aura posté je te rejoindrais, je n'ai que des ecchymoses